Archive pour le Tag 'monte'

Le stress du numérique qui monte

Le stress du numérique qui monte


D’après le « Baromètre du numérique » réalisé tous les ans pour le compte du régulateur des télécoms (l’Arcep), le Conseil général de l’économie (CGE) et l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), près de la moitié des Français (48%) éprouve « au moins une forme de difficulté qui les empêche d’utiliser pleinement les outils numériques et Internet ». C’est beaucoup. Mais surtout, cette proportion a flambé de 13 points en un an… D’après l’enquête du Crédoc, ces « difficultés » sont de plusieurs ordres. Dans les zones rurales, certains souffrent, par exemple, d’un ADSL à bout de souffle, qui interdit l’accès à des services très gourmands en bande passante, comme la visioconférence. Mais « le premier frein » reste, de loin, le manque de maîtrise des outils numériques.

Le problème, c’est que beaucoup « sont devenus indispensables dans de nombreuses démarches et activités du quotidien », rappelle le Crédoc. La crise du Covid-19 et les confinements successifs ont notamment ancré de nombreux usages digitaux dans la vie des Français. « Maintien des liens avec les proches, télétravail, cours en ligne, démarches administratives dématérialisées : l’ensemble de la population a été amenée à prendre main des outils parfois peu familiers », constate l’enquête.

Aujourd’hui, plus d’un Français sur deux estime « mieux maîtriser ces outils » (56%). Mais cette moyenne « est sous-tendue par de grandes disparités », poursuit le Crédoc. Si les cadres et professions intellectuelles supérieurs sont 71% à s’estimer à l’aise avec ces usages, c’est moins le cas pour ceux qui n’ont pas de diplôme (53%), ou les personnes âgées (56%). En résumé, constate le Crédoc, l’écart et les inégalités se creusent « sur le sentiment de monter en compétence des Français ». Ils sont nombreux, en particulier, à éprouver des difficultés à joindre certains services publics, largement dématérialisés, et à effectuer des démarches administratives en ligne. Ils seraient, selon l’enquête du Crédoc, 54% à avoir déjà rencontré des problèmes à ce sujet, contre 42% un an auparavant.

La peur de l’inflation monte à la BCE

La peur de l’inflation monte à la BCE

 

Une membre du directoire de la Banque centrale européenne s’interroge sur une éventuelle action de l’institution du fait de la persistance future de prix élevés de l’énergie due à la hausse des taxes carbone prévue dans le Green Deal européen, note Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».

 

Comme le disait justement l’humoriste Pierre Dac, les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu’elles concernent l’avenir. Les économistes, comme les météorologues, à qui l’on demande des prédictions, sont donc condamnés à se tromper régulièrement, ce qui n’est jamais agréable pour un scientifique. L’économie est un art de la rhétorique et du changement de pied, une pensée toujours en mouvement.

Témoin les cogitations des banques centrales sur l’inflation. Face au dérapage actuel, doit-on refroidir l’économie en remontant les taux d’intérêt ? C’est l’option choisie par la Réserve fédérale américaine face à une inflation qui dépasse 6 % aux Etats-Unis. C’est également la question que se pose la Banque centrale européenne (BCE), elle aussi confrontée à une résurgence de la hausse des prix. Ceux-ci ont crû de 5 % en décembre 2021, portés par le choc énergétique des prix du gaz et de l’électricité.

Jusqu’à présent, l’institution de Francfort, qui a sauvé l’Europe de la récession durant la pandémie de Covid-19 en inondant les dix-neuf pays membres de la zone euro d’argent gratuit, n’entend pas changer de politique. Mais son inquiétude transpire de plus en plus.

Deux scénarios

L’économiste allemande Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, en a apporté la démonstration, samedi 8 janvier, dans une courte et brillante intervention à l’Association américaine d’économie. Selon elle, deux scénarios d’évolution des prix s’offrent à nous.

Le premier est une transmission classique de la hausse des prix de l’énergie aux autres secteurs de l’économie, conduisant à l’augmentation des salaires. Ce risque semble, à l’en croire, maîtrisé en Europe et l’on peut anticiper raisonnablement que les tensions sur le gaz et le pétrole devraient se relâcher.

Cependant, le deuxième scénario, qui prend de la vigueur, est celui d’un maintien de prix très élevés de l’énergie du fait des engagements européens en matière de lutte contre le changement climatique. La taxe carbone, dont l’extension est programmée dans le cadre du Green Deal de la Commission européenne, aurait un effet inflationniste certain, même si ces taxes ont un impact positif sur la croissance, « poussant la BCE à agir pour maintenir la stabilité des prix ». On ne peut pas être plus clair.

