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France : Un pays de vieux condamné à la croissance molle

France : Un pays de vieux condamné à la croissance molle

 

Hippolyte d’Albis, Professeur d’Economie à Paris-I  attire l’attention sur les conséquences à terme du vieillissement de la population (interview Le Figaro)

. Le vieillissement de la population française présente-t-il des risques?

Les générations nées après guerre sont en effet beaucoup plus nombreuses que celles qui les ont précédées. Leur passage à la retraite représente un choc massif pour l’équilibre des systèmes sociaux. Les systèmes de retraite sont, depuis quelques années très affectés, et demain, c’est l’assurance maladie qui risque d’être fortement déstabilisée. Les réponses démographiques au vieillissement ne sont pas évidentes à mettre en place. Accroître la natalité est difficile et augmenter les flux migratoires est très polémique. Il me semble que la principale réponse doit provenir de l’accroissement de la participation des femmes sur le marché du travail, qui est aujourd’hui encore très inférieure à celle des hommes. Une politique volontariste serait ainsi en mesure d’infléchir significativement la dégradation du ratio entre les actifs et les inactifs. Cette politique doit reposer sur deux piliers. La poursuite de la lutte contre les discriminations envers les femmes sur le marché du travail et une réorientation des politiques familiales en faveur des outils permettant une meilleure conciliation de la vie privée et de la vie familiale. Travail des femmes et forte natalité ne sont pas antinomiques et peuvent aller de pair pourvu que des dispositifs appropriés de garde des enfants soient mis en place.

 

Une démographie dynamique fait-elle partie des facteurs de croissance d’un pays?

Il ne fait aucun doute que les évolutions démographiques ont des effets sur la richesse d’un pays, et même sur la richesse par habitant. Cependant, les relations entre variables démographiques et les variables économiques sont statistiquement complexes à étudier car si la démographie peut influencer la croissance économique, l’inverse est également vrai. Pour comprendre les différences de croissance économique d’un pays à l’autre, un indicateur démographique pertinent est la part des personnes d’âge actif dans la population. La croissance est d’autant plus forte que cette part est élevée. Ainsi, une baisse du nombre des naissances a plutôt un effet positif à court terme sur la croissance car il réduit mécaniquement les coûts induits par les enfants, qui (bien heureusement) ne participent pas à la production. Cependant, cet effet positif n’est que temporaire et peut se retourner à terme. Une population dont les naissances diminuent va vieillir plus vite et le rapport entre ceux qui ne travaillent plus et les actifs se dégrade, ce qui induit un ralentissement économique. L’Allemagne ou la Chine, ont plutôt bénéficié de cette conjoncture démographique favorable mais sont aujourd’hui confrontés à un sérieux risque de ralentissement.

 

Faut-il relancer la politique de croissance démographique en France?

Les politiques familiales sont aujourd’hui très importantes en France. Elles représentent un coût proche des 5% de la richesse nationale, ce qui nous place parmi les pays les plus actifs en la matière. Les développer encore plus n’est pas une option très crédible étant donné l’état des finances publiques et ne serait pas forcement très efficace. L’Allemagne fait également beaucoup pour la famille, notamment via son système de «quotient conjugal», ce qui ne l’empêche pas d’avoir une natalité assez catastrophique. Ce qui fonctionne pour la natalité et le travail des femmes sont les dépenses en faveur de l’accueil et l’éducation des enfants de moins de six ans. La France est en retard par rapport à des pays tels que le Danemark et la Suède.

 

La France renoue avec la croissance molle

La France renoue avec la croissance molle

La France renoue avec la croissance mais une croissance molle comme d’ailleurs dans l’ensemble de la zone euro. Il y a certes une petite amélioration 0,3 % pour le troisième trimestre mais évidemment à relativiser car le second trimestre avait fait apparaître une stagnation. Au total sur la tendance il se confirme que sur un an la croissance pourrait atteindre tout petit peu plus que 1 %, un chiffre positif mais qui ne suffira pas à créer de manière significative des emplois. Surtout des emplois durables car jusqu’alors  c’est essentiellement l’intérim qui permet à l’emploi de se maintenir ;  certes  il progresse globalement de 0,3% mais diminue légèrement (-2.700 postes) si l’on enlève les chiffres de l’intérim. Et les destructions d’emploi continuent de s’accumuler dans l’industrie depuis 2001, tout comme dans la construction qui connaît son 14e trimestre négatif consécutif. L’embellie de l’économie au troisième trimestre a été portée par la demande intérieure finale, à savoir pour l’essentiel la consommation des ménages (+0,3% après une stagnation au deuxième trimestre), avec des dépenses d’énergie en nette hausse, et l’investissement des entreprises (+0,7% après +0,5%). La consommation des administrations (+0,4% après +0,3%) reste dynamique alors que leur investissement (-1,0% après -1,8%) poursuit le recul amorcé depuis deux ans sur fond de rigueur budgétaire. La baisse de l’investissement des ménages se prolonge également, quoiqu’à un rythme moins prononcé (-0,5% après -1,1%) cohérent avec les quelques signes de redémarrage du secteur du logement. Le commerce extérieur a en revanche pesé. Sa contribution à la croissance a été négative à hauteur de 0,7 point mais compensée en totalité par un mouvement de restockage des entreprises. « On reste sur une tendance de reprise modérée, voire molle », déclare Michel Martinez, économiste à la Société générale.

COP 21 : la contrainte molle de Hollande !

COP 21 : la contrainte molle de Hollande !

 

 

François Hollande a vivement réagi aux propos du secrétaire d’État américain John Kerry en affirmant que la COP 21   serait contraignante ou ne serait pas. En réalité,  il s’agit d’une contrainte molle typique d’ailleurs des consensus qu’obtient le président de la république   »Si l’accord n’est pas juridiquement contraignant, il n’y a pas d’accord parce que ça voudra dire qu’il n’est pas possible de vérifier ou de contrôler les engagements qui seront pris », a dit François Hollande à la presse en marge d’un sommet sur les migrations à La Valette (Malte). En fait le secrétaire d’État américain a raison il n’y aura pas de contrainte juridique concernant COP 21. Cette rencontre internationale prévue à Paris se terminera avec une déclaration d’intention où chaque pays aura déterminé lui-même l’ampleur des efforts à faire pour réduire les émissions polluantes, les objectifs et les moyens. La seule contrainte introduite, et qui n’en est pas vraiment une, consiste en une clause de révision pour observer si dans la pratique chaque pays atteint les objectifs qu’il a lui-même défini. Il s’agit donc bien comme le dit le secrétaire d’État américain John Kerry d’une absence de réelle contrainte juridique. D’ailleurs en l’état actuel des contributions de chaque pays il ne sera pas possible de limiter l’augmentation de la température à 2° mais entre 2,7 et 4° selon les experts. Observons aussi au passage qu’il n’y a pas d’accord sémantique pour qualifier la fin de la négociation (traité ? Simple déclaration ? Passion résolution ? Accord international etc.) De toute manière il faut bien prendre conscience que  COP 21est hypothéqué  par le souci de donner  une légitimité à la  candidature de Hollande aux élections françaises de 2017. Pour faire bonne figure le président français a dit comprendre les difficultés de l’exécutif américain, confronté aux réticences du Congrès majoritairement républicain.   »Je sais combien c’est difficile, mais nous devons donner à l’accord de Paris, si accord il y a, un caractère contraignant au sens où les engagements qui auront été pris devront être tenus et respectés », a-t-il insisté.  La « clause de révision », dont les modalités sont en cours de négociation, permettra aux contributions déposées par chaque pays d’être « régulièrement revues pour arriver à cette trajectoire : pas plus de 2°C de réchauffement climatique », a aussi expliqué le président. « Ce ne sera certainement pas un traité », a estimé John Kerry dans les colonnes du Financial Times. « Il n’y aura pas d’objectifs de réduction juridiquement contraignants comme cela avait été le cas à Kyoto ». Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, également présent à Malte, a dit s’être entretenu mercredi de cette question avec son homologue américain.   »Il faut que les choses soient bien claires, on peut discuter, les juristes le feront, de la nature juridique de l’accord : est-ce que ça doit être un traité, un accord international, etc. » « En revanche, le fait qu’un certain nombre de dispositions doivent avoir un effet pratique, être juridiquement contraignantes, c’est une évidence », a-t-il ajouté. Prisanat même de manière confuse : »Ne confondons pas – c’est peut-être ce qu’a fait M. Kerry – la nature juridique de l’accord et puis le fait qu’il faut évidemment que les dispositions sur lesquelles nous allons nous mettre d’accord se traduisent dans les faits. Ce n’est pas une discussion politique en l’air, c’est un accord réel dont il s’agit ».

Trop de bureaucratie en France et la croissance molle pendant longtemps (FMI)

Trop de bureaucratie en France et la croissance molle pendant longtemps  (FMI)

 

 

 

Trop de bureaucratie, trop de réglementation, trop de fonctionnaires, trop d’endettement pas assez de productivité, tout est dit !  C’est le bilan sans concession  du FMI pour la France qui pourrait s’enfoncer pendant une longe période dans la croissance très molle. L’institution alerte en effet  la France sur les risques d’une «longue période de faible croissance», met par ailleurs la faible productivité dans le pays «en partie» sur le compte d’un manque de concurrence et d’une «régulation excessive». Le Fonds Monétaire International appelle la France à une réforme «fondamentale» de ses dépenses publiques, en freinant les embauches de fonctionnaires ou en relevant l’âge de départ à la retraite, et critique une «régulation excessive», dans un rapport publié vendredi. «Une réforme fondamentale (…) est requise pour garantir une réduction durable de la dépense publique», indique le Fonds monétaire international dans ce rapport consacré à l’ensemble des pays du G20. Le FMI estime ainsi que «l’actuelle stratégie gouvernementale» ne permettra d’atteindre que de «justesse» l’objectif européen d’un déficit public sous la barre des 3% du PIB en 2017, laissant «peu de marge» en cas d’évènement contraire. L’institution gardienne de l’orthodoxie budgétaire préconise donc «de mettre un terme à la croissance de l’emploi public» en menant un examen «à tous les niveaux de l’administration» et plaide «pour un relèvement effectif de l’âge de départs à la retraite» pour alléger le coût de l’assurance-vieillesse. Le Fonds assure également que de «nouvelles coupes» doivent être menées dans les «transferts sociaux» assurés par les collectivités locales, dont les capacités d’endettement doivent être davantage limitées. Le Fonds appelle dès lors le gouvernement à «libéraliser les professions régulées» qui n’ont pas été ouvertes à la concurrence par la controversée loi Macron.

 

 

Hausse des exportations françaises mais croissance molle

Hausse des  exportations françaises mais croissance molle

Il y a certes du mieux pour les des exportations françaises, mais cela tient aussi à la faiblesse des prix des importations en particulier du pétrole. L’amélioration de la balance commerciale est toutefois significative. Elle pourrait soutenir la croissance qui par ailleurs a dit mal à être dynamisée par la consommation intérieure et par la production industrielle. D’une façon globale la croissance française demeure moll, handicapée surtout par un manque de compétitivité, compétitivité plombée par la fiscalité. La France a donc enregistré en juin son déficit commercial le plus faible depuis près de six ans, grâce à des livraisons d’Airbus « exceptionnelles », une poussée des exportations d’automobiles et la livraison d’une frégate à l’Egypte. Les chiffres publiés vendredi par les Douanes contrastent avec ceux de la production industrielle, en recul de 0,1% sur le même mois, alors qu’elle était attendue en hausse (+0,2% pour le consensus Reuters). Sur l’ensemble du deuxième trimestre, la production industrielle s’est même contractée de 0,7%, ce qui, ajouté au recul de 0,1% de la consommation des ménages en biens annoncé la semaine passée, augure d’un rythme de croissance du PIB en net retrait par rapport au 0,6% du premier trimestre. Le consensus des économistes se situe à 0,3% pour la croissance de la période, un niveau également anticipé par l’Insee, alors que la Banque de France ne table plus que sur 0,2%. Les prévisions pour l’ensemble de l’année restent à 1,2%.  Pour Christian Parisot, économiste d’Aurel BGC, le commerce extérieur pourrait sauver la croissance du deuxième trimestre, avec en outre un rebond qu’il attend purement technique de l’investissement des entreprises et des dépenses publiques qui agissent toujours en facteur de soutien. Mais « les chiffres de la production industrielle après ceux de la consommation confirment le tableau donné par les PMI (indices des directeurs d’achat), à savoir que la reprise reste en retard en France comparée au sud de l’Europe, notamment l’Espagne, et qu’il y a toujours un problème de compétitivité », dit-il.  « On a l’image d’une amélioration graduelle mais relativement molle, la France a du mal à redémarrer », ajoute l’économiste.

 

La Chine :une croissance molle à 7%

La Chine :une croissance molle à 7%

0 7% on peut considérer qu’il s’agit d’uen croissance molle pour la Chine car ce sera le plus faible taux depuis 25 ans. En faiat l’usine du monde cale ce que Le Premier ministre chinois Li Keqiang l’ a redit  au Chili dans le cadre de son premier voyage en Amérique latine ; Il faut en effet constater une Nouvelle baisse d’activité de l’usine du monde qui témoigne des incertitudes sur la croissance mondiale. L’activité manufacturière chinoise subit une nouvelle phase de contraction en mai, toutefois moins marquée qu’en avril, a annoncé jeudi la banque HSBC, qui relève notamment une baisse du volume de la production industrielle dans la deuxième économie mondiale. La croissance de l’économie chinoise avait déjà a fortement ralenti  au premier trimestre, s’établissant à 7 % sur un an confirmant l’essoufflement persistant de la deuxième économie mondiale. C’est la plus basse croissance enregistrée pour un premier trimestre depuis 2009 et les débuts de la crise financière mondiale. Cette progression du produit intérieur brut (PIB) chinois est toutefois légèrement meilleure qu’attendu par le panel d’analystes interrogés par l’AFP, qui tablaient sur un ralentissement plus marqué (+6,9 %). Mais le chiffre reste très en deçà des +7,3 % du trimestre précédent, et de la croissance de 7,4 % enregistrée sur l’année 2014, qui avait déjà constitué la plus faible performance depuis presque un quart de siècle.  L’indice PMI provisoire des directeurs d’achats rendu public par la banque britannique pour mai s’établit à 49,1, en léger mieux comparativement au 48,9 enregistré en avril.  Un chiffre supérieur à 50 marque une expansion de l’activité manufacturière, tandis qu’un indice inférieur à ce seuil signale une contraction.  Le chiffre de mai marque un troisième mois consécutif de contraction de l’activité et confirme les difficultés de la Chine à relancer le dynamisme de son économie, malgré les récents coups de pouce du gouvernement. L’indice, calculé par le fournisseur de services Markit, analyse l’activité des usines et ateliers chinois et est considéré comme un baromètre de la santé économique du géant asiatique.

 

 

 

Défense : la synthèse molle et floue

Défense : la synthèse molle et floue

Finalement c’est un synthèse molle et floue qu’a imposé Hollande concernant les moyens de l défense ; d’abord les besoins se situaient à un minimum  de 5 milliards, finalement le financement sera limité à 3.8 milliards, ensuite à vrai dire on ne sait pas très bien commente tout cela sera financé. Enfin  on supprimera quand même des effectifs , environ 16 000 au lieu de 34000 prévus. La question centrale est  celle de orientation stratégique. En fait pour l’instant les forces armées sont surtout destinées au maintien de l’ordre et au combat contre les rebelles islamistes et autres. Une mission que des appelés pourraient remplir. Or depuis la suppression du service militaire obligatoire, les effectifs ont considérablement fondu. En 2007, les forces armées  comptent 437 000 personnes dont 355 000 militaires soumis au statut général des militaires (38 000 officiers, 200 000 sous-officiers, 92 000 militaires du rang et 25 000 volontaires) et 83 000 civils (fonctionnaires, contractuels et ouvriers d’État). Les réservistes sont au nombre de 56 000 ; ils devaient être plus de 60 000 fin 2007 pour atteindre l’effectif cible de 94 000 en 2012.Les effectifs ont depuis grandement baissé et pour 2019, l’objectif est de l’ordre 250 000 personnels de la Défense[19]. En comparaison, en 1991, l’Armée française compte 300 643 militaires de carrière, 241 716 appelés et 127 778 civils soit un total de 670 137 . Or la question des effectifs devient centrale compte tenue des missions actuelles.  Pour faire face aux menaces extérieures mais aussi intérieures (près de 10.000 militaires sont actuellement mobilisés sur le territoire national dans le cadre de l’opération Sentinelle), François Hollande a annoncé que la suppression de 18.500 postes de militaires sur les 34.000 prévus dans la loi de programmation était annulée, dont 7.500 dès cette année. En fait, plus personne ne pensait que l’objectif de 34.000 suppressions d’emploi était encore tenable, la défense ayant été l’un des principaux ministères à réduire ses effectifs et externaliser des missions depuis 2006. François Hollande a aussi promis 3,8 milliards d’euros supplémentaires pour la période 2016-2019 à l’occasion de l’actualisation de la loi de programmation qui interviendra avant l’été. C’est là que le bas blesse le plus. Les militaires avaient estimé (et sans doute surévalués volontairement) entre 5 et 9 milliards leurs besoins supplémentaires pour assumer l’ensemble des missions réclamées par l’exécutif.  L’Elysée a donc revu cette demande à la baisse.  »C’est un effort important, c’est même un effort considérable », a estimé le chef de l’Etat. L’Elysée considère en fait que l’effort financier n’a pas à être plus élevé puisque les militaires vont encore faire des économies dans les années à venir sur les dépenses de carburants et la vente à l’export de Rafale, voire de frégates multi-missions (FREMM). Le problème, c’est que ces 3,8 milliards vont en partie être absorbés par les dépenses de personnels liés à la non-suppression des 18.500 postes de militaires. Finalement, les moyens financiers supplémentaires vont en partie servir à payer les soldes et non à abonder les crédits d’équipements comme l’espéraient les état-majors.

Congrès PS :Valls salue la synthèse molle de Cambadélis- Aubry

 

A défaut de changement, de  programme et de résultats, c’est le mot «  rassemblement » qui est à la mode au PS. L’accord entre Martine Aubry et Jean-Christophe Cambadélis sur une motion commune en vue du congrès du Parti socialiste en juin est une « bonne chose », a déclaré samedi le Premier ministre, Manuel Valls. Jusqu’ici très critique à l’égard de l’exécutif, la maire de Lille a annoncé vendredi soir qu’elle ferait motion commune avec le premier secrétaire du Parti socialiste, laissant peu de chances aux « frondeurs » et à la gauche du PS de renverser le rapport de forces au sein du principal parti de la majorité à l’Assemblée nationale. « Le rassemblement des socialistes, le rassemblement de la gauche sont indispensables. Et quand ce rassemblement se fait pour la réussite du quinquennat de François Hollande et de l’action du gouvernement que je dirige, c’est une bonne chose », a déclaré Manuel Valls, en marge d’une visite au Salon des seniors à Paris. « Plus que jamais, l’action du gouvernement doit être autour de cette idée de rassemblement et d’unité des Français (…) et moi, je me réjouis bien sûr que les socialistes, de ce point de vue-là, donnent l’exemple », a-t-il ajouté.  Les différentes motions pour le congrès du PS étaient présentées samedi au Conseil national du parti à l’Assemblée nationale, en vue du congrès qui se tiendra début juin à Poitiers. Elles seront soumises au vote des militants socialistes le 21 mai.

 

Une croissance mondiale molle en 2015 (OCDE)

Une croissance mondiale molle (OCDE)

 

En faiat l’OCDE comme la plupart des instituts a tendance à prolonger les courbes. Elle prévoit donc pour 2015 la prolongation des tendances de fin 2014. Soit une croissance mondiale relativement modérée, avec un tassement en Chine, une faible activité en Europe et au Japon, la stagnation en Russie. Tout repose en fait sur les Etats Unis. Mais l’  OCDE n’a toutefois pas intégré la nette baisse de confiance de novembre outre atlantique et ses prévisions à peine sorties sont déjà obsolètes. En réalité 2015 risques d’être assez comparable à 2014. La croissance de l’économie mondiale devrait progressivement s’améliorer au cours des deux prochaines années mais à un rythme modéré, du fait notamment des difficultés du Japon et de la zone euro, sur laquelle plane le risque de la déflation, estime l’OCDE. L’Organisation de coopération et de développement économiques prédit de grandes disparités entre régions en termes de croissance comme de politique monétaire, qui devraient se traduire par une forte volatilité sur les marchés de la dette et des changes. Dans les pays développés, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne feront mieux que le Japon et la zone euro. Parmi les grandes économies émergentes, l’Inde, l’Indonésie et l’Afrique du Sud repartiraient de l’avant alors que la croissance devrait stagner en Russie l’an prochain et ralentir en Chine. Globalement, l’OCDE table dans ses prévisions économiques d’automne sur une croissance mondiale de 3,3% cette année, qui passerait à 3,7% en 2015 puis à 3,9% en 2016. Elle confirme globalement les chiffres publiés au début du mois juste avant le sommet du G20 de Brisbane, à de rares exceptions près : c’est le cas notamment pour le Japon, dont l’OCDE n’attend plus qu’une croissance de 0,4% cette année puis 0,8% l’an prochain, contre 0,9% puis 1,1% précédemment, après l’annonce par Tokyo d’une contraction de son activité au troisième trimestre. L’OCDE reste néanmoins confiante pour l’économie japonaise, qui devrait bénéficier de la rentabilité toujours forte de ses entreprises et de la baisse du yen, favorable aux exportations. Elle s’inquiète plus pour la zone euro, qui est peut-être tombée, selon elle, « dans le piège de la stagnation persistante ». « La zone euro risque une déflation estime l’organisation.

 

Zone euro : embourbée dans la croissance molle

Zone euro : embourbée dans la croissance molle  

Contrairement aux espérances, il n’y aura pas de vraie reprise en Europe ; et les politiques trop brutales  d’austérité sont un véritable frein pour la croissance. En outre   les signes de faiblesse que montre l’économie allemande sont une source d’inquiétude pour l’ensemble de la zone euro, dont elle est le moteur.  Ce qui  assombrit les espoirs d’un retour à une croissance durable. Les 18 pays qui partagent la monnaie unique ont commencé l’an dernier à sortir de deux ans de récession mais au moment même où la sortie du tunnel se dessine, leur leader paraît s’essouffler. Aucun pays ne semble en mesure de prendre le relais, surtout pas la France, deuxième économie de la zone euro, dont la production industrielle a chuté en mai et où l’inflation est tombée à son plus bas niveau depuis 2009, en plein cœur de la crise financière.  Il ne faut pas compter non plus sur l’Italie, où la production industrielle a fléchi de 1,2% en mai. L’Espagne, pleine d’espoir, mise bien sur une croissance de 2% en 2015 mais un Espagnol sur quatre est au chômage. « L’Europe devient de plus en plus japonaise », autrement dit menacée par une déflation chronique et une croissance désespérément faible, constate Carsten Brzeski, économiste chez ING. « La zone euro stagne », ajoute-t-il. « Je ne vois pas de croissance substantielle avant encore un an ».

 

Croissance trop molle pour faire baisser le chômage ( d’après Sapin qui découvre la lune)

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Croissance trop molle  pour faire baisser le chômage ( d’après Sapin qui découvre la lune)

Il progresse Sapin, le gouvernement aussi. Après la fable de l’inversion, on découvre qu’il faut de la croissance pour créer des emplois. C’est un progrès incontestable de la part de nos responsables qui pensaient jusque là le contraire ( par exe mple en augmentant la fiscalité !) ;  cependant on n’attend pas des politiques qu’ils se limitent à commenter l’évidence , on attend des actions. Mardi, le ministre du Travail François Rebsamen a déjà joué la carte de la prudence. Alors que François Hollande n’avait eu de cesse, en 2013, d’annoncer l’inversion de la courbe du chômage, l’ancien maire de Dijon préfère désormais viser une « stabilisation ». « Il y avait 9,7% du taux de chômage fin 2013. Cette année, on va essayer de tenir sur cette base, en-dessous de 10% du chômage. J’espère une stabilisation à la fin de l’année », déclarait-il sur LCI et Radio Classique.  En tout cas, le gouvernement continue de peaufiner ses outils pour lutter contre le chômage. Lundi 23 juin, François Rebsamen a ainsi présenté son plan pour les seniors, une catégorie dont les chiffres ne cessent de se dégrader. Au mois d’avril, le nombre de personnes sans emploi de plus de 50 ans avait encore augmenté de 0,7%. François Rebsamen propose notamment de doubler la prime allouée aux entreprises pour l’embauche d’un senior dans le cadre des contrats de génération (2.000 euros actuellement). Quant aux jeunes de moins de 25 ans, autre population plus fortement frappée par le chômage, Manuel Valls a affirmé, mardi 24 juin, souhaiter « une mobilisation générale pour l’apprentissage » qui, selon lui, est « un formidable outil pour l’insertion professionnelle ». L’apprentissage et les pistes pour relancer l’emploi des seniors sont d’ailleurs deux thèmes qui devraient être abordés lors de la grande conférence sociale des 7 et 8 juillet prochains. Une conférence sociale qui s’annonce par ailleurs explosive.

 

Etats-Unis : croissance molle en avril

Etats-Unis : croissance molle en avril

 

Croissance très molle en avril aux Etats-Unis.  Les ventes au détail ont à peine augmenté en, tandis qu’un sous-indice mesurant les dépenses de consommation a fléchi, autant d’éléments qui risquent d’atténuer les espoirs d’une accélération de la croissance économique au deuxième trimestre. Le département du Commerce a annoncé mardi que les ventes au détail avaient enregistré une hausse de 0,1% le mois dernier, une progression minime qui s’explique par une baisse des facturations des magasins d’ameublement, d’électroménager et d’électronique, des bars, des restaurants et des distributeurs en ligne. En mars, ces ventes, qui représentent le tiers des dépenses de consommation, avaient augmenté de 1,5% (1,2% en première estimation). C’était leur plus forte hausse depuis mars 2010. Les économistes interrogés par Reuters attendaient une hausse de 0,4% en avril.  Les ventes brutes, soit hors automobile, essence, matériaux de construction et services alimentaires, ont baissé de 0,1% en avril. Ces ventes correspondent au plus près au composant des dépenses de consommation intégré au PIB. En mars, elles avaient augmenté de 1,3% (0,8% en première estimation). Par ailleurs, le département du Travail a annoncé ce même mardi que les prix à l’importation avaient baissé de 0,4% en avril, après une hausse équivalente en mars, et contre une hausse de 0,3% attendue.  Cette contraction s’explique par une diminution des coûts des carburants et des produits alimentaires.  Sur 12 mois, ces prix ont baissé de 0,3%.

 

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