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Fonctionnaire : je t’aime moi non plus !

Fonctionnaire : je t’aime moi non plus !

 

Une bonne opinion des fonctionnaires dans une enquête du Figaro pour 65% de l’opinion mais des fonctionnaires, toutefois qui ne travaillent pas assez pour 59 % des Français.  85% estiment qu’il serait judicieux d’aligner à la hausse la durée de travail des fonctionnaires territoriaux sur les 35 heures par semaine. Sans doute aussi les fonctionnaires d’État. Selon l’Inspection générale des finances, sur un effectif audité de 1,1 million d’agents publics d’État, 310.000 travaillent moins que le seuil légal des 35 heures. . Près de 6 Français sur 10 ne demandent  pas une réduction du nombre de fonctionnaires. 37% privilégient un statuquo et 21% préconisent même une augmentation de leur nombre.

Toutefois, on retrouve sur cette question un net clivage entre les sympathisants politiques de gauche et ceux de droite. Si 62% des Français soutenant Les Républicains et 56% des sympathisants LaREM appellent à baisser leur nombre, près de deux tiers des soutiens de la gauche souhaitent leur maintien. 44% des Insoumis estiment d’ailleurs qu’il faudrait augmenter leur nombre. Véronique Reille-Soult, qui analyse les réseaux sociaux pour Dentsu Consulting, souligne une «contradiction entre la baisse des dépenses publiques et le maintien du nombre de postes», et dépeint une opinion contrastée entre les différentes catégories de fonctionnaires. Le personnel hospitalier et soignant étant la catégorie la plus plébiscitée et soutenue par les Français.

Affaire Tapie : c’est pas moi, c’est l’autre ! (Stéphane Richard)

Affaire  Tapie : c’est pas moi,  c’est l’autre ! (Stéphane Richard)

 

 

La partie de ping-pong des responsabilités continues à propos de l’affaire tapie. Devant le tribunal qui juge l’escroquerie de tapie, Stéphane Richard actuel préside d’Orange et ancien directeur de cabinet de la ministre des finances renvoie la responsabilité sur Christine Lagarde. Or Christine Lagarde a été jugée pour cette affaire de façon très bienveillante puisque la justice a considéré simplement qu’elle avait fait preuve d’un peu de légèreté. Sans doute pour ne pas la mettre en difficulté comme présidente du fonds monétaire international. Finalement ce report de responsabilité sur Christine Lagarde seulement arrangerait bien tout le monde, d’abord le pouvoir et notamment les anciens responsables de l’Élysée à l’époque de Sarkozy, aussi le pouvoir actuel qui ne veut pas  inquiéter le patron d’Orange. On sait que tapie a participé directement à de très nombreuses réunions à l’Élysée justement sur sa propre affaire. Et l’arbitrage scandaleux a été permis grâce à l’influence de l’Élysée en échange de l’appui politique de tapie. Christine Lagarde est sans doute responsable mais elle aussi n’a fait qu’appliquer les consignes de Sarkozy et de son entourage. “Je n’ai nullement participé au choix des arbitres (…) Je n’ai pas participé à l’arbitrage, ni de près ni de loin”, a-t-il déclaré à la barre lors de son premier interrogatoire depuis le début du procès, dans lequel il comparaît depuis le 11 mars aux côté de cinq autres prévenus, dont Bernard Tapie. Stéphane Richard, 57 ans, a dit avoir été choqué à l’époque par le montant accordé par le tribunal arbitral à l’ancien homme d’affaires, qui estimait avoir été floué par le Crédit Lyonnais lors de la vente du fabricant allemand d’équipements de sport Adidas : 403 millions d’euros que Bernard Tapie a été condamné à rembourser dans le volet civil de cette affaire.“Comment ces trois arbitres ont pu (…) avoir la main aussi lourde ?” a dit le PDG d’Orange, qui a assuré avoir alors pensé immédiatement à un recours en annulation. Christine Lagarde a décidé de ne pas exercer de recours, ce qui lui a valu d’être condamnée pour “négligence” par la Cour de justice de la République, qui l’a cependant dispensée de peine. Cette décision “a été mûrement réfléchie, personnellement prise et assumée par Mme Lagarde”, a insisté Stéphane Richard, qui a dit n’avoir joué un rôle qu’en amont de l’arbitrage. “M. Nicolas Sarkozy ne m’a jamais parlé de ce dossier” mais “on peut penser” qu’il a été associé à la décision de recourir à l’arbitrage, a-t-il ajouté. Son principal accusateur est l’ancien directeur de l’APE, Bruno Bézard. “Il est évident que l’APE se donne le beau rôle en se présentant en gardien de l’orthodoxie”, a-t-il ironisé. Mais “il n’y a rien d’anormal dans le traitement de ce dossier”, s’est-il défendu. “J’ai pris quelques initiatives mais je ne vois pas en quoi ça peut constituer un quelconque délit.” !