Economie-Inflation : ça monte, ça monte

Economie-Inflation : ça monte, ça monte 

 

D’après l’INSEE ,l’augmentation des prix serait limitée à 2,6% sur 1 an.  De son côté, l’indice des prix harmonisés (IPCH) - qui sert de base de comparaison au niveau européen - affiche sur la période une hausse des prix en France de 3,2%. Sur un mois, il a augmenté de 0,5%.

Les prix à la consommation ont d’après l’INSEE augmenté de 2,6% sur un an ce mois-ci, selon une estimation provisoire publiée vendredi par l’Insee. (Notons au passage que l’indice des prix de l’INSEE est complètement obsolète depuis la modification de structure de la consommation constatée depuis la crise épidémique)

En zone euro, l’accélération est encore plus marquée avec une augmentation des prix de 4,1% sur un an après +3,4% en septembre. Il s’agit du chiffre le plus élevé depuis juillet 2008. Or, des économistes et analystes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre de 3,7%.

Dans l’Hexagone, la hausse est tirée principalement par l’énergie (+20,1%), l’inflation en France, comme dans le reste du monde, inquiète de plus en plus.

Jusqu’à quand l’inflation va-t-elle grimper ? Un retour à la normale n’est pas prévu avant la fin de l’année 2022, a estimé le ministre de l’Economie Bruno Le Maire le 20 octobre. Au niveau mondial aussi, le FMI estime que la pression sur les prix pourrait durer jusqu’à fin 2022. L’institution a en effet revu ses prévisions mercredi, alors qu’elle prévoyait une stabilisation de l’inflation d’ici le milieu de l’année prochaine. « Nous devons être très vigilants sur l’évolution de l’inflation », a ainsi déclaré le 27 octobre Kristalina Georgieva, la directrice du FMI, sur la chaîne CNBC, mettant en exergue la hausse de la demande et les problèmes logistiques à cause notamment de la pénurie de chauffeurs de poids lourds.

L’euro monte face au dollar

L’euro monte face au dollar

Plus haut niveau de l’euro face au dollar en plus de cinq mois.  «L’euro se renforce alors même que le PIB allemand a reculé au premier trimestre de 1,8%. Mais les indicateurs plus récents sont plus positifs», a expliqué Neil Wilson, analyste chez Markets.com. Après un début d’année difficile, la zone euro devrait bénéficier de l’accélération de la campagne de vaccination, espèrent les cambistes qui privilégiaient jusque-là le dollar. Alors que la Fed promet pour l’instant de maintenir sa politique monétaire inchangée pour soutenir la reprise, les investisseurs se demandent désormais si la Banque centrale européenne (BCE) ne va pas durcir sa politique monétaire avant, ce qui rendrait l’euro plus attractif. Mais rien n’est sûr dans ce domaine.

SONDAGE -SÉCURITÉ :le thème qui monte pour la présidentielle

SONDAGE -SÉCURITÉ :le thème qui monte pour la présidentielle 

 

Les Français placent la sécurité en tête des thèmes qui détermineront le choix de leur bulletin de vote. C’est ce qui ressort de notre nouveau sondage « L’opinion en direct », publié ce mercredi et réalisé par l’Institut Elabe.

Recul perçu de l’autorité de l’État, laxisme supposé de la justice, multiplication de faits divers violents, policiers tués dans le cadre de l’exercice de leur fonction… Autant d’éléments qui contribuent à faire émerger, comme ce fut le cas lors d’autres scrutins présidentiels (surtout 2002), la sécurité comme principal sujet de débat et de mobilisation politique. Notamment à droite du spectre électoral.

Les électeurs de François Fillon de 2017 sont les plus nombreux (55%) à placer la sécurité parmi leurs trois principales priorités. Ils sont 28% à la mettre en tête de ces priorités. Parmi les électeurs de Marine Le Pen à la précédente présidentielle, 46% placent la sécurité dans ce trio de thèmes perçus comme étant les plus cruciaux.

Ces deux électorats citent également l’immigration, première préoccupation pour les électeurs de Marine Le Pen (40% chez Fillon et 50% chez la patronne du RN) et la menace terroriste (33% et 34%, respectivement).

