Archive pour le Tag 'moitié'

Près de la moitié des Français jeunes n’ont pas entendu parler de l’holocauste

Près de la moitié des Français jeunes n’ont pas entendu parler de l’holocauste

 

Il ne faut sans doute pas s’étonner de l’antisémitisme qui renaît un peu partout quand on constate que la plupart des jeunes ignorent  tout de l’holocauste. L’ignorance nourrit ainsi les pires outrances faites à l’humanité. Celles faites aux juifs évidemment mais aussi d’autres comme l’esclavage.

Alors que le monde commémore les 80 ans de la libération du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau ce lundi 27 janvier, un sondage réalisé par organisation à but non lucratif Conference on Jewish Material Claims Against Germany et publié jeudi dernier révèlent les lacunes considérables au sujet de la Shoah de nombreux Européens et Américains, notamment parmi les jeunes adultes. Ainsi, 22% des Français n’ont jamais entendu parler du mot «Holocauste» ou «Shoah», une proportion qui monte à 46% chez les jeunes Français âgés de 18 à 29 ans. La différence est spectaculaire avec les autres pays étudiés (Pologne, Hongrie, États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne Autriche, Roumanie) : dans ces pays, seuls de 2% à 6% des personnes interrogées répondent par la négative à cette question (et de 1 à 15% chez les jeunes adultes).

Le président de l’ONG, Gideon Taylor, souligne l’importance de l’éducation et de la sensibilisation au sujet de l’Holocauste pour éviter «les conséquences d’une haine et d’un fanatisme incontrôlés». «Les lacunes alarmantes en matière de connaissances, en particulier parmi les jeunes générations, mettent en évidence le besoin urgent d’une éducation à l’Holocauste plus efficace. Le fait qu’un nombre significatif d’adultes ne puissent pas identifier des faits de base, tels que les 6 millions de Juifs qui ont péri, est profondément inquiétant», ajoute le président de l’organisation.

Economie- Les États-Unis captent la moitié des capitaux mondiaux

Economie- Les États-Unis captent   la moitié des capitaux mondiaux

Les États-Unis dans la puissance n’a jamais été aussi importante si l’on se fie notamment alors croissance; Les États-Unis auront attiré à peu près la moitié des capitaux mondiaux en 2023. Une tendance qui monte encore en 2024 et 2025 grâce à la dynamique de l’activité économique alors qu’ailleurs  c’est la stagnation du PIB, voire la déstabilisation politique qui caractérise les situations ( exemple France, Allemagne mais aussi Chine, Russie et pays proches).

La première économie mondiale, au mieux de sa forme, « aspire » près de la moitié des capitaux financiers de la planète. En 2022-2023, le pays a ainsi absorbé 41 % des flux financiers mondiaux (investissements, opérations commerciales…), a annoncé la Maison-Blanche le 10 janvier. Une proportion colossale, jamais vue jusqu’à présent (dans aucun pays), qui a quasiment doublé par rapport à 2019 (23 %). Les faits sont d’autant plus marquants, que, dans le même temps, les mouvements de capitaux mondiaux ont chuté – en raison notamment de la faiblesse de la Chine -, passant de 4500 milliards de dollars en 2017-2019 à 4200 milliards de dollars en 2023, relève le Fonds monétaire international (FMI).

L’an dernier, les États-Unis ont  continué à « aimanter » les capitaux étrangers.

Les États-Unis captent de la moitié des capitaux mondiaux

Les États-Unis captent   la moitié des capitaux mondiaux

Les États-Unis dans la puissance n’a jamais été aussi importante si l’on se fie notamment alors croissance; Les États-Unis auront attiré à peu près la moitié des capitaux mondiaux en 2023. Une tendance qui monte encore en 2024 et 2025 grâce à la dynamique de l’activité économique alors qu’ailleurs  c’est la stagnation du PIB, voire la déstabilisation politique qui caractérise les situations ( exemple France, Allemagne mais aussi Chine, Russie et pays proches).

La première économie mondiale, au mieux de sa forme, « aspire » près de la moitié des capitaux financiers de la planète. En 2022-2023, le pays a ainsi absorbé 41 % des flux financiers mondiaux (investissements, opérations commerciales…), a annoncé la Maison-Blanche le 10 janvier. Une proportion colossale, jamais vue jusqu’à présent (dans aucun pays), qui a quasiment doublé par rapport à 2019 (23 %). Les faits sont d’autant plus marquants, que, dans le même temps, les mouvements de capitaux mondiaux ont chuté – en raison notamment de la faiblesse de la Chine -, passant de 4500 milliards de dollars en 2017-2019 à 4200 milliards de dollars en 2023, relève le Fonds monétaire international (FMI).

L’an dernier, les États-Unis ont  continué à « aimanter » les capitaux étrangers.

 

2024: année électorale pour presque la moitié du monde

2024: année électorale pour presque la moitié du monde

 

En 2024, des élections ont été tenues dans une soixantaine de pays : il s’agit d’un fait historique inédit. Ces scrutins présidentiels et législatifs qui se sont déroulés au sein des espaces politiques nationaux ont produit des effets sur l’espace mondial, au premier rang desquels une contestation montante de l’ordre international libéral par les urnes. 2024 a été marquée par des scrutins majeurs dans plusieurs des pays les plus peuplés de la planète : aux États-Unis bien sûr, mais aussi en Inde, en Indonésie, au Pakistan, au Bangladesh, au Mexique ou encore en Russie. Ce sont au total une soixantaine d’États, aux régimes démocratiques comme aux régimes autoritaires, qui ont tenu cette année des élections législatives, présidentielles et des référendums. Hormis les cas précédemment cités, le fait électoral s’est aussi présenté en Azerbaïdjan, en Autriche, au Portugal, au Royaume-Uni, au Sénégal, à Taïwan, au Tchad ou encore en Tunisie, liste non exhaustive.Ainsi, près de 45 % de la population mondiale a été appelée aux urnes en 2024. Jamais dans l’histoire de l’humanité autant d’élections nationales n’avaient été tenues lors de la même année. Ces élections nationales ont fait élire ou réélire des parlementaires, des chefs d’État et de gouvernement, de Keir Starmer à Donald Trump en passant par Narendra Modi. Tous ces faits politiques ne sont pas restés confinés à l’échelle nationale ; ils ont également produit des effets politiques internationaux.

