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Macron bloque toute perspective de nouveau gouvernement pour un bon moment

Macron bloque toute perspective de nouveau gouvernement pour un bon moment

En s’opposant à un gouvernement intégrant des représentants des insoumis( ou du Front national), Macon inscrit la crise politique dans une perspective durable dont on ne voit guère l’issue pour l’instant. Macron après avoir précipité le pays dans la crise s’en lave les mains d’une certaine manière et réclame à l’assemblée nationale une impossible union permettant de constituer une majorité absolue ou relative suffisamment conséquente .

 

Si les macaroniste seraient éventuellement ouverts pour certains à la venue de responsables de gauche, d’autres y sont opposés et préfèrent le rapprochement avec LR intitulé désormais » droite républicaine » à l’assemblée. Le problème est que pour l’instant LR refuse toute perspective d’alliance avec les soutiens de Macron. Autant dire que la situation est complètement bloquée et que la lettre du chef de l’État ne fait pas avancer la situation d’un iota.

Emmanuel Macron bloque ainsi  toute tentative du Nouveau Front populaire, auquel appartient La France insoumise, de constituer un gouvernement. En négociation depuis dimanche soir, les quatre principaux partis de gauche ne sont pas parvenus dans ce délai à s’entendre sur un premier ministre à proposer au président de la République.

Politique-Macron et Ukraine : des opérations au sol le moment donné

Politique-Macron et Ukraine : des opérations au sol  le moment donné

Après sa rencontre avec les dirigeants allemands et polonais, Macron persiste et signe en confirmant qu’il pourrait envoyer des troupes au sol en Ukraine le cas échéant. IL a réaffirmé, dans une interview publiée samedi soir par le journal « Le Parisien », que des opérations au sol en Ukraine par les Occidentaux seraient peut-être nécessaires « à un moment donné ». « Peut-être qu’à un moment donné – je ne le souhaite pas, n’en prendrai pas l’initiative – il faudra avoir des opérations sur le terrain, quelles qu’elles soient, pour contrer les forces russes », a-t-il averti .

Macron a aussi confirmé que beaucoup de pays pensent comme lui mais ne le disent pas officiellement.

« Comment pouvez-vous dire que la Russie ne peut pas gagner la guerre et vous mettre des limites préalables, alors que c’est elle qui prend la responsabilité de l’escalade, qui manie l’ambiguïté, l’absence de limites et la menace ?, a-t-il expliqué.

Selon Le Parisien, la France ne serait plus si isolée : « beaucoup de pays en Europe, et pas des moindres, sont totalement sur notre ligne ».

Macron et Ukraine : « des opérations au sol le moment donné »

Macron et Ukraine : des opérations au sol  le moment donné

Après sa rencontre avec les dirigeants allemands et polonais, Macron persiste et signe en confirmant qu’il pourrait envoyer des troupes au sol en Ukraine le cas échéant. IL a réaffirmé, dans une interview publiée samedi soir par le journal « Le Parisien », que des opérations au sol en Ukraine par les Occidentaux seraient peut-être nécessaires « à un moment donné ». « Peut-être qu’à un moment donné – je ne le souhaite pas, n’en prendrai pas l’initiative – il faudra avoir des opérations sur le terrain, quelles qu’elles soient, pour contrer les forces russes », a-t-il averti .

Macron a aussi confirmé que beaucoup de pays pensent comme lui mais ne le disent pas officiellement.

« Comment pouvez-vous dire que la Russie ne peut pas gagner la guerre et vous mettre des limites préalables, alors que c’est elle qui prend la responsabilité de l’escalade, qui manie l’ambiguïté, l’absence de limites et la menace ?, a-t-il expliqué.

Selon Le Parisien, la France ne serait plus si isolée : « beaucoup de pays en Europe, et pas des moindres, sont totalement sur notre ligne ».

La politique sous la dictature de l’opinion du moment

La politique sous la dictature de l’opinion du moment

« Nous naviguons selon les attentes de l’opinion » (Jean-Louis Bourlanges, député MODEM des Hauts-de-Seine), président de la commission des affaires étrangères Selon Jean-Louis Bourlanges, sur le thème de l’immigration, On ne se pose pas les bonnes questions. (Dans la tribune)

La loi sur l’immigration est votée par la droite et l’extrême droite tandis qu’une partie du centre et de la gauche de Renaissance ne l’a pas adoptée. Est-ce la fin du « en même temps » ?

