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Risque de récession mondiale ( Banque Mondiale)

Risque de récession mondiale ( Banque Mondiale)

 

En à peine 6 mois, la Banque mondiale (BM) a révisé fortement mardi ses prévisions de croissance mondiale pour 2023 ( d’autres révisions en baisse  sont à craindre!).  Elle projette désormais une progression de 1,7% contre 3% en juin dernier, du fait de l’inflation persistante, de la hausse des taux et des effets de la guerre en Ukraine.par ailuers, elle n’exclut pas un risque de récession mondiale.

En cas de hausse des taux d’un point de pourcentage par les banques centrales au niveau mondial, « la croissance mondiale serait 0,6% moins élevée, ce qui signifie un recul de 0,3% du PIB par habitant », et donc « une récession technique mondiale », a détaillé pour l’AFP Ayhan Kose, directeur du groupe de recherche de la Banque mondiale. Dans ce cas, la décennie 2020 serait la première depuis la Seconde guerre mondiale à être confrontée à deux récessions.

C’est dans les pays développés que le ralentissement sera le plus sensible. L’institution ne prévoit plus que 0,5% de croissance aux Etats-Unis (contre 1,9% en juin dernier) et une croissance nulle dans la zone euro (contre 1,9% également).

Mais les pays émergents ne sont pas non plus épargnés, la croissance chinoise est désormais attendue à 4,3% (0,9 point de pourcentage de moins) et à 2,7% dans les autres pays émergents et développés.

Perspectives croissance mondiale 2023 : plombée par la crise chinoise

Perspectives croissance mondiale 2023 : plombée par la crise chinoise

Lors de la publication de son rapport en octobre sur les prévisions économiques mondiales (WEO), le Fonds monétaire international (FMI) avait anticipé une croissance de 2,7% pour 2023, en soulignant qu’il existait 25% de chance de la voir passer sous la barre des 2%. Une perspective qui pourrait bien se confirmer avec l’écroulement de la croissance chinoise liée à l’extraordinaire crise sanitaire liée au Covid.

« Lorsque l’on regarde les récents indicateurs, nous nous inquiétons de voir cette probabilité augmenter, du fait du ralentissement simultané aux États-Unis, en Europe et en Chine », a déclaré Mme Georgieva lors d’une intervention en ligne dans le cadre du forum Reuters Next.

Le Fonds doit mettre à jour en janvier ses prévisions pour 2023, mais la situation économique « s’est récemment assombrie, sur la base de ce que nous voyons tant concernant le sentiment des consommateur que des investisseurs », a ajouté la patronne du FMI.

Une croissance mondiale inférieure à 2% serait une première depuis 2009 (-1,3%), si l’on excepte les conséquences de la pandémie en 2020, année où le PIB mondial a reculé de 3,3%.

Or le contexte mondial n’est toujours pas positif, a rappelé Mme Georgieva, notamment du fait de l’impact de la guerre en Ukraine sur l’économie européenne, mais également des effets de la politique « zéro Covid » de la Chine.

« Nous envisageons cette année une croissance chinoise à 3,2%, soit équivalente à la croissance mondiale. Ce n’est jamais arrivé au cours des 40 dernières années de voir la Chine au même niveau que la croissance mondiale. Jusqu’ici, 35% à 40% de la croissance mondiale dépendait de la croissance chinoise, mais ce n’est pas le cas cette année, et ce ne sera pas le cas l’année prochaine », a insisté Kristalina Georgieva.

Selon Kristalina Georgieva,, « pour la première fois en 40 ans, la croissance de la Chine en 2022 sera probablement égale ou inférieure à la croissance mondiale ».

Par ailleurs, la flambée épidémique attendue dans les mois à venir risque d’affecter davantage l’économie chinoise cette année et de freiner la croissance régionale et mondiale, a-t-elle ajouté.

« Pourquoi ? Parce que les trois principales économies – les États-Unis, l’Union européenne et la Chine – ralentissent toutes simultanément », a-t-elle précisé.

Le FMI a abaissé en octobre sa prévision de croissance mondiale 2023 pour intégrer les tensions liées à la guerre en Ukraine, à l’inflation et à la remontée des taux d’intérêt, en soulignant que la situation pourrait nettement se dégrader.

Economie- Croissance mondiale 2023 : plombée par la crise chinoise

Economie- Croissance mondiale 2023 : plombée par la crise chinoise

Lors de la publication de son rapport en octobre sur les prévisions économiques mondiales (WEO), le Fonds monétaire international (FMI) avait anticipé une croissance de 2,7% pour 2023, en soulignant qu’il existait 25% de chance de la voir passer sous la barre des 2%. Une perspective qui pourrait bien se confirmer avec l’écroulement de la croissance chinoise liée à l’extraordinaire crise sanitaire liée au Covid.

« Lorsque l’on regarde les récents indicateurs, nous nous inquiétons de voir cette probabilité augmenter, du fait du ralentissement simultané aux États-Unis, en Europe et en Chine », a déclaré Mme Georgieva lors d’une intervention en ligne dans le cadre du forum Reuters Next.

Le Fonds doit mettre à jour en janvier ses prévisions pour 2023, mais la situation économique « s’est récemment assombrie, sur la base de ce que nous voyons tant concernant le sentiment des consommateur que des investisseurs », a ajouté la patronne du FMI.

Une croissance mondiale inférieure à 2% serait une première depuis 2009 (-1,3%), si l’on excepte les conséquences de la pandémie en 2020, année où le PIB mondial a reculé de 3,3%.

Or le contexte mondial n’est toujours pas positif, a rappelé Mme Georgieva, notamment du fait de l’impact de la guerre en Ukraine sur l’économie européenne, mais également des effets de la politique « zéro Covid » de la Chine.

« Nous envisageons cette année une croissance chinoise à 3,2%, soit équivalente à la croissance mondiale. Ce n’est jamais arrivé au cours des 40 dernières années de voir la Chine au même niveau que la croissance mondiale. Jusqu’ici, 35% à 40% de la croissance mondiale dépendait de la croissance chinoise, mais ce n’est pas le cas cette année, et ce ne sera pas le cas l’année prochaine », a insisté Kristalina Georgieva.

Selon Kristalina Georgieva,, « pour la première fois en 40 ans, la croissance de la Chine en 2022 sera probablement égale ou inférieure à la croissance mondiale ».

Par ailleurs, la flambée épidémique attendue dans les mois à venir risque d’affecter davantage l’économie chinoise cette année et de freiner la croissance régionale et mondiale, a-t-elle ajouté.

« Pourquoi ? Parce que les trois principales économies – les États-Unis, l’Union européenne et la Chine – ralentissent toutes simultanément », a-t-elle précisé.

Le FMI a abaissé en octobre sa prévision de croissance mondiale 2023 pour intégrer les tensions liées à la guerre en Ukraine, à l’inflation et à la remontée des taux d’intérêt, en soulignant que la situation pourrait nettement se dégrader.

Croissance mondiale 2023: Victime de la crise chinoise (FMI)

Croissance mondiale 2023: Victime de la crise chinoise (FMI)

Lors de la publication de son rapport en octobre sur les prévisions économiques mondiales (WEO), le Fonds monétaire international (FMI) avait anticipé une croissance de 2,7% pour 2023, en soulignant qu’il existait 25% de chance de la voir passer sous la barre des 2%. Une perspective qui pourrait bien se confirmer avec l’écroulement de la croissance chinoise liée à l’extraordinaire crise sanitaire liée au Covid.

« Lorsque l’on regarde les récents indicateurs, nous nous inquiétons de voir cette probabilité augmenter, du fait du ralentissement simultané aux États-Unis, en Europe et en Chine », a déclaré Mme Georgieva lors d’une intervention en ligne dans le cadre du forum Reuters Next.

Le Fonds doit mettre à jour en janvier ses prévisions pour 2023, mais la situation économique « s’est récemment assombrie, sur la base de ce que nous voyons tant concernant le sentiment des consommateur que des investisseurs », a ajouté la patronne du FMI.

Une croissance mondiale inférieure à 2% serait une première depuis 2009 (-1,3%), si l’on excepte les conséquences de la pandémie en 2020, année où le PIB mondial a reculé de 3,3%.

Or le contexte mondial n’est toujours pas positif, a rappelé Mme Georgieva, notamment du fait de l’impact de la guerre en Ukraine sur l’économie européenne, mais également des effets de la politique « zéro Covid » de la Chine.

« Nous envisageons cette année une croissance chinoise à 3,2%, soit équivalente à la croissance mondiale. Ce n’est jamais arrivé au cours des 40 dernières années de voir la Chine au même niveau que la croissance mondiale. Jusqu’ici, 35% à 40% de la croissance mondiale dépendait de la croissance chinoise, mais ce n’est pas le cas cette année, et ce ne sera pas le cas l’année prochaine », a insisté Kristalina Georgieva.

Selon Kristalina Georgieva,, « pour la première fois en 40 ans, la croissance de la Chine en 2022 sera probablement égale ou inférieure à la croissance mondiale ».

Par ailleurs, la flambée épidémique attendue dans les mois à venir risque d’affecter davantage l’économie chinoise cette année et de freiner la croissance régionale et mondiale, a-t-elle ajouté.

« Pourquoi ? Parce que les trois principales économies – les États-Unis, l’Union européenne et la Chine – ralentissent toutes simultanément », a-t-elle précisé.

Le FMI a abaissé en octobre sa prévision de croissance mondiale 2023 pour intégrer les tensions liées à la guerre en Ukraine, à l’inflation et à la remontée des taux d’intérêt, en soulignant que la situation pourrait nettement se dégrader.

Croissance mondiale : plombée par la crise chinoise

Croissance mondiale : plombée par la crise chinoise (FMI)

Lors de la publication de son rapport en octobre sur les prévisions économiques mondiales (WEO), le Fonds monétaire international (FMI) avait anticipé une croissance de 2,7% pour 2023, en soulignant qu’il existait 25% de chance de la voir passer sous la barre des 2%. Une perspective qui pourrait bien se confirmer avec l’écroulement de la croissance chinoise liée à l’extraordinaire crise sanitaire liée au Covid.

« Lorsque l’on regarde les récents indicateurs, nous nous inquiétons de voir cette probabilité augmenter, du fait du ralentissement simultané aux États-Unis, en Europe et en Chine », a déclaré Mme Georgieva lors d’une intervention en ligne dans le cadre du forum Reuters Next.

Le Fonds doit mettre à jour en janvier ses prévisions pour 2023, mais la situation économique « s’est récemment assombrie, sur la base de ce que nous voyons tant concernant le sentiment des consommateur que des investisseurs », a ajouté la patronne du FMI.

Une croissance mondiale inférieure à 2% serait une première depuis 2009 (-1,3%), si l’on excepte les conséquences de la pandémie en 2020, année où le PIB mondial a reculé de 3,3%.

Or le contexte mondial n’est toujours pas positif, a rappelé Mme Georgieva, notamment du fait de l’impact de la guerre en Ukraine sur l’économie européenne, mais également des effets de la politique « zéro Covid » de la Chine.

« Nous envisageons cette année une croissance chinoise à 3,2%, soit équivalente à la croissance mondiale. Ce n’est jamais arrivé au cours des 40 dernières années de voir la Chine au même niveau que la croissance mondiale. Jusqu’ici, 35% à 40% de la croissance mondiale dépendait de la croissance chinoise, mais ce n’est pas le cas cette année, et ce ne sera pas le cas l’année prochaine », a insisté Kristalina Georgieva.

Selon Kristalina Georgieva,, « pour la première fois en 40 ans, la croissance de la Chine en 2022 sera probablement égale ou inférieure à la croissance mondiale ».

Par ailleurs, la flambée épidémique attendue dans les mois à venir risque d’affecter davantage l’économie chinoise cette année et de freiner la croissance régionale et mondiale, a-t-elle ajouté.

« Pourquoi ? Parce que les trois principales économies – les États-Unis, l’Union européenne et la Chine – ralentissent toutes simultanément », a-t-elle précisé.

Le FMI a abaissé en octobre sa prévision de croissance mondiale 2023 pour intégrer les tensions liées à la guerre en Ukraine, à l’inflation et à la remontée des taux d’intérêt, en soulignant que la situation pourrait nettement se dégrader.

Croissance 2023 :La croissance chinoise inférieure à la croissance mondiale

Croissance 2023 :La croissance chinoise inférieure à la croissance mondiale (FMI)

Les prévisions de croissance mondiale pour 2023 pourraient passer sous les 2%, a estimé la directrice générale du FMI Kristalina Georgieva. La baisse la plus significative concernerait la Chine qui pour la première aurait sa croissance inférieure à la croissance mondiale.

Lors de la publication de son rapport sur les prévisions économiques mondiales (WEO), le Fonds monétaire international (FMI) avait anticipé une croissance de 2,7% pour 2023, en soulignant qu’il existait 25% de chance de la voir passer sous la barre des 2%.

« Lorsque l’on regarde les récents indicateurs, nous nous inquiétons de voir cette probabilité augmenter, du fait du ralentissement simultané aux États-Unis, en Europe et en Chine », a déclaré Mme Georgieva lors d’une intervention en ligne dans le cadre du forum Reuters Next.

Le Fonds doit mettre à jour en janvier ses prévisions pour 2023, mais la situation économique « s’est récemment assombrie, sur la base de ce que nous voyons tant concernant le sentiment des consommateur que des investisseurs », a ajouté la patronne du FMI.

Une croissance mondiale inférieure à 2% serait une première depuis 2009 (-1,3%), si l’on excepte les conséquences de la pandémie en 2020, année où le PIB mondial a reculé de 3,3%.

Or le contexte mondial n’est toujours pas positif, a rappelé Mme Georgieva, notamment du fait de l’impact de la guerre en Ukraine sur l’économie européenne, mais également des effets de la politique « zéro Covid » de la Chine.

« Nous envisageons cette année une croissance chinoise à 3,2%, soit équivalente à la croissance mondiale. Ce n’est jamais arrivé au cours des 40 dernières années de voir la Chine au même niveau que la croissance mondiale. Jusqu’ici, 35% à 40% de la croissance mondiale dépendait de la croissance chinoise, mais ce n’est pas le cas cette année, et ce ne sera pas le cas l’année prochaine », a insisté Kristalina Georgieva.

Selon Kristalina Georgieva,, « pour la première fois en 40 ans, la croissance de la Chine en 2022 sera probablement égale ou inférieure à la croissance mondiale ».
Par ailleurs, la flambée épidémique attendue dans les mois à venir risque d’affecter davantage l’économie chinoise cette année et de freiner la croissance régionale et mondiale, a-t-elle ajouté.

Covid Chine : des millions de morts en perspective et menace mondiale

Covid Chine : des millions de morts en perspective et menace mondiale ?


Plusieurs experts pronostiquent l’hypothèse possible de millions de morts en Chine suite au développement exponentiel du Covid.

En cause surtout le fait qu’on passe brutalement d’une politique zéro Covid immobilisant les Chinois à leur domicile ou dans des lieux spécialisés à une politique de libre circulation à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
Le parti communiste chinois et le président ont jusqu’alors soutenu cette politique de zéro Covid pour se distinguer de l’Occident. Un véritable crime sanitaire qui refusait la vaccination qui provenait essentiellement de l’extérieur.

Faute de vaccination aussi d’auto immunisation, le virus trouve un terrain privilégié chez des individus dans l’organisme est dépourvu de défenses. À la différence notamment des pays développés qui ont pratiqué la vaccination de masse et l’immunisation du fait que beaucoup étaient asymptomatiques et transmettaient cependant virus et capacités de résistance.

C’est évidemment un énorme échec sanitaire mais aussi politique pour la Chine qui parallèlement est en train de tuer son économie. Hier les Chinois étaient interdits de déplacement, aujourd’hui ils deviennent brusquement libres mais beaucoup se refusent à aller travailler pour ne pas risquer la contamination. Le grand risque pour le monde entier, c’est sait que la Chine développe de nouveaux variants (le virus ne cesse en effet d’évoluer), des variants encore plus dangereux que ceux qui sont identifiés et qui pourraient contaminer une grande partie du monde.

Cette gestion calamiteuse et dramatique du virus pourrait à terme remettre en cause la dictature communiste en Chine

Le régime de Xi Jinping est un «régime finissant, comme l’était l’URSS dans les années 1980», analyse dans le Figaro la sinologue et spécialiste de la dissidence chinoise.
Xi Jinping a prétendu que la gestion du Covid par la Chine était la preuve de sa supériorité par rapport au système occidental. À quel point la situation actuelle est-elle menaçante pour lui politiquement?

• Marie HOLZMAN. – Manifestement ce n’est pas le cas. Il a fait subir aux Chinois la torture de trois ans de quasi-emprisonnement. Les conséquences du confinement ont été tragiques. Par ailleurs, il n’y a pas eu de « zéro Covid », malgré le nom trompeur de cette politique. La preuve, c’est ce que ça revenait tout le temps. Combien y a-t-il eu de morts pendant la période « zéro Covid » ? On n’en sait rien, puisque les Chinois ne communiquent pas les chiffres ou donnent des chiffres faux. Quand ils parlent de 4000 morts, c’est totalement risible. On voit bien que les crématoriums débordent, que la population panique. Xi Jinping s’est entouré d’une clique d’obligés et a écarté tous les gens compétents. Il a même fini par mettre sur la touche le premier ministre…

Croissance mondiale : nouvelle révision en baisse (OCDE)

Croissance mondiale : nouvelle révision en baisse (OCDE)

Une nouvelle révision en baisse des prévisions économiques par l’OCDE.

En 2023, on prévoit une augmentation de la croissance2,2 % au lieu de 3,1 % en 2022. On espère un rebond hypothétique en 2024 de 2,7% mais rien n’est sûr. D’ici cette date l’OCDE comme la plupart des institutions aura sans doute l’occasion de revoir encore plusieurs fois ses hypothèses.

La croissance de l’économie mondiale va subir un coup de frein. Selon des prévisions de l’OCDE publiées mardi, elle devrait passer de 3,1% en 2022 à 2,2% l’an prochain, avant de rebondir légèrement à 2,7% en 2024.Une dérive des prix de 8 % en 2022 et on espère une augmentation des prix de seulement 5,5 % en 2023 et 2024. Mais là encore rien n’est certain.En général les instituts économique se montre plutôt optimiste en tout cas pas trop pessimiste pour ne pas décourager la confiance des acteurs économiques. En général aussi les mêmes instituts revoient à la baisse leurs prévisions. Du coup, la perspective de croissance de 0,7 % pour la France pourraient être assez hypothétiques. Le pays pourrait en effet tutoyer la récession. Une perspective assez certaine pour l’autre pilier de l’union européenne : l’Allemagne. L’Allemagne pourrait en effet connaître la récession dès la fin de cette année et pour l’année 2023 enregistrée une baisse du PIB de 1 % au moins

Pour venir à bout de la crise l’OCDE, une organisation qui regroupe 38 Etats, les pays développés et quelques émergents, prône « une poursuite du resserrement de la politique monétaire pour combattre l’inflation » tout en estimant que « le soutien budgétaire doit devenir plus ciblé et temporaire ».
« Accélérer l’investissement pour adopter et développer des sources d’énergie et des technologies propres sera crucial pour diversifier l’offre et assurer la sécurité énergétiques », affirme encore l’économiste.

Pour la France, l’OCDE projette une croissance de 2,6% en 2022 et un ralentissement à 0,6% l’an prochain, contre 1% prédit par le gouvernement et 0,7% par le Fonds monétaire international (FMI). L’économie hexagonale rebondirait ensuite, mais assez faiblement, à 1,2% de croissance en 2024.

La hausse des prix atteindrait 5,9% cette année, 5,7% en 2023 puis retomberait à 2,7% en 2024. L’OCDE envisage pour la France un « recul de la confiance des entreprises et des ménages » ainsi qu’un taux de chômage qui grimpera à 8,1% en 2024, éloignant le pays de l’objectif de plein emploi avec un taux à 5% visé par le gouvernement.

Comme le FMI lundi, l’OCDE appelle la France à « améliorer le ciblage des mesures de soutien pour en réduire le coût budgétaire, éviter d’entraver les changements structurels et limiter le surcroît de pression inflationniste ».

Réchauffement climatique : L’Europe au-dessus de la moyenne mondiale !

Réchauffement climatique : L’Europe au-dessus de la moyenne mondiale !

Si les discours sont particulièrement nombreux concernant la problématique climatique en Europe par contre la réalité oblige à constater que dans les faits les politiques n’ont pas réussi à freiner les tendances.( Même si les émissions polluantes ont tendance maintenant à se tasser mais il faut évidemment donner du temps au temps). Au contraire en matière de réchauffement climatique, l’Europe se situe au-dessus de la moyenne mondiale

Les températures en Europe ont subi une élévation considérable au cours de la période 1991-2021, avec un réchauffement d’environ +0,5 °C par décennie, révèle un rapport élaboré par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) des Nations unies et le service européen sur le changement climatique Copernicus. «Il s’agit du réchauffement le plus rapide des six régions définies par l’OMM», a souligné le secrétaire général de l’OMM, le Finlandais Petteri Taalas.

Conséquence du rapide réchauffement en Europe, les glaciers alpins ont perdu 30 mètres d’épaisseur entre 1997 et 2021. Autre conséquence, la calotte glaciaire du Groenland fond progressivement, contribuant à accélérer l’élévation du niveau de la mer. Au cours de l’été 2021, le Groenland a pour la première fois enregistré de la pluie à son point le plus élevé, la station Summit.
L’Europe «offre l’image vivante d’une planète qui se réchauffe et elle nous rappelle que même les sociétés bien préparées ne sont pas à l’abri des conséquences des phénomènes météorologiques extrêmes», a fait remarquer Petteri Taalas. «En 2021, une série d’événements météorologiques et climatiques extrêmes se sont produits dans diverses régions d’Europe. Les inondations d’une gravité exceptionnelle qui ont provoqué un nombre sans précédent de morts et de dégâts dans certaines parties de l’Europe occidentale et centrale en juillet, et les incendies destructeurs qui ont dévasté l’Europe du Sud-Est cet été, resteront dans la mémoire des nations touchées et dans les archives climatologiques internationales», a-t-il ajouté.

Risque de récession mondiale (OMC)

Risque de récession mondiale (OMC)

L’Organisation mondiale du commerce (OMC) n’exclut plus une récession mondiale en particulier en raison de la crise énergétique et de l’inflation

 

Alors que l’OCDE prévoit une nette révision à la baisse de la croissance mondiale en 2023 qui passeraient à plus de, 2 % contre 2,8 % en juin, l’organisation mondiale du commerce, elle , se montre beaucoup plus pessimiste. L’OMC estime que le monde entier connaît actuellement des « chocs exogènes simultanés » . S’exprimant à l’ouverture du forum public annuel de l’OMC à Genève ce mardi 27 septembre, Ngozi Okonjo-Iweala a souligné que l’organisation s’attendait auparavant à une « reprise post-pandémie ». Or « maintenant, nous devons faire face à ce qui ressemble à une récession qui approche », a-t-elle dit, avant de préciser qu’il s’agissait d’ « une récession mondiale ».

 

Une vision que ne partage pas totalement l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). « Le scénario central n’est pas à une récession mondiale mais les risques ont augmenté ces derniers mois », estime l’économiste en chef par intérim, Alvaro Pereira, dans un entretien accordé à l’AFP lundi.

L’institution a nettement dégradé sa prévision de croissance mondiale pour l’an prochain devant les effets plus durables qu’anticipé du conflit en Ukraine et la hausse des taux d’intérêt des banques centrales pour contenir l’inflation. Elle table désormais sur une progression du PIB mondial de 2,2% pour 2023, contre 2,8% attendus en juin. Elle a néanmoins maintenu sa prévision pour 2022 à 3%. « Les pressions inflationnistes sont de plus en plus généralisées, la hausse des prix de l’énergie, des transports et d’autres coûts se répercutant sur les prix », écrit l’OCDE dans son rapport trimestriel.

 

Concernant la zone euro, l’OCDE juge là aussi que « les risques de récession ont augmenté ». À l’échelle individuelle, elle retient le scénario de la récession uniquement pour l’Allemagne pour le moment. La première économie européenne verrait ainsi son PIB reculer de 0,7% l’an prochain, un plongeon de 2,4 points par rapport à la précédente prévision.

C’est aussi ce que prédit la Banque centrale allemande. La semaine dernière, l’institut monétaire a annoncé que le PIB allemand devrait « sensiblement reculer au quatrième trimestre » et « probablement au premier trimestre de l’année à venir », sans toutefois avancer de chiffres précis.

Ses principaux voisins devraient échapper à la récession. Une croissance de 0,4% est attendue en Italie, de 1,5% en Espagne, et de 0,6% en France, là où le gouvernement table encore sur 1%.

Rien n’est pour autant figé, prévient l’OCDE, qui avertit qu’une « incertitude importante entoure ces projections économiques », devant le risque de pénuries d’énergie pendant l’hiver.

Alvaro Pereira alerte : « La situation pourrait s’aggraver en cas de perturbations dans l’approvisionnement énergétique et si les prix augmentent encore. Selon un scénario sur lequel nous avons travaillé, une hausse de 50% des prix du gaz pourrait mener à une baisse supplémentaire du PIB de 1,25% en Europe. C’est énorme et cela signifie que la zone euro serait à coup sûr en récession ».

Ce scénario est d’autant plus inquiétant que les banques centrales des pays développés et émergents sont fermement engagées à remonter leurs taux d’intérêt pour contenir l’inflation, avec le risque de saper là aussi la croissance.

Si l’OCDE appelle les banquiers centraux à continuer à  amplifier la politique de hausse des taux, Ngozi Okonjo-Iweala insiste sur l’importance pour les banques centrales de bien déterminer si l’inflation est provoquée par la forte demande ou si la hausse des prix est liée à des raisons structurelles du côté de l’offre. « S’il s’agit de facteurs liés à l’offre sur lesquels vous n’avez pas de contrôle, continuer à augmenter les taux d’intérêt est contre-productif », averti-t-elle.

 

Croissance mondiale : vers une crise comme dans les années 70

Croissance mondiale : vers une crise comme dans  les années 70

 

L’état de l’économie mondiale rappelle celui des années 1970. Sauf que « le contexte actuel est à plusieurs égards potentiellement plus explosif ». C’est le constat dressé par Jézabel Couppey-Soubeyran, maîtresse de conférences en économie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et corédactrice en chef de « L’économie mondiale 2023 », un ouvrage publié chaque année et présenté mercredi par le Centre d’études prospectives et d’informations internationales (Cepii). ( les Echos)

« Le parallèle avec la stagflation des années 1970 ne pousse pas à l’optimisme », avance Thomas Grjebine, économiste au Cepii. A l’époque, pour casser l’inflation générée par les deux chocs pétroliers et l’indexation des salaires sur l’inflation, les banques centrales avaient fortement relevé les taux d’intérêt. Conséquence : une récession mondiale accompagnée d’une crise des dettes des pays en développement. L’histoire pourrait bien se répéter.

Depuis 2010, l’économie mondiale a connu une vague d’endettement la plus importante, la plus rapide et la plus synchronisée de ces 50 dernières années, observe l’économiste. La hausse des dettes publiques est un réel danger pour les pays qui s’endettent en devises étrangères. « C’est le cas de la zone euro car la devise européenne est comme une monnaie étrangère pour les pays membres qui s’endettent dans une devise qu’ils ne contrôlent pas. Une fragmentation de la zone euro n’est pas à exclure », craint Thomas Grjebine. L’inquiétude concerne avant tout les pays du Sud qui affichent des niveaux très élevés d’endettement public (200 % du PIB en Grèce, 150 % en Italie, 123 % en Espagne).

Les pays émergents et en développement suscitent aussi des craintes puisque leur dette en devise étrangère représente 25 % de leur dette publique contre 15 % en 2009. Que dire de la dette privée dans ces pays qui s’élevait à 142 % du PIB en 2020 contre seulement 32 % à la fin des années 1970 ? Le resserrement monétaire américain qui se profile pourrait générer une nouvelle crise de la dette, comme en 1979 pour les pays d’Amérique latine suivie d’un défaut de paiement du Mexique en 1982 .

Autre similitude pointée par le Cepii, l’évolution des salaires et de l’inflation. Comme à la fin des années 1960, la période actuelle voit émerger des revendications salariales fortes. La crise sociale de Mai 68 avait été le marqueur du refus par les salariés des conditions du partage des revenus qui prévalait à l’époque. « Le pouvoir d’achat du salaire minimum a progressé de 130 % entre 1968 et 1983. Dans le même temps le salaire moyen a progressé d’environ 50 % », constate Thomas Gjrebine. Les tensions sociales nourrissent alors l’inflation qui, en retour, entraîne de nouvelles revendications salariales. Jusqu’à ce que les dirigeants politiques décident de supprimer cette boucle qui se matérialisera notamment par la désindexation des salaires dans les années 1980.

Aujourd’hui, avec le retour de l’inflation et la mondialisation qui se grippe, le compromis implicite qui s’était mis en place dans les années 1980 pourrait bien voler en éclat. Ce compromis reposait sur des hausses modérées de salaires compensées par des gains de pouvoir d’achat liés à la désinflation importée que générait la mondialisation des échanges. Les demandes actuelles de rééquilibrage des salaires que révèlent les tensions aux Etats-Unis depuis la pandémie sous la forme de grèves nombreuses et du phénomène de « grande démission » en témoignent. Ailleurs, la croissance des salaires horaires réels est désormais négative dans la plupart des pays de l’OCDE, affectant pouvoir d’achat et consommation des ménages. Des tensions sociales sont à redouter.

La croissance mondiale devrait s’en ressentir. D’autant plus que le moteur chinois qui, ces vingt dernières années, représentait le quart de la croissance mondiale se grippe. Pas seulement en raison de la politique « zéro Covid » du gouvernement. D’autres facteurs structurels sont à l’oeuvre : « La population en âge de travailler a atteint un pic au début des années 2010 et devrait diminuer la croissance à venir. » Et la croissance de la productivité, comme au Japon et en Corée du Sud au cours des décennies précédentes, ralentit.  L’Europe est encore un peu plus menacée par un choc énergétique d’ampleur. Les effets du conflit en Ukraine pourraient être plus lourds que prévu en raison des interruptions de livraison de gaz russe à l’échelle de toute l’Europe. Selon l’OCDE, il faut s’attendre à une baisse de la production dans les secteurs manufacturiers et les services marchand de près de 3 %.

Ces effets pourraient être sous-estimés notamment si les entreprises arrêtent complètement leur production, craint le Cepii. « De nombreuses industries notamment les plus consommatrices d’énergie comme la métallurgie pourraient être en faillite. Un arrêt total des importations de gaz russe pourrait conduire à une baisse du PIB allemand de 3 à 8 % », redoute Thomas Gjrebine.

Croissance mondiale : menace de récessions ( Le Monde)

Croissance mondiale : menace de récessions ( Le Monde)

 

Pour des raisons différentes, les trois principaux moteurs de l’économie mondiale se grippent. Qui plus est en même temps, ce qui n’avait pas été le cas lors de la grande crise financière de 2008. Par Eric Albert(Londres, correspondance) du Monde.  

Choc gazier en Europe, hausse très prononcée des taux d’intérêt aux Etats-Unis, confinements qui n’en finissent pas et grave crise immobilière en Chine… Un à un, les grands moteurs de l’économie mondiale sont en train de caler, voire de passer dans le rouge. « Les nuages de la récession s’assemblent à travers le monde », avertit Seth Carpenter, le chef économiste de Morgan Stanley, une banque américaine. « Pour les consommateurs, un hiver long et froid se profile », ajoute Tamara Basic Vasiljev, d’Oxford Economics.Un consensus inquiétant est en train d’émerger chez les économistes : la zone euro sera en récession d’ici à la fin de l’année ; les Etats-Unis pourraient peut-être l’éviter, mais ils n’échapperont pas à un sérieux coup de frein ; quant à la Chine, moteur de l’économie mondiale depuis un quart de siècle, sa croissance n’a jamais été aussi précaire.

Il faut y ajouter le Royaume-Uni, probablement déjà en récession, l’Europe centrale, touchée de plein fouet par la guerre en Ukraine, ou encore une pléthore de pays émergents qui traversent une grave crise : Liban, Sri Lanka, Pakistan en quasi-faillite, Turquie balayée par une inflation galopante (80 %).

Le FMI Plus pessimiste

Les prochains mois vont être « sombres et plus incertains », avertit le Fonds monétaire international (FMI), dans ses prévisions actualisées, publiées mardi 26 juillet. L’institution financière table sur une croissance mondiale de 3,2 % en 2022, en recul de 0,4 point de pourcentage par rapport à ses prévisions d’avril, puis de 2,9 % en 2023, soit un fort ralentissement après les 6,1 % enregistrés en 2021, la première année de sortie de la pandémie de Covid-19. Le produit intérieur brut (PIB) mondial a même subi une contraction au deuxième trimestre 2022, juste après le début de la guerre russe en Ukraine.

Une mauvaise performance attribuée par le FMI à l’« inflation plus élevée que prévu dans le monde entier, en particulier aux Etats-Unis et dans les principales économies européennes », à « un ralentissement plus important que prévu en Chine » à la suite des confinements liés à la crise sanitaire et, enfin, aux « retombées négatives de la guerre en Ukraine ». « L’ombre de la pandémie plane toujours sur l’économie mondiale, rappelle Pierre-Olivier Gourinchas, économiste en chef du FMI. Elle est en partie à l’origine du ralentissement en Chine et de la hausse de l’inflation. »

Société-Population mondiale: Un recul de 50 % d’ici 2100

Société-Population mondiale: Un recul de 50 % d’ici 2100

Au rythme actuel de baisse du taux de fécondité, la population mondiale pourrait être diminuée de moitié à la fin du siècle à un peu plus de 4 milliards d’habitants. 

Un papier de  Richard Hiault dans les Echos .

 

Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel. Encore moins la population mondiale. Le nombre d’être humains en passe d’atteindre les 8 milliards à l’automne prochain, selon les dernières prévisions des Nations unies, risque de s’effondrer avant la fin du siècle. C’est du moins la thèse défendue par James Pomeroy, économiste chez HSBC, dans une étude parue le 22 août. « La probabilité que la taille de la population mondiale commence à se réduire dans les vingt prochaines années est bien plus élevée que ce que nous avions prévu initialement », avance-t-il.

A ses yeux, les prédictions des Nations unies selon lesquelles la population mondiale devrait atteindre un pic vers les années 2080 ne collent pas à la réalité. Le pic pourrait être atteint bien avant. Aux alentours de 2043. Pourquoi ? Parce que le taux de fécondité, en net recul, réduit significativement le nombre de naissances dans le contexte d’une population déjà vieillissante.

En juillet dernier, l’ONU constatait qu’en 2021, la fécondité moyenne de la population mondiale était de 2,3 naissances par femme au cours de la vie. Elle était de 5 dans les années 1950. Pour l’ONU, elle devrait encore baisser d’ici à 2050 pour atteindre 2,1, soit le taux qui permet de stabiliser la population. Mais selon la tendance récente observée, le recul pourrait être plus important et plus rapide.

Une première alerte avait été donnée en 2019 par deux auteurs canadiens, Darrell Bricker et John Ibbitson, dans leur ouvrage « Empty Planet : the shock of global population decline ». Ils y soutenaient que le vieillissement et la faible fécondité entraîneraient des changements massifs dans la population humaine, et plus tôt que nous ne le pensons. James Pomeroy les rejoint.

Pour lui, la population mondiale pourrait comptabiliser seulement un peu plus de 4 milliards d’êtres humains d’ici à la fin du siècle.

De multiples raisons expliquent la baisse du taux de fécondité. L’intégration des femmes dans le marché de l’emploi retarde l’âge auquel elles ont leur premier enfant. La hausse des prix de l’immobilier dans les pays riches limite d’autant le développement d’une famille nombreuse pour des raisons de coûts trop élevés. Le développement de l’éducation et le meilleur accès aux soins et aux pratiques contraceptives jouent également un rôle dans le fait que les familles font moins d’enfants, souligne l’étude de HSBC. La crise du Covid-19 n’a fait qu’accentuer la tendance à la baisse du nombre de naissances.

Bien évidemment, tous les pays ne logent pas à la même enseigne. « Le recul du taux de fécondité est global mais pour certains pays, à l’instar de ceux d’Afrique subsaharienne et d’Asie, le niveau, bien qu’en recul, permet une poursuite de la croissance de la population », précise James Pomeroy.

En clair, la part de l’Afrique dans la population mondiale va se renforcer avec un nombre élevé de jeunes qu’il va falloir intégrer dans le monde du travail, sur place ou dans les pays développés ou émergents en manque de main-d’oeuvre. Les pays développés et certains pays émergents sont loin d’être dans le même cas. A Hong Kong, à Singapour, en Corée du Sud et à Taïwan, l’actuel taux de fécondité permet de prédire une division par deux de leur population d’ici à la fin du siècle. La Chine n’est pas loin de les rejoindre .

L’Europe réduite de moitié

En Europe, « au rythme où vont les choses, la population aura diminué de moitié avant 2070, le continent risquant de perdre 400 millions d’habitants d’ici à 2100 ». De même, en prolongeant la tendance actuelle, la population indienne grimperait à 1,54 milliard d’habitants en 2050 tandis que la Chine verrait la sienne reculer à 1,17 milliard. La France compterait alors 62,3 millions d’habitants et l’Allemagne 70,3 millions.

Si certains gouvernements ont mis en place des politiques visant à relever la fécondité du pays, James Pomeroy constate qu’elles sont « inefficaces ». Tout juste peut-on évoquer, dans certains cas comme dans les pays scandinaves, un frein à la baisse du taux de fécondité. Le recul du nombre d’habitants pourrait-il être inéluctable ? Rien n’est inscrit dans le marbre. Mais ce repli, s’il intervient, constitue une bonne nouvelle dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique et la sauvegarde de la biodiversité. C’est l’une des solutions.

 

VERS UNE CRISE ÉCONOMIQUE MONDIALE ?

VERS UNE CRISE ÉCONOMIQUE MONDIALE ?

 

Les crises successives depuis le début de la pandémie de Covid-19 font planer une menace sur l’économie mondiale. Certains pays ne devraient pas échapper à la récession dans les prochains mois ( analyse  de Paul Louis avec Julien Marion - BFM)

Covid-19, guerre en Ukraine, tensions géopolitiques, épisodes de sécheresse inédits… « Le moment que nous vivons peut sembler être structuré par une série de crises graves (…) et il se pourrait que d’aucuns voient notre destin comme étant perpétuellement de gérer les crises ou des urgences », a déclaré Emmanuel Macron mercredi lors de l’ouverture du conseil des ministres.

Au cours de son allocution au ton grave, le chef de l’Etat a dit croire « que ce qu’on est en train de vivre est de l’ordre d’une grande bascule ou d’un grand bouleversement » du monde. Au fond, nous vivons la fin de l’abondance, celle des liquidités sans coût – on devra en tirer les conséquences économiques – celle de produits et de technologies qui nous paraissaient perpétuellement disponibles, la rupture des chaînes de valeurs. La rareté de telle ou telle matière ou technologie réapparaît, comme celle de l’eau. Nous aurons des dispositions à prendre », a ajouté le président de la République.

Dans la foulée, le Haut-commissaire au Plan François Bayrou a dit être sur la même ligne qu’Emmanuel Macron, allant jusqu’à craindre « la crise la plus grave que la France ait connu depuis la guerre« . Catastrophisme ou lucidité? L’avenir le dira. Ce qui est sûr en revanche, c’est que les événements des derniers mois affectent déjà l’économie tricolore et plus largement l’économie mondiale. Certains signaux sont là pour en témoigner. Le risque de récession, lui, se renforce un peu plus chaque jour.

Conséquence des perturbations du commerce mondial lors de la reprise post-Covid puis de la guerre en Ukraine, la hausse généralisée des prix touche désormais toutes les régions du monde: 8,9% en zone euro en juillet sur un an, 10,1% au Royaume-Uni, 8,5% aux Etats-Unis, 7,8% en Afrique du Sud. Des niveaux jamais vus depuis plusieurs dizaines d’années. En Asie, l’inflation demeure modérée mais accélère mois après mois. Elle s’est notamment établie à 2,7% en Chine en juillet et à 2,3% au Japon.

Devant l’envolée des prix, les banques centrales sont montées au créneau, bien que trop tardivement pour certains. Pour refroidir la machine économique, au risque de plomber sérieusement la croissance, la Fed a annoncé fin juillet sa quatrième hausse de taux directeurs depuis mars outre-Atlantique. Au Royaume-Uni, la Banque d’Angleterre a actionné ce levier à plusieurs reprises depuis le mois de décembre, tandis que la BCE a augmenté ses taux pour la première fois en dix ans il y a quelques semaines.

Si l’action des banques centrales a vocation à ralentir l’inflation, le relèvement des taux directeurs ne va pas stopper l’envolée des prix du jour au lendemain. En France, le taux d’inflation est attendu proche des 7% en fin d’année, contre 6,1% aujourd’hui (6,8% en IPCH). La situation est encore plus préoccupante outre-Manche où la Banque d’Angleterre table sur plus de 13%.

Au final, l’inflation devrait atteindre 6,6% en moyenne dans les pays développés cette année et 9,5% dans les pays émergents, selon les prévisions du FMI. Soit une révision à la hausse de 0,9 et 0,8 point par rapport aux dernières prévisions. L’institution monétaire s’attend également à ce qu’ »elle reste élevée plus longtemps ».

Pétrole, gaz, électricité… Les prix de l’énergie ont atteint des sommets ces derniers mois. Entamée au second semestre 2021 sur fond de forte reprise de l’économie mondiale, l’envolée s’est accentuée avec la guerre en Ukraine. Le prix du gaz naturel européen en particulier a explosé et été multiplié par quatre (+315%) depuis le début de l’année. Mercredi, il a dépassé brièvement les 300 euros le mégawattheure, un niveau plus vu depuis le record historique enregistré en mars, au début de l’invasion russe en Ukraine.

En cause, l’annonce par Gazprom d’une suspension complète de l’approvisionnement de l’Europe en gaz via Nord Stream 1 pour une période de trois jours du 31 aout au 2 septembre. Les prix ont également été soutenus par les conditions climatiques en Europe, entre sécheresses et vagues de chaleur, « ce qui a entraîné une augmentation de la demande d’énergie pour le refroidissement de l’air », expliquent les analystes de Société Générale. Ils citent également parmi les facteurs haussiers l’effort des nations européennes de reconstituer leurs stocks de gaz naturel avant l’hiver, une entreprise d’autant plus ambitieuse « avec des flux de gaz toujours faibles à travers le gazoduc principal alimentant l’Europe occidentale ».

Cette récente flambée des cours a également provoqué un envol des prix de l’électricité pour l’année prochaine en France comme en Allemagne, sans atteindre les records historiques atteints plus tôt dans la semaine. Désormais, le Vieux continent qui cherche à se passer du gaz russe se prépare à un hiver difficile. Dans plusieurs pays européens, des restrictions de consommation d’énergie ont d’ores et déjà été mises en place pour limiter le risque de pénurie. En France, alors qu’Emmanuel Macron a évoqué la « fin de l’abondance », « un grand plan de sobriété » sera présenté prochainement.

Fin juillet, le FMI a mis ses prévisions de croissance à jour, avec un constat clair: « les trois plus grandes économies du monde (Etats-Unis, Chine, Zone euro) marquent le pas, et les conséquences pour les perspectives mondiales sont importantes ». L’institution de Washington table ainsi sur une croissance mondiale 3,2% cette année et 2,9% en 2023, soit une dégradation de 0,4 et 0,7 point par rapport aux prévisions d’avril.

