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Grâce à la chloroquine moins de cas dans les pays pauvres ( Pr Raoult )

Grâce à la chloroquine moins de cas dans les pays pauvres ( Pr Raoult   )

Aux yeux du microbiologiste, il existe une « cassure dans le monde »: « Le monde des pauvres, des moins riches du Sud qui ont utilisé la chloroquine, ensuite l’hydroxychloroquine, et l’azithromycine, comme on a fait nous ( à Marseille NDLR), d’une manière massive, et qui ont des taux de mortalité très bas. »

« C’est spectaculaire, c’est la première fois que dans les pays les plus riche, il y a la plus forte mortalité. On est les seuls à ne pas avoir traité. Les autres ont détecté, traité. Tous ceux qui on traité ont une mortalité inférieure à la notre. »

Ce dernier fait notamment référence à plusieurs pays d’Afrique, qui se servent déjà de la chloroquine contre le paludisme. Pour lutter contre le coronavirus, des dérivés de l’hydroxychloroquine sont depuis utilisés au Bénin, au Cameroun, au Burkina Faso, ou au Sénégal, rappelle France Info. L’Inde, premier producteur mondial de chloroquine, ou le Brésil donc, sont également en faveur de ce traitement.

Pour autant, les effets bénéfiques de la choloroquine et de l’hydroxychloroquine n’ont « pas encore été démontrés », indiquait encore récemment l’Agence européenne des Médicaments (EMA). Cette dernière soulignait également des « effets secondaires graves et dans certains cas fatals », notamment sur le rythme cardiaque.

« L’efficacité énergétique c’est consommer moins», Aurélien Hüe (Bpifrance)

« L’efficacité énergétique c’est consommer moins», Aurélien Hüe  (Bpifrance)

 

D’une certaine manière c’est une vérité de Lapalisse de la part d’ Aurélien Hüe, directeur adjoint d’investissements, Fonds France Investissement Energie Environnement, à Bpifrance mais il explique pourquoi dans une interview à la Tribune.

Quels sont les enjeux de l’efficacité énergétique industrielle dans le contexte de crise sanitaire et économique que nous traversons ?

L’efficacité énergétique industrielle consiste à consommer moins d’énergie pour produire de manière aussi efficace, sans gaspillage. La crise actuelle souligne l’importance d’un mode de production local avec un faible impact environnemental – a contrario d’un modèle de production basé sur des ressources infinies et à bas prix, et sans intégration de l’impact sur l’environnement. C’est notamment le cas de l’énergie, indispensable à toute production, que l’on veut disponible, sûre, pas chère, et maintenant décarbonée. Équation très compliquée à résoudre… La crise actuelle est donc de nature à nous faire prendre conscience qu’un tel modèle n’est pas tenable. Il faut se préparer à d’éventuelles nouvelles crises, quelle qu’en soit la nature, faire des choix et consentir des investissements, difficiles, certes, dans un contexte économique dégradé et des prix pétroliers bas, mais essentiels. Car les solutions pour une efficacité énergétique industrielle accrue existent. Il suffit que les acteurs fassent les bons arbitrages.

 

Bpifrance est aussi la banque du climat, décrivez-nous les grands axes de sa politique en matière de soutien à l’efficacité énergétique industrielle…

Avant la crise actuelle, Bpifrance faisait déjà beaucoup pour soutenir la transition énergétique, sous forme de prêts aux entreprises, pour mener à bien des programmes d’efficacité énergétique et en épaulant de petites structures pour en faire des belles sociétés spécialisées dans la transition énergétique. En partenariat avec l’Ademe, nous animons ainsi un accélérateur, dans lequel des entreprises sont « poussées » pendant deux ans. Cette volonté ne peut que se renforcer aujourd’hui. Bpifrance va continuer de soutenir des entreprises du secteur, mais également élargir la portée de son action en incluant les sociétés « généralistes » pour les aider dans leurs efforts de transition. C’est la meilleure façon d’avoir un réel impact dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Quels sont les liens entre efficacité énergétique industrielle et efficacité économique pour l’industrie ?

Sans énergie, on ne produit rien. Et si les industries fortes consommatrices dépensent moins, c’est autant de gagné ! Dans certains cas, il en va de leur survie. En outre, dans un monde incertain, dépendre d’une ressource extérieure revient à s’exposer à bien des déboires. Cette nouvelle philosophie pousse également à réfléchir aux process industriels, à la compétitivité, au marketing, à la marque employeur. Les consommateurs sont de plus en plus exigeants sur la façon dont les produits sont fabriqués, et soucieux, en tant que salariés, de rejoindre un groupe dont ils partagent les valeurs de sobriété, de respect de l’environnement, de responsabilité sociétale. Sans oublier les banquiers et les investisseurs, eux aussi de plus en plus sensibles à ces thématiques.

Les recettes fiscales : 4 milliards d’euros en moins en mars et avril

Les recettes fiscales : 4 milliards d’euros en moins en mars et avril

 

“Sur le champ des impôts directs, l’ensemble des mesures de soutien ont déjà représenté un effort de 3,8 milliards d’euros pour l’Etat”, du fait des reports d’échéances fiscales déjà accordés pour les mois de mars et d’avril, est-il précisé dans ce communiqué. Soit une trajectoire de 50 milliards environ sur l’année.