«Moi je fais très attention à la façon dont je m’exprime» (le Premier ministre)

«Moi je fais  très attention à la façon dont je m’exprime» (le Premier ministre)

 

 

 

Il se pourrait bien que le premier ministre Édouard Philippe commence à prendre ses distances vis-à-vis de Macron. En cause sans doute, le fait qu’il n’exclut plus l’hypothèse d’être remercié après le grand débat national et après les élections européennes. Édouard Philippe Marque  en quelque sorte sa différence. Interrogé à propos d’expressions particulièrement malheureuses et même méprisantes de Macon, le premier ministre leur de l’émission  «La Grand explication» sur RTL, Le Figaro et LCI n’a pas tellement défendu les écarts de langage de Macron. Il s’est même démarqué en indiquant clairement que lui essayer d’éviter ces dérives provocatrices.

«Je comprends très bien que cette expression vous ait choquée», a d’abord répondu le premier ministre. Avant de se désolidariser du président. «Vous avez peut-être remarqué que moi j’essaie toujours de faire très attention à la façon dont je m’exprime parce que je sais qu’une phrase prononcée dans un endroit à quelqu’un, qui n’est pas forcément scandaleuse dans le contexte, peut ensuite donner quelque chose d’évidemment choquant, parce qu’on va dire “Mais il a dit ça de tout le monde pour tous les problèmes”». Il y a évidemment un monde entre la posture de Macon et celle du Premier ministre. Une différence provenant bien sûr de la personnalité des intéressés mais aussi du manque d’expérience politique du président de la république qui se laisse un peu enivré par le parfum du pouvoir et dérape assez régulièrement. Le Premier ministre de son côté adopte une posture assez classique du politicien mesuré aux propos souvent alambiqués mais qui évite de choquer. Ainsi au cours de l’émission évoquée, il n’aura pas apporté grand chose de nouveau, se contentant de répéter ce qu’il avait déjà déclaré. Un premier ministre au profil assez classique de technocrate mais pas forcément de technicien, survolant plutôt les dossiers, affichant une certaine détermination verbale mais dans la pratique capable d’évoluer voir de faire le contraire. Une sorte de d mélanges de Chirac, de Balladur et de Juppé. Moins démonstratif, moins extraverti voire moins hystérique que Macron mais pas forcément moins efficace ou plus exactement aussi peu efficace.

Macron devant ses conseillers : « aimez-moi les uns les autres »

Macron devant ses conseillers : « aimez-moi les uns les autres »

 

 