par 

Maître de conférences en science politique, Sciences Po Saint-Germain-en-Laye (Cergy Paris Université), CY Cergy Paris Université dans The Conversation 

Le 6 novembre 2024, une majorité de citoyens des États-Unis a décidé de la réélection de Donald J. Trump. Par ce choix, les citoyens étatsuniens ne se sont pas seulement prononcés sur l’orientation politique à donner pour réformer leur pays lors des quatre prochaines années en matière d’éducation, de santé publique, de sécurité intérieure, ou encore de pouvoir d’achat. Ce résultat électoral va aussi avoir des répercussions politiques sur l’espace mondial.

Alors que l’administration Biden a soutenu les forces armées ukrainiennes depuis le début de la guerre qui oppose l’Ukraine à la Russie, Donald Trump a annoncé lors de sa campagne électorale qu’une fois élu il mettrait fin à la livraison d’armes à Kiev, préférant « négocier la paix » directement avec le président russe, Vladimir Poutine. S’il ne s’agit pas de prendre pour argent comptant des déclarations de campagne, on remarquera que Trump continue de défendre cette position depuis sa victoire.

Le résultat de l’élection américaine pourrait également avoir des effets politiques majeurs au Proche-Orient. Donald Trump n’a eu de cesse de soutenir le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, y compris dans le contexte de la guerre à Gaza. Il a d’ailleurs nommé ambassadeur des États-Unis en Israël Mike Huckabee, connu pour être favorable à la colonisation. Lors de son premier mandat, Trump avait déjà pris plusieurs décisions allant dans le sens du premier ministre israélien.

D’autres victoires électorales, ailleurs dans le monde, auront évidemment elles aussi des effets régionaux ou mondiaux notables, qu’il s’agisse de triomphes annoncés car produits dans des pays non démocratiques (la réélection de Vladimir Poutine en Russie ou celle de Nicolas Maduro au Venezuela) ou de résultats obtenus après une compétition politique à la loyale (Claudia Sheinbaum élue au Mexique ou Maia Sandu en Moldavie, entre autres exemples).

Lors de l’année 2024, ont également eu lieu les élections européennes : le 9 juin, près de 180 millions de citoyens de l’Union européenne (UE) se sont déplacés aux urnes pour élire les 720 députés appelés à siéger au Parlement européen. Le taux de participation, 51 %, a été à son plus haut niveau depuis deux décennies. La coalition sortante formée par les conservateurs (PPE, 176 sièges), les sociaux-démocrates (S&D, 139 sièges) et les libéraux (Renew, 102 sièges) s’est maintenue, ce qui a permis à Ursula von der Leyen d’obtenir un second mandat à la tête de la Commission européenne.

Ces élections qui se sont soldées par une relative stabilité du rapport de forces politiques à l’échelle de l’UE ont, pourtant, produit des effets majeurs sur la vie politique nationale de certains États membres. En France, le score historique du Rassemblement national (RN) emmené par Jordan Bardella, qui a obtenu 31,37 % des suffrages exprimés (soit 30 sièges sur les 81 attribués à la France au Parlement européen) a décidé le président Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée nationale. Pourtant, celui-ci affirmait encore quelques semaines avant cette échéance électorale que les élections européennes ne représentaient pas un enjeu de politique nationale.

À la suite du second tour des élections législatives anticipées qui s’ensuivirent, l’Assemblée est apparue, le 7 juillet, sans majorité. Il aura fallu plus de deux mois – un record sous la Ve République – afin que l’exécutif constitue un gouvernement dirigé par Michel Barnier. Après seulement trois mois d’exercice, le gouvernement de Michel Barnier est tombé le 5 décembre 2024 après une motion de censure adoptée par l’Assemblée nationale, pour la première fois depuis 1962. François Bayrou, qui a été nommé premier ministre le 13 décembre, vient de former un gouvernement dont l’espérance de vie suscite déjà quelques doutes chez les observateurs.

Au-delà de ce « jeu d’échelles » aboutissant à ce que des élections nationales produisent des effets politiques sur l’espace mondial et que, concomitamment, des élections internationales façonnent la vie politique nationale, les élections qui se sont déroulées en 2024 dans les régimes démocratiques ont aussi été une ressource politique mobilisée par certains acteurs pour contester l’État de droit et l’ordre international libéral dans son ensemble.

Les élections qui se sont tenues dans des régimes autoritaires ou dans des États « faillis » – caractérisés par la faiblesse de leurs institutions – n’ont pas abouti à des alternances du fait de l’absence de compétition politique. En mars dernier, Vladimir Poutine a été réélu président de la Russie avec plus de 87 % des suffrages exprimés ; en mai, Mahamat Idriss Déby a été réélu chef de l’État tchadien en obtenant 61 % des voix dès le premier tour&nbsp ; en juin, le président mauritanien, Mohamed Ould Ghazouani, a lui aussi été réélu dès le premier tour, avec 56,1 % des voix – exemples parmi d’autres, là encore.

