Archive pour le Tag 'moitié'

Les voitures gaspillent la moitié du carburant

Les voitures gaspillent  la moitié du carburant

Au moment des départs en vacances et avec des prix des carburants élevés, il est légitime de se poser la question : nos voitures consomment-elles trop ? Même si l’Europe a décidé d’interdire la production de véhicule à moteur thermique à partir de 2035, la majorité des véhicules de tourisme en circulation en France et sur la planète fonctionne avec un moteur thermique, c’est-à-dire avec un moteur utilisant un carburant de type essence ou gas-oil. Ces moteurs ont pour fonction de transformer l’énergie thermique résultant de la combustion du carburant en énergie mécanique qui servira à mettre en mouvement le véhicule. Environ 40 à 50 % de l’énergie fournie par le carburant est transformée en énergie mécanique, le reste étant dissipé en chaleur. L’énergie mécanique n’est pas entièrement restituée aux roues du véhicule et près de 30 % seraient perdus par frottement. Au final, l’énergie utilisée pour faire effectivement avancer le véhicule ne représente qu’environ 30 % de l’énergie totale fournie par le carburant. D’où viennent ces pertes ? Peut-on les réduire ? Quel gain peut-on espérer sur la consommation des véhicules ?

 

par 

Directeur de recherche CNRS, Université de Poitiers dans the Conversation 

Un moteur thermique est constitué d’une chambre de combustion dans laquelle le carburant est brûlé avec de l’air. Ceci conduit à une augmentation du volume de gaz dans la chambre de combustion qui va pousser un piston vers le bas. Ce dernier est lié à une bielle, elle-même connectée à un vilebrequin qui va transformer le mouvement vertical du piston en rotation. Cette rotation est transmise via la transmission mécanique (notamment la boîte de vitesse) aux roues du véhicule.

Des soupapes vont s’ouvrir et se fermer pour laisser entrer l’air et le carburant et permettre aux gaz brûlés de sortir via le tuyau d’échappement. Seule une partie (40 à 50 %) de l’énergie thermique de la combustion est transformée en énergie mécanique. Le reste de cette énergie est perdue et évacuée par les gaz chauds qui sortent de l’échappement et par le radiateur qui assure le refroidissement du moteur. Une amélioration de la combustion associée à des systèmes de récupération d’énergie peut permettre d’augmenter le pourcentage d’énergie transformée et réduire la consommation de carburant de près de 30 %.

Il est maintenant utile de définir ce qu’on entend par frottement. Lorsque l’on met deux objets en contact, le frottement qui apparaît dans les zones de contact entre ces deux objets va s’opposer au glissement de l’un par rapport à l’autre. Par exemple, le frottement entre nos chaussures et le sol nous permet de nous déplacer sans glisser. Si le frottement est trop faible, par exemple lorsque le sol est verglacé, le glissement sera facilité entre nos chaussures et le sol et il devient très difficile de se déplacer en marchant. En revanche, on peut alors opter pour des patins qui vont utiliser le faible frottement avec le sol pour permettre un déplacement par glissement. Lorsque l’on fait glisser (ou frotter) deux objets l’un sur l’autre, il va donc y avoir une résistance due au frottement. Ceci conduit à une perte d’énergie sous forme de chaleur qui est perceptible lorsque l’on se frotte les mains par exemple. C’est exactement ce qui va se produire entre les éléments en mouvement dans le moteur et dans la transmission mécanique et dont nous allons évaluer l’impact.

La tribologie est la science qui s’intéresse aux problèmes de contact et de frottement et sur la façon de les contrôler. Des études récentes de tribologie, ont permis d’estimer les pertes par frottement dans les moteurs thermiques et les transmissions vers les roues du véhicule. La figure ci-dessus présente en jaune les zones de contact où se produisent les pertes par frottement dans un moteur. Les pertes les plus importantes se produisent en périphérie du piston (environ 45 % des pertes), dans les liaisons entre la bielle, le vilebrequin et le bloc moteur (environ 30 % des pertes) et autour des soupapes et de leur système d’actionnement (pour environ 10 % des pertes). Les 10 % restant correspondent à des pertes dans les accessoires du moteur.

L’énergie mécanique qui sort du moteur est à nouveau réduite à nouveau réduite par les pertes dans la transmission mécanique notamment à cause du frottement dans les engrenages de la boîte de vitesse. L’énergie mécanique fournie par la combustion au sein du moteur thermique est finalement amputée, dans les conditions moyennes d’utilisation du véhicule, d’environ 30 % en raison de l’ensemble de ces pertes.

Environ 30 % du carburant est donc utilisé pour vaincre le frottement entre les pièces mécaniques en mouvement. Une réduction de ces pertes laisse entrevoir un gain substantiel de la consommation. Il faut maintenant se focaliser sur les éléments en frottement pour discuter des améliorations possibles. Les pièces du moteur et de la transmission sont lubrifiées par une huile qui s’insère entre les surfaces et permet de limiter le frottement et l’usure de ces surfaces.

Pour réduire encore les pertes par frottement, les recherches en tribologie concernent deux axes. Le premier est l’amélioration des lubrifiants. Ces travaux visent à un meilleur contrôle de la variation des propriétés du lubrifiant telle que la viscosité avec la température. En effet, le frottement est globalement réduit lorsque la viscosité est plus faible, mais le film d’huile peut devenir trop mince et conduire aux contacts des aspérités des surfaces et à une usure plus rapide. Pour cela, le développement de nouveaux additifs ajoutés au lubrifiant qui permettent la création de couches protectrices à faible frottement sur les surfaces est aussi un sujet de recherche.