Le roi Macron a daigné délivrer un message subliminal après la manifestation de samedi en déclarant auprès de son entourages : «  lorsqu’il y a autant de haine, c’est aussi une demande d’amour «. Comme souvent Macron se transforme en évangéliste pour endormir la foule afin de qu’elle avale sans douleur sont discours sur les bienfaits de la mondialisation, de l’ultra capitalisme et de l’injustice sociale. Après avoir toussé un grand de soulagement Macron et sa majorité peuvent respirer pendant quelques heures et quelques jours avant le grand sermon du monarque de mardi. La peur était en effet grande au sein de la majorité mais le pire n’est pas arrivé, donc. « On est potentiellement à deux doigts d’un putsch », s’inquiétait François Patriat, président des sénateurs LREM et proche du chef de l’État, à trois jours de la manifestation. Une stratégie de dramatisation assumée par l’Élysée qui, afin de séparer les casseurs des Gilets jaunes « raisonnables », avait brandi un potentiel déferlement d’individus venus pour « casser et tuer ». Mais aussi, un véritable vent de panique qui a soufflé dans les allées du pouvoir.… Un peu rassuré le petit roi se fait donc philosophe en considérant que derrière la haine qui se concentre sur son nom révèle une demande d’amour. Une vraie dialectique d’évangéliste. Macron ne semble pas encore avoir compris que ce qui est en cause c’est une demande extraordinaire de justice sociale et fiscale ainsi qu’une demande de démocratie pour se substituer à la monarchie républicaine, aux courtisans, aux barons qui accaparent le pouvoir et qui le confortent.

Macron : un c’est « c’est moi » qui ne change rien

Macron : un c’est « c’est moi »   qui ne change rien

 

Poussé par l’opinion publique, par les médias et l’opposition Macron a été contraint de commencer la contre offensive à sa manière : de façon monarchique avec ses fameux : moi, je, moi, je. Par vraiment uen défense, un aveu en mettant en avant sa personne monarchique qui  n’a pu dissimiler que c’est bien lui qui a en fait décider de la faiblesse de la sanction à l’égard de Benalla. En fait un véritable aveu que la mansuétude vis à bis de Benalla n’est due qu’aux relations particulières qu’il entretenait avec l’intéressé depuis la campagne électorale. «La République exemplaire n’empêche pas les erreurs. S’ils cherchent un responsable, c’est moi et moi seul! Qu’ils viennent me chercher, a asséné le chef de l’État devant les députés LaREM. C’est moi qui ai fait confiance à Alexandre Benalla. C’est moi qui ai confirmé la sanction». » Qu’ils viennent me chercher «  une expression de défi assez inapproprié » et qui n’a pas beaucoup de sens. Macron tente de jouer les gros bras alors qu’il est en fait en position de faiblesse. Une réaction de gamin blessé dans une cour d’école plutôt que celle d’un chef d’Etat.

 

Affaire Benalla: « Moi, moi, moi » (Macron)

Affaire Benalla: « Moi, moi, moi »  (Macron)

 

Macron n’a pas éclairci forcément l’affaire mais il a utilisé sa dialectique égocentrique et autocratique : le je, je, moi, moi. Avec aussi des arguments assez déplacés. En effet  Changement total et brusque de communication de Macron qui a affirmé  devant  les députés en Marche “Le seul responsable de cette affaire, c’est moi et moi seul. Parce que celui qui a fait confiance à Alexandre Benalla, c’est moi, le président de la République, celui qui a été au courant et qui a validé (…) la sanction de mes subordonnés, c’est moi”, a-t-il justifié. En réponse à la presse et à l’opposition qui dénonce le sacrifice des fusibles, Macron joue les contre pieds “Les valeurs qui nous ont faits, ce qui nous a conduits là, ce n’est pas la République des fusibles, ce n’est pas la République de la haine, celle où on fait trinquer un fonctionnaire ici, un collaborateur là”, a encore dit Emmanuel Macron, entouré de hautes figures de la majorité. L’aveu en fait que c’est bien lui l’auteur de la bienveillante sanction vis-à-vis de son courtisan Benalla

Dupont-Aignan-Le Pen : « je t’aime,moi non plus !»

Dupont-Aignan-Le Pen : « je t’aime,moi non plus !»