Au contraire, un clivage politique a été observé lors des élections tenues dans des régimes démocratiques entre des candidats « libéraux », d’un côté, et « populistes », de l’autre. Les premiers se sont présentés comme les « gardiens » de l’État de droit et de l’ordre international libéral, tandis que les seconds se sont approprié des pratiques et des idées politiques « illibérales » importées, pour partie, des régimes autoritaires. Ainsi, l’année 2024 a confirmé que l’espace mondial ne se réduisait pas à une rivalité entre des États « libéraux » d’un côté, et des États « autoritaires » de l’autre. Au sein même des États « libéraux » disposant d’un régime démocratique, la compétition politique s’est renforcée entre un « camp libéral » et un « camp illibéral », comme lors des élections qui se sont déroulées en Moldavie et en Géorgie, en octobre dernier.

En Moldavie, la présidente sortante, pro-européenne et de centre-droit, Maia Sandu, a été réélue contre Alexandr Stoianoglo qui défendait une ligne populiste, eurosceptique et pro-Kremlin. Lors d’un référendum organisé en parallèle de l’élection présidentielle, les Moldaves se sont prononcés sur l’inscription dans leur Constitution de l’adhésion de leur pays à l’UE. Le « oui » l’a emporté d’une courte tête, avec 50,35 % des suffrages – tandis que des accusations d’ingérence et d’achats de vote par la Russie ont été soulignées par les autorités de Chisinau.

En Géorgie, le parti pro-russe « Rêve géorgien », dont est issu Irakli Kobakhidzé, premier ministre depuis février 2024, a été proclamé vainqueur, contre la coalition d’opposition libérale et pro-européenne soutenue par la présidente, Salomé Zourabichvili. Le Conseil de l’Europe, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), ainsi que des ONG telles que Transparency International ont révélé des violations du secret du vote, des manipulations des listes électorales et des votes multiples qui auraient été organisées par les autorités russes. Depuis l’annonce des résultats fin octobre, l’opposition refuse de les reconnaître et de siéger au Parlement.

Montée de l’extrême droite, remise en question de l’État de droit, partis politiques favorables au Kremlin, ingérences avérées de la Russie dans une élection nationale : ces phénomènes politiques ont aussi été observés, au cœur de l’UE, lors de l’élection présidentielle qui s’est déroulée en Roumanie en novembre.

Les voitures gaspillent la moitié du carburant

Les voitures gaspillent  la moitié du carburant

Au moment des départs en vacances et avec des prix des carburants élevés, il est légitime de se poser la question : nos voitures consomment-elles trop ? Même si l’Europe a décidé d’interdire la production de véhicule à moteur thermique à partir de 2035, la majorité des véhicules de tourisme en circulation en France et sur la planète fonctionne avec un moteur thermique, c’est-à-dire avec un moteur utilisant un carburant de type essence ou gas-oil. Ces moteurs ont pour fonction de transformer l’énergie thermique résultant de la combustion du carburant en énergie mécanique qui servira à mettre en mouvement le véhicule. Environ 40 à 50 % de l’énergie fournie par le carburant est transformée en énergie mécanique, le reste étant dissipé en chaleur. L’énergie mécanique n’est pas entièrement restituée aux roues du véhicule et près de 30 % seraient perdus par frottement. Au final, l’énergie utilisée pour faire effectivement avancer le véhicule ne représente qu’environ 30 % de l’énergie totale fournie par le carburant. D’où viennent ces pertes ? Peut-on les réduire ? Quel gain peut-on espérer sur la consommation des véhicules ?

 

par 

Directeur de recherche CNRS, Université de Poitiers dans the Conversation 

Un moteur thermique est constitué d’une chambre de combustion dans laquelle le carburant est brûlé avec de l’air. Ceci conduit à une augmentation du volume de gaz dans la chambre de combustion qui va pousser un piston vers le bas. Ce dernier est lié à une bielle, elle-même connectée à un vilebrequin qui va transformer le mouvement vertical du piston en rotation. Cette rotation est transmise via la transmission mécanique (notamment la boîte de vitesse) aux roues du véhicule.

Des soupapes vont s’ouvrir et se fermer pour laisser entrer l’air et le carburant et permettre aux gaz brûlés de sortir via le tuyau d’échappement. Seule une partie (40 à 50 %) de l’énergie thermique de la combustion est transformée en énergie mécanique. Le reste de cette énergie est perdue et évacuée par les gaz chauds qui sortent de l’échappement et par le radiateur qui assure le refroidissement du moteur. Une amélioration de la combustion associée à des systèmes de récupération d’énergie peut permettre d’augmenter le pourcentage d’énergie transformée et réduire la consommation de carburant de près de 30 %.

Il est maintenant utile de définir ce qu’on entend par frottement. Lorsque l’on met deux objets en contact, le frottement qui apparaît dans les zones de contact entre ces deux objets va s’opposer au glissement de l’un par rapport à l’autre. Par exemple, le frottement entre nos chaussures et le sol nous permet de nous déplacer sans glisser. Si le frottement est trop faible, par exemple lorsque le sol est verglacé, le glissement sera facilité entre nos chaussures et le sol et il devient très difficile de se déplacer en marchant. En revanche, on peut alors opter pour des patins qui vont utiliser le faible frottement avec le sol pour permettre un déplacement par glissement. Lorsque l’on fait glisser (ou frotter) deux objets l’un sur l’autre, il va donc y avoir une résistance due au frottement. Ceci conduit à une perte d’énergie sous forme de chaleur qui est perceptible lorsque l’on se frotte les mains par exemple. C’est exactement ce qui va se produire entre les éléments en mouvement dans le moteur et dans la transmission mécanique et dont nous allons évaluer l’impact.

La tribologie est la science qui s’intéresse aux problèmes de contact et de frottement et sur la façon de les contrôler. Des études récentes de tribologie, ont permis d’estimer les pertes par frottement dans les moteurs thermiques et les transmissions vers les roues du véhicule. La figure ci-dessus présente en jaune les zones de contact où se produisent les pertes par frottement dans un moteur. Les pertes les plus importantes se produisent en périphérie du piston (environ 45 % des pertes), dans les liaisons entre la bielle, le vilebrequin et le bloc moteur (environ 30 % des pertes) et autour des soupapes et de leur système d’actionnement (pour environ 10 % des pertes). Les 10 % restant correspondent à des pertes dans les accessoires du moteur.