Au-delà des reports d’échéances fiscales et sociales déjà accordés en mars et avril – et dont seront exclues les grandes entreprises ayant versé des dividendes ou effectué des rachats d’action d’ici la fin de l’année – les entreprises confrontées à des difficultés pourront à nouveau solliciter des reports de paiement pour les échéances du mois de mai, souligne le ministère.

Parallèlement à ces possibilités de reports de paiement, le ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin a adapté le calendrier de déclaration pour les professionnels, en décalant l’ensemble des échéances de déclarations fiscales des entreprises au 30 juin.

“Les entreprises qui le peuvent sont toutefois invitées à s’acquitter de leurs obligations déclaratives et de paiement dans le calendrier initial”, est-il précisé dans le communiqué.

Gérald Darmanin avait déjà décalé et allongé la campagne 2020 de déclaration de l’impôt sur le revenu, qui commencera le 20 avril.

Chômage États-Unis : déjà au moins 15 millions sur 150

Chômage États-Unis : déjà au moins 15 millions sur 150
A cours de la seconde partie du mois de mars, une dizaine de millions d’Américains se sont inscrits au chômage en vue de percevoir des indemnités. Jamais l’économie des États-Unis n’a subi un choc aussi violent, frappant à la fois la production de biens et services d’une part et d’autre part la demande. Les économies des autres pays industrialisés, comme en Europe, sont dans le même cas: le confinement a pratiquement arrêté l’activité.

On aimerait penser que les chiffres produits le mois prochain par le Département du travail mesureront mieux l’ampleur des destructions d’emplois. Mais ce n’est pas certain car beaucoup d’entreprises qui seront sondées par les services statistiques fédéraux ne répondront pas aux questionnaires puisqu’elles sont fermées.

Reste l’estimation du taux de chômage. Elle est calculée à partir d’un autre sondage réalisé auprès des ménages. Il révèle un bond de 3, 5% en février, à 4, 4% en mars. La détérioration est forte, mais là encore probablement en deçà de la réalité. En extrapolant la tendance des inscriptions hebdomadaires au chômage, on arrive facilement à 13% de chômage pour le mois d’avril, ce qui correspond en gros à 15 millions de chômeurs de plus en deux mois, sur une population active de 165 millions de personnes.

Aéroports européens : moins 13,5% au premier trimestre

Aéroports européens : moins 13,5% au premier trimestre

 

Au total, les aéroports européens ont enregistré un recul de 13,5% de leur fréquentation au premier trimestre, mais ce sont les aéroports italiens qui sont les plus touchés, a indiqué ACI Europe, qui représente 500 aéroports dans 46 pays, dans un communiqué.

Avant même la décision lundi de placer tout le pays en confinement, «les aéroports italiens étaient déjà confrontés à une baisse énorme du trafic passagers avec un recul de 60% sur la plupart des plates-formes au cours du week-end», a noté Olivier Jankovec, directeur général d’ACI Europe.

«Maintenant, ils doivent lutter contre un effondrement total de la connectivité aérienne», a-t-il poursuivi, appelant le gouvernement à «répondre rapidement et positivement aux demandes des aéroports italiens de mise en œuvre de mesures de soutien d’urgence».

Dans toute l’Europe, «l’épidémie de Covid-19 se transforme en un choc sans précédent pour notre industrie», a ajouté M. Jankovec, n’écartant pas que des «mesures d’aides soient nécessaires ailleurs qu’en Italie pour permettre aux aéroports de remplir leur rôle d’infrastructure critique».

L’organisation prévoit pour 2020, une baisse de 7,5% du nombre de passagers dans les aéroports européens contre 2,3% de croissance prévue auparavant.

« La meilleure science économique est celle qui fait le moins de bruit »

« La meilleure science économique est celle qui fait le moins de bruit »

Prix Nobel d’économie en 2019, les deux professeurs au Massachusetts Institute of Technology publient « Economie utile pour des temps difficiles » (Seuil), dans lequel ils montrent comment les économistes peuvent apporter des réponses aux questions du moment : réchauffement climatique, inégalités, immigration… En avant-première, « Le Monde » publie des extraits du premier chapitre, intitulé « MEGA : Make Economics Great Again ».

Bonnes feuilles. Nous vivons une époque de polarisation croissante. De l’Inde à la Hongrie, des Philippines aux Etats-Unis, du Brésil au Royaume-Uni, de l’Italie à l’Indonésie, le débat public entre droite et gauche se réduit de plus en plus à des affrontements bruyants, où l’invective laisse peu de place à la nuance et à la réflexion. Aux Etats-Unis, où nous vivons et travaillons, le nombre d’électeurs qui votent pour un parti différent aux diverses élections est à son plus bas niveau historique. Parmi les Américains qui s’identifient à l’un des deux grands partis, 81 % ont une opinion négative du parti adverse ; 61 % des démocrates jugent les républicains racistes, sexistes et sectaires, et 54 % des républicains jugent les démocrates malveillants. Un tiers des Américains seraient profondément déçus si un membre de leur famille proche épousait une personne de l’autre camp.

En France et en Inde, deux autres pays où nous passons beaucoup de temps, la montée de la droite dure est commentée, au sein de l’élite progressiste « éclairée » à laquelle nous appartenons, en des termes toujours plus apocalyptiques. La peur ne cesse de grandir : la civilisation telle que nous la connaissons, fondée sur le débat et la démocratie, serait désormais menacée.