Le second volet concerne l’amélioration des surfaces elles-mêmes grâce à la réalisation de revêtements notamment à base de carbone qui assurent la protection des surfaces en contact et un plus faible frottement. Une autre façon de limiter le frottement passe par l’utilisation de surfaces texturées par un réseau de cavités dont les dimensions sont optimisées pour permettre une lubrification plus efficace.

Des travaux que nous avons récemment menés à l’Institut Pprime de Poitiers (CNRS, Université de Poitiers, ISAE Ensma) ont montré qu’il est possible de réduire le frottement de 50 % dans certains types de contact grâce à la texturation de surface.

Dans le cas des véhicules à moteur thermique, différentes études confirment que ces nouvelles technologies peuvent permettre à moyen terme de réduire les pertes par frottement de 50 à 60 % pour un gain en consommation de carburant de l’ordre de 15 %. Ce gain peut sembler faible, mais s’il est combiné avec une amélioration des moteurs et surtout une réduction de la taille et la masse des véhicules et par conséquent de la largeur des pneumatiques, des économies de consommation de carburant de l’ordre de 50 % sont atteignables. L’accroissement du segment des SUV sur le marché automobile, montre que ce n’est malheureusement pas une voie qui a été retenue par les fabricants de véhicules automobiles ces dernières années.

À très court terme quelles sont les solutions pour réduire la facture ? Si on exclut l’achat d’un nouveau véhicule, l’utilisation de lubrifiants plus performants peut réduire la consommation de quelques pourcents, ce qui reste faible et ne compense pas l’augmentation du prix des carburants à la pompe. De plus le choix d’un nouveau lubrifiant reste compliqué pour un particulier, car les études comparatives ne sont, pour l’heure, disponibles que dans la littérature scientifique et technique et donc réservées à un public averti.

En revanche, n’oublions pas que les véhicules sont conçus pour transporter plusieurs passagers. Le covoiturage autorise, si on rapporte la consommation aux nombre de passagers, à diviser la consommation par 2, 3, 4 ou plus. Une utilisation rationnelle des véhicules reste la solution la plus efficace et la plus simple pour réduire la facture énergétique.

À plus long terme, la voiture électrique, qui est maintenant plébiscitée par l’Union européenne et de nombreux constructeurs, est-elle une solution plus efficace du point de vue des pertes par frottement ? La réponse est oui. Le nombre de pièces mécaniques en frottement étant très limité, ces pertes sont évaluées à moins de 5 %. Il reste cependant de nombreux verrous à lever pour en faire la solution idéale : le poids et le prix des batteries, l’extraction des matériaux nécessaires à leur fabrication et leur recyclage.

Energie: Les voitures gaspillent de la moitié du carburant

Energie: Les voitures gaspillent de la moitié du carburant

Au moment des départs en vacances et avec des prix des carburants élevés, il est légitime de se poser la question : nos voitures consomment-elles trop ? Même si l’Europe a décidé d’interdire la production de véhicule à moteur thermique à partir de 2035, la majorité des véhicules de tourisme en circulation en France et sur la planète fonctionne avec un moteur thermique, c’est-à-dire avec un moteur utilisant un carburant de type essence ou gas-oil. Ces moteurs ont pour fonction de transformer l’énergie thermique résultant de la combustion du carburant en énergie mécanique qui servira à mettre en mouvement le véhicule. Environ 40 à 50 % de l’énergie fournie par le carburant est transformée en énergie mécanique, le reste étant dissipé en chaleur. L’énergie mécanique n’est pas entièrement restituée aux roues du véhicule et près de 30 % seraient perdus par frottement. Au final, l’énergie utilisée pour faire effectivement avancer le véhicule ne représente qu’environ 30 % de l’énergie totale fournie par le carburant. D’où viennent ces pertes ? Peut-on les réduire ? Quel gain peut-on espérer sur la consommation des véhicules ?

 

par 

Directeur de recherche CNRS, Université de Poitiers dans the Conversation 

Un moteur thermique est constitué d’une chambre de combustion dans laquelle le carburant est brûlé avec de l’air. Ceci conduit à une augmentation du volume de gaz dans la chambre de combustion qui va pousser un piston vers le bas. Ce dernier est lié à une bielle, elle-même connectée à un vilebrequin qui va transformer le mouvement vertical du piston en rotation. Cette rotation est transmise via la transmission mécanique (notamment la boîte de vitesse) aux roues du véhicule.

Des soupapes vont s’ouvrir et se fermer pour laisser entrer l’air et le carburant et permettre aux gaz brûlés de sortir via le tuyau d’échappement. Seule une partie (40 à 50 %) de l’énergie thermique de la combustion est transformée en énergie mécanique. Le reste de cette énergie est perdue et évacuée par les gaz chauds qui sortent de l’échappement et par le radiateur qui assure le refroidissement du moteur. Une amélioration de la combustion associée à des systèmes de récupération d’énergie peut permettre d’augmenter le pourcentage d’énergie transformée et réduire la consommation de carburant de près de 30 %.

