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Océans: soutenir le moratoire sur l’exploitation minière

Océans: soutenir le moratoire sur l’exploitation minière

Saluant la décision d’Emmanuel Macron d’arrêter l’exploitation des grands fonds, un collectif de responsables d’ONG appelle, dans une tribune au « Monde », le président de la République à aller plus loin afin de préserver l’océan, principal régulateur de notre climat.

 

Suite à la déclaration du président de la République souhaitant « mettre en place un cadre légal pour arrêter l’exploitation minière des grands fonds marins en haute mer », lors de la deuxième édition de la Conférence des Nations Unies sur l’océan du 27 juin au 1er juillet 2022 à Lisbonne, nous avons salué sa prise de position et appelé la France à s’engager véritablement dans ce sens dans le cadre des travaux de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) réunie le 18 juillet 2022 à Kingston (Jamaïque).

Comme l’a déclaré le 20 juillet le représentant permanent de la France au conseil de l’AIFM, il doit y avoir sur ce sujet un « avant Lisbonne » et un « après Lisbonne ». Alors que le président de la République, Emmanuel Macron, évoque l’arrêt de l’exploitation minière dans les eaux internationales, les négociations visant à mettre en place le cadre légal qui autoriserait un début d’exploitation des grands fonds marins dès 2023 s’intensifient.

Pour que cet « après Lisbonne » se concrétise dans les faits, il est donc avant tout nécessaire de contrer urgemment les velléités d’une minorité de pays, poussés par des intérêts commerciaux court-termistes, de précipiter l’édiction d’un code minier à 2023. Les grands fonds marins, soit la zone océanique au-delà de 200 mètres de profondeur, constituent le plus large habitat sur terre, encore largement méconnu par l’homme.

Ce réservoir d’une riche biodiversité que l’on commence tout juste à découvrir est aujourd’hui menacé par cette nouvelle industrie, ce qui inquiète de nombreux scientifiques et ONG. En effet, principal régulateur de notre climat, il séquestre en moyenne 38 % des gaz à effet de serre émis dans l’atmosphère chaque année et absorbe 93 % de l’excès de chaleur induit par les activités humaines.

Océans: vers un moratoire ?

Océans: vers un moratoire ?

 Avec un volume d’émissions de CO2 qui a progressé de 40 % au cours des 60 dernières années, les océans, qui en absorbent la moitié, seront bientôt au bord de l’asphyxie. Leurs eaux montent sous l’effet du réchauffement lié aux gaz à effet de serre (GES) et elles s’acidifient, provoquant l’extinction de ces pompes à oxygène que sont les récifs coralliens et bien d’autres micro-organismes. ( Les Echos)

La ressource halieutique est soumise à une autre pression : la surpêche. « Au moins un tiers des stocks de poissons sauvages sont trop pêchés », signale Kathryn Mathews, directrice scientifique de l’ONG américaine Oceana. Une course à la ressource halieutique encouragée par les Etats, qui la soutiennent à coups de subventions. Près de 35 milliards de dollars sont déversés chaque année dans cette pratique, à laquelle l’Organisation mondiale du commerce (OMC) commence tout juste à mettre un frein.

La pollution des océans par les plastiques, quant à elle, prend des proportions dantesques . Mers, lacs et rivières, qui accumulent déjà 353 millions de tonnes de déchets, devraient en totaliser plus de 1.000 millions d’ici 2060 a récemment averti une étude de l’OCDE . Déjà, les microplastiques provoquent chaque année la mort d’un million d’oiseaux et de plus de 100.000 mammifères marins. On en trouve dans toutes les eaux, jusque dans les organismes de mini-crustacés qui vivent à près de 11 km de fonds.

Des profondeurs marines dont les richesses minières attisent bien des convoitises, mais aussi bien des craintes. A commencer par celle de voir ces sanctuaires de la biodiversité marine se faire dévaster par des engins lourds dévolus à l’extraction de roches contenant du cobalt, du manganèse et d’autres métaux rares.

Une trentaine de pays ont lancé un appel en faveur d’un moratoire sur cette activité. En tête desquels l’archipel des Palaos, dans l’océan pacifique, dont le président Surangel Whipps, a estimé qu’elle compromettait l’intégrité de l’habitat océanique.