 

Nous sommes des économistes, c’est-à-dire des chercheurs en sciences sociales. Notre métier consiste à présenter des faits et une interprétation des faits qui seront susceptibles, nous l’espérons, de réduire ces divisions et d’aider chaque camp à mieux comprendre l’autre, afin de parvenir, sinon à un consensus, du moins à une sorte de désaccord raisonnable. La démocratie ne peut certes pas vivre sans conflit, mais à condition qu’il y ait du respect de part et d’autre ; et le respect suppose la compréhension mutuelle.

Ce qui rend la situation actuelle particulièrement inquiétante, c’est que l’espace permettant un débat de ce type semble se réduire chaque jour un peu plus. On observe une « tribalisation » des opinions, non seulement dans le domaine strictement politique, mais aussi en ce qui concerne les principaux problèmes de société et les solutions qu’il conviendrait de leur apporter. (…)

Cela est d’autant plus regrettable que nous rentrons dans des temps difficiles. Les folles années de forte croissance mondiale, alimentée par l’expansion du commerce international et l’incroyable réussite économique de la Chine, sont sans doute terminées : la croissance chinoise ralentit et des guerres commerciales éclatent ici et là. Les pays qui ont prospéré sur cette déferlante – en Asie, en Afrique, en Amérique latine – commencent à s’inquiéter de ce qui les attend. Bien sûr, dans la plupart des pays riches, en Occident, cette croissance lente ne date pas d’hier, mais le détricotage du tissu social qui l’accompagne la rend particulièrement préoccupante aujourd’hui. Il semble que nous soyons revenus à l’époque des Temps difficiles de Charles Dickens, les riches se dressant contre des pauvres de plus en plus aliénés et privés de perspective d’avenir.

 

 

 

Coronavirus-Croissance : moins 1 % pour la France (OCDE)

Coronavirus-Croissance  : moins 1 % pour la France (OCDE)

 

Le ministre de l’économie, Bruno Lemaire, reconnaît lui-même que les conséquences du virus chinois seront beaucoup plus importantes que ceux qu’il avait envisagé au départ quand il pensait que l’épidémie serait confinée à la Chine. Non seulement la France ne connaîtra pas une petite croissance de 1 % mais elle pourrait tomber dans le rouge. Certes on va imputer ce tassement économique au Coronavirus. Le problème, c’est  il y il a déjà plusieurs mois que la tendance générale est nettement à la baisse. En fait, l’épidémie ne va faire qu’accentuer le phénomène et même le révéler. Ce qui est à craindre en plus de la crise économique, c’est La crise financière car le système financier déjà très malade qui a inondé le marché avec la planche à billets pourrait lui-même être déstabilisé avec les faillites d’entreprises très endettées et qui le seront encore davantage avec le ralentissement de l’économie. L’épidémie de Covid-19 va donc mettre un coup de frein à l’économie mondiale, et la France ne va pas y échapper: sa croissance devrait tomber à 0,9% en 2020, selon les prévisions publiées lundi par l’OCDE, première grande institution internationale à évaluer l’impact économique de l’épidémie. C’est 0,3 point de moins que sa dernière prévision fin novembre.

Le gouvernement, qui espérait mettre fin au ralentissement de l’économie française cette année et entamer une baisse du déficit public, va donc devoir patienter.

La semaine dernière déjà, le gouverneur de la Banque de France avait indiqué que l’institut d’émission allait certainement abaisser « légèrement » fin mars sa prévision de croissance pour 2020, attendue jusqu’ici à 1,1%.

Le gouvernement, qui tablait jusqu’ici sur une progression du PIB de 1,3% cette année, se voulait, lui, prudent. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire évoquait encore la semaine dernière un impact de 0,1 point si l’épidémie restait essentiellement cantonnée à la Chine. Mais lundi, il a dû se rendre à l’évidence: l’impact sera « beaucoup plus significatif », a-t-il concédé, sans donner de chiffre précis.

Car en une semaine la situation s’est rapidement détériorée. L’Italie est devenue un des principaux foyers de Covid-19 et une des sources de diffusion de la maladie en Europe, tandis que la France a dépassé la centaine de personnes contaminées.

Ces mesures, qui commencent déjà à peser sur le quotidien des Français, pourraient, si elles se durcissent, altérer aussi la consommation des ménages et l’activité des entreprises. Elle s’ajoutent aux perturbations que subissent déjà certains secteurs du fait de la crise sanitaire en Chine, incontournable dans les circuits industriels mondiaux, notamment dans l’automobile, la pharmacie ou l’électronique.

Pour la première fois en sept mois, l’activité de l’industrie française s’est d’ailleurs contractée en février, selon l’indice de référence publié par le cabinet IHS Markit, les entreprises ayant enregistré une forte baisse de leurs commandes en lien avec le coronavirus. La consommation des ménages s’est aussi affaiblie.

Les secteurs du tourisme et du luxe se voient eux privés de leurs clients chinois, une perte évaluée lundi à 1 milliard d’euros par mois à l’échelle européenne par le commissaire européen Thierry Breton.

« Le coronavirus c’est d’abord un effet sur l’offre, c’est-à-dire sur la capacité de production de la Chine et des entreprises. (…) Plus cet effet sur l’offre se prolonge, plus ça devient aussi un effet sur la demande, c’est-à-dire du côté de la consommation », a prévenu lundi le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau.