L’énergie mécanique qui sort du moteur est à nouveau réduite à nouveau réduite par les pertes dans la transmission mécanique notamment à cause du frottement dans les engrenages de la boîte de vitesse. L’énergie mécanique fournie par la combustion au sein du moteur thermique est finalement amputée, dans les conditions moyennes d’utilisation du véhicule, d’environ 30 % en raison de l’ensemble de ces pertes.

Environ 30 % du carburant est donc utilisé pour vaincre le frottement entre les pièces mécaniques en mouvement. Une réduction de ces pertes laisse entrevoir un gain substantiel de la consommation. Il faut maintenant se focaliser sur les éléments en frottement pour discuter des améliorations possibles. Les pièces du moteur et de la transmission sont lubrifiées par une huile qui s’insère entre les surfaces et permet de limiter le frottement et l’usure de ces surfaces.

Pour réduire encore les pertes par frottement, les recherches en tribologie concernent deux axes. Le premier est l’amélioration des lubrifiants. Ces travaux visent à un meilleur contrôle de la variation des propriétés du lubrifiant telle que la viscosité avec la température. En effet, le frottement est globalement réduit lorsque la viscosité est plus faible, mais le film d’huile peut devenir trop mince et conduire aux contacts des aspérités des surfaces et à une usure plus rapide. Pour cela, le développement de nouveaux additifs ajoutés au lubrifiant qui permettent la création de couches protectrices à faible frottement sur les surfaces est aussi un sujet de recherche.

Le second volet concerne l’amélioration des surfaces elles-mêmes grâce à la réalisation de revêtements notamment à base de carbone qui assurent la protection des surfaces en contact et un plus faible frottement. Une autre façon de limiter le frottement passe par l’utilisation de surfaces texturées par un réseau de cavités dont les dimensions sont optimisées pour permettre une lubrification plus efficace.

Des travaux que nous avons récemment menés à l’Institut Pprime de Poitiers (CNRS, Université de Poitiers, ISAE Ensma) ont montré qu’il est possible de réduire le frottement de 50 % dans certains types de contact grâce à la texturation de surface.

Dans le cas des véhicules à moteur thermique, différentes études confirment que ces nouvelles technologies peuvent permettre à moyen terme de réduire les pertes par frottement de 50 à 60 % pour un gain en consommation de carburant de l’ordre de 15 %. Ce gain peut sembler faible, mais s’il est combiné avec une amélioration des moteurs et surtout une réduction de la taille et la masse des véhicules et par conséquent de la largeur des pneumatiques, des économies de consommation de carburant de l’ordre de 50 % sont atteignables. L’accroissement du segment des SUV sur le marché automobile, montre que ce n’est malheureusement pas une voie qui a été retenue par les fabricants de véhicules automobiles ces dernières années.

À très court terme quelles sont les solutions pour réduire la facture ? Si on exclut l’achat d’un nouveau véhicule, l’utilisation de lubrifiants plus performants peut réduire la consommation de quelques pourcents, ce qui reste faible et ne compense pas l’augmentation du prix des carburants à la pompe. De plus le choix d’un nouveau lubrifiant reste compliqué pour un particulier, car les études comparatives ne sont, pour l’heure, disponibles que dans la littérature scientifique et technique et donc réservées à un public averti.

En revanche, n’oublions pas que les véhicules sont conçus pour transporter plusieurs passagers. Le covoiturage autorise, si on rapporte la consommation aux nombre de passagers, à diviser la consommation par 2, 3, 4 ou plus. Une utilisation rationnelle des véhicules reste la solution la plus efficace et la plus simple pour réduire la facture énergétique.

À plus long terme, la voiture électrique, qui est maintenant plébiscitée par l’Union européenne et de nombreux constructeurs, est-elle une solution plus efficace du point de vue des pertes par frottement ? La réponse est oui. Le nombre de pièces mécaniques en frottement étant très limité, ces pertes sont évaluées à moins de 5 %. Il reste cependant de nombreux verrous à lever pour en faire la solution idéale : le poids et le prix des batteries, l’extraction des matériaux nécessaires à leur fabrication et leur recyclage.

Energie: Les voitures gaspillent de la moitié du carburant

Energie: Les voitures gaspillent de la moitié du carburant

Au moment des départs en vacances et avec des prix des carburants élevés, il est légitime de se poser la question : nos voitures consomment-elles trop ? Même si l’Europe a décidé d’interdire la production de véhicule à moteur thermique à partir de 2035, la majorité des véhicules de tourisme en circulation en France et sur la planète fonctionne avec un moteur thermique, c’est-à-dire avec un moteur utilisant un carburant de type essence ou gas-oil. Ces moteurs ont pour fonction de transformer l’énergie thermique résultant de la combustion du carburant en énergie mécanique qui servira à mettre en mouvement le véhicule. Environ 40 à 50 % de l’énergie fournie par le carburant est transformée en énergie mécanique, le reste étant dissipé en chaleur. L’énergie mécanique n’est pas entièrement restituée aux roues du véhicule et près de 30 % seraient perdus par frottement. Au final, l’énergie utilisée pour faire effectivement avancer le véhicule ne représente qu’environ 30 % de l’énergie totale fournie par le carburant. D’où viennent ces pertes ? Peut-on les réduire ? Quel gain peut-on espérer sur la consommation des véhicules ?

