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Ski : moins de 25 % de réservation

Ski : moins de 25 % de réservation

 

Jean-Luc Boch, maire de la Plagne Tarentaise (Savoie), président de l’association nationale des maires des stations de montagne (ANMSM)  estime que pour Noël :

« si on fait une moyenne ça représente 22, 23 % de la réservation et du chiffre d’affaires de la saison d’hiver. C’est une période très importante et, malheureusement, elle ne sera pas au rendez-vous », déplore Jean-Luc Boch en raison de la fermeture des remontées mécaniques sont fermées au moins jusqu’au 7 janvier.
 » Ce deuxième confinement est terrible et il va laisser encore plus de traces que le premier, plaide le président de l’association nationale des maires des stations de montagne. On met tout en œuvre pour accueillir dignement les familles avec enfants parce que les enfants ne doivent pas vivre le calvaire qu’on vit tous, ils ont besoin psychologiquement de se ressourcer« .

Coronavirus- Royaume-Uni : au moins 1,5 million de contaminés

Coronavirus- Royaume-Uni : au moins  1,5 million de contaminés

398 décès supplémentaires et 18.662 nouveaux cas de personnes touchées par le COVID-19 dimanches, ce qui fait franchir la barre des 1,5 million de contaminations.

Le nombre de décès tient compte des 141 morts qui n’avaient pas été pris en compte dans les données présentées samedi en raison d’une erreur de traitement, précise le gouvernement.

Le nombre de morts dans le pays, le plus durement touché d’Europe, est désormais de 55.024 et le nombre de cas s’élève à 1.512.045.

Sondage Popularité : Macron plus 2 points, Jean Castex moins 2

Sondage Popularité : Macron plus 2 points,  Jean Castex moins 2

Selon la dernière vague du baromètre mensuel Odoxa, publié mardi par France Inter et la presse régionale, Emmanuel Macron progresse de +2 points, à 43% d’opinions favorables, tandis que son premier ministre perd 2 points et tombe à 35%.

«Cela représente respectivement +5 et -5 points à l’un et l’autre depuis la rentrée», indique le sondeur Gaël Sliman, selon qui «le jeu de vases communicants se poursuit au sommet de l’exécutif». Et pour cause, depuis sa nomination à Matignon en juillet, Jean Castex peine à imposer son autorité sur les fortes têtes de son gouvernement.

Ce sondage place également Édouard Philippe en tête de la «cote d’adhésion» des personnalités politiques (51%), avec 18% de «soutiens» et 33% des personnes interrogées qui «éprouvent de la sympathie» pour lui. Cette progression confirme la tendance observée depuis qu’il a regagné sa mairie du Havre.

Enfin, cette enquête révèle que la candidature de Jean-Luc Mélenchon (LFI) à la présidentielle est «désapprouvée» par «plus de deux Français sur trois» (67%), considérant qu’elle serait un «handicap pour la gauche» (67%). Son «image s’est nettement dégradée depuis la dernière présidentielle», est-il relevé.

Chez les seuls «sympathisants de gauche», Jean-Luc Mélenchon reste celui qui bénéficie de la plus importante «cote d’adhésion» (52%), devant Édouard Philippe (49%) et Christiane Taubira (48%). Mais en prenant en compte l’ensemble des sondés, il est «la personnalité suscitant le plus de rejet» (51%) devant Marine Le Pen (50%).


Ce sondage a été réalisé auprès d’un échantillon représentatif de 1.005 personnes, âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas, interrogées par Internet les 10 et 11 novembre, avec une marge d’erreur de 1,4 à 3,1 points.

 

Confinement jusqu’à l’été 2021, au moins (Castex)

Confinement jusqu’à l’été 2021, au moins (Castex)

 

 

 

Dans une interview au Monde de samedi le chef du gouvernement explique que le confinement va se prolonger jusqu’à l’été 2021 au moins. Sa stratégie dans ce domaine sera présentée à la fin du mois.