Il est maintenant utile de définir ce qu’on entend par frottement. Lorsque l’on met deux objets en contact, le frottement qui apparaît dans les zones de contact entre ces deux objets va s’opposer au glissement de l’un par rapport à l’autre. Par exemple, le frottement entre nos chaussures et le sol nous permet de nous déplacer sans glisser. Si le frottement est trop faible, par exemple lorsque le sol est verglacé, le glissement sera facilité entre nos chaussures et le sol et il devient très difficile de se déplacer en marchant. En revanche, on peut alors opter pour des patins qui vont utiliser le faible frottement avec le sol pour permettre un déplacement par glissement. Lorsque l’on fait glisser (ou frotter) deux objets l’un sur l’autre, il va donc y avoir une résistance due au frottement. Ceci conduit à une perte d’énergie sous forme de chaleur qui est perceptible lorsque l’on se frotte les mains par exemple. C’est exactement ce qui va se produire entre les éléments en mouvement dans le moteur et dans la transmission mécanique et dont nous allons évaluer l’impact.

La tribologie est la science qui s’intéresse aux problèmes de contact et de frottement et sur la façon de les contrôler. Des études récentes de tribologie, ont permis d’estimer les pertes par frottement dans les moteurs thermiques et les transmissions vers les roues du véhicule. La figure ci-dessus présente en jaune les zones de contact où se produisent les pertes par frottement dans un moteur. Les pertes les plus importantes se produisent en périphérie du piston (environ 45 % des pertes), dans les liaisons entre la bielle, le vilebrequin et le bloc moteur (environ 30 % des pertes) et autour des soupapes et de leur système d’actionnement (pour environ 10 % des pertes). Les 10 % restant correspondent à des pertes dans les accessoires du moteur.

L’énergie mécanique qui sort du moteur est à nouveau réduite à nouveau réduite par les pertes dans la transmission mécanique notamment à cause du frottement dans les engrenages de la boîte de vitesse. L’énergie mécanique fournie par la combustion au sein du moteur thermique est finalement amputée, dans les conditions moyennes d’utilisation du véhicule, d’environ 30 % en raison de l’ensemble de ces pertes.

Environ 30 % du carburant est donc utilisé pour vaincre le frottement entre les pièces mécaniques en mouvement. Une réduction de ces pertes laisse entrevoir un gain substantiel de la consommation. Il faut maintenant se focaliser sur les éléments en frottement pour discuter des améliorations possibles. Les pièces du moteur et de la transmission sont lubrifiées par une huile qui s’insère entre les surfaces et permet de limiter le frottement et l’usure de ces surfaces.

Pour réduire encore les pertes par frottement, les recherches en tribologie concernent deux axes. Le premier est l’amélioration des lubrifiants. Ces travaux visent à un meilleur contrôle de la variation des propriétés du lubrifiant telle que la viscosité avec la température. En effet, le frottement est globalement réduit lorsque la viscosité est plus faible, mais le film d’huile peut devenir trop mince et conduire aux contacts des aspérités des surfaces et à une usure plus rapide. Pour cela, le développement de nouveaux additifs ajoutés au lubrifiant qui permettent la création de couches protectrices à faible frottement sur les surfaces est aussi un sujet de recherche.

Le second volet concerne l’amélioration des surfaces elles-mêmes grâce à la réalisation de revêtements notamment à base de carbone qui assurent la protection des surfaces en contact et un plus faible frottement. Une autre façon de limiter le frottement passe par l’utilisation de surfaces texturées par un réseau de cavités dont les dimensions sont optimisées pour permettre une lubrification plus efficace.

Des travaux que nous avons récemment menés à l’Institut Pprime de Poitiers (CNRS, Université de Poitiers, ISAE Ensma) ont montré qu’il est possible de réduire le frottement de 50 % dans certains types de contact grâce à la texturation de surface.

Dans le cas des véhicules à moteur thermique, différentes études confirment que ces nouvelles technologies peuvent permettre à moyen terme de réduire les pertes par frottement de 50 à 60 % pour un gain en consommation de carburant de l’ordre de 15 %. Ce gain peut sembler faible, mais s’il est combiné avec une amélioration des moteurs et surtout une réduction de la taille et la masse des véhicules et par conséquent de la largeur des pneumatiques, des économies de consommation de carburant de l’ordre de 50 % sont atteignables. L’accroissement du segment des SUV sur le marché automobile, montre que ce n’est malheureusement pas une voie qui a été retenue par les fabricants de véhicules automobiles ces dernières années.

À très court terme quelles sont les solutions pour réduire la facture ? Si on exclut l’achat d’un nouveau véhicule, l’utilisation de lubrifiants plus performants peut réduire la consommation de quelques pourcents, ce qui reste faible et ne compense pas l’augmentation du prix des carburants à la pompe. De plus le choix d’un nouveau lubrifiant reste compliqué pour un particulier, car les études comparatives ne sont, pour l’heure, disponibles que dans la littérature scientifique et technique et donc réservées à un public averti.

En revanche, n’oublions pas que les véhicules sont conçus pour transporter plusieurs passagers. Le covoiturage autorise, si on rapporte la consommation aux nombre de passagers, à diviser la consommation par 2, 3, 4 ou plus. Une utilisation rationnelle des véhicules reste la solution la plus efficace et la plus simple pour réduire la facture énergétique.

