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Christiane Taubira : moi, moi, moi !

Christiane Taubira : moi, moi, moi !

L’égocentrisme est une des caractéristiques des responsables politiques mais chez Taubira c’est une pathologie exacerbée, témoin sa déclaration à la presse avant la passation de pouvoir au ministère de la justice « . Je choisis d’être fidèle à moi-même, à mes engagements, à mes combats, à mon rapport aux autres ». Lors  de cette conférence de presse elle n’a cessé de parler d’elle, de son caractère, de ses références, de ses réalisations. Pourtant son bilan est plus que contrasté voir même assez insignifiant d’après évidemment l’opposition mais aussi d’après les acteurs de la justice qu’il s’agisse des avocats ou des magistrats. Elle a surtout perdu la plupart des arbitrages rendus au sein du gouvernement hormis sur la question des effectifs du ministère. L’histoire retiendra sans doute la loi sur le mariage homosexuel. Pour le reste rien ou  à peu près, rien sur les prisons rien sur la politique pénale, rien sur l’indépendance du parquet et surtout son opposition à la politique sécuritaire. Les sondages sont sans équivoque à son égard selon un sondage et la pour BFM 90 % des Français approuvent sa démission et près de 70 % considèrent que son bilan est négatif. Certes ses talents exceptionnels d’oratrice, sa culture ne sauraient être remis en cause mais ils ont surtout été mis au service de la promotion de sa personnalité avec des mises en scène quasi théâtrales destinées à une valorisation  très médiatique. Ainsi par exemple ses  arrivées (et son départ) ridicules en vélo au ministère de la justice. Ainsi cette de mise en scène très méticuleuse de son départ comme ministre avec en plus toujours cette recherche pour briller intellectuellement et ce dernier aphorisme sur Twitter : « Parfois résister c’est rester, parfois résister c’est partir. Par fidélité à soi, à nous. Pour le dernier mot à l’éthique et au droit », aphorisme brillant sur la forme mais vide de contenu précis. La flamboyance certes mais au service d’un vide politique sidérale, au service surtout de son image. Bref l’icône des bobos gauchistes qui ignorent tout des réalités économiques, sociales et sociétales mais se raccrochent  à des valeurs sans contenu concret pour imaginer un monde virtuel.

Voeux Hollande : « je suis fier de vous » ou… « Vous pouvez être fiers de moi » !

Voeux Hollande : « je suis fier de vous » ou… « Vous pouvez être fiers de moi » !

