Archive pour le Tag 'mondiales'

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Ventes mondiales autos : Toyota , GM, Volkswagen et Renault dans un mouchoir

Ventes mondiales autos : Toyota , GM, Volkswagen et Renault

Le constructeur japonais Toyota, qui dominait le secteur automobile mondial depuis des années, a annoncé lundi des ventes en petite hausse en 2016, à 10,18 millions de véhicules, ce qui le place derrière Volkswagen. Sur la même période, le géant allemand, maison mère de douze marques dont Audi, Porsche, Seat, Skoda et Bentley, a écoulé 10,3 millions d’unités (+3,8%), un record malgré une image entachée par le scandale des moteurs diesel. Il accède ainsi au titre de numéro un mondial pour la première fois. Le groupe nippon, qui chapeaute quatre marques – Toyota, Lexus (luxe), Daihatsu (mini-véhicules), Hino (poids lourds) – n’a enregistré l’an dernier qu’une modeste croissance de 0,2%. Il subit un essoufflement de ses ventes aux Etats-Unis, son traditionnel point fort, et est à la traîne de son rival en Chine, un marché désormais incontournable. General Motors, troisième du classement en 2015 avec 9,8 millions de véhicules, n’a pas encore communiqué de chiffres pour 2016. Le constructeur américain devrait être au coude-à-coude avec l’alliance franco-japonaise Renault-Nissan. Nissan a fait état lundi de 5,6 millions de véhicules vendus l’an dernier (+2,5%), un chiffre inédit porté par « une demande solide » aux Etats-Unis et en Chine. Son partenaire Renault avait pour sa part indiqué mi-janvier avoir écoulé 3,18 millions de véhicules dans le monde (+13,3%), fort du dynamisme de l’Europe, de l’Iran et de l’Inde. Avec le nouveau venu Mitsubishi Motors (environ un million d’unités par an), dont Nissan a racheté l’an dernier 34%, l’alliance affiche donc des ventes annuelles proches de 10 millions de véhicules. Elle inclut aussi le premier constructeur russe, Avtovaz (Lada), actuellement en grave difficulté.

Menaces sur les ressources mondiales en eau d’ici 2050

Menaces sur les ressources mondiales en eau d’ici 2050

 

