Archive pour le Tag 'mondial'

Ralentissement économique ou choc mondial : la France mal préparée

Ralentissement ou choc mondial : la France mal préparée

La politique tarifaire de Donald Trump, actuellement en pause pour trois mois, pourrait provoquer un ralentissement économique mondial. Toutefois, la question demeure sur son ampleur : s’agira-t-il simplement d’un ralentissement ou d’une récession mondiale ? Par Marc Guyot et Radu Vranceanu, Professeurs à l’ESSEC dans La Tribune .

C’est entendu, la politique tarifaire de Donald Trump, en pause pour trois mois, va provoquer un ralentissement mondial. En revanche, il n’y a pas consensus sur son ampleur. Aura-t-on un simple ralentissement comme le pensent l’OCDE et le FMI ou une vraie récession mondiale comme le craignent un certain nombre d’instituts privés ? Il est bien sûr difficile de répondre, car nul ne peut prédire les choix de Donald Trump.

Si les É.-U. maintiennent des tarifs élevés sur la majorité des importations de Chine et d’Europe et si la Chine réplique – ce qui est déjà le cas alors que l’Europe ne réplique pas, la nature de la crise sera spécifique pour chaque zone. Pour les États-Unis c’est un choc d’offre important. En effet, il va provoquer une forte augmentation des prix de tous les biens importés, une remise en cause des chaines de production existantes et en fin de compte, la relocalisation de la production avec une certaine perte d’efficacité productive. Dans un premier temps, la demande devrait également diminuer, du fait de la hausse des prix des importations. Les entreprises dont le prix de nombreux facteurs de production va augmenter et qui devront trouver de nouveaux fournisseurs sont en situation d’incertitude sur leur profitabilité ce qui va également peser sur la demande globale. Il y aura donc un double effet d’augmentation de l’inflation et d’augmentation du chômage sur fond de ralentissement économique. Une crise du même type devrait affecter la Chine, mais probablement de moindre ampleur du fait de la moindre exposition aux importations et de sa capacité de réorienter la demande vers la consommation interne.

Si dans l’immédiat l’Europe ne répond pas aux É.-U. avec une hausse de son tarif douanier, l’essentiel du choc sera un choc de demande classique engendré par la baisse des exportations. Ce type de choc génère peu ou pas d’ inflation (voire de la déflation), mais un fort ralentissement économique. Tous les pays membres de l’UE seront exposés à ce ralentissement, les plus touchés étant les partenaires commerciaux des É.-U.

Dans cette crise à venir, comme dans toutes crises économiques créées par un choc externe, il est du devoir de chaque gouvernement de préparer un plan de protection et de sauvegarde de l’emploi pour éviter que le chômage ne pèse trop sur leurs concitoyens. Tout plan doit avoir une composante court-terme pour gérer l’urgence et une composante long-terme pour anticiper avec sagesse les éventuels changements structurels. Les considérations de géopolitiques et géoéconomiques ne pouvant plus être ignorées, à long terme, l’UE et la France devront mener une politique de soutien à l’industrie. À court terme, la politique économique comporte une dimension budgétaire et une dimension monétaire.

Pour la France, membre de la zone euro, la politique monétaire est du ressort de la BCE. En période de crise de demande, la tâche de celle-ci est relativement simple, car l’objectif de stabilité des prix et le soutien de l’emploi sont convergents. Si elle est possible, la réduction des taux d’intérêt de court terme devrait favoriser l’investissement et éventuellement contribuer à la dépréciation de l’euro, ce qui est de nature à soutenir les exportations. Avant impact douanier, l’inflation de la zone euro est à 2,2% en mars 2025 et en bonne voie vers 2%, alimentée par la faible croissance européenne. Sans surprise, la BCE a ramené le 17 avril son taux de refinancement de 2,5% à 2,25%, et devrait continuer à le réduire.

La politique monétaire de la zone euro sera forcément tributaire des choix de politique commerciale. Si l’UE décide de répondre à Donald Trump en imposant des tarifs douaniers, il y aura un effet positif sur les prix, qui devrait compliquer la tâche de la BCE. Il serait souhaitable d’éviter cette réaction émotionnelle, du moins le temps de voir plus clairement quels sont les secteurs les plus impactés. L’autre inconnue est le dollar. Dans le passé, à chaque fois qu’un choc majeur a frappé l’économie mondiale, le dollar s’est apprécié. Actuellement, au contraire, le dollar est en forte dépréciation, ce qui est en ligne avec l’objectif de Trump de rétablir l’équilibre de la balance commerciale américaine. Cependant cette baisse du dollar exprime essentiellement la perte de confiance massive dans le billet vert. La contrepartie est une appréciation de l’euro, de nature à pénaliser encore plus les exportateurs européens. D’un autre côté, l’appréciation de l’euro diminue le prix des importations et notamment le prix de l’énergie. Donald Trump de son côté a saisi la baisse des taux de la BCE pour alimenter ses vitupérations contre Powell « l’incompétent » qui ne baisse pas les taux d’intérêt alors que même les Européens le font. De notre point de vue, le gouverneur de la Fed est aligné avec la poussée inflationniste qui va résulter des nouveaux tarifs et de la dépréciation du dollar dans les mois qui suivent.