 

par 

Directeur de recherche CNRS, Université de Poitiers dans the Conversation 

Un moteur thermique est constitué d’une chambre de combustion dans laquelle le carburant est brûlé avec de l’air. Ceci conduit à une augmentation du volume de gaz dans la chambre de combustion qui va pousser un piston vers le bas. Ce dernier est lié à une bielle, elle-même connectée à un vilebrequin qui va transformer le mouvement vertical du piston en rotation. Cette rotation est transmise via la transmission mécanique (notamment la boîte de vitesse) aux roues du véhicule.

Des soupapes vont s’ouvrir et se fermer pour laisser entrer l’air et le carburant et permettre aux gaz brûlés de sortir via le tuyau d’échappement. Seule une partie (40 à 50 %) de l’énergie thermique de la combustion est transformée en énergie mécanique. Le reste de cette énergie est perdue et évacuée par les gaz chauds qui sortent de l’échappement et par le radiateur qui assure le refroidissement du moteur. Une amélioration de la combustion associée à des systèmes de récupération d’énergie peut permettre d’augmenter le pourcentage d’énergie transformée et réduire la consommation de carburant de près de 30 %.

Il est maintenant utile de définir ce qu’on entend par frottement. Lorsque l’on met deux objets en contact, le frottement qui apparaît dans les zones de contact entre ces deux objets va s’opposer au glissement de l’un par rapport à l’autre. Par exemple, le frottement entre nos chaussures et le sol nous permet de nous déplacer sans glisser. Si le frottement est trop faible, par exemple lorsque le sol est verglacé, le glissement sera facilité entre nos chaussures et le sol et il devient très difficile de se déplacer en marchant. En revanche, on peut alors opter pour des patins qui vont utiliser le faible frottement avec le sol pour permettre un déplacement par glissement. Lorsque l’on fait glisser (ou frotter) deux objets l’un sur l’autre, il va donc y avoir une résistance due au frottement. Ceci conduit à une perte d’énergie sous forme de chaleur qui est perceptible lorsque l’on se frotte les mains par exemple. C’est exactement ce qui va se produire entre les éléments en mouvement dans le moteur et dans la transmission mécanique et dont nous allons évaluer l’impact.

La tribologie est la science qui s’intéresse aux problèmes de contact et de frottement et sur la façon de les contrôler. Des études récentes de tribologie, ont permis d’estimer les pertes par frottement dans les moteurs thermiques et les transmissions vers les roues du véhicule. La figure ci-dessus présente en jaune les zones de contact où se produisent les pertes par frottement dans un moteur. Les pertes les plus importantes se produisent en périphérie du piston (environ 45 % des pertes), dans les liaisons entre la bielle, le vilebrequin et le bloc moteur (environ 30 % des pertes) et autour des soupapes et de leur système d’actionnement (pour environ 10 % des pertes). Les 10 % restant correspondent à des pertes dans les accessoires du moteur.

L’énergie mécanique qui sort du moteur est à nouveau réduite à nouveau réduite par les pertes dans la transmission mécanique notamment à cause du frottement dans les engrenages de la boîte de vitesse. L’énergie mécanique fournie par la combustion au sein du moteur thermique est finalement amputée, dans les conditions moyennes d’utilisation du véhicule, d’environ 30 % en raison de l’ensemble de ces pertes.

Environ 30 % du carburant est donc utilisé pour vaincre le frottement entre les pièces mécaniques en mouvement. Une réduction de ces pertes laisse entrevoir un gain substantiel de la consommation. Il faut maintenant se focaliser sur les éléments en frottement pour discuter des améliorations possibles. Les pièces du moteur et de la transmission sont lubrifiées par une huile qui s’insère entre les surfaces et permet de limiter le frottement et l’usure de ces surfaces.

Pour réduire encore les pertes par frottement, les recherches en tribologie concernent deux axes. Le premier est l’amélioration des lubrifiants. Ces travaux visent à un meilleur contrôle de la variation des propriétés du lubrifiant telle que la viscosité avec la température. En effet, le frottement est globalement réduit lorsque la viscosité est plus faible, mais le film d’huile peut devenir trop mince et conduire aux contacts des aspérités des surfaces et à une usure plus rapide. Pour cela, le développement de nouveaux additifs ajoutés au lubrifiant qui permettent la création de couches protectrices à faible frottement sur les surfaces est aussi un sujet de recherche.

Le second volet concerne l’amélioration des surfaces elles-mêmes grâce à la réalisation de revêtements notamment à base de carbone qui assurent la protection des surfaces en contact et un plus faible frottement. Une autre façon de limiter le frottement passe par l’utilisation de surfaces texturées par un réseau de cavités dont les dimensions sont optimisées pour permettre une lubrification plus efficace.

Des travaux que nous avons récemment menés à l’Institut Pprime de Poitiers (CNRS, Université de Poitiers, ISAE Ensma) ont montré qu’il est possible de réduire le frottement de 50 % dans certains types de contact grâce à la texturation de surface.

Dans le cas des véhicules à moteur thermique, différentes études confirment que ces nouvelles technologies peuvent permettre à moyen terme de réduire les pertes par frottement de 50 à 60 % pour un gain en consommation de carburant de l’ordre de 15 %. Ce gain peut sembler faible, mais s’il est combiné avec une amélioration des moteurs et surtout une réduction de la taille et la masse des véhicules et par conséquent de la largeur des pneumatiques, des économies de consommation de carburant de l’ordre de 50 % sont atteignables. L’accroissement du segment des SUV sur le marché automobile, montre que ce n’est malheureusement pas une voie qui a été retenue par les fabricants de véhicules automobiles ces dernières années.

À très court terme quelles sont les solutions pour réduire la facture ? Si on exclut l’achat d’un nouveau véhicule, l’utilisation de lubrifiants plus performants peut réduire la consommation de quelques pourcents, ce qui reste faible et ne compense pas l’augmentation du prix des carburants à la pompe. De plus le choix d’un nouveau lubrifiant reste compliqué pour un particulier, car les études comparatives ne sont, pour l’heure, disponibles que dans la littérature scientifique et technique et donc réservées à un public averti.

