Archive pour le Tag 'monopole'

Monopole de la FDJ mis en cause par l’Europe

Monopole de la FDJ mis en cause par l’Europe

le monopole des jeux accordés par le gouvernement contre le versement par la FDJ d’une contrepartie financière pourraient être sérieusement mis en cause par l’Europe. La FDJ  dû verser 380 millions à l’Etat en contrepartie de la prolongation de son monopole pendant 25 ans. La FDJ s’était vue confier cet avantage, dans le cadre de la loi Pacte qui a réformé le régime des jeux de hasard en France. L’Etat continue par ailleurs d’empocher, même après la privatisation, les recettes fiscales et sociales versées chaque année par l’opérateur de jeux.

Reste qu’on voit mal quel pourrait être la mission d’intérêt général qui justifie ce monopole des jeux attribués par le gouvernement à la FDJ.

Les mises se sont élevées l’an dernier à 16 milliards d’euros, soit une baisse un peu plus accentuée que ne le prévoyait la FDJ, tandis que le chiffre d’affaires s’est élevé à 1,9 milliard d’euros, en recul de 6%.

 Bloomberg et Factset tablaient respectivement sur un chiffre d’affaires de 1,84 milliard d’euros et un bénéfice net de 169,3 millions d’euros pour le premier, et 1,86 milliard et 171,8 millions d’euros pour le second.Le bénéfice net annuel de FDJ est finalement ressorti à 214 millions d’euros, légèrement au-dessus des anticipations lui aussi.

Les Français ( souvent pas les plus favorisés ! ) ont misé 16 milliards d’euros en 2020 dans les jeux de la FDJ, soit 7% de moins que l’année précédente.

Véhicule : Non au monopole énergétique

Véhicule : Non au monopole énergétique

Le tout-électrique ne peut être l’unique solution, assure, dans une tribune au « Monde », un collectif de membres d’associations et d’organisations environnementales et d’élus transpartisans, dont Eric Piolle, maire de Grenoble et Christophe Ferrari, président de Grenoble Alpes Métropole.

 

Tribune.

 

Le 14 juillet, la Commission européenne a annoncé une série de mesures législatives pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, parmi lesquelles l’arrêt de la vente des véhicules essence et diesel au sein de l’Union en 2035.

Cette décision implique un renouvellement massif du parc de véhicules vers des motorisations à faibles émissions. Nous, élus de toutes sensibilités politiques, associations et organisations environnementales, acteurs économiques de la mobilité, appelons à ne pas reproduire les erreurs du passé, à l’échelle européenne comme nationale, en abandonnant ou en freinant des alternatives économiques et écologiques au diesel et à l’essence. Celles-ci sont aujourd’hui des filières matures, pourvoyeuses d’emplois, bonnes pour le climat, la qualité de l’air et la santé, le portefeuille des ménages et des entreprises.

Nous appelons de nos vœux des motorisations à faibles émissions utilisant un « mix » énergétique : énergie électrique, (bio) gaz et hydrogène. Faisons collectivement le choix de la neutralité technologique et mettons de côté les chimères et la création de nouveaux monopoles : la fin des véhicules essence et diesel ne saurait se traduire par le remplacement d’un monopole énergétique par un autre.

Parti pris

Ces derniers mois, la Commission européenne et la France sont focalisées sur les solutions électriques et hydrogène. C’est une intention louable, mais qui n’en demeure pas moins un parti pris. Elle se traduit par une réglementation européenne qui, en mesurant uniquement les émissions de CO2 en sortie de pot d’échappement, pénalise le (bio) Gaz naturel véhicule (GNV). En France, quand bien même de nombreuses collectivités et transporteurs s’équipent de plus en plus en véhicules bio GNV, les mesures nationales d’encouragement demeurent largement en retrait en comparaison des mesures (tardives) de soutien à l’électrique et à l’hydrogène auprès des constructeurs, des distributeurs, comme des usagères et usagers.

Il s’agit pourtant d’une énergie renouvelable, produite localement à partir des boues d’épuration, de la méthanisation des déchets alimentaires et des effluents d’élevage. Le bio GNV permet de réduire de 80 % les émissions de CO2 par rapport au diesel, jusqu’à 95 % les émissions de particules fines, 40 à 64 % les émissions d’oxydes d’azote, et 50 % la pollution sonore.

En 2019, l’étude de l’IFP Energies nouvelles (anciennement Institut français du pétrole) a démontré que les performances environnementales de véhicules bio GNV étaient supérieures à toute autre solution, en se basant sur une analyse du cycle de vie, c’est-à-dire l’analyse des gaz à effet de serre émis de la production jusqu’au recyclage des véhicules, en passant par la production du carburant consommé.