À plus long terme, la voiture électrique, qui est maintenant plébiscitée par l’Union européenne et de nombreux constructeurs, est-elle une solution plus efficace du point de vue des pertes par frottement ? La réponse est oui. Le nombre de pièces mécaniques en frottement étant très limité, ces pertes sont évaluées à moins de 5 %. Il reste cependant de nombreux verrous à lever pour en faire la solution idéale : le poids et le prix des batteries, l’extraction des matériaux nécessaires à leur fabrication et leur recyclage.

Politique- Zelinsky à l’Assemblée nationale : la moitié des députés absents

Politique- Zelinsky à l’Assemblée nationale : la moitié des députés absents

 

Le président Ukrainien a été reçu à l’Assemblée nationale. Il en a profité pour remercier la France pour son soutien. Malheureusement à peu près la moitié des députés étaient absents. Évidemment pour ne pas trop se mouiller vis-à-vis des électeurs dans ce conflit entre la Russie et l’Ukraine. Pas vraiment une attitude très responsable et très digne.

Le chef d’Etat ukrainien, en visite à Paris, s’est exprimé devant les députés et politiques français pendant 23 minutes. Il a estimé que l’Europe n’était « plus un continent de paix », qualifiant le président russe Vladimir Poutine « d’ennemi commun » de son pays et de l’Europe. « Cette bataille est à la croisée des chemins, c’est le moment où nous pouvons tous ensemble écrire l’histoire », a ajouté le président ukrainien.
Volodymyr Zelensky a également évoqué le sommet de paix pour l’Ukraine organisé en Suisse mi-juin. Un événément qui pourrait rapprocher Kiev de « la fin de la guerre ». Cette conférence internationale rassemblera plus d’une centaine de pays et d’organisations, mais pas la Russie.

« Nous n’avons pas le droit de perdre », a déclaré Volodymyr Zelensky, ajoutant : « Pouvons-nous gagner cette bataille ? Certainement ! Nous pouvons. L’Ukraine et donc l’Europe, et donc la France. »

Malheureusement environ la moitié des députés choisis la politique de la chaise vide : une attitude assez lamentable

Zelinsky à l’Assemblée nationale : la moitié des députés absents

Zelinsky à l’Assemblée nationale : la moitié des députés absents

 

Le président Ukrainien a été reçu à l’Assemblée nationale. Il en a profité pour remercier la France pour son soutien. Malheureusement à peu près la moitié des députés étaient absents. Évidemment pour ne pas trop se mouiller vis-à-vis des électeurs dans ce conflit entre la Russie et l’Ukraine. Pas vraiment une attitude très responsable et très digne.

Le chef d’Etat ukrainien, en visite à Paris, s’est exprimé devant les députés et politiques français pendant 23 minutes. Il a estimé que l’Europe n’était « plus un continent de paix », qualifiant le président russe Vladimir Poutine « d’ennemi commun » de son pays et de l’Europe. « Cette bataille est à la croisée des chemins, c’est le moment où nous pouvons tous ensemble écrire l’histoire », a ajouté le président ukrainien.
Volodymyr Zelensky a également évoqué le sommet de paix pour l’Ukraine organisé en Suisse mi-juin. Un événément qui pourrait rapprocher Kiev de « la fin de la guerre ». Cette conférence internationale rassemblera plus d’une centaine de pays et d’organisations, mais pas la Russie.

« Nous n’avons pas le droit de perdre », a déclaré Volodymyr Zelensky, ajoutant : « Pouvons-nous gagner cette bataille ? Certainement ! Nous pouvons. L’Ukraine et donc l’Europe, et donc la France. »

Malheureusement environ la moitié des députés choisis la politique de la chaise vide : une attitude assez lamentable

Politique-Sécurité Jeux Olympiques : la moitié des Français peu confiants

Politique-Sécurité Jeux Olympiques : la moitié des Français peu confiants
Moins d’un Français sur deux (47%) se sent confiant quant à la capacité de la France à assurer le bon déroulement des jeux. Ils sont 9% à se sentir très confiants, les 38% restants se disant plutôt confiants, et les autres inquiets. Les femmes se montrent d’ailleurs plus inquiètes que les hommes (43% contre 51%).
D’après un sondage publié par La Tribune du dimanche et réalisé par Ipsos ce samedi 13 avril  seulement 53%, soit un peu plus d’un Français sur 2, se disent intéressés par les Jeux. Seuls 16% sont très intéressés et 26% ne le sont pas du tout. Une proportion en baisse par rapport au dernier sondage publié par La Tribune du dimanche en octobre dernier où ils étaient 61%.

Les sentiments que leur procurent ces jeux? L’indifférence pour 35% des personnes interrogées et l’inquiétude pour 33%. 19% se disent tout de même fiers, satisfaits, voire impatients pour 13% d’entre eux: les jeunes notamment.

 

Sondage « Sécurité JO » : la moitié des Français peu confiants

 Sondage « Sécurité JO » : la moitié des Français peu confiants
Moins d’un Français sur deux (47%) se sent confiant quant à la capacité de la France à assurer le bon déroulement des jeux. Ils sont 9% à se sentir très confiants, les 38% restants se disant plutôt confiants, et les autres inquiets. Les femmes se montrent d’ailleurs plus inquiètes que les hommes (43% contre 51%).
D’après un sondage publié par La Tribune du dimanche et réalisé par Ipsos ce samedi 13 avril  seulement 53%, soit un peu plus d’un Français sur 2, se disent intéressés par les Jeux. Seuls 16% sont très intéressés et 26% ne le sont pas du tout. Une proportion en baisse par rapport au dernier sondage publié par La Tribune du dimanche en octobre dernier où ils étaient 61%.

