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Retraites : l’âge et le montant, les deux ambigüités

Retraites : l’âge et le montant, les deux ambigüités

 

La plupart des médias et des experts saluent le rapport Delevoye. À noter que Delevoye a évité  l’imposition de mesures budgétaires d’autorité des 2020. Son plan ne s’appliquerait qu’à partir de 2025. Ce rapport contient des orientations intéressantes aussi de grandes ambiguïtés. Les plus importantes porte sur l’âge  de la retraite et le montant, finalement les deux aspects importants. Certes on a maintenu l’âge légal  de départ en retraite à 62 ans mais pour le compléter par un nouveau concept : l’âge d’équilibre. En réalité, un âge très mobile qui dépendra de beaucoup de choses ;  bien sûr de l’équilibre démographique, du rapport actif retraité et du contexte de croissance. On commencera à 64 ans sans doute pour passer rapidement à 65 voir bien au-delà. Il n’y a plus d’âge certain pour un départ à la retraite à taux plein pour la plupart des actifs d’aujourd’hui. L’équilibre en question concerne les aspects  financiers. Un équilibre qui devra être atteint dans des périodes de cinq ans. La variable d’ajustement sera précisément le montant des retraites.  C’est précisément pourquoi on n’a pas fixé de mécanisme automatique de calcul de la retraite en évoquant ce sulfureux régime universel. Or régime à points ne veut rien dire tant que la valeur du point n’est pas établie. Il est vraisemblable que ce gouvernement et les autres en fonction de la conjoncture pèseront sur la valeur de ce point à fin de freiner l’évolution des retraites.

 

Retraites : enfumage sur l’âge et le montant

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Le premier enfumage concerne l’âge de départ à la retraite. Certes l’âge légal à 62 ans n’est pas modifié  mais on baisse en fait le montant pour inciter à partir à 64 ans et plus.. Un malus de 5 % par année d’écart sera instauré, par contre un bonus de 5 % par rapport à cet âge pivot devrait être aussi décidé. Le problème c’est que par définition l’âge d’équilibre devrait évoluer avec le temps en fonction des évolutions démographiques, du rapport actif retraité et du montant des retraites. Aujourd’hui l’âge pivot est fixé à 64 ans mais il pourrait rapidement être fixé à 65 ans et l’avantage en fonction des paramètres évoqués ci-dessus. Conclusion il n’y a plus d’âge de départ à la retraite assuré. Parmi les autres préconisations, le rapport Delevoye propose de garantir dans le futur « système universel » un minimum de retraite égal à 85% du Smic net, contre 81% pour les salariés et 75% pour les agriculteurs actuellement. Il envisage que les pensions de réversion versées aux conjoints survivants, le plus souvent des femmes, leur assurent 70% du total des retraites perçues par le couple. Il suggère en outre de majorer les droits à la retraite de 5% par enfant dès la première naissance, contre 10% actuellement pour les parents de trois enfants et plus, afin d’adapter les droits familiaux « aux évolutions de la société » et de favoriser les femmes, dont la pension moyenne est aujourd’hui « inférieure de 42% » à celle des hommes. Ces préconisations devraient servir de base à un projet de loi maintes fois repoussé et attendu en Conseil des ministres à l’automne, avant un examen au Parlement probablement après les municipales de mars. L’autre grande interrogation concerne ce concept de retraite à points. Jusque-là on parlait en euros et en pourcentage par rapport aux six derniers mois pour la fonction publique et aux 25 meilleures années pour le privé. Maintenant on parle en points. Une référence qui n’a pas beaucoup de sens sans rapport à la valeur du point. Justement le gouvernement pourrait bien se servir de ce nouveau concept pour peser sur cette valeur, par exemple pour geler voir diminuer les retraites. A la CFDT, Laurent Berger souligne que  « Ce rapport est un point d’étape, il y a encore des dizaines et des dizaines de questions à se poser (…) la CFDT se prononcera sur ce projet de loi lorsqu’il y aura un projet de loi (…) nous jugerons sur pièces à l’issue du processus. » « Si nous notons positivement dans ce rapport un certain nombre d’avancées – je pense notamment au fait que ce soit un système plus redistributif qui privilégiera d’abord ceux qui ont des carrières hachées ou encore à l’extension des droits familiaux dès le premier enfant -, il y a aussi des mesures qu’il faudra continuer à pousser, comme la question de la pénibilité, l’extension aux agents du public. » Du côté de la CGT, le secrétaire général Philippe Martinez a déclaré que  ce système, c’est d’abord beaucoup d’enfumage avec des titres pompeux – système universel des retraites – qui ne règle en rien un certain nombre de problèmes qui sont liés au manque d’emploi, à la précarité, etc. »