En clair,  le gouvernement va continuer de mettre sous cloche l’économie et les relations sociales.

Les conséquences risquent d’être terribles pour la croissance et pour le chômage. On comprend évidemment que des mesures de protection soient prises malheureusement l’efficacité de la politique du gouvernement  ne parait guère efficace quand on constate que la France est l’un des pays les plus touchés par les contaminations et les hospitalisations.

Il paraît pourtant évident qu’une opération de test général de tous les Français permettrait d’identifier les populations touchées, de les isoler et de les traiter. Pourquoi ce qui était effectué en Tchéquie ne serait pas possible en France ?

Pourquoi autoriser certaines activités économiques et interdire d’autres activités sociales ou économiques où les risques de contamination sont très faibles voire nuls.

 

Le gouvernement slovaque, lui, s’est efforcé de soumettre la majorité de la population au test Covid-19 durant le week-end écoulé. Plutôt réussie, l’opération de dépistage hors norme avait pour objet de permettre au pays, très touché par la deuxième vague, d’assouplir ses restrictions et son confinement.

Grâce à l’aide de très nombreux volontaires, les quelque 4 900 points de dépistage et 45 000 professionnels de santé, soldats, policiers et autres pompiers déployés sur le territoire de ce petit pays d’Europe centrale ont permis de collecter des prélèvements sur plus de trois millions de personnes, en l’espace de deux jours, samedi 31 octobre et dimanche 1er novembre. Les enfants de moins de 10 ans et les personnes âgées en ont été dispensés.

Finalement, seuls un peu plus de 1 % des tests antigéniques effectués se sont révélés positifs,

en France en réalité comme on a manqué de masse au début, on manque maintenant de tests! Une situation inadmissible dans un pays aussi développé du coup pour répondre à cette insuffisance on immobilise l’économie et la vie sociale.

Pour le chef du gouvernement français  »tant que nous n’aurons pas de vaccin, nous devons donner des perspectives sur les règles du jeu ». Car il prévient les Français qu’il faudra « vivre avec le virus sur le temps long ». Ainsi, au Monde, il avertit : « Les rassemblements festifs, familiaux dans des salles de fêtes ne pourront pas reprendre avant longtemps. De même, les bars et les restaurants qui font aussi partie des endroits de contamination forte ne pourront pas rouvrir dès le 1er décembre, contrairement aux magasins de jouets, par exemple » » À l’inverse, le télétravail devra perdurer, sur la base d’un équilibre à trouver dans les entreprises pour éviter le tout ou rien », explique-t-il.

Jean Castex en appelle également à la responsabilité des Français : « Seule une régulation par la société elle-même nous permettra une cohabitation apaisée avec le virus »« plus les gens feront d’efforts maintenant, plus on pourra desserrer rapidement ».

Dans cet entretien, le chef du gouvernement dit assumer tenir une ligne sanitaire dure - « dans une crise comme on n’en a pas vu depuis 1920, avec des centaines de morts tous les jours, mon premier critère de décision, c’est la sécurité sanitaire » - même si elle égratigne sa cote de popularité. « Mon rôle de chef du gouvernement est de faire face. La période, on ne la choisit pas », juge-t-il. « Le fait d’être critiqué pour la place que j’occupe, c’est quelque chose que j’avais totalement intériorisé en arrivant à Matignon. Je n’en ressens ni blessure ni surprise. » « Quand je dis que je regarde plus les courbes en réanimation que celle des sondages, c’est l’absolue vérité. Mon sujet, c’est de savoir si l’on prend les bonnes décisions dans l’intérêt des Français. »

Iconoclasme: pas une exclusivité musulmane , encore moins une raison de tuer

Iconoclasme: pas une exclusivité musulmane , encore moins une raison de tuer

 