JEAN-LOUIS BOURLANGES – Cette formule constitue le point d’équilibre de la République française. Des fondateurs de la IIIe République jusqu’à Emmanuel Macron en passant par le général de Gaulle et les centristes, la France a toujours voulu concilier l’ordre et la liberté. On ne peut pas diriger ce pays à gauche contre la droite et inversement, cela ne marche jamais. Récemment, le président de la République a donné le sentiment d’hésiter, nous sommes passés du « en même temps » au « successivement » et, in fine, le texte de loi a suscité de l’insatisfaction.

Pourquoi vous êtes-vous abstenu ?

D’abord parce que certaines des dispositions du texte sont inconstitutionnelles, ce que nous savions. C’est indigne du Parlement. François Hollande avait déjà recours à cette manœuvre avec ses frondeurs. En outre, plusieurs articles de cette loi envoient à l’égard des immigrés des signaux malveillants qui ne sont pas bienvenus en ces temps de tensions. Enfin, l’intégration des travailleurs en situation irrégulière est ignorée au regard des enjeux de régulation des flux migratoires.

Comment en est-on arrivé à cet état d’incompréhension, de perte de repères pour les élus macronistes ?

Cette question est très importante. Cela tient au fait que le président de la République n’a pas exposé, au moment de sa réélection, un projet pour l’ensemble du quinquennat, comme en 2017. Son programme, comme celui des députés, répondait surtout aux urgences à trois mois. La vision pour l’avenir du pays n’a pas été perçue. Faute d’avoir été clairs, nous naviguons selon les attentes de l’opinion. Parfois avec intelligence, mais sans perspective évidente.

Certes, mais la majorité se déchire sur l’immigration, comme lors du premier quinquennat. Est-il impossible d’être rassembleur sur ce thème ? Ou bien a-t-il été mal posé ?

Je faisais les mêmes critiques au moment de la loi Collomb. Ce sujet doit être réfléchi de manière globale, en termes français et européens. Personne ne pose les bonnes questions, la faute politique est là. D’abord, comment résolvons-nous l’enjeu démographique dans une Europe qui fait moins d’enfants ? Ensuite, comment nous situons-nous par rapport au tiers-monde ? Devons-nous le priver de ses forces ou l’aider à se développer ? Enfin, comment contrôler vraiment les flux migratoires, avec quels moyens et quelles conséquences humaines ? Si bienvenues qu’aient été certaines dispositions du projet Darmanin, l’immigration ne se traite pas à la petite semaine par des moyens administratifs. Le problème est toujours devant nous.

En 2022, la vision pour l’avenir du pays n’a pas été perçue

Que voulez-vous dire ?

Le problème principal est le détournement du droit d’asile. Autrefois, il s’agissait de protéger des gens contre la tyrannie ; aujourd’hui, c’est une filière pour avoir une vie meilleure. À partir du moment où les demandeurs sont sur notre territoire, il est impossible de les placer en centre de rétention, l’État est impuissant. L’Angleterre oblige à déposer une demande au Rwanda, et l’Italie à l’Albanie. Veut-on cela pour la France ? Par ailleurs, veut-on chasser les dizaines de milliers de travailleurs sans papiers qui contribuent à la richesse nationale ? Il y a un devoir de vérité devant lequel nous avons tendance à fuir, et la loi n’y répond pas.

La loi peut-elle faire reculer le RN, comme l’anticipe le président ?

Non. Elle ne changera pas davantage la situation que celles qui ont précédé. Je le répète, il faut d’abord répondre à deux questions : combien et quels émigrés voulons-nous recevoir et comment faisons-nous pour contrôler les flux ?

Comment ressouder la majorité ? Quelle perspective commune lui donner ?

L’enjeu politique fondamental, ce sont les élections européennes de juin prochain. Nous devons affirmer la place que nous donnons à la France en Europe et à l’Europe dans le monde face aux enjeux de l’immigration, de la sécurité des frontières, la défense de l’Ukraine, la paix au Moyen-Orient, la souveraineté numérique, etc. Les angoisses des Français trouvent en grande partie leurs racines dans les problèmes géopolitiques. Notre offre géopolitique doit y répondre avec clarté.

Le moment encore d’ investir dans l’immobilier ?

Le moment encore d’ investir dans l’immobilier ?

Avec la baisse globale des prix annoncée par quelques acteurs du secteur, la hausse du coût du crédit et une récession qui s’annonce durable, le marché de l’immobilier n’est plus aussi attractif. Les français doivent-ils pour autant lui tourner le dos ? Par Jose Kamga, fondateur de Miami Rental Solutions ( dans La Tribune)

Valeur refuge dans l’esprit des Français depuis plusieurs générations déjà, l’investissement dans la pierre devient à priori de moins en moins attirant.
Parmi les facteurs déterminants, on retrouve bien entendu le prix : sur le marché français dans sa globalité, on atteint des sommets qui effraient certains experts. On peut donc légitimement prévoir que le potentiel à la hausse sera limité. On pourrait même dans certains cas craindre une baisse.