Une curieuse phrase de Hollande pour qualifier les réactions des Français suite aux actes de terrorisme : « je suis fier de vous » qui en creux ne signifie rien d’autre que « vous pouvez être fier de moi ». Pas étonnant car c’est sur le terrain de chef de guerre qu’Hollande a réussi à remonter la pente de la popularité. Deux états d’urgence Hollande lors de ses vœux,  celui concernant la lutte contre le terrorisme qu’il a longuement évoqué tentant ainsi de prolonger la vague d’union nationale qui lui a permis de remonter dans les sondages. Un autre état d’urgence, celui-là concernant l’économie mais qui manque malheureusement de contenu. Autant sur le premier thème il s’est longuement attardé autant sur le second ces propos étaient relativement allusifs. Tout au plus a-t-il évoqué la perspective de mettre 500 000 chômeurs en formation, une bonne mesure à condition de ne pas parquer les chômeurs dans des formations bidons uniquement pour faire baisser les statistiques de pôle emploi. Des aides à l’embauche seront aussi prévues ainsi qu’un plan de rénovation des bâtiments. Bref un discours surtout centré sur la problématique du terrorisme avec un zeste d’économie puisque la lutte contre le chômage représente la première priorité des Français dans tous les sondages.  Le locataire de l’Elysée, a déclaré à propos du terrorisme : » je suis fié de vous ». Pas sûr cependant que la réciproque soit vraie tellement il est évident que les mesures prises depuis les attentats de novembre auraient dû être engagées dès le début d’année après les attaques contre Charlie hebdo. Hollande a d’ailleurs convenu que la lutte était loin d’être terminée. « Je vous dois la vérité : nous n’en avons pas terminé avec le terrorisme. La menace reste là. Mon premier devoir est de vous protéger, (…) agir à la racine du mal, en Irak et en Syrie. Nous avons redoublé nos frappes. En 2016, nous lutterons contre le terrorisme ». De ce point de vue Hollande a aussi parlé des modifications constitutionnelles relatives à l’état d’urgence et à la déchéance de nationalité. Mais sur ce dernier thème sans trop en rajouter sans doute pour éviter d’accentuer les divergences dans son propre camp. François Hollande n’a pour autant pas négligé la nécessaire lutte contre le chômage, qui reste, affirme-t-il, sa « première priorité »: « La lutte contre le chômage reste ma première priorité« , a ensuite déclaré le président, estimant qu’un « état d’urgence économique et social » existait aussi parallèlement à l’ »état d’urgence sécuritaire« . « Un plan massif de formation des demandeurs d’emploi sera lancé : 500 000 personnes de plus seront accompagnées vers les métiers de demain ».  Le président, qui a rappelé la nécessité d’une généralisation du service civique, a insisté sur le fait que tout jeune devrait désormais absolument être soit en emploi, soit en formation, « quelle qu’en soit la forme« . Une formule très vague en fait qui n’y signifie pas grand-chose sinon peut-être de gommer le maximum de jeunes chômeurs des listes de pôle emploi. Il restera aussi à préciser ce qu’entend Hollande avec un dispositif « zéro charge » pour les PME qui vont embaucher. « Chacun sait que c’est dans les PME que les emplois se créent. Aussi, de nouvelles aides à l’embauche seront introduites, dès le début de la nouvelle année« . Par ailleurs, le président a évoqué la récente conférence pour le climat (Cop21) qui s’est tenue à Paris, assurant que « cet accord scellé entre 195 pays pour la diminution du réchauffement climatique«  avait été « un motif de fierté pour la France« . Le président François Hollande a aussi annoncé le lancement d’ »un programme de grands travaux » pour faire de « la cause du climat un grand chantier pour l’emploi et pour la qualité de la vie »: « Nous lancerons un programme de grands travaux pour la rénovation de nos bâtiments, pour le développement des énergies renouvelables et pour la croissance verte ». Une petite touche finale de peinture verte pour redonner un peu d’espérance à des Français toujours bien désabusés quant à la capacité de Hollande  à redresser l’économie du pays.

« Bygmalion : c’est pas moi, c’est Copé (Sarkozy) »

« Bygmalion : c’est pas moi, c’est Copé (Sarkozy) »

 

Alors que l’ancien directeur adjoint de la campagne présidentielle de 2012 affirme que Sarkozy ment. Brice Hortefeux, lui, estime que l’ancien président de la république n’a rien à voir dans cette affaire. Ce qui confirme la défense de Sarkozy qui a déclaré aux enquêteurs en substance « c’est pas moi, c’est Copé ». En fait il y a près de 20 millions qui se baladent puisqu’on ne sait pas s’ils ont servi à dépasser la somme légale pour le financement d’une campagne électorale présidentielle pour enrichir certains. À moins que la somme ait été  émise de côté pour un autre financement illégal. En attendant les protagonistes de cette affaire se renvoient la balle. «C’est une affaire qui concerne la société Bygmalion. Tous ceux qui sont cités sont liés ou travaillent dans cette société», a commenté ce mercredi le sarkozyste Brice Hortefeux, interrogé sur France Info. «A l’évidence, beaucoup des protagonistes de la société Bygmalion ou liés à celle-ci semblent être aux abois, ce qui les amène à prononcer des mots contradictoires par rapport à ce qu’ils avaient eux-mêmes évoqué au début de cette affaire», a également déclaré le député européen. «Que la justice fasse sereinement son travail et la vérité apparaîtra. (…) Nicolas Sarkozy est totalement serein sur ce sujet. Tant de choses ont été dites, contredites… Nous avançons dans une totale sérénité», a poursuivi l’ancien ministre de l’Intérieur. Le maire de Pau, François Bayrou (Modem), a déploré qu’il y ait «deux poids deux mesures en France (…) selon que vous serez puissant ou misérable». «On parle de 18,5 millions d’euros de dépassements de comptes de campagne pour l’élection centrale du pays. Si l’on ne voit pas qu’il y a là une question qui se pose à notre vie publique… On est devant deux univers dont l’un est un univers jusqu’à maintenant protégé et l’autre est un univers exposé aux jugements, y compris les plus brutaux», a estimé l’ancien candidat à la présidentielle sur Public Sénat et Sud Radio.