Pour résumer Dupont Aignan plaide pour le rassemblement à droite mais aux Européennes, il veut se rassembler tout seul ! Et d’avancer la sempiternelle question du programme avant le chois des leaders et les arguments populistes les plus éculés : “Aujourd’hui, c’est ‘non’ à la cuisine politicienne”, a dit sur France 3 le député de l’Essonne, plaidant pour l’élaboration d’un projet et des discussions plus larges, au delà du “seul tête-à-tête” avec la finaliste de l’élection présidentielle de 2017, qu’il avait soutenue au second tour. Autrement dit Dupont Aignan veut bien l’union avec Marine Le Pen mais craint d’être étouffé si cette dernière le prend dans ses bras. Pour preuve,  Marine Le Pen a adressé jeudi une lettre ouverte à Nicolas Dupont-Aignan proposant de faire liste commune avec Debout la France et de rédiger à quatre mains une charte de transformation de l’Union européenne. Toujours aussi faux cul Dupont Aignan répond: “Sa proposition n’est pas du tout, même si ça part peut-être d’une bonne intention, à la hauteur de l’enjeu historique qui est devant nous. Il a dit son intention d’envoyer “à la fin de l’été” un projet “à tous les responsables politiques qui “disent combattre M. Macron et l’abandon de la France”, dont la présidente du Rassemblement national et le président du parti Les Républicains, Laurent Wauquiez. “A ce moment-là, j’espère qu’elle aura clarifié sa position, sur l’euro notamment. J’espère que M. Wauquiez aura clarifié sa position et je leur dirai ‘unissons-nous tous ensemble, et beaucoup plus large que des petites cuisines’”, a déclaré Nicolas Dupont-Aignan. La réalité c’est qu’’il n’y aura pas d’alliance entre LR, debout la France et Marine Le Pen (RN). Chacun est bien décidé à capitaliser les mécontentements des français aux européennes ; Une élection traditionnellement à l’abstention record, sans véritable enjeu intérieur et qui permet de voter sans état d’âme pour l’opposition.  Dans un sondage Elabe pour BFM TV publié mercredi, le Front national est crédité de 19,5% des intentions de vote pour les européennes, Debout la France de 5,5% mais Dupont Aignan vise les 10%.  La République en marche est en tête, avec 24% des intentions de vote.

Mayotte- LR au FN : je t’aime, moi non plus !

Mayotte- LR au FN : je t’aime, moi non plus !

 

 La question n’est pas réellement du domaine du sentiment  mais de celui des cannibales. Car il s’agit de savoir qui des deux malades, le FN et LR, vont manger l’autre. Les deux partis sont en effet très mal en point. Moins d’ailleurs leurs électoratsque leur leaders  qui ne cessent de s’écrouler dans les sondages. Vauquiez sentant la perte de confiance vis-à-vis du FN laboure les terres du pari extrémiste pour le manger, parallèlement le FN  dit être proche de LR pour mieux le croquer. Un vrai duel de cannibales, l’enjeu c’est le leadership sur la droite dure. Aussi un changement de cap de Marine Le Pen qui ne voulait pas entendre parler d’alliance avec LR.  Officiellement, la députée du Pas-de-Calais avance une explication : dans la 1ère circonscription de Mayotte, « nous n’avons pas réussi à trouver de candidat », a-t-elle indiqué sur CNews. En juin 2017, elle en avait pourtant investi un : Ali-Mansoib Soihibou, qui n’est autre que le secrétaire départemental du FN sur place. A l’époque, il avait recueilli 3,08% des suffrages, soit 438 voix à peine. Cette fois, Marine Le Pen a préféré faire confiance à une autre personnalité de l’île : Mansour Kamardine, l’autre député de Mayotte, élu dans la seconde des deux circonscriptions qui correspond à la partie sud du département. Et malgré son appartenance au groupe LR à l’Assemblée, « Mansour Kamardine est un collègue courageux et lucide sur la situation dramatique de son île, liée à la submersion migratoire et à l’insécurité endémique. C’est pourquoi j’ai choisi d’appeler à voter pour le candidat qu’il soutient », a fait savoir Marine Le Pen sur Twitter, en évoquant donc Elad Chakrina. Le parti frontiste aime lui-même prendre à son propre jeu Laurent Wauquiez, qui est régulièrement accusé de reprendre ses thèmes de prédilection. « Il braconne nos idées, veut récupérer nos électeurs, mais continue à dire qu’on est des affreux. Ce n’est pas très clair et le cas de Mayotte le montre bien en renvoyant M. Wauquiez à ses contradictions », déclare Wallerand de Saint-Just au Parisien. Autre élément à noter : dans un scrutin où il n’avait sur le papier aucune chance de peser, le FN pourra toujours crier victoire en cas d’élection du LR Elad Chakrina… surtout si cela s’avère serré. Marine Le Pen aura alors beau jeu de dire que les voix frontistes ont été décisives.