Le deuxième aspect à prendre en compte est lié au coût de cet investissement. Sans surprise, la hausse du taux d’intérêt est un frein et les tendances à moyen terme ne semblent pas très encourageantes. En effet, les prévisions vont plutôt dans le sens d’une augmentation importante à court/moyen terme et les taux devraient assez vite avoisiner les 5%. Certains économistes prévoient même un chiffre bien supérieur. En comparaison, il est actuellement très difficile de trouver un crédit à moins de 7% aux États-Unis, et ce même avec un excellent dossier. Même son de cloche à Dubai où les banques, anticipant une hausse, privilégient les prêts à taux variable. Une hausse du crédit au-dessus des 5% est donc plus qu’envisageable en France.

Par ailleurs, on constate que l’accès même au financement est devenu beaucoup plus difficile. Un notaire expliquait récemment que sur 10 dossiers traités en octobre 2022, aucun n’avait réussi à l’obtenir ; une situation inédite à laquelle les ménages français ne sont pas habitués et qui induit un doute supplémentaire au moment de se décider pour un achat.

Ces éléments nous montrent donc que la situation actuelle n’est plus aussi favorable qu’au cours des deux dernières décennies. Cependant, les statistiques prouvent que les prix continuent de grimper (entre 6 et 8% en moyenne selon les sources).

Cette hausse va-t-elle alors s’arrêter dans un avenir proche ?
À noter que même si le nombre de transactions a fortement diminué, le prix des biens immobiliers reste toujours élevé. Les besoins ont certes changé (on privilégie les maisons ou les appartements plus grands), mais un problème persiste : le manque de logements disponibles. Pour les secteurs recherchés, on constate qu’il faut encore batailler pour trouver un bien sans défaut majeur. Il faut dire que les acheteurs dans ces quartiers ont les meilleurs dossiers et surtout les budgets les plus importants. Pas de coup de fusil, il faudra toujours payer le prix fort.

De plus, face au refus des banques, de plus en plus de ménages paient leur nouveau logement comptant ou avec très peu de crédit notamment suite à la vente d’un premier bien. De même, un projet de loi concernant la portabilité des prêts immobiliers est actuellement à l’étude et devrait fortement faciliter les transactions s’il est validé.

Pour la grande majorité, l’immobilier est depuis longtemps la valeur refuge par excellence, même devant l’or. Historiquement, on a pu constater qu’à moins d’une révolution, il n’est pas facile de changer la culture et les habitudes surtout quand il s’agit des anciennes générations peu enclines à se risquer aux nouveaux marchés tels que les cryptomonnaies ou l’immobilier à l’étranger (et ce ne sont pas les récentes faillites qui leur donneront tort).

Un dernier aspect à prendre en compte en France pour analyser la tendance des ventes immobilières : Le marché de la location. Le constat est toujours le même : louer le logement que l’on veut n’est pas simple. De surcroit, la loi Climat va accentuer un déséquilibre déjà énorme entre l’offre et la demande locative. Les Français qui le peuvent n’auront pas trop le choix : il vaudra mieux acheter.

Ces derniers éléments montrent qu’il n’est donc pas trop tard pour choisir d’investir dans la pierre. Bien entendu, il ne s’agit pas d’acheter à tout prix, mais bien de cibler les secteurs, car il semblerait que le risque d’une baisse radicale à moyen/long terme soit assez limité : une légère correction peut être, mais probablement pas dans les quartiers les plus prisés. Rappelons qu’une des clés de la réussite dans l’immobilier est la patience et même si les nouvelles générations veulent souvent aller plus vite dans tout, c’est en gardant une vision à long terme que l’investissement sera le mieux valorisé.

Immobilier : le moment de vendre mais pas d’acheter

Immobilier : le moment de vendre mais pas d’acheter

D’après le conseil des notaires eux-mêmes, c’est le moment de vendre. Sous-entendu ce n’est pas forcément la période la plus favorable pour acheter.

Il y a d’abord l’envolée des prix provoqués par l’argent facile par la banque centrale européenne et sa politique très accommodante.
Ainsi beaucoup ont pu s’endetter plus que de raison à des taux très favorables mais pour acheter des biens immobiliers trop chers.