Encore récemment dans plusieurs journaux certains musulmans expliquaient  que leur religion interdisait la représentation du prophète est évidemment des caricatures. Le problème c’est que les que l’iconoclasme n’est pas l’exclusivité musulmane et ne constitue donc pas un argument pour considérer que le dessin ou plus généralement la représentation constitue une injure spécifique à la religion musulmane. C’est oublier  évidemment que d’autres religions ont longtemps aussi interdit -et interdisent encore– les représentations de Dieu et a fortiori leurs caricatures. Un extrait de Wikipédia sur le sujet :

 

 La main de Dieu est représentée plusieurs fois dans des anciennes synagogues accompagnée de décorations diverses, comme dans la synagogue de Doura Europos au milieu du iiie siècle. Cette représentation de la main de Dieu dans l’art juif a sans doute été reprise par les premiers chrétiens dans l’art paléochrétien. Il est ainsi commun d’avoir dans l’Antiquité tardive tant occidentale qu’orientale des représentations des actions de Dieu représentées par la main et ceci jusqu’à la fin de l’art romain.

Historiquement, Dieu le Père se manifeste beaucoup plus fréquemment dans l’Ancien Testament et Dieu le Fils se manifeste surtout dans le Nouveau Testament. Cependant certains artistes représentent Dieu le Père à travers la représentation traditionnelle de Jésus-Christ1, notamment pour représenter Dieu le Père dans le récit d’Adam et Eve, où certains artistes utilisant la figure de Jésus-Christ pour représenter Dieu marchant dans le jardin (Livre de la Genèse 3,8).

Le récit de la Genèse affirme que la création du monde a la figure unique de Dieu, généralement créditée à Dieu le Père. Toutefois, ce même récit parle à la première personne du pluriel pour décrire l’œuvre créatrice de Dieu : « Dieu dit, faisons l’homme à notre image et notre ressemblance » (Livre de la Genèse 1, 26 ). Le Nouveau Testament mentionne à deux reprises l’œuvre créatrice de Jésus-Christ (Jean 1, 3 et Épître aux Colossiens 1,15), ce qui conduisit certains chrétiens à associer la Création au Verbe, ou à Dieu le Fils. Ces interprétations ont été en partie confirmées par le symbole de Nicée, en 325 après Jésus-Christ, affirmant la consubstantialité de Dieu.

C’est une habitude d’avoir des représentations de Jésus-Christ comme Verbe prenant la place de Dieu le Père en créant le monde seul, ou commandant à Noé de construire l’arche, ou même parlant à Moïse dans le Buisson ardent2. Au cours du ive siècle c’est une période où les représentations des trois personnes de la trinité sont similaires, comme le Dogmatic Sarcophagus en est l’un des exemples au Vatican.

D’autres cas isolés dans l’iconographie tout au long du Moyen Âge montrent des images similaires de la Trinité, comme le montre la peinture d’Enguerrand Quarton lors du couronnement de la Sainte Vierge.

L’utilisation d’images de Dieu continuait à augmenter tout au long du viie siècle, jusqu’à ce que l’empereur byzantin Justinien II, mis une image de Dieu dans les pièces en or. Cependant le développement des images de Dieu n’incluait pas les représentations de Dieu le Père. Le concile in Trullo en 692 ne condamne pas spécifiquement les images de Dieu le Père mais suggère que les représentations de Jésus-Christ soient préférées dans les représentations de l’Ancien Testament.

Le début du viiie siècle marque le début de la crise iconoclaste. L’empereur Leon III (717-741) supprima l’utilisation et la représentation de Dieu à travers des icônes par un décret impérial au sein de l’Empire byzantin. Les arguments théologiques affirmaient qu’il était impossible de représenter la nature divine et humaine de Jésus dans le même temps. Toutes les représentations de Dieu étaient alors suspectes et on n’observa aucune représentation de Dieu pendant près de deux siècles au sein de l’Empire byzantin.

