Archive pour le Tag 'Moody’s'

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Grande-Bretagne : menace de la note par Moody’s

 

 

 

Pour l’agence Moody’s il y a clairement un risque de baisse de l’économie britannique avec aussi une détérioration des équilibres financiers, les pertes financières étant supérieures aux économies à attendre des cotisations à l’Europe. Du coup vous Moody’s n’exclut pas d’abaisser la note de la Grande-Bretagne. En attendant L’agence Moody’s a révisé vendredi de stable à négative la perspective de la note du Royaume-Uni après la victoire du Brexit, signifiant qu’elle pourrait abaisser cette note dans un avenir proche.  Moody’s estime que s’amorce « une période prolongée d’incertitude » qui va avoir « des implications négatives sur les perspectives de croissance à moyen terme » de l’économie britannique. La note de la dette est maintenue à Aa1. « Pendant les quelques années où le Royaume-Uni va devoir renégocier ses relations commerciales avec l’Union européenne, Moody’s s’attend à ce qu’un regain d’incertitude, une diminution de la confiance et des investissements moindres conduisent à une croissance plus faible », affirme l’agence dans un communiqué. Elle craint aussi que les finances publiques du pays s’affaiblissent davantage que prévu. « L’impact négatif d’une croissance plus faible va dépasser les économies que le Royaume-Uni fera en ne contribuant plus au budget de l’Union européenne », assure Moody’s. L’agence rappelle que l’UE est le premier partenaire commercial du Royaume-Uni, absorbant 44% de ses exportations tandis que 48% des investissements étrangers directs vers le Royaume-Uni viennent aussi de l’UE. « Il est possible que le Royaume-Uni soit capable de rediriger son commerce vers d’autres régions et compense ainsi un commerce plus faible avec l’Europe, mais cela prendra du temps », prévient l’agence. .  « Il y a clairement des risques à la baisse », conclut Moody’s, ajoutant qu’ »en l’absence d’un accord commercial qui préserve le cœur de l’accès actuel de Royaume-Uni au marché unique (…) la croissance de son Produit intérieur brut sera matériellement plus basse ».

 

(Avec AFP)

La note de la France diminuée par Moody’s

La note de la France diminuée par Moody’s

La sanction de l’agence de notation est sans appel : la croissance économique de la France et notoirement insuffisante pour parvenir à redresser de manière significative les équilibres financiers. Pire la France et engluée dans la croissance molle pour plusieurs années. Du coup le chômage aura les pires difficultés à se résorber et les dépenses sociales vont continuer de dériver. Moody’s Investor Service a donc annoncé vendredi qu’elle avait abaissé la note souveraine à long terme de la France, à Aa2 contre Aa1, estimant que les perspectives de croissance du pays devraient rester faibles jusqu’à la fin de la décennie. L’agence de notation a relevé la perspective associée à sa note, à « stable » contre « négative », ce qui signifie qu’elle n’anticipe pas de modification de la note dans les 12 à 18 mois. « La principale raison de la décision de Moody’s d’abaisser la note de la dette souveraine de la France à Aa2 est l’évidence croissante, du point de vue de Moody’s, que la croissance économique française va rester faible sur le moyen terme, et le frein que cela va représenter pour tout retournement conséquent du fardeau important de la dette de la France dans un avenir prévisible », explique-t-elle dans un communiqué. « La reprise économique en cours en France s’est avérée sensiblement plus lente — et Moody’s croit qu’elle le restera — par rapport aux reprises observées lors des précédentes décennies », ajoute l’agence, tout en notant que la solvabilité du pays reste extrêmement élevée, ce qui justifie la note Aa2. Moody’s avait annoncé au printemps qu’elle pourrait abaisser la note Aa1 de la France si elle considérait que le ratio de dette publique ne décroîtrait pas à l’horizon 2018. Le mois dernier, l’agence avait exprimé son inquiétude après l’annonce d’une croissance nulle de l’économie française au deuxième trimestre, estimant qu’elle augmentait le risque que Paris n’atteigne pas ses objectifs en matière de réduction des déficits publics cette année. Selon l’agence de notation, le potentiel de croissance du pays est au mieux à 1,5% par an sur le moyen terme.  Moody’s s’aligne ainsi sur les deux autres grandes agences de notation en accordant à la France sa troisième meilleure note. La France est notée AA avec perspective négative par Standard & Poor’s et AA avec une perspective stable par Fitch.