Les sentiments que leur procurent ces jeux? L’indifférence pour 35% des personnes interrogées et l’inquiétude pour 33%. 19% se disent tout de même fiers, satisfaits, voire impatients pour 13% d’entre eux: les jeunes notamment.

 

Sécurité JO : la moitié des Français peu confiants

Sécurité JO : la moitié des Français peu confiants
Moins d’un Français sur deux (47%) se sent confiant quant à la capacité de la France à assurer le bon déroulement des jeux. Ils sont 9% à se sentir très confiants, les 38% restants se disant plutôt confiants, et les autres inquiets. Les femmes se montrent d’ailleurs plus inquiètes que les hommes (43% contre 51%).
D’après un sondage publié par La Tribune du dimanche et réalisé par Ipsos ce samedi 13 avril  seulement 53%, soit un peu plus d’un Français sur 2, se disent intéressés par les Jeux. Seuls 16% sont très intéressés et 26% ne le sont pas du tout. Une proportion en baisse par rapport au dernier sondage publié par La Tribune du dimanche en octobre dernier où ils étaient 61%.

Les sentiments que leur procurent ces jeux? L’indifférence pour 35% des personnes interrogées et l’inquiétude pour 33%. 19% se disent tout de même fiers, satisfaits, voire impatients pour 13% d’entre eux: les jeunes notamment.

 

IA : Des réductions d’effectifs dans la moitié des entreprises

IA : Des réductions d’effectifs dans la moitié des entreprises

Selon une enquête publiée par le groupe suisse Adecco la moitié des entreprises pourrait dans un premier temps être amenée à effectuer des réductions d’effectifs suite au développement de l’intelligence artificielle. Selon cette enquête, 61% des dirigeants interrogés pensent que l’IA va changer la donne pour leur secteur, la proportion grimpant à 82% dans le secteur de la technologie contre 51% dans l’automobile, le transport et la logistique. Mais 57% avouent manquer de confiance dans les compétences et connaissances sur l’IA de leur propre équipe dirigeante. Et « si les décideurs ne comprennent pas les opportunités d’affaires de l’IA, alors ils ne peuvent pas définir la stratégie d’investissement », mettent en garde les auteurs de l’enquête.
Les entreprises manquent de connaissances en matière d’IA. Elles doivent mieux préparer leur personnel à ces technologies, affirme une enquête publiée par le groupe suisse Adecco. La majorité des chefs d’entreprise interrogés se sentent, en effet, mal équipés pour gérer ce bouleversement technologique.

« Les entreprises doivent en faire davantage pour former et redéployer leurs équipes afin d’obtenir le meilleur de ce bond technologique. » Voilà la mise en garde de Denis Machuel, le patron d’Adecco, servant de conclusion à l’enquête qu’a mené le géant de l’intérim sur les conséquences de l’IA dans les entreprises.

L’étude a ainsi démontré que les dirigeants d’entreprises n’étaient pas prêts à accueillir cette technologie.  Car si, il y a une dizaine d’années, la numérisation de l’économie avait elle-même suscité d’importantes craintes mais avait finalement créé « beaucoup d’emplois », a souligné le patron d’Adecco, les choses pourraient être différentes pour l’IA. Pour gérer ce nouveau saut technologique, il est « critique », selon lui, que les dirigeants d’entreprises comprennent eux-même l’IA pour pouvoir préparer leur personnel.

Selon une étude du Fonds monétaire international (FMI), l’IA pourrait changer les contours de 40% des emplois dans le monde, les risques étant plus élevés dans les économies développées. Si certains postes vont être remplacés, l’IA va dans d’autres cas compléter le travail des humains. Mais elle risque d’accroître les inégalités de revenus entre les travailleurs qui pourront tirer parti de l’IA et ceux qui ne parviendront pas à s’adapter, d’après cette étude du FMI.

« L’IA ce n’est pas une révolution, c’est un changement de civilisation qui va impacter en profondeur tous les secteurs, tous les métiers, toutes les fonctions. Une étude de McKinsey estimait qu’à terme 50 % des tâches de 70 % des salariés pourraient être accomplies par de l’IA », a aussi affirmé Philippe Corrot, le patron de la startup Mirakl, dans une interview aux Echos ce vendredi. Pour ce dernier, « La robotisation des usines a « commoditisé » la force manuelle. On va « commoditiser » la puissance intellectuelle, et l’on sait que d’ici peu l’IA ne sera pas simplement plus intelligente qu’Einstein mais 1.000 fois plus puissante. L’impact économique, social, sociétal va être colossal. Voilà pourquoi tous les chefs d’entreprise, les économistes, les politiques doivent faire de l’IA une priorité. »

 

Moitié moins de viande pour sauver le climat

Moitié moins de viande pour sauver le climat

D’après une information reprise par la Figaro, il faudrait réduire de moitié la consommation actuelle de viande en France, pour tomber à 450 grammes maximum par semaine;
ce qui permettrait d’atteindre les objectifs climatiques fixés pour le pays, affirme une étude du réseau Action Climat et de la Société française de nutrition publiée mardi 20 février.