Bygmalion : c’est pas moi, c’est Copé ! (Sarkozy)

Bygmalion : c’est pas moi, c’est Copé ! (Sarkozy)

Surréaliste mais vrai Sarkozy entendu récemment par la police dans l’affaire Bygmalion  a affirmé qu’il n’était au courant de rien et a copieusement enfoncé Copé. Sarkozy a déclaré qu’il n’était absolument pas au courant de l’évolution de ses comptes de campagne, qu’il ignorait que l’organisation de ses meetings avait été confiée avec Bygmalion et qu’il ignorait même le nom de cette société, nom  qu’il a appris par la presse ;  On rêve ! Le 4 septembre dernier, Nicolas Sarkozy a été entendu par la police dans le cadre de l’affaire Bygmalion, qui s’interroge sur le financement de sa campagne présidentielle en 2012. Alors que plusieurs personnes ont déjà été mises en examen dans cette enquête, l’ancien président, qui était entendu sous le régime de l’audition libre, s’est défendu d’être au courant de manipulations des comptes, ou encore d’avoir donné des consignes. « J’étais préoccupé [par le fait] de gagner les élections. Quant à la maîtrise des coûts, elle relevait de la responsabilité de mon équipe », a déclaré Nicolas Sarkozy, selon L’Obs qui a eu accès aux échanges. « L’argument d’une campagne qui dérape est une farce », a-t-il ajouté. Au cours de ces sept heures d’audition, Nicolas Sarkozy cite à plusieurs reprises Jean-François Copé, qui n’a pas été mis en examen dans l’affaire. Interrogé sur un sms, datant d’avril 2012, de Jérôme Lavrilleux à Guillaume Lambert, alors directeur de campagne, qui affirme qu’il n’y « a plus d’argent » et que Jean-François Copé « en a parlé au PR (Président de la République, Ndlr) », il répond : « J’ignorais que Jean-François Copé était tenu informé de mon compte de campagne par Jérôme Lavrilleux. Il ne m’en a en tout cas jamais parlé. Mais j’observe qu’il en parlait à Jean-François Copé. » Nicolas Sarkozy affirme également qu’il a appris le nom de Bygmalion dans la presse et qu’il ne connaissait pas les cadres – dont Bastien Millot et Guy Alvès – de cette agence de communication. Pourquoi alors a-t-elle été choisie pour s’occuper des meetings de sa campagne présidentielle? C’était « une demande ferme de Jérôme Lavrilleux et de Jean-François Copé », répond-il alors. Avant de poursuivre : « Partout où est passé Jean-François Copé, il a pris Bygmalion. » Les enquêteurs soupçonnent un système de fausses factures mis en place entre une filiale de Bygmalion, Event and Cie, et l’UMP (devenu Les Républicains). Objectif : ventiler sur le budget du parti environ 18,5 millions d’euros de dépenses de campagne de Nicolas Sarkozy, afin d’éviter qu’elles ne dépassent le plafond autorisé de 22,5 millions d’euros et ne soient rejetées par le Conseil constitutionnel, ce qui avait quand même été le cas. « A la malhonnêteté, à la bêtise qu’on me prêterait, s’ajouterait alors le goût du suicide », rétorque Nicolas Sarkozy le 4 septembre dernier selon L’Obs. « Le préjudice qui m’est fait pour ma réputation par cette scandaleuse affaire Bygmalion est immense », conclut l’ancien président.  Selon Libération, Jean-François Copé ne veut pas croire que Nicolas Sarkozy ait pu tenir de tels propos à son égard. Selon l’ancien patron de l’UMP, qui s’est confié à des proches réunis mercredi matin à l’Assemblée nationale, ces dires seraient « factuellement inexacts » et « très inélégants ».