Le deuxième concile de Nicée en 787 met fin à la première période de l’iconoclasme byzantin et restaure la dévotion aux icônes et aux représentations de Dieu. Cependant la fin de la condamnation des représentations de Dieu ne se traduit pas par un développement des représentations de Dieu le Père. Même les partisans des représentations de Dieu, comme Jean Damascène, continuent à faire une distinction entre les représentations de Dieu le Père et de Jésus-Christ. Dans son traité Traités contre ceux qui décrient les saintes images Jean Damascène affirme que Dieu le Père ne s’étant pas incarné comme Jésus-Christ conduit à l’impossibilité de le représenter par des images.

L’iconoclasme existe depuis l’Antiquité. Dans l’Égypte pharaonique, il n’était pas rare de voir les statues des pharaons divinisés détruites par leurs successeurs (ex. : destruction de statues de Hatchepsout par son successeur Thoutmôsis III).

L’interdit de la représentation est présent dans le monothéisme juif bien avant l’ère chrétienne. Cet interdit sera repris lors de l’apparition des autres monothéismes, chrétien puis musulman……..

La question théologique de la représentation du divin traverse les trois monothéismes. Tous trois attribuent à la divinité la propriété de transcendance, qui la situe au-delà de l’humanité telle qu’on la représente.

Dans le judaïsme comme dans le christianisme, l’interdiction de représenter une figure divine vient formellement du second commandement de Dieu qui est le suivant dans la Bible :

« Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punit l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fait miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements. »

— Exode 20:4-6

« Petits enfants, gardez-vous des idoles. »

— 1 Jean 5:21

Pourtant, le christianisme produisit assez tôt des images. Il ne s’agit pas d’idoles mais d’icônes, associées au culte du Dieu unique. Dès avant la crise iconoclaste, l’Église formule des avis sur le statut des images : c’est la théologie de l’icône, qui règle le culte et vise à éviter les dérives idolâtriques.

La Torah met clairement en garde contre toute forme de représentation.

L’iconoclasme caractérisera aussi particulièrement la Réforme protestante.

 

Attentat de Vienne : au moins 4 morts

Attentat de Vienne : au moins 4 morts

Au moins quatre morts dans l’attentat en Autriche et 15 personnes hospitalisées, selon le maire de Vienne, trois d’entre elles sont dans un état critique. L’agence de presse Reuters dénombre de son côté au moins 7 victimes de l’attaque et 17 blessés.

L’attaque avait été perpétrée «par au moins un islamiste terroriste», ajoutant que l’assaillant qui avait été abattu était un sympathisant du groupe État islamique.

Cet homme était originaire de Macédoine du Nord et avait été condamné en 2019 à 22 mois de prison pour avoir tenté de rejoindre la Syrie, avant d’avoir été libéré de façon anticipée, a annoncé le ministre autrichien de l’Intérieur. Âgé de 20 ans, il était aussi détenteur de la nationalité autrichienne, a précisé Karl Nehammer, avouant que le jeune homme avait «trompé» les programmes de déradicalisation. L’enquête recherche d’éventuels auteurs et complices.

 

Inflation zone euro : moins 0,3 % sur un an

Inflation zone euro :  moins 0,3 % sur un an

C e n’est pas encore la déflation mais cela y ressemble et les prochains chiffres pourraient la déclarer avec un écroulement de l’activité économique au dernier trimestre accompagné d’une baisse significative des prix. Pour l’immédiat l’inflation est proche de zéro.

En cause, évidemment la très grande faiblesse de la demande aussi bien des ménages que des entreprises qui reportent ou annulent certaines dépenses notamment d’équipement. Cela en raison de la vague de faillites qui s’annoncent et  un tsunami du chômage qui vont peser de manière très forte sur le pouvoir d’achat moyen et sur la demande notamment la consommation et les investissements.

Les prix à la consommation dans les 19 pays ayant adopté la monnaie unique ont augmenté seulement de 0,1% d’un mois sur l’autre et baissé de 0,3% par rapport à septembre 2019 après un recul de 0,2% en août. Ces chiffres sont conformes aux premières estimations publiées en début de mois.