Aujourd’hui avec la crise il y a un net tassement du pouvoir d’achat et certains ne pourront pas honorer les échéances de remboursement.

Les prix sont donc engagés dans une tendance baissière qui s’ajuste au moyen en baisse des acheteurs potentiels. En outre, les taux d’intérêt sont repartis à la hausse tandis que les revenus salariaux, eux, régressent au regard de l’inflation.
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Selon le Crédit Logement CSA, le taux moyen des prêts immobiliers, toutes durées confondues, est repassé au-dessus des 2 % en octobre. Du jamais vu depuis début 2016. Pour octobre, les barèmes de taux sur 20 ans transmis aux courtiers du groupe Meilleurtaux se situent pour 40 % à 2,30 %, 20 % à 2,50 % et 12 % à 2,70 %. Il n’existe plus aucune offre bancaire avec un taux en dessous de 1,90 %, indiquait le 8 novembre dernier Meilleurtaux à l’occasion de son observatoire du crédit immobilier.

Secteur immobilier: Le moment de vendre ou d’acheter ?

Secteur immobilier: Le moment de vendre ou d’acheter ?

Depuis plusieurs semaines les professionnels de le mobilier ne cessent de soutenir que le marché immobilier se porte bien en dépit de la crise économique et notamment de la hausse des taux d’intérêt. Or aujourd’hui une très grande majorité de notaires conseillent de vendre.

Implicitement, cela signifie que les prix pourraient baisser à l’avenir. Donc que les acheteurs de leur côté ont intérêt à attendre.
Alors que cet été, 61 % des notaires trouvaient que l’environnement était plus propice à la revente d’un bien immobilier, contre 29 % à l’achat, la part des partisans à la vente culmine désormais à 77 %. Le signe d’une inquiétude grandissante sur le devenir du marché immobilier.

Les notaires se montrent donc pessimismes sur le devenir de l’immobilier. En atteste la part en hausse des professionnels estimant que le moment est plus favorable à la vente qu’à l’achat d’un bien.
Précisément, en septembre, 77 % des notaires et négociateurs conseillent de vendre un logement dans les deux mois, contre 61 % en juillet et 72 % en mai. A l’opposé, ils ne sont désormais plus que 19 % à juger la période propice à l’achat, contre 29 % cet été.En cause, encore une fois la hausse des taux d’intérêt, les difficultés de certains investisseurs du fait de la baisse en euros constants du pouvoir d’achat et trop de prêts accordés sans garantie suffisante lors de la période de politique monétaire accommodante. Enfin une dérive des prix raisonnable qui appelle aujourd’hui une régularisation tendanciellement à la baisse.

Sommet union européenne à Versailles : une rencontre inadaptée aux enjeux du moment

Sommet union européenne à Versailles : une rencontre inadaptée aux enjeux du moment

 

D’une certaine manière, le sommet européen de Versailles qui devait se tenir notamment sur la question de la menace russe en Ukraine a  éludé le problème. On peut dire que les décisions certes importantes sont cependant relativement intemporelles puisqu’il s’agit de renforcer la souveraineté économique voire d’envisager une politique de défense le moment venu. Sur le strict terrain de l’énergie on a convenu que l’union européenne devrait se passer du gaz russe d’ici 2027. Quant à l’éventuelle candidature de l’Ukraine à l’union européenne elle a été renvoyée aux calendes grecques. En attendant 2027, l’union européenne reconnaît sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie et va donc continuer d’alimenter financièrement la dictature qui répand la terreur et la mort en Ukraine.

Sans doute pour masquer les noms décisions et les contradictions de l’union européenne, Macron a indiqué que l’Europe prendrait des sanctions encore plus massives si la Russie durcissait encore son entreprise de guerre. Des mots de synthèse très vagues qui cachent  en réalité les nombreuses oppositions en Europe tant sur le plan économique que politique vis-à-vis de la Russie.

Afrique–Burkina Faso : une dictature pour un moment !

Afrique–Burkina Faso : une dictature pour un moment !

 

Comme au Mali il ne faut guère espérer que le coup d’État du Burkina Faso aboutisse rapidement au rétablissement des libertés démocratiques. Et comme d’habitude ,les nouveaux dictateurs ont annoncé d’élection pour le moment venu ! Le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, , a déclaré que le rétablissement de la sécurité serait sa priorité dans un pays où se multiplient les attaques de groupes armés, notamment djihadistes.

Le  chef de la junte est en revanche resté très évasif sur un calendrier de restitution du pouvoir aux civils. »Lorsque les conditions seront réunies ».