35% des électeurs de Marine Le Pen citent également la santé. Les électeurs d’Emmanuel Macron citent la sécurité en premier (43%), ils mentionnent ensuite la santé (35%) et le pouvoir d’achat (29%). Les électeurs de Benoît Hamon sont d’abord préoccupés par l’environnement (48%), puis par l’emploi (36%) et le pouvoir d’achat (35%). Le trio de tête reste le même, mais la hiérarchie s’inverse pour les électeurs de Jean-Luc Mélenchon: le pouvoir d’achat (43%), l’environnement (38%), l’emploi (32%).

Dans le cadre de notre enquête, les Français ont été interrogés sur leur perception du travail gouvernemental en matière sécuritaire. Les deux tiers des personnes sondées n’ont pas confiance en l’exécutif sur ce sujet. 33% des Français font tout à fait (5%) ou plutôt (28%) confiance à Emmanuel Macron et aux membres du gouvernement de Jean Castex.

À l’inverse, 66% d’entre eux ne leur font pas vraiment (39%) ou pas du tout (27%) confiance. Ce sont logiquement les électeurs de 2017 d’Emmanuel Macron qui sont les plus nombreux à lui faire confiance (71%). Ce sentiment est également majoritaire auprès de ses électeurs de second tour (53%).

Sondage réalisé par Elabe pour BFMTV, sur un échantillon de 1009 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité a été assurée selon la méthode des quotas, et les participants ont été interrogés par Internet du 11 et 12 mai 2021.

CO2 : le prix des quotas monte à 50 € la tonne

CO2 : le prix des quotas monte à 50 € la tonne

Depuis le début de l’année, le prix de la tonne de CO2 a progressé de près de 50 % pour passer ce mardi pour la première fois en séance la barre symbolique des 50 euros. Or, jusqu’en décembre dernier, les prix de ces droits à polluer se négociaient à moins 30 euros la tonne.

Si Fatih Birol, le président de l’agence internationale de l’énergie (AIE), s’en réjouit, estimant que c’est un « excellent » signal pour accélérer la transition énergétique, les industriels, eux, tirent la sonnette d’alarme. Car, avec la baisse progressive des quotas gratuits, la plupart d’entre eux doivent s’acquitter de « droits à polluer » devenus plus onéreux. Par ailleurs, la hausse des prix du CO2 dope aussi les prix de l’électricité qui pèsent très lourdement dans les coûts de production de certains producteurs d’acier ou de ciment.

 

Sondage spécial JDD. Macron monte de deux points !

Sondage spécial  JDD. Macron monte de deux points ! 

C’est un peu la spécialité du JDD de soutenir la popularité de Macon en diffusant des sondages favorables au pouvoir.  

Pour le JDD,, le chef de l’Etat progresse de 2 points en ce début d’année dans le baromètre IFOP, avec 40% de ­Français satisfaits de son action. « Sa cote de popularité est en apesanteur, constate Frédéric Dabi, directeur général adjoint de ­l’institut de sondage. Nous sommes dans un moment où les critiques, même fortes, n’impactent pas. » Et à partir de cette augmentation de la popularité de :, le JDD développe nombre de facteurs explicatifs qui montrent les raisons de cette hausse. Le problème c’est que les autres sondages publiés début janvier affichent plutôt une baisse de Macon.

Baisse de Macon pour RTL

Selon le baromètre BVA pour RTL et Orange, le chef de l’État et le Premier ministre voient leur popularité baisser de respectivement 3 et 2 points en janvier.

La cote de popularité de l’exécutif ne cesse de se dégrader depuis la rentrée 2020 : selon notre baromètre BVA pour RTL et Orange, Emmanuel Macron ne compte que 37% d’opinions positives en ce mois de janvier, et 36% des Français seulement ont une bonne opinion du Premier ministre Jean Castex.

Cela représente une baisse de trois points, dans le cas du président de la République, et de deux points pour Jean Castex, par rapport au baromètre de décembre. En cause, la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement, jugée « mauvaise » par 69% des Français. Avec ce total de 37% de bonnes opinions, Emmanuel Macron atteint son point le plus bas depuis avril 2020, alors qu’il avait grimpé jusqu’à 44% à l’été. Du côté du chef du gouvernement, sa cote de popularité n’a fait que baisser depuis son entrée en fonction en juillet.

Baisse de Macon pour le Figaro

L’année 2021 commence mal pour Emmanuel Macron dans le baromètre Figaro magazine, la cote de confiance du président de la République est en baisse de 2 points.

