Archive pour le Tag 'Montebourg'

Doliprane : Montebourg pour le maintien en France

Doliprane : Montebourg pour le maintien en France

 

Politique–Montebourg : retour au miel !

Politique–Montebourg : retour au miel !

Un retour au miel ( il dirige une société dans ce secteur) pour l’ancien ministre Montebourg qui s’est lancé seul dans la course à la présidentielle. Il faut dire que les sondages actuels ne lui étaient guère favorables puisque les études lui attribuaient autour de 1 %. Un score insignifiant pour peser politiquement est une démarche politique très coûteuse que l’intéressé ne pouvait supporter seul. L’ancien ministre aura fait entendre sa voix sur la nécessité de la réindustrialisation de la France comme il l’avait fait aux côtés de François Hollande. Le problème c’est que ses propositions lorsqu’il était ministre ont toute été sabrées  par le conseiller technique présidentiel, un certain Emmanuel Marcon.

On mettra au crédit de cette juste préoccupation de redonner vie à l’industrie malheureusement sans proposition très réaliste et avec un manque de sérieux qui caractérise l’intéressé.

La preuve supplémentaire pour qu’un responsable de la gauche ne pèse vraiment de manière significative dans cette campagne électorale. Le meilleur pour l’instant étend Mélenchon qui ne dépasse pas 10 %, le reste de la gauche ne faisant en tout que 15 %. Bref, une quasi disparition de la gauche pour cette élection recentrée à droite,   au centre-droit et à l’extrême droite. L’occasion peut-être que les leaders de la gauche remettent un peu tout à plat leurs analyses, leur sociologie, leur idéologie et leur projet.

Montebourg : fin de présidentielles et retour au miel !

Montebourg : fin de présidentielles et retour au miel !

 

Officiellement Montebourg va déclarer forfait pour les présidentielles en raison de l’impossibilité de réunir les 500 signatures d’élus nécessaires. La vérité est sans doute tout autre à savoir que sa candidature n’a jamais réellement pris dans l’opinion. Pour preuve les sondages ne lui attribuent qu’autour de 1 %. Certes Montebourg a soulevé des questions légitimes concernant les délocalisations et la nécessité de réindustrialiser le pays. Le problème chez Montebourg, c’est le manque de crédits de ses propositions. Un manque de pertinence pour ne pas dire de nonchalance dont il a d’ailleurs témoigné quand il était ministre du redressement productif ( la gauche a toujours fait dans l’innovation sémantique ! Moins dans l’innovation opérationnelle).Il faut aussi reconnaître que Macron a bien savonné la planche de Montebourg quand ce dernier était ministre de l’industrie.

Montebourg va donc retourner à son activité mellifère . Arnaud Montebourg n’aurait pas l’intention de soutenir qui que ce soit dans l’immédiat même s’il se sent particulièrement «proche de Fabien Roussel». Certains membres de son équipe de campagne pourraient d’ailleurs rejoindre le candidat communiste. Ses liens sont aussi notoires avec Christiane Taubira qui dirigea son comité de soutien à la primaire de 2011-2012. Il n’y aurait pour autant aucune évidence.( On ne voit pas en effet très bien ce qui rapproche ces deux personnalités).

Une union de Taubira avec Montebourg : le mariage de la carpe et du lapin ?

Une union de Taubira avec Montebourg : le mariage de la carpe et du lapin ?

Montebourg , comme d’ailleurs la maire  de Paris Anne Hidalgo, aimerait bien se dépatouiller de cette affaire de candidature aux présidentielles qui le ridiculise. En effet, dans les derniers sondages on ne lui attribue plus que environ 1 %. Même chose pour Anne Hidalgo qui elle peut espérer 3 à 4 %, c’est-à-dire la moitié du score déjà pitoyable de Benoît hamon  en 2017.

Elle aussi voudrait bien transmettre le bâton merdeux à Taubira bien contente quelque soit le score de s’exhiber et de jeter ses derniers feux de bourgeoise gauchiste. L’union paraît d’autant plus paradoxale que Montebourg et Taubira ne partagent à peu près rien en commun. Montebourg est l’avantage sur des valeurs républicaines universalistes classiques tandis que Taubira ne résiste pas courant wokiste ou la cancel culture.