La suppression de l’autoroute A 381, c’est moi (Ségolène)

La suppression de l’autoroute A 381, c’est moi (Ségolène)

 

Pas facile d’exister dans un ministère virtuel alors Ségolène s’attribue des responsabilités bidon. Celle par exemple  qui consiste à abandonner l’ autoroute A 381 comme si en fait le ministère de l’écologie avait son mot à dire. Ces décisions se prennent en interministériels et sont tranchées par Matignon. Une manière aussi pour Ségolène de régler des comptes avec uen région dont elle a présidé le destin ( en tout cas le conseil régional) et dont en fait elle a été virée ‘ notamment comme députée de La rochelle La ministre de l’Ecologie Ségolène Royal a donc indiqué samedi à La Rochelle, qu’elle avait pris elle-même la décision d’abandonner le projet de l’autoroute A831 devant relier Rochefort (Charente-Maritime) à Fontenay-le-Comte (Vendée), assumant ce choix dénoncé par les élus locaux, de droite comme de gauche.  « Pourquoi s’en prendre à François Hollande ou Manuel Valls? », a-t-elle demandé. « Cela a été réglé à mon niveau (au ministère de l’Ecologie) et j’assume cette responsabilité« , a précisé la ministre socialiste, à l’intention des élus qui en avaient attribué la décision aux chefs de l’Etat, François Hollande, et du gouvernement, Manuel Valls. « C’est fini le temps de celui qui impose quelque chose alors que la population n’en veut pas », a ajouté Mme Royal, soulignant que le projet « n’est pas rentable ». Son coût est estimé à « 900 millions d’euros, plus les compensations de déficits qu’il faudrait verser à l’exploitant », a dit la ministre.   Le président du Conseil départemental de Charente-Maritime, Dominique Bussereau (Les Républicains), avait dénoncé lundi les « conséquences graves » de l’abandon du projet. Il y aura des « conséquences graves » pour l’aménagement du territoire, avait prévenu l’ex-secrétaire d’Etat aux transports. Il avait également menacé de boycotter les visites ministérielles dans son département. Le député PS de Charente-Maritime, Olivier Falorni (tombeur de Ségolène Royal, aux législatives de 2012) et le maire de La Rochelle Jean-François Fountaine (DVG) ont aussi critiqué cette décision. « La Rochelle va rester un grand port relié par une petite route », a déploré M. Falorni. Jean-François Fountaine envisage quant à lui de demander des réparations à l’Etat. « Que ceux qui disent qu’il existe des alternatives à l’A831 les donnent« , a-t-il dit. « On plie à la volonté d’une personne », a-t-il ajouté, visant la ministre de l’Ecologie et ex-présidente de la Région Poitou-Charentes, ouvertement opposée au projet.

 

Valls : de l’autorité , encore de l’autorité, « Monsieur autorité c’est moi ».

Valls : de l’autorité , encore de l’autorité,  « Monsieur autorité c’est moi ».