En revanche, n’oublions pas que les véhicules sont conçus pour transporter plusieurs passagers. Le covoiturage autorise, si on rapporte la consommation aux nombre de passagers, à diviser la consommation par 2, 3, 4 ou plus. Une utilisation rationnelle des véhicules reste la solution la plus efficace et la plus simple pour réduire la facture énergétique.

À plus long terme, la voiture électrique, qui est maintenant plébiscitée par l’Union européenne et de nombreux constructeurs, est-elle une solution plus efficace du point de vue des pertes par frottement ? La réponse est oui. Le nombre de pièces mécaniques en frottement étant très limité, ces pertes sont évaluées à moins de 5 %. Il reste cependant de nombreux verrous à lever pour en faire la solution idéale : le poids et le prix des batteries, l’extraction des matériaux nécessaires à leur fabrication et leur recyclage.

Politique- Zelinsky à l’Assemblée nationale : la moitié des députés absents

Politique- Zelinsky à l’Assemblée nationale : la moitié des députés absents

 

Le président Ukrainien a été reçu à l’Assemblée nationale. Il en a profité pour remercier la France pour son soutien. Malheureusement à peu près la moitié des députés étaient absents. Évidemment pour ne pas trop se mouiller vis-à-vis des électeurs dans ce conflit entre la Russie et l’Ukraine. Pas vraiment une attitude très responsable et très digne.

Le chef d’Etat ukrainien, en visite à Paris, s’est exprimé devant les députés et politiques français pendant 23 minutes. Il a estimé que l’Europe n’était « plus un continent de paix », qualifiant le président russe Vladimir Poutine « d’ennemi commun » de son pays et de l’Europe. « Cette bataille est à la croisée des chemins, c’est le moment où nous pouvons tous ensemble écrire l’histoire », a ajouté le président ukrainien.
Volodymyr Zelensky a également évoqué le sommet de paix pour l’Ukraine organisé en Suisse mi-juin. Un événément qui pourrait rapprocher Kiev de « la fin de la guerre ». Cette conférence internationale rassemblera plus d’une centaine de pays et d’organisations, mais pas la Russie.

« Nous n’avons pas le droit de perdre », a déclaré Volodymyr Zelensky, ajoutant : « Pouvons-nous gagner cette bataille ? Certainement ! Nous pouvons. L’Ukraine et donc l’Europe, et donc la France. »

Malheureusement environ la moitié des députés choisis la politique de la chaise vide : une attitude assez lamentable

Zelinsky à l’Assemblée nationale : la moitié des députés absents

Zelinsky à l’Assemblée nationale : la moitié des députés absents

 

Le président Ukrainien a été reçu à l’Assemblée nationale. Il en a profité pour remercier la France pour son soutien. Malheureusement à peu près la moitié des députés étaient absents. Évidemment pour ne pas trop se mouiller vis-à-vis des électeurs dans ce conflit entre la Russie et l’Ukraine. Pas vraiment une attitude très responsable et très digne.

Le chef d’Etat ukrainien, en visite à Paris, s’est exprimé devant les députés et politiques français pendant 23 minutes. Il a estimé que l’Europe n’était « plus un continent de paix », qualifiant le président russe Vladimir Poutine « d’ennemi commun » de son pays et de l’Europe. « Cette bataille est à la croisée des chemins, c’est le moment où nous pouvons tous ensemble écrire l’histoire », a ajouté le président ukrainien.
Volodymyr Zelensky a également évoqué le sommet de paix pour l’Ukraine organisé en Suisse mi-juin. Un événément qui pourrait rapprocher Kiev de « la fin de la guerre ». Cette conférence internationale rassemblera plus d’une centaine de pays et d’organisations, mais pas la Russie.

« Nous n’avons pas le droit de perdre », a déclaré Volodymyr Zelensky, ajoutant : « Pouvons-nous gagner cette bataille ? Certainement ! Nous pouvons. L’Ukraine et donc l’Europe, et donc la France. »

Malheureusement environ la moitié des députés choisis la politique de la chaise vide : une attitude assez lamentable

Politique-Sécurité Jeux Olympiques : la moitié des Français peu confiants

Politique-Sécurité Jeux Olympiques : la moitié des Français peu confiants
Moins d’un Français sur deux (47%) se sent confiant quant à la capacité de la France à assurer le bon déroulement des jeux. Ils sont 9% à se sentir très confiants, les 38% restants se disant plutôt confiants, et les autres inquiets. Les femmes se montrent d’ailleurs plus inquiètes que les hommes (43% contre 51%).
D’après un sondage publié par La Tribune du dimanche et réalisé par Ipsos ce samedi 13 avril  seulement 53%, soit un peu plus d’un Français sur 2, se disent intéressés par les Jeux. Seuls 16% sont très intéressés et 26% ne le sont pas du tout. Une proportion en baisse par rapport au dernier sondage publié par La Tribune du dimanche en octobre dernier où ils étaient 61%.

Les sentiments que leur procurent ces jeux? L’indifférence pour 35% des personnes interrogées et l’inquiétude pour 33%. 19% se disent tout de même fiers, satisfaits, voire impatients pour 13% d’entre eux: les jeunes notamment.

 

Sondage « Sécurité JO » : la moitié des Français peu confiants

 Sondage « Sécurité JO » : la moitié des Français peu confiants
Moins d’un Français sur deux (47%) se sent confiant quant à la capacité de la France à assurer le bon déroulement des jeux. Ils sont 9% à se sentir très confiants, les 38% restants se disant plutôt confiants, et les autres inquiets. Les femmes se montrent d’ailleurs plus inquiètes que les hommes (43% contre 51%).
D’après un sondage publié par La Tribune du dimanche et réalisé par Ipsos ce samedi 13 avril  seulement 53%, soit un peu plus d’un Français sur 2, se disent intéressés par les Jeux. Seuls 16% sont très intéressés et 26% ne le sont pas du tout. Une proportion en baisse par rapport au dernier sondage publié par La Tribune du dimanche en octobre dernier où ils étaient 61%.