 

La France n’est pas dégradée par Moody’s

La France n’est pas dégradée par Moody’s

 

Les taux relativement bas devraient continuer pour la France (et une grande partie de l’Europe) Moody’s vient de décider de maintenir la note de la France. Moody’s justifie sa décision en expliquant que, bien que soumise à des pressions défavorables, la France conserve des avantages importants, parmi lesquels « des taux de financement très bas, qui traduisent un socle d’investisseurs solide et diversifié et un contexte de rendements bas très favorable, qui ne devrait se dissiper que très progressivement au fil du temps ». L’agence ajoute avoir également pris en compte « l’engagement renouvelé du gouvernement à accélérer le rythme des réformes structurelles ». Elle estime que « les niveaux de popularité historiquement faibles du gouvernement reflètent les pressions auxquelles il est soumis » mais note que « le récent vote de confiance parlementaire a réaffirmé son mandat législatif pour mettre en œuvre une série de réformes susceptibles de favoriser la croissance. » Pour Moody’s, le maintien de la perspective négative traduit entre autres les risques de voir la situation économique et budgétaire de la France continuer de décliner pour tomber à un niveau incompatible avec le maintien de la note Aa1. Ses analystes prévoient une croissance de 0,4% seulement cette année et 0,9% en 2015, avant une accélération qui la porterait à 1,4% d’ici 2018. Ils jugent que le déclin continu de la croissance française depuis la crise financière « reflète en partie une perte progressive de compétitivité ». Moody’s avait retiré à la France sa note Aaa le 19 novembre 2012. Standard and Poor’s a quant à elle baissé la note de la France une première fois en janvier 2012 et une deuxième fois en novembre 2013, à AA, tout en l’assortissant d’une perspective stable.

Dégradation de la France par Moody’s : Hollande pas au courant

Dégradation de la France par Moody’s : Hollande pas au courant

 

 

Le président n’est pas au courant de la future dégradation de la note de la France par Moody’s. Or nombre d’experts et le journal l’opinion pensent que l’Elysée en a été informé.  Hollande comme souvent s’en est sorti par une pirouette indiquant que s’il était informé il ne voudrait pas être accusé de délit d’initié ! François Hollande a le sens de la formule. Lors de sa quatrième grande conférence de presse, le président de la République a été interrogé sur une possible dégradation de la France par l’agence de notation Moody’s.  A la question « est-il exact que [cette agence] a une nouvelle fois dégradé la note de la France?», le président a répondu « je ne sais pas ce que fera l’agence Moody’s ».  « Et si je le savais ce serait presque un délit d’initié puisque les marchés sont (ouverts) en continu. Si je vous disais donc ce que je ne sais pas, je violerais toutes les règles », a-t-il ajouté, alors que les Bourses européennes étaient fermées depuis quelques dizaines de minutes.  Et le président de la République a préféré rassurer en rappelant que « ce ‘n’est pas la première fois qu’une agence dégrade la signature de la France ». L’agence Moody’s doit livrer son verdict  sur la note de crédit de la dette française vendredi, avant l’ouverture ou après la fermeture de la Bourse. L’Opinion avait affirmé que l’exécutif avait déjà été averti d’une dégradation par l’agence. L’information a ensuite été démentie par Bercy.  François Hollande a ensuite voulu souligner que « jamais l’Etat n’a emprunté à des taux aussi bas ». « Au moment où je parle l’Etat emprunte à 10 ans à 1,40%. L’écart avec le taux allemand est de moins de 0,4% ». Le chef de l’Etat a souligné qu’en 2012 cet écart entre le coût de la dette allemande et français était de 1,2%.  « Nous sommes dans une situation bien meilleure qu’en 2012″, en a-t-il déduit. François Hollande a redit qu’il compte adapter « le rythme des déficits » pour ne pas affaiblir « la petite croissance ». Et pour cette raison, « nous continuerons à nous financer à des taux bas ». En guise de conclusion, le président a déclaré que « ce n’est pas l’agence de notation qui m’inquiète » mais « le financement des entreprises », que « les entreprises saines puissent trouver du crédit bancaire ». 