L’utilisation croissante d’eau douce dans l’agriculture, l’industrie ou pour la consommation humaine menace de disparition les réserves aquifères à travers le globe au cours des prochaines décennies, causant d’importantes pénuries, ont mis jeudi en garde des experts. Parmi les régions à risque, ils citent l’Inde, l’Argentine, l’Australie, la Californie ou encore le sud de l’Europe, dans une étude présentée à la conférence annuelle de l’American Geophysical Union, qui se tient cette semaine à San Francisco (Californie). Selon un nouveau modèle informatique, l’eau stockée dans le sous-sol de la partie supérieure du bassin du Gange en Inde ainsi que dans le sud de l’Espagne et de l’Italie pourrait être épuisée entre 2040 et 2060.Ce pourrait aussi être le cas dans la vallée centrale de la Californie, ainsi que dans le bassin de Tulare et dans le sud de la vallée de San Joaquin également situés dans cet Etat de l’ouest américain où les réserves en eau souterraine pourraient être asséchées d’ici les années 2030. Et les réservoirs aquifères du sud des Grandes plaines, qui alimentent en eau une partie du Texas, de l’Oklahoma et du Nouveau-Mexique, pourraient atteindre leurs limites entre 2050 et 2070, anticipent les experts. Selon eux, jusqu’à 1,8 milliard de personnes pourraient vivre dans des régions où les réserves en eau seraient quasiment ou entièrement épuisées en raison d’un pompage excessif dans les aquifères pour la consommation humaine et pour les cultures agricoles. Un grand nombre d’aquifères sont déjà à la limite de l’exploitation ou le deviendront à brève échéance, surtout dans les régions de la Terre les plus arides où l’on pratique une irrigation très intensive », a prévenu Inge de Graaf, hydrologue à l’Ecole des Mines du Colorado, estimant impératif de connaître les limites des ressources souterraines en eau.  20% des réserves surexploitées – Plusieurs études s’appuyant sur des observations par satellites avaient déjà montré que plusieurs grands aquifères dans le monde étaient proches de l’épuisement. Mais ce type d’observations ne permet pas de mesurer le niveau des réserves plus petites, à l’échelle régionale, expliquent les hydrographes. Leur nouvelle approche, à partir d’une modélisation informatique, a mesuré la structure des nappes d’eau souterraines, le volume de pompage et les interactions entre ces aquifères et les étendues d’eau environnantes comme les fleuves et les lacs. Selon les experts, cette modélisation permet aussi de prédire quand le niveau de ces aquifères sera trop bas pour que les pompes modernes puissent en extraire de l’eau. D’après cette étude, les régions plus sèches avec une irrigation massive sont les plus menacées par un épuisement des nappes d’eau souterraine à plus brève échéance. Les auteurs citent les Grandes plaines américaines, le bassin du Gange et certaines parties de l’Argentine et de l’Australie. Cette étude estime la limite des réserves d’eau dans le sous-sol à une échelle régionale mais les scientifiques ne disposent néanmoins pas encore de données complètes sur la structure géologique ni sur la capacité de stockage des aquifères, ce qui permettrait d’évaluer précisément le volume d’eau contenu dans chacun de ces réservoirs naturels. « Nous ignorons encore combien d’eau reste dans ces aquifères et à quel rythme ils seront épuisés avant que des effets dévastateurs ne se produisent comme l’assèchement des puits ou des rivières », a expliqué Inge de Graaf. Selon un rapport des Nations unies en 2014, la demande mondiale d’eau s’envole et 20% des réserves souterraines sont déjà surexploitées. Les auteurs appellent ainsi à changer radicalement l’utilisation et la gestion de cette ressource pour éviter une grave pénurie d’ici 2030, soulignant qu’il existe « suffisamment d’eau pour répondre aux besoins grandissants du monde, mais pas sans changer radicalement la façon dont l’eau est utilisée, gérée et partagée ». De plus, le changement climatique va modifier les précipitations, souvent au détriment des zones déjà arides comme notamment la région méditerranéenne ou l’Afrique subsaharienne. (AFP)

Iles Caïmans (60 000 habitants) une des premières puissances mondiales grâce à l’évasion fiscale

Iles Caïmans (60 000 habitants) une des premières puissances mondiales grâce à l’évasion fiscale

ce n’est pas grâce à sa puissance économique que les iles Caïmans qui ne comptent que 60 000 habitants figurent comme troisième détenteur de la dette américaine (derrière la Chine et le Japon !) Mais grâce tout simplement à l’exemption dont bénéficie ce paradis fiscal. Ce petit territoire du Commonwealth britannique est aussi le siège de 60 % des très spéculatifs hedge funds. Quand on se demande qui peuvent être les principaux créanciers des Etats-Unis, les noms de la Chine, du Japon, de l’Arabie Saoudite ou de pays européens reviennent souvent.  Mais les chiffres du Trésor Américain recèlent le nom d’un créancier qu’on imaginait pas intégrer ne serait-ce que dans le Top 10. Le 3ème détenteur de dette américaine, derrière la Chine (1.244 milliards de dollars) et le Japon (1.137 milliards de dollars), sont les Îles Caïman, avec 265 milliards de dollars d’obligations américaines. Ce territoire du Commonwealth britannique, dont la population se limite à 60.413 habitants au dernier recensement, est en effet passé ces dernières semaines devant l’Irlande (264 milliards de dollars), et désormais loin devant le Brésil (246 milliards de dollars). Une progression fulgurante, liée à la problématique des paradis fiscaux, diablement d’actualité. Hormis leur climat tropical et leurs paysages paradisiaques, les Caïmans offrent aux investisseurs une singulière douceur en matière de taxe et d’impôts. Un décret royal britannique datant de 1788 les en exempte à 100%. Un cadeau de la couronne qui à l’époque est totalement justifié. Cette année-là, un convoi de navires britanniques parti de Jamaïque et ralliant la Grande-Bretagne, est pris dans une violente tempête. Tous les habitants de ce petit archipel de trois îles se mobilisent, afin de sauver le plus de marins et de passagers possible. Une bravoure louée par les survivants. Le Roi George III décide de faire grâce aux autochtones de conscription… et d’impôt à la Couronne. Ce privilège royal ne passe pas longtemps inaperçu. Très vite, de nombreuses sociétés commerciales s’installent aux Caïmans. Suivis, au 20ème siècle… par toutes les grandes banques et institutions financières. Et malgré des progrès en termes de transparence financière, le pays est toujours cité parmi les différentes listes internationales, noires ou grises, des paradis fiscaux. Si beaucoup de grandes banques ou d’institutions financières ont préféré quitter le pays, par peur d’éveiller les soupçons, énormément de hedge funds y sont toujours présents. Selon un rapport du cabinet Olivier Wyman datant d’il y a 2 ans, 60% des fonds d’arbitrage à travers le monde sont domiciliés dans cet archipel!  La Réserve Fédérale américaine étant déterminée à durcir sa politique monétaire cette année, les hedge funds, dont le travail consiste à couvrir le client et à gérer le risque, parient plus que jamais sur la dette américaine. Le passage en territoire négatif de certains taux européens et japonais ne fait qu’accroître le mouvement. « Une manière simple et efficace de laisser l’argent dormir avec profit, sans prendre trop de risque », commente un cabinet de conseil en hedge funds.