L’alimentation représente 22% de l’empreinte carbone de la France, et «60% de ces émissions proviennent de la production, au niveau agricole, des aliments que nous consommons», rappelle l’étude. Elle souligne qu’en France, «après deux décennies de baisse entre 1990 et 2012, la consommation de viande par habitant affiche une légère hausse depuis une dizaine années» et que «la quantité de viande consommée par habitant en France est aujourd’hui deux fois supérieure à la moyenne mondiale». «La consommation de poulet par habitant en France a en effet plus que doublé entre 2000 et 2022», met en avant l’étude.

Les régimes suggérés par l’étude comprennent «davantage de fruits et légumes, de légumineuses, de fruits à coque et de produits céréaliers complets qu’aujourd’hui, avec une consommation modérée d’œufs et de produits laitiers, et une forte diminution des produits gras, sucrés et/ou salés». Le réseau Action Climat et la SFN insistent sur «la nécessité» pour le gouvernement de «prendre en compte les enjeux environnementaux» dans ses recommandations alimentaires du Programme national nutrition santé (PNNS), en préconisant ainsi de «ne pas consommer plus de 450 grammes de viande par semaine», toutes viandes et charcuteries confondues.

Sondage histoire- la moitié des 16 24 ans ignorent ce que représente la date de 1789

Sondage histoire- la moitié des 16 24 ans ignorent ce que représente la date de 1789


Après les maths et le français, les jeunes Français ont-ils aussi des difficultés en histoire? Un sondage OpinionWay paru ce dimanche 7 janvier dans La Tribune Dimanche, questionne des jeunes âgés de 16 à 24 ans sur leur connaissance des grands événements historiques. Leur rapport à l’information et leur compréhension de la laïcité sont également évalués.

Les résultats révèlent d’importantes lacunes. Près de la moitié (46%) des sondés ne sait pas par exemple que la Révolution française a eu lieu en 1789, quand près de sept jeunes sur dix (69%) sont incapables de situer quand les femmes ont obtenu le droit de vote en France (1944).

Même chose pour les questions historiques qui concernent l’histoire européenne. Six jeunes sur dix (60%) ne savent pas dater la chute du mur de Berlin en 1989 et 63% ignorent qu’Hitler est parvenu au pouvoir en Allemagne en 1933.

Parmi les questions posées aux sondés, la Shoah occupe une large place. Si plus de six jeunes sur dix (63%) affirment savoir de quoi il s’agit, près d’un sur cinq (17%) dit connaître le terme sans en savoir beaucoup plus et quasiment un sondé sur cinq encore (18%) dit n’en avoir jamais entendu parler.

Antisémitisme: le témoignage de Claire, rescapée de la Shoah âgée de 91 ans
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Si une très large majorité (85%) dit savoir ce qu’étaient les chambres à gaz, utilisées par l’Allemagne nazie pour exterminer les juifs pendant la Seconde guerre mondiale, et que 61% disent connaître le statut des juifs en 1940, seulement 39% savent ce qu’est la rafle du Vél’ d’Hiv, plus grande arrestation massive de juifs réalisée en France pendant la Seconde guerre mondiale.

Sur le régime de Vichy, un certain flou semble régner. 43% des jeunes disent que l’État français a joué un rôle actif dans l’extermination des juifs, quand quasiment la même proportion (41%) assure à l’inverse qu’il n’a agi qu’en exécutant des ordres venus des nazis.

Interrogés également sur la laïcité et la place de la religion dans la société, jusqu’à 45% des sondés avancent que les juifs sont davantage protégés par les autorités que les musulmans et 41% estiment que la laïcité sert avant tout à discriminer les musulmans en France.

Un jeune sur deux soutient cependant le droit à la critique des musulmans (à 52%), des catholiques (52% aussi) et des juifs (50%) au nom de la liberté d’expression.

« Est-ce qu’il est possible d’enseigner l’antisémitisme à des jeunes qui ne savent pas ce qu’est la Shoah, qui ne comprennent pas la spécificité de ce fait historique? », déplore la politologue Chloé Morin qui a commandé cette étude.

De façon plus générale, le sondage s’interroge sur le rapport à l’information des 16-24 ans et révèle le grand écart qui les sépare de leurs aînés. Quand ces derniers s’appuyaient sur les médias papier, télévisés ou radio, près de la moitié (45%) des jeunes choisissent les réseaux sociaux en premier pour s’informer.

Environnement-La moitié seulement des bouteilles plastiques recyclées

Environnement-La moitié seulement des bouteilles plastiques recyclées


Des fabricants de bouteilles en plastique et des distributeurs affirment que les bouteilles en plastique contenant notamment de l’eau sont 100 % recyclables. Le problème c’est que d’après des études seulement la moitié sont effectivement recyclées. Par ailleurs, on pourrait s’interroger sur la cohérence et la pertinence du transport de l’eau en bouteille.

Des associations de défense des consommateurs de 13 pays européens, ont annoncé mardi avoir déposé plainte à Bruxelles contre les principaux fabricants de bouteilles en plastique, leur reprochant d’induire le public en erreur sur les possibilités de les recycler.