« Qui va définir la valeur du point? M. Delevoye est très optimiste, il nous assure qu’il ne baissera jamais, mais quand on entend le discours ambiant où il faut réduire les dépenses publiques, on peut tout à fait imaginer que la valeur du point sera défini par le ministère de l’Economie et, quand on se fera tirer les oreilles par Bruxelles, c’est vers ce genre de choses qu’on fera des économies. »

 

Les propositions de Jean-Paul Delevoye visent à guider la future réforme des retraites promise par Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle, en 2017. Rien ne dit toutefois que le gouvernement ne reprendra toutes les pistes proposées par le haut-commissaire. Une concertation avec les partenaires sociaux s’ouvre dès la semaine prochaine, afin de définir le projet de loi à proprement parler. Le projet final devrait être présenté en conseil des ministres d’ici la fin de l’année, pour un examen au Parlement après les élections municipales de mars 2020.

 

 

Élise Fajgeles, députée LaREM de Paris, ignore le montant du SMIC !

Élise Fajgeles, députée LaREM de Paris, ignore le montant du SMIC !

Ce n’est pas la première fois qu’un politique se fait coincer en quelque sorte par une question portant sur la condition matérielle des couches moyennes et populaires. Cette fois il s’agit de la députée lise Fajgeles, suppléante de Griveaux ‘ (l’énarque) qui avoue ne pas connaître le montant du SMIC lors d’un débat sur C news. Un montant qui sert pourtant de repères à nombre de salaires pour environ 30% des actifs. Ce montant tourne autour de 10 € de leur, ce qui donne environ 1500 € bruts mais seulement 1150 € nets. Environ 10 % des salariés français sont au niveau du SMIC. Notons que l’intéressée est avocate et en plus comédienne, sans doute pourquoi elle ’été choisie par Griveaux. C’est tout le drame de la classe politique et particulièrement de ses députés sortis de nulle part  qui sont pour la plupart des carriéristes sans aucune légitimité sociale ou  politique. Certes ils ont été élus dans le cadre de la dynamique Macron mais une chèvre l’aurait été également. Pour preuve à chaque fois que ces députés participent à un  débat public, ils sont ridiculisés faute de connaissances des réalités sociales, économiques et politiques. Pour tout dire certains paraissent tous droits sortis de l’école maternelle !

Montant des indemnités prud’homales adopté

 

Les députés ont validé le barème des indemnités prud’homales et à l’extension du contrat de chantier.  La première mesure prévoit de plafonner les dommages et intérêts obtenus aux prud’hommes en cas de licenciement abusif. À l’heure actuelle, les indemnités de licenciement ne peuvent être inférieures à 1/5 de mois de salaire par année d’ancienneté, auquel s’ajoutent 2/15 de mois par année au-delà de 10 ans. Pour rappel, la barémisation avait été abandonnée dans le cadre de la loi El Khomri. «L’employeur investira dans le licenciement abusif», un «véritable casus belli», assène Sébastien Jumel député communiste.  Autre sujet, l’extension du contrat de chantier à d’autres secteurs que le cependant celui BTP. Une mesure qui permettrait, en théorie, un surcroît de flexibilité pour l’employeur, en lui permettant d’ajuster la durée effective du contrat et limiter le contentieux aux prud’hommes, tout en garantissant quelques garde-fous pour le salarié.La ministre a, quant à elle, souligné que ces contrats étaient bien des CDI une mention permettant «d’emprunter» et de se «loger». L’examen de la réforme proposée par l’exécutif devrait prendre fin par un vote sur l’ensemble du projet de loi, à l’issue des débats, sans doute jeudi soir. Les textes seront ensuite transmis au Sénat. Les ordonnances elles-mêmes, dont le contenu sera présenté fin août aux partenaires sociaux, devraient être examinées en septembre en Conseil des ministres. Leur ratification sera ensuite soumise au Parlement.