 

Sondage agriculteurs: une forte cote d’amour mais moins pour leur production.

Sondage  agriculteurs: une forte cote d’amour mais moins pour leur  production.

indiscutablement les agriculteurs font parti des professions les plus appréciés par les Français en raison sans doute notamment de la valeur travail qu’ils  représentent et de leur proximité avec la nature.  Par contre sont de plus en plus discutée la nature des produits et les conditions de production.. Selon le sondage Odoxa, Dentsu-Consulting, France Info et Le Figaro, réalisé à l’occasion du Salon de l’agriculture, près de neuf Français sur dix (88%) ont une bonne opinion des agriculteurs.

Une cote d’amour stable depuis quatre ans que cette question est posée. Les Français apprécient les agriculteurs et considèrent leur rôle comme essentiel dans la société. Huit Français sur dix estiment qu’Emmanuel Macron ne soutient pas suffisamment les agriculteurs. Les Français attendent aussi une nette évolution des produits agricoles.

Pour l’avenir, les Français privilégient unanimement, à 88% contre 11%, une agriculture fondée sur de petites exploitations plutôt que sur des grandes. Aimer les agriculteurs ne signifie pas que les Français ne veulent pas qu’ils changent. «Si notre agriculture a déjà beaucoup évolué en allant davantage vers le «bio» et les faibles rendements, cette tendance n’empêche pas qu’aujourd’hui notre agriculture demeure essentiellement une industrie de rendement, indique Gaël Sliman, cofondateur et président d’Odoxa. Or, pour l’avenir, nos concitoyens pensent que l’agriculture française devrait «parier» sur «de petites exploitations qui privilégient la qualité des produits plutôt que sur des grandes exploitations qui privilégient la quantité pour rester compétitives».

Selon une étude Opinion Way/ French Food Capital, les Franaçis sont ainsi 86 % à faire attention à leur alimentation dont 21 % très attention .  Pour 48 %, il s’agit avant tout de la qualité des produits, notamment le bio et la naturel. Suivi à 34 % par l’origine des produits et à 22 % le local.

Alors que le secteur évolue dans un contexte de défiance du consommateur, l’étude révèle la perception des Français sur l’évolution de leur alimentation. pour eux, ce qui s’est le plus amélioré, c’est à 46 % la diversité et le choix des produits alimentaires, à 45 % la traçabilité et à 34 % la facilité à se procurer les produits alimentaires. A l’inverse, ils estiment, à une très grande majorité (74 %) que les prix se sont dégradés, tout comme la juste rémunération des producteurs, la qualité gustative des produits, les conditions de production et les effets des produits alimentaires sur la santé.

Sans surprise, les petits producteurs ont la cote, tout comme les labels de qualité, les produits d’origine France, les ingrédients d’origine naturelle et enfin mais finalement à seulement 51 % les produits bio. Ce qui faire la différence, c’est selon eux, la qualité gustative des produits. Le sentiment de qualité gustative des aliments varie aussi selon les types de commerce. Les marchés ressortent comme le lieu privilégié pour cela à 74 % puis juste derrière les ventes directes aux producteurs et enfin à seulement 51 % la grande distribution.

Dans ce contexte, le désir d’informations se fait toujours plus fort. 86 % souhaitent obtenir plus d’informations dont 28 % toutes informations possibles. A ce jour, 65 % jugent les informations actuelles des marques comme « peu complètes », 62 % « peu claires », 58 % « peu compréhensibles et 57 % « peu fiables ». Ce qui les intéressent le plus, dans l’ordre, le prix, la provenance et l’origine géographique et la composition des produits (liste d’ingrédients).

En conclusion, l’étude a demandé aux Français quelles sont selon eux les solutions pour améliorer la qualité gustative des produits alimentaires. Ainsi, ils sont 60 % à souhaiter une agriculture plus raisonnée et plus vertueuse, 45 % pour des contrôles sanitaires plus systématiques et rigoureux, 41 % pour une vérification plus organisée et précise des produits auxquels on attribue des labels, 37 % pour un étiquetage plus compréhensible sur les produits alimentaires et 20 % des audits plus réguliers et approfondis des lieux de distribution.    Il y a un lien évident entre production agricole et alimentation. la contradiction jusque-là a été de favoriser une industrialisation de l’agriculture dans les produits de masse face  à une concurrence faussée sur les marchés internationaux. La course à la grandeur des exploitations conduit au suicide économique et alimentaire. L’avenir passe sans doute par une réorientation vers une plus grande diversification et  une plus grande qualité pour ne pas dépendre de marcher internationaux à la fois faussés et spéculatifs. Évidemment la transition ne peut pas être brutale mais on doit l’encourager.

whiskys américains : moins 27% vers l’UE

whiskys américains : moins 27% vers l’UE

L’ensemble des exportations de spiritueux américains, qui avait bondi de 55% sur les dix dernières années à la faveur d’un regain d’intérêt pour le bourbon du Kentucky ou le whisky du Tennessee, ont été affectés par les mesures de représailles des États-Unis sur  notamment l’acier et l’aluminium de l’union économique. Au total, ces exportations  ont baissé de 14% en 2019. Celles destinée à l’union économique ont diminué de 27 %.