 

A défaut d’autorité de l’argument Valls a encore usé une fois de l  ’argument d’autorité lors du débat de motion de censure.  Il est même proclamé lui-même « Monsieur autorité ». Plus il est affaibli plus il se sert de cette posture . Et pour cela il n’a fait dans la dentelle soulignant ses  mots avec  le ton martial qui convient et   le geste agressif jusqu’à la caricature. . Visiblement le premier Ministre n’était pas très serein trahi à la fois par une  partie du PS, par les écolos, par le front de gauche aussi par les députés de droite qui auraient pu voter nombre de dispositions. Pourtant le premier Ministre soigne son profil d’homme de fer qui ne recule jamais, qui assume ses responsabilités, l’homme de la réforme. Une attitude cependant peu convaincante car la vérité c’est que Valls n’a plus de majorité et qu’il ne peut pas grand-chose.  « Ma première responsabilité, celle pour laquelle j’ai obtenu la confiance de cette Assemblée, à deux reprises, c’est de faire avancer notre pays, et de le réformer », a déclaré le Premier ministre au tout début de son discours. « Avec détermination, sans me laisser impressionner et en m’appuyant sur des institutions solides. De le réformer, ce beau pays, dans le dialogue bien sûr, avec la clarté nécessaire toujours, mais surtout, dans ces moments, avec l’autorité qui s’impose », a-t-il poursuivi. « Les Français attendent de nous que nous agissions, que nous levions les blocages », a plaidé Manuel Valls, devant des bancs dégarnis, gauche y compris. L’Assemblée nationale a commencé à débattre jeudi à 16h00 de la motion de censure de la droite contre le gouvernement sur le projet de loi Macron au surlendemain de la folle journée qui a ébranlé le PS.  « Vous avez critiqué cette la loi. Certains à droite voulaient pourtant la voter… Mais votre vision de l’opposition pour l’opposition vous a enfermés dans des postures », a critiqué Manuel Valls. « Vous aviez pourtant une occasion : celle de montrer le sens de l’intérêt général, le sens de l’État », a-t-il poursuivi. « Au fond, il y a une incohérence sur ces bancs de l’opposition entre les mots et les actes. Et les Français jugeront aisément qui sont les réformateurs et qui sont les conservateurs », a encore plaidé Manuel Valls. Le Premier ministre a également réitéré son appel à « entretenir l’esprit du 11 janvier » post-attentats, rejetant les accusations de l’opposition d’utiliser politiquement un « esprit magique et insaisissable » ou encore de faire « le coup » des valeurs républicaines. « L’esprit du 11 janvier, ce n’est pas un esprit magique et insaisissable que l’on invoque fébrilement. Non! Cet esprit, il nous appartient. Aujourd’hui, c’est à nous de l’entretenir », a déclaré Manuel Valls. « Monsieur Jacob, vous m’avez dit tout à l’heure: ‘vous allez nous faire le coup des valeurs républicaines’ », a lancé Manuel Valls au président du groupe UMP à l’Assemblée. « Mais dans la situation que nous connaissons monsieur Jacob, ‘le coup des valeurs républicaines’, ça veut dire quoi? Les valeurs républicaines n’ont jamais été aussi indispensables pour notre pays », s’est défendu le Premier ministre. L’esprit du 11 janvier, c’est l’exigence d’être à la hauteur et ce n’est pas un poids qui écrase, bien au contraire, c’est une exigence qui nous grandit tous collectivement », a-t-il fait valoir. « Alors, est-ce le moment de déstabiliser un gouvernement au prétexte que le débat n’aurait pas été assez approfondi, assez long (…) quand vous avez passé trois semaines en séance ? », a plaidé Manuel Valls, insistant sur « les dangers » et les « troubles multiples » dans le monde. L’engagement du 49.3, « c’est un acte d’autorité, car l’autorité, c’est assumer ses responsabilités quand l’intérêt supérieur de la Nation l’exige. On ne joue pas aux dés avec un texte aussi important pour notre pays. On ne prend pas de risque face à l’irresponsabilité, l’immaturité

 

Piketty à Hollande : je t’aime moi non plus !