La lassitude vis-à-vis du pouvoir se retrouve dans la baisse de la cote de confiance du président de la République? En tout état de cause, l’année 2021 commence difficilement pour Emmanuel Macron. Sa cote de confiance connaît une chute chez les retraités (-6, à 38%). Même érosion chez les sympathisants LR. Ceux-ci ne sont plus que 37% (-7) à lui faire confiance. «Emmanuel Macron joue gros sur cette période», estime un membre du gouvernement. Période qui va «d’aujourd’hui jusqu’au moment où on sort de la vague épidémique et épidermique». Moment que ce ministre espère au mois de juin. Il restera alors dix mois à Emmanuel Macron pour convaincre les Français de lui faire à nouveau confiance.

 

Bref dans l’univers des sondages le JDD fait  encore cavalier seul. Pas étonnant , le journal a toujours été un fervent soutien de Macron. Le rédacteur en chef est d’ailleurs un macroniste  assumé. En outre le propriétaire du JDD ,à savoir Lagardère, a en ce moment un urgent  besoin de soutien de la part du gouvernement pour ne pas être dévoré par Bolloré qui veut s’approprier le groupe de Lagardère actuellement en piteux état financier.

 

 

Syndicats : Il serait temps que la CFDT monte un peu le ton

  • Syndicats : Il serait temps que la CFDT monte un peu le ton
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  • il y a quelques jours la CFDT est  devenue officiellement  le premier syndicat français,  privé et public confondus. Le résultat d’un long travail d’une cinquantaine d’années pour bâtir une stratégie ayant pour objet d’aboutir à des résultats et non de se  limiter à la protestation souvent stérile voire de nature politicienne. Pour autant, cela implique désormais des responsabilités nouvelles pour cette organisation dont la communication voire les propositions ne sont pas à la hauteur de ce que représente aujourd’hui un premier syndicat. Certes récemment, Laurent Berger a proposé une forme de Grenelle pour structurer la négociation sur les revendications économiques et sociales des gilets jaunes. Une nouvelle fois, il n’a reçu que mépris d’un gouvernement qui depuis sa mise en place s’est efforcé de tuer toutes les organisations intermédiaires. Une volonté délibérée de la part de Macron Le boomerang est revenu en pleine figure car il y a évidemment nécessité de transformer un mécontentement en revendication crédible. Jusque-là les gilets jaunes ont surtout fait émerger des besoins, souvent très légitimes mais ces besoins n’ont pas été transformés en demandes revendicatives cohérentes. Le cahier de doléances des gilets jaunes ressemble plutôt à une auberge espagnole, ce qui n’est pas étonnant compte tenu de l’hétérogénéité sociologique des participants à ce mouvement, des différences idéologiques aussi, sans parler du manque d’expérience sociale des intéressés. La CFDT en tant que syndicat devrait recentrer son action dans le champ social des entreprises et en particulier mettre l’accent sur la question du pouvoir d’achat qui domine et de très loin les autres revendications. Il faut partir de ce pouvoir d’achat pour faire un lien cohérent avec la politique fiscale et énergétique. Il serait temps aussi de réclamer avec une autre force une participation des salariés à la gestion des entreprises, comme en Allemagne. L’objectif étant de permettre aux deux parties (patronale et syndicale) de comprendre  les problématiques respectives   Ce n’est pas la proposition d’un grand débat type grand bazar qui peut faciliter la cohérence d’une plate-forme revendicative négociable. On ne pourra pas revenir sur ce grand débat dont on sait qu’il ne peut pas aboutir à grand-chose sauf sur des queues de cerises. Parallèlement, la CFDT se doit donc de cogner un peu plus fort sur la table afin d’imposer des vrais négociations structurées sur des thèmes syndicaux majeurs comme le pouvoir d’achat. Pas forcément en passant par des journées interprofessionnelles caractérisées par des manifs dans la rue mais par des impulsions par branches qui permettent de s’adapter aux réalités économiques et sociales de chaque secteur, voire de chaque région Il est temps que la CFDT prenne conscience de son nouveau rôle, se fasse entendre pour ne pas participer à ce phénomène pathétique de  l’extinction progressive du syndicalisme.

 

Arrestation de Ghosn : un coup monté par le Japon pour racheter Renault ?

Arrestation de Ghosn : un coup monté par le Japon pour racheter Renault ?