(avec RTL)

Les Bourses mondiales dans le potage

Les Bourses mondiales dans le potage

Pas facile de voir clair dans les évolutions futures des bourses mondiales d’autant que les analyses des experts sont relativement contradictoires. En attendant les cours jouent au yo-yo dans une tendance structurelle à la baisse. Certains estiment désormais que les cours sont actuellement sous-estimés car pour eux en dépit d’un tassement la solidité de la croissance n’est pas en cause. Pour d’autres au contraire la chute va continuer précisément parce que l’activité mondiale est largement fragilisée par le net tassement de la croissance mondiale et la croissance molle dans laquelle s’englue l’Europe. D’autres enfin s’inquiètent du flou des déclarations de la présidente de la Fed qui un jour annonce un relèvement des taux, le lendemain la repousse à plus tard. Un relèvement des taux qui serait très contagieux et viendrait peser négativement sur l’activité notamment de l’Europe encore en convalescence. On connaît donc des chutes vertigineuses (jusqu’à – 8 % en séance le 24 août à Paris), des rebonds spectaculaires (plus de 7 % en une seule journée sans raison très claire à Tokyo)… Depuis quelques semaines, les investisseurs assistent, pétrifiés, à un retour en force de la volatilité sur le marché. À Paris, presque chaque semaine, le CAC 40 s’offre une séance noire, avec des reculs de plus de 3 %, et des regains d’optimisme tout aussi spectaculaires dans la foulée. Il faut bien convenir que la Fed a jeté dans l’expectative nombre d’investisseurs. Jusque-là laFED  avait considéré que le relèvement des taux n’interviendrait que leur du redressement de l’emploi d’une part et de l’activité d’autre part aux États-Unis. Ce qui est fait désormais puisque l’amélioration est nette dans les deux domaines avec notamment une croissance sur une tendance annuelle supérieure à 3 %. Mais la Fed a changé son fusil d’épaule et en même temps d’indicateurs pour modifier sa politique monétaire. Elle prend en compte désormais les inquiétudes sur l’évolution de la croissance mondiale et notamment sur celle de la Chine. Il faut aussi intégrer le fait que nombreux de banques qui jouaient le rôle d’arbitre manquent aussi de liquidités en dépit de politiques accommodantes des banques centrales. Cela en raison des nouveaux critères qui imposent le renforcement des fonds propres des banques à fin de mieux prendre en compte les risques. La vérité c’est que personne ne peut dire qu’elle sera la tendance de la croissance mondiale. D’autre part que l’action des banques centrales a sans doute atteint leurs limites puisque notamment elles  ne disposent  plus de marges de manœuvre sur l’évolution des taux d’intérêt à la baisse. Devant autant d’incertitudes, le mouvement de yo-yo va continuer et les bourses risquent encore d’être dans le potage pendant encore plusieurs mois.