L’alimentation, l’alcool et les tabacs ont apporté une contribution positive à l’évolution de l’indice à hauteur de 0,34 point de pourcentage et les services à hauteur de 0,24 point mais la chute de 8,2% sur un an des prix de l’énergie a soustrait 0,81 point à l’évolution de l’indice global.

L’inflation dite de base, c’est à dire hors énergie et produits alimentaires non transformés, ressort à 0,1% d’un mois sur l’autre et à 0,4% sur un an.

Une mesure plus étroite encore, qui exclut l’alcool et le tabac, montre une augmentation de 0,2% sur un mois comme en rythme annuel.

Environnement-santé- Eau du robinet : plus écolo, plus sain et 200 fois moins cher

Environnement-santé- Eau du robinet : plus écolo, plus sain et  200 fois moins cher

Contrairement à certaines idées reçues l’eau du robinet et très consommable et souvent moins dangereuse que certaines eaux minérales. Un verre d’eau du robinet coûte 200 fois moins cher qu’un verre d’eau en bouteille, soit 0,1 centime le verre. Pour l’eau en bouteille, c’est plutôt 20 centimes en moyenne.  Autre avantage cité : c’est pratique – pas besoin de transporter des packs de bouteilles de 6 kilos. Et seulement 14% des personnes interrogées disent qu’elle a un goût désagréable et déclarent ne jamais boire d’eau du robinet. Cela fait donc 86% de satisfaits.  Cette étude a été réalisée par l’institut TNS SOFRES pour le compte des entreprises de distribution de l’eau, mais elle confirme d’autres enquêtes qui montrent qu’avec la crise, certaines familles ont changé leur façon de consommer et boivent plus d’eau du robinet. D’autant que cette eau ne fait pas peur : malgré des études sur la présence de résidus de médicaments, sachant que les chercheurs en ont aussi trouvés dans les eaux en bouteilles et que ces quantités sont infimes, les consommateurs gardent confiance. On peut donc boire l’eau du robinet, avec toutefois quelques précautions à prendre. D’abord la faire couler un peu, surtout si on rentre d’un long week-end : les germes peuvent s’accumuler dans les canalisations. Ne pas non plus boire de l’eau chaude du robinet : certains font leur thé avec, mauvaise idée, car la chaleur peut décoller de minuscules particules de métal dans les tuyaux et elle développe aussi les bactéries. Et puis toujours la conserver au frigo : ça atténue le gout de chlore, et ça évite le développement des bactéries. Enfin, mettre un bouchon, sinon votre eau va prendre le gout du frigo.

Climat: l’UE veut réduire d’au moins 50 % les émissions de CO2

Climat: l’UE veut réduire d’au moins 50 % les émissions de CO2

 

D’une certaine manière, l’union économique met la pression sur les Etats pour des politiques beaucoup plus ambitieuses en matière d’émission carbonique. Normalement on doit parvenir à la neutralité carbone d’ici 2050 et l’union économique avait retenu un objectif intermédiaire de 40 % d’ici 2030. Un objectif renforcé qui passe désormais à 55 %. la Commission européenne souligne les efforts à faire dans les secteurs des transports et de la construction. Un élargissement du marché carbone (ETS) serait également prévu, en incluant le transport routier, maritime et aérien « au moins pour les trajets intra UE ».

 

Le problème, c’est que ces orientations seront susceptibles d’augmenter de manière sensible les carburants et donc de détériorer le pouvoir d’achat des ménages qui n’ont pas d’autres solutions que d’utiliser les transports individuels.