Selon trois sources au fait du dossier, les investigations du groupe japonais sur des malversations présumées de son président se sont en effet élargies pour inclure la structure néerlandaise Renault-Nissan BV, qui supervise les activités de l’alliance, signe que Nissan pourrait chercher de nouveau à réduire l’influence de son actionnaire français sur leur partenariat automobile. En clair,  Nissan cherche à se libérer de Renault voire même à racheter l’entreprise française qui l’a sauvée de la faillite.  Les grands médias se sont contentés au départ de superficiel pour expliquer l’arrestation de Carlos Ghosn  au Japon. Certes la fraude fiscale et l’abus de biens sociaux sont sans doute avérés mais il y a derrière cette affaire bien d’autres enjeux. En effet, s’il fallait arrêter tous les dirigeants français étrangers responsables « d’évitement » fiscal et d’abus de biens sociaux, les prisons seraient pleines. Il y a autre chose derrière cette affaire En effet il y a longtemps que Nissan, sauvé en son temps par Renault veut reprendre son indépendance. Par ailleurs l’État français lui-même (et Macron particulier)  n’est pas mécontent sans doute d’enfoncer  ce  président de Renault jugé trop puissant .Renault avec Carlos Ghosn a sauvé Nissan de la faillite mais aujourd’hui Nissan est en bonne santé financière et la marque japonaise et même plus puissante que Renault. D’où ses velléités de quitter la maison mère. L’Alliance entre Nissan, Renault et Mitsubishi -, a permis au groupe de devenir le premier acteur  Mais la prise de contrôle de Nissan par un constructeur français en 1999 a été vécue comme une véritable humiliation», nous raconte un ancien collaborateur de Carlos Ghosn. « Nissan rêve de reprendre son indépendance », confirme un ancien de Renault très au fait du contexte dans lequel a été fondée l’Alliance en 1999. Certains estiment m^me que Nissan pourrait racheter Renault. Il est pour le moins curieux que ce soit le directeur japonais de Nissan qui dénoncé son président. Comme par hasard Mitsubishi demande aussi la même chose. Malheureusement pour lui Carlos Ghosn s’est fait de nombreux ennemis en France aussi, à cause de son salaire, des tricheries sur les émissions polluantes mais surtout en raison de son pouvoir quasi monarchique sur le groupe. Du coup, on risque d’avoir une convergence d’intérêts contradictoires pour abattre Carlos Ghosn y compris en France où les stratégies industrielles un peu de mal à être comprise y compris dans le gouvernement de Macron. Certes Carlos Ghosn a dirigé son groupe de manières presque tyranniques mais il a fait de Renault, entreprise menacée dans son existence lors de sa prise de fonction, le premier groupe mondial. On peut contester les méthodes de l’intéressé mais force est de reconnaître que c’est un exceptionnel capitaine d’industrie et qu’on doit réfléchir à deux fois avant de l’enfoncer car c’est Renault et la France même qui risquent d’être les dindons de la farce.

 

Manif carburants 17 novembre : la colère monte

 Manif carburants 17 novembre : la colère monte

 

 

La colère contre la hausse des carburants monte. Selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting réalisé pour franceinfo et le Figaro diffusé jeudi,  (78%) soutiennent le mouvement de blocage des routes prévu le 17 novembre contre la hausse des prix. Selon ce sondage, 76% des Français trouvent que l’augmentation des taxes sur le carburant et le fioul domestique est une mauvaise chose et 80% d’entre eux estiment que les hausses des taxes sur les produits pétroliers auront un impact élevé sur leur pouvoir d’achat. Le principe du “pollueur-payeur” ou de la “taxe éducative et dissuasive” avancé par le gouvernement, qui n’entend pas baisser les taxes sur les carburants pour limiter la hausse des prix, est par ailleurs vécu comme une culpabilisation injuste. Selon le sondage, 76% des sondés pensent “que c’est une mauvaise chose car il faut avant tout favoriser le pouvoir d’achat des Français

