Archive pour le Tag 'mon'

« Touche pas à mon peuple » : Cyril Hanouna, émission suicide


« Touche pas à mon peuple » : Cyril Hanouna, émission suicide

L’historienne des médias Claire Sécail démontre comment, sous ses dehors divertissants, l’émission présentée par Cyril Hanouna sur C8 est une entreprise de désinformation qui « menace les fondements de la démocratie ». dans Le Monde

Livre. Se peut-il qu’il reste des téléspectateurs que « Touche pas à mon poste » laisse seulement circonspects, et pas encore certains que l’émission et son présentateur participent d’une entreprise de démolition de notre système démocratique ? A ce public confusément conscient d’un danger, on conseille vivement la lecture de Touche pas à mon peuple (Seuil, 84 pages, 5,90 euros), ouvrage bref et limpide signé de l’historienne des médias Claire Sécail.

Loin de redire, sur un ton différent de celui qu’elle avait déjà emprunté pour décortiquer le traitement réservé par le divertissement de C8 à l’élection présidentielle de 2022, comment la notion de pluralisme y est dévoyée, la chercheuse au CNRS examine cette fois son sujet à la lumière de la notion de populisme. Car, si Cyril Hanouna est assurément un démagogue, « il gagne ses galons populistes en adhérant à la conception duale d’un monde clivé verticalement entre élite et peuple, l’élite étant constituée comme adversaire de ce peuple au nom duquel l’animateur prétend parler », pose l’autrice dès les premières lignes de ce libelle aussi méthodique que dynamique.

Il lui suffit de 84 petites pages pour étayer sa démonstration et décrire comment l’obligé de Vincent Bolloré « sape les termes de la conversation sociale et menace par extension les fondements de la démocratie ». Non contente de décrire le dispositif lui-même (un public de l’émission figurant le peuple, un animateur installé dans une dérive autoritariste, une primauté accordée aux opinions plutôt qu’aux faits), Claire Sécail décortique le système de valeurs propre à ce microcosme audiovisuel.

L’« antiparlementarisme ordinaire », qu’a si spectaculairement illustré l’épisode des insultes proférées à l’encontre du député (LFI) Louis Boyard à l’automne 2022, constitue ainsi l’une des bases d’un triptyque fondateur, qui inclut « l’anti-élitisme intellectuel et médiatique » (toute personne qui formule une critique envers Cyril Hanouna devient un bouc émissaire) et le « populisme pénal », dont le traitement de la mort de la petite Lola, en octobre 2022, a constitué un sidérant paroxysme.

2022–EDOUARD PHILIPPE: soutien à Macron mais mon tour viendra

2022–EDOUARD PHILIPPE: soutien à  Macron mais mon tour viendra

 

En réaffirmant son soutien à Macron pour l’élection de 2022, Édouard Philippe prépare évidemment l’échéance de 2027. Pour cela il est d’ailleurs en train de constituer un nouveau parti qui s’inscrira dans la majorité.

Edouard Philippe a en effet confirmé qu’il allait créer un mouvement pour soutenir Emmanuel Macron. Et il ne cache pas non plus sa volonté de vouloir « participer à la constitution de cette nouvelle majorité » si Emmanuel Macron est élu.

« Si Emmanuel Macron comme je l’espère est élu, il aura besoin de s’appuyer sur une nouvelle majorité. Et moi je veux participer à la constitution de cette nouvelle offre politique, ça me parait indispensable » lance-t-il. Une manière de se positionner pour le prochain poste de Premier ministre qui pourrait bien faire émerger un autre concurrent.

 

Inflation, fiscalité : les risques, les deux mon capitaine !

Inflation, fiscalité : les  risques, les deux mon capitaine !

 

Nombre d’experts économiques pour ne pas désespérer Billancourt et surtout les investisseurs voire les chefs d’entreprise et les ménages s’efforcent de minimiser l’impact de cette pluie de milliards qui tombent du ciel pour sauver un nombre incalculable de secteurs économiques qui effectivement ont eu à pâtir de la décision administrative de blocage de l’activité. Juridiquement on s’est aperçu par exemple que très peu de commerçants étaient assurés pour ce type de risque entre parenthèses à peine 10 %. La facture sera quand même salée pour les assurances qui inévitablement seront amenées à augmenter leurs tarifs dès 2021. La grande question c’est évidemment de savoir quelles peuvent être les conséquences économiques, sociales, politiques, et surtout financières de cette pluie de dollars qui tombent du ciel d’un coup alors qu’il y a à peine quelques semaines on mégotait encore pour quelques millions concernant par exemple la modernisation de l’hôpital.