L’autre secteur à développer : la rénovation thermique des bâtiments, et l’électricité renouvelable. Des investissements sont donc à prévoir, comme cela est déjà envisagé dans le plan de relance post-Covid-19 ainsi que dans le budget 2021-2027 de l’UE. Pour financer notamment le tout, une taxe carbone aux frontières extérieures de l’UE devrait être mise en place l’année prochaine. La question n’est pas simple puisqu’on sait que la perspective d’une taxe mondiale étudiée dans le cadre de l’OCDE a échoué du fait de l’opposition des États-Unis. Le rétablissement d’une taxe carbone aux frontières entraînera inévitablement des mesures de rétorsion des pays exportateurs extérieurs à l’union européenne. De nouveaux conflits seront à prévoir notamment avec les États-Unis et la Chine. De ce point de vue on sait que les Allemands sont très réticents à s’engager dans cette une voix qui freinerait un peu plus ce qui constitue la dynamique de sa croissance à savoir les exportations. La partie de ce point de vue est encore loin d’être gagnée mais les pistes pour réduire les émissions de carbone d’une autre manière demeurent encore nombreuses.

 

 

L’obsolescence moins programmée dans l’électroménager ?

L’obsolescence moins programmée dans l’électroménager ?  

 

 

Certains équipements ménagers seraient un peu moins concernés par l’obsolescence programmée. La Fnac a passé cette année au crible 63 familles de produits, du four à la machine à laver, en passant par le petit électroménager ou les produits sonores. Pour qu’un produit dure le plus longtemps possible, il faut à la fois qu’il soit fiable, c’est-à-dire qu’il tombe peu en panne, et que son fabricant continue à produire des pièces détachées pour le réparer. Les appareils de gros électroménager, les lave-linge en particulier, sont à ce titre de bons élèves, et améliorent leurs performances. «Siemens, Bosch, Miele, Electrolux ou Liebherr consentent un effort significatif pour améliorer la durée de disponibilité de leurs pièces détachées, passant de 7 à 10 ans en moyenne, et jusqu’à 15 ans pour les plus vertueuses», constate le baromètre.

L’aspirateur et la télévision figurent a contrario parmi les produits cancres, dont la durée de vie tend à diminuer. Il est enfin toujours difficile de faire réparer un petit appareil électroménager. Les pièces détachées sont rares et, quand elles existent, bien trop chères par rapport au prix de l’appareil neuf.

Brexit : de moins en moins d’espoir pour un accord

Brexit : de moins en moins d’espoir pour un accord

L’hypothèse d’un échec des négociations sur un accord poste brexit  apparaît de plus en plus sérieux , surtout si le Royaume-Uni conserve ce qu’une source européenne de premier plan qualifie, avec humour, d’approche « tactico-bordélique » Pour cet observateur, Boris Johnson n’a « pas encore tranché entre deux options, l’une consistant à trouver un accord et l’autre à privilégier un échec des négociations ». Cette authentique indécision lui permet d’agiter la menace d’un échec, véritable repoussoir pour les Européens. De quoi espérer un éventuel compromis de dernière minute, à la manière de ce qui s’était passé pour la négociation relative au divorce.

Selon le négociateur européen Michel Barnier, les Britanniques refusent de s’engager sur la voie d’une concurrence équitable avec l’Union européenne, ne montrent aucune volonté de trouver un compromis sur la pêche et rejettent le principe d’un système d’arbitrage sur les points de friction qui ne manqueront pas d’apparaître dans les relations bilatérales. « Ces derniers mois, l’Union européenne n’a cessé de faire preuve de flexibilité et de créativité sur les lignes rouges du Royaume-Uni », a assuré le négociateur européen qui a nié que l’équipe de David Frost ait proposé lors de leur dernière session de travail de nouvelles propositions sur la pêche. Il y a aussi peut-être et surtout les oppositions relatives à l’accès aux marchés financiers européens pour lequel la City ne souhaite aucune entrave. Ce que réfute évidemment l’union européenne.

 

Moins de déséquilibres des comptes courants mondiaux en 2020 !

Moins de  déséquilibres des comptes courants mondiaux en 2020 !