En représailles aux subventions européennes accordées à l’avionneur Airbus, l’administration américaine impose depuis octobre une taxe de 25% sur les importations de whisky single malt d’Ecosse et d’Irlande du Nord ainsi que sur certaines liqueurs d’Allemagne, d’Irlande, d’Italie, d’Espagne et du Royaume-Uni. l’association représentant les whiskys écossais a déjà indiqué mardi que les exportations de ces produits vers les Etats-Unis avaient plongé de 25% au quatrième trimestre.

Selon une récente proposition, cette taxe pourrait être relevée à 100% et s’appliquer également au cognac français, particulièrement prisé aux Etats-Unis, ainsi qu’à l’ensemble des whiskys et vins européens.

Croissance Grande-Bretagne: La production industrielle à moins 1.8%

Croissance Grande-Bretagne: La production industrielle à moins 1.8%

 

La production industrielle britannique s’est inscrite dans la tendance baissière de toute l’industrie dans l’union européenne. La France a un peu mieux  résista mais c’était un redressement relatif dans la mesure où son industrie pèse de moins en moins dans son PIB . La baisse en Grande-Bretagne est cependant assez accentuée. Ce tassement de la production industrielle en Grande-Bretagne comme dans l’union européenne est cohérent avec la tendance générale de l’économie dont la tendance se tasse nettement.

Après avoir augmenté de 1,9 % en 2018, le produit intérieur brut (PIB) de la zone euro devrait progresser de 1,1 % en 2019, puis de 1,2 % en 2020 et 2021. Si l’on considère les vingt-sept pays de l’Union (hors Royaume-Uni), la croissance devrait atteindre 1,4 % pour chacune des trois années étudiées.

D’une certaine manière c’est surtout la consommation des ménages qui soutient actuellement la croissance dans l’union européenne. Le problème en Grande-Bretagne c’est que cette consommation a aussi tendance à s’affaiblir assez nettement. La production industrielle britannique a progressé de 0,1% en décembre, un rebond légèrement moins important que prévu, après un recul de 1,2% sur le mois précédent, montrent les statistiques publiées mardi. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une hausse de 0,3%.

Sur un an, l’activité du secteur industriel est en baisse de 1,8%, ce qui est nettement plus qu’attendu par les économistes (-0,8%). La production manufacturière a augmenté de 0,3% alors que le consensus la donnait en hausse de 0,5%; celle du secteur des services a avancé de 0,3% quand le consensus s’attendait à progression de 0,2%.

L’Office national de la statistique a par ailleurs annoncé que la balance commerciale était redevenue excédentaire en décembre grâce à une forte augmentation des exportations d’or. L’excédent commercial ressort à 0,845 milliard de livres alors que le consensus s’attendait à ce que le déficit se creuse à -10,00 milliards. Hors métaux précieux, le déficit commercial a été de 7,195 milliards de livres contre 8,905 milliards en novembre.

L’ IA pour décoder les discours des banques centrales !

L’ IA pour décoder  les discours des banques centrales !

Un article de WJS-L’opinion souligne l’intérêt de l’intelligence artificielle qui permettrait de décoder les discours des banques centrales. Et de découvrir derrière les mots les véritables intentions des banquiers centraux. En fait ,on propose de substituer l’intelligence artificielle  à l’humain. Les algorithmes seraient plus performants que l’homme. Mais il en est dans cette matière comme des autres, si les algorithmes peuvent être le plus souvent plus  performants que l’humain cela suppose qu’il dispose de suffisamment de données, ce qui est très loin d’être le cas concernant les des responsables de banques centrales. Si l’on veut un jour que l’intelligence artificielle puisse constituer  une aide et non un substitut pour une meilleure compréhension de la  politique monétaire , il faudra bien d’autres données que celles des discours. Encore la preuve que l’intelligence artificielle est mise à toutes les sauces sans doute pour sacrifier à la mode ambiante. Ce ne sont pas seulement les discours des banques centrales dont il convient de recueillir les  données mais bien d’autres éléments beaucoup plus objectifs et des milliers de fois plus nombreux . C’est la dimension et la pertinence des données qui  permettront

de comprendre par exemple pourquoi une banque centrale est conduite à modifier ses taux d’intérêt. Des milliers d’informations financières mais aussi économiques et politiques. Le papier en cause est donc assez réducteur et assez caricatural quant au rôle de l’algorithme.  L’article:

Christine Lagarde, la nouvelle directrice de la Banque centrale européenne, a déclaré qu’elle s’efforcerait d’éliminer le plus de jargon possible afin que tout le monde puisse suivre ce que communique la BCE.

 

 » Après avoir pris la tête de la Réserve fédérale (Fed) dans les années 1980, Alan Greenspan aimait dire qu’il maîtrisait l’art du marmonnement stratégique. Les marchés financiers ayant tendance à monter ou descendre en fonction de ce qui sortait de sa bouche, il a appris à parler de manière opaque et parfois déroutante.

L’idée était notamment d’éviter de donner aux traders, aux hommes politiques ou à qui que ce soit un indice sur ce que la banque centrale envisageait de faire. « Si je vous semble trop clair, vous avez dû mal comprendre ce que j’ai dit », a-t-il un jour plaisanté.

Aujourd’hui, les investisseurs déploient une nouvelle arme dans leur quête incessante pour décoder ce que les banques centrales s’apprêtent à faire : l’intelligence artificielle.