Iran : le mécontentement monte

Iran : le mécontentement monte

La colère en Iran s’alimente de préoccupations économiques et sociales concernant en particulier la hausse des prix et le chômage . ceci étant,  la contestation qui commence à s’exprimer présente  aussi des caractères plus politiques où apparaît la contestation d’un régime totalitaire, inefficace et finalement aussi perverti que d’autres Jeudi et vendredi des manifestations contre la baisse du pouvoir d’achat ont pris, fait rare dans le pays, une tournure politique. Des rassemblements qui interviennent dans un contexte de mécontentement croissant de la population envers la politique économique du gouvernement ou, fait nouveau, l’intervention coûteuse de l’Iran dans les conflits en Syrie ou en Irak.  Vendredi, la police antiémeutes a dispersé des manifestants dans la ville de Kermanshah (ouest), rapporte l’agence de presse semi-officielle Fars, au lendemain d’autres rassemblements hostiles au président Hassan Rohani dans le nord-est du pays. Des manifestations ont également été signalées à Téhéran et dans d’autres grandes villes du pays. À Kermanshah, où plus de 600 personnes ont péri lors d’un séisme le mois dernier, 300 manifestants se sont rassemblés aux cris de « Liberté pour les prisonniers politiques » ou « La liberté ou la mort ». Des bâtiments publics ont été endommagés. À Téhéran, une cinquantaine de personnes se sont réunies sur une place, et la plupart ont accepté de quitter les lieux à la demande de la police, hormis quelques manifestants qui ont été « temporairement arrêtés », a déclaré Mohsen Nasj Hamadani, directeur adjoint de la sécurité pour la province de Téhéran. À Ispahan (centre), un habitant joint par téléphone a déclaré que des manifestants avaient rejoint un rassemblement organisé par des ouvriers d’usine pour réclamer des arriérés de salaires. « Les slogans sont rapidement passés de l’économie à des slogans hostiles au (président Hassan) Rohani et au guide suprême », a déclaré ce témoin. À Qom, fief du clergé chiite, des manifestants ont scandé des slogans hostiles à Khamenei. Jeudi, une manifestation a déjà eu lieu à Mashhad contre la hausse des prix et le gouvernement, au cours de laquelle 52 personnes ont été arrêtées. Les manifestations à caractère politique sont rares en Iran, où les forces de sécurité sont omniprésentes. Les derniers rassemblements antigouvernementaux de grande ampleur, en 2009, visaient à protester contre la réélection du président d’alors, Mahmoud Ahmadinejad. L’ayatollah conservateur Ahmad Alamolhoda, un proche d’Ali Khamenei, a réclamé davantage de fermeté contre les manifestants. « Si les services chargés du maintien de l’ordre laissent les émeutiers livrés à eux-mêmes, les ennemis publieront des vidéos et des photos dans les médias et diront que le système de la République islamique a perdu sa base révolutionnaire à Mashhad », a-t-il dit, selon des propos rapportés par l’agence Irna. Ahmad Alamolhoda a déploré que des manifestants aient selon lui profité d’un rassemblement contre la hausse des prix pour crier leur hostilité à l’engagement de Téhéran dans des causes régionales. De nombreux Iraniens estiment que leur situation économique ne s’améliore pas et dénoncent la corruption et la mauvaise gestion publique. Selon l’institut iranien de la statistique, le taux de chômage s’établit à 12,4 % sur l’année fiscale, en hausse de 1,4 point par rapport à l’année précédente. Environ 3,2 millions d’Iraniens sont sans emploi sur une population de 80 millions d’habitants.

Pétrole : attention ça monte

Pétrole : attention ça monte  

 

Le pétrole a franchi la barre des 60,01 $ niveau qui n’avait pas atteint depuis plus de deux ans.  Les cours du pétrole ont terminé en nette hausse aujourd’hui sur le marché new-yorkais Nymex, à des niveaux record, soutenus par l’annonce de l’explosion d’un oléoduc en Libye et les efforts de réduction de production de l’Opep. Le contrat février sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a gagné 1,50 dollar, soit 2,57%, à 59,97 dollars le baril, après avoir dépassé les 60 dollars pour la première fois depuis la mi-2015.Au moment de la clôture du Nymex, le Brent prenait 1,68 dollar, soit 2,59%, à 66,94 dollars, au-dessus de la barre des 66 dollars, également pour la première fois depuis juin 2015. Les volumes de transactions étaient faibles en raison des fêtes de fin d’année. Une explosion provoquée par des hommes armés a endommagé mardi un oléoduc de la compagnie pétrolière Waha Oil, filiale de la société nationale pétrolière libyenne NOC, et réduit l’acheminement de brut vers le terminal portuaire d’Es Sider. La perte de production est estimée entre 70.000 et 100.000 barils par jour, a fait savoir NOC. Le président de Waha Oil avait indiqué le mois dernier que les pompages de la compagnie représentaient 260.000 barils par jour. Les efforts de réduction d’extractions de l’Opep ont également soutenus les cours. Le ministre du Pétrole irakien a déclaré lundi que l’offre et la demande seraient équilibrées d’ici le premier trimestre, ce qui devrait favoriser une hausse des prix avec une hypothèse d’un pétrole entre 60 et 70 dollars le baril