 

Certains médias reprennent de brut de brut une information sur la réduction des déséquilibres des comptes courants mondiaux. Et la crise sanitaire pourrait encore améliorer la situation. Rien de vraiment surprenant dans tout cela car il est évident que moins il y a de business et moins ces déficits sont importants. Si par hypothèse, on supprimait  le  business international, les comptes courants seraient complètement équilibrés ! En effet la balance courante d’un pays résulte de la somme des flux monétaires provoqués par les échanges de biens et de services, de la balance des revenus et de la balance des transferts courants. (Certains objecteront qu’il il y a aussi dans ces transferts des flux qui n’ont pas grand-chose à voir avec le business mais avec utilisation fiscale voir la faute fiscale).

Pour preuve du lien entre le business et la balance des comptes courants, les déséquilibres s’étaient déjà réduits en 2019 précisément en raison du tassement de la croissance. la crise du coronavirus pourrait les réduire davantage cette année même si certaines économies émergentes vulnérables sont confrontées à d’importantes sorties de capitaux, a déclaré mardi le Fonds monétaire international (FMI).

Le rapport annuel sur les monnaies du FMI montre que la faiblesse persistante du commerce, associée à une expansion budgétaire massive, devrait réduire les déficits et les excédents des comptes courants dans de nombreux pays.

Le FMI a déclaré que les soldes nets des comptes courants avaient baissé l’an dernier de 0,2 point de pourcentage à 2,9% du produit intérieur brut (PIB) mondial et pourraient diminuer de 0,3 point en 2020.

Le timbre supérieur à 1 euro et de moins en moins de vitesse

Le timbre supérieur à 1 euro et de moins en moins de vitesse

Augmentation de  10 à 11 % au 1er janvier mais les délais d’acheminement n’ont jamais été aussi longs. Une lettre expédiée d’une localité à une autre distante de moins de 10 km peut mettre trois à quatre jours. Une vitesse inversement proportionnelle au prix de la prestation

Le prix du timbre vert – pour un pli distribué en 48 heures en France métropolitaine – pour les particuliers passera de 97 centimes à 1,08 euro (+11,3%) tandis que celui du timbre rouge – pour une lettre prioritaire théoriquement distribuée le lendemain -grimpera de 1,16 à 1,28 euro (+10,3%).

La Poste parle d’ »avantage tarifaire » pour évoquer l’écart de prix entre les timbres vert et rouge, qui va passer de 19 à 20 centimes. Et ceux qui les achèteront en ligne auront droit à une ristourne de 3%.

Quant à l’ »Ecopli » – formule la moins chère pour un envoi en quatre jours en moyenne, avec un timbre gris -, il va augmenter de 95 centimes à 1,06 euro (+11,6%).

L’autocollant de « suivi » qui permet de disposer d’informations sur l’acheminement et la distribution des envois, prioritaires ou pas, passera de 45 à 48 centimes.

Les tarifs des colis postaux classiques envoyés en France (Colissimo) augmenteront parallèlement de 1,6% au 1er janvier, mais le paquet de moins de 250 grammes restera au même prix.

Pour les entreprises, les tarifs du courrier industriel de gestion augmenteront de 3,9% et ceux du marketing direct de 0,7%, a précisé La Poste.

«La RSE: faire mieux avec moins». ( Jean Vasseur)

«La RSE: faire mieux avec moins». ( Jean Vasseur)

 

 

Jean Vasseur dirige Histoire de Comprendre, qui anime et accompagne des démarches RSE estime dans le journal l’opinion que grâce à la RSE on peut faire mieux avec moins.( l’Opinion)

 

 »

« La nouvelle donne économique va s’accompagner pour les professionnels de la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE) d’une cure d’austérité. Après avoir longtemps professé qu’il fallait, dans un monde fini, faire moins avec mieux, il va falloir appliquer à nos métiers cette saine résolution. Et c’est une bonne nouvelle !

Au temps d’avant (il y a 90 jours), la RSE multipliait à l’infini les référentiels. Des cartographies dignes du maître de l’art abstrait Kandinsky et un jargon fort créatif rendaient la discipline aussi impénétrable que la mécanique quantique. Le monde d’opulence et de sophistication qui était le nôtre favorisait cette tendance.