Peter Schaffrik, stratège économique au sein du groupe Royal Bank of Canada Capital Markets, à Londres, a travaillé avec une équipe de programmeurs pour produire un algorithme permettant de parcourir les discours des dirigeants de la Banque centrale européenne afin d’essayer de déterminer la façon dont ils voient l’avenir. Ils l’ont appelé le ECB-O-Meter [ECB désigne la Banque centrale européeenne, NDLR].

« J’aime penser que j’ai un collègue-machine à mes côtés qui m’aide à prendre des décisions », dit-il.
Depuis des années, les investisseurs recherchent des indices dans ce que certains appellent le « Fedspeak » [les discours de la Réserve fédérale]. En effet, les modifications des taux d’intérêt par les banques centrales, destinées à orienter l’inflation et la croissance économique, peuvent avoir des conséquences énormes sur les marchés financiers.
Evan Schnidman, fondateur et directeur général de Prattle Analytics, à Saint Louis, propose un service de suivi de la Fed et des autres banques centrales. Il s’agit de compiler une liste de mots-clés pour chaque banque centrale, puis d’utiliser l’apprentissage automatique pour suivre l’évolution des prix des actifs lorsque les responsables utilisent ces mots dans leurs discours ou dans d’autres prises de parole publiques. L’idée est d’envoyer une alerte rapide lorsque la Fed ou une autre banque centrale prépare un changement de politique.


M. Schnidman explique que ses clients utilisent le service pour arrêter d’essayer de deviner ce que le chef de la Fed, Jerome Powell, tente de communiquer entre les lignes lors de ses conférences de presse.
« C’est un test mental, dit-il. Nos clients sauront si les banquiers centraux disent vraiment ce qu’ils imaginent qu’ils disent. »
Les banquiers centraux reconnaissent qu’ils s’égarent parfois dans des détails complexes. M. Powell assure qu’il s’efforce de parler dans ce qu’il appelle un anglais simple.

Christine Lagarde, la nouvelle directrice de la Banque centrale européenne, a déclaré qu’elle s’efforcerait d’éliminer le plus de jargon possible afin que tout le monde puisse suivre ce que communique la BCE.
A la Banque d’Angleterre, les dirigeants ont fait appel à des artistes et des poètes pour aider le personnel à trouver de nouvelles façons d’expliquer au public ce que fait la banque.


La Banque centrale de Jamaïque a engagé des musiciens de reggae pour chanter les dangers d’une forte inflation. De tels programmes de sensibilisation visent à renforcer le soutien du public aux efforts de stabilisation économique qui font suite de la crise financière mondiale d’il y a une douzaine d’années.
De nombreux économistes européens de la génération actuelle se sont fait les dents en passant au peigne fin les commentaires de l’ancien directeur de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, pour trouver des indices sur le moment où les taux d’intérêt pourraient évoluer.
En 2018, le groupe Crédit Agricole a établi une analyse détaillée des habitudes de M. Draghi en matière du port de la cravate, comparées aux mesures prises par la Banque centrale. Elle n’a pas trouvé de corrélation significative.
Certains experts en données tentent de déterminer si les expressions faciales pourraient révéler des indices sur les futures mesures politiques.
Kiyoshi Izumi, de l’Université de Tokyo, s’est associé à d’autres programmeurs japonais pour analyser les moues, les froncements de sourcils et autres expressions faciales du gouverneur de la Banque du Japon, Haruhiko Kuroda, toutes les demi-secondes lors de conférences de presse télévisées. Ils ont fait étudier ces images par un algorithme pour classer ses expressions en plusieurs catégories d’émotions : colère, dégoût, bonheur, peur et surprise.
Ils ont alors constaté que le visage de M. Kuroda montrait des signes de colère et de dégoût peu avant certaines grandes décisions politiques, en particulier lorsque la Banque du Japon a introduit des taux d’intérêt négatifs en janvier 2016.
M. Izumi et son équipe utilisent maintenant la même technique avec d’autres banquiers centraux.
Selon lui, cette technique est plus utile que de faire analyser le texte des discours par un algorithme – une méthode qui n’utilise, selon lui, pas suffisamment de types de données pour produire une vision d’ensemble fiable.
Un seul mot erroné peut fausser les résultats, explique-t-il.
Les prochaines grandes avancées, prédit-il, consisteront à simuler artificiellement différentes situations économiques pour, comme dans un jeu de guerre, voir comment les banquiers centraux vont réagir.
Une question qui préoccupe les développeurs de tels systèmes est celle du rôle qui sera laissé aux personnes en chair et en os.
« L’homme plus la machine est nettement plus performant que l’homme seul, et la machine seule est à égalité avec l’homme », estime M. Schnidman, de Prattle.
« Et les modèles s’améliorent continuellement », dit-il.
M. Schaffrik, qui a contribué au développement du ECB-O-Meter de RBC Capital Markets, affirme que la qualité de l’intelligence artificielle dépend des données qui lui sont fournies.
Selon lui, les humains doivent intervenir de temps en temps pour modifier le « régime » de l’algorithme, en décidant ce qu’il doit traiter et ce qu’il doit ignorer.
Le langage change également avec le temps. Si Mme Lagarde utilise l’expression « vigilance extrême », explique M. Schaffrik, elle n’a probablement pas le même poids que lorsque ses prédécesseurs l’ont utilisée pour indiquer qu’ils ne baisseraient pas les taux d’intérêt de sitôt.
« Les mots prennent des significations différentes, dit M. Schaffrik. Quelqu’un doit expliquer cela à la machine. »