Wauquiez : tous pourris sauf moi !

Wauquiez : tous pourris sauf moi !

L’introspection et la contrition ne sont pas les disciplines préférées de Vauquiez qui sur BFM a confirmé, peu près toutes ses critiques vis-à-vis de la politique en général, des instututions,  de Macron en particulier et de son propre camp. Pour résumer de façon aussi brutale que lui : « ils sont tous pourris sauf moi ! » ! Un bel exercice de démolition populiste pour montrer que lui n’a pas peur de parler. Le problème c’est parler de quoi. Car une fois qu’il a affirmé qu’li était le seul homme politique droit dans ses bottes qui ose dire les choses, qui dénonce, Vauquiez se limites à des propos de bistrots. Rien sur le fond. Le vide absolu. Son programme se résume à cette phrase : moi, moi, moi ! Il n’y a qu’à-propos de Sarkozy qu’il s’est lamentablement couché. Pas étonnant l’intéressé l’aurait sérieusement sermonné d’après le Canard. Le président du parti Les Républicains a dit qunad m^me regretter uniquement ses déclarations concernant Nicolas Sarkozy accusé d’avoir mis se ministres sur écoute.  Et pendant toute l’émission sur BFM, Vauquiez à délibérément assumé une  posture du coq un peu surfaite et surtout dérisoire.  “Je viens sur ce plateau ici pour vous montrer que je suis parfaitement capable d‘assumer la totalité des propos” diffusés par l’émission “Quotidien”, a-t-il déclaré lors d‘un exercice d‘explication de texte sur BFM TV. L’émission de TMC a mis à l‘antenne vendredi puis lundi des extraits de cours donnés à l‘EM Lyon, durant lesquels l‘ex-ministre s‘en est pris pêle-mêle à Nicolas Sarkozy, Valérie Pécresse, Angela Merkel, Alain Juppé ou les députés de la République en marche (LaRem), parfois en des termes crus. Ces différents passages ont provoqué des remous dans le monde politique, y compris dans son parti qu‘il tente pourtant de ressouder après une année électorale douloureuse et riche en départs fracassants. “Je ne peux qu’être songeur quand je vois le cirque médiatique auquel on a assisté ces quatre derniers jours”, s‘est indigné Laurent Wauquiez.  “Ça ne m‘impressionne pas, ça ne fera pas reculer ma détermination”, a encore dit le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Se présentant comme une “cible”, il a refusé de se livrer à un exercice de contrition, concédant seulement une personnalité “sans doute un peu trop directe” ainsi que l’“erreur” de ne pas avoir “mesuré le degré de manipulation et de violence” dont ont fait preuve, selon lui, les journalistes de “Quotidien”. Sur le fond, il regrette “vraiment” ses déclarations concernant Nicolas Sarkozy, qu‘il a accusé d‘espionner ses ministres lorsque ce dernier était président, mais rien de plus. La sortie sur Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France et rivale au sein de LR, qui se ferait une spécialité de faire des “conneries”, relève par ailleurs du simple “trait d‘humour”, a argué Laurent Wauquiez. Pour le reste, il a maintenu ses propos au nom de sa “liberté de parole”, y compris sur Alain Juppé qui a selon lui “cramé la caisse” en augmentant les impôts à Bordeaux. Privilégiant l‘attaque à la défense, l‘ancien député a annoncé qu‘il portait plainte pour dénoncer ce qu‘il qualifie de “méthodes de voyous” de la part des journalistes de “Quotidien” et qu‘il allait saisir le Conseil supérieur de l‘audiovisuel.