La politique budgétaire consiste à prévoir une enveloppe d’un montant conséquent avec deux objectifs. Le principal est de protéger les industries exportatrices, l’autre objectif pouvant être de relancer l’activité globale avec des commandes publiques. La Corée du Sud a annoncé un plan de 2 milliards de soutiens d’urgence des constructeurs automobiles et de 23 milliards pour les fabricants de puces électroniques. La Chine prépare également son plan de soutien. L’Espagne de son côté a annoncé un plan de 16 milliards d’euros. L’Allemagne a annoncé en mars un plan d’investissement de 1000 milliards d’euros sur 10 ans, en dépenses militaires et en infrastructure. Ces plans ont été rendus possibles par le faible endettement de ces États. La France de son côté, championne des déficits publics de la zone euro et surendettée, a annoncé une politique de contraction de la dépense publique de 40 milliards et prépare un sévère tour de vis fiscal. En d’autres mots, le gouvernement va accompagner le choc tarifaire par un choc budgétaire amplifiant ainsi l’effet récessif et la hausse du chômage.

Pauvre France, bien dépourvue face à la bise qui vient. N’ayant plus le moindre fonds à dépenser, non seulement le gouvernement ne peut pas protéger nos entreprises et nos concitoyens du choc Trump, mais en plus il va l’aggraver avec son choc budgétaire et fiscal. Nous ne jetons pas la pierre à François Bayrou. Entre deux maux, il faut choisir le moindre et c’est ce qu’il fait. En revanche, Emmanuel Macron et les gouvernements successifs portent une lourde responsabilité dans le dénuement français.

Trump: Responsable du désordre économique mondial

Trump: Responsable du désordre économique mondial 

Au lieu d’engager un cycle vertueux de relocalisations et de réindustrialisation, la hausse massive des taxes déclenchée par le président des Etats-Unis risque de précipiter un attentisme pouvant mener à la récession tout en relançant l’inflation. Edito du Monde, extrait)

Le « brouillard de la guerre » ne vaut pas que pour les conflits armés. Le concept clausewitzien s’applique également pour les offensives douanières, surtout lorsqu’elles sont lancées par Donald Trump. Il impose avec lui l’élément le plus redouté des gouvernements, des entreprises et des particuliers : l’incertitude. Les taxes annoncées en fanfare le 2 avril sont-elles définitives ou bien un simple levier de négociation ? Une semaine plus tard, personne n’est capable de répondre à cette question essentielle, ce qui explique les soubresauts boursiers déclenchés par le président des Etats-Unis.

Contrairement au début de son premier mandat, lorsqu’il était encore entouré de responsables aguerris, Donald Trump semble livré à lui-même et à des instincts qui paraissent avoir comme seul objectif de défier la science économique. Au lieu d’engager un cycle vertueux, à ses yeux, de relocalisations et de réindustrialisation pour éviter le couperet des barrières douanières, la hausse massive des taxes risque au contraire de précipiter un attentisme synonyme de risque de récession tout en relançant l’inflation. Les électeurs américains n’ont pas voté pour de telles conséquences.

Cette tension met en évidence les fragilités d’une administration écrasée par la personnalité d’un président qui privilégie un seul critère : la loyauté aveugle. Il explique l’influence de Peter Navarro, le boutefeu de la guerre commerciale en cours, passé par la prison en 2024 pour avoir refusé de témoigner devant une commission d’enquête consacrée à l’assaut contre le Capitole lancé par des fidèles trumpistes, le 6 janvier 2021. Le même mécanisme explique le limogeage de hauts responsables du Conseil de sécurité national et de l’Agence de sécurité nationale (NSA), les 3 et 4 avril, à la suite du passage dans le bureau Ovale d’une influenceuse d’extrême droite bien en cour, Laura Loomer.

Incrédulité confondante

Malheureusement pour les Etats-Unis, le Congrès, dominé par des républicains sous l’emprise du président, refuse de jouer son rôle indispensable de corde de rappel. Rares sont en effet les voix conservatrices à protester contre ces taxes douanières. Elles se traduisent pourtant dans les faits par des taxes imposées sur les consommateurs américains au mépris de la Constitution, qui confie cette prérogative à la Chambre des représentants et au Sénat.

Le monde des affaires et de la finance, qui, dans un premier temps, a largement soutenu Donald Trump dans l’espoir de baisses d’impôts et de mesures de déréglementation, déchante. L’incrédulité face à un protectionnisme agressif, pourtant clamé haut et fort, est confondante. Il a fallu attendre trois jours consécutifs d’effondrement boursier pour que des voix commencent à s’élever parmi les grands noms de la banque, du commerce ou de l’industrie aux Etats-Unis. Pas assez nombreuses, et tardives, elles alertent sur les risques d’une guerre commerciale mondiale qui est en train de saper les fondements de l’économie américaine.

Ces atermoiements politiques et économiques risquent de conforter Donald Trump dans ses dangereuses convictions et de nourrir son sentiment de toute-puissance. Les Etats-Unis sont en train de s’auto-infliger des dommages substantiels qui vont se propager au reste du monde. Ils sont les seuls à pouvoir arrêter cette crise avant qu’elle ne dégénère pour de bon. Il est plus que jamais urgent d’activer les signaux d’alarme en espérant qu’ils puissent encore avoir de l’influence sur Donald Trump.