Notons que le Burkina a la particularité d’avoir été longtemps de fête dirigé suite à des dictatures. Une longue tradition depuis l’indépendance qui démontre aussi que trop souvent en Afrique les forces militaires sont beaucoup plus efficaces pour effectuer des coups d’Etat que pour établir l’ordre et encore moins pour lutter contre les terroristes.

Le bilan est connu : le Burkina Faso va encore reculer d’une dizaine d’années sur le plan économique et nombre de candidats au départ vont rejoindre l ‘étranger en particulier la Côte d’Ivoire

Burkina Faso : une dictature pour un moment !

Burkina Faso : une dictature pour un moment !

 

Comme au Mali il ne faut guère espérer que le coup d’État du Burkina Faso aboutisse rapidement au rétablissement des libertés démocratiques. Et comme d’habitude ,les nouveaux dictateurs ont annoncé d’élection pour le moment venu ! Le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, , a déclaré que le rétablissement de la sécurité serait sa priorité dans un pays où se multiplient les attaques de groupes armés, notamment djihadistes.

Le  chef de la junte est en revanche resté très évasif sur un calendrier de restitution du pouvoir aux civils. »Lorsque les conditions seront réunies ».

Notons que le Burkina a la particularité d’avoir été longtemps de fête dirigé suite à des dictatures. Une longue tradition depuis l’indépendance qui démontre aussi que trop souvent en Afrique les forces militaires sont beaucoup plus efficaces pour effectuer des coups d’Etat que pour établir l’ordre et encore moins pour lutter contre les terroristes.

Le bilan est connu : le Burkina Faso va encore reculer d’une dizaine d’années sur le plan économique et nombre de candidats au départ vont rejoindre l ‘étranger en particulier la Côte d’Ivoire

Crise sanitaire : un moment historique ?

Crise sanitaire : un moment historique ?

La gestion collaborative de la pandémie marquera en profondeur nos sociétés, estiment le sociologue Jean Viard, le politologue Brice Teinturier et l’économiste Nicolas Bouzou.

 

Les invités du Club de l’économie ont croisé leurs regards sur les ruptures et les accélérations majeures de cette crise.

 

Brice Teinturier : 66 % d’abstention, c’est un phénomène historique colossal. On y retrouve bien sûr une forme de désenchantement démocratique nourri par les nouvelles générations, qui prennent énormément de recul vis-à-vis de l’acte de voter. Mais cela n’explique pas l’ampleur du mouvement. Dimanche 27 juin [second tour des élections régionales et départementales], nous avons eu une abstention sans culpabilité. Le pays n’est pas en colère, parce qu’il n’y a plus de réformes, ni en tension comme il l’était en 2015 après les attentats terroristes, ou en en 2018 avec les « gilets jaunes ».

Nous sommes dans un contexte de sortie de pandémie et d’euphorie retrouvée après des mois de pessimisme où les jeunes avaient le sentiment qu’on leur volait leur génération. Entre retrouver une vie privée et aller participer à une scène collective comme l’acte de voter pour les élections régionales, ils ont massivement choisi. D’autant que les Français ne connaissaient pas les acteurs, ce qui n’aide pas à la mobilisation autour d’un scrutin non décisif.

Jean Viard : Le rôle de la politique pour construire les liens sociaux a changé. Les sociétés se sont construites à l’intérieur du champ religieux pendant très longtemps. Elles se sont ensuite construites à l’intérieur du champ politique, avec un affrontement de classes qui renvoyaient à la révolution industrielle. On allait voter pour affirmer son appartenance. Aujourd’hui, la politique n’est plus le lieu central du lien social.

Ce monde très conservateur des élus a empilé les communes, les communautés de communes, les départements, les régions. Il y en a qui font les murs des lycées. Les autres font les murs des collèges, les troisièmes s’occupent des cours des écoles communales. En revanche, si on faisait un vote sur la politique éducative, sur la politique de sécurité, sur la politique de santé, les gens iraient voter, il y aurait des propositions. Mais là, franchement, ça n’a aucun intérêt. Je crois qu’il faut dire à la classe politique : « Vous avez collectivement une responsabilité de vous adapter à cette société numérique. »

Nicolas Bouzou : Ce qui traverse un peu toutes ces élections, c’est ce sentiment de dépossession démocratique. Les gens ont l’impression que la politique n’a plus d’impact, qu’elle n’est plus en capacité de changer la vie. Je pense que c’est un immense problème qui doit nous amener à avoir une réflexion institutionnelle sur quels sont les modes d’organisation qui sont les plus les plus efficaces.