Les sentiments que leur procurent ces jeux? L’indifférence pour 35% des personnes interrogées et l’inquiétude pour 33%. 19% se disent tout de même fiers, satisfaits, voire impatients pour 13% d’entre eux: les jeunes notamment.

 

Sécurité JO : la moitié des Français peu confiants

Sécurité JO : la moitié des Français peu confiants
Moins d’un Français sur deux (47%) se sent confiant quant à la capacité de la France à assurer le bon déroulement des jeux. Ils sont 9% à se sentir très confiants, les 38% restants se disant plutôt confiants, et les autres inquiets. Les femmes se montrent d’ailleurs plus inquiètes que les hommes (43% contre 51%).
D’après un sondage publié par La Tribune du dimanche et réalisé par Ipsos ce samedi 13 avril  seulement 53%, soit un peu plus d’un Français sur 2, se disent intéressés par les Jeux. Seuls 16% sont très intéressés et 26% ne le sont pas du tout. Une proportion en baisse par rapport au dernier sondage publié par La Tribune du dimanche en octobre dernier où ils étaient 61%.

Les sentiments que leur procurent ces jeux? L’indifférence pour 35% des personnes interrogées et l’inquiétude pour 33%. 19% se disent tout de même fiers, satisfaits, voire impatients pour 13% d’entre eux: les jeunes notamment.

 

IA : Des réductions d’effectifs dans la moitié des entreprises

IA : Des réductions d’effectifs dans la moitié des entreprises

Selon une enquête publiée par le groupe suisse Adecco la moitié des entreprises pourrait dans un premier temps être amenée à effectuer des réductions d’effectifs suite au développement de l’intelligence artificielle. Selon cette enquête, 61% des dirigeants interrogés pensent que l’IA va changer la donne pour leur secteur, la proportion grimpant à 82% dans le secteur de la technologie contre 51% dans l’automobile, le transport et la logistique. Mais 57% avouent manquer de confiance dans les compétences et connaissances sur l’IA de leur propre équipe dirigeante. Et « si les décideurs ne comprennent pas les opportunités d’affaires de l’IA, alors ils ne peuvent pas définir la stratégie d’investissement », mettent en garde les auteurs de l’enquête.
Les entreprises manquent de connaissances en matière d’IA. Elles doivent mieux préparer leur personnel à ces technologies, affirme une enquête publiée par le groupe suisse Adecco. La majorité des chefs d’entreprise interrogés se sentent, en effet, mal équipés pour gérer ce bouleversement technologique.

« Les entreprises doivent en faire davantage pour former et redéployer leurs équipes afin d’obtenir le meilleur de ce bond technologique. » Voilà la mise en garde de Denis Machuel, le patron d’Adecco, servant de conclusion à l’enquête qu’a mené le géant de l’intérim sur les conséquences de l’IA dans les entreprises.

L’étude a ainsi démontré que les dirigeants d’entreprises n’étaient pas prêts à accueillir cette technologie.  Car si, il y a une dizaine d’années, la numérisation de l’économie avait elle-même suscité d’importantes craintes mais avait finalement créé « beaucoup d’emplois », a souligné le patron d’Adecco, les choses pourraient être différentes pour l’IA. Pour gérer ce nouveau saut technologique, il est « critique », selon lui, que les dirigeants d’entreprises comprennent eux-même l’IA pour pouvoir préparer leur personnel.

Selon une étude du Fonds monétaire international (FMI), l’IA pourrait changer les contours de 40% des emplois dans le monde, les risques étant plus élevés dans les économies développées. Si certains postes vont être remplacés, l’IA va dans d’autres cas compléter le travail des humains. Mais elle risque d’accroître les inégalités de revenus entre les travailleurs qui pourront tirer parti de l’IA et ceux qui ne parviendront pas à s’adapter, d’après cette étude du FMI.

« L’IA ce n’est pas une révolution, c’est un changement de civilisation qui va impacter en profondeur tous les secteurs, tous les métiers, toutes les fonctions. Une étude de McKinsey estimait qu’à terme 50 % des tâches de 70 % des salariés pourraient être accomplies par de l’IA », a aussi affirmé Philippe Corrot, le patron de la startup Mirakl, dans une interview aux Echos ce vendredi. Pour ce dernier, « La robotisation des usines a « commoditisé » la force manuelle. On va « commoditiser » la puissance intellectuelle, et l’on sait que d’ici peu l’IA ne sera pas simplement plus intelligente qu’Einstein mais 1.000 fois plus puissante. L’impact économique, social, sociétal va être colossal. Voilà pourquoi tous les chefs d’entreprise, les économistes, les politiques doivent faire de l’IA une priorité. »

 

Moitié moins de viande pour sauver le climat

Moitié moins de viande pour sauver le climat

D’après une information reprise par la Figaro, il faudrait réduire de moitié la consommation actuelle de viande en France, pour tomber à 450 grammes maximum par semaine;
ce qui permettrait d’atteindre les objectifs climatiques fixés pour le pays, affirme une étude du réseau Action Climat et de la Société française de nutrition publiée mardi 20 février.

L’alimentation représente 22% de l’empreinte carbone de la France, et «60% de ces émissions proviennent de la production, au niveau agricole, des aliments que nous consommons», rappelle l’étude. Elle souligne qu’en France, «après deux décennies de baisse entre 1990 et 2012, la consommation de viande par habitant affiche une légère hausse depuis une dizaine années» et que «la quantité de viande consommée par habitant en France est aujourd’hui deux fois supérieure à la moyenne mondiale». «La consommation de poulet par habitant en France a en effet plus que doublé entre 2000 et 2022», met en avant l’étude.