Traduit à partir de la version originale en anglais

Inégalités Royaume-Uni : moins de chômage mais les travailleurs de plus en plus pauvres

Inégalités Royaume-Uni : moins de chômage mais les travailleurs de plus en plus pauvres

 

 

On se félicite souvent du faible  taux de chômage en Grande-Bretagne. Un taux exceptionnellement  bas de l’ordre de  4 % et cela en dépit de l’affaiblissement de l’activité. Une sorte de miracle en quelque sorte mais un miracle qui s’explique par le caractère de plus en plus précaire de certains salariés. En effet, la pauvreté touche 14 millions de personnes au Royaume-Uni et augmente chez les travailleurs, les enfants et les retraités, relève une étude publiée vendredi. Ce constat de la fondation Joseph Rowntree tranche avec les chiffres officiels qui font état d’un taux de chômage sous les 4%, au plus bas en 45 ans malgré le ralentissement de l’activité économique sur fond de Brexit.

Le rapport montre que nombre de travailleurs s’appauvrissent parce que leur rémunération et le nombre d’heures travaillées ne sont pas suffisants pour subsister. Les emplois précaires sont le revers de la médaille d’un taux de chômage au plus bas, comme l’illustre le recours croissant aux contrats précaires tels que les contrats «zéro heure», qui ne garantissent aucun minimum horaire. Au total, la moitié des individus touchés par la pauvreté vivent dans une famille de travailleurs, contre 39% il y a 20 ans.

Quelque 4 millions d’enfants et 2 millions de retraités vivent dans le dénuement, soit une hausse respective de 400.000 et 300.000 personnes au cours des cinq dernières années. Les taux de pauvreté les plus élevés se trouvent à Londres, dans le nord et le centre de l’Angleterre, ainsi qu’au Pays de Galles. Ils sont les plus faibles dans le sud de l’Angleterre, l’Ecosse et l’Irlande du Nord. Selon les critères retenus par l’étude, une famille est considérée comme pauvre quand son revenu est inférieur de plus de 60% au revenu médian d’une famille similaire, une fois pris en compte le prix de l’immobilier.

La fondation Joseph Rowntree appelle le gouvernement à agir pour améliorer la sécurité et la qualité de l’emploi. Elle explique que les aides sociales sont absolument essentielles pour lutter contre la pauvreté, tout comme le fait de rendre le logement plus abordable. De son côté, la confédération syndicale TUC a appelé les pouvoirs publics à en finir avec les emplois les plus précaires. «Les contrats zéro heure doivent être interdits et le salaire minimum doit atteindre immédiatement au moins 10 livres de l’heure», selon sa secrétaire générale Frances O’Grady.

Le gouvernement, qui va porter le salaire minimum à 8,72 livres l’heure à partir d’avril, martèle quant à lui que la lutte contre la pauvreté reste une priorité. «Nous savons qu’avoir un emploi est le meilleur moyen de sortir de la pauvreté (…). Les salaires augmentent plus que l’inflation et l’extrême pauvreté est plus faible qu’en 2010», assure un porte-parole du ministère du Travail.

Royaume-Uni : moins de chômage mais les travailleurs de plus en plus pauvres

Royaume-Uni : moins de chômage mais les travailleurs de plus en plus pauvres

 

 

On se félicite souvent du faible  taux de chômage en Grande-Bretagne. Un taux exceptionnellement  bas de l’ordre de  4 % et cela en dépit de l’affaiblissement de l’activité. Une sorte de miracle en quelque sorte mais un miracle qui s’explique par le caractère de plus en plus précaire de certains salariés. En effet, la pauvreté touche 14 millions de personnes au Royaume-Uni et augmente chez les travailleurs, les enfants et les retraités, relève une étude publiée vendredi. Ce constat de la fondation Joseph Rowntree tranche avec les chiffres officiels qui font état d’un taux de chômage sous les 4%, au plus bas en 45 ans malgré le ralentissement de l’activité économique sur fond de Brexit.

Le rapport montre que nombre de travailleurs s’appauvrissent parce que leur rémunération et le nombre d’heures travaillées ne sont pas suffisants pour subsister. Les emplois précaires sont le revers de la médaille d’un taux de chômage au plus bas, comme l’illustre le recours croissant aux contrats précaires tels que les contrats «zéro heure», qui ne garantissent aucun minimum horaire. Au total, la moitié des individus touchés par la pauvreté vivent dans une famille de travailleurs, contre 39% il y a 20 ans.

Quelque 4 millions d’enfants et 2 millions de retraités vivent dans le dénuement, soit une hausse respective de 400.000 et 300.000 personnes au cours des cinq dernières années. Les taux de pauvreté les plus élevés se trouvent à Londres, dans le nord et le centre de l’Angleterre, ainsi qu’au Pays de Galles. Ils sont les plus faibles dans le sud de l’Angleterre, l’Ecosse et l’Irlande du Nord. Selon les critères retenus par l’étude, une famille est considérée comme pauvre quand son revenu est inférieur de plus de 60% au revenu médian d’une famille similaire, une fois pris en compte le prix de l’immobilier.