Sur l’énergie, sur l’économie, sur l’environnement même sur le social, il n’y a pas grand-chose qui les rassemble. On pourrait objecter que Taubira n’ayant pas vraiment de programme, ce rassemblement n’est pas impossible.C’est toute la contradiction de cette perspective d’union de la gauche réclamée par des bobos.

 C’est précisément cette confusion totale des analyses, des projets et des idéologies qui a coulé la gauche. Une gauche qui finalement Une fois pouvoir a globalement fait une politique de droite classique à quelques exceptions près.

Immigrés et transferts de fonds privés : mea culpa de Montebourg

Immigrés et transferts de fonds privés : mea culpa de Montebourg

 

Mea culpa de Montebourg après sa proposition de bloquer le transfert de fonds privés des immigrés vers leur pays d’origine. la proposition du candidat aux élections présidentielles visait à sanctionner les pays qui refusent le retour des immigrés clandestins condamnés en France.

Ceci étant,  sa proposition de sanctionner tous les immigrés paraissait juridiquement et politiquement bien mal adapté à sa préoccupation.

Juridiquement il est évident que la proposition était relativement inapplicable sans parler des mesures de rétorsion aurait pu prendre les pays dans lesquels nous avons des intérêts.

Les transferts de fonds privés des immigrés représentent 2deux à 3 milliards moyenne annuels mais la balance commerciale de l’Algérie est très déficitaire vis-à-vis de la France..

Le déficit de la balance commerciale de l’Algérie s’est élevé à 10,6 milliards de dollars au cours de l’année 2020.

 

Le  volume des importations algériennes a enregistré une baisse de 18% en 2020, pour s’établir à 34,4 milliards de dollars, alors que le volume des exportations a diminué au cours de la même année de 33% à 23,8 milliards de dollars.

la Chine est le premier partenaire de l’Algérie avec 17% des importations, suivie de la France de 10%, de l’Italie de 7%, de l’Allemagne de 6,5% et de l’Espagne de 6,2%.

Immigration : Montebourg dérape

Immigration : Montebourg dérape

Autant on peut adhérer à certaines analyses de Montebourg sur la maîtrise de l’immigration autant sa proposition de bloquer les transferts financiers vers les pays d’origine des immigrés paraît totalement iconoclaste. D’abord juridiquement évidemment , c’est impossible au regard des réglementations internationales et européennes. Politiquement, c’est également une erreur qui met dans chaque des immigrés coupables d’infraction en France et ceux qui travaillent et respectent les lois républicaines françaises. ( On imagine qu’elle serait les rétorsions politiques et financières vis-à-vis de la France). Comme d’habitude Montebourg fait souvent des analyses qu’on peut partager mais les solutions qu’il propose sente l’amateurisme technique et l’aventurisme politique

.Montebourg a largement raison de dénoncer le phénomène de désindustrialisation en France est de se prononcer pour des relocalisations. Par contre, Montebourg démontre une nouvelle fois son incompétence politique et technique.

 

Pour une politique de “made in France” XXL (Montebourg)

Pour  une politique de “made in France” XXL (Montebourg)

Montebourg dénonce les «démantèlements» opérés durant le quinquennat d’Emmanuel Macron qui ont creusé, selon lui, le déficit de la balance commerciale de la France.

La balance des échanges extérieurs constitue en effet  l’indicateur central de la compétitivité d’un pays. Or depuis des dizaines d’années la balance commerciale de la France est dans le rouge, en moyenne de 50 à 60 milliards. Observons que parallèlement en moyenne l’Allemagne dégage un excédent ôyen de 200 milliards . En cause évidemment l’insuffisance de compétitivité et de qualité des exportations françaises,le  poids de la fiscalité et le manque de productivité de la population active française.

Le déficit commercial pourrait atteindre 60 milliards en 2021 est presque 100 milliards en 2022.

Par ailleurs En 2020, le déficit des transactions courantes ressort à 43,7 milliards d’euros (1,9 % du PIB). Il se dégrade de 36,7 milliards par rapport à 2019. Cette dégradation s’explique par le creusement du déficit du commerce des biens manufacturés, dû notamment à la baisse des excédents dans l’aéronautique et par le recul de 7,6 milliards de l’excédent du commerce de services recule dû notamment à celui des services de voyages. Le solde des revenus d’investissements s’établit à 20,7 milliards d’euros, soit une dégradation de 15,8 milliards d’euros.