Montant de la dette mondiale : risque d’éclatement ?

  • Dette mondiale : risque d’éclatement ?
  • Avec la remontée de l’inflation vers 2018, les risques d’éclatement de la bulle de l’endettement comportent des risques accrus d’éclatement.  En tout, le monde accumule presque 62.000 milliards de dollars de dette publique. Pour atténuer au maximum les effets de la crise financière de 2008, les Banques centrales des plus grandes puissances du monde (la Réserve fédérale américaine, la Banque centrale européenne, la Banque d’Angleterre et la Banque du Japon), ont fait chuter leur taux directeurs, pour relancer la machine du crédit et soutenir la croissance mondiale. Si bien qu’aujourd’hui, les taux sont sinon proches de zéro (États-Unis, Canada, Royaume-Uni, Israël, Danemark), carrément nuls (les 19 pays membres de la zone euro et le Japon) voire… négatifs (Suisse et Suède). Le fonds monétaire international s’inquiète à juste titre de l’emballement de la dette mondiale qui atteint un record historique Une dette de l’ordre de 200 000 milliards. En excluant le secteur financier, l’endettement global s’élevait fin 2015 à 152.000 milliards de dollars, soit 225% du produit intérieur mondial exprimé en nominal, selon un nouveau rapport publié par le Fonds. On se demande bien pourquoi le fonds monétaire international exclu un secteur financier aujourd’hui en danger du fait de ses investissements spéculatifs. Les politiques monétaires et budgétaires ont montré leurs limites pour réduire la bulle de ses dettes qui présentent un sérieux risque d’éclatement. D’après l’économiste allemand Claus Vogt, auteur du livre « The Global Debt Trap », « La situation actuelle est bien pire que celle de 2000 ou 2007, et avec des taux d’intérêt proches de zéro, les banques centrales ont déjà épuisé leurs munitions. De plus, l’endettement total, en particulier celui des gouvernements, est bien plus élevé qu’il ne l’a jamais été ». « Lorsque la confiance dans la Réserve fédérale, la Banque centrale européenne et les institutions similaires ailleurs commencera à disparaître, il y aura un exode massif hors des marchés d’actions et d’obligations. Je pense que nous sommes très proches de ce moment clé de l’histoire financière », ajoute-t-il. Mais pour le moment, les marchés actions poursuivent leur envolée, et des sociétés de l’Internet qui n’existaient même pas il y a 10 ans sont supposées valoir des milliards de dollars, alors qu’elles ne réalisent parfois aucun bénéfice. De nos jours, Wall Street récompense même les entreprises qui enregistrent régulièrement des pertes conséquentes. Le réveil sera dur, prédit Snyder. Il pense que nous nous dirigeons vers le plus grand krach financier de tous les temps. « 199.000 milliards de dollars de dettes sont sur le point de s’effondrer, et chaque homme, femme ou enfant de cette planète éprouvera la douleur de ce désastre », conclut-il. Ce que dit d’une autre manière le FMI « De hauts niveaux de dette sont coûteux parce qu’ils conduisent souvent à des récessions financières qui sont plus marquées et plus longues que les récessions normales », a estimé Vitor Gaspar, directeur du département des affaires budgétaires au FMI. Cette flambée de l’endettement tient principalement au secteur privé, qui a profité à plein de l’ère de « l’argent pas cher » alimentée par les politiques monétaires ultra-accommodantes des grandes banques centrales. Sur fond de croissance atone, cet endettement se révèle toutefois aujourd’hui un lourd handicap pour de nombreuses entreprises, notamment en Chine. « Une dette privée excessive constitue un grand frein à la reprise mondiale et un risque pour la stabilité financière », a estimé Vitor Gaspar. Les pays ont également vu leur dette publique gonfler et souffrent eux aussi de la conjoncture économique morose, qui les empêche de réduire ce fardeau, souligne le FMI. La dette du Japon devrait ainsi atteindre 250% de son produit intérieur brut cette année, celle de la Grèce 183% tandis que celle de la France devrait frôler les 100%, selon les nouvelles projections du FMI.  Selon les chiffres de l’Insee dévoilés cette semaine, la dette publique française s’établit à 2148 milliards d’euros à la fin de 2016. Rapportée à la richesse nationale, cette dette de l’ensemble des administrations publiques, mesurée selon les critères de Maastricht, atteint 98,4% du PIB. L a dette publique correspond à la somme des soldes des comptes publics enregistrés chaque année par un État. Or la France n’a pas affiché une seule année budgétaire positive depuis… 1975! Voilà donc bientôt 41 années consécutives que la dette publique française file de record en record. Le risque central étant que le monde s’installe dans une croissance molle pour très longtemps.
    • (Avec agences)

