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Politique–Des risques de guerres mondiales en 2024

Politique–Des risques de guerres mondiales en 2024


À l’occasion d’une réunion au Forum économique mondial de Davos, la secrétaire générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) s’est dite inquiète pour le commerce mondial cette année en n raison de l’environnement géopolitique tendu. Le rapport Global Risks 2024 du Forum économique mondial (WEF), publié le 10 janvier, apporte un éclairage précieux sur les risques et problèmes majeurs auxquels l’économie mondiale est susceptible d’être confrontée cette année et dans les années à venir.

Selon l’enquête sur la perception des risques mondiaux en 2024 : « La majorité des personnes interrogées (54 %) s’attendent à une certaine instabilité et à un risque modéré de catastrophes mondiales, tandis que 30 % anticipent des problèmes encore plus importants. Les perspectives sont nettement plus sombres à l’horizon de dix ans, près des deux tiers des personnes interrogées s’attendant à une situation tendue ou turbulente. »

L’enquête prend en compte les points de vue de près de 1 500 dirigeants de divers secteurs, y compris les entreprises, les universités, la société civile et les gouvernements.

Selon 25 % des personnes interrogées, l’escalade ou le déclenchement de conflits armés entre États serait l’un des principaux risques cette année. 19 % pensent que les attaques contre les infrastructures critiques pourraient également constituer un problème, et 12 % s’inquiètent d’un événement nucléaire accidentel ou intentionnel.

En 2024, l’escalade des conflits pourrait être observée dans trois points chauds vitaux, à savoir Israël, l’Ukraine et Taïwan. Si tel est le cas, les conséquences économiques, géopolitiques et sécuritaires pourraient être considérables.

Parmi ceux qui pourraient nourrir le chaos voir des guerres mondiales, il faut bien entendu compter sans doute en premier sur l’Iran. Un pays qui connaît de graves difficultés internes et même de fortes contestations et qui sollicitent encore davantage le nationalisme et la défense de la religion pour semer le l’anarchie dans les zones fragiles (Irak, Syrie, mer Rouge, Liban et bien sûr Palestine). Il s’agit d’une double guerre contre l’Occident et ses valeurs mais tout autant contre les autres dictatures mais dirigées par les sunnites. Bref une dictature qui conteste d’autres dictatures en s’appuyant sur le nationalisme religieux plus large.

Évidemment les observateurs mettent un peu la pédale douce sur la Chine et ses velléités guerrières notamment vis-à-vis de Taïwan. Là aussi , il y a des risques conflictuels car la Chine est engagée dans un processus de déclin économique, technologique et démographique. L’apparatchik préside Xi élu maintenant à vie ( comme Poutine) et le parti communiste sont en train d’étouffer le dynamisme et l’innovation. Sans parler des investisseurs et des chefs d’entreprise qui fuient le pays capitaux y compris. Là aussi on pourrait solliciter le nationalisme pour masquer l’échec de la reprise en main de l’économie par le parti communiste chinois. En Europe les craintes sont forcément alimentées par le dictateur criminel Poutine dont l’idéologie folle repose sur la reconstitution de l’ex empire russe en Europe. Lui aussi est un grand pourvoyeur de chaos partout dans le monde y compris en Afrique à la démocratie fragile face aux corruptions russes.

Les grands pourvoyeurs de risques guerriers à savoir la Russie, l’Iran et la Chine connaissent tous de graves difficultés économiques qu’elles pourraient donc masquer en sollicitant davantage le nationalisme guerrier.

Les gouvernements occidentaux font aussi preuve de fragilité et de folie. Exemple en Grande-Bretagne avec Boris Johnson. Ailleurs, avec la montée partis extrémistes y compris aux États-Unis avec la perspective d’élections du dément Trump.

Évidemment face à ces enjeux relativement sous-estimés on est surpris que la France par exemple continue de se satisfaire d’une armée miniature et envisage seulement un service national qui n’a rien de militaire et qui ressemble davantage à une colonie de vacances pour les jeunes.

L’escalade des conflits entraîne également des crises humanitaires plus graves, ce qui alourdit le fardeau des autres pays qui se doivent d’apporter une aide sous peine de faire face à des critiques. Dans certains cas, comme avec les États-Unis, cela peut également s’accompagner d’un déploiement militaire supplémentaire.

Selon l’enquête, les conflits gelés ou interrompus risquent de reprendre, par effet de contagion, notamment au Cachemire, dans les Balkans, en Syrie et en Libye. La fracture et les troubles croissants entre le Nord et le Sud de la planète concernant les effets du changement climatique, la crise énergétique et le coût de la vie pourraient également s’aggraver de manière significative cette année.

Société-Des risques de guerres mondiales en 2024

Société-Des risques de guerres mondiales en 2024


À l’occasion d’une réunion au Forum économique mondial de Davos, la secrétaire générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) s’est dite inquiète pour le commerce mondial cette année en n raison de l’environnement géopolitique tendu. Le rapport Global Risks 2024 du Forum économique mondial (WEF), publié le 10 janvier, apporte un éclairage précieux sur les risques et problèmes majeurs auxquels l’économie mondiale est susceptible d’être confrontée cette année et dans les années à venir.