 

Y aura-t-il un risque de dévaluation ou de fiscalité. D’une façon générale globalement le principal risque va concerner la diminution de perte d’emploi du fait de l’augmentation du nombre de chômeurs de l’ordre de 1,5 millions. Une perte pour les intéressés mais aussi pour l’État qui s’apprête à prolonger le système d’indemnisation jusqu’en 2022 pour les secteurs les plus concernés. L’autre risque concerne le pouvoir d’achat de tous les Français y compris des épargnants. Les plus graves dégâts de la crise sanitaire seront  en terme de croissance donc de richesse nationale et il y aura forcément le moment venu des réajustements monétaires pour adapter la valeur de la monnaie à la richesse réelle produite. Historiquement cela s’est toujours produit quand on a fait tourner la machine a billet. Bref tout le monde y perdra. Les épargnants bien sûr dont  d’ailleurs même en ce moment le pouvoir d’achat ne cesse de s’éroder en raison de l’écart permanent entre l’inflation réelle et la rémunération.

 

La crainte est tellement grande qu’en ce moment les épargnants préfèrent encore perdre de l’argent en maintenant leur épargne sur les livrets A ou équivalent voire même sur le compte courant. Pas tous évidemment mais il suffit de quelques pour cent pour déséquilibrer l’offre et la demande et porter un coup à la croissance, aux défaillances d’entreprise et à l’emploi. Le pire danger viendra de la situation de l’emploi ;en effet le marché; va se trouver très déséquilibré avec un taux de chômage passant de

à 8 % en 2009 à plus de 10 % fins 2020.

 

Une situation qui va peser sur tous les salaires et surtout les nouveaux embauchés . Il faut évidemment s’attendre aussi à des augmentations de fiscalité ne serait-ce que pour payer le coût de la crise sanitaire et certaines de ses conséquences économiques mais le coût est tel que la fiscalité nécessaire pour amortir une telle somme demandera au moins une dizaine d’années. Du coup, la régularisation se fera plus vraisemblablement à travers réajustements des parités monétaires notamment si les pays aidés ne parviennent pas à compenser par la richesse nationale le volume de monnaie fictive créée. Autrement dit à terme, sitôt que la reprise commencera à s’amorcer le principal risque sera celui de l’inflation.

Emmanuel Macron: « Le port du voile, ce n’est pas mon affaire  » !

Emmanuel Macron: « Le port du voile, ce  n’est pas mon affaire  » !

  •  

 

Alors que Macron a ressorti bien maladroitement le dossier brûlant de l’immigration, c’est d’un revers de main qu’il  a éjecté la problématique du port du voile en distinguant la nature des espaces publics dans laquelle il peut être porté. Une manière très elliptique de traiter une question très controversée. Certes problème n’est pas simple car il faudrait distinguer la nature du voile du symbole qu’ il peut représenter comme forme de radicalisme religieux et de communautarisme. « Le port du voile dans l’espace public n’est pas mon affaire. Le port du voile dans les services publics, à l’école, quand on éduque nos enfants, c’est mon affaire », a différencié ce jeudi Emmanuel Macron, interrogé sur la polémique qui agite jusqu’au sein du gouvernement.

« Dans les services publics, il y a un devoir de neutralité. Quand on éduque nos enfants, on demande qu’il n’y ait pas de signe religieux ostentatoire ». « Après, ce qui se passe dans l’espace public, c’est pas l’affaire de l’Etat ou du président de la République », a-t-il tranché sur la chaîne Réunion la 1ère, après les propos du ministre de l’Education et ceux de Marine Le Pen qui a demandé d’interdire le voile dans « tout l’espace public ».

 

Macron, lui,   »sanctuarise » le vote musulman en sa faveur en balayant la question après avoir imprudemment et maladroitement soulevé la question de l’immigration. Pour mieux masquer la question fondamentale du communautarisme.