Le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC) et ses membres de treize pays européens « ont déposé une plainte auprès de la Commission européenne et du réseau des autorités de protection des consommateurs (CPC) », selon un communiqué de l’association Consommation logement cadre de vie (CLCV). Les organisations demandent une enquête concernant des allégations commerciales présumées trompeuses en termes de « recyclabilité des bouteilles d’eau de grandes marques » comme Coca-Cola (via son embouteilleur CHBC), Danone et Nestlé Waters.

« Le consommateur européen boit en moyenne 118 litres d’eau en bouteille par an », dont l’immense majorité en bouteille en plastique, selon le communiqué de CLCV. « L’industrie des boissons a recours à des allégations de recyclabilité qui, selon nos recherches, sont trop vagues, inexactes et/ou insuffisamment justifiées », ajoute l’association.

Celle-ci prend l’exemple de l’allégation « 100% recyclable », terme « ambigu » qui « dépend de nombreux facteurs tels que les infrastructures de collecte disponibles dans le pays, l’efficacité du processus de tri ou encore l’existence de processus de recyclage appropriés ». Selon elle, « le taux de recyclage des bouteilles seules en PET, sans le bouchon ni l’étiquette, est estimé à seulement 55% dans l’UE ».

Voiture électrique : la moitié des Français ignorent l’interdiction de production à partir de 2035

Voiture électrique : la moitié des Français ignorent l’interdiction de production à partir de 2035


C’est pas encore gagné pour la voiture électrique puisque à peu près la moitié des Français ignorent encore l’interdiction de production d’automobiles thermiques à partir de 2035 . Une étude 2024 de l’Observatoire Cetelem, publiée mardi, montre que les automobilistes français, connaissent mal les réglementations et le futur de l’automobile. Par exemple, si l’UE a entériné en mars dernier la fin de la vente de voitures thermiques à partir de 2035, seul un Français sur deux (53%) est au courant de l’existence de cette interdiction future.

Par ailleurs, de plus en plus d’automobilistes doutent de l’intérêt de la voiture électrique. Seulement 19 % des Européens veulent changer de véhicule dans les 12 prochains mois contre 27 % il y a encore deux ans.

La plus grande partie des automobilistes ne croit pas au progrès technologique et environnemental de la voiture électrique. Cependant ce refus pourrait être nourri en réalité par le coût que représente l’investissement. En moyenne en effet une voiture électrique coûte le double d’une voiture à moteur thermique. Sans parler évidemment de l’interrogation sur un jour une fiscalité sur électricité consommée par les voitures.

Les Français demeurent moins bien informés que les Allemands (66%), les Britanniques (62%) ou encore les Espagnols (62%).

De même, sur les zones à faibles émissions (ZFE), ces zones urbaines dont l’accès est limité aux véhicules les moins polluants, le degré d’information demeure lui aussi parcellaire. Si 77% des Français connaissent leur existence, seuls 48% savent précisément de quoi il s’agit. L

Dans l’Hexagone, 11 métropoles ont jusqu’ici mis en place une zone à faibles émissions, dont Paris, Lyon, Marseille ou Strasbourg. Mais seuls six Français sur dix (59%) savent que ces ZFE sont bel et bien présentes dans l’Hexagone. «C’est en Allemagne, Belgique, Royaume-Uni et aussi en France que l’on recense les scores les plus élevés, nations qui ont mis en place des ZFE ou envisagent leur déploiement», précise l’Observatoire.

À ce «brouillard», comme l’appelle l’étude, s’ajoute le «doute qu’a jeté sur la voiture électrique» l’augmentation des prix de l’électricité à la suite de la guerre en Ukraine, a expliqué à l’AFP le directeur de l’Observatoire, Flavien Neuvy. Les «gens se demandent si c’est vraiment une bonne idée», affirme-t-il, alors que le passage à l’électrique est nécessaire pour limiter le réchauffement climatique. Ainsi, comme le résume l’Observatoire Cetelem, cette étude «montre en tout cas que les automobilistes sont dans l’expectative à maints égards, jusqu’à faire preuve de suspicion et de scepticisme» sur la voiture électrique.

La moitié seulement des bouteilles plastiques sont recyclées

La moitié seulement des bouteilles plastiques sont recyclées


Des fabricants de bouteilles en plastique et des distributeurs affirment que les bouteilles en plastique contenant notamment de l’eau sont 100 % recyclables. Le problème c’est que d’après des études seulement la moitié sont effectivement recyclées. Par ailleurs, on pourrait s’interroger sur la cohérence et la pertinence du transport de l’eau en bouteille.

Des associations de défense des consommateurs de 13 pays européens, ont annoncé mardi avoir déposé plainte à Bruxelles contre les principaux fabricants de bouteilles en plastique, leur reprochant d’induire le public en erreur sur les possibilités de les recycler.

Le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC) et ses membres de treize pays européens « ont déposé une plainte auprès de la Commission européenne et du réseau des autorités de protection des consommateurs (CPC) », selon un communiqué de l’association Consommation logement cadre de vie (CLCV). Les organisations demandent une enquête concernant des allégations commerciales présumées trompeuses en termes de « recyclabilité des bouteilles d’eau de grandes marques » comme Coca-Cola (via son embouteilleur CHBC), Danone et Nestlé Waters.