Fin du monopole des pharmacies,

Fin du monopole des pharmacies,

 

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Pas vraiment la fin du monopole  pharmacies mais une ouverture supplémentaire de la concurrence en faveur de la grande distribution. Certes ne sont visés que des médicaments délivrés sans ordonnance et la para pharmacie. Le problème c’est qu’aujourd’hui les marges des pharmaciens sont très étroites sur les médicaments prescrits par un médecin et que les bénéfices de l’activité proviennent essentiellement de la para pharmacie. Il faut donc s’attendre à des réactions assez dures de la part des professionnels qui vont sans doute justifier justement du caractère très professionnel de leur activité, aussi de leur déontologie. Ceci étant, si les conseils des pharmaciens sont utiles voir éventuellement indispensables, ils ne suffisent pas aujourd’hui à justifier l’exclusivité dont ils bénéficient pour la vente des médicaments. Il conviendrait certainement d’enrichir le champ d’intervention des pharmaciens dont les compétences sont bien mal utilisées et qui pourraient utilement prendre une place plus importante dans la chaîne des intervenants médicaux. Pour certaines pathologies il est clair que le pharmacien pourrait intervenir et indiquer les thérapies nécessaires. Ce qui par parenthèse permettrait de combler pour partie la désertification médicale. . Dans un rapport rendu public jeudi, l’Autorité de la concurrence préconise la vente de médicaments sans ordonnance (Doliprane, Fervex…) en grande distribution et en parapharmacies. Un moyen, selon elle, d’offrir plus de choix aux consommateurs mais aussi d’améliorer leur pouvoir d’achat. «Dans les pays de l’Union européenne qui ont ouvert le monopole pharmaceutique, on a vu des baisses de prix de 10 à 15 %, précise Isabelle de Silva, présidente de l’Autorité. Cela semble également dynamiser les conditions d’accueil en officine.».

Autre préconisation du rapport de l’autorité de la concurrence, l’assouplissement des conditions de la vente en ligne. Aujourd’hui, un site Internet doit être adossé à une officine physique. Son entrepôt doit être situé à proximité. Seuls des médicaments sans ordonnance et de la parapharmacie peuvent être vendus via le Web. Des conditions jugées «trop restrictives» début mars par le premier ministre qui avait aussi plaidé pour une «plus grande transparence sur les prix». Aujourd’hui en France, seul 1 % des médicaments sans ordonnance sont vendus en ligne, contre 14 % en Allemagne.

Notons qu’il s’agit de préconisations de l’autorité de la concurrence et qu’on aurait préféré que des propositions viennent d’une autorité sanitaire L’avenir dira d’ailleurs si le gouvernement, qui veut replacer les pharmaciens au cœur du parcours de soins, est prêt à aller plus loin dans la libéralisation de cette profession. Les représentants des pharmaciens seront reçus dans dix jours au ministère de la Santé.

Prêts : fin du monopole des banques avec le crowdfunding

Prêts : fin du monopole des banques avec le crowdfunding

 

Comme les banques ne font plus leur métier de prêt, d’autres sources sont sollicitées. L’accès direct au marché financier pour les grandes entreprises et maintenant le crowdfunding  pour les petites.  Deux plateformes lancent cette semaine des prêts aux taux d’intérêt très attractifs auprès de particuliers pour financer le développement des entreprises. La preuve que le crowdfunding est bien plus qu’un effet de mode mais est en train de s’installer dans l’économie française. Une foule de PME, de petites et moyennes entreprises, ont ainsi réussi à lever des fonds et donc à prendre leur envol grâce au financement participatif. C’est le cas, par exemple de la marque de vêtements hauts de gamme pour enfants, « Bleu comme Gris ». Stéphane Marapodi, le patron, inaugurait jeudi soir sa quatrième boutique, située sur le très chic boulevard Saint-Germain à Paris. Il emploie aujourd’hui dix personnes. Sa collection de petites robes, de doudounes à col en fourrure ou en encore de pulls en laine mérinos va du bébé au préado. L’an dernier il a réussi à lever 700.000 euros sur une plateforme de crowdfunding. Avant cela, il avait tenté la méthode traditionnelle en allant voir plusieurs banques. « Elles nous ont dit que nous n’avions pas suffisamment de fonds propres. Ce sont des gens qui peuvent vous accompagner lorsque vous êtes rentables et que vous avez déjà franchi un certain cap mais avant on leur paraît fragiles, on est un peu le canard boiteux puisqu’on est des PME en plein développement donc, oui on n’est pas rentables au départ car on investit et on prend des risques », explique-t-il. Le système du crowdfunding est aujourd’hui en pleine mutation. Avant, un particulier qui voulait investir dans une PME via un plateforme de financement participatif, était obligé d’entrer au capital, de devenir actionnaire de l’entreprise. Depuis le 1e octobre, le particulier peut prêter de l’argent aux PME, un prêt assorti de taux d’intérêt très attractifs. Benoit Bazzocchi, qui préside la plateforme Smart Angels,  se lance dans ces prêts rémunérés. Il entend : « proposer aux investisseurs, aux épargnants de pouvoir prêter de l’argent à des startups et des PME de croissance. En fonction du risque de présente l’entreprise, vous allez avoir un rendement entre 6 et 12%.On propose un taux en fonction de ce risque. » De façon un peu étonnante, l’épargnant qui se lance dans le crowdfunding est monsieur et madame tout le monde. On s’attend à des profils d’investisseurs 2.0, qui baignent déjà dans l’environnement des startups. Pas du tout Ludovic Drouet loue des meublés. Il habite à Saintes en Charente et s’est mis au crowdfunding il y a quelques mois seulement. « Je voulais diversifier mes placements, avoir des placements plus intéressants même s’ils sont plus risqués. Je voulais aussi participer à l’économie réelle. J’ai investi 1.500 euros dans une entreprise qui fabrique des drones en France et 3.500 euros dans une entreprise qui fait des bicyclettes électriques », détaille-t-il. Pour l’instant, et selon les tous derniers chiffres de l’ORIAS l’organisme rattaché à la direction du Trésor (ministère de l’économie) qui délivre les agréments, seules 11 plateformes peuvent à ce jour proposer aux particuliers ce type de prêts rémunérés à destination des PME. Chacune d’entre elles peut lever un million d’euros maximum par projet.

Les professions à monopole visées par Montebourg

Les professions à monopole visées par Montebourg

Le ministre de l’Economie a affirmé que « de nombreuses professions sont en situation de monopole et captent par leur position des revenus pour des services payés trop chers qui entament le pouvoir d’achat des ménages ». Il a cité « les huissiers, les greffiers des tribunaux de commerce, les avocats, certaines professions de santé, et beaucoup d’autres secteurs réglementés: auto écoles, prothésistes dentaires, dans lesquels une baisse des prix des services est nécessaire ».  Notaires : Cette profession a le monopole de la réception des actes auquel les parties veulent donner un caractère authentique, ce qui est le cas en immobilier. Depuis mars, le gouvernement envisage une refonte de leurs tarifs  dans ce dernier domaine, afin de baisser les coûts des transactions immobilières. Il s’agirait de rendre cette rémunération forfaitaire. A l’heure actuelle, le notaire touche, en effet, lors de l’enregistrement de la transaction, un pourcentage du prix de vente selon un barème dégressif qui va de 4% à 0,825%.  Auxiliaire de justice : dont les tâches sont diversifiées, l’huissier de justice exerce le monopole de l’accomplissement de formalités indispensables au déroulement d’un procès. Comme l’explique le site vie-publique.fr, c’est ainsi lui qui est chargé des significations judiciaires, c’est-à-dire de porter à la connaissance des personnes leur convocation devant les tribunaux ainsi que les décisions rendues.  Les greffiers, qui exercent une profession libérale à la différence de ceux du ministère de la Justice, ont le monopole légal et de la transcription et de l’authentification des actes de procédures judiciaires et surtout, dans le cas cité par Arnaud Montebourg, la tenue du registre de commerce.  Les avocats : ont, en France selon une loi de 1971, le monopole de la représentation, l’assistance et la plaidoirie des parties devant les juridictions administratives ou judiciaire, en première instance ou en appel. Toutefois cette règle fait l’objet de certaines exceptions. A noter qu’ »Arnaud Montebourg est lui-même un ancien avocat.  Prothésistes dentaires : L’autorité de la concurrence avait rendu un avis en mars 2012 concernant les effets de l’exclusivité de la vente des prothèses dentaires par les chirurgiens-dentistes. Le SNFPD (Syndicat national des fabricants de prothèses dentaires) souhaitait, en effet, instaurer une relation directe entre prothésistes et patients alors qu’à l’heure actuelle le prothésiste n’intervient que sur commande exclusive du chirurgien-dentiste pour le compte de son patient.  Le gendarme de la concurrence a effectivement relevé « une insuffisante dynamique concurrentielle au détriment des patients ». Mais elle n’a pu donner raison au SNFPD, ne pouvant remettre en cause la réglementation qui consacre le monopole de l’art dentaire.  Les auto-écoles classiques : disposent d’une situation de quasi-monopole dans la formation et la préparation aux permis. Cette situation vient d’être contestée par la société Ornikar, qui propose une alternative moins chère à l’auto-école classique en préparant les candidats sur internet.  Le 9 juillet, elle a remporté une bataille devant la justice face aux associations et aux syndicats qui demandait la suspension de son activité. Mais Ornikar ne possède toujours pas l’agrément préfectoral nécessaire à son activité.




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