La fondation Joseph Rowntree appelle le gouvernement à agir pour améliorer la sécurité et la qualité de l’emploi. Elle explique que les aides sociales sont absolument essentielles pour lutter contre la pauvreté, tout comme le fait de rendre le logement plus abordable. De son côté, la confédération syndicale TUC a appelé les pouvoirs publics à en finir avec les emplois les plus précaires. «Les contrats zéro heure doivent être interdits et le salaire minimum doit atteindre immédiatement au moins 10 livres de l’heure», selon sa secrétaire générale Frances O’Grady.

Le gouvernement, qui va porter le salaire minimum à 8,72 livres l’heure à partir d’avril, martèle quant à lui que la lutte contre la pauvreté reste une priorité. «Nous savons qu’avoir un emploi est le meilleur moyen de sortir de la pauvreté (…). Les salaires augmentent plus que l’inflation et l’extrême pauvreté est plus faible qu’en 2010», assure un porte-parole du ministère du Travail.

Emploi- Moins de chômage sans croissance: le miracle statistique français

Emploi- Moins de chômage sans croissance: le miracle statistique français

 

 

 

Il y a sans doute un miracle français, celui de la baisse du chômage qui se produit pratiquement sans croissance  ou alors avec une croissance tellement insignifiante qu’on peut s’interroger à propos de la réalité des chiffres. Selon les données du ministère du travail le chômage de la catégorie A aurait reculé de 1,7 % au quatrième trimestre alors que la croissance s’est encore tassée pour n’atteindre que 0,2 %. Conclusion, la France sait créer des emplois sans croissance  ! Il faut dire que les progressions annoncées sont de l’épaisseur du trait puisque le nombre de demandeurs d’emploi aurait reculé d’environ 50 000 pour 3 300 000 personnes inscrites. Une diminution du nombre de chômeurs due sans doute davantage à des calculs statistiques plutôt qu’à de vraies créations d’emplois. Surtout avec le halo du chômage. Les personnes qui ont renoncé à s’inscrire qui représentent autour de 1,5 millions de personnes. Le nombre de demandeurs d’emploi en “catégorie A” aurait donc  reculé de 1,7% au quatrième trimestre 2019 en France métropolitaine, soit une baisse de 3,1% sur un an, selon les données publiées lundi par le ministère du Travail (Dares). Notons aussi que seulement 20% des anciens inscrits en Catégorie A retrouvent effectivement un emploi.

Pour les autres,  il s’agit des personnes qui sont entrées en stage (233.000 personnes), celles qui ont arrêté de chercher (182.000 personnes), celles qui n’ont pas actualisé leur situation (926.000 personnes) et enfin celles qui ont été radiées (176.600 personnes).

Ainsi officiellement,  le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi a ainsi reculé de 55.700, à 3.308.800 millions de personnes.

Au cours des trois derniers mois, la baisse est particulièrement sensible chez les moins de 25 ans (-2,2%). Elle est en revanche plus timide pour les demandeurs d’emploi âgés de 50 ans et plus (-0,9%). En incluant les départements et régions d’outre-mer, hors Mayotte, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A s’élève à 3.553.700 millions (-1,7% sur le trimestre et -3,3% sur un an).

 

Moins de chômage sans croissance: le miracle statistique français

Moins de chômage sans croissance: le miracle statistique français

 

 

 

Il y a sans doute un miracle français, celui de la baisse du chômage qui se produit pratiquement sans croissance  ou alors avec une croissance tellement insignifiante qu’on peut s’interroger à propos de la réalité des chiffres. Selon les données du ministère du travail le chômage de la catégorie A aurait reculé de 1,7 % au quatrième trimestre alors que la croissance s’est encore tassée pour n’atteindre que 0,2 %. Conclusion, la France sait créer des emplois sans croissance . ! Il faut dire que les progressions annoncées sont de l’épaisseur du trait puisque le nombre de demandeurs d’emploi aurait reculé d’environ 50 000 pour 3 300 000 personnes inscrites. Une diminution du nombre de chômeurs due sans doute davantage à des calculs statistiques plutôt qu’à de vraies créations d’emplois. Surtout avec le halo du chômage. Les personnes qui ont renoncé à s’inscrire qui représentent autour de 1,5 millions de personnes. Le nombre de demandeurs d’emploi en “catégorie A” aurait donc  reculé de 1,7% au quatrième trimestre 2019 en France métropolitaine, soit une baisse de 3,1% sur un an, selon les données publiées lundi par le ministère du Travail (Dares). Notons aussi que seulement 20% des anciens inscrits en Catégorie A retrouvent effectivement un emploi.

 

Pour les autres,  il s’agit des personnes qui sont entrées en stage (233.000 personnes), celles qui ont arrêté de chercher (182.000 personnes), celles qui n’ont pas actualisé leur situation (926.000 personnes) et enfin celles qui ont été radiées (176.600 personnes).

Ainsi Officiellement Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi a ainsi reculé de 55.700, à 3.308.800 millions de personnes.

Au cours des trois derniers mois, la baisse est particulièrement sensible chez les moins de 25 ans (-2,2%). Elle est en revanche plus timide pour les demandeurs d’emploi âgés de 50 ans et plus (-0,9%).

En incluant les départements et régions d’outre-mer, hors Mayotte, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A s’élève à 3.553.700 millions (-1,7% sur le trimestre et -3,3% sur un an).

 

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