Piketty  à Hollande : je t’aime moi non plus !

Le refus la légion d’honneur par Piketty solde un désaccord profond sur la politique économique. L’économiste qui s’était beaucoup investi dans la campagne électorale de Hollande estime avoir été trahi. De fait aucun de ses proposition phares n’ont été retenues. Pire le gouvernement a souvent ridiculisé ses positions. La principale critique concerne l’abandon de la grande réforme fiscale. D’une manière générale Piketty reproche à Hollande ses improvisations à commencer par le CICE mal calibré et qui n’a pas eu les effets escompté sur l’emploi. Même chose en matière fiscale ou on s’est contenté de bricolage. Thomas Piketty est en effet très déçu par François Hollande. Il avait pourtant fait partie des économistes qui avaient signé une tribune publiée dans Le Monde pour manifester leur soutien au candidat socialiste à l’élection présidentielle, en avril 2012. Mais, depuis que François Hollande a investi l’Elysée, Thomas Piketty n’a eu de cesse de critiquer son action.  Dès septembre 2012, il lui demandait « de cesser l’attentisme », dans une chronique publiée dans Libération. « Le début du quinquennat Hollande est-il aussi mauvais qu’on le dit ? Oui, malheureusement », écrivait-il alors, ajoutant, par exemple, que « la réforme fiscale, mère de toutes les batailles pendant la campagne du candidat Hollande, se limitera à quelques bricolages, alors que nous aurions besoin d’une refondation complète ».  Cette réforme fiscale, que l’économiste a largement appelée de ses vœux, Jean-Marc Ayrault l’annoncera fin 2013. Mais déjà Thomas Piketty n’y croit plus: « je ne demande qu’à voir, mais je crains que la grande consultation qu’il promet ne soit qu’un moyen de gagner du temps », affirme-t-il alors à LaDepêche.fr. Au final, la réforme fiscale de Jean-Marc Ayrault ne verra jamais le jour, ne survivant pas à son départ du gouvernement. D’une certaine manière Piketty est cohérent avec lui-même et c’est un camouflet pour Hollande qui voulait sans doute récupérer sa notoriété internationale.   »L’action du gouvernement ces deux dernières années a été catastrophique et je n’ai pas besoin d’une Légion d’honneur pour le dire ou pour l’écrire », a-t-il réagi vendredi. Une façon pour lui de marquer un peu plus son désaccord avec la politique économique menée par le gouvernement. Il aussi écorné la politique de l’offre voulue par François Hollande. Le Crédit d’impôt compétitivité pour l’emploi (CICE)? « Une usine à gaz inventée en urgence » assène-t-il en mars 2014, dans Libération.  Enfin et au-delà de l’aspect économique, on imagine bien Thomas Piketty n’a guère apprécié les propos de Michel Sapin sur son livre. Le ministre des Finances avait récemment confié à l’AFP qu’il comptait mettre à jour les fêtes de fin d’année pour « s’attaquer » au Capital au XXIe siècle, ouvrage qu’il jugeait « trop lourd », en juin dernier. Emmanuel Macron, le ministre de l’Economie, a au contraire assuré qu’il avait déjà lu le livre et qu’il rencontrera son auteur « dans les trois mois ». A voir si cette entrevue réchauffera les relations entre l’exécutif et l’économiste.