Pour combler toutes ses insuffisances d’une manière ou d’une autre il faut recourir à la dette. Pour l’instant la crédibilité de la note de la France est assurée grâce à l’Europe et à l’Allemagne. En clair, la France vit à crédit depuis longtemps grâce à la bonne gestion des pays frugaux et de l’Allemagne en particulier.

«La France est dans la panade». À deux reprises, Arnaud Montebourg, candidat à la présidentielle, a prononcé cette formule sur le plateau du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro. «Tous les pays européens, sauf l’Espagne, la Roumanie et la France, ont une balance commerciale excédentaire, affirme Arnaud Montebourg. Nous avons un déficit de 85 milliards d’euros de la balance commerciale. On est la lanterne rouge en Europe de l’incapacité à produire pour nous-mêmes, se désole Arnaud Montebourg. La situation s’est aggravée sous le quinquennat Macron».

Et d’ajouter : «Je sais pourquoi : vous laissez vendre l’industrie en pièces détachées et que vous la laissez déménager. Alstom, Technip, Alcatel, Lafarge, Essilor, Suez : tout ça ce sont les démantèlements Macron», a déploré Arnaud Montebourg, partisan revendiqué de la souveraineté industrielle depuis plus de dix ans.

Pour sauver la France «économiquement, politiquement et humainement», l’ancien locataire de Bercy prône une «politique de “made in France” XXL». «Les médicaments Alcaloïde, ça sert à endormir les gens pendant les opérations chirurgicales, on en importe chaque année 10 milliards par an. C’est l’équivalent de 10 usines. On va dire aux directeurs d’achat des hôpitaux : “Maintenant, vous achetez sur nos usines”».

 

« Doublement du salaire des enseignants » : pas sérieux d’après Montebourg

« Doublement du salaire des enseignants » : pas sérieux d’après Montebourg

Il est clair qu’Anne Hidalgo a commis sa première erreur politique comme future candidate à l’élection présidentielle avec sa proposition un peu surréaliste de doublement des salaires des enseignants. Du coup même à gauche, la critique est sévère et Arnaud Montebourg qui se présente sans l’aval socialiste en a profité pour enfoncer la maire de Paris.

Invité de l’émission «On est en direct» sur France 2, l’ancien ministre du Redressement productif de François Hollande a raillé la proposition d’Anne Hidalgo de doubler les salaires des professeurs sur cinq ans«Personne n’y croit», a-t-il soupiré. «Et ça fait des dégâts chez les enseignants. Ils ont l’impression d’être des jouets électoraux», a déploré Arnaud Montebourg. Le candidat a voulu souligner qu’une telle proposition représentait «60 milliards» d’euros, soit «80% de l’impôt sur le revenu». «Donc personne ne peut le croire», a-t-il répété.

2022 : Montebourg aussi candidat à la présidentielle

2022 : Montebourg aussi candidat à la présidentielle

 

 

L’ancien ministre socialiste Arnaud Montebourg a officialisé samedi sa candidature à l’élection présidentielle de 2022 en France. L’intéressé ne fait aucune référence au parti socialiste qui de son côté présentera un candidat désigné par les militants.

Pour lui, sa candidature vise à empêcher un « duel mortifère Macron/Le Pen », il faut à la gauche « penser aux classes populaires et moyennes qui ont fait l’élection présidentielle: Chirac avec la « fracture sociale », Sarkozy avec le « travailler plus pour gagner plus », Hollande avec « mon ennemie la finance », Macron avec sa fausse révolution qui s’est transformée en restauration ». À propos de Mélenchon, il déclare

« A force de creuser des tranchées sectaires autour de lui, il ne peut pas rassembler (…). Jean-Luc Mélenchon ne sera pas président de la République, tout le monde le sait »,

Montebourg : la primaire pour les autres pas pour lui !

Montebourg : la primaire pour les autres pas pour lui !

L’essayiste David Desgouilles n’exclut pas que l’ancien ministre réussisse une percée s’il conjugue souveraineté économique et fermeté en matière de sécurité et d’immigration. Toutefois parmi des contradictions il y a le faite que Montebourg est l’initiateur du concept de primaire qu’il  ne veut pas s’appliquer à lui-même (interview dans le Figaro, extrait)


Arnaud Montebourg va annoncer, début septembre, sa candidature à la présidentielle. Un sondage l’a crédité de 5 % des intentions de vote. Pour autant il ne représente aucune formation politique établie. Est-ce une candidature de témoignage ?