Trump: Responsable du désordre économique mondial 

Trump: Responsable du désordre économique mondial 

Au lieu d’engager un cycle vertueux de relocalisations et de réindustrialisation, la hausse massive des taxes déclenchée par le président des Etats-Unis risque de précipiter un attentisme pouvant mener à la récession tout en relançant l’inflation. Edito du Monde, extrait)

Le « brouillard de la guerre » ne vaut pas que pour les conflits armés. Le concept clausewitzien s’applique également pour les offensives douanières, surtout lorsqu’elles sont lancées par Donald Trump. Il impose avec lui l’élément le plus redouté des gouvernements, des entreprises et des particuliers : l’incertitude. Les taxes annoncées en fanfare le 2 avril sont-elles définitives ou bien un simple levier de négociation ? Une semaine plus tard, personne n’est capable de répondre à cette question essentielle, ce qui explique les soubresauts boursiers déclenchés par le président des Etats-Unis.

Contrairement au début de son premier mandat, lorsqu’il était encore entouré de responsables aguerris, Donald Trump semble livré à lui-même et à des instincts qui paraissent avoir comme seul objectif de défier la science économique. Au lieu d’engager un cycle vertueux, à ses yeux, de relocalisations et de réindustrialisation pour éviter le couperet des barrières douanières, la hausse massive des taxes risque au contraire de précipiter un attentisme synonyme de risque de récession tout en relançant l’inflation. Les électeurs américains n’ont pas voté pour de telles conséquences.

Cette tension met en évidence les fragilités d’une administration écrasée par la personnalité d’un président qui privilégie un seul critère : la loyauté aveugle. Il explique l’influence de Peter Navarro, le boutefeu de la guerre commerciale en cours, passé par la prison en 2024 pour avoir refusé de témoigner devant une commission d’enquête consacrée à l’assaut contre le Capitole lancé par des fidèles trumpistes, le 6 janvier 2021. Le même mécanisme explique le limogeage de hauts responsables du Conseil de sécurité national et de l’Agence de sécurité nationale (NSA), les 3 et 4 avril, à la suite du passage dans le bureau Ovale d’une influenceuse d’extrême droite bien en cour, Laura Loomer.

Incrédulité confondante

Malheureusement pour les Etats-Unis, le Congrès, dominé par des républicains sous l’emprise du président, refuse de jouer son rôle indispensable de corde de rappel. Rares sont en effet les voix conservatrices à protester contre ces taxes douanières. Elles se traduisent pourtant dans les faits par des taxes imposées sur les consommateurs américains au mépris de la Constitution, qui confie cette prérogative à la Chambre des représentants et au Sénat.

Le monde des affaires et de la finance, qui, dans un premier temps, a largement soutenu Donald Trump dans l’espoir de baisses d’impôts et de mesures de déréglementation, déchante. L’incrédulité face à un protectionnisme agressif, pourtant clamé haut et fort, est confondante. Il a fallu attendre trois jours consécutifs d’effondrement boursier pour que des voix commencent à s’élever parmi les grands noms de la banque, du commerce ou de l’industrie aux Etats-Unis. Pas assez nombreuses, et tardives, elles alertent sur les risques d’une guerre commerciale mondiale qui est en train de saper les fondements de l’économie américaine.

Ces atermoiements politiques et économiques risquent de conforter Donald Trump dans ses dangereuses convictions et de nourrir son sentiment de toute-puissance. Les Etats-Unis sont en train de s’auto-infliger des dommages substantiels qui vont se propager au reste du monde. Ils sont les seuls à pouvoir arrêter cette crise avant qu’elle ne dégénère pour de bon. Il est plus que jamais urgent d’activer les signaux d’alarme en espérant qu’ils puissent encore avoir de l’influence sur Donald Trump.

IA: Un développement de plus en plus mondial

IA: Un développement de plus en plus mondial

 

 

« Les développements de l’IA s’accélèrent et proviendront de plus en plus de pays au-delà des Etats-Unis et de la Chine »
TRIBUNE
Georges Nahon,Ancien directeur du centre d’innovation d’Orange à San Francisco, Etats-Unis

Des déclarations de Donald Trump à l’offensive éclair de la société chinoise DeepSeek, l’intelligence artificielle est en pleine ébullition avant le Sommet pour l’action sur l’IA de Paris, analyse l’expert des technologies Georges Nahon dans une tribune au « Monde ».

Plusieurs événements remarquables vont sûrement avoir un impact plutôt inattendu sur les travaux du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA) qui se tient les 10 et 11 février, à Paris.

D’abord l’annonce par Donald Trump du projet Stargate de développement massif de centres de traitement d’IA impliquant de 100 milliards à 500 milliards de dollars [de 96 milliards à 482 milliards d’euros] financés sur quatre ans par trois entreprises mais sans l’Etat.
Puis la Banque de Chine va mobiliser près de 140 milliards de dollars sur cinq ans pour soutenir les entités chinoises de l’IA. Enormes investissements et un défi pour l’Europe de l’IA.

Ensuite, face à ce qui était considéré comme la suprématie américaine en IA, on a vu apparaître par surprise en très peu de temps trois modèles de langage (LLM, pour large language models) d’IA développés par la start-up laboratoire chinoise DeepSeek contrôlée par un fonds spéculatif chinois. Ils sont considérés comme vraiment compétitifs par rapport aux dernières offres d’OpenAI et de Meta.