J. V. : Nous allons en sortir, mais nous sommes encore dans la tragédie. Il va falloir deux ou trois ans pour qu’on voie les suicides, les faillites, les divorces. Après viendra le temps du récit. L’humanité a vécu quelque chose d’extraordinaire : cinq milliards d’individus se sont confinés de la même manière pour protéger les plus improductifs d’entre eux, les anciens, les malades… Ils se sont protégés sur toute la planète de la même manière et avec le même objectif, alors qu’on nous disait : « C’est une société qui ne pense qu’à l’argent. » On a vu que ce n’était pas vrai, que nous étions profondément altruistes et cela restera dans l’histoire de l’humanité. Il faut d’abord chanter cette gloire qui a été cet amour de la vie.

On observera qu’aucun régime populiste n’a été efficace. Par contre, nous nous trouvons face à un nouveau monde où la Chine et les démocraties ont été performantes toutes les deux, avec des modèles qui ne sont pas du tout les mêmes. Cela nous pose aussi un autre problème : la France est le seul pays du Conseil de sécurité qui a été incapable d’inventer un vaccin.

Face à la fierté nationale, face à notre discours « on a la meilleure santé du monde », un autre nous dit : « Attendez, les Français, vous avez arrêté d’investir dans la science, vous ne croyez plus dans l’entreprise, vous êtes dans un rapport de société extrêmement bureaucratisé et public. Vous êtes passés à côté du film. » Si on ne l’entend pas, il n’y aura pas de nouvelle alerte. Il faudra enfin le temps, peut être dix ans, que les artistes, les romanciers créent l’œuvre d’art, indispensable pour saisir le réel.

N. B. : Quand les historiens regarderont cette période dans plusieurs siècles, ils considéreront que la gestion mondiale de l’épidémie a été exceptionnelle. Dès le début, on a essayé de comprendre les mécanismes de transmission. On s’est dit : « Est-ce qu’il faut mettre des masques, du gel hydroalcoolique, etc. ? » Dans un second temps sont arrivés les vaccins et tout ça s’est joué en un an. Si cette épidémie avait eu lieu ne serait-ce qu’il y a cent cinquante ans, les conséquences auraient été abominablement dramatiques. Les mécanismes de transmission des microbes, en règle générale, ont été compris il y a un peu plus de cent ans. Le gel hydroalcoolique a été inventé dans les années 1960 et les vaccins à ARN messager sont une innovation du moment. Et dans la plupart des pays, ces vaccins sont proposés gratuitement aux populations.

Historiquement, les deux plus grands traumatismes qui peuvent arriver à une société, ce sont les guerres et les épidémies. Après chacun de ces chocs, vous avez des changements, qui sont profonds et qui, en règle générale, sont des changements positifs. Après les épidémies du Moyen Age, vous avez la Renaissance, après les guerres napoléoniennes, la révolution industrielle, après la première guerre mondiale, les Années folles, après la seconde guerre mondiale, les « trente glorieuses », etc. Vous avez quasi systématiquement quelque chose de positif et une société différente de celle d’avant. Ces changements sont proportionnels à l’ampleur du choc, et, là, il est très fort et sous-estimé.

 

J. V. : Avant la pandémie, nous vivions, depuis Reagan, dans l’idée que les chaînes de valeur étaient la seule régulation de la planète, mise en place pour faire tomber le communisme. Cela a marché, mais on n’a pas su s’arrêter et les nationalistes ont dit : « frontière, nationalisme ». Cette fois, on a coopéré, on s’est observés, on s’est concurrencés. Coopération et frontières, c’est une structure culturelle qui peut se déployer dans les années qui viennent dans l’agriculture, l’industrie, etc. Les pandémies sont des accélérateurs de tendance extraordinaires : #metoo en beaucoup plus fort, Greta Thunberg en beaucoup plus fort.

Depuis 1945, le pétrole a pris le pouvoir sur le monde. Je veux voir quelqu’un, je dépense du pétrole : avion, train, voiture, etc. Maintenant, le lien numérique a pris le pas sur le lien pétrolier. Parce que, au fond, qu’est-ce que le télétravail ? C’est la livraison du travail à domicile, exactement comme Amazon et ses 21 millions de Français approvisionnés. On va vers une société du local et du livré. Nous sommes là face à une rupture de la culture du travail qui a une conséquence énorme sur la culture du territoire.


B. T. : Les gens qui ont télétravaillé ont trouvé ça extrêmement positif à 79 %-80 % et ça ne s’est pas démenti. Il y a un décalage entre la perception des dirigeants et chefs d’entreprise qui s’inquiètent du non-retour potentiel d’une partie de leurs collaborateurs sur des sites, et le vécu des collaborateurs eux-mêmes qui ont télétravaillé, qui nous disent qu’ils ont retrouvé de l’autonomie, du pouvoir. Cela fait partie des ruptures et des accélérations majeures de cette crise. Si l’on revient au monde d’avant, on aura tout raté et on aura notamment raté une aspiration fondamentale des collaborateurs.

Jean Castex confirme le non confinement….. pour le moment

Jean Castex confirme le non confinement….. pour le moment

 

Il ne fallait pas attendre grand-chose de la conférence de presse du premier ministre qui s’est borné à parodier les annonces du président de la république notamment concernant la décision de non reconfinement.  Ceci étant,  le premier ministre -comme la plupart des membres du gouvernement- a aussi pris des précautions oratoires pour signifier qu’il s’adapterait pour le cas d’ une plus grande dérive des indicateurs caractérisant la pandémie notamment avec la progression DES VARIANTS.

 

Castex a déclaré que le taux d’infection n’avait pas augmenté de manière significative au cours des deux dernières semaines, même si la pression sur les hôpitaux français restait forte.

« Nous devons nous en tenir aux restrictions actuelles que nous avons déjà en place … mais la situation actuelle ne justifie pas un nouveau verrouillage national », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

Castex a reconnu que de nombreux autres pays avaient commencé leur campagne de vaccination plus rapidement que la France, mais il a déclaré que cela était le résultat de la décision du gouvernement français de commencer par les personnes les plus vulnérables dans les maisons de retraite.

Bien qu’ils ne représentent qu’un pour cent de la population, a-t-il déclaré, ils ont représenté près d’un tiers des plus de 77000 décès dus au COVID-19 depuis le début de la pandémie.

À la fin de cette semaine, tous les résidents des maisons de retraite se verront offrir un premier vaccin, avec un deuxième vaccin prévu début mars, a-t-il déclaré.

Le gouvernement entend proposer le vaccin à tous les adultes en France d’ici la fin de l’été.

Castex a déclaré que les premières doses du vaccin AstraZeneca devraient arriver en France d’ici la fin de la semaine, aidant le gouvernement à atteindre son objectif de quatre millions de vaccins d’ici la fin du mois.

Il a déclaré que le resserrement progressif des restrictions par la France lui avait permis de maintenir l’économie plus ouverte que certains voisins l’avaient pu, mais a averti qu’il ne pouvait y avoir de ralentissement et a appelé les entreprises à imposer davantage de travail à domicile.

«Le travail à domicile est impératif dans la mesure du possible», a-t-il déclaré.

Il a également annoncé un verrouillage de trois semaines pour l’île française de Mayotte, située au large des côtes du Mozambique, qui a été touchée par la variante sud-africaine du virus.

«Ce n’est pas le moment de ralentir maintenant», a-t-il dit, ajoutant qu’il n’hésiterait pas à resserrer les freins à la libre circulation s’il y avait un pic d’infections.

Michelin : suppressions de postes , « C’est pas le moment »(Laurent Berger)

Michelin : suppressions de postes , « C’est pas le moment »(Laurent Berger)

 

À juste titre, le secrétaire général de la CFDT estime que l’annonce de suppressions de postes chez Michelin est particulièrement inopportune dans la période. Cela d’autant plus qu’il s’agit de viser 2400 emplois sur trois ans. On sait que Michelin est évidemment victime de la concurrence déloyale des pneus à bas coût produit notamment en Chine. À cet égard, on peut s’interroger sur la pertinence de l’accord de principe récent concernant les investissements réciproques entre l’union économique et la Chine.  on ne peut en effet contester l’envahissement de produits chinois et en même temps ouvrir encore davantage les portes de leurs investissements.

« On peut comprendre qu’une entreprise ait besoin de s’adapter, il y a une période pour le faire et cette période tombe très très mal », a-t-il déploré. « Dans un moment où les chiffres du chômage augmentent, annoncer dans un grand groupe industriel, la suppression de 2.400 emplois c’est énorme« , dit le secrétaire général de la CFDT.

Michelin s’est engagé à recréer autant de postes qu’il en supprime. « On est habitué à ce que Michelin tienne ses engagements. Mais attention, si ce n’est pas le cas, la parole de Michelin sera gravement mise en cause », explique Laurent Berger.

« Ce n’est pas le moment », a-t-il insisté. « J’en appelle à du dialogue social avec Michelin. S’ils ne passent pas par un accord cadre pour regarder comment cela doit se faire, il y aura je crois beaucoup de perturbations », estime-t-il.