Catastrophes mondiales : où va l’argent des donateurs ?

Catastrophes mondiales : où va l’argent des donateurs ?

 

Où va l’argent de la solidarité ? d’abord dans les superstructures des grosse organisations (ONG), ensuite un peu dans la poches associations locales et de leurs animateurs, le reste va effectivement sur le terrain.  Exemple à Haïti après le séisme de 2010. , la Croix-Rouge américaine a recueilli près d’un demi-milliard de dollars pour porter secours en Haïti. Mais selon une enquête publiée par les sites de presse ProPublica et NPR, « l’organisation a enchaîné les échecs sur le terrain« , et a grossièrement exagéré les montants alloués à la reconstruction du pays. Ainsi, bien que l’organisation ait affirmé avoir fourni un logement à plus de 130.000 personnes, seulement 6 maisons permanentes auraient été véritablement construites. Pour mémoire, après le séisme de magnitude 7 qui a frappé Haïti le 12 janvier 2010, les autorités haïtiennes ont dénombré 300.000 morts (chiffres contestés depuis par l’USAID dont l’estimation, de 46.000 à 85.000 personnes, reste néanmoins considérable) et 1,5 million (880.000 selon USAID) de sans-abri. Selon le Guardian, 60.000 personnes vivraient toujours dans des tentes... « Les organisations humanitaires du monde entier ont rencontré des difficultés pour aider Haïti, mais la Croix-Rouge est directement responsable de la majorité de ses échecs. », assure le journal. Fin 2011, un grand projet de revitalisation avait été lancé dans le quartier de Campêche, au cœur de Port-au-Prince, la capitale. « Une meilleure vie dans mon quartier », tel était l’intitulé de ce programme prévoyant la construction de plusieurs centaines de maisons permanentes. Pourtant, « aucune n’est encore sortie de terre à ce jour.  « Ils ont collecté près d’un demi-milliard de dollars, rapporte un parlementaire ayant pris part à la supervision des opérations en Haïti. Mais ils avaient un problème. Et ce problème, c’était leur absence totale d’expertise. » La Croix-Rouge affirme que toutes les ONG présentes en Haïti ont été confrontées à des difficultés, notamment en raison d’un système de propriété foncière dysfonctionnel. « Comme beaucoup d’organisations humanitaires ayant apporté leur soutien en Haïti, la Croix-Rouge américaine a rencontré certaines complications liées entres autres à des retards de coordination gouvernementale, à des conflits d’intérêts fonciers, à la lenteur des douanes haïtiennes, à la forte demande en personnels qualifiés et à l’explosion de l’épidémie de choléra », s’est défendu le groupe. L’enquête signée par ProRepuplica et NPR confirme que d’autres organisations ont rencontré le même type de difficultés, et particulièrement sur le plan foncier, mais « le fait qu’Haïti soit un environnement de travail complexe n’explique pas tout« , puisque les autres organisations, qui ont levé beaucoup moins de fonds, auraient tout de même réussi à bâtir 9.000 logements. D’après Lee Malany, responsable du programme d’hébergement d’urgence en 2010, « ils s’intéressaient davantage aux projets qui leur fourniraient de la publicité qu’à ceux permettant de bâtir un grand nombre de maisons ». Par exemple, quand elle affirme avoir fourni des maisons à plus de 130.000 personnes, cela inclut en fait des milliers de particuliers qui ont simplement été « formés aux techniques de construction ». Et si la Croix-Rouge américaine n’a toujours pas réagi à propos de cette enquête, face aux résultats officiels des projets, Jean-Max Bellerive, l’ancien Premier ministre, déclare, quant à lui, avoir du mal à comprendre où est passé l’argent des donateurs.la question se pose pour de la même manière pour l’utilisations des  crédits des grandes institutions dont la plus grande partie est aussi détournée et-ou mal utilisée par manque de compétences techniques mais aussi ignorances des réalités socio-économiques locales. Trop de coopérants professionnels confondent aussi coopération et tourisme.

Virus Ebola : craintes mondiales

Virus Ebola : craintes mondiales

 

 

En dépit des paroles rassurantes des autorités, difficile de prévoir l’évolution du virus, d’abord en Afrique ensuite au plan mondial. Il faudra sans doute attendre la fin de le période des congés (et des migrations) pour se faire une idée. La Sierra Leone, elle,  a engagé l’armée dans la lutte contre Ebola, qui a fait près de 900 morts dans le pays, en Guinée et au Liberia, une épidémie dont les risques de propagation mondiale ont conduit British Airways à suspendre ses vols vers Monrovia et Freetown. Selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la Santé, au total 887 morts ont été décomptés sur 1.603 cas d’Ebola (confirmés, suspects ou probables) : 358 en Guinée, 255 au Liberia, 273 en Sierra Leone et un au Nigeria. Il s’agit de loin de la plus grave épidémie d’Ebola depuis la découverte du virus, il y a 38 ans. Deux Américains – un médecin et une missionnaire – ayant contracté le virus au Liberia, où ils luttaient contre l’épidémie au sein d’une ONG humanitaire, ont été rapatriés par avion sanitaire et admis dans des hôpitaux spécialement équipés à Atlanta, en Géorgie. Tous deux ont été traités avec un anticorps expérimental jamais testé auparavant sur des humains, qui semble, selon les médecins traitants cités par la chaîne américaine CNN, avoir eu un effet « miraculeux » en atténuant rapidement les symptômes.  De son côté, le ministère espagnol de la Défense a annoncé qu’il allait envoyer un avion militaire au Liberia pour rapatrier et traiter un missionnaire espagnol âgé de 75 ans ayant contracté le virus. Un homme était soigné mardi dans un hôpital de New York pour des symptômes semblables à ceux d’Ebola, mais le centre hospitalier estimait faible le risque qu’il s’agisse d’Ebola. L’Arabie saoudite a également mardi signalé un cas similaire: un de ses ressortissants de retour de Sierra Leone a été hospitalisé à Jeddah – et placé en quarantaine – pour des symptômes identiques. Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d’animaux infectés. La fièvre qu’il provoque se manifeste notamment par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées. Son taux de mortalité varie de 25 à 90%. Au Liberia, le prix des produits d’hygiène, essentiels à la lutte contre Ebola a explosé, de même que celui du poisson, qui pallie l’interdiction de la viande de brousse (singe, chauve-souris, etc.), incriminée dans la propagation.

 

Dépenses militaires mondiales : 1.750 milliards de dollars

dépenses militaires mondiales :  1.750 milliards de dollars

L’ONG suédoise Sipri (Stockholm International Peace Research Institute), estime que les dépenses mondiales en armement sont en baisse d’1,9% en 2013.  Le budget américain a baissé de 7,8%, après la fin de la guerre en Irak, le retrait des troupes d’Afghanistan et les coupes budgétaires. Mais si on exclut les Etats-Unis du classement, les dépenses mondiales sont en hausse de 1,8%… En cause, les budgets revus à la hausse de la Chine, de la Russie de de l’Arabie Saoudite, qui suivent les Américains au classement. Dans l’ensemble, les pays émergents ont massivement investi dans leurs armées.  « Si dans certains cas [cette hausse budgétaire NDLR] est la conséquence naturelle de la croissance économique ou une réponse à de réels besoins de sécurité, dans d’autres cas elle représente un gaspillage des recettes provenant des ressources naturelles, la domination de régimes autocratiques ou l’émergence de courses aux armements au niveau régional », estime Sam Perlo-Freeman, directeur du programme Dépenses militaires du Sipri. En revanche, l’Occident suit la tendance américaine et plusieurs pays d’Europe ont baissé leurs budgets de Défense depuis 2004. C’est notamment le cas de la France (-6,2%) et du Royaume-Uni (-2,5%).

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