Valls –Hollande : je t’aime, moi non plus

Valls –Hollande : je t’aime, moi non plus

C’est un secret pour personne que Valls considère Hollande beaucoup trop mou et ambigu tandis que que Hollande estime que Valls fait surtout de la com. et finalement peu de réformes. Pour autant le ticket marche, simplement parce que Valls pense que c’est cuit pour 2017 et qui faut laisser le champ libre à Hollande. Il espère que Hollande prendra une belle fessée et que le candidat de la droite sera à son tour disqualifié au bout de 5 ans d’exercice de pouvoir. En 2022, ce sera son heure. Malgré ce deal entre les deux hommes les critiques réciproques entre les protagonistes se font jour. Hollande n’apprécie pas particulièrement la provocation et les coups de mentons de Valls. De son coté, Comme son prédécesseur à Matignon Jean-Marc Ayrault, Manuel Valls a dit regretter que l’exécutif n’ait « pas dit immédiatement que l’état de la France (en 2012) était bien pire que celui que nous avions imaginé ». « Cette explication honnête a fait défaut au début » mais « nous devons assumer cette impopularité et ce scepticisme », a-t-il dit. Une critique voilée sur l’arrivée de François Hollande au pouvoir. Une interview en forme de clarification alors que les tensions au sein du couple exécutif étaient palpables ces derniers jours. En décorant Manuel Valls des insignes de Grand-Croix de l’ordre national du mérite, François Hollande avait adressé un discours lourd de sous-entendu. A propos de Georges Clémenceau, que Manuel Valls admire, François Hollande avait lancé : Il « n’est pas devenu président de la République, mais on peut aussi réussir son existence sans être président de la République ». Le Premier ministre avait alors affiché un sourire sans faire de commentaire. Quelques heures plus tard, dans une interview choc publiée par Le Nouvel Obs, le chef du gouvernement dessinait les contours d’un nouveau Parti socialiste, disant vouloir en finir avec « la gauche passéiste ». Cet affrontement très feutré à la tête de l’Etat a été ponctué cette semaine par une saillie acerbe de François Hollande à l’endroit de son Premier ministre, rapportée par Le Canard enchaîné. En plus d’estimer que l’interview de Manuel Valls au Nouvel Obs n’était « pas utile », il aurait confié à des proches : « J’en ai un peu marre qu’il fasse provoc sur provoc. Il tire un peu trop sur la corde ». Et d’ajouter : « Valls fait de la communication, encore de la communication et les réformes n’avancent guère. »

 

Juppé au Medef « moi, j’adore les entreprises » !

Juppé au Medef  « moi, j’adore les entreprises » !

 

Il ne manque pas d’humour Juppé. Constatant que certaines personnalités avait déclaré qu’elles aimaient l’entreprises, il a déclaré que lui c’était encore mieux, il les adorait et depuis longtemps. Le cri  d’amour de Valls avec le recul apparait d’autant plus ridicule que cela exprime un état d’âme qui engage strictement à rien. Or on n’attend pas d’expression publique des états d’âme mais des actions des  responsables politiques. Evidemment Valls a voulu réussir un coup médiatique :  se faire applaudir par les patrons au moment même où il perdait 9 points dans les sondages et où le chômage atteignait encore une nouveau record. Tactiquement  ce n’est pas forcément une bonne opération de communication car le contrecoup risque de se produire lors des universités du PS à La rochelle où nombre de députés déjà remontés contre la politique gouvernementale risquent de ne pas lui faire une standing ovation mais de le siffler. En prévision, Cambadélis Premier secrétaire,  a demandé aux responsables de ne pas siffler Valls en séance publique mais de se contenter de ne pas applaudir !  Ce qui en dit long long sur les rapports entre le parti et le Premier ministre en recherche d’une majorité introuvable.

« Moi, président » : J’ai menti

« Moi, président » : J’ai menti

Rappel de la tirade anaphorique (et ridiculement grandiloquente)

« Moi président de la République, 

- Je ferai fonctionner la justice de manière indépendante,  Sauf  que Hollande a rétabli le régime des écoutes téléphoniques nettement à l’encontre de Sarkozy, sauf que la justice n’est pas plus indépendant aujourd’hui hier (exemple aucun banquier n’a été  inquiété après les spéculations sauf le lampiste Kerviel, on a même refusé de faire une vraie réforme bancaire)

- Je ferai en sorte que mon comportement soit en chaque instant exemplaire. »

Là, il faut rire ou plutôt pleurer si on en juge autant par les affaires publiques(Cahuzac) ou privées.