David DESGOUILLES. - Qui peut aujourd’hui prévoir ce qui va se passer d’ici au mois d’avril 2022 ? La situation sanitaire, mais aussi internationale, rendent aléatoire toute tentative de prévision. D’autant qu’une frange toujours plus croissante des électeurs se décident lors des dernières semaines voire les derniers jours de la campagne.

Il y a cinq ans, les chances d’Emmanuel Macron, qui ne représentait lui non plus aucune formation politique établie, étaient minces selon la plupart des observateurs. Quant à Jean-Luc Mélenchon, il a bondi de 6% dans les sondages fin janvier 2017 à près de 20% dans les urnes trois mois plus tard.

Ce qui compte, c’est de parvenir à trouver un espace politique, grâce à un projet cohérent et audible, puis de créer une dynamique. Arnaud Montebourg en est-il capable ? C’est possible mais il est impossible de préciser un taux de probabilité sans manquer de sérieux.

À gauche, Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon, Fabien Roussel et les Verts se sont déjà positionnés pour 2022. Montebourg ne risque-t-il pas d’être un candidat de plus dans une présidentielle embouteillée ?

Montebourg a déjà eu l’occasion de préciser qu’il ne s’inscrivait plus dans un clivage droite-gauche. Il a fait comprendre également que cette fois, il ne passerait pas par une primaire, souhaitant s’adresser directement et immédiatement aux Français.

C’est ce qu’il a de mieux à faire car telle est le véritable esprit de l’élection présidentielle dans la Ve République. Mais je ne peux m’empêcher de sourire à ce retour aux sources gaulliennes, puisqu’il fut l’un des militants les plus zélés d’une VIe République et également l’une des chevilles ouvrières de l’importation du système des primaires en France.

 

Y a-t-il un espace politique pour le souverainisme qu’Arnaud Montebourg semble vouloir incarner ? Pourquoi ?

Je ne pense pas qu’il limite son projet à un souverainisme «de gauche». Il devrait plutôt aller vers un souverainisme plus complet. Ce souverainisme-là, qui ne souffrirait d’aucun angle mort, a sans doute un espace politique, pour peu qu’il soit décliné avec intelligence, de manière audible et compréhensible par le plus grand nombre.

Notre crise est avant tout démocratique, on le constate avec la contestation, assez soutenue par l’opinion, contre le passe sanitaire. Le sentiment de dépossession démocratique est extrêmement répandu dans le pays. La souveraineté est la clef de tout ça. Les peuples veulent «reprendre le contrôle». Celui qui convaincra les électeurs qu’ils reprendront ce contrôle grâce à lui peut emporter la décision. Plus facile à dire qu’à faire, j’en conviens…

 

On connaît les positions d’Arnaud Montebourg sur le plan économique (made in France, relocalisations, etc.), moins sur les questions de société (immigration, sécurité). Est-ce son talon d’Achille pour convaincre de larges pans de la population française?

En effet, on les connaît peu. Je ne conseillerais pas à Arnaud Montebourg d’être une forme de miroir inversé de ce qui se passe à droite sur les questions de souveraineté. Xavier Bertrand mais aussi l’ex-commissaire européen Michel Barnier, de manière surprenante, insistent aujourd’hui sur la souveraineté juridique du pays, et font des propositions en ce sens, mais seulement sur les questions d’immigration et de sécurité. C’est à mon sens insuffisant pour convaincre les classes populaires de revenir vers eux.

Le même dilemme, mais dans l’autre sens, se pose à Arnaud Montebourg : s’il délaisse ces sujets régaliens de souveraineté et ne se concentre que sur les sujets de souveraineté économique, il sera borgne lui aussi et ne convaincra pas les classes populaires, un peu comme Jean-Pierre Chevènement en 2002. En est-il conscient ? C’est possible puisqu’il semble ne pas vouloir inscrire sa campagne «à gauche». Nous en saurons sans doute davantage à partir du 4 septembre.

Candidature Présidentielle: Montebourg, le bobo de gauche aussi !

Candidature Présidentielle: Montebourg, le bobo de gauche aussi ! 