Un dernier débat à l’écart duquel la France, qui détient le deuxième territoire maritime le plus vaste au monde, ne pouvait pas rester. « Nous devons créer un cadre juridique pour mettre fin à l’exploitation minière en eaux profondes et empêcher que de nouvelles activités ne mettent en danger ces écosystèmes », a estimé Emmanuel Macron, à Lisbonne. Mais « il est également nécessaire que nous donnions les moyens à nos scientifiques de mieux connaître les fonds marins. Nous devons mieux les comprendre pour mieux les protéger », a précisé le chef de l’Etat.

La France, qui a posé sa candidature pour organiser, avec le Costa Rica, la prochaine conférence onusienne sur les océans en 2025, n’entend pas compromettre l’avenir. Il est vrai qu’elle dispose d’un contrat d’exploration dans la région de Clarion-Clipperton, dans le Pacifique Nord, avec l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (IFREMER).

 

Un moratoire sur tout nouveau projet d’éolien terrestre

Un  moratoire sur tout nouveau projet d’éolien terrestre 

Quoi qu’il en coûte » est une aberration, estiment, dans une tribune au « Monde », l’ancien maire de Bordeaux, Nicolas Florian, le député de l’Indre, Nicolas Forissier, et le maire de Chalon-sur-Saône, Gilles Platret, tous trois candidats Les Républicains aux élections régionales.

 

Tribune. 

 

Le développement du parc éolien « quoi qu’il en coûte », tel que nous l’observons actuellement, est une aberration pour quiconque est attaché à la préservation de l’identité de nos territoires et à la lutte contre le changement climatique.

C’est une aberration économique, tout d’abord, car l’éolien se développe dans notre pays sous l’effet d’une perfusion massive de financements publics. Le coût brut de l’énergie éolienne est supérieur de deux à trois fois au coût moyen de l’énergie en France ; s’il prospère en dépit de ces coûts prohibitifs et du bon sens, c’est uniquement parce que le prix d’achat de l’électricité éolienne est administrativement majoré. A la fin de ce mois [avril 2021], EDF aura déjà surpayé l’énergie éolienne d’environ 1 milliard d’euros, en l’achetant à un tarif largement supérieur aux prix du marché. Une véritable gabegie dont les contribuables français sont les victimes – mais aussi, malgré eux, les sponsors.


C’est une aberration démocratique, lorsque l’on constate à quel point l’avis des citoyens concernés par de tels projets industriels est de plus en plus ignoré, à mesure que les parcs éoliens terrestres s’étoffent. Le prétexte du Covid-19, qui rend plus difficile les consultations locales, n’est que la plus récente manifestation du mépris généralisé qui caractérise les représentants de cette industrie envers les Françaises et les Français, lesquels devront ensuite cohabiter avec ces pylônes durant plusieurs décennies.

C’est une aberration pour notre souveraineté industrielle et pour nos emplois, car subventionner massivement l’éolien terrestre revient à financer, par de l’argent public français, des filières industrielles situées le plus souvent hors de France. En 2018, la Cour des comptes a estimé que, pour tout euro d’investissement dans de tels équipements, seuls vingt centimes correspondaient à du matériel produit en France. A une échelle certes moins tragique que le photovoltaïque − véritable chèque français à des industriels chinois peu soucieux d’environnement −, financer l’éolien revient à sponsoriser de grands acteurs industriels situés à l’étranger : Allemagne, Danemark, Chine – pays dont le niveau d’émissions de CO2 par habitant, rappelons-le, demeure à ce jour supérieur à celui de la France.


C’est, pour finir, une aberration environnementale, et c’est bien là toute l’ironie de l’affaire. Les progrès du parc éolien français n’ont en effet servi, jusqu’à présent, qu’à réduire le poids d’autres énergies décarbonées, à commencer par l’énergie nucléaire, dont la fermeture prématurée de la centrale de Fessenheim est une illustration par l’absurde.

Pays pauvres: moratoire prolongé de six mois

Pays pauvres: moratoire prolongé de six mois

Le G20 a prolongé mercredi de six mois, jusqu’au 30 juin 2021, le moratoire sur la dette des pays les plus pauvres durement affectés par la pandémie de Covid-19, une mesure jugée insuffisante par des ONG. Les 20 pays les plus riches du monde s’étaient engagés en avril à suspendre le service de la dette des pays les plus vulnérables à la crise sanitaire jusqu’à la fin de l’année. La prolongation du moratoire a été annoncée par les ministres des Finances et chefs des Banques centrales du G20 à l’issue d’une réunion virtuelle organisée par l’actuel président du groupe, l’Arabie saoudite.