- Il y aura un code de déontologie pour les ministres, qui ne pourraient pas rentrer dans un conflit d’intérêts. »Outre l’affaire Cahuzac  Le Canard enchaîné révèle que Laurent Olléon (époux de Fleur Pellerin), Boris Vallaud (mari de Najat Vallaud-Belkacem) et l’épouse d’Aquillino Morelle bénéficient de postes au sein de ministères, suscitant quelques soupçons de « copinage » que la gauche avait dénoncé lorsque la droite était au pouvoir.

- J’essaierai d’avoir de la hauteur de vue (…) mais je ne m’occuperai pas de tout… » Hollande n’a vraiment pas gagné en hauteur mais plutôt en tout de taille. ! En fait il s’est occupé de tout et de rien, y compris de l’Affaire Leonarda et surtout très mal.

A la lumière des deux d’exercice du pouvoir, on mesure bien le ridicule de la grande envolée lyrique de Hollande pris à son propre piège. Il faudrait évidemment y ajouter toutes les autres promesses non tenues notamment sur l’Europe, en matière d’emploi, de croissance, de fiscalité ou de déficit.

Conclusion le 2 mai 2012 (date de la fameuse tirade) :

« Moi, président » : J’ai menti et j’ai ajouté à ce gros mensonge, mon incompétence et ma désinvolture

Hollande : moi, président je nomme mes copains de l’ENA

Hollande : moi, président je nomme mes copains de l’ENA

 

Les militants socialistes  sont choqués, ils ne devraient pas il y a longtemps que les énarques ont noyauté les partis surtout  le PS. Et Hollande, président exemplaire nomme ses copains de l’ENA, Sapin bien sûr mais auusi Jouyet, Lemas  de la même promotion que  Hollande ( au fait ils sont socialistes ? oui ? non ? bof !). Nommé en juillet 2012, Jean-Pierre Jouyet, ami intime de François Hollande, va le rejoindre à l’Élysée, dont il sera le secrétaire général. Il remplace Pierre-René Lemas, que François Hollande va proposer… pour la direction générale de la Caisse des dépôts! Étonnant chassé-croisé. La Caisse des dépôts devra faire bon accueil à ce préfet, quand la tradition l’a habituée à être pilotée par des financiers, souvent des anciens du Trésor, et même des anciens directeurs du Trésor. «On sait maintenant que les inspecteurs des finances peuvent prétendre à la Préfecture de police», ironise un haut responsable. «C’est une décision de monarque. On est très loin de l’anaphore du candidat Hollande» Mais c’est surtout la méthode qui est en cause. Ils sont nombreux, de droite comme de gauche, à le dire: «Qu’aurait-on entendu si Nicolas Sarkozy avait agi de la sorte!» La décision de François Hollande d’intervertir les deux hommes, tous deux ses condisciples de la promotion Voltaire à l’ENA il y a plus de trente ans, ressemble au fait du prince. «C’est une décision de monarque. On est très loin de l’anaphore du candidat Hollande», commente un bon connaisseur. L’affaire est d’autant plus marquante que la Caisse des dépôts occupe une place à part dans le paysage des institutions publiques. Ce bras armé financier de l’État, bicentenaire, est placé sous la protection du Parlement. Il ne s’agit évidemment pas d’être naïf: de tout temps, le président de la République a eu la décision d’en nommer le directeur général. Mais de là à le «remanier» comme un ministre, il y a un pas dont la CFDT dénonçait mercredi la «désinvolture». La CGT, quant à elle, y voit «un dangereux précédent» qui «fait peu de cas du respect du principe d’autonomie de la Caisse des dépôts vis-à-vis de l’exécutif».

 

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