 

L’introspection et la contrition ne sont pas les disciplines préférées de Vauquiez qui sur BFM a confirmé, peu près toutes ses critiques vis-à-vis de la politique en général, des instututions,  de Macron en particulier et de son propre camp. Pour résumer de façon aussi brutale que lui : « ils sont tous pourris sauf moi ! » ! Un bel exercice de démolition populiste pour montrer que lui n’a pas peur de parler. Le problème c’est parler de quoi. Car une fois qu’il a affirmé qu’li était le seul homme politique droit dans ses bottes qui ose dire les choses, qui dénonce, Vauquiez se limites à des propos de bistrots. Rien sur le fond. Le vide absolu. Son programme se résume à cette phrase : moi, moi, moi ! Il n’y a qu’à-propos de Sarkozy qu’il s’est lamentablement couché. Pas étonnant l’intéressé l’aurait sérieusement sermonné d’après le Canard. Le président du parti Les Républicains a dit qunad m^me regretter uniquement ses déclarations concernant Nicolas Sarkozy accusé d’avoir mis se ministres sur écoute.  Et pendant toute l’émission sur BFM, Vauquiez à délibérément assumé une  posture du coq un peu surfaite et surtout dérisoire.  “Je viens sur ce plateau ici pour vous montrer que je suis parfaitement capable d‘assumer la totalité des propos” diffusés par l’émission “Quotidien”, a-t-il déclaré lors d‘un exercice d‘explication de texte sur BFM TV. L’émission de TMC a mis à l‘antenne vendredi puis lundi des extraits de cours donnés à l‘EM Lyon, durant lesquels l‘ex-ministre s‘en est pris pêle-mêle à Nicolas Sarkozy, Valérie Pécresse, Angela Merkel, Alain Juppé ou les députés de la République en marche (LaRem), parfois en des termes crus. Ces différents passages ont provoqué des remous dans le monde politique, y compris dans son parti qu‘il tente pourtant de ressouder après une année électorale douloureuse et riche en départs fracassants. “Je ne peux qu’être songeur quand je vois le cirque médiatique auquel on a assisté ces quatre derniers jours”, s‘est indigné Laurent Wauquiez.  “Ça ne m‘impressionne pas, ça ne fera pas reculer ma détermination”, a encore dit le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Se présentant comme une “cible”, il a refusé de se livrer à un exercice de contrition, concédant seulement une personnalité “sans doute un peu trop directe” ainsi que l’“erreur” de ne pas avoir “mesuré le degré de manipulation et de violence” dont ont fait preuve, selon lui, les journalistes de “Quotidien”. Sur le fond, il regrette “vraiment” ses déclarations concernant Nicolas Sarkozy, qu‘il a accusé d‘espionner ses ministres lorsque ce dernier était président, mais rien de plus. La sortie sur Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France et rivale au sein de LR, qui se ferait une spécialité de faire des “conneries”, relève par ailleurs du simple “trait d‘humour”, a argué Laurent Wauquiez. Pour le reste, il a maintenu ses propos au nom de sa “liberté de parole”, y compris sur Alain Juppé qui a selon lui “cramé la caisse” en augmentant les impôts à Bordeaux. Privilégiant l‘attaque à la défense, l‘ancien député a annoncé qu‘il portait plainte pour dénoncer ce qu‘il qualifie de “méthodes de voyous” de la part des journalistes de “Quotidien” et qu‘il allait saisir le Conseil supérieur de l‘audiovisuel.

Macron -Valls : je t’aime moi non plus !

Macron -Valls : je t’aime moi non plus !