 

Montebourg n’a pas peur du ridicule. Il a d’ailleurs montré lorsqu’il était ministre de l’économie, plus généreux en paroles en action. Cette fois le bobo de gauche, archétype du responsable du parti socialiste, se déclare candidat à la présidentielle de 2022. Et pour ajouter un peu plus au ridicule, Montebourg s’affranchit de la consultation socialiste. « L’état de la France, la violence des fractures, les dangers l’ont obligé à sortir de sa réserve. C’est quasiment une question morale pour lui », explique Laurence Rossignol. La sénatrice PS de l’Oise appartient au petit cercle des premiers soutiens d’Arnaud Montebourg. « Ce qui a consolidé sa décision cet été, ajoute-t-elle, c’est que les raisons pour lesquelles il était décidé à y aller sont toujours valides et que rien ni personne n’est parvenu à s’imposer ces derniers mois. » En l’état des sondages pourrait bien faire 2 ou  3 %. De quoi favoriser encore davantage l’éclatement ce qui reste de la gauche. Lors des derniers sondages ont donnait à l’écolo Jadot autour 10% des voix, à Anne Hidalgo 8% et Jean-Luc Mélenchon 7% et à Fabien Roussel du Parti communiste 2,5% à   »un candidat d’extrême gauche » 1,5% des voix.

Pour tuer la gauche définitivement : le retour de Montebourg !

Pour tuer la gauche définitivement : le retour de  Montebourg !

Il est clair que pour espérer un jour une éventuelle renaissance d’un parti socialiste, il faut tuer ce qui reste du parti existant. Finalement la renaissance de l’histoire quand l’actuel parti socialiste avait tué la vieille SFIO compromise et usée.

 

Pourtant certains s’accrochent à l’idée qu’on pourrait encore relancer la marque de Solférino. Siège vendus suite à une faillite financière qui démontre la capacité de gestion de l’organisation. Après le siège,  c’est la marque elle-même qui pourrait être bradée pour partie à certains gauchistes, pour partie à certains opportunistes du centre ou de droite.

 

Ce n’est en tout cas pas Montebourg , l’archétype du socialo  bobo qui peut donner l’illusion d’une possible résurgence d’un parti qui n’en finit pas de mourir. L’intéressé appelle à l’union comme on pourrait être amené à solliciter l’oignon pour faire la soupe mais sans trop s’inquiéter du contenu douteux du breuvage. Car il s’agit bien de soupe quand on sollicite l’union sans véritablement la moindre convergence des projets voire même sans projet.

Pas de miel entre les bourgeois et les réactionnaires (Montebourg)

Pas de miel entre les bourgeois et les réactionnaires (Montebourg)

 

 

Pour le marchand de miel qu’est devenu Montebourg pas question de préférer la gourmandise bourgeoise à la gourmandise réactionnaire. En vue de l’élection présidentielle de 2022, l’ex-ministre socialiste de l’économie appelle, dans une tribune au « Monde », à une union des forces populaires qui passe selon lui par un programme politique interventionniste, régulationniste, (Le marchand de miel a du mal avec la sémantique et davantage encore avec les concepts),  républicain et laïc, mais aussi par le contrôle de l’immigration et la lutte contre l’islamisme politique.Bref un vrai programme mielleux! 

 

Il y a dix ans, les sociaux-libéraux encourageaient la gauche à persister dans sa dangereuse préférence pour les questions sociétales, les minorités et le goût pour une certaine bourgeoisie libérale s’épanouissant dans l’individualisme et une mondialisation heureuse. Triomphait alors la version française du « clintonisme » qui avait uni dans un même programme politique Wall Street et Hollywood, symbolisant un mépris implicite pour les classes populaires qui se jetaient à l’inverse dans les bras de Trump.

Pour les gauches mondiales, il n’était plus nécessaire de s’attaquer aux excès du système économique néolibéral et mondialisé puisqu’il était prétendument bon pour nos sociétés. Le protectionnisme devait rester l’apanage des supposés populistes alors que chacun comprend l’urgente nécessité de rééquilibrage écologique et social d’une mondialisation sauvage et destructrice de nos sociétés occidentales. La question des salaires et de l’amour du travail était abandonnée au profit de la seule redistribution, par les impôts et le revenu universel, célébrant ainsi curieusement l’union de Bill Gates avec Benoît Hamon.