Désormais, nous allons devoir, à notre tour, faire mieux avec moins. Faire mieux, c’est-à-dire aller à l’essentiel pour prouver notre utilité sociale, en produisant des démarches à forte valeur ajoutée. Avec moins, c’est-à-dire dans le cadre de budgets réduits. C’est une bonne nouvelle ! Pour le dire rapidement, « aller à l’essentiel » est précisément le propre d’une démarche RSE vertueuse, une démarche qui traite efficacement les vrais sujets (*) sans toutefois nier leur complexité. Concrètement, le temps des Rapports RSE de plus de 200 pages comportant parfois près de 300 indicateurs qui laissaient le lecteur de bonne volonté « lost in data » est derrière nous.

Paradoxalement, cette obligation de « sobriété/simplicité », ce « redimensionnement » peut libérer le potentiel d’enthousiasme que recèle le sujet qui est souvent « brimé » par une vision trop bureaucratique ou trop quantitative.

Mais surtout, cette simplification va constituer une limite au greenwashing et nous inciter à revenir à l’essence de la RSE : être le témoin crédible, fidèle et lisible du comportement responsable de l’entreprise et l’accélérateur de ses progrès.

(*) Dans son ouvrage fondateur « Social Responsibilities of the Businessman » paru en 1953, Howard Bowen père de la discipline insistait déjà sur les difficultés que représente la mise en œuvre du concept pour qu’il soit le reflet fidèle des véritables enjeux.

Plan de relance UE : désormais moins de subventions

Plan de relance : L’UE propose désormais moins de subventions

 

La dernière proposition du sommet européen -qui s’est éternisée à Bruxelles et a été adoptée – se traduit par une nette diminution des subventions au profit des prêts. Ainsi l’enveloppe des dotations ne donnant pas lieu à remboursement passerait 500 milliards à 390. À l’inverse des prêts dont l’enveloppe 250  milliards passerait à 360.

Bref on rabote sérieusement l’enveloppe cadeau. Par ailleurs,  les Etats rigoureux vont sans doute imposer une modalité de gestion de ces fonds et imposer des conditions au pays bénéficiaires notamment un plus grand sérieux budgétaire. Les pays rigoureux dits frugaux du Nord de l’Europe auront marqué ce sommet. Ils ont d’abord marqué leur volonté de ne pas avaler comme d’habitude les couleuvres de la domination franco-allemande.

Il faut dire que cette domination a quand même été altérée par le peu de crédibilité de Macron. En effet la France est aujourd’hui  considérée comme un pays laxiste au même titre que les autres pays du Sudd   fait des dérapages incontrôlés de ses grands équilibres. Si Merkel a encore du crédit à la fois à titre personnel et comme représentante de l’Allemagne, il n’en est pas de même pour Macron dont l’image internationale notamment européenne s’est dégradée. Le même phénomène qu’en France.

Dans le cadre du plan de relance, la France et l’Allemagne sont à peu près sur la même position mais ne bénéficient  pas de la même crédibilité de la part des Etats. d’où , pour la première fois, une rébellion aussi forte des Etats rigoureux vis-à-vis du tandem assez hétéroclite  Merkel Macon. La nouvelle mouture du plan de relance économique soumise lundi en début de soirée aux dirigeants de l’Union européenne prévoit 390 milliards d’euros de subventions et 360 milliards de prêts pour les Etats en difficulté en raison de la crise liée au nouveau coronavirus, montre un document vu par Reuters.

La proposition initiale de la Commission européenne répartissait les 750 milliards de ce fonds de relance en 500 milliards de subventions et 250 milliards de prêts. L’exécutif européen propose aussi dans le plan dévoilé lundi que les programmes nationaux de dépenses, à partir des fonds reçus via ce plan, soient entérinés à la majorité qualifiée des gouvernements de l’UE.

Le versement des fonds sera aussi lié au respect de l’Etat de droit, un critère dont le respect sera là aussi jugé à la majorité qualifiée.

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