Sondage Retraites : l’âge mais surtout le montant

Sondage Retraites : l’âge mais surtout le montant

Selon un sondage Ipsos – France Bleu, une majorité de Français se souhaiterait partir en retraite à 60 deux ans voir 63 si nécessaire. Un sondage à mettre en parallèle avec les propositions de François Fillon qui propose 65 ans tandis que Mélenchon et Le Pen envisage le retour à 60 ans. Ceci étant,  la préoccupation majeure concerne le montant des retraites. Un débat de toute manière assez théorique car tout dépendra des perspectives d’équilibre des caisses de retraite. Un équilibre aujourd’hui menacé tant par le chômage que par la démographie. En outre une question qui devrait intégrer le concept de pénibilité dans la mesure où certaines des activités méritent sans doute un départ vers 60 ans tandis que d’autres peuvent justifier un départ à 65 ans voir davantage comme c’est la tendance partout en Europe.  compte de tenu de la complexité de la sensibilité  du dossier les gouvernements successifs ne voulant pas clairement aborder la question de la gestion à long terme se contenteront  de réformes successives  tous les 3 ou 4 ans.

Montant moyen de la retraite : environ 1000 euros

Montant moyen de la retraite : environ 1000 euros

 

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La pension moyenne de base s’élève à 1.066 euros par mois, selon les chiffres dévoilés vendredi par l’Assurance retraite. Notons cependant qu’environ un million de personnes ne reçoivent qu’une   pension de réversion d’environ 300 euros.  Sur les 13,82 millions de retraités du privé recensés par la Cnav (caisse nationale d’assurance vieillesse) au 30 septembre 2015, la grande majorité (11 millions) perçoit des pensions de droit direct, c’est-à-dire en échange de leurs années cotisées.  En moyenne, ces retraités touchent 664 euros par mois, que leur carrière soit complète ou non, avant prélèvements sociaux et hors régimes complémentaires. Pour ceux qui profitent du taux plein (carrière complète), le montant mensuel de la pension atteint en moyenne 1.066 euros. Il faut ensuite ajouter à ce montant les pensions versées par les régimes de retraite complémentaire Agirc et Arrco, qui peuvent représenter jusqu’à plus de la moitié de la pension complète pour les cadres.Près de deux millions de personnes (1,9 million) bénéficient à la fois d’un droit direct et d’un droit dérivé (pensions de réversion versées aux veufs et veuves), pour un montant moyen mensuel de 805 euros pour toutes les carrières, et de 1.094 euros pour les carrières complètes.Un peu moins d’un million de retraités (820.000) ne touchent qu’une pension de réversion du régime général de 287 euros par mois en moyenne environ. La Cnav recense en outre 4,9 millions de bénéficiaires du minimum contributif, attribué aux pensionnés ayant droit à une retraite à taux plein mais ayant perçu des salaires trop modestes pour leur apporter une pension suffisante. On compte par ailleurs quelque 429.000 allocataires du minimum vieillesse alloué aux personnes ayant peu ou pas cotisé. Au total, d’octobre 2014 à septembre 2015, l’Assurance retraite a versé 109,65 milliards d’euros de prestations, dont 9,24 milliards en septembre 2015 et avec un pic à 9,33 milliards en mars.