En acceptant ainsi le monde tel qu’il était devenu, la gauche du quinquennat Hollande fit grossir de 15 points le Front national par sa politique austéritaire, parachevée par le quinquennat Macron, champion du mépris de classe en apportant les 15 points de plus qui manquaient pour atteindre les 50 % du corps électoral. Le résultat de ce choix est maintenant connu : les « gilets jaunes » s’affrontèrent en fracture ouverte avec Macron en défendant désespérément le droit de vivre de leur travail ; aujourd’hui la famille Le Pen est aux portes du pouvoir, plusieurs régions sont sur le point d’être gagnées par le Rassemblement national, et tous les candidats se revendiquant de la gauche (Mélenchon, Jadot, Hidalgo) seraient battus par Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle. Tout comme Macron qui n’en est plus très loin et devrait entrer dans l’histoire pour avoir minutieusement installé le RN au pouvoir, par incompétence ou cynisme.

François Mitterrand avait exprimé clairement une vérité lors de son célèbre discours d’investiture du 21 mai 1981 : avec la victoire de la gauche, « la majorité sociale a enfin rencontré la majorité politique ». Avec Emmanuel Macron, c’est la minorité sociale d’un bloc bourgeois qui a arraché une majorité politique, gouvernant pour une base étroite avec arrogance. Cette recomposition découle de choix délibérés d’indifférenciation idéologique et de conversion de la gauche à la pensée unique. Depuis si longtemps, gauche et droite se succèdent au pouvoir pour mener les mêmes politiques néolibérales aux dépens des droits économiques et sociaux des classes moyennes et populaires.

2022, Marine Le Pen va gagner (Montebourg)

2022, Marine Le Pen «va gagner» (Montebourg)

Dans une interview accordée au Financial Times, Arnaud Montebourg estime c’est Marine Le Pen qui «gagnera» l’élection présidentielle de 2022. «C’est la même chose que le phénomène Trump ou le Brexit», estime Arnaud Montebourg. Cela en raison du fait majeur que Macon est surtout détestée par l’opinion publique

 

Cette victoire de Marine Le Pen surviendra selon lui à cause du président de la République qui mène des politiques pour «l’oligarchie» tout en se posant comme «le rempart à l’extrême droite».

Cette intervention du chantre du «made in France» intervient alors qu’il s’était fait beaucoup moins présent dans les médias depuis plusieurs semaines. Selon Le Parisien, Arnaud Montebourg serait par ailleurs en train de s’atteler à la rédaction d’un petit manifeste sur le modèle d’«Indignez-vous !» de Stéphane Hessel, afin d’inciter les jeunes à s’intéresser à la politique.

Présidentielle 2022: après Mélenchon, Montebourg maintenant Taubira !

Présidentielle 2022: après Mélenchon, Montebourg maintenant Taubira !

D’une certaine façon, la gauche voudrait bien refaire le coup de Mitterrand en 81 à savoir présenter un programme très à gauche pour rassembler avant les élections. Ensuite l’élection passée, on passe aux choses sérieuses et aux alliances pour finalement mettre en place une politique tout aussi libérale sinon davantage qu’actuellement.

 

Après Mélenchon, après Montebourg,  c’est maintenant Taubira, la prêtresse de la gauche radicale déjà responsable de la défaite de Jospin et qui pourrait en rajouter une couche en 2022.

L’ancienne ministre, que l’on sait sceptique sur une aventure présidentielle, a donné son feu vert. Avec une question en tête: la mèche prendra-t-elle? Sur France Inter, fin septembre, elle avait déclaré«S’il se dégage que c’est à moi qu’il reviendra de tenir le gouvernail (…) oui, je serai là.» L’heure est enfin venue d’en avoir le cœur net, alors que les sondages la placent toujours haute dans l’électorat de gauche.

 

Le problème c’est que cet électorat de gauche est de plus en plus exsangue et qu’il s’appuie surtout sur les purs, les durs ; comme par exemple Chevènement en 81 qui avait préparé le programme socialiste, vite rangé dans un tiroir par Mitterrand pour être remplacé par les 101 propositions de l’intéressé.

 

Une candidature de plus de division à gauche même pas certaine de faire les 6 % qu’avait récupéré Hamon  au dernier scrutin présidentiel. En plus des candidatures de leaders de gauche très embourgeoisés !

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