Sondages : Le Pen stagne à 26%, Macron monte à 25.5%

Sondages : Le Pen stagne à 26%, Macron monte à 25.5%

Il y a encore 16 jours, Marine Le Pen devançait Emmanuel Macron dans les sondages de près sept points. La présidente du FN et le candidat d’En marche! sont désormais à quasi-égalité au premier tour, avec encore un court avantage pour la première (26% contre 25,5% d’intentions de vote), selon la moyenne dressée par le JDD. . Dans les faits, la plupart des instituts notent ce rapprochement du duo de tête. Odoxa, le 3 mars, puis Harris Interactive jeudi dernier ont même donné Emmanuel Macron devant Marine Le Pen, même si les scores restent dans les marges d’erreur. Une enquête BVA parue samedi matin et le baromètre quotidien d’OpinionWay arrêté vendredi les mettent à égalité. L’ancien ministre de l’Economie reste en revanche en léger retard dans le rolling de l’Ifop (au 10 mars), chez Ipsos-Sopra (9 mars), Elabe (7 mars) et Kantar Sofres (5 mars). Depuis le début d’année, Marine Le Pen a un niveau particulièrement stable, rendu possible par un électorat déjà cristallisé : près de quatre électeurs FN sur cinq se disent en effet certains de leur choix, d’après les enquêtes, contre un électeur macroniste sur deux.  Emmanuel Macron, lui, a profité il y a deux semaines d’une dynamique après le ralliement de François Bayrou, bien que nous n’ayons retenu aucun sondage qui testait le centriste. Le candidat profite peut-être aussi d’un effet « vote utile » au détriment de Benoît Hamon, puisqu’il est celui aujourd’hui en mesure de battre Marine Le Pen. Le candidat PS, pourtant, se tasse plus qu’il ne dégringole (autour des 14% d’intentions de vote), tout comme Jean-Luc Mélenchon (entre 11 et 12%). Le « troisième homme », François Fillon, reste sur une base de 20%, après une légère baisse la semaine dernière dans la foulée de sa convocation par les juges. Le candidat de la droite, qui tente de refaire l’union après son meeting du Trocadéro, limite donc la casse mais reste à distance d’une qualification pour le second tour. Une finale qui reste dominée par Macron face à Le Pen : entre 60% et 65% des voix pour le candidat d’En marche.  Rappelons que les enquêtes d’opinion ne constituent pas une prédiction du vote, à savoir ici du premier tour qui se tiendra dans 42 jours, le 23 avril. D’ici là, de nouveaux événements pourront influer sur les sondages et le choix des futurs électeurs s’affiner… Sans compter le niveau de participation, toujours difficile à mesurer.

Primaire droite : Juppé en tête mais Fillon monte

Primaire droite : Juppé en tête mais  Fillon monte

 

Selon L’enquête Odoxa France Info donne encore 36% des intentions de vote au premier tour de la primaire pour le maire de Bordeaux, soit sept points de moins qu’il y a un mois. Cependant il faut surtout souligner la montée de Fillon. De ce point de vue ce sondage intègre les retombées du second débat des primaires. Un débat caractérisé par des évidences : Juppé manque toujours de charisme même s’il toujours nettement favori. Il faudra qu’il dépasse sa posture de techno sérieux. Sarkozy progresse légèrement, ce qui est logique  eu égard à sa bonne prestation télévisée face à se concurrents. Le phénomène nouveau c’est ce gain de Fillon  qui cette fois a fendu l’armure avec des positions nettes et étayées. Par contre Lemaire et NKM ont montré leurs limites, ils sont encore un peu courts pour jouer dans la cours des grands et leur appel au renouveau n’est ni convaincant, ni très pertinent. Poisson, lui s’est montré complètement inconsistant et contradictoire.  Selon le sondage, Nicolas Sarkozy est stable avec 26% tandis que François Fillon bondit de neuf points à 20% des intentions de vote. La poussée de François Fillon se fait essentiellement aux dépens d’Alain Juppé et de Bruno Le Maire, qui perd cinq points à 8%, mais « c’est Nicolas Sarkozy qu’elle met le plus en danger », note Odoxa. L’ancien chef de l’Etat se rapproche en revanche d’Alain Juppé chez les sympathisants de la droite parlementaire avec 30% des intentions de vote (+0,5) contre 31,5% (-10,5 points) pour le maire de Bordeaux. François Fillon remonte à 23% (+10,5 points) chez cet électorat. Au second tour, Alain Juppé devance toujours très nettement Nicolas Sarkozy avec 58% contre 42% mais son avance diminue de sept points. « Plus les électeurs se resserreront sur le noyau dur des sympathisants de droite plus l’écart risquera de se resserrer entre les deux protagonistes », indique Odoxa en soulignant que l’avance d’Alain Juppé au deuxième tour n’est plus que de quatre points (52% contre 48%) auprès des sympathisants LR-UDI. L’enquête a été menée auprès d’un échantillon représentatif de Français interrogés par internet du 10 au 20 octobre (4.042 personnes parmi lesquelles 3.728 inscrites sur les listes électorales et 621 « certaines » d’aller voter à la primaire) puis du 9 au 11 novembre (2.838 personnes parmi lesquelles 2.625 inscrites sur les listes électorales et 554 « certaines » d’aller voter à la primaire).