Pensions Retraites : âge et montant

Pensions Retraites : âge et montant

Depuis la dernière réforme, être âgé d’au minimum  62 ans pour les générations nées à partir de 1955. Pour les personnes nées entre 1951 et 1955, l’âge de départ varie entre 60 ans et 4 mois et 61 ans et 7 mois. Pour partir avec une retraite «à taux plein», c’est-à-dire au maximum de sa pension, il faut désormais avoir cotisé 172 trimestres, soit 43 années complètes. Pour les personnes nées entre 1948 et 1955, le nombre de trimestres augmente progressivement. Il est possible de partir sans avoir cotisé l’intégralité de ces trimestres mais le montant de la pension sera alors minoré. Si une personne travaille jusqu’à l’âge de 67 ans, elle aura automatiquement droit à une retraite à taux plein, peu importe le nombre de trimestres qu’elle aura validés. Pour la fonction publique, l’âge minimum de départ en retraite varie selon la catégorie sédentaire ou active. Il existe des dérogations à cette condition d’âge. Une fois l’âge de départ minimum atteint, une personne peut décider de partir à la retraite. La pension qu’elle touchera dépendra notamment du secteur, public ou privé, dans lequel elle travaille et de son salaire ou son traitement.

Dans le secteur public

Pour calculer le montant de la pension de retraite que touchera un fonctionnaire, vont être pris en compte:

• le revenu brut du fonctionnaire (sans ses primes) sur les six derniers mois de sa carrière,

• le nombre de trimestres validés (cotisés, rachetés ou obtenus au cours d’une période de chômage ou de maternité),

• le taux de liquidation: au maximum le fonctionnaire touchera 75% de la moyenne de son traitement sur les six derniers mois,

• le coefficient de décote ou de surcote, qui dépend du nombre de trimestres validés.

Dans le secteur privé

Le calcul de la pension de base prend en compte:

• le salaire annuel moyen sur les 25 années les plus avantageuses de la carrière,

• le taux de la pension (trimestres cotisés / 172, soit le nombre de trimestres pour prétendre à une pension de retraite à taux plein). Ce taux atteint 50% au maximum.

la retraite complémentaire

Elle ne concerne que les travailleurs du secteur privé: les salariés cotisent obligatoirement à au moins une caisse de retraite complémentaire. L’Arrco (Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés) est commun à tous les salariés du secteur privé, c’est la caisse de référence des retraites complémentaires. L’Agirc (Association générale des institutions de retraite des cadres) est la caisse réservée aux cadres du secteur privé, qui cotisent aussi à l’Arcco. Ces différentes retraites complémentaires doivent compenser les prestations du régime de base, moins avantageuses que dans le public. En travaillant, le salarié cumule des points. Pour les non-cadres, le taux de cotisation est de 7,75% pour la partie du salaire inférieure ou égale à 3170 euros, puis 20,25% entre 3170 et 9510 euros. Pour les cadres, le taux de cotisation est de 20,55% au-delà de 3170 euros. Ainsi, un salarié qui gagne 3170 euros engrange 245 points chaque mois.  En 2014, les femmes ont touché une pension annuelle moyenne de 2863 euros, contre 4775 euros pour les hommes. Chez les cadres, la différence est encore plus notable: 4210 euros contre 10.472 euros. L’âge moyen de départ à la retraite était l’année dernière de 62 ans et 5 mois pour les femmes, 61 ans et 9 mois pour les hommes. Chez les cadres, c’est la tendance inverse, les hommes partant à la retraite légèrement plus tard que les femmes (62 ans et 2 mois contre 62 ans).

Affaire Tapie : le montant de l’indemnité aux enchères

Affaire Tapie : le montant de l’indemnité aux enchères

 