5G , le moratoire 5G à Lille: «tartufferie» ?

5G ,  le moratoire 5G  à Lille:  «tartufferie» ?

Pour le secrétaire d’État au numérique la motion du conseil municipal de Lille décidant d’un moratoire sur la 5G constitue une tartuferie.. «Dire qu’il y a encore des incertitudes sur les fréquences utilisées pour la 5G, c’est mentir aux Français«, a déclaré Cédric O. Mais il y a le problème plus fondamental du champ de compétence des autorités en l’occurrence ici celles de l’État et celles d’une ville. Le plan relatif au développement de la 5G et l’affectation des fréquences relève en effet de la décision de l’État. Il en est de même pour la plupart des grandes infrastructures. Cela n’interdit pas évidemment aux municipalités de donner leur avis voire de s’opposer politiquement au projet. On voit mal cependant avec quelle arme juridique une municipalité pourrait s’opposer développement d’une infrastructure de communication à caractère national. Cela n’empêche pas évidemment les interrogations sur l’enjeu, l’intérêt de cette nouvelle technologie et la prise en compte de la problématique de l’électro sensibilité.

Pour tenter de rassurer les maires, Cédric O annonce que «les maires et les associations pourront demander des contrôles des antennes 5G». Ainsi, «nous ferons 6500 contrôles d’exposition aux antennes en 2020 et 10.000 en 2021 dont 4800 mesures en priorité sur les équipements télécom 5G (contre 3066 en 2019)», a-t-il déclaré.

À Lille, aucune antenne 5G ne pourra être installée «au moins jusqu’à la publication du rapport attendu en 2021 de l’Anses», a annoncé la maire. Un rapport qui «ne sera pas une coquille vide», promet Cédric O qui se dit «confiant». «Nous avons demandé à l’Anses une mise à jour de ses conclusions. Il est fort probable que ce rapport aille dans le même sens que les précédents».

5G: moratoire voté à Lille

5G: moratoire voté à Lille

un moratoire sur le déploiement de la 5G, a  été voté par le conseil municipal de Lille pour engager une réflexion à propos de la sobriété numérique. Les avantages de la 5G doivent être comparés à leurs inconvénients estiment la majorité municipale qui voit dans le développement de la cinq c’est une occasion de gâchis énergétique et d’incitation à des dépenses inutiles d’abonnement et de nouveaux appareils. L’installation d’antennes est donc pour l’instant gelée.

5G : Villani pour un moratoire

5G : Villani pour un moratoire

DANS UNE INTERVIEW AU JDD , VILLANI SE PRONONCE POUR LA G  MAIS SOUTIENT LE MORATOIRE POUR ENGAGER UN DÉBAT SUR CERTAINS ASPECTS NOTAMMENT ENVIRONNEMENTAUX .

 

 

Etes-vous favorable à la 5G?
C’est un sujet sur lequel nous avons longuement travaillé avec le groupe parlementaire EDS, et en particulier ma collègue Paula Forteza, sa co-présidente. Nous souhaitons un débat et une loi sur la sobriété numérique, afin d’encadrer correctement le déploiement de la 5G. Un temps de débat est indispensable avant de nous lancer tête baissée dans l’attribution des fréquences. La sobriété numérique est un vrai sujet par rapport à notre mode de vie et à notre empreinte environnementale. Notre communiqué officiel fournit des détails et préconisations constructives.

Qu’appelez-vous la sobriété numérique?
Il faut, par exemple, garantir que dans 20 ans nous ne nous retrouvions pas à devoir gérer l’épuisement de certains matériaux rares, avec une pollution incontrôlée due aux déchets qu’on ne sait pas traiter. Combattons l’obsolescence programmée, ne bâtissons pas notre société sur des modèles économiques viciés. Assurons-nous que les smartphones puissent être recyclés : aujourd’hui, ils sont changés tous les deux ans, c’est un gaspillage considérable. Evitons que cette nouvelle technologie favorise une consommation d’énergie délirante. Si nous sommes la première nation à réfléchir à la question de la sobriété, ce sera un avantage par rapport à ceux qui sont dans une orgie consumériste.