BeIN : la chaine télé qui monte… comme son déficit !

BeIN : la chaine télé  qui monte… comme son déficit !

 

Guerre d’audience et la guerre du fric entre Canal+ qui ne cesse de perdre des abonnés. La chaine  BeIN qui  gagne des abonnés mais perd de l’argent (comme Canal+ encore qu’il faudrait clarifier les rapports financiers entre CANALSAT et Canal+).  Du coup financièrement les deux chaînes sont dans le rouge et condamnées  à collaborer. Malheureusement l’autorité de régulation de l’audiovisuel a refusé l’accord d’exclusivité entre ces deux chaînes en raison de son caractère trop monopolistique. Du coup il faudra trouver un accord qui permet une plus grande concurrence en matière de sport. Faute de cela l’avenir de Canal+ pourrait bien être fortement menacé d’autant que parallèlement Bolloré a repris la ligne éditoriale en main ce qui a fait chuter encore l’audience (environ 20 dirigeants sur 25 de Canal  plus ont été virés plus nombre danimateurs vedettes). Pour compliquer la situation les matchs les plus regardés au monde ceux du foot anglais ont été achetés à prix d’or par le groupe Altice qui les revendra sans doute mais à quel prix !   La filiale d’Al-Jazira, lancée en juin 2012, juste avant… l’Euro : elle affiche aujourd’hui plus de 2,8 millions d’abonnés. En face, le groupe Canal+ cumule 5,7 millions d’abonnés à la chaîne cryptée et au bouquet Canalsat en France métropolitaine, à un prix mensuel trois fois supérieur. Mais les abonnés s’échappent : 250 000 manquent à l’appel fin 2015, et 400 000 auront encore disparu fin 2016, selon Vincent Bolloré, le patron de Vivendi, propriétaire de Canal+. La chaîne qatarienne vagissante s’est muée en un temps record en un colosse empêcheur de tourner en rond. La terre tremble pour les amateurs de football qui ne voient plus le PSG sur Canal+ à l’occasion de la Ligue des champions. Exemple : beIN a diffusé douze des seize huitièmes de finale en 2016 (dont deux matchs du PSG) ; et six des huit quarts de finale (dont encore les deux matchs du PSG contre Manchester City). Ce renversement entre les deux chaînes cryptées est le parfait symbole des nouveaux droits, décrochés à coup d’enchères stratosphériques, tous pétrodollars dehors : du football, du tennis, du rugby, du basket, du handball, de la boxe, de la natation, du cyclisme, des sports mécaniques (voir la chronologie ci-contre)… Très tôt, dans Le Monde du 7 mars 2012, l’ancien patron de Canal+ Bertrand Meheut avait dénoncé la concurrence« déstabilisante » du Qatar, un Etat aux « ressources illimitées »pratiquant « une politique de surenchère ». Les prix explosent en effet. Exemple le plus récent : pour conserver le Top 14 de rugby, Canal+ s’est fendue de 97 millions d’euros par saison pour la période 2019-2023, contre 74 millions d’euros pour la période en cours (2014-2019) et… 31,7 millions seulement durant les quatre années précédentes. L’Euro 2016 s’est négocié à 110 millions d’euros, et la Ligue des champions aurait obtenu 144 millions annuels, en hausse de 30 %. Quant aux matchs de la Ligue 1 et de la Ligue 2, ils se sont arrachés à 748 millions d’euros par an sur la période 2016-2020.  Le groupe Altice de Patrick Drahi s’est jeté sur les droits pour la France des matchs très convoités de la Premier League anglaise. Car les droits du sport s’envolent partout dans le monde. « Le football anglais atteint 2,3 milliards d’euros en droits domestiques, et ce n’est pas du fait de beIN Sports », rappelle Vincent Chaudel, l’expert sport du cabinet de consultants Kurt Salmon. L’Allemagne et l’Italie connaissent la même inflation.

(Avec Reuters)

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