« Le consommateur européen boit en moyenne 118 litres d’eau en bouteille par an », dont l’immense majorité en bouteille en plastique, selon le communiqué de CLCV. « L’industrie des boissons a recours à des allégations de recyclabilité qui, selon nos recherches, sont trop vagues, inexactes et/ou insuffisamment justifiées », ajoute l’association.

Celle-ci prend l’exemple de l’allégation « 100% recyclable », terme « ambigu » qui « dépend de nombreux facteurs tels que les infrastructures de collecte disponibles dans le pays, l’efficacité du processus de tri ou encore l’existence de processus de recyclage appropriés ». Selon elle, « le taux de recyclage des bouteilles seules en PET, sans le bouchon ni l’étiquette, est estimé à seulement 55% dans l’UE ».

Bouteille en plastique 100 % recyclables ou seulement la moitié ?

Bouteille en plastique 100 % recyclables ou seulement la moitié ?


Des fabricants de bouteilles en plastique et des distributeurs affirment que les bouteilles en plastique contenant notamment de l’eau sont 100 % recyclables. Le problème c’est que d’après des études seulement la moitié sont effectivement recyclées. Par ailleurs, on pourrait s’interroger sur la cohérence et la pertinence du transport de l’eau en bouteille.

Des associations de défense des consommateurs de 13 pays européens, ont annoncé mardi avoir déposé plainte à Bruxelles contre les principaux fabricants de bouteilles en plastique, leur reprochant d’induire le public en erreur sur les possibilités de les recycler.

Le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC) et ses membres de treize pays européens « ont déposé une plainte auprès de la Commission européenne et du réseau des autorités de protection des consommateurs (CPC) », selon un communiqué de l’association Consommation logement cadre de vie (CLCV). Les organisations demandent une enquête concernant des allégations commerciales présumées trompeuses en termes de « recyclabilité des bouteilles d’eau de grandes marques » comme Coca-Cola (via son embouteilleur CHBC), Danone et Nestlé Waters.

« Le consommateur européen boit en moyenne 118 litres d’eau en bouteille par an », dont l’immense majorité en bouteille en plastique, selon le communiqué de CLCV. « L’industrie des boissons a recours à des allégations de recyclabilité qui, selon nos recherches, sont trop vagues, inexactes et/ou insuffisamment justifiées », ajoute l’association.

Celle-ci prend l’exemple de l’allégation « 100% recyclable », terme « ambigu » qui « dépend de nombreux facteurs tels que les infrastructures de collecte disponibles dans le pays, l’efficacité du processus de tri ou encore l’existence de processus de recyclage appropriés ». Selon elle, « le taux de recyclage des bouteilles seules en PET, sans le bouchon ni l’étiquette, est estimé à seulement 55% dans l’UE ».

Sanctions occidentales-La Russie pourrait perdre la moitié de ses revenus gaz-pétrole

Sanctions occidentales-La Russie pourrait perdre la moitié de ses revenus gaz-pétrole

Mécaniquement les sanctions occidentales vis-à-vis de la Russie vont peser sur les revenus du pays. La Russie tire surtout ses revenus de l’énergie exportée qui représente presque 50 % de ses recettes. Dernièrement, l’Europe a décidé de limiter le prix du pétrole russe à 60 $ le baril quand le cours est autour de 84 Dollars le baril.

Les fournitures russes de gaz et de pétrole ont considérablement fondu en direction de l’Occident et en particulier de l’Europe.La Russie parvient cependant à fournir davantage de produits pétroliers et de gaz à la Chine, à l’Inde et à d’autres pays dans certains réexpédient ces importations vers l’Occident. L’occasion d’encaisser un petit profit car les nouveaux contrats passés par la Russie ne sont pas aussi juteux qu’avec ceux conclu avec l’Occident. À terme,les revenus tirés du gaz et du pétrole pourrait diminuer de 50 % alors que ces revenus représentent à peu près la moitié du budget russe. Cette réduction de ressources pourrait hypothéquer le financement de la nouvelle politique de défense que souhaite Poutine

Avec 90 milliards de roubles (1,3 milliard d’euros au cours actuel) récoltés grâce à la vente du pétrole et du gaz en novembre, les chiffres sont quasi stables pour le budget de l’État russe. Mais ce sont des résultats en trompe-l’œil. Selon deux médias économiques russes, The Bell et MMI, la moitié de cette somme est issue d’un paiement en retard que Gazprom devait depuis l’année dernière.

Sans cet afflux exceptionnel, les revenus auraient chuté de 48,9% sur un an. Conclusion : une dynamique négative serait enclenchée, d’après les deux titres spécialisés. La production elle-même est en recul : – 3,4% par rapport à l’année dernière. En cause, la baisse de la production de gaz : – 20%.

Cela alors que les sanctions contre le pétrole russe entrent à peine en vigueur : le plafonnement des prix du pétrole russe par l’Union européenne, le G7 et l’Australie ce lundi 5 décembre, ainsi que l’embargo de l’UE sur le pétrole russe acheminé par voie maritime, plusieurs mois après l’embargo déjà décidé par les États-Unis et le Canada.

Pour ces deux médias économiques, les objectifs de revenus pour le budget russe en 2023 pourraient donc ne pas être atteints. Reste que la Russie avait déjà anticipé un fort recul de ses recettes pétrolières et gazières. Pour The Bell, la situation budgétaire générale « ne peut pas être encore qualifiée de catastrophique ».

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