Selon l’enquête sur la perception des risques mondiaux en 2024 : « La majorité des personnes interrogées (54 %) s’attendent à une certaine instabilité et à un risque modéré de catastrophes mondiales, tandis que 30 % anticipent des problèmes encore plus importants. Les perspectives sont nettement plus sombres à l’horizon de dix ans, près des deux tiers des personnes interrogées s’attendant à une situation tendue ou turbulente. »

L’enquête prend en compte les points de vue de près de 1 500 dirigeants de divers secteurs, y compris les entreprises, les universités, la société civile et les gouvernements.

Selon 25 % des personnes interrogées, l’escalade ou le déclenchement de conflits armés entre États serait l’un des principaux risques cette année. 19 % pensent que les attaques contre les infrastructures critiques pourraient également constituer un problème, et 12 % s’inquiètent d’un événement nucléaire accidentel ou intentionnel.

En 2024, l’escalade des conflits pourrait être observée dans trois points chauds vitaux, à savoir Israël, l’Ukraine et Taïwan. Si tel est le cas, les conséquences économiques, géopolitiques et sécuritaires pourraient être considérables.

Parmi ceux qui pourraient nourrir le chaos voir des guerres mondiales, il faut bien entendu compter sans doute en premier sur l’Iran. Un pays qui connaît de graves difficultés internes et même de fortes contestations et qui sollicitent encore davantage le nationalisme et la défense de la religion pour semer le l’anarchie dans les zones fragiles (Irak, Syrie, mer Rouge, Liban et bien sûr Palestine). Il s’agit d’une double guerre contre l’Occident et ses valeurs mais tout autant contre les autres dictatures mais dirigées par les sunnites. Bref une dictature qui conteste d’autres dictatures en s’appuyant sur le nationalisme religieux plus large.

Évidemment les observateurs mettent un peu la pédale douce sur la Chine et ses velléités guerrières notamment vis-à-vis de Taïwan. Là aussi , il y a des risques conflictuels car la Chine est engagée dans un processus de déclin économique, technologique et démographique. L’apparatchik préside Xi élu maintenant à vie ( comme Poutine) et le parti communiste sont en train d’étouffer le dynamisme et l’innovation. Sans parler des investisseurs et des chefs d’entreprise qui fuient le pays capitaux y compris. Là aussi on pourrait solliciter le nationalisme pour masquer l’échec de la reprise en main de l’économie par le parti communiste chinois. En Europe les craintes sont forcément alimentées par le dictateur criminel Poutine dont l’idéologie folle repose sur la reconstitution de l’ex empire russe en Europe. Lui aussi est un grand pourvoyeur de chaos partout dans le monde y compris en Afrique à la démocratie fragile face aux corruptions russes.

Les grands pourvoyeurs de risques guerriers à savoir la Russie, l’Iran et la Chine connaissent tous de graves difficultés économiques qu’elles pourraient donc masquer en sollicitant davantage le nationalisme guerrier.

Les gouvernements occidentaux font aussi preuve de fragilité et de folie. Exemple en Grande-Bretagne avec Boris Johnson. Ailleurs, avec la montée partis extrémistes y compris aux États-Unis avec la perspective d’élections du dément Trump.

Évidemment face à ces enjeux relativement sous-estimés on est surpris que la France par exemple continue de se satisfaire d’une armée miniature et envisage seulement un service national qui n’a rien de militaire et qui ressemble davantage à une colonie de vacances pour les jeunes.

L’escalade des conflits entraîne également des crises humanitaires plus graves, ce qui alourdit le fardeau des autres pays qui se doivent d’apporter une aide sous peine de faire face à des critiques. Dans certains cas, comme avec les États-Unis, cela peut également s’accompagner d’un déploiement militaire supplémentaire.

Selon l’enquête, les conflits gelés ou interrompus risquent de reprendre, par effet de contagion, notamment au Cachemire, dans les Balkans, en Syrie et en Libye. La fracture et les troubles croissants entre le Nord et le Sud de la planète concernant les effets du changement climatique, la crise énergétique et le coût de la vie pourraient également s’aggraver de manière significative cette année.

Des risques de guerres mondiales en 2024

Des risques de guerres mondiales en 2024


À l’occasion d’une réunion au Forum économique mondial de Davos, la secrétaire générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) s’est dite inquiète pour le commerce mondial cette année en n raison de l’environnement géopolitique tendu. Le rapport Global Risks 2024 du Forum économique mondial (WEF), publié le 10 janvier, apporte un éclairage précieux sur les risques et problèmes majeurs auxquels l’économie mondiale est susceptible d’être confrontée cette année et dans les années à venir.

Selon l’enquête sur la perception des risques mondiaux en 2024 : « La majorité des personnes interrogées (54 %) s’attendent à une certaine instabilité et à un risque modéré de catastrophes mondiales, tandis que 30 % anticipent des problèmes encore plus importants. Les perspectives sont nettement plus sombres à l’horizon de dix ans, près des deux tiers des personnes interrogées s’attendant à une situation tendue ou turbulente. »

L’enquête prend en compte les points de vue de près de 1 500 dirigeants de divers secteurs, y compris les entreprises, les universités, la société civile et les gouvernements.