Valls qui considère que le parti socialiste actuel est mort fait une déclaration d’amour à Macron et veut s’inscrire dans la nouvelle majorité présidentielle. Une décision évidemment condamnée par les caciques du parti socialiste mais qui crée peu enthousiasme chez Macron. Entre les deux hommes politiques, c’est un peu je t’aime moi non plus ;  en cause,  surtout le fait que Valls n’a cessé de torpiller Macron  lorsqu’il était au gouvernement l’ayant même privé de présenter sa seconde loi sur l’économie. Une décision qui avait largement encouragé Macron à démissionner de ce gouvernement. Valls rejoint Macron,  en tout cas en émet le souhait car les différences idéologiques entre les deux hommes sont faibles. En outre sans l’appui d’ en marche Valls aurait sans doute des difficultés à être réélu député. Du côté d’en marche,  ce ralliement de Valls est plus embarrassant qu’autre chose et on l’accueille avec un enthousiasme pour le moins mesuré  L’annonce de Manuel Valls a été en effet reçue avec une certaine tiédeur du côté du camp Macron. Le porte-parole de La République En Marche, Benjamin Griveaux, a précisé sur Europe 1 que « la bannière sur laquelle les candidats aux législatives iront s’appelle La République En Marche (…) la procédure est la même pour tout le monde, il lui reste 24 heures », a-t-il ajouté. L’accueil n’est guère meilleur du côté du Parti socialiste. Jean-Christophe Cambadélis a déclaré : « Ça, c’est impossible ». Le premier secrétaire du Parti socialiste estime que l’ancien premier ministre doit agir « très gentiment et très calmement ».

Hamon- Mélenchon : je t’aime….. Moi non plus !

Hamon- Mélenchon : je t’aime….. Moi non plus !

 

C’est déjà le divorce entre Hamon  et Mélenchon alors qu’ils n’étaient même pas mariés, ni pacsés ! L’hypothèse de leur union reposait en effet sur de fausses déclarations d’amour pour sauver la gauche. Une gauche dont ils n’ont d’ailleurs que faire puisque l’essentiel est de servir leur ego et leur carrière politique. Hamon  et Mélenchon ne se situent nullement dans une problématique de gouvernance mais dans une stratégie classique de gauchisme d’opposition. Pour preuve en avançant des propositions complètement utopiques, ils sont assurés de n’être jamais élus à la magistrature suprême et évitent ainsi le péché de gouvernance reprochée aux réformistes du parti socialiste. D’une certaine manière, ils voudraient faire élire Marine L Pen qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Le spectacle de cette division est assez pathétique et montre à l’évidence que les egos dominent et de très loin l’intérêt général. On objectera qu’il en est à peu près le même chez la plupart des leaders politiques. Pour les deux, on a eu recours à la fallacieuse rhétorique de l’union de la gauche uniquement pour attirer les gogos qui se faisaient encore une illusion sur la possibilité d’un accord. La perspective d’une « alliance des gauches » entre Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle est donc morte à l’issue d’un week-end marqué par une brusque glaciation entre le candidat socialiste et le chef de file de « La France insoumise ». Les deux hommes avaient engagé un dialogue tardif vendredi au téléphone avec la promesse d’une rencontre prochaine, mais les prémices d’une rupture sont vite apparues. Dès vendredi soir, Jean-Luc Mélenchon avait provoqué le vainqueur de la primaire de « La Belle alliance » en prévenant sur BFM TV qu’il n’entendait pas s’ »accrocher à un corbillard », en l’occurrence le Parti socialiste. Puis samedi, dans un billet diffusé sur Facebook, l’ancien ministre de Lionel Jospin s’insurgeait contre le projet confié par Benoît Hamon à l’économiste Thomas Piketty d’un « Parlement de la zone euro ». « La monnaie unique comme identité et projet européen? Étrange invention technocratique! Ce projet ressort tout droit des vieux cartons du PS. On le croyait abandonner dans le siècle dernier », écrit-il notamment. « Est-ce une façon de créer un problème insurmontable entre nous en 2017? Alors autant s’épargner les simagrées unitaires actuelles! », ajoute-t