Les régimes suggérés par l’étude comprennent «davantage de fruits et légumes, de légumineuses, de fruits à coque et de produits céréaliers complets qu’aujourd’hui, avec une consommation modérée d’œufs et de produits laitiers, et une forte diminution des produits gras, sucrés et/ou salés». Le réseau Action Climat et la SFN insistent sur «la nécessité» pour le gouvernement de «prendre en compte les enjeux environnementaux» dans ses recommandations alimentaires du Programme national nutrition santé (PNNS), en préconisant ainsi de «ne pas consommer plus de 450 grammes de viande par semaine», toutes viandes et charcuteries confondues.

Sondage histoire- la moitié des 16 24 ans ignorent ce que représente la date de 1789

Sondage histoire- la moitié des 16 24 ans ignorent ce que représente la date de 1789


Après les maths et le français, les jeunes Français ont-ils aussi des difficultés en histoire? Un sondage OpinionWay paru ce dimanche 7 janvier dans La Tribune Dimanche, questionne des jeunes âgés de 16 à 24 ans sur leur connaissance des grands événements historiques. Leur rapport à l’information et leur compréhension de la laïcité sont également évalués.

Les résultats révèlent d’importantes lacunes. Près de la moitié (46%) des sondés ne sait pas par exemple que la Révolution française a eu lieu en 1789, quand près de sept jeunes sur dix (69%) sont incapables de situer quand les femmes ont obtenu le droit de vote en France (1944).

Même chose pour les questions historiques qui concernent l’histoire européenne. Six jeunes sur dix (60%) ne savent pas dater la chute du mur de Berlin en 1989 et 63% ignorent qu’Hitler est parvenu au pouvoir en Allemagne en 1933.

Parmi les questions posées aux sondés, la Shoah occupe une large place. Si plus de six jeunes sur dix (63%) affirment savoir de quoi il s’agit, près d’un sur cinq (17%) dit connaître le terme sans en savoir beaucoup plus et quasiment un sondé sur cinq encore (18%) dit n’en avoir jamais entendu parler.

Antisémitisme: le témoignage de Claire, rescapée de la Shoah âgée de 91 ans
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Si une très large majorité (85%) dit savoir ce qu’étaient les chambres à gaz, utilisées par l’Allemagne nazie pour exterminer les juifs pendant la Seconde guerre mondiale, et que 61% disent connaître le statut des juifs en 1940, seulement 39% savent ce qu’est la rafle du Vél’ d’Hiv, plus grande arrestation massive de juifs réalisée en France pendant la Seconde guerre mondiale.

Sur le régime de Vichy, un certain flou semble régner. 43% des jeunes disent que l’État français a joué un rôle actif dans l’extermination des juifs, quand quasiment la même proportion (41%) assure à l’inverse qu’il n’a agi qu’en exécutant des ordres venus des nazis.

Interrogés également sur la laïcité et la place de la religion dans la société, jusqu’à 45% des sondés avancent que les juifs sont davantage protégés par les autorités que les musulmans et 41% estiment que la laïcité sert avant tout à discriminer les musulmans en France.

Un jeune sur deux soutient cependant le droit à la critique des musulmans (à 52%), des catholiques (52% aussi) et des juifs (50%) au nom de la liberté d’expression.

« Est-ce qu’il est possible d’enseigner l’antisémitisme à des jeunes qui ne savent pas ce qu’est la Shoah, qui ne comprennent pas la spécificité de ce fait historique? », déplore la politologue Chloé Morin qui a commandé cette étude.

De façon plus générale, le sondage s’interroge sur le rapport à l’information des 16-24 ans et révèle le grand écart qui les sépare de leurs aînés. Quand ces derniers s’appuyaient sur les médias papier, télévisés ou radio, près de la moitié (45%) des jeunes choisissent les réseaux sociaux en premier pour s’informer.

Environnement-La moitié seulement des bouteilles plastiques recyclées

Environnement-La moitié seulement des bouteilles plastiques recyclées


Des fabricants de bouteilles en plastique et des distributeurs affirment que les bouteilles en plastique contenant notamment de l’eau sont 100 % recyclables. Le problème c’est que d’après des études seulement la moitié sont effectivement recyclées. Par ailleurs, on pourrait s’interroger sur la cohérence et la pertinence du transport de l’eau en bouteille.

Des associations de défense des consommateurs de 13 pays européens, ont annoncé mardi avoir déposé plainte à Bruxelles contre les principaux fabricants de bouteilles en plastique, leur reprochant d’induire le public en erreur sur les possibilités de les recycler.

Le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC) et ses membres de treize pays européens « ont déposé une plainte auprès de la Commission européenne et du réseau des autorités de protection des consommateurs (CPC) », selon un communiqué de l’association Consommation logement cadre de vie (CLCV). Les organisations demandent une enquête concernant des allégations commerciales présumées trompeuses en termes de « recyclabilité des bouteilles d’eau de grandes marques » comme Coca-Cola (via son embouteilleur CHBC), Danone et Nestlé Waters.

« Le consommateur européen boit en moyenne 118 litres d’eau en bouteille par an », dont l’immense majorité en bouteille en plastique, selon le communiqué de CLCV. « L’industrie des boissons a recours à des allégations de recyclabilité qui, selon nos recherches, sont trop vagues, inexactes et/ou insuffisamment justifiées », ajoute l’association.

Celle-ci prend l’exemple de l’allégation « 100% recyclable », terme « ambigu » qui « dépend de nombreux facteurs tels que les infrastructures de collecte disponibles dans le pays, l’efficacité du processus de tri ou encore l’existence de processus de recyclage appropriés ». Selon elle, « le taux de recyclage des bouteilles seules en PET, sans le bouchon ni l’étiquette, est estimé à seulement 55% dans l’UE ».

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