DeepSeek a su consommer moins de puissance de calcul, moins de données, et n’utiliserait que des puces IA déjà anciennes du fait de l’embargo américain contre la Chine sur les puces IA récentes de Nvidia. La pénurie est la mère de l’invention… DeepSeek montre qu’il est possible de développer des LLM puissants qui coûtent moins cher à l’usage, environ que 2,5 % du modèle o1 d’OpenAI. Ils ne sont pas plus intelligents que les autres LLM mais leur entraînement est aussi moins onéreux : il a été environ onze fois moins cher que pour le modèle LLama 3.1 de Meta.

DeepSeek se répand aussi très rapidement dans le monde (même sur les mobiles) sur une formule de logiciel libre. Et ce malgré des réserves sur la façon dont les contenus des LLM américains auraient été utilisés improprement (processus dit de distillation) pour l’entraînement de DeepSeek et malgré sa capacité à censurer en temps réel des questions « sensibles ». DeepSeek a démontré qu’il est encore possible d’apporter de grandes améliorations aux LLM .

Pollution plastique : Pas d’accord mondial

Pollution plastique : Pas d’accord mondial

 Une semaine de négociations à Busan, en Corée du Sud, n’a pas permis de parvenir à un accord pour finir la rédaction du premier traité international sur le plastique, a déclaré dimanche 1er décembre le diplomate qui préside les négociations. 

Après deux ans de pourparlers, les plus de 170 pays représentés à la cinquième et en principe dernière réunion du Comité intergouvernemental de négociations pour un traité contre la pollution plastique (INC-5) ont jusqu’à dimanche soir, ou tôt lundi matin, pour se mettre d’accord. Mais plusieurs pays ont demandé dimanche d’arrêter les pourparlers sans accord et d’en convoquer de nouveaux à une date ultérieure.

Parmi les opposants, un petit groupe d’Etats pétroliers de bloquer les négociations. Ces derniers, menés par la Russie, l’Arabie saoudite et l’Iran, estiment que le futur traité doit uniquement concerner la gestion des déchets et le recyclage.  »Nous sommes inquiets de l’obstruction continue » de certains pays producteurs de pétrole, a déclaré la ministre de l’Energie, Olga Givernet, lors d’une conférence de presse.

 

Choléra: Un manque de vaccin mondial

Choléra:  Un manque de vaccin mondial

Compte tenu du nombre des flambées épidémiologiques et de leur expansion géographique, ainsi que de la pénurie de vaccins et d’autres ressources, l’OMS continue d’évaluer le risque au niveau mondial comme étant «très élevé», selon un bulletin épidémiologique mensuel sur le choléra publié jeudi par l’organisation.
Du 1er janvier au 28 juillet 2024, 307.433 cas de choléra et 2326 décès ont été signalés dans 26 pays, selon l’OMS. La région de la Méditerranée orientale enregistre les chiffres les plus élevés, suivie de la région africaine, de la région de l’Asie du Sud-Est, de la région des Amériques et de la région européenne. Aucune épidémie n’a été signalée dans la région du Pacifique occidental pendant cette période.

Le choléra est une infection diarrhéique aiguë provoquée par l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés par le bacille Vibrio cholerae. La transmission est dite féco-orale, soit directe par ingestion des bactéries provenant des selles d’individus contaminés, soit le plus souvent indirecte par ingestion d’eau ou d’aliments souillés. La maladie provoque des diarrhées, une déshydratation sévère pouvant engendrer la mort en quelques heures.

Céréales : prix mondial en baisse mais récoltes catastrophiques en France

Céréales : prix mondial en baisse mais récoltes catastrophiques en France

Une très bonne production mondiale des céréales provoque un repli des cours du blé sur les marchés mondiaux . Par contre en France production et qualités sont catastrophiques du fait des aléas météorologiques.

La situation s’apparente à une double pleine pour les producteurs en France, où la moisson de blé tendre s’annonce comme la plus faible depuis les années 1980. «En plus d’une petite production, on a une qualité catastrophique», indique Damien Vercambre, analyste pour la société Inter Courtage. Les taux de protéines semblent bons mais le «poids spécifique», un critère important pour les exportateurs, n’est pas au rendez-vous, estime-t-il. «Les grains sont petits et pas très remplis», explique le spécialiste.

 

Le désordre mondial et l’Europe

Le désordre mondial et  l’Europe

 Tout le monde s’accorde pour dire que nous sommes entrés dans une nouvelle ère. Encore faut-il la caractériser, mesurer les menaces quelle induit, certes, mais surtout discerner les opportunités sans précédent qu’elle suscite pour l’Europe qui dispose pour la première fois de son histoire, de manière démocratique, de prendre son destin, tout son destin, en main.

 

Par le général de division (2S) Charles Beaudouin, président de Coges Events, qui organise Eurosatory, le plus grand salon mondial de défense et de sécurité (17-21 juin au Parc des Expositions de Villepinte). ( dans  » la Tribune »)

Nous assistons à l’évolution rapide de quatre tendances structurantes, toutes mondialisées, interdépendantes, qui se combinent et s’opposent affectant tout particulièrement le monde occidental.