400 millions,  c’est ce qu’avait  touché Tapie de manière illégale après un arbitrage mafieux cautionné par parenthèse par l’exemplaire Christine Lagarde alors ministre de l’économie et des finances. Cette fois Tapie demande encore davantage : plus de 500 millions et même plus d’un milliard  sans compter  le préjudice moral estimé à 50 millions. Bref une sorte de d’indemnisation soumise aux enchères. On part de 500 millions et en fonction des offres d’achat ont fait progressivement monter la somme. Sarkozy par exemple pourrait  accorder une somme encore supérieure à 1 milliard. En effet si l arrangement a été conclu avec Tapie à la suite d’une quinzaine de réunions à l Élysée, c’est  précisément parce que Tapie avait apporté son soutien à Sarkozy en 2012. Mais la gauche actuellement en délicatesse dans l’opinion pourrait aussi surenchérir, le soutien de Tapie aux présidentielles n’a pas de prix. D’ailleurs Tapie n’est-il pas un homme de gauche, il a été (comme beaucoup d’autres d’ailleurs)  un bien inutile ministre de la ville sous Mitterrand. Il est tout autant de droite puisqu’il a appelé à voter pour Sarkozy en 2012. Il est aussi au centre, comme ancien radical ;  bref surtout au centre des affaires, du côté du manche et du fric. L’avocat de Bernard Tapie a demandé mardi à la cour d’appel de Paris d’accorder à l’homme d’affaires entre 516 millions et 1,174 milliard d’euros en réparation du préjudice financier qu’il estime avoir subi dans la revente d’Adidas au Crédit Lyonnais, ainsi que 50 millions d’euros au titre du préjudice moral.  Ben voyons ! Un chiffre à la hauteur du personnage. La défense de Bernard Tapie a demandé ce mardi à la cour d’appel de Paris une somme entre 516 millions et 1,174 milliard d’euros, pour dédommager l’homme d’affaires après la revente d’Adidas par le Crédit Lyonnais au début des années 1990. En février dernier, la cour d’appel avait annulé l’arbitrage de 2008 qui octroyait 400 millions d’euros à Bernard Tapie. Ellen doit donc revoir l’affaire.

Montant retraites: 84% des Français actifs logiquement inquiets

Montant retraites: 84% des Français actifs  logiquement inquiets 

 

Selon un sondage Ipsos pour l’Union mutualiste retraite. Cette inquiétude est très légitime compte tenu tannât de l’état des finances des caisses complémentaire que de celle de la sécu. ON s’oriente en effet doucement vers les 69 ans pour l’âge de départ et in faudra aussi compter sur un rabotage des montants. En prenant en compte l’ensemble des Français (actifs, inactifs, retraités), l’inquiétude est légèrement moins forte: 70% des personnes interrogées se disent inquiètes pour leur niveau de vie, 78% pour le montant de leur retraite, 55% pour l’accès aux soins et la capacité à vivre de façon indépendante. Une forte majorité de Français (72%) pense qu’il sera nécessaire de faire une nouvelle réforme des retraites dans les deux ans qui viennent. La dernière a pris effet début 2014.Et ils sont encore plus nombreux, 78%, à estimer que l’âge légal du départ à la retraite sera repoussé dans les années à venir au-delà de 62 ans. Pour faire face aux importants déficits des régimes de retraite complémentaire, 45% des salariés du privé sont favorables à un report de l’âge auquel on peut toucher la retraite complémentaire, 27% à une augmentation des cotisations, 11% à une baisse des pensions. On connait le trou de la sécu mais à terme ce ne sera pas mieux pour les retraites complémentaires. . Pour payer les 70 milliards d’euros de pensions de retraite versées chaque année à quelque 14,6 millions de retraités, les régimes Agirc et Arrco sont obligés de puiser dans leurs réserves financières. En 2013, leur déficit atteignait déjà 4,4 milliards d’euros et si rien n’est fait, il pourrait grimper à 20 milliards d’euros en 2040. Pire, les réserves de l’Agirc (dont relèvent 4 millions de cadres) pourraient être totalement épuisées dès 2018, celles de l’Arrco (auxquelles contribuent 18,1 millions de salariés) d’ici 2024 ! Pendant des années, ces deux régimes ont encaissé plus de cotisations qu’ils ne versaient de pensions, ce qui leur a permis d’accumuler une réserve de plus de 62 milliards d’euros. Le hic, c’est que, depuis 2009, la montée du chômage plombe les rentrées de cotisations assises sur la masse salariale et que le nombre de départs en retraite s’accélère. Résultat : il n’y a plus qu’un seul cotisant pour 0,6 retraité. Et la situation ne devrait pas s’améliorer avec les départs en retraite de la « génération baby-boom » : en 2040, l’Arrco comptera 0,8 retraité pour un cotisant ; l’Agirc 0,9 retraité pour un cotisant. D’où la nécessité de prendre de nouvelles mesures d’urgence pour faire des économies, mais aussi générer de nouvelles rentrées d’argent. Sauf que syndicats de salariés et patronat n’ont pas vraiment les mêmes remèdes.