Selon 25 % des personnes interrogées, l’escalade ou le déclenchement de conflits armés entre États serait l’un des principaux risques cette année. 19 % pensent que les attaques contre les infrastructures critiques pourraient également constituer un problème, et 12 % s’inquiètent d’un événement nucléaire accidentel ou intentionnel.

En 2024, l’escalade des conflits pourrait être observée dans trois points chauds vitaux, à savoir Israël, l’Ukraine et Taïwan. Si tel est le cas, les conséquences économiques, géopolitiques et sécuritaires pourraient être considérables.

Parmi ceux qui pourraient nourrir le chaos voir des guerres mondiales, il faut bien entendu compter sans doute en premier sur l’Iran. Un pays qui connaît de graves difficultés internes et même de fortes contestations et qui sollicitent encore davantage le nationalisme et la défense de la religion pour semer le l’anarchie dans les zones fragiles (Irak, Syrie, mer Rouge, Liban et bien sûr Palestine). Il s’agit d’une double guerre contre l’Occident et ses valeurs mais tout autant contre les autres dictatures mais dirigées par les sunnites. Bref une dictature qui conteste d’autres dictatures en s’appuyant sur le nationalisme religieux plus large.

Évidemment les observateurs mettent un peu la pédale douce sur la Chine et ses velléités guerrières notamment vis-à-vis de Taïwan. Là aussi , il y a des risques conflictuels car la Chine est engagée dans un processus de déclin économique, technologique et démographique. L’apparatchik préside Xi élu maintenant à vie ( comme Poutine) et le parti communiste sont en train d’étouffer le dynamisme et l’innovation. Sans parler des investisseurs et des chefs d’entreprise qui fuient le pays capitaux y compris. Là aussi on pourrait solliciter le nationalisme pour masquer l’échec de la reprise en main de l’économie par le parti communiste chinois. En Europe les craintes sont forcément alimentées par le dictateur criminel Poutine dont l’idéologie folle repose sur la reconstitution de l’ex empire russe en Europe. Lui aussi est un grand pourvoyeur de chaos partout dans le monde y compris en Afrique à la démocratie fragile face aux corruptions russes.

Les grands pourvoyeurs de risques guerriers à savoir la Russie, l’Iran et la Chine connaissent tous de graves difficultés économiques qu’elles pourraient donc masquer en sollicitant davantage le nationalisme guerrier.

Les gouvernements occidentaux font aussi preuve de fragilité et de folie. Exemple en Grande-Bretagne avec Boris Johnson. Ailleurs, avec la montée partis extrémistes y compris aux États-Unis avec la perspective d’élections du dément Trump.

Évidemment face à ces enjeux relativement sous-estimés on est surpris que la France par exemple continue de se satisfaire d’une armée miniature et envisage seulement un service national qui n’a rien de militaire et qui ressemble davantage à une colonie de vacances pour les jeunes.

L’escalade des conflits entraîne également des crises humanitaires plus graves, ce qui alourdit le fardeau des autres pays qui se doivent d’apporter une aide sous peine de faire face à des critiques. Dans certains cas, comme avec les États-Unis, cela peut également s’accompagner d’un déploiement militaire supplémentaire.

Selon l’enquête, les conflits gelés ou interrompus risquent de reprendre, par effet de contagion, notamment au Cachemire, dans les Balkans, en Syrie et en Libye. La fracture et les troubles croissants entre le Nord et le Sud de la planète concernant les effets du changement climatique, la crise énergétique et le coût de la vie pourraient également s’aggraver de manière significative cette année.

Encore un record des émissions mondiales de CO2 en 2023

Encore un record des émissions mondiales de CO2 en 2023


En 2023, les émissions mondiales de dioxyde de carbone devraient même atteindre un nouveau record, du fait surtout du charbon, selon le bilan du Global Carbon Budget, un travail international qui a mobilisé 121 chercheurs de 17 pays.

Selon cette étude publiée ce 5 décembre dans Earth System Science Data, les émissions liées aux énergies fossiles sont en hausse de 1,1 % par rapport à 2022, et de 1,4 % par rapport à leur niveau de 2019 (les années 2020 et 2021 ayant été marquées par une légère baisse conjoncturelle directement liée à la pandémie de Covid).

Elles devraient ainsi atteindre 36,8 milliards de tonnes de CO2. La concentration moyenne de CO2 dans l’air devrait du même coup continuer sa progression, amorcée au début de l’ère industrielle, pour atteindre 419,3 ppm (parties par million de molécules dans l’air) contre 278 ppm en 1750

Les Bourses mondiales: La descente jusqu’où ?

Les Bourses mondiales: La descente jusqu’où ? 

L’indice MSCI ACWI, qui regroupe l’ensemble des marchés boursiers mondiaux, devrait également sombrer de plus de 20 % sur la période, sa pire performance en plus de vingt ans. Au total, ce sont plus de 17.000 milliards de dollars qui sont ainsi partis en fumée depuis le début de l’année sur les Bourses mondiales.

 

 

Le pire plongeon depuis 20 ans et ce n’est pas fini , tout dépendra de la conjoncture économique possible et notamment de la perspective d’une récession hypothèse qui n’est plus écartée par la Banque fédérale américaine par la banque centrale européenne. . Les Bourses mondiales s’enfonçaient de nouveau dans le rouge jeudi, confrontées à une inflation toujours plus élevée et à un scénario de plus en plus crédible de fort et brusque ralentissement économique. A Paris, l’indice CAC 40 a clôturé sous les 6.000 points, en chute de 1,8 % sur la séance.

A Wall Street, les principaux indices boursiers s’enfonçaient dans le rouge au même moment. Le Nasdaq à forte coloration technologique s’orientait vers des pertes de plus de 30 % depuis le début de l’année, une chute inédite pour un premier semestre depuis la création de cet indice. Le S & P 500, plus large, s’orientait vers une baisse de plus de 20 % sur les six premiers mois de l’année, une contre-performance jamais vue en plus de 50 ans.

L’indice MSCI ACWI, qui regroupe l’ensemble des marchés boursiers mondiaux, devrait également sombrer de plus de 20 % sur la période, sa pire performance en plus de vingt ans. Au total, ce sont plus de 17.000 milliards de dollars qui sont ainsi partis en fumée depuis le début de l’année sur les Bourses mondiales.

 

 

 

Crises mondiales: risque de contagion ?

Crises mondiales: risque de contagion   ?

 

L’hyper globalisation nous rend irrémédiablement dépendants les uns des autres, et ce à l’échelon universel  estime  Michel Santi, économiste  (dans la Tribune)  (*)

 

Tant et si bien que des sanctions punitives dirigées contre un pays de taille moyenne affectent désormais les chaînes de production à l’autre bout de la planète pour se retourner in fine contre ceux qui les décrètent.

La campagne de Russie se déroule à l’évidence au plus mal pour cette nation. Si ce n’est que la Russie est toujours puissante -non pas tant de son arme nucléaire – que de la dépendance d’elle de la part du reste du monde. Une cinquantaine de pays disséminés à travers le globe consomment ainsi le blé russe et ukrainien, dont certains de manière critique comme l’Egypte ou la Turquie qui importent près de 65% de leurs besoins de ces deux belligérants. On a donc bien compris aujourd’hui que la Russie, que l’Ukraine mais également que la Biélorussie sont essentielles pour notre approvisionnement alimentaire et que des perturbations durables auront à l’évidence des conséquences désastreuses. Une famine mondiale n’est pas exclue car le pire effet des sanctions contre la Russie n’est même encore perçu – sur nous et par nous.

En effet, la pénurie de fertilisants est la menace suprême qui pèse dans un contexte général où ces sanctions commencent à peine à affecter les chaînes d’approvisionnent. Pour la toute première fois dans l’Histoire moderne, c’est la totalité des fermiers et producteurs autour du monde qui commencent à durement ressentir, au niveau de leurs récoltes menacées de dévastation, la pénurie naissante des fertilisants d’origine chimique dont les prix sont déjà en augmentation de 75% sur une année. Les exploitations de café au Costa Rica, de soja au Brésil, de pommes de terre au Pérou sont en passe d’être décimées de l’ordre des 30 à 50% en l’absence de ces fertilisants. C’est l’ensemble du continent africain qui est sur le point de subir des récoltes de riz et de maïs en chute de près de 40% également, et le monde entier des augmentations de prix sans précédent sur toute une série de denrées allant des produits laitiers à la viande. Et ne nous y trompons pas, car cette insécurité et ce stress alimentaires – ainsi que le choc hyper inflationniste qui les accompagne – sont là pour durer, et ce même si la guerre en Ukraine s’arrêtait aujourd’hui comme par enchantement.

C’est en effet pas moins de 3 milliards 300 millions d’individus qui sont dépendants – pour se nourrir – de fertilisants d’origine chimique. C’est donc l’Humanité qui risque fort de sombrer dans ce qui menace d’être la pire famine de l’Histoire du monde. Est-il nécessaire de décrire les effets à court terme d’une telle malnutrition qui se déclineront en mouvements sociaux violents lesquels dégénèreront en émeutes et en morts ? Il faut renvoyer dos à dos ces économistes prétendant que l’implosion de l’économie russe n’aura qu’un impact provisoire sur nos existences sous prétexte que son PIB atteint à peine celui de la Hollande et de la Belgique réunies. Ces calculs et prévisions fallacieux ne tenant compte que de la taille d’une économie en valeur absolue rappellent ceux qui avaient sous-estimé les ravages de la chute de Lehman Brothers qui n’était en soi pas un établissement très important. Ces experts – de ce passé et de ce jour – négligent les effets dominos de la faillite de banques, et à plus forte raison de la chute de nations, dans un environnement de globalisation et d’interdépendance intenses.

Après une pandémie dont certains pays ne sont pas encore sortis et qui aura traumatisé notre génération, il est peut-être temps de nous rendre compte que la solution optimale au problème russo-ukrainien n’est pas de ce monde, qu’une guerre n’est jamais totalement gagnée, que l’émotion au niveau géopolitique est rarement bonne conseillère, qu’il est enfin temps de ramener tout ce monde à la raison.
______

(*) Michel Santi est macro-économiste, spécialiste des marchés financiers et des banques centrales. Il est fondateur et directeur général d’Art Trading & Finance.
Il vient de publier « Fauteuil 37 » préfacé par Edgar Morin. Il est également l’auteur d’un nouvel ouvrage : « Le testament d’un économiste désabusé ».
Sa page Facebook et son fil Twitter.

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Inégalités mondiales : La pandémie a accentué les écarts

Inégalités mondiales : La pandémie a accentué les écarts  

 

La pandémie de Covid-19 a accentué les écarts, avec des riches encore plus riches et des pauvres toujours plus pauvres estiment un papier du Monde. Les dirigeants doivent tout mettre en œuvre pour lutter contre ce fléau, qui sape les équilibres politiques, économiques, sociétaux et environnementaux de la planète. Les inégalités ne sont pas une fatalité, mais les combattre reste un défi gigantesque. Cette conclusion ambivalente du rapport publié, mardi 7 décembre, par le Laboratoire sur les inégalités mondiales (World Inequality Lab) montre toute la complexité d’un fléau qui sape les équilibres politiques, économiques, sociétaux et environnementaux de la planète. La menace n’est pas nouvelle, mais la crise liée au Covid-19 a exacerbé la captation des richesses mondiales par les plus fortunés, tandis qu’elle a un peu plus plongé dans la précarité les plus fragiles.  

 

De ce point de vue, le choc subi ces derniers mois est particulier. Alors que les deux guerres mondiales ou la crise financière de 1929 avaient abouti à une redistribution des cartes en défaveur des possédants, la pandémie, elle, a plutôt accentué les écarts, avec des riches encore plus riches et des pauvres toujours plus pauvres. Certes, les interventions massives des Etats dans le monde développé ont permis de préserver les revenus du plus grand nombre et de contenir l’explosion de la pauvreté. Mais ces politiques n’ont été possibles qu’au prix d’un endettement public historique et de l’injection massive de liquidités par les banques centrales dans le système financier. Si cet argent a été indispensable pour protéger les salariés et les entreprises, il a aussi largement profité aux plus gros détenteurs de patrimoine, contribuant ainsi au creusement des inégalités. En 2020, les milliardaires ont ainsi engrangé des gains de plus de 3 000 milliards d’euros grâce à la forte hausse de l’immobilier et des marchés financiers. Les 10 % les plus riches possèdent désormais les trois quarts de la richesse mondiale quand la moitié la plus pauvre de l’humanité n’en détient que 2 %. Cet écart n’est plus soutenable.

 

Trois évidences Trois évidences doivent désormais s’imposer aux dirigeants politiques. La première : les gagnants de la crise, ceux dont la fortune s’est consolidée pendant que les autres tentaient simplement de surnager, doivent contribuer davantage pour réparer les dégâts causés par la pandémie, à commencer par la dette. Cela passe par l’instauration d’un impôt progressif sur les plus hauts patrimoines et par le relèvement du taux d’impôt effectif sur les revenus des très riches. Ensuite, la création d’un taux d’imposition minimum de 15 % pour les multinationales est un pas dans la bonne direction, mais beaucoup trop d’échappatoires subsistent.   Deuxième évidence : la réduction des inégalités ne passe pas seulement par des politiques de redistribution, mais aussi par un Etat-providence capable de financer des systèmes éducatifs et sanitaires performants, et accessibles au plus grand nombre. Trop longtemps considérés comme des dépenses, ces efforts doivent être conçus comme des investissements indispensables à la réduction des inégalités. Si l’Europe est la région où celles-ci sont les moins prononcées, c’est avant tout parce que le niveau de services publics y est le plus développé. Le fait que les Etats-Unis s’inspirent désormais de ce modèle marque un progrès dans la lutte contre les injustices sociales. La troisième évidence concerne la prise en compte de la lutte contre le changement climatique par la fiscalité. Les ménages aisés, qui sont les plus gros pollueurs, doivent davantage contribuer au financement de la décarbonation. Le mouvement des « gilets jaunes » a montré que faire reposer la transition écologique sur les épaules des moins riches, c’est prendre le risque de graves tensions sociales. La crise actuelle doit nous inciter à prendre en compte ces trois évidences avant qu’il ne soit trop tard.

Production et échange :« Les chaînes de valeur mondiales resteront durablement perturbées »

Production et échange :« Les chaînes de valeur mondiales resteront durablement perturbées »

 

Alors que la pandémie de Covid-19 continue de peser sur le commerce mondial, l’inversion du rapport de force entre les entreprises et leurs fournisseurs, responsable de la hausse des coûts, pourrait devenir durable, estime Elvire Régnier Lussier, directrice des achats, dans une tribune au « Monde ».

 

 

Tribune.

 

 Aurions-nous prévu que la crise du Covid-19, qui avait déjà mis à mal les chaînes d’approvisionnement mondial des entreprises à l’hiver 2020, continuerait de perturber gravement l’ensemble de l’industrie mondiale ? Les entreprises ont bâti leurs budgets 2021 en tablant sur une crise qui ne devait durer que quelques mois, le temps que tout rentre dans l’ordre et que chacun reprenne sa vie d’avant. Mais les chaînes de valeur continuent à souffrir des effets de la crise sanitaire alors que l’économie connaît un fort rebond, avec une croissance mondiale qui devrait dépasser les 6 % en 2021. Cette situation risque de se prolonger et ce que les entreprises subissent aujourd’hui pourrait bien devenir leur nouvelle normalité.

Cela fait un an que chaque semaine réserve son lot de ruptures. Après la pénurie de plastique, de bois, puis la crise des conteneurs et le prix du transport maritime multiplié par six, voici la congestion des ports en raison des retards d’embarquement de marchandises accumulées depuis des mois. Et la crise de l’huile de palme. La production a été excellente cette année mais il manque les saisonniers pour récolter les noix dans une Indonésie et une Malaisie ravagées par le Covid. Cette main-d’œuvre bon marché que l’on croyait pléthorique, variable d’ajustement de nos économies mondialisées, devient une « denrée » rare…

Les chaînes de valeur, qui n’arrivent pas encore à reporter les hausses de coûts sur leurs clients, vont continuer à souffrir et plonger de nombreux acteurs dans la faillite. S’ajoutent à cela les répercussions attendues des coupures d’électricité en Chine liées au virage environnemental du gouvernement de Pékin. Si l’« usine du monde » décide de réduire la voilure, les industries occidentales, malgré leurs velléités de rapatriement des productions apparues au plus fort de la crise du Covid, vont à coup sûr rencontrer des difficultés majeures pour continuer à produire. En effet, après des années de dumping – et la destruction du tissu industriel des pays développés –, tous les fournisseurs sont aujourd’hui majoritairement chinois.

Il est illusoire d’espérer un prochain retour à la « normalité » de ces dernières décennies, celle d’une offre mondiale bien supérieure à la demande des entreprises occidentales et de relations commerciales fondées sur le seul rapport de force, le plus souvent au détriment des fournisseurs. Il va falloir inventer une façon plus équilibrée d’interagir dans nos relations commerciales. Les pénuries conduisent aujourd’hui les acheteurs à se retrouver face à des fournisseurs qui choisissent de livrer plutôt tel client qu’un autre en fonction de la qualité de la relation commerciale. Le temps des partenariats et de la création de valeur partagée est venu, entre des acteurs qui se seront choisis et se projetteront autour de l’élaboration de solutions durables. Il est possible que cela relance une période riche d’innovations, et peut-être même de progrès, au bénéfice des consommateurs et de la planète.

 

L’envolée aussi des prix ressources alimentaires mondiales (FAO)

L’envolée aussi des prix  ressources alimentaires mondiales (FAO)

Une augmentation de plus de 30 % sur un an qui va évidemment se répercuter très prochainement sur les produits de consommation.    Les prix mondiaux des produits alimentaires ont encore augmenté pour le deuxième mois consécutif en septembre pour atteindre leur plus haut niveau en dix ans, a indiqué l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), jeudi 7 octobre.

 L’indice FAO des prix des produits alimentaires s’est établi en moyenne à 130 points le mois dernier, un record depuis septembre 2011. Sur un an, l’indice a augmenté de 32,8 % en septembre. De mauvaises récoltes conjuguées à la demande chinoise expliquent la nette augmentation des prix des produits agricoles de base.

L’indice des prix des céréales a augmenté de 2 % en septembre par rapport à août, en raison de la croissance des prix du blé (+4 %), la FAO évoquant dans un communiqué le « resserrement des disponibilités exportables dans un contexte de forte demande mondiale ».

Les prix des huiles végétales ont augmenté de 1,7 % en septembre et restent supérieurs de 60 % à leur niveau enregistré il y a un an, selon la FAO, en raison principalement de la hausse des cours de l’huile de palme et de l’huile de colza. En ce qui concerne la production céréalière, la FAO prévoit une récolte mondiale record de 2,8 milliards de tonnes en 2021.

Société–Classement France : Les pires notes en mathématiques mais les meilleures formations Mondiales en masters de finances

Société–Classement France : Les pires notes en mathématiques mais les meilleures formations Mondiales en masters de finances

 

Sans doute le signe de l’éclatement de la société française avec en moyenne une place dramatique pour le niveau mondial des élèves français en mathématiques et paradoxalement les meilleures formations en Master de finances. 

Dans son classement annuel des masters en finance 2021, publié dimanche 20 juin par le quotidien économique et financier britannique Financial Times, les grandes écoles de management françaises conservent leur leadership. Ainsi, depuis 2018, HECESCP, l’EdhecSkema et l’Essec se situent aux cinq premières places.

Le cru 2021 classe 55 masters de finance d’écoles du monde entier. Les informations servant à établir le classement sont basées sur des sondages adressés aux écoles et aux anciens élèves diplômés en 2018.

Classement FT des masters en finance 2021

1- HEC Paris (France)

2- ESCP (France)

3- Skema (France)

4- Essec (France)

5- Edhec (France)

6. University of St Gallen (Suisse)

6. Università Bocconi/SDA Bocconi (Italie)

8. IE Business School (Espagne)

8. London Business School (Espagne)

10. University of Oxford (Grande-Bretagne)

À VOIR AUSSI - Écoles de commerce: histoire, admission, objectifs…

 

Les principaux critères retenus pour élaborer cette hiérarchie sont les suivants: le salaire moyen trois ans après l’obtention du diplôme, la mobilité internationale des étudiants, le taux d’emploi trois mois après l’obtention du diplôme, le rapport entre le coût des études, le salaire des étudiants à la sortie de l’école ou encore le pourcentage d’étudiantes au sein de la formation.

Classement France : Les pires notes en mathématiques mais les meilleures formations Mondiales en masters de finance

Classement France : Les pires notes en mathématiques mais les meilleures formations Mondiales en masters de finance

 

Sans doute le signe de l’éclatement de la société française avec en moyenne une place dramatique pour le niveau mondial des élèves en mathématiques et paradoxalement les meilleures formations en Master de finance

 

Dans son classement annuel des masters en finance 2021, publié dimanche 20 juin par le quotidien économique et financier britannique Financial Times, les grandes écoles de management françaises conservent leur leadership. Ainsi, depuis 2018, HECESCP, l’EdhecSkema et l’Essec se situent aux cinq premières places.

Le cru 2021 classe 55 masters de finance d’écoles du monde entier. Les informations servant à établir le classement sont basées sur des sondages adressés aux écoles et aux anciens élèves diplômés en 2018.

Classement FT des masters en finance 2021

1- HEC Paris (France)

2- ESCP (France)

3- Skema (France)

4- Essec (France)

5- Edhec (France)

6. University of St Gallen (Suisse)

6. Università Bocconi/SDA Bocconi (Italie)

8. IE Business School (Espagne)

8. London Business School (Espagne)

10. University of Oxford (Grande-Bretagne)

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Les principaux critères retenus pour élaborer cette hiérarchie sont les suivants: le salaire moyen trois ans après l’obtention du diplôme, la mobilité internationale des étudiants, le taux d’emploi trois mois après l’obtention du diplôme, le rapport entre le coût des études, le salaire des étudiants à la sortie de l’école ou encore le pourcentage d’étudiantes au sein de la formation.

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De nouvelles conflictualités mondiales secrètes, invisibles et déstabilisatrices

De nouvelles conflictualités mondiales secrètes, invisibles et déstabilisatrices

 

 

Le directeur de l’Institut français des relations internationales (Ifri) invite l’Europe à actualiser son logiciel géopolitique et géoéconomique et à consentir des efforts dans le domaine de la défense, notamment du renseignement. Il publie Guerres invisibles. Nos prochains défis géopolitiques (Éditions Tallandier).

 

La pandémie sanitaire récente dont on ignore encore l’origine démontre en tout cas qu’il est possible de paralyser une partie de l’activité mondiale et de menacer la santé de millions voire 2 milliards d’individus. Certains experts imaginent par exemple déjà une pandémie numérique qui viendrait paralyser une grande partie de l’économie . Autant de questions que se posent Thomas Gomart interrogé dans le Figaro :.

 

Qu’appelez-vous les guerres invisibles?

Thomas GOMART.- Les militaires n’ont pas le monopole de la guerre. Ce titre traduit l’enchevêtrement des conflits économiques, militaires et technologiques. Guerres invisibles est une tentative de réponse à La Guerre hors limites, un ouvrage publié en 1999 par deux officiers chinois qui listaient 24 types de guerres différentes, allant de la guerre environnementale à la guerre médiatique. Les Européens n’ont voulu voir dans la mondialisation qu’une intensification des flux et une interpénétration des sociétés au détriment de la conflictualité.

 

 

 

Quels sont les prochains défis géopolitiques du siècle ?

La pandémie mondiale a modifié les équilibres entre Asie et Occident et scellé la rupture entre la Chine et les États-Unis, accentuant le basculement du monde vers l’Est. Sur cet échiquier polarisé, deux lignes de fracture convergent : la dégradation environnementale et la propagation technologique où se jouent désormais les principales rivalités stratégiques et économiques.

 

Dans cet essai captivant, Thomas Gomart décrit les grands mouvements qui se déroulent sous nos yeux : le retour d’une compétition agressive des puissances, une accentuation des inégalités et des échanges débridés. Il met également en lumière les mécanismes invisibles qui transforment notre planète en profondeur : marchés financiers, paradis fiscaux, mafias, incubateurs technologiques, plateformes numériques, multinationales, services de renseignement…

Pour nous aider à mieux comprendre le monde qui surgit, il analyse enfin pour chaque sujet les « intentions cachées » des États-Unis, de la Chine et de l’Europe, et réfléchit au rôle que la France pourrait jouer dans ces nouvelles « guerres invisibles ».

 

Thomas GomartGuerres invisibles – Nos prochains défis géopolitiques, Paris, Éditions Tallandier, 317 pages.

Covid-19 : les Bourses mondiales dopées par l’espoir d’un vaccin

Covid-19 : les Bourses mondiales dopées  par l’espoir d’un vaccin

Les bourses jusque-là très déprimées reprennent espoir et ont même été dopées ce lundi par l’annonce d’un possible vaccin contre le Coronavirus. La bourse avait déjà repris un peu de vigueur avec la perspective de Joe Biden comme président de la république. Un gage de stabilité d’abord et de reprise à moyen terme. Ensuite il y a surtout eu cette annonce des laboratoires Pfizer et BioNTech qui ont déclaré être en capacité de mettre assez rapidement sur le marché un vaccin efficace à 90 %. Il est clair que la situation économique est aussi largement dépendante de l’évolution de l’environnement sanitaire. La perspective d’un vaccin permet d’anticiper une reprise économique sinon immédiatement du moins d’ici l’été 2021

. À Wall Street, le Dow Jones grimpait de 5,63% à un nouveau record. L’action des laboratoires Pfizer s’envolait (+11,51%). L’indice vedette de la Bourse de New York a terminé en forte hausse, de 2,95% à 29.157,97 points et le S&P 500, l’indice le plus représentatif du marché américain, a gagné 1,17% à 3.550,65 points. Le Nasdaq, lui par contre a abandonné 1,53% à 11.713,78 points.

En Europe. , vers 16 heures, Madrid et Paris grimpaient de plus de 8%, Francfort, Londres et Milan de plus de 5%. Le Dax allemand a même brièvement dépassé son niveau du 1er janvier.

Pollution : émissions mondiales méthane niveau record

Pollution : émissions mondiales méthane niveau record

Les émissions mondiales de méthane (CH4) ont atteint un niveau record, qui se rapproche des scénarios les plus pessimistes du dernier rapport des experts climat de l’ONU. Si l’on parle moins de lui que du dioxyde de carbone, il est pourtant le deuxième gaz contribuant à l’effet de serre. Il reste certes moins longtemps dans l’atmosphère (environ 10 ans contre au moins un siècle pour le CO2) mais sur un horizon de 100 ans, son potentiel de réchauffement est 28 fois plus fort.

Combinant données satellitaires, inventaires au sol et travail de modélisation, une centaine de scientifiques de 15 pays réunis par le Global Carbon Project a réalisé un bilan mondial des émissions de CH4, publié mercredi dans deux revues, Environmental Research Letters et Earth System Science Data. Ils observent une augmentation de 9% des émissions entre la période 2000-2006 et 2017, soit environ 50 millions de tonnes. Une hausse essentiellement due aux activités humaines.

82% des richesses mondiales détenues par 1%

82% des richesses mondiales détenues par 1%

S’appuyant sur des témoignages et divers travaux, dont l’étude annuelle de Credit Suisse sur les grandes fortunes, l’ONG Oxfam  a compilé une série de chiffres affolants dans son rapportintitulé « Partager la richesse avec celles et ceux qui la créent. » « Le nombre de milliardaires a connu l’année dernière sa plus forte hausse de l’histoire, avec un nouveau milliardaire tous les deux jours. On dénombre actuellement 2.043 milliardaires en dollars dans le monde. Neuf sur dix sont des hommes », relève l’ONG.  Tout en reconnaissant que « entre 1990 et 2010, le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté (à savoir avec moins de 1,90 dollar par jour) a été divisé par deux » et qu’il continue de diminuer, Oxfam considère que faute d’action, « la crise des inégalités continue d’empirer » : « En 12 mois, les richesses de ce groupe d’élite ont augmenté de 762 milliards de dollars, soit plus de sept fois le montant qui permettrait de mettre fin à la pauvreté extrême dans le monde. 82% de la croissance des richesses créées dans le monde l’année dernière ont profité aux 1% les plus riches, alors que la situation n’a pas évolué pour les 50% les plus pauvres. »  Sur plus longue période, au cours des dix dernières années, «les travailleurs et travailleuses ordinaires » ont vu leurs revenus augmenter de 2% en moyenne par an, tandis que la fortune des milliardaires a crû de 12% par an, soit presque six fois plus vite, pointe l’ONG. « Ces chiffres vertigineux démontrent que le boom des milliardaires n’est pas le signe d’une économie florissante, mais d’abord le symptôme d’un système économique défaillant qui enferme les plus vulnérables dans la pauvreté et porte aussi atteinte à la prospérité économique de toutes et tous, comme le reconnaissent de plus en plus d’institutions comme le Fonds monétaire international (FMI) ou l’OCDE » plaide Manon Aubry, porte-parole d’Oxfam. L’ONG consacre un chapitre à la France qui « n’échappe pas à la crise des inégalités » et où « le fossé entre riches et pauvres atteint des sommets », même s’il est moins marqué qu’au niveau mondial. Elle relève ainsi que « en 20 ans, la fortune totale des dix plus grandes fortunes françaises a été multipliée par 12, pendant que le nombre de pauvres augmentait de 1,2 millions de personnes. » « En 2017, les 10% les plus riches détiennent plus de la moitié des richesses alors que les 50% les plus pauvres se partagent à peine 5% du gâteau. Les 1% les plus riches en sortent particulièrement gagnants: ils possèdent à eux seuls 22% des richesses en 2017 alors qu’ils n’en possédaient que 17% en 2007. Au sommet de la pyramide, la richesse des milliardaires français a été multipliée par trois en 10 ans et seuls 32 milliardaires français possèdent désormais autant que les 40 % les plus pauvres de la population française. »

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