  • Le retour des guerres de blocs : revendications territoriales et de populations désinhibées, conflits et potentialité de conflits interétatiques de haute intensité mondialisés (réplique de conflits dans d’autres zones de crises) ; nouvelles alliances de défense ; une économie, devenue particulièrement imprédictible après les chocs (pandémie mondiale et guerre Russie-Ukraine), qui générent inflation voire récession et qui voient s’opposer le sud global et l’occident (bloc des BRICS contre bloc du G7) dans une remise en cause de la mondialisation à outrance pour retrouver des souverainetés reposant à tout le moins sur des dépendances choisies.
  • L’évolution des sociétés : l’Occident notamment est traversé par le wokisme, la post-vérité et le post-humanisme, sous l’emprise des réseaux sociaux. Les sociétés subissent une montée de la violence et des communautarismes, une incapacité à débattre et des populismes fragilisant les démocraties. Des phénomènes accentués par le contexte de crise économique.
  • Le réchauffement climatique : perceptible, il génère de plus en plus de catastrophes humanitaires et environnementales et provoque des migrations humaines. Particulièrement sensibilisée, la jeunesse occidentale s’investit dans la transition énergétique au risque de remettre en cause la réindustrialisation nécessaire à une souveraineté recouvrée.
  • Enfin, l’économie du numérique, en expansion exponentielle et de révolution en révolution, comme celles de l’IA et du quantique, offre de formidables opportunités mais elle reste vulnérable aux attaques cyber et aux dépendances quasi-totales aux terres rares produites très majoritairement en Asie et revêtant un caractère écocide prononcé à leur extraction.

Face à ce constat, quels défis pour les États Européens ? En charge d’assurer la protection et la sécurité de leurs citoyens et de leur territoire, ils sont confrontés à trois défis majeurs :

  • Se réindustrialiser et exploiter les ressources naturelles pour retrouver une forme de souveraineté (c’est-à-dire une dépendance choisie plutôt que subie).
  • Se réarmer rapidement, moralement et sur le plan capacitaire, pour faire face aux risques de conflits dans le contexte de nouvelles formes de guerres qui sont potentiellement plus meurtrières et qui génèrent une attrition élevée des moyens militaires. Des conflits qui seront également très consommateurs en munitions. Les États devront donc développer des formes d’économie de guerre. La question des réserves (en matériels et en personnels) se pose. Les solutions de service militaire adapté ou de « gardes nationales» participant au-delà de l’effort de résilience, au réarmement moral. Pour autant le contexte économique général et l’état d’endettement des pays, peu favorables aux investissements régaliens, nécessiteront des choix drastiques.
  • Mieux assurer la protection des citoyens et du territoire face à la hausse de la violence et de la criminalité, notamment les narcotrafic qui créent des zones de non droit, aux émeutes et au terrorisme.
  • Prendre en compte les questions environnementales en assurant une transition énergétique indispensable et en haussant le niveau de gestion des catastrophes humanitaires et climatiques ; mieux gérer les migrations auxquelles les sociétés occidentales seront confrontées.

Ces défis dépassent souvent les capacités propres des États qui ne peuvent que s’inscrire dans une approche régionale à l’exemple de l’Union européenne. Face à la hantise montante de nombreux États de ne plus disposer à court ou moyen terme du parapluie américain, une composante européenne crédible de l’OTAN apparaît d’évidence la voix de la raison, de la maturité et de la responsabilité (et au-delà même d’un minimum d’honneur), avant un potentiel accès à une Europe autonome pour sa défense.

A travers une analyse fine et globale de la nouvelle ère durable dans laquelle nous sommes entrés (plus de 50 facteurs identifiés guident notre réflexion), il convient d’abord que les États et l’Union pensent les conflits extérieurs et intérieurs, les catastrophes impliquant chacun respectivement forces de défense, de sécurité intérieure et de sécurité civile (au sens large du terme) comme un tout. En se combinant parfois, ces formes de crises mettent à l’épreuve la résilience des États et de l’Europe.

Pourquoi développer ses forces armées si les États ne disposent pas de forces de sécurité de l’intérieur efficientes ? Comment faire face aux catastrophes humanitaires et environnementales qui ne manqueront pas de se multiplier sans disposer à tout le moins d’infrastructure de santé aptes à absorber des pics très importants d’hospitalisation. Comment penser l’identification, l’entrainement et la mobilisation des moyens civilo-militaires pour faire face à des événements cataclysmiques, qui nécessiteront une réaction très rapide, puis une montée en puissance des moyens express, sachant que les premières heures sont les plus cruciales ?

En matière de défense, l’Europe gagnera à identifier ses forces et faiblesses sur son spectre capacitaire et certainement essayer de rationaliser sa base industrielle de défense et de Sécurité, très (trop) concurrentielle sur certains secteurs et inexistante sur d’autres. De même, la coopération entre pays qui sera la norme devra être repensée dans une logique plus économique et plus fluide.

le sujet du « remote warfare » ou comment conduire la guerre à distance en minimisant l’empreinte indispensable des combattants au sol qui agissent au contact des populations et qui in fine « conquièrent et tiennent le terrain », dans un environnement particulièrement meurtrier, sera un défi englobant. Les tendances seront notamment les nouvelles mobilités hybrides pour blindés, des drones sous toutes leur formes et plus généralement les équipements connectés, la lutte anti-drone et antiaérienne, le cyber et la guerre électronique (comment les employer offensivement mais également comment protéger le système de forces face à ces agressions) les feux sol-sol longue distance de précision, l’analyse des données et l’intelligence artificielle de défense.

En matière de sécurité intérieure l’effort à conduire sera de mettre en œuvre une meilleure protection de l’espace et des frontières. Comment ? Avec l’emploi des drones et, parallèlement, de la lutte anti-drones, la protection contre les attaques cyber, les « safe cities », les territoires de confiances protection des infrastructures, et bien sûr également l’analyse des données et l’emploi de l’IA pour mieux détecter les signaux faibles des menaces pour les États et l’UE.