Montant retraite Hollande ou le scandale des fonctionnaires élus politiques

Montant Retraite Hollande ou le scandale des fonctionnaires élus politiques

Pourquoi  –t-il autant d’élus anciens fonctionnaires, tout simplement parce qu’ils conservent pendant leur mandat les avantages de leur statut notamment la retraite ( en plus de celle d’élus) comme Hollande qui va toucher une retraite de 31 000 euros par mois (  15 000 d’après l’Elysée). En outre les fonctionnaires sont assurés de retrouver leur emploi en cas d’échec à une élection. Du coup les plus hautes institutions sons composées essentiellement de fonctionnaires. Fonctionnaires  qui n’ont  qu’une connaissance assez ésotérique de l’entreprise et des réalités socio-économiques  et pour qui réglementation et fiscalité sont l’alpha et l’oméga de la politique. La sociologie politique  est ainsi complètement faussée, elle n’est pas représentative de la France et la démocratie est confisquée par une caste. Plus grave, cela sécrète une culture de la bureaucratie qui étouffe l’économie et tue l’emploi. Certes on ne peut empêcher les fonctionnaires de faire de la politique mais sous condition qu’il renonce totalement à leur statut. Ce que n’a pas faiat Hollande et les autres. Pour se lancer dans la politique il faut du temps et des moyens ce que n’ont pas les français issus du privé. Cette situation aboutit à un Etat  surdimensionné car entre politiques  et fonctionnaires on se renvoie l’ascenseur et tout réforme de l’Etat devient impossible. D’où une fiscalité qui étouffe entreprise et ménages, le tout au non du service public qui  amalgame les concepts de  service public, entreprises publiques et statut. 57 % de la richesse nationale sont  ainsi consacrés aux dépenses publiques, aucun Etat ne peut être compétitif dans ces conditions, sans parler de la bureaucratie que cela génère. Le changement n’est pas pour demain car ces fonctionnaires sont présents dans tous les partis. Raymond Barre à son époque avait bien tenté de lancer une reforme pour remédier à cette situation mais il avait été vite « recadré ;  depuis, plus rien…

 

Automobiles : montant PV selon les viles contesté

Automobiles : montant  PV selon les viles contesté

 

L’objet des PV est de dissuader l’usage de la voiture, un moyen utile parmi d’autres pour réguler son utilisation (sous réserve de transport alternatifs comme les transports collectifs dont la TVA va passer de 7 à10% début 2014) ; la possibilité pour les maires d’en fixer le montant pose cependant le problème de l’égalité devant la loi. L’association 40 millions d’automobilistes a dénoncé vendredi l’adoption par l’Assemblée nationale d’un amendement qui vise à permettre aux maires français de fixer le montant des PV dans leur commune, critiquant la vision négative de certains édiles sur ce moyen de transport populaire mais polluant. Les députés français ont adopté, dans le cadre de l’examen en seconde lecture du texte sur l’action publique territoriale, un amendement qui vise à dépénaliser les PV de stationnement. « En fonction de l’humeur du maire par rapport à la place de l’automobile dans sa ville, on va voir les tarifs varier », a déclaré Daniel Quero, président de 40 millions d’automobilistes. « Si vous prenez l’exemple de Paris, vous avez eu un tiers des parking supprimés en 10 ans, forcément on essaie d’éjecter la voiture de la ville mais on ne prévoit pas d’alternative », a-t-il ajouté sur i>TÉLÉ. Une commission mixte paritaire (CMP) Assemblée-Sénat doit se réunir prochainement pour mettre au point une version commune du projet de loi « sur la modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles ». Le texte de la CMP pourrait être soumis aux députés et sénateurs pour son adoption définitive avant le 19 décembre, début de la pause que s’accorde le Parlement à l’occasion des fêtes de fin d’année.

 

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