Il y a évidemment des arrière-pensées politiques derrière ce débat relativement bâclé de l’immigration. . Première observation, le thème est très mal choisi, pour preuve il n’aboutit qu’à une mini proposition du Premier ministre- qui porte sur 250 000 personnes environ quand les seuls visas touristiques représentent  environ 3.5 millions de personnes (pas tous évidement des immigrés) et qu’il faut ajouter les autres filières. Or cette proposition de quota concernera l’immigration légale quand la vraie question est celle de l’immigration illégale autrement plus importante (400 000 ?). Par ailleurs et surtout, la question centrale n’est pas celle de l’immigration mais celle de l’intégration qui vise une population d’origine étrangère beaucoup plus large dont trop ne parviennent pas à s’intégrer. Mais cette question bien traitée dans le rapport Borloo notamment à travers les banlieues a été balayée d’un revers de main par Macron qui a même humilié en public son auteur. La menace vient surtout du refus d’une partie de la population d’origine étrangère d’accepter les règles et les valeurs républicaines. Tout cela sur fond de communautarisme, de radicalisme, de pauvreté, de dérive religieuse et de trafic de drogue. Un thème donc très mal posé et traité uniquement en prévision des prochaines échéances électorales. En outre, une question pleine d’hypocrisie car la mise à l’index des étrangers permet de faire l’impasse sur le problème de l’intégration d’une partie de la population aujourd’hui devenue française. Dernière observation, les quotas même sur-le-champ réduit de l’immigration légale ne répondent pas à l’enjeu :

En 2018, 256.000 entrées régulières (90.000 par la voie de l’immigration familiale, 83.000 étudiants, 33.000 pour des motifs économiques).

“La question d’un pilotage par objectifs de l’admission au séjour n’est pas ‘taboue’. Je n’ai pas peur de réfléchir à l’idée de ‘quotas’”, a souligné Edouard Philippe, évoquant la possibilité de “fixer chaque année des objectifs d’attraction de compétences rares et de talents». On est loin de l’enjeu ! Et ne parlons pas de l’impasse sur l’aide au développement, le levier le plus fondamental pour maintenir les populations sur place.

 

Président de l’Assemblée nationale : « c’est pas grâce à mon talent » (Ferrand )

Président de l’Assemblée nationale : « c’est pas grâce à mon talent » (Ferrand )

 

 

S’il faut reconnaître une qualité à Richard Ferrand,  c’est sa lucidité. Il admet en effet que son élection est davantage liée aux réalités politiques (sous-entendu le soutien de Macon) qu’à son talent. Il est clair que le vieux crocodile de la politique passé du PS chez Macron n’est pas caractérisé par un charisme et une intelligence exceptionnels. À son crédit, il faut mettre la manière dont il a étouffé toute contestation au sein du mouvement en marche. Ce que souhaitait précisément Macon qui ne tolère aucune opposition, au gouvernement, au Parlement ou dans son mouvement en marche. Bref le compagnon idéal pour Macron, un collaborateur pas très brillant et surtout discipliné. Le problème pour Macon c’est qu’il a surtout fait émerger ce type de personnalité pâle et inodore. Du coup il ne dispose d’aucun amortisseur politique même pas d’un premier ministre dont c’est pourtant le rôle. Comme Macron décide seul et de tout comme un monarque républicain, ses erreurs lui reviennent directement à la figure. Ce que sanctionne avec sévérité le très net plongeon en matière de popularité qui le place même derrière Hollande à la même époque. On ne saurait toutefois minimiser complètement les qualités de Richard Ferrand qui grâce à ses fonctions a su enrichir sa compagne pour une somme d’environ un demi million avec un montage particulièrement tordu puisque l’intéressée n’avait pas le premier sou, ni la solvabilité pour emporter le fumeux marché des Mutuelles de Bretagne que dirigeait Richard Ferrand. Peut-être pas brillant en politique mais en tout cas assez malin pour monter un projet aussi tarabiscoté  pour dissimuler le conflit intérêt.

« Mon cher ami Benalla  » (préfet de Paris)

« Mon  cher ami Benalla  » (préfet de Paris)