Présidentielle 2022: Mélenchon lance sa campagne au pire moment

Présidentielle 2022: Mélenchon lance sa campagne au pire moment

Normalement c’est au cours d’une rencontre parlementaire prévue ce week-end que Mélenchon devrait annoncer sa candidature pour 2022. Une candidature lancée sans doute au pire moment. La première raison, c’est que les Français pensent à tout sauf à l’échéance présidentielle de 2022 en tout cas dans la période présente. En effet, les préoccupations premières -et de loin -concernent la crise sanitaire, la crise économique et la crise islamique.

D’une certaine façon, c’est d’ailleurs un peu indécent de déclarer une candidature quand en fait la priorité devrait être de présenter des programmes ou perspectives d’action sur chacun des champs prioritaires évoqués. En outre, sur la question de l’islamisme, en dépit de quelques pas en arrière très récemment, les insoumis sont loin d’être au clair sur la question. Certains comme Autain Clémentine entretiennent des liens plus que douteux avec certaine organisation qui lutteraient contre l’islamophobie , une lutte  qui en fait est au service de l’islamisme radical. Et que dire de ce mot d’humour plus que douteux-en tout cas scandaleux– de Clémentine Autain critiquant l’islamophobie au moment de l’assassinat de Samuel Patty :

« Qu’est-ce que ce pays qui a perdu la tête ? » Clémentine Autain qui fait   mine d’oublier que c’est Samuel Paty qui avait perdu la sienne

Il est vrai que Mélenchon a pris quelques distances et a même déclaré que la communauté tchétchène pouvait poser des problèmes, ce qui lui a été beaucoup reproché. Cette déclaration de candidature de Mélenchon paraît un peu hors sujet et hors du temps. En outre, elle fait de toute recherche d’union avec les autres forces de gauche condamnées à se rallier à Mélenchon ou à ne pas se présenter. Ce qui évidemment vont refuser les écolos et autres. Pour la gauche la candidature de Mélenchon signifie l’éclatement de la représentation et un échec assuré, peut-être même une humiliation pour Mélenchon lui-même qui avait réalisé un très bon score en 2017. Bref la perspective d’une sortie par la petite porte.

G20 Finances: prêts à agir…. le moment venu

G20 Finances:  prêts à agir…. le moment venu

 

 

Une nouvelle fois le G20 mérite son nom de G vain. Une espèce d’institution internationale sans véritable statut  juridique, qui ne peut rien décider et ne dispose d’aucun moyen. Certes les rencontres entre les grands responsables économiques internationaux permettent des échanges qui sont pas complètement inutiles mais le champ des actions leur est inconnu. Pour preuve le G20 s’ est surtout limité à faire des constats sur la nécessité de ne pas laisser s’écrouler l’économie. Cependant aucune action, aucune orientation commune un tout petit peu précise n’a été indiquée

Les ministres des Finances et les banquiers centraux des pays du G20 ont seulement promis samedi de continuer à utiliser “tous les éléments nécessaires” pour soutenir l’économie mondiale, ébranlée par la crise sanitaire du coronavirus. Une promesse qui veut à la fois tout dire et rien dire. La seule décision concrète qui a cependant son importance et de prolonger le moratoire sur la dette des pays pauvres jusqu’à la fin de l’année.

L’économie mondiale redémarrera avec la levée des mesures de confinement mais des incertitudes demeurent et de nouvelles actions sont nécessaires afin de soutenir la croissance, lit on dans un communiqué du G20 Finances publié à l’issue d’une réunion en visioconférence.

“Nous sommes déterminés à continuer à utiliser tous les instruments à notre disposition pour protéger les vies, les emplois et les revenus des populations, soutenir la reprise de l’économie mondiale et augmenter la résistance du système financier tout en apportant une protection face aux risques baissiers”, lit-on dans le communiqué.

Les ministres des Finances et les banquiers centraux des pays du G20 se sont accordés en avril sur un moratoire sur le service de la dette des pays les plus pauvres jusqu’à la fin de l’année afin de les aider à faire face aux dégâts économiques provoquées par la crise sanitaire.

Quarante-deux des 73 pays les plus pauvres du monde ont demandé à bénéficier de ce moratoire, ce qui représente un montant de remboursements différés de l’ordre de 5,3 milliards de dollars (4,64 milliards d’euros), lit-on dans le communiqué publié mardi.

Une extension de ce moratoire au-delà de 2020 pourrait être envisagée, selon des sources proches du G20. Le communiqué se contente de dire que la question sera abordée au second semestre de cette année.

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