Mais demain c’est aussi la capacité évoquée pour les États et l’Union d’agir efficacement face aux crises humanitaires et environnementales dues au réchauffement climatique frappant nos citoyens mais aussi de pouvoir appréhender les drames humains qui ne manqueront pas de se produire à nos frontières du fait de vagues de migrations humaines sans précédent, des migrations de la faim et de la soif difficilement arrêtables. Pour cela il convient de mener une réflexion capacitaire et de conduire un véritable plan Marshall, en partenariat public-privé, projet indispensable et humain s’il en est.

A nouveau monde, nouveaux défis, nouvelles solutions et nouvelles opportunités. La nouvelle ère mondiale rebat les cartes. Dans la tourmente tant géopolitique et économique que sociétale, environnementale et technologique, l’Europe dispose des possibilités, si elle sait saisir les opportunités d’accéder au rang d’une superpuissance d’États, dans toute l’acceptation du terme, une puissance d’équilibre dont aurait bien besoin le monde qui se dessine sous nos yeux.

Le désordre mondial et l’Europe

Le désordre mondial et  l’Europe

 Tout le monde s’accorde pour dire que nous sommes entrés dans une nouvelle ère. Encore faut-il la caractériser, mesurer les menaces quelle induit, certes, mais surtout discerner les opportunités sans précédent qu’elle suscite pour l’Europe qui dispose pour la première fois de son histoire, de manière démocratique, de prendre son destin, tout son destin, en main.

 

Par le général de division (2S) Charles Beaudouin, président de Coges Events, qui organise Eurosatory, le plus grand salon mondial de défense et de sécurité (17-21 juin au Parc des Expositions de Villepinte). ( dans  » la Tribune »)

Nous assistons à l’évolution rapide de quatre tendances structurantes, toutes mondialisées, interdépendantes, qui se combinent et s’opposent affectant tout particulièrement le monde occidental.

  • Le retour des guerres de blocs : revendications territoriales et de populations désinhibées, conflits et potentialité de conflits interétatiques de haute intensité mondialisés (réplique de conflits dans d’autres zones de crises) ; nouvelles alliances de défense ; une économie, devenue particulièrement imprédictible après les chocs (pandémie mondiale et guerre Russie-Ukraine), qui générent inflation voire récession et qui voient s’opposer le sud global et l’occident (bloc des BRICS contre bloc du G7) dans une remise en cause de la mondialisation à outrance pour retrouver des souverainetés reposant à tout le moins sur des dépendances choisies.
  • L’évolution des sociétés : l’Occident notamment est traversé par le wokisme, la post-vérité et le post-humanisme, sous l’emprise des réseaux sociaux. Les sociétés subissent une montée de la violence et des communautarismes, une incapacité à débattre et des populismes fragilisant les démocraties. Des phénomènes accentués par le contexte de crise économique.
  • Le réchauffement climatique : perceptible, il génère de plus en plus de catastrophes humanitaires et environnementales et provoque des migrations humaines. Particulièrement sensibilisée, la jeunesse occidentale s’investit dans la transition énergétique au risque de remettre en cause la réindustrialisation nécessaire à une souveraineté recouvrée.
  • Enfin, l’économie du numérique, en expansion exponentielle et de révolution en révolution, comme celles de l’IA et du quantique, offre de formidables opportunités mais elle reste vulnérable aux attaques cyber et aux dépendances quasi-totales aux terres rares produites très majoritairement en Asie et revêtant un caractère écocide prononcé à leur extraction.

Face à ce constat, quels défis pour les États Européens ? En charge d’assurer la protection et la sécurité de leurs citoyens et de leur territoire, ils sont confrontés à trois défis majeurs :

  • Se réindustrialiser et exploiter les ressources naturelles pour retrouver une forme de souveraineté (c’est-à-dire une dépendance choisie plutôt que subie).
  • Se réarmer rapidement, moralement et sur le plan capacitaire, pour faire face aux risques de conflits dans le contexte de nouvelles formes de guerres qui sont potentiellement plus meurtrières et qui génèrent une attrition élevée des moyens militaires. Des conflits qui seront également très consommateurs en munitions. Les États devront donc développer des formes d’économie de guerre. La question des réserves (en matériels et en personnels) se pose. Les solutions de service militaire adapté ou de « gardes nationales» participant au-delà de l’effort de résilience, au réarmement moral. Pour autant le contexte économique général et l’état d’endettement des pays, peu favorables aux investissements régaliens, nécessiteront des choix drastiques.
  • Mieux assurer la protection des citoyens et du territoire face à la hausse de la violence et de la criminalité, notamment les narcotrafic qui créent des zones de non droit, aux émeutes et au terrorisme.
  • Prendre en compte les questions environnementales en assurant une transition énergétique indispensable et en haussant le niveau de gestion des catastrophes humanitaires et climatiques ; mieux gérer les migrations auxquelles les sociétés occidentales seront confrontées.

Ces défis dépassent souvent les capacités propres des États qui ne peuvent que s’inscrire dans une approche régionale à l’exemple de l’Union européenne. Face à la hantise montante de nombreux États de ne plus disposer à court ou moyen terme du parapluie américain, une composante européenne crédible de l’OTAN apparaît d’évidence la voix de la raison, de la maturité et de la responsabilité (et au-delà même d’un minimum d’honneur), avant un potentiel accès à une Europe autonome pour sa défense.