Dans le détail, l’activité aux Etats-Unis devrait progresser de seulement 2,3% cette année et 1% l’année prochaine. A 3,3%, la croissance chinoise 2022 s’établirait quant à elle à son plus faible niveau depuis plus de quarante ans (hors pandémie). Enfin, celle de la zone euro est estimée à 2,6% cette année et 1,2% en 2023.

Des prévisions revues à la baisse que l’institution de Washington justifie en évoquant notamment les « répercussions négatives de la guerre en Ukraine » avec « une inflation plus forte que prévu » aux Etats-Unis et en Europe, ainsi qu’un ralentissement « plus prononcé qu’attendu » en Chine « sur fond de flambées de Covid-19 et de confinements ». Au point que la production mondiale s’est contractée au deuxième trimestre cette année.

A cela s’ajoute le resserrement des politiques monétaires qui devraient accentuer le ralentissement de l’économie mondiale. Voire faire entrer certains pays en récession. D’ailleurs, même si le sujet fait débat outre-Atlantique, les Etats-Unis sont déjà techniquement en récession déjà puisque l’économie américaine s’est contractée durant deux trimestres consécutifs. Au Royaume-Uni, la Banque d’Angleterre prévoit quant à elle une contraction de la production chaque trimestre entre les trois derniers mois de 2022 et les trois derniers de 2023. Ensuite, « la croissance restera faible ».

La zone euro échappe encore à la récession. Mais Bruno Le Maire lui-même n’a pas écarté l’hypothèse d’une dégradation sérieuse de l’activité dans les mois qui viennent: « tout va dépendre des décisions de Vladimir Poutine sur le gaz. Si jamais il décide de couper le gaz pour l’UE et la zone euro, nous évaluons l’impact sur la croissance, pour la seule France, à un demi-point de PIB, et sans doute davantage pour d’autres économies plus dépendantes du gaz russe que nous », a déclaré le ministre de l’Economie mercredi sur France 5. « C’est sur la question du gaz russe que se jouera une partie de la croissance en Europe dans les mois qui viennent », a-t-il ajouté.

Population mondiale: Un recul de 50 % d’ici 2100

Population mondiale: Un recul de 50 % d’ici 2100

Au rythme actuel de baisse du taux de fécondité, la population mondiale pourrait être diminuée de moitié à la fin du siècle à un peu plus de 4 milliards d’habitants. 

Un papier de  Richard Hiault dans les Echos .

 

Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel. Encore moins la population mondiale. Le nombre d’être humains en passe d’atteindre les 8 milliards à l’automne prochain, selon les dernières prévisions des Nations unies, risque de s’effondrer avant la fin du siècle. C’est du moins la thèse défendue par James Pomeroy, économiste chez HSBC, dans une étude parue le 22 août. « La probabilité que la taille de la population mondiale commence à se réduire dans les vingt prochaines années est bien plus élevée que ce que nous avions prévu initialement », avance-t-il.

A ses yeux, les prédictions des Nations unies selon lesquelles la population mondiale devrait atteindre un pic vers les années 2080 ne collent pas à la réalité. Le pic pourrait être atteint bien avant. Aux alentours de 2043. Pourquoi ? Parce que le taux de fécondité, en net recul, réduit significativement le nombre de naissances dans le contexte d’une population déjà vieillissante.

En juillet dernier, l’ONU constatait qu’en 2021, la fécondité moyenne de la population mondiale était de 2,3 naissances par femme au cours de la vie. Elle était de 5 dans les années 1950. Pour l’ONU, elle devrait encore baisser d’ici à 2050 pour atteindre 2,1, soit le taux qui permet de stabiliser la population. Mais selon la tendance récente observée, le recul pourrait être plus important et plus rapide.

Une première alerte avait été donnée en 2019 par deux auteurs canadiens, Darrell Bricker et John Ibbitson, dans leur ouvrage « Empty Planet : the shock of global population decline ». Ils y soutenaient que le vieillissement et la faible fécondité entraîneraient des changements massifs dans la population humaine, et plus tôt que nous ne le pensons. James Pomeroy les rejoint.

Pour lui, la population mondiale pourrait comptabiliser seulement un peu plus de 4 milliards d’êtres humains d’ici à la fin du siècle.

De multiples raisons expliquent la baisse du taux de fécondité. L’intégration des femmes dans le marché de l’emploi retarde l’âge auquel elles ont leur premier enfant. La hausse des prix de l’immobilier dans les pays riches limite d’autant le développement d’une famille nombreuse pour des raisons de coûts trop élevés. Le développement de l’éducation et le meilleur accès aux soins et aux pratiques contraceptives jouent également un rôle dans le fait que les familles font moins d’enfants, souligne l’étude de HSBC. La crise du Covid-19 n’a fait qu’accentuer la tendance à la baisse du nombre de naissances.

Bien évidemment, tous les pays ne logent pas à la même enseigne. « Le recul du taux de fécondité est global mais pour certains pays, à l’instar de ceux d’Afrique subsaharienne et d’Asie, le niveau, bien qu’en recul, permet une poursuite de la croissance de la population », précise James Pomeroy.

En clair, la part de l’Afrique dans la population mondiale va se renforcer avec un nombre élevé de jeunes qu’il va falloir intégrer dans le monde du travail, sur place ou dans les pays développés ou émergents en manque de main-d’oeuvre. Les pays développés et certains pays émergents sont loin d’être dans le même cas. A Hong Kong, à Singapour, en Corée du Sud et à Taïwan, l’actuel taux de fécondité permet de prédire une division par deux de leur population d’ici à la fin du siècle. La Chine n’est pas loin de les rejoindre .

L’Europe réduite de moitié

En Europe, « au rythme où vont les choses, la population aura diminué de moitié avant 2070, le continent risquant de perdre 400 millions d’habitants d’ici à 2100 ». De même, en prolongeant la tendance actuelle, la population indienne grimperait à 1,54 milliard d’habitants en 2050 tandis que la Chine verrait la sienne reculer à 1,17 milliard. La France compterait alors 62,3 millions d’habitants et l’Allemagne 70,3 millions.

Si certains gouvernements ont mis en place des politiques visant à relever la fécondité du pays, James Pomeroy constate qu’elles sont « inefficaces ». Tout juste peut-on évoquer, dans certains cas comme dans les pays scandinaves, un frein à la baisse du taux de fécondité. Le recul du nombre d’habitants pourrait-il être inéluctable ? Rien n’est inscrit dans le marbre. Mais ce repli, s’il intervient, constitue une bonne nouvelle dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique et la sauvegarde de la biodiversité. C’est l’une des solutions.

 

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