 

Croissance France: Moody’s abaisse encore ses prévisions

Croissance France: Moody’s abaisse encore ses prévisions

En une semaine l’agence Moody’s a révisé par deux fois les prévisions de croissance pour la France. En effet l’agence de notation  a revu une nouvelle fois à la baisse sa prévision de croissance pour la France lundi, après la toute dernière modification des objectifs gouvernementaux. L’agence, qui avait abaissé à 0,6% sa prévision de croissance du produit intérieur brut pour 2014 pas plus tard que lundi dernier, l’a de nouveau modifiée une semaine plus tard en la ramenant à 0,5%.Pour 2015, Moody’s n’attend plus qu’une progression de 0,9%, contre 1,3% auparavant. Dans une tribune publiée par le Monde, le ministre des Finances Michel Sapin a annoncé jeudi qu’il révisait sa prévision de croissance à 0,5% pour cette année, contre 1% auparavant, après la publication par l’Insee d’une croissance zéro au deuxième trimestre. Confronté de plus à une inflation plus faible que prévu, le ministre a prévenu que le déficit public dépasserait 4% du PIB cette année, au lieu des 3,8% espérés.

 

Italie : retour à la récession (Moody’s)

Italie : retour à la récession (Moody’s)

En Italie, la dynamique Renzi semble connaître ses limites ; certes les déficits sont mieux maitrisés mais le pays va retomber en récession (et du coup les déficits pourraient se détériorer davantage  que prévu). Moody’s a révisé à la baisse ses prévisions concernant l’évolution du produit intérieur brut (PIB) italien cette année, disant anticiper désormais une contraction de 0,1% pour l’ensemble de 2014. L’agence de notation, qui tablait jusqu’ici sur une croissance de 0,5%, a revu ses estimations après l’annonce la semaine dernière d’un retour en récession de l’économie transalpine au deuxième trimestre. Dans sa note, Moody’s indique que les statistiques témoignent d’une fragilité uniforme dans la troisième économie de la zone euro et que la détérioration des perspectives aura un impact sur la politique budgétaire et sur le climat politique. Moody’s prévoit un déficit budgétaire équivalent à 2,7% du produit intérieur brut cette année et la suivante, mais il y a un « risque significatif » que cette estimation soit relevée ultérieurement.

 

France : réduction de déficits impossible ( Moody’s)

France : réduction de déficits impossible ( Moody’s)

Mauvais pronostic de l’agence de notation Moody’s concernant la France : impossible d’atteindre les objectifs de déficits. Barnier (l’ex commissaire européen) avait bien raison de tenter d’interdire la notation des Etats .  Mieux vaut faire l’autruche pour les politiques français ! La France risque en effet  de ne pas atteindre ses objectifs en matière de réduction de son déficit budgétaire en 2014 et 2015, estime l’agence de notation Moody’s dans un communiqué, ce lundi 4 août. Et même si l’agence note que la France a donné une nouvelle orientation à sa politique budgétaire et la qualifie de positive, elle juge que l’application de nombreuses mesures reste floue et note que l’économie française est pénalisée par une faible croissance.  « En conséquence, si la tendance à la réduction du déficit devrait se poursuivre, il est peu probable que le pays atteigne ses objectifs budgétaires en 2014 et en 2015″, écrit Moody’s. Paris a promis à ses partenaires européens de ramener son déficit public à 3% de PIB en 2015, une promesse jugée peu réaliste par de nombreux économistes. Par ailleurs comme 2016 sera une année pré-électorale autant dire que les deficits sont repoussés à beaucoup plus tard.

 

Grèce : Moody’s relève la note de crédit

Grèce : Moody’s relève la note de crédit

 

Moody’s Investors Service a annoncé vendredi le relèvement de la note de crédit de la Grèce qui passe de Caa3 à Caa1 avec une perspective stable. L’agence de notation explique sa décision par les progrès réalisés par la République hellénique dans la mise en œuvre de réformes structurelles. Moody’s estime que le ratio endettement/PIB diminuera à partir de 2015 après avoir atteint cette année un pic à 179%.

Réforme territoriale : aucune économie d’après Moody’s

Réforme territoriale : aucune économie d’après Moody’s

Dans une note publiée ce lundi, l’agence de notation américaine indique qu’elle ne croit pas à l’efficacité du projet de François Hollande, qui est de faire des économies en ramenant de 22 à 14 le nombre de régions en France métropolitaine. Selon Moody’s, les économies générées par la réforme mettront du temps à se matérialiser. « Nous ne pensons pas que ces mesures vont générer d’économies pour les collectivités locales dans les années qui viennent car ces mesures ne font que redistribuer les coûts vers d’autres organes de l’État », affirme Daniel Marty, l’analyste de Moody’s, cité dans un communiqué. Cette réforme prévoit également le transfert aux régions de certaines des responsabilités jusqu’ici réservées aux départements dans l’éducation ou le social. « Ces changements vont faire faire quelques économies aux collectivités locales, mais sans de sérieuses réductions dans les coûts en pleine expansion de la masse salariale, nous ne pensons pas que les économies seront substantielles » estime l’analyste. Pour l’agence, les collectivités devront trouver ailleurs les ressources financières supprimées par l’Etat, soit 28 milliards d’euros pour la période 2014-2017. Le secrétaire d’Etat chargé du projet, André Vallini, assure une réduction de 5% sur cinq les dépenses des collectivités locales, soient environ 12 milliards d’euros. En revanche, le président français n’a pour l’instant donné aucun chiffre sur le coût de cette réforme et sur les économies qu’elle pourrait générer.

Moody’s sceptique sur les réformes de Hollande

Moody’s  sceptique sur les réformes de Hollande

 

L’agence de notation Moody’s a annoncé vendredi le maintien de la note de la dette française à Aa1, soit le deuxième meilleur niveau de son échelle, mais exprimé son scepticisme à l’égard du succès des réformes de François Hollande. Moody’s continue de juger « négative » la perspective de la note française, signifiant qu’elle n’exclut pas de l’abaisser à moyen terme. « Bien que le gouvernement ait introduit ou annoncé un certain nombre de mesures » économiques, « la réalisation et l’efficacité de ces initiatives se heurtent à la persistance de rigidités » notamment sur le marché du travail, et à des « tensions politiques et sociales », estime l’agence dans son communiqué.   »Je ne peux que me réjouir » de l’annonce de Moody’s, a déclaré Pierre Moscovici, ministre de l’Économie, ajoutant que la « France continue de bénéficier d’une note très élevée » auprès des agences de notation. « C’est la deuxième décision positive concernant la France après celle de Fitch », qui avait maintenu la note de la France, assortie d’une perspective stable le 20 décembre.  Alors que Moody’s estime que le Pacte de responsabilité annoncé par le gouvernement manquait de détails, le ministre a affirmé qu’il serait bâti « pendant les trois mois qui viennent ». « Nous avons pris la bonne direction », a-t-il conclu.

 

Moody’s : des efforts structurels et budgétaires pour la France

Moody’s : des efforts structurels et budgétaires pour la France

 

Moody’s  ne fait que confirmer ce que tout le monde sait,  sans efforts structurels la France va dans le mur. Moody’s  lie donc  la future note de la France à des progrès budgétaires et structurels L’agence de notation Moody’s a indiqué vendredi que ses futures décisions de notation concernant la France dépendraient en partie « des progrès du gouvernement pour s’attaquer aux pressions budgétaires et aux problèmes structurels de l’économie ». Dans un communiqué à l’occasion de la publication de son rapport annuel sur le pays, l’agence souligne que l’économie française a une taille robuste et est diversifiée. Elle salue aussi l’endettement modéré de ses ménages, et sa moindre dépendance aux exportations que d’autres pays de la zone euro, ce qui limite son exposition aux chocs extérieurs.  L’agence évoque toutefois une série de difficultés, à commencer par une perte de compétitivité, liée entre autres aux rigidités de son marché du travail, des biens et des services. Les prévisions budgétaires sont par ailleurs rendues incertaines par des perspectives économiques maussades.  Moody’s attribue à la France sa deuxième meilleure note (Aa1), assortie d’une perspective négative.

 

Grèce : déclassée en pays en voie de développement » mais reclassée par Moody’s !

Grèce : déclassée en pays en voie de développement » mais reclassée par Moody’s !

 

 

 

La Grèce este récompensée par  Moody’s  qui relève la note de la Grèce de deux crans à Caa3. Cela au moment même où La société de conseil en investissements MSCI a fait passer la Grèce de statut de « pays développé » à celui de « pays émergent », soit au même niveau que des pays comme le Qatar ou la Corée du Sud. C’est la première fois qu’un pays occidental est dégradé de la sorte. La décision de MSCI, spécialisée dans la réalisation d’indices, résulte de la forte baisse de l’indice boursier grec: -83% depuis 2007. Dès lors, « la Grèce ne peut plus satisfaire à un certain nombre de critères », justifie MSCI.  Moody’s cite dans son communiqué comme « premier moteur » derrière le relèvement de sa note « les progrès faits par le gouvernement dans sa consolidation budgétaire dans le cadre du programme soutenu par la Troïka » (qui réunit l’Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international).   »Le budget 2014 réalise un équilibre entre le fragile environnement social et politique dans le pays et ses engagements envers ses créanciers internationaux », et devrait donc rester centrer « sur des économies générées par des réformes structurelles plutôt que sur davantage de coupes dans les dépenses », relève l’agence.  Autre facteur positif, elle voit « des signes que l’économie grecque a touché son point bas après presque six ans de récession ». Elle  estime que « la combinaison de facteurs cycliques et de la mise en œuvre de réformes structurelles conduit à une amélioration graduelle des perspectives de croissance à moyen terme ».  D’après Moody’s, la Grèce devrait voir encore son Produit intérieur brut se contracter de 0,5% l’an prochain, avant un retour à une croissance de 1% en 2015, les exportations et les recettes du tourisme restant les principales sources de croissance.  Moody’s invoque enfin une « réduction importante du fardeau des intérêts de la dette » grecque. Athènes négocie actuellement avec la troïka le déblocage d’une nouvelle tranche de prêt d’un milliard d’euros, en suspens depuis juin. Les parties sont en désaccord sur le montant du trou budgétaire pour 2014 et les mesures pour y faire face. Elles doivent aussi s’entendre sur l’avenir de trois entreprises publiques déficitaires, la poursuite du programme de privatisations, une nouvelle taxe foncière, d’éventuelles coupes supplémentaires dans les retraites, ainsi que des réductions de postes de fonctionnaires.

Moody’s : Vivendi de stable à négative

Moody’s : Vivendi de stable à négative

L’agence de notation financière Moody’s a abaissé lundi la perspective du groupe français de médias et de télécoms Vivendi de stable à négative, une semaine après la publication de ses résultats 2012 marqués par un effondrement du bénéfice net. Moody’s, qui a confirmé la note du groupe à Baa2, pointe notamment la « pression concurrentielle sévère et continue » concernant sa filiale de téléphonie SFR, mais aussi « l’incertitude sur la stratégie qui entoure le groupe », dans un communiqué.  Vivendi a vu en 2012 son bénéfice net part du groupe s’effondrer de 93,9% à 164 millions d’euros en 2012, du fait d’éléments non récurrents. Son chiffre d’affaires est resté stable (+0,6%) à 29 milliards d’euros.  SFR a pour sa part dégagé un résultat opérationnel (Ebitda) de 3,23 milliards d’euros, en repli de 13,2% sur un an. Et Vivendi prévoit pour 2013 un recul d’environ 12% du résultat opérationnel de sa filiale, autour de 2,9 milliards d’euros. « La pression concurrentielle pour SFR reste intense après l’arrivée sur le marché du quatrième opérateur Iliad (Free) », note Moody’s, qui s’attend à « une réduction similaire en 2013 de l’Ebitda de l’opérateur, avant une stabilisation graduée en 2014″.   »Mais l’évolution des prix sur le marché mobile français reste difficile à prédire. De plus, le plan de réduction de coûts de SFR, qui doit lui permettre d’économiser 500 millions d’ici 2015, n’en est qu’à ses débuts », est-il indiqué.  L’agence de notation estime que la perspective de Vivendi « pourrait être stabilisé, s’il vend un de ses actifs et que la performance opérationnelle reste au minimum en ligne avec les objectifs de Vivendi ».

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