 

Pour le gouvernement, ne pas passer à la 5G, ce serait prendre le risque d’un décrochage économique?
C’est l’argument qu’on entend sur tous les sujets en ce moment, non? On nous dit : réintroduire les néonicotinoïdes, sinon cela désavantagera notre filière de betteraves sucrières au profit des importations polonaises ; pas de nouvelles normes de qualité sur l’élevage, sinon cela plombera notre filière porcine au profit de l’Espagne ; en avant pour la 5G tout de suite, sinon les investisseurs iront ailleurs… Est-ce que toutes les décisions doivent se prendre selon le seul critère de la compétition économique internationale?

 

Emmanuel Macron ne veut pas de moratoire. Est-ce une entorse à la promesse faite à la Convention citoyenne pour le climat?
La Convention citoyenne a bien travaillé. Toutes ses propositions doivent faire l’objet d’un débat. Il faut donc respecter cette demande de moratoire. Quand le gouvernement se hâte, il commet une erreur démocratique.

 

Pour vous la 5G est un vrai débat de société?
Oui. Le débat sur la 5G est une vraie question de société. Avant, avec la 3G et 4G, la question ne se posait pas. Aujourd’hui, la question est clairement dans le débat public. Ce n’est pas juste un changement de technologie. Le smartphone est la grande innovation des dernières décennies, mais il faut que cela puisse s’intégrer dans une société harmonieuse. Pour moi, l’année 2017 marque un tournant : l’année où le smartphone est devenu la première source d’accès à Internet ; mais aussi l’année du basculement des sentiments sur le numérique. Cette année-là, à la conférence internationale TED (Technology, Entertainment and Design) je n’en revenais pas. Dans ce rendez-vous technophile, en présence des Gates, Musk, Bezos et cie, un message qui revenait sans cesse c’était : « attention, la technologie numérique ne fera pas votre bonheur. » S’il est trop invasif, le numérique peut vous prendre du temps de cerveau disponible, dégrader vos rapports personnels, impacter négativement votre vie sexuelle, vous exposer au cyberharcèlement, etc.

Y a-t-il une question de souveraineté numérique, notamment par rapport à la Chine?
Si la 5G doit se développer, nous sommes favorables à ce que la mise en place du réseau repose sur les européens : Ericsson et Nokia. La question n°1, c’est le maintien des compétences, et pour cela il faut des marchés. La souveraineté numérique doit aussi se penser pour les logiciels, sujet bien plus vaste.

 

Y a-t-il des risques écologiques?
La consommation effrénée d’énergie et de matériaux rares, c’est un risque pour l’environnement. Aujourd’hui, le cahier des charges pour l’attribution des fréquences ne compte aucun volet environnemental. Ce n’est pas acceptable. Il y a aussi un enjeu territorial. Il est plus urgent d’équiper les dernières zones blanches, résorber la fracture numérique. Il n’y a aucun doute là-dessus, comme l’a dit Martin Bouygues lui-même.

Y a-t-il des risques en matière de santé?
Pour l’instant il n’y a guère d’indice qui le laissent penser… À suivre.

Emmanuel Macron a résumé cela comme un débat entre les partisans du progrès et ceux qui seraient des « amish »?
Présenter le débat comme cela n’a aucun sens. Le progrès, c’est quand une nouvelle technologie rencontre un nouvel usage dont la société a besoin. La technologie n’est pas bonne ou mauvaise en soi. Il faut sortir de la caricature des positions.

 

La télémédecine, les voitures autonomes : les partisans de la 5G soulignent la possibilité de nouveaux usages.
La voiture autonome n’est pas pour demain : d’abord il faut résoudre des problèmes techniques, en particulier en cybersécurité, et d’économie du partage, car la voiture autonome individuelle, ce serait des embouteillages pires qu’aujourd’hui. Pour le reste, à quoi cela servira de communiquer en 5G avec votre cafetière ou avec votre maison?  Les transmissions bas débit, basse énergie sont suffisantes pour cela. Il faut un modèle frugal et vertueux, pas forcément du pharaonique. Sur cela, lisez Zéro G de Ludovic Le Moan. Pas un Amish, mais un grand capitaine de la tech française.

 

 

Un moratoire sur la 5G ?

Un moratoire sur la 5G ?

Des maires écolos , des insoumis et des socialistes réclament un moratoire sur la 5G.

En septembre 2017, 171 scientifiques, issus de 37 pays (99 en Union européenne et 72 dans les autres pays) ont réclamé un moratoire sur le déploiement de la 5G, en attendant que les risques potentiels sur la santé humaine et l’environnement aient été pleinement étudiés par des scientifiques indépendants du secteur.

En 2018, en France, une parlementaire demande au gouvernement de « faire réaliser des études indépendantes et approfondies concernant les effets de la 5G ». Le gouvernement s’engage à travailler avec l’Agence nationale des fréquences et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail « afin qu’elles puissent examiner d’une part, l’exposition aux ondes électromagnétiques et d’autre part, l’impact sanitaire éventuel de ces nouveaux développements technologiques, dès la phase des expérimentations » ( wikipédia)

L’opposition de certains responsables de gauche contre le développement de la 5G se poursuit mais elle apparaît bien tardive au moment où se négocie l’attribution des fréquences. La contestation porte surtout sur d’éventuels effets des ondes électromagnétiques et la consommation supplémentaire d’énergie au fonctionnement de la 5G.

Parmi les signataires, on retrouve onze maires de grandes villes, dont ceux, verts, de Strasbourg, Lyon, Tours, Bordeaux, Poitiers, Marseille, Grenoble et Besançon, ainsi que ceux, socialistes, de Blois, Bourg-en-Bresse et Villeurbanne. S’y ajoutent d’autres élus nationaux, comme les Insoumis Alexis Corbière, Adrien Quatennens, François Ruffin et Jean-Luc Mélenchon, ainsi que les écologistes Yannick Jadot et Julien Bayou.

D’autres arguments sont également évoqués, comme la question de la protection des données personnelles des usagers ainsi que le risque d’aggraver les «fractures numériques existantes». Les maires requièrent donc le droit de choisir «le mode d’accès à Internet et la maîtrise du développement des réseaux numériques» sur leur territoire. Une curieuse conception de l’aménagement du territoire, en outre certaines installations dépassent le champ géographique d’une commune. Notons par exemple que certaines liaisons s’effectuent par satellite ou par le câble qui échappe à la seule responsabilité d’un maire.

Un « moratoire » sur la 5G?

Un « moratoire » sur la 5G?

Le verts posent  la question de l’utilité économique, technologique et énergétique du développement de la 5G et demandent  un moratoire. EELV estime que « la 5G sera l’occasion d’une grosse inflation de la consommation électrique et de la collecte des données personnelles des usagers, via les nombreux gadgets connectés qui seront proposés à l’achat »« Une fois la 5G déployée en France, ce n’est pas moins de 2% d’augmentation de la consommation électrique à l’échelle nationale qui est évoquée ».

« A l’heure de l’urgence écologique et sociale, promouvoir une technologie qui augmente la consommation d’énergie et épuise un peu plus les ressources, exige au minimum de prendre le temps du débat démocratique et donc d’une information claire, complète et non biaisée », ajoutent les Verts.

Ils demandent en conséquence  »un moratoire sur le déploiement de la 5G le temps des conclusions définitives » des experts (Anses, Ademe) et, le temps du moratoire, « une transparence totale sur les projets d’implantations d’antennes de téléphonie mobile ».

A l’issue du moratoire, les écologistes réclament « la garantie de la souveraineté politique et de l’indépendance technologique, nationale et européenne, face aux entreprises transnationales actuellement leaders du marché de la 5G ». Autre demande : la création de « zones blanches », sans ondes émises par quelque appareil que ce soit.(zones notamment pour  les personnes dites électro-hypersensibles) .

 

Dette de pays pauvres : moratoire jusqu’à fin 2020 (G20)

Dette de pays pauvres  : moratoire jusqu’à fin 2020 (G20)

 

Environ 80 pays pourraient profiter d’une suspension du remboursement des dettes jusqu’à la fin de l’année. Les ministres des Finances et les banquiers centraux des pays du G20 se sont en effet accordés mercredi sur un moratoire sur le service de la dette des pays les plus pauvres à compter du 1er mai et jusqu’à la fin de l’année afin de les aider à faire face aux conséquences de l’épidémie de coronavirus en cours.