A travers une analyse fine et globale de la nouvelle ère durable dans laquelle nous sommes entrés (plus de 50 facteurs identifiés guident notre réflexion), il convient d’abord que les États et l’Union pensent les conflits extérieurs et intérieurs, les catastrophes impliquant chacun respectivement forces de défense, de sécurité intérieure et de sécurité civile (au sens large du terme) comme un tout. En se combinant parfois, ces formes de crises mettent à l’épreuve la résilience des États et de l’Europe.

Pourquoi développer ses forces armées si les États ne disposent pas de forces de sécurité de l’intérieur efficientes ? Comment faire face aux catastrophes humanitaires et environnementales qui ne manqueront pas de se multiplier sans disposer à tout le moins d’infrastructure de santé aptes à absorber des pics très importants d’hospitalisation. Comment penser l’identification, l’entrainement et la mobilisation des moyens civilo-militaires pour faire face à des événements cataclysmiques, qui nécessiteront une réaction très rapide, puis une montée en puissance des moyens express, sachant que les premières heures sont les plus cruciales ?

En matière de défense, l’Europe gagnera à identifier ses forces et faiblesses sur son spectre capacitaire et certainement essayer de rationaliser sa base industrielle de défense et de Sécurité, très (trop) concurrentielle sur certains secteurs et inexistante sur d’autres. De même, la coopération entre pays qui sera la norme devra être repensée dans une logique plus économique et plus fluide.

le sujet du « remote warfare » ou comment conduire la guerre à distance en minimisant l’empreinte indispensable des combattants au sol qui agissent au contact des populations et qui in fine « conquièrent et tiennent le terrain », dans un environnement particulièrement meurtrier, sera un défi englobant. Les tendances seront notamment les nouvelles mobilités hybrides pour blindés, des drones sous toutes leur formes et plus généralement les équipements connectés, la lutte anti-drone et antiaérienne, le cyber et la guerre électronique (comment les employer offensivement mais également comment protéger le système de forces face à ces agressions) les feux sol-sol longue distance de précision, l’analyse des données et l’intelligence artificielle de défense.

En matière de sécurité intérieure l’effort à conduire sera de mettre en œuvre une meilleure protection de l’espace et des frontières. Comment ? Avec l’emploi des drones et, parallèlement, de la lutte anti-drones, la protection contre les attaques cyber, les « safe cities », les territoires de confiances protection des infrastructures, et bien sûr également l’analyse des données et l’emploi de l’IA pour mieux détecter les signaux faibles des menaces pour les États et l’UE.

Mais demain c’est aussi la capacité évoquée pour les États et l’Union d’agir efficacement face aux crises humanitaires et environnementales dues au réchauffement climatique frappant nos citoyens mais aussi de pouvoir appréhender les drames humains qui ne manqueront pas de se produire à nos frontières du fait de vagues de migrations humaines sans précédent, des migrations de la faim et de la soif difficilement arrêtables. Pour cela il convient de mener une réflexion capacitaire et de conduire un véritable plan Marshall, en partenariat public-privé, projet indispensable et humain s’il en est.

A nouveau monde, nouveaux défis, nouvelles solutions et nouvelles opportunités. La nouvelle ère mondiale rebat les cartes. Dans la tourmente tant géopolitique et économique que sociétale, environnementale et technologique, l’Europe dispose des possibilités, si elle sait saisir les opportunités d’accéder au rang d’une superpuissance d’États, dans toute l’acceptation du terme, une puissance d’équilibre dont aurait bien besoin le monde qui se dessine sous nos yeux.

Secteur Automobiles: la Chine devient le premier constructeur mondial

Secteur Automobiles: la Chine devient le premier constructeur mondial


. En 2023, les constructeurs basés en Chine ont exporté 4,91 millions de voitures, bus et camions selon l’Association chinoise des constructeurs automobiles (Caam) alors que les Japonais ont livré 4,42 millions d’unités hors de l’Archipel. Le Japon détenait le titre de premier exportateur de véhicules depuis six ans. Les constructeurs japonais, qui produisent deux fois plus de véhicules dans leurs usines à l’étranger (17 millions en 2022) qu’au Japon, sont de fait pénalisés dans ce calcul par la faible implantation des chinois hors de leur pays.

Il ne s’agit là que des prémices d’un phénomène appelé à prendre de l’ampleur ces prochaines années. La production automobile chinoise est colossale avec plus de 30 millions d’unités en 2023, en hausse de 11,6 % par rapport à 2022, selon les données publiées par la Caam.

Le plus gros producteur de voiture au monde en 2022
Caractéristique Voitures particulières produites en millions
Chine 27,02
Japon 7,84
Allemagne 5,7
États-Unis 10,06
Chine: 30 millions en 2023

Automobiles: la Chine devient le premier constructeur mondial

Automobiles: la Chine devient le premier constructeur mondial


. En 2023, les constructeurs basés en Chine ont exporté 4,91 millions de voitures, bus et camions selon l’Association chinoise des constructeurs automobiles (Caam) alors que les Japonais ont livré 4,42 millions d’unités hors de l’Archipel. Le Japon détenait le titre de premier exportateur de véhicules depuis six ans. Les constructeurs japonais, qui produisent deux fois plus de véhicules dans leurs usines à l’étranger (17 millions en 2022) qu’au Japon, sont de fait pénalisés dans ce calcul par la faible implantation des chinois hors de leur pays.

Il ne s’agit là que des prémices d’un phénomène appelé à prendre de l’ampleur ces prochaines années. La production automobile chinoise est colossale avec plus de 30 millions d’unités en 2023, en hausse de 11,6 % par rapport à 2022, selon les données publiées par la Caam.

Le plus gros producteur de voiture au monde en 2022
Caractéristique Voitures particulières produites en millions
Chine 27,02
Japon 7,84
Allemagne 5,7
États-Unis 10,06
Chine: 30 millions en 2023

Chine : désormais premier constructeur d’automobiles mondial

Chine : désormais premier constructeur d’automobiles mondial


. En 2023, les constructeurs basés en Chine ont exporté 4,91 millions de voitures, bus et camions selon l’Association chinoise des constructeurs automobiles (Caam) alors que les Japonais ont livré 4,42 millions d’unités hors de l’Archipel. Le Japon détenait le titre de premier exportateur de véhicules depuis six ans. Les constructeurs japonais, qui produisent deux fois plus de véhicules dans leurs usines à l’étranger (17 millions en 2022) qu’au Japon, sont de fait pénalisés dans ce calcul par la faible implantation des chinois hors de leur pays.

Il ne s’agit là que des prémices d’un phénomène appelé à prendre de l’ampleur ces prochaines années. La production automobile chinoise est colossale avec plus de 30 millions d’unités en 2023, en hausse de 11,6 % par rapport à 2022, selon les données publiées par la Caam.

Le plus gros producteur de voiture au monde en 2022
Caractéristique Voitures particulières produites en millions
Chine 27,02
Japon 7,84
Allemagne 5,7
États-Unis 10,06
Chine: 30 millions en 2023

Social-Hausse du chômage mondial en 2024

Hausse du chômage mondial en 2024

Le taux de chômage mondial augmentera légèrement en 2024, selon l’Organisation internationale du travail (OIT) qui s’inquiète de la stagnation de la productivité, de l’aggravation des inégalités et de l’inflation qui ronge le revenu disponible.

Le taux de chômage mondial, de 5,3% en 2022, est revenu à 5,1% en 2023, mais en 2024 deux millions de travailleurs supplémentaires devraient chercher un emploi, ce qui le fera remonter à 5,2 %, estime l’OIT dans son rapport sur les tendances mondiales de l’emploi et des perspectives sociales pour 2024. L’agence de l’ONU a rappelé que la reprise économique dans la foulée de la pandémie de Covid-19 a ralenti, sur fond de tensions géopolitiques et d’inflation persistante entraînant des actions très volontaristes des banques centrales.

La croissance mondiale en 2023 a néanmoins été légèrement plus élevée que prévu et les marchés du travail ont fait preuve d’une résilience surprenante, tempère l’OIT. Mais les salaires réels ont diminué .

Hausse du chômage mondial en 2024

Hausse du chômage mondial en 2024

Le taux de chômage mondial augmentera légèrement en 2024, selon l’Organisation internationale du travail (OIT) qui s’inquiète de la stagnation de la productivité, de l’aggravation des inégalités et de l’inflation qui ronge le revenu disponible.

Le taux de chômage mondial, de 5,3% en 2022, est revenu à 5,1% en 2023, mais en 2024 deux millions de travailleurs supplémentaires devraient chercher un emploi, ce qui le fera remonter à 5,2 %, estime l’OIT dans son rapport sur les tendances mondiales de l’emploi et des perspectives sociales pour 2024. L’agence de l’ONU a rappelé que la reprise économique dans la foulée de la pandémie de Covid-19 a ralenti, sur fond de tensions géopolitiques et d’inflation persistante entraînant des actions très volontaristes des banques centrales.

La croissance mondiale en 2023 a néanmoins été légèrement plus élevée que prévu et les marchés du travail ont fait preuve d’une résilience surprenante, tempère l’OIT. Mais les salaires réels ont diminué .

L’intox, premier risque mondial ?

Selon le rapport annuel du Forum économique mondial de Davos, la manipulation de l’information est la grande menace à court terme redoutée par les dirigeants, devant les événements climatiques extrêmes et les fractures sociales.

Selon le rapport, les cinq principaux risques mondiaux, à une échéance de deux ans, sont donc la désinformation; les événements météorologiques extrêmes; la polarisation des sociétés; les cyberattaques et enfin les conflits armés entre États. L’inflation et le ralentissement économique n’ont pas disparu par enchantement des préoccupations des dirigeants mais sont reléguées aux 7e et 9e places respectivement, l’immigration incontrôlée arrivant au 8e rang.

Lorsqu’on leur demande de considérer les menaces à plus long terme, (dix ans), les risques environnementaux prennent le dessus : événements météorologiques extrêmes; basculement irréversible de systèmes naturels (montée des océans, fonte du permafrost, perturbation de la circulation océanique…); perte de la biodiversité et, en cinquième position, la désinformation.

D’un pays à l’autre, la perception des risques varie d’un pays à l’autre. Ainsi, en France, experts et dirigeants citent d’abord le ralentissement économique, les fractures sociales et la dette publique. Le trio de tête pour les Américains est le ralentissement économique, les maladies infectieuses et l’inflation quand les Indiens, qui vont voter au printemps, évoquent la désinformation, les maladies infectieuses et le travail clandestin.

12345...14



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol