Archive pour le Tag 'moitié'

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Un accord politique en Allemagne : Macron à moitié content

Un accord politique en Allemagne : Macron à moitié content

 

Officiellement Emmanuel Macon se dit particulièrement satisfait de l’accord intervenu en Allemagne entre le CDU et le SPD dans la perspective de création d’un gouvernement d’union. Macron considère que le texte d’accord entre les deux parties concernant l’Europe va dans le sens d’une évolution de sa propre réforme de la zone euro. Macron ne pouvait sans doute pas dire autre chose et c’est vrai que cet accord est positif pour l’Allemagne mais sans doute aussi pour l’Europe ;  reste que les deux parties ne se sont pas engagées sur les propositions de Macron et ont simplement promis d’étudier les évolutions que souhaite le président de la république française. En réalité, il reste plus que des nuances : des contradictions et des oppositions Emmanuel Macron officiellement  s‘est donc dit vendredi “heureux et satisfait” de l‘accord entre CDU et SPD en vue de créer une coalition gouvernementale en Allemagne, en soulignant une évolution favorable vers sa vision de la réforme de la zone euro. “Les termes de cet accord provisoire sont plus favorables au projet européen que ne l’étaient les termes précédemment actés dans des tentatives précédentes en fin d’année dernière”, a souligné le président français, dont les propositions sur la zone euro n‘avaient guère trouvé d’écho dans les négociations avortées entre la CDU, les libéraux du FDP et les Verts. “Donc je me réjouis de ces avancées, je me retrouve dans nombre des convictions qui sont défendues et par la chancelière et par Martin Schulz”, le leader du SPD, a-t-il ajouté. “J’y vois la marque, tout à fait favorable, d‘une plus grande avancée sur les sujets européens que je porte et que j’ai défendus.” Emmanuel Macron a cependant mis en garde contre toute confusion dans les réflexions sur l’éventuelle transformation du Mécanisme européen de stabilité (MES) en un Fonds monétaire européen, qui figure dans l‘accord conclu vendredi matin à Berlin.  “Je vois ce qu‘est un Fonds monétaire international mais j‘ai du mal à voir ce qu‘est un Fonds monétaire européen si ce n‘est la confusion potentielle entre plusieurs instruments qui doivent être hiérarchisés et dont les finalités sont distinctes”, a-t-il dit. Selon lui, trois instruments doivent coexister : le MES, qui peut être modifié mais doit conserver sa fonction de sauvetage, pouvant notamment être utilisé pour finaliser l‘union bancaire, des fonds dédiés pour financer des “biens communs” comme la défense et une capacité budgétaire de la zone euro – souvent appelée “budget de la zone euro” – dont il faut discuter. Les Allemands en fête sont encore loin d’être acquis à un budget européen et un ministre commun de l’économie. Ils envisageraient plutôt des fonds spécifiques qui ne seraient sûrement pas la hauteur des espérances de Macon. Sans parler des divergences sur la constitution du fonds monétaire européen sur son rôle.

Hulot : le « vert » à moitié plein

Hulot : le « vert » à moitié plein

 

De plus en plus nombreux sont ceux qui s’interrogent sur le rôle et la présence de Nicolas Hulot au sein du gouvernement. Lui-même ne cache pas ses interrogations compte tenu notamment que la plupart des arbitrages lui sont défavorables. D’une manière générale,  Nicolas Hulot a bien du mal à exprimer clairement ses positions sur les sujets stratégiques qui mettent en cause l’environnement. Le dossier le plus significatif de ce point de vue étant celui du nucléaire mais pas seulement. Sur le CETA  aussi (traité commercial entre l’union économique et le Canada) Hulot s’oppose très mollement aux conséquences économiques et environnementales. C’est encore le cas avec l’affaire du glysophate.  Il est en désaccord avec le ministre de l’agriculture concernant le délai à accorder pour la nouvelle autorisation du désherbant. Nicolas Hulot se voit contraint de justifier sa prudence voir son immobilisme agricole “C‘est bien de voir le verre à moitié vide, moi je le vois aussi à moitié plein, je vois aussi tout ce que j‘ai obtenu”, a dit le ministre de la Transition écologique sur RTL. Effectivement le compte n’y est pas pour le « vert » qu’il était. La timidité de l’ancienne vedette de la télé s’explique sans doute aussi par la fortune qu’il a accumulée grâce à son businesse de l’écologie. Un business  par ailleurs largement alimenté par des grandes entreprises et notamment l’EDF. Une grande fortune de 200 millions qui le fragilise et qui le contraigne à mettre la pédale douce sur toutes ces expressions pour éviter que les médias  ne s’attaquent à ses fragilités. Nicolas Hulot tempère donc les critiques en indiquant qu’il a besoin de temps. Pas sûr cependant qu’il reste longtemps au gouvernement pour les différentes raisons évoquées. Nicolas Hulot devrait dire en décembre s‘il reste au gouvernement ou non, une décision qui dépendra de sa capacité à faire entendre sa position. Parmi les lignes rouges, aussi  le dossier controversé de l‘aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique).

La dette française : encore détenue pour plus moitié par des investisseurs étrangers

La dette française : encore détenue pour plus  moitié par des investisseurs étrangers

 

La dette française composée d’une part de la dette publique mais aussi de la dette privée des entreprises et des banques est encore détenue par plus de la moitié des étrangers. La dette française la dette publique représente environ 100 % soit de l’ordre de 2100 milliards, la dette privée équivalent à 250 % de PIB ;  d’où évidemment l’ardente obligation pour la France de mieux gérer ses grands équilibres à moins de voir les taux s’envoler avec des conséquences néfastes sur la compétitivité, la croissance et emploi. La France ne peut pas vivre sans l’aide des investisseurs étrangers ; si cette aide devait cesser l’État notamment serait en faillite et accessoirement les fonctionnaires ne pourraient plus être payés. Leur taux de détention de la dette publique de long-terme fléchit en effet de 59% fin 2015 à 56% fin 2016, relève la Banque de France. Cet indicateur retrouve ainsi un plus bas depuis fin 2006, à l’approche des élections présidentielles. L’an dernier, les non-résidents ont acheté un total de 30 milliards d’euros d’obligations et autres titres de dette sur cette période. Pour rappel, la dette publique représente l’ensemble des emprunts contractés par les administrations publiques. Elle représente ainsi la dette de l’État, des collectivités territoriales et ainsi que celle des organismes de Sécurité sociale. Selon les dernières statistiques publiées par l’Insee, la dette publique a encore progressé de 50 milliards d’euros en 2016. Elle atteint ainsi 2147,2 milliards au 31 décembre 2016 et représente 96 % du PIB, contre 95,6 % fin 2015. Dans le détail, la Banque de France a mis en évidence que la position des non-résidents sur la dette publique française se réduit, avec des «arrivées à échéance et des ventes nettes pour un montant de 11 milliards d’euros», au 31 décembre 2016. D’où la diminution de leur taux de détention. Si l’on observe les statistiques compilées par l’Agence France Trésor et celles de la Banque de France, la part des non-résidents dans la dette française est en recul depuis 2010. Cette année-là, 70% de la dette négociable de l’Etat était détenue par des non-résidents. A titre de comparaison, ce taux atteignait 28% en 1999.

Aménagement du territoire : presque la moitié des emplois dans 12 métropoles

Aménagement du territoire : presque la moitié des emplois dans 12 métropoles

La mode de la métropolisation risque d’aboutir à un aménagement du territoire composé d’un côté d’une dizaine de villes de plus d’un million d’habitants concentrant une majorité d’emplois et de l’autre des zones en voie de régression voire  de désertification. Un non-sens non seulement économique et social mais aussi environnementale et sociétal. En effet l’hyper concentration qui génère effectivement une croissance endogène provoque aussi des dégâts humains et environnementaux catastrophiques. Les créations d’emplois se en effet concentrent depuis une dizaine d’années sur les aires urbaines de plus de 500.000 habitants, zones où l’on trouve les métiers les plus dynamiques – notamment les postes de cadres - au détriment des villes petites et moyennes, constate une étude de France Stratégie. Au total, c’est une douzaine de métropoles régionales qui se partagent quasiment la moitié (46%) des emplois, dont 22% pour Paris et 24% en province. Et ce marché de l’emploi à deux vitesses se creuse. La situation est inédite: entre en 1968 et 1999, la croissance de l’emploi profitait à l’ensemble du pays… avant que les territoires ne se différencient de plus en plus, et que la fracture ne se transforme en fossé entre 2006 et 2013. C’est durant cette période que les aires urbaines de plus de 500.000 habitants ont massivement créé des emplois alors que les villes moyennes, les petites villes et les communes isolées ont subi des pertes, observe l’organisme placé auprès du Premier ministre. Ce phénomène a un nom: la «métropolisation». Or cet aménagement du territoire qui privilégie l’hyper concentration autour de quelques centres conduits le reste à la désertification.  . La mode aujourd’hui est à la métropolisation, c’est à dire à la sururbanisation (qui constitue pourtant une  aberration environnementale) tandis que certaines  petites villes, des villages s’appauvrissent, des villes moyennes stagnent ou régressent. L’élément le plus significatif de cette désertification c’est la raréfaction de l’emploi. Du coup,  les populations sont contraintes de rechercher des embauches de plus en plus loin de leur domicile (20, 30, 50 kms). Jusqu’au  jour où elles décident de quitter leur zone d’habitat pour  rejoindre des zones plus riches en emplois. Pour preuve de cette désertification : la baisse dramatique de la valeur du patrimoine immobilier. Par manque de populations,  les services rétrécissent comme peau de chagrin. Le cœur de la problématique de la désertification, c’est la disparition de l’emploi qui génère mécaniquement la fermeture des commerces et des services. La réactivation des villes moyennes, des  zones rurales défavorisées passe d’abord par une  analyse fine des réalités et de leur évolution sur longue période (emploi, PIB,  population, services etc.) ; aussi  par une prise en compte des  typologies différenciées des zones dont l’approche globale masque les disparités. Au-delà,  il convient d’agir sur les  leviers susceptibles d’abord de fixer la population active existante et d’encourager la création d’emplois. Bien entendu une  commune ne peut, à elle seule, inverser ces tendances lourdes même si elle peut intervenir utilement dans le champ actuel  de sa  responsabilité. Beaucoup de communes se préoccupent de leur développement pour autant l’environnement défavorable limite leur action (fiscalité, réglementation, transport, équipements et services). En fonction de certains scénarios économiques, sociaux et démographiques, en 2040 certains villages se transformeront en zones pour retraités voire même disparaîtront (d’autant qu’à cette date un  Français sur trois aura plus de 60 ans). L’activité économique interagit sur la qualité et le niveau des services et réciproquement. Si on se préoccupe légitimement des équipements et des services publics, par contre le soutien à l’emploi et à l’économie locale en particulier est plus déficient. Or en fonction du rythme de destruction  des emplois locaux, ce devrait être aussi une priorité. Encore une  fois compte tenu de la mode de la « métropolisation » ‘ pas spécifique à la France, il y a fort à parier qu’on pourra attendre encore longtemps des mesures significatives pour le développement rural des zones défavorisées. On ne saurait se limiter  à quelques dispositions certes utiles mais très insuffisantes (couverture internet, bureau de poste, quelques services …peut-être.

La moitié des députés du PS serait prêts à rejoindre Macron

La moitié des députés du PS serait prêts à rejoindre Macron

Alors que les attaques de la part du premier secrétaire du parti socialiste, Cambadélis, étaient jusque-là très dures en direction de Macron considéré comme une bulle médiatique, il semble bien que le propos se soit nettement adouci. En cause,  un sondage officieux au sein du parti socialiste qui montrerait que près de la moitié des députés actuels seraient prêts à rejoindre Macon pour sauver leur circonscription. Cambadélis qui a aussi le souci de sauver sa structure ne peut donc plus tirer à boulets rouges sur celui dont il aura sans doute besoin pour espérer conserver des députés. Du coup, les menaces d’exclusion du parti ont pour l’instant été mises entre parenthèses. Un député PS proche de François Hollande reconnaît que la candidature Macron est « un élément perturbateur fort » et prédit un basculement de nombreux élus PS en sa faveur en cas de victoire d’Arnaud Montebourg ou de Benoît Hamon à la primaire. Un avis partagé par Jérôme Sainte-Marie, selon qui « la faiblesse des candidats du PS dans les sondages agite beaucoup les esprits parmi les élus locaux socialistes » : « Il y a une réelle possibilité qu’à un moment donné la digue cède et qu’il y ait une forme d’hémorragie vers Emmanuel Macron », estime-t-il. Sans se rallier explicitement, Ségolène Royal, ministre de l’Environnement qui fut elle-même une candidate hors norme bien qu’investie par le PS en 2017, ne rate pas une occasion de dire tout le bien qu’elle pense d’Emmanuel Macron. Une des plus belles prises de la semaine est l’économiste Jean Pisani-Ferry, qui a abandonné la tête de France Stratégie, organisme de réflexion placé auprès du gouvernement, pour coordonner son projet, renforçant ainsi sa crédibilité. Pendant que le président de l’Union des démocrates et indépendants, Jean-Christophe Lagarde, négocie laborieusement les conditions du ralliement de l’UDI à François Fillon, des figures du parti centriste, comme les anciens ministres Jean Arthuis et Serge Lepeltier, ont rejoint « En Marche ! ». Une quinzaine de membres ou sympathisants du MoDem ont aussi annoncé leur ralliement et appelé leur parti à en faire autant, sans attendre de savoir si leur président, François Bayrou, se présente ou apporte son soutien à un des candidats en lice. L’ancienne ministre de l’Environnement Corine Lepage, co-fondatrice du MoDem, et le député européen Jean-Marie Cavada, lui aussi passé par ce parti, ont sauté le pas cette semaine. Ce qui fait dire au politologue Thomas Guénolé qu’Emmanuel Macron est plus un facteur de recomposition du centre que de la gauche Est-il au contraire « surtout un problème pour la gauche », comme le soutient François Fillon ? Pour le député LR Thierry Solère, porte-parole du candidat de droite, il convient de ne pas sous-estimer le phénomène Macron. « C’est un homme de gauche mais il est capable de prendre des voix sur la droite. Je ne le prends pas à la légère », dit-il.

Iran : des avions Boeing et Airbus à moitié prix

Iran : des savions Boeing et Airbus  à moitié prix

 

On sait que Boeing et Airbus sont engagés dans une guerre commerciale impitoyable et que chacun reproche à l’autre de faire du dumping en bénéficiant notamment d’aide publique. Un phénomène qui pourrait se renforcer avec les énormes commandes que vient de passer l’Iran avec les deux constructeurs : une centaine d’avions pour Airbus et 80 pour Boeing. Bien entendu de telles commandes peuvent justifier certains rabais mais en la circonstance l’Iran affirme qu’elle a obtenu ces commandes avec une réduction de 50 %. De quoi s’inquiéter sur la rentabilité des deux constructeurs qui privilégient le plan de charge effet par rapport à la rentabilité. L’Iran a effet en déclaré dimanche avoir négocié pour payer environ la moitié du prix annoncé pour l’achat à Boeing de 80 avions de ligne, une commande évaluée par l’avionneur américain à 16,6 milliards de dollars (15,9 milliards d’euros).La compagnie IranAir a annoncé le 11 décembre l’achat à Boeing de 80 appareils – cinquante 737 et trente 777 -, un contrat sans précédent entre les Etats-Unis et l’Iran depuis la révolution de 1979. « Boeing a annoncé que son contrat avec IranAir valait 16,6 milliards de dollars », a déclaré le vice-ministre iranien des Transports, Asghar Fakhrieh-Kashan, cité par l’agence de presse officielle Irna. « Toutefois, en considérant la nature de notre commande et les possibilités de choix, le contrat pour l’acquisition de 80 avions Boeing vaut environ 50% de ce montant », a-t-il ajouté. Le grand rival de Boeing, Airbus, a signé jeudi la vente de 100 avions à IranAir, toujours dans le cadre de la réouverture des relations commerciales entre l’Iran et les pays occidentaux près d’un an après la levée des sanctions liées à son programme nucléaire. Au prix catalogue, la valeur de ce dernier contrat serait de 18 à 20 milliards de dollars mais selon le PDG d’IranAir, elle ne devrait pas dépasser 10 milliards de dollars.

Hollande : « trop de choses faites à moitié » » (Macron)

Hollande : « trop de choses faites à moitié » » (Macron) 

 

Macron s e lâche un peu et considèrent que François Hollande a fait trop de choses à moitié. Un constat sans doute pertinent mais qui n’exonère pas la responsabilité des ministres qui passent maintenant leur temps à critiquer Hollande alors qu’ils étaient eux-aussi aux commandes. Il est clair notamment Emmanuel macro aurait dû démissionner beaucoup plus tôt notamment sitôt que Manuel Valls lui a interdit d’engager le second volet de ses réformes économiques et sociales pour en confier les responsabilités à elle El Khomri et Sapin  Emmanuel Macron reproche donc avec un peu de retard dans une interview au Journal du Dimanche, à François Hollande d’avoir pendant son quinquennat fait « beaucoup de choses à moitié » et regrette de ne pas avoir pu engager une deuxième étape de réformes économiques. L’ex-ministre de l’Economie, qui a démissionné pour se consacrer à son mouvement « En marche! », continue d’entretenir le flou sur une éventuelle candidature à l’élection présidentielle de 2017, tout en réaffirmant son souhait de voir gagner « les idées progressistes ». Durant le quinquennat, « je n’ai pas arrêté d’essayer, de proposer, de pousser mais si l’on veut réussir, on ne peut pas faire les choses à moitié, et malheureusement on a fait beaucoup de choses à moitié ! », estime Emmanuel Macron. « Le choix a été fait de ne pas engager une deuxième étape des réformes économiques comme je le proposais avec la loi Noé. Nous avons eu une autre divergence après les attentats et une opposition sur la déchéance (de nationalité des auteurs d’acte de terrorisme, auquel François Hollande a renoncé après l’avoir envisagée) », ajoute-t-il. « J’aurais souhaité qu’on aille plus loin sur la politique européenne », poursuit l’ancien ministre en soulignant qu’il a exprimé ses désaccords « de manière apaisée, dès le début » et que le chef de l’Etat connaissait ses convictions. A la question de savoir s’il a demandé au chef de l’Etat s’il serait candidat à sa propre succession, et s’il aurait démissionné en cas de réponse positive, il répond: « Je ne sais pas ce que fera le président de la République. Ma logique ne repose pas sur les questions de personnes. Il est très lucide et il a le sens des responsabilités, et je pense que son choix n’est pas fait. » « Vous ne savez pas s’il le sera, ni si je le serai. Encore une fois, avoir des idées claires, des convictions partagées, c’est la condition pour faire et c’est cela dont le pays a besoin », dit-il encore. Prié de dire ce qui le déciderait à se lancer, Emmanuel Macron indique que son objectif « est que les idées progressistes soient présentes au second tour de l’élection présidentielle et gagnent pour pouvoir transformer notre pays. » « Je dénonce le cynisme du système politique qui compte faire de la présence du Front national au second tour le marchepied de l’accession au pouvoir de tel ou tel camp. Je désapprouve ceux qui préfèrent préserver leurs appareils et leurs intérêts plutôt que de faire gagner leurs idées et la France », déclare-t-il. L’ancien ministre s’en prend plus particulièrement à Nicolas Sarkozy, en qui il voit « clairement l’un des hérauts du conservatisme ». « Sa vision de l’identité française est une forme de rabougrissement de la France, il exprime la brutalité sociale, le cynisme, l’irresponsabilité dans sa politique européenne. Il dit défendre la laïcité au nom de l’unité du pays mais ce qu’il propose fracture au contraire le pays et nourrit les communautarismes : c’est incohérent. » Selon un sondage Odoxa pour Le Parisien/Aujourd’hui en France, 74% des Français jugent qu’Emmanuel Macron a eu raison de quitter Bercy et 45% d’entre eux souhaitent qu’il se présente à l’élection présidentielle alors qu’ils étaient 40% en juin.

(Reuters)

Automobiles d’occasion : près de la moitié de fraudes

Automobiles  d’occasion : près de la moitié de fraudes

Dans une enquête publiée auprès de 1 471 commerces, la DGCCRF a constaté 860 avertissements, 33 procès-verbaux pénaux et 114 dossiers contentieux. Parmi les manquements remarqués, les vendeurs ont notamment fait croire à leur client que le véhicule était une première main, en mettant en exergue la première immatriculation. Les infractions les plus courantes portent sur le kilométrage. Les spécifications et les catégories sont également l’occasion pour les commerçants de frauder. Acheter à une grande enseigne serait moins risqué pour le consommateur. « Les infractions majeures sont relevées chez les marchands et négociants indépendants », estime la DGCCRF. Les dérives constatées proviennent en majorité des commerçants indépendants mais les grandes marques comme les sites internet de vente de véhicules d’occasion en ligne ne respectent pas, eux non plus, la législation sur le commerce des véhicules de seconde main. Pour la DGCCRF, internet est souvent « le repaire de faux particuliers qui procèdent à un négoce clandestin de revente de véhicules d’occasion». En 2015, 5,56 millions de voitures d’occasion ont été vendues en France, soit trois fois plus que les véhicules neufs.

1% de la population détient la moitié de la richesse mondiale.

1% de la population détient la moitié de la richesse mondiale.

 

Accroissement de la richesse mondiale mais surtout des inégalités. : es riches sont encore plus nombreux mais encore plus riches. Les écarts ne cessent de s’agrandir même si effectivement l’extrême pauvreté recule dans le monde.  Le nombre de personnes dans le monde vivant sous le seuil d’extrême pauvreté (1,90 dollar par jour et par personne)  a diminué d’un peu plus d’un milliard en trente ans, passant de 2 milliards en 1981 à 900 millions en 2012 Une évolution d’autant plus positive que, dans le même temps, la population mondiale est passée de 4,5 à 7 milliards d’individus. Du coup, le taux d’extrême pauvreté a été divisé par 3,5 : 12,8 % de la population des pays en voie de développement ou émergents vit aujourd’hui avec moins de 1,90 dollar par jour, contre 44,3 % il y a 30 ans.

La richesse dans le monde a encore progressé l’an dernier, mais à un rythme moins soutenu qu’en 2014 (5,2 % au lieu de 7,5 %), selon le dernier rapport du Boston Consulting Group. Le ralentissement de la croissance mondiale et la forte baisse des rendements des actifs financiers n’ont pas permis aux ménages de s’enrichir aussi vite que l’année précédente.

C’est dans les pays développés que le coup de frein est le plus marqué. Si les États-Unis demeurent le pays le plus riche du monde, le patrimoine (hors résidence principale) des habitants d’Amérique du Nord n’a par exemple augmenté que de 2 % en 2015, trois fois moins vite qu’un an plus tôt. Il dépasse désormais 60.000 milliards de dollars mais reste très concentré dans les mains des plus aisés: les millionnaires en détiennent 62%.

En Europe de l’Ouest, le ralentissement est plus modeste. La richesse des ménages a même finalement augmenté plus vite qu’outre-Atlantique en 2015. Elle s’est arrondie de 4 % en un an (contre 6 % en 2014), grâce à des marchés financiers assez cléments dans certains pays. En dépit de sa faible croissance économique, la France a bien tiré son épingle du jeu. La richesse y a progressé de plus de 5 % l’an dernier, selon le BCG, un des taux les plus élevés du Vieux Continent. Si les détenteurs d’un patrimoine inférieur à 1 million de dollars n’ont en moyenne vu leurs actifs s’arrondir que de 2 %, ceux qui détiennent entre 1 et 20 millions ont vu le leur bondir de plus de 10 %. «Il est prévu que ce segment reste très dynamique cette année», indique Benoît Macé, directeur associé du Boston Consulting Group. Malgré la baisse des cours du pétrole, des matières premières et la crise ukrainienne, l’Europe de l’Est s’est bien défendu, avec des actifs en hausse de 6 % l’an dernier. C’est quand même presque moitié moins qu’en 2014 (11%). Mais, sans surprise, c’est en Asie-Pacifique que l’année a été la plus florissante. Le Japon est le seul pays où la richesse a progressé plus vite en 2015 qu’en 2014 (4 % au lieu de 3 %), grâce à la bonne tenue de la Bourse nipponne. Mais le reste de la région a été bien plus dynamique que l’Archipel, puisque le patrimoine des foyers y a bondi de 13 %, pour atteindre 37 000 milliards de dollars, grâce surtout à la hausse des revenus des individus, puisque les marchés financiers locaux n’ont guère été porteurs.  À ce rythme, prédit le BCG, les cartes risquent d’être très vite rebattues. L’Europe pourrait perdre son statut de deuxième région la plus riche du monde dès 2017 et l’Amérique du Nord se voir ravir par l’Asie à son tour sa place de numéro un après 2020. À cette date, les millionnaires, qui détiennent aujourd’hui dans le monde 47 % des richesses, en posséderont plus de la moitié (52 % selon le BCG). Car leurs fortunes continuent de prospérer plus vite que la moyenne. C’est le segment des plus riches d’entre eux - ceux qui sont à la tête de plus de 100 millions de dollars - qui a vu son patrimoine s’envoler le plus vite l’an dernier, au rythme de 7 % en moyenne. Dans la région Asie-Pacifique, ces très grandes fortunes ont même enregistré une croissance de 21 % en un an. De plus, le cercle des millionnaires dans le monde continue de s’élargir. Leur nombre a augmenté de 6 % en un an, grâce notamment à la Chine et l’Inde, grands pourvoyeurs de nouvelles fortunes. Mais c’est toujours en Suisse et au Liechtenstein que se trouve la plus forte densité de millionnaires.

 

(Avec le Figaro)

Banque : suppression de la moitié des emplois d’ici 10 ans ?

Banque : suppression de la moitié des emplois d’ici 10 ans ?

 

 

Un secteur qui pourrait connaître le sort de la sidérurgie ou presque. 150 000 emplois ont déjà été supprimés en six mois et les restructurations devraient encore s’accélérer pour les banques européennes. En cause suffisance de rentabilité des activités bancaires. Le taux de rentabilité des activités de dépôt est plombé par le coût de main-d’œuvre (notamment nombre  d’agences et personnel) Il est par ailleurs menacé par la future existence de nouveaux moyens de paiement et la dématérialisation de certaines opérations mais le second volet de l’activité des banques, l’activité d’investissement souffre aussi d’un manque de retour financier lui aussi très gourmand en personnel. Dans un premier temps est donc probable que les banques européennes devront s’aligner si les critères de gestion des banques américaines qui ont supprimé près de 7 % des postes quand les banques européennes n’ont supprimé que quatre %. À plus long terme c’est peut-être l’existence même des les activités bancaires en tout cas leur structure actuelle qui pourrait être en cause et engendrer jusqu’à la moitié des emplois existants d’ici 10 ans. Les réductions d’effectifs vont devoir encore s’accentuer et s’accélérer si le secteur bancaire européen veut améliorer sa rentabilité et se rapprocher des niveaux atteints par les banques américaines, estiment des investisseurs. « Nous interprétons les suppressions de postes comme le signe d’un changement structurel et pas seulement conjoncturel vers des banques de plus petite taille », a dit Jamie Clarke, qui codirige la recherche macroéconomique de la société de gestion Liontrust. Moins d’un tiers des banques de la zone euro présentaient une structure leur permettant d’espérer dégager une rentabilité satisfaisante sur la durée contre 80% des banques américaines, selon une étude sur 300 grandes banques internationales publiée l’année dernière par le Fonds monétaire international. « Les banques américaines ont presque toutes fait ce qu’il y avait à faire et sont sur une pente ascendante », dit Chris Wheeler, analyste sur le secteur bancaire chez Atlantic Equities. La baisse des effectifs peut certes résulter de cessions d’activités en bloc sans se traduire nécessairement pas des destructions d’emploi. Mais les changements technologiques poussent les banques à fermer des agences ou à migrer vers des systèmes moins intensifs en main-d’œuvre. « Nous sommes dans un marché durablement baissier pour l’emploi dans le secteur bancaire parce que nous voyons que la technologie et l’automation détruisent finalement des postes dans la banque de détail », dit à Reuters Xavier VanHove, associé de la société de gestion THS Partners. De nombreuses banques européennes sont en pleine réflexion sur le sort de leurs activités de banque d’investissement avec des activités de marché particulièrement sur la sellette car gourmandes en fonds propres et aux marges comprimées par les évolutions technologiques.

La moitié des villes et des départements en faillite d’ici 2017

La moitié des villes et des départements en faillite d’ici 2017

Doucement mais sûrement on va vers la faillite des collectivités locales, en cause des coûts de fonctionnement incontrôlés aussi des dépenses sociales qui dérapent. Si les collectivités avaient le statut d’une entreprise, elles devraient déposer leur bilan en raison de dettes abyssales. En cause, surtout la dérive à la fois des frais de fonctionnement (notamment dus à des embauches inconsidérées) et à des investissements excessifs (dont beaucoup inutiles et couteux). Jusqu’à la moitié des villes de plus de 10.000 habitants et des départements pourraient se trouver en difficulté d’ici à 2017 si rien n’est fait pour corriger une dérive de leurs finances qui sera accentuée par la baisse des dotations de l’Etat, estime un rapport du Sénat publié mercredi. Le gouvernement a décidé de faire contribuer les collectivités locales pour 11,5 milliards d’euros, sous la forme d’une baisse des dotations de l’Etat, à l’effort de 50 milliards sur les dépenses publiques programmé sur la période 2015-2017. Ces dotations ont déjà diminué de 1,5 milliard d’euros en 2014. Le rapport souligne que, avant même ces annonces, la trajectoire des finances des collectivités locales se dégradait depuis plusieurs années, avec des dépenses de fonctionnement en hausse de près de 3% depuis 2011 pendant que la progression des recettes était comprise entre 1,5% et 2% l’an. En parallèle, la dynamique des investissements locaux a repris après un ralentissement en 2010, avec pour conséquence que le recours à l’emprunt a connu une progression continue, l’épargne brute des collectivités diminuant de 5% par an. Résultat, entre 10% et 15% des communes de plus de 10.000 habitants et des départements affichaient en 2013 « un encours de dette représentant plus de quinze années d’épargne brute », ce qui signifie qu’elles étaient techniquement en situation d’insolvabilité, souligne le rapport. Il prédit que la proportion pourrait atteindre entre un tiers et la moitié à l’horizon 2017 si rien n’est fait, en tenant compte de la baisse des dotations de l’Etat. Pour y remédier, les auteurs du rapport estiment que le retour d’une évolution des dépenses de fonctionnement au rythme de l’inflation, une option évoquée par le gouvernement, sera insuffisante car il ne permettrait pas notamment un retour au statu quo pour la capacité de désendettement. Dès lors, ils soulignent que la question d’une baisse de l’investissement des collectivités se pose, d’autant plus que c’est un levier plus facilement mobilisable à court terme que les dépenses de fonctionnement. Le rapport retient pour cela l’hypothèse d’une baisse de 30% des investissements locaux par rapport à 2013 qui, combinée avec des dépenses de fonctionnement calées sur l’inflation, permettra « tout juste » de compenser la baisse des dotations de l’Etat.

 

 

Les 1% les plus riches possèderont en 2016 la moitié de la richesse mondiale

Les 1% les plus riches possèderont en 2016 la moitié de la richesse mondiale

« L’ampleur des inégalités mondiales est tout simplement vertigineuse ». La dénonciation de cette inquiétante réalité, à l’approche de la 45e édition du forum économique mondial de Davos (Suisse), qui se tiendra de mercredi 21 janvier au samedi 24 janvier, vient de l’ONG Oxfam, pour laquelle d’ailleurs « le fossé entre les grandes fortunes et le reste de la population se creuse rapidement ». Etude à l’appui, l’organisation non-gouvernementale indique en effet que « la part du patrimoine mondial détenu par les 1% les plus riches est passée de 44% en 2009 à 48% en 2014, et dépassera les 50 % en 2016″. Ce qui signifie que le patrimoine cumulé des 1% les plus riches du monde dépassera en 2016 celui des 99% restants. « En 2014, les membres de cette élite internationale possédaient en moyenne 2,7 millions de dollars par adulte », souligne l’association. « Le reste du cinquième (20%, ndlr) le plus riche de la population possède 46% du patrimoine mondial, alors que 80% de la population mondiale ne se partage que les 5,5% restant », précise encore Oxfam. L’organisation, dont la directrice générale Winnie Byanyima va coprésider le forum de Davos, appelle ainsi les dirigeants internationaux à s’attaquer « aux intérêts particuliers des poids lourds qui font obstacle à un monde plus juste et plus prospère ».  Elle exhorte notamment les Etats à adopter un plan pour lutter contre les inégalités, en contrant l’évasion fiscale, en promouvant la gratuité des services publics, en taxant davantage le capital et moins le travail, en instaurant des salaires minimum ou encore en mettant en place une protection sociale pour les plus pauvres.

CAC 40 : la moitié appartient aux étrangers, pourquoi ?

CAC 40 : la moitié appartient aux étrangers, pourquoi ?  

Signe de l’internationalisation de capitaux les entreprises françaises sont détenue à près de 50% par des étrangers mais peut-on vraiment parler d’entreprisses françaises quand 70% de leurs chiffres d’affaires est réalisée à l’extérieur de la France. Il suffit par ailleurs de délocaliser le siège social d’une entreprise pour qu’elle soit plus française, ce qui sera sans doute le cas si la pression fiscale sur les entreprises ne s’allège pas ; Un autre facteur explicatif :  les petits épargnants français se méfient de la bourse depuis la crise. Ils ont sans doute raison car ce sont les grand institutionnels qui font la cote dans le « casino » boursier et en dessous de 1.5 million  d’investissement difficile de disposer d’un suivi pointu et quotidien du portefeuille.  investisseurs. Les « non résidents » détenaient, fin 2013, 499,2 milliards d’euros d’actions des entreprises françaises du CAC 40, soit 46,7 % de leur capitalisation boursière totale, selon la Banque de France. Un sommet inconnu depuis 2004. L’appétit des investisseurs internationaux pour la fine fleur des entreprises françaises n’a pratiquement jamais été aussi fort. Fin 2013, les «non résidents» détenaient, 46,7 % de la capitalisation boursière du CAC 40, selon la Banque de France. Une telle proportion n’avait été atteinte qu’une seule fois auparavant, en 2004. La part des investisseurs étrangers dans le CAC 40 correspond à une valeur d’environ environ 499 milliards d’euros sur les 1070 milliards d’euros de capitalisation des 36 sociétés du CAC 40 retenues par l’étude (1). Sur un an, la montée en puissance des investisseurs internationaux au sein du CAC 40 est modeste: elle est passée de 46,3 % à 46,7 % entre 2012 et 2013. Mais il s’agit d’une tendance de fond, qui témoigne de l’internationalisation grandissante de ces entreprises, qui réalisent désormais environ 70 % de leur chiffre d’affaires en dehors de nos frontières. En cinq ans la part des étranger au sein du CAC 40 a ainsi bondi de près de 5 points «Les replis observés lors de la crise financière de 2007 et dans une moindre mesure lors de celle de la dette souveraine de 2010 ont ainsi été effacés», explique l’auteur de l’étude. En un an le nombre de sociétés du CAC 40 détenues à plus de 50 % par des capitaux étrangers est passé de 16 à 19. Ces investisseurs, essentiellement des fonds, ont acheté pour plus de 15 milliards d’euros d’actions du CAC 40 – alors que les français ont été vendeurs nets pour plus de 10 milliards d’euros. Dans le détail, «la santé est le secteur le plus investi par les étrangers, avec un taux de détention qui a atteint l’an passé 57 %, en hausse 2,6 points de pourcentage par rapport à l’année précédente» constate la Banque de France. Le secteur pétrole, gaz et matériaux est le seul autre secteur à être détenu majoritairement par des investisseurs internationaux. À l’opposé, le secteur des services aux collectivités, plus franco-français et soumis à d’importantes contraintes réglementaires, n’a attiré l’an passé que 21,8 % de capitaux étrangers, soit un recul de 3,4 points sur un an. La plus forte progression de 2013 a concerné le secteur des télécoms, dont le taux de détention par des non-résidents a bondi de 5,5 points, à 47,5 %. Ces investisseurs étrangers qui plébiscitent les sociétés françaises sont avant tout européens (à 18,8 %), mais aussi américains (15,9 %) et britanniques (3,4 %), selon une étude du FMI, citée par la Banque de France.

(1) Les société Arcelor Mittal, Airbus, Gemalto et Solvay, dont le siège social n’est pas situé en France, ne sont pas retenues dans l’étude.

La grande braderie des entreprises françaises : en cause la moitié du CAC détenu par des capitaux étrangers

La grande braderie des entreprises françaises : en cause la moitié du CAC détenu par des capitaux étrangers

 

Pas étonnant que les entreprise françaises soient bradées puisque 50% au moins des capitaux sont étrangers dans le CAC. En cause, La France qui a été incapable de créer des fonds de pension qui auraient permis de protéger les entreprises locales. L’épargne des Français peut-elle être conservée dans le giron tricolore sous la contrainte? C’est en tout cas l’hypothèse avancée ce mardi 30 mai par Arnaud Montebourg, qui a reconnu que la part des investisseurs français dans les groupes du CAC 40 n’était pas suffisante pour les protéger. Auditionné sur le dossier Alstom par la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, le ministre de l’Economie a mis en avant le fait que « nous avons une épargne nationale extraordinaire, 1.300 milliards d’euros qui sont dans l’assurance vie, qui de surcroît jouit d’une bonification fiscale ». « Nous n’avons jamais encore à ce jour décidé d’augmenter le degré de contrainte sur les compagnies d’assurance pour qu’elles décident d’investir dans des proportions plus importantes dans les grandes entreprises de notre pays. Nous le pourrions », a-t-il ajouté. « Nous avons nos fonds de pension mais on ne les utilise pas ! Cette question, on va la poser aux assurances, aux fonds de retraite mutualistes en leur disant que nous avons besoin que cet argent, des milliards, des centaines de milliards, s’investisse dans nos entreprises », a-t-il poursuivi. Le capital des sociétés françaises du CAC 40 était détenu à plus de 46% par des investisseurs étrangers fin 2012, pour un montant global de 410,4 milliards d’euros, leur part variant de 50% à 75% dans seize groupes.

Éducation : la fac pour la moitié des jeunes après le bac et pôle emploi pour nombre d’entre eux.

Éducation : la fac pour la moitié des  jeunes après le bac et pôle emploi pour nombre d’entre eux.

En Allemagne on privilégie la filière apprentissage (à tous les niveaux de formation), en France c’est l’université. En dépit du taux d’échec (exemple un tiers seulement obtiendront leur licence ou encore seulement 3% des bacs pro pourront aller au bout de leurs études supérieures). L’université représente le premier choix de 47% des jeunes ayant formulé au moins un vœu d’inscription dans l’enseignement supérieur sur le portail Admission post-bac (APB), selon un communiqué du ministère de l’Enseignement supérieur. Le portail a été rénové cette année, permettant non seulement aux futurs bacheliers mais aussi aux étudiants de première année souhaitant se réorienter de s’y inscrire. La secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur Geneviève Fioraso a aussi lancé un numéro vert pour guider les jeunes et leurs familles dans leurs démarches. « L’édition 2015 d’APB intégrera, pour chaque formation, une information sur les débouchés (taux de poursuite d’études et taux d’insertion professionnelle) », précise par ailleurs le ministère.  Pour 2014, à l’issue de la première phase d’admission, 762.400 candidats ont effectué au moins un vœu, soit une hausse de 7,4% sur un an. Pour leur premier vœu, 47% des candidats ont choisi l’université (licence et IUT), 34,63% les Sections de techniciens supérieurs (STS), 7,94% les classes préparatoires aux grandes écoles, environ 4% des écoles (ingénieurs, commerce, architecture…) et 5% d’autres formations. « Je serai satisfaite le jour où les 63% des inscrits à l’université y seront par choix, et non par défaut », affirme Geneviève Fioraso dans un entretien au Parisien de ce vendredi. « Il y aura toujours des élèves qui demandent l’université en deuxième choix parce qu’ils ont d’abord postulé dans une filière très sélective. C’est normal. Mais il faut réduire ce différentiel », estime-t-elle.

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