« Nous nous sommes mis d’accord sur une approche coordonnée avec un échéancier commun fournissant les principales caractéristiques de cette initiative de suspension du service de la dette », écrivent-ils dans un communiqué here.pdf publié à l’issue de leur échange en visioconférence consacré à la pandémie qui a contaminé à ce jour plus de deux millions de personnes dans le monde.

Tous les créanciers publics bilatéraux participeront à cette initiative de suspension de la dette, précisent les ministres et banquiers centraux du G20, dont font partie entre autres la France, les Etats-Unis, la Chine et la Russie.

Ils appellent dans le même temps les créanciers privés à s’accorder sur une initiative sur des termes comparables, et demandent aux banques multilatérales de développement d’étudier les moyens de suspendre le service de la dette.

Ce moratoire durera jusqu’à fin 2020 mais la question d’une éventuelle prolongation sera examinée d’ici la fin de l’année, ajoutent les signataires du communiqué, aussitôt salué par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI).

L’idée d’un moratoire sur la dette des pays les plus pauvres avait déjà reçu le soutien des pays du G7 mardi mais ces derniers avaient prévenu qu’ils attendaient l’aval de d’autres pays du G20, dont la Chine, principal pays créancier de l’Afrique, en accord avec le groupe de créanciers du Club de Paris.

Selon la France, quelque 76 pays – dont une quarantaine situés en Afrique subsaharienne – sont éligibles à ce moratoire qui pourrait concerner un total de 20 milliards de dollars en 2020.

Maïs transgénique : moratoire prolongé

Maïs transgénique : moratoire prolongé

 

Non aux OGM en France. François Hollande a confirmé vendredi une prolongation du moratoire sur la culture du maïs transgénique MON810 de Monsanto, malgré l’annulation la veille par le Conseil d’Etat de l’interdiction de cultiver ce maïs OGM. « Il y aura une prolongation du moratoire », a déclaré le chef de l’Etat, lors d’une visite en Dordogne, ajoutant qu’il était nécessaire toutefois de « sécuriser juridiquement cette décision sur le plan national et surtout sur le plan européen ». « Pourquoi nous avons fait le moratoire sur les OGM ? Non pas parce que nous refusons le progrès, mais au nom du progrès. Nous ne pouvons pas accepter qu’un produit, un maïs, puisse avoir des conséquences défavorables sur les autres productions », a poursuivi François Hollande, qui s’exprimait depuis une ferme de la région de Sarlat.

Trop-perçus par les chômeurs:  » pas de moratoire »

Trop-perçus par les chômeurs:  » pas de moratoire »

« Il n’y aura pas de moratoire. Je ne suis pas sûr d’ailleurs qu’il faille de mesure générale. Il faut partir du principe que ‘l’indu’ a été perçu à tort. Même s’il n’y a pas de fraude, il n’y a pas de raison de considérer que pour l’ensemble des chômeurs, dans toutes les situations, il faille effacer cette dette », a réagi vendredi soir sur Europe 1 Jean Bassères, directeur général de Pôle emploi, à la demande des associations de défense des chômeurs au sujet des « trop-perçus ».  Les associations réclament une suspension, par le biais d’un moratoire, des remboursements que doivent effectuer les chômeurs au titre des « trop-perçus ». Pôle emploi réclame en effet plus de 300 millions d’euros aux personnes en recherche d’emploi, au titre des « indus », ces sommes versées par erreur aux personnes en recherche d’emploi. « Ce qu’il faut faire, c’est, légitimement, avoir le remboursement de ces indus. Mais c’est surtout traiter au mieux la situation individuelle des personnes », poursuit Jean Bassères. Et d’enchaîner : « c’est pour cela qu’on insiste beaucoup sur la nécessité de bien faire connaitre aux chômeurs les circuits de décision, puisque nous nous pouvons mettre en place des plans de règlement ». « Nous pouvons, avec les partenaires sociaux, également mettre en place des remises de dette. Tout l’objectif de Pole emploi est de traiter le plus finement possible, en fonction de la situation des chômeurs, le problème des indus », assure le directeur de Pôle emploi.

 




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