Michel Delpuech le préfet de police n’a pas fait de cadeau à Benalla lors de son audition devant la commission spéciale de l’Assemblée nationale. Il n’a même pas hésité à dire qu’il ignorait presque tout de l’individu en déclarant. « Ces événements résultent de dérives individuelles inacceptables, condamnables, sur fond de copinages malsains », Michel Delpuech avait même précisé qu’il n’avait pas « son numéro de téléphone dans (son) portable ». Mais l’information du Canard enchaîné dans son édition de ce mercredi indique que le patron de la police parisienne s’était montré plus chaleureux à son égard par le passé.  En effet, le 21 juillet, lors de la délicate perquisition au domicile d’Alexandre Benalla à Issy-les-Moulineaux, au sud de Paris, les enquêteurs ont découvert une carte de visite de Michel Delpuech. En date du 28 janvier 2018, elle porte outre les noms et qualité du préfet de police, quelques mots de la main du haut fonctionnaire à l’adresse d’Alexandre Benalla. On peut ainsi lire: « Cher ami, merci pour la magnifique photo-souvenir de ‘quelques forces de l’ordre’ réunies autour du couple présidentiel ». La signature est couronnée par l’expression  »amicalement à vous ». Le préfet de police a réagi auprès du Canard enchaîné, évoquant un « pur geste de courtoisie ». Il a aussi fait observer que la photo en question se trouvait dans son appartement de fonction « pour faire plaisir à sa famille ».

 

« Touche pas à mon poste » : la vulgarité dénoncée par le CSA

« Touche pas à mon poste » : la vulgarité dénoncée par le CSA

 

La vulgarité et la nullité des émissions de Cyril Hanouna sur C8 (et maintenant sur Canal plus) plaît sans doute aux téléspectateurs au profil d’ado attardé mais commence à inquiéter sérieusement le conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Le CSA qui a donc adressé de sérieuses mises en garde à la direction des chaînes intéressées pour rappeler certaines règles éthiques. Culturellement les émissions de Hanouna sont évidemment complètement indigentes mais même sur le plan humoristique elles sont tout autant affligeantes ;  par exemple,  quand l’animateur met des nouilles dans le slip d’un de ses chroniqueurs ! Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel a donc engagé une procédure de sanction contre C8, doublée d’avertissements, à propos de trois séquences polémiques de l’émission animée par Cyril Hanouna. L’organisme avait reçu de nombreuses plaintes de téléspectateurs.  La séquence visée ? Celle où Cyril Hanouna a fait croire à l’un de ses chroniqueurs, Matthieu Delormeau, régulièrement malmené en plateau, qu’il avait tué un producteur et qu’il devait en porter la responsabilité à sa place. La scène, filmée en caméra cachée, avait été diffusée le 3 novembre dans l’émission, et avait poussé Matthieu Delormeau aux larmes. Le chroniqueur avait dit avoir eu très peur. La procédure engagée par le CSA, menée par un rapporteur indépendant, peut déboucher sur des sanctions ., jusqu’à la suspension de la chaîne.

Wauquiez : « J’ai perdu mon âme » à un moment !

Wauquiez : « J’ai perdu mon âme » à un moment !

Confession dans Closer « A un moment, j’ai perdu mon âme. J’étais obsédé par le fait de monter vite, de séduire le cercle médiatique et politique », diagnostique-t-il, ajoutant : « le danger (…) serait de n’être dicté que par l’ambition, et j’ai donné dans le registre ». Sur la fonction ministérielle, le député-maire du Puy-en-Velay n’est pas plus tendre. « Je ne suis pas sure d’avoir toujours été efficace. J’ai été cinq ans ministre, dans quatre domaines différents! A l’arrivée, ce n’est pas vous qui commandez, mais votre administration. », se repent-t-il. Il déplore le « manque de concret » de la politique. « Emmanuel Macron en est l’exemple typique. Il est très sympa et a de bonnes idées, mais parle beaucoup sans embrayer », pointe Wauquiez. Bref une bonne analyse (au sens freudien !) mais des promesses douteuses quand il affirme que tout cela c’est fini ! Malheureusement c’est valable pour lui mais pour la plupart des politiques.

« Touche pas à mon église »

« Touche pas à mon église »
« Touche pas à mon église », est un appel lancé par l’écrivain et journaliste Denis Tillinac, publié dans le numéro de Valeurs Actuelles en kiosques aujourd’hui. Plusieurs personnalités ont déjà signé ce texte dont l’essayiste Eric Zemmour, le philosophe Alain Finkelkraut, l’ancienne secrétaire d’Etat à la Jeunesse et à la Vie associative Jeannette Bougrab, et Nicolas Sarkozy, ancien chef de l’Etat et président des Républicains. Cette tribune répond directement à la proposition de Dalil Boubakeur, recteur de la Grande mosquée de Paris. Il avait évoqué, le 15 juin dernier, la possibilité de transformer en mosquée les églises désaffectées. Avant de préciser, « c’est un problème délicat mais pourquoi pas ». Peut-être une manière de se préserver du type de réponse proposé par l’hebdomadaire. Le texte, qui apparaît sans ambiguïté, rappelle que les clochers sont « la haute mémoire de notre pays ». Selon son auteur, même vide, les églises restent un témoin des racines chrétiennes de la France. Cette tribune provoque de vives réactions sur les réseaux sociaux. Le journaliste du Monde Samuel Laurent tacle cette réaction : « Une parole en l’air aussitôt corrigée de Boubakeur => Une tribune cosignée par Sarkozy, Zemmour etc dans Valeurs ». Mickaël Darmon, chef du service politique d’iTélé assure sur Twitter qu’André Vingt-Trois, archevêque de Paris, refuse de s’associer à cette tribune : « Andre Vingt-Trois a refusé d’être complice et de justifier la « guerre de civilisations ». Il a trouvé cette tribune sectaire et haineuse ».

Sarkozy : « une noire dans mon équipe »

Sarkozy : « une noire dans mon équipe »

 

C’est comme cela qu’on fait un casting au gouvernement, un noir, un arabe, une femme, un jeune.  Le casting, c’est à dire l’apparence d’abord, les compétences éventuellement ! On comprend mieux la composition actuelle du gouvernement de Hollande et bien sûr celle de Sarkozy ( délicat qui avait dit « elles ne sont pas belles mes femmes » en parlant de ses jeunes recrues).  « Un noir dans mon équipe » C’est une petite phrase extraite du livre publié mercredi 29 avril par Roselyne Bachelot. L’ancienne ministre de la Santé écrit ses mémoires (La petite fille de la Ve, ed. Flammarion) dans lesquelles elle revient bien sûr sur les quinquennats de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy. Elle raconte notamment comment l’actuel président de l’UMP a mené campagne pour accéder à l’Elysée en 2007. Un épisode fait beaucoup réagir les internautes. Nous sommes en 2006 et Nicolas Sarkozy revient des Etats-Unis où il a rencontré Barack Obama qui n’est alors que sénateur de l’Illinois.   »Les amis, j’ai rencontré Barack Obama, le maire de Chicago (sic). Ce type est le prochain président des Etats-Unis. Vous n’y connaissez rien, j’ai aussi discuté avec la secrétaire d’Etat, Condoleezza Rice, une femme formidable. Bon, vous vous mettez en chasse. Il me faut un Noir, ou mieux, une Noire!« , écrit Roselyne Bachelot. Mais en réalité, Roselyne Bachelot a expliqué sur Europe 1 que la réflexion de son ancien patron (qu’elle ne manque pas d’égratigner par ailleurs) est beaucoup plus large et qu’il cherchait ainsi à prendre en compte toute les aspirations de la société. « Il comprend que son équipe doit apparaître comme diverse, que la société française est une société diverse; Il comprend qu’il ne faut pas une Noire sur la photo mais qu’il faut des gens qui expriment la diversité de la société française. Il va l’exprimer à travers Rachida Dati et Rama Yade. Donc ce n’est pas pour la photo », précise celle qui est désormais chroniqueuse sur D8 et iTélé. Des explications qui n’enlèvent pas le caractère maladroit de la phrase de Nicolas Sarkozy et rendent les explications de Bachelot toutes aussi ambigües.  

Juppé : J’appellerai mon chien « Nico »

Juppé : J’appellerai mon chien « Nico »

 

Juppé se lâche : «Coucou c’est moi.» Vous ne rêvez pas, c’est bien Alain Juppé qui vous parle. Le maire de Bordeaux l’avoue, il prend son «pied» quand il répond aux questions des internautes sur Twitter. Alors ce vendredi, le candidat à la primaire à droite pour la présidentielle de 2017 s’est offert une discussion à bâtons rompus avec ses followers. Entre réflexions sur l’économie et le social et petites blagues, l’ancien Premier ministre s’en est donné à cœur joie. Avec cette petite phrase qui risque de faire du bruit. Quand @bonmartel76180 lui a demandé s’il était prêt à soutenir François Hollande au cas où Nicolas Sarkozy supprimait les primaires, il a assuré, sans aucun doute très sérieusement : «Je serai alors candidat, et donc élu.» La veille, il avait assuré, sur le ton de l’humour, qu’il appellerait son chien «Nico» s’il était élu en 2017. Décidément, Juppé semble également prendre son «pied» quand il taquine son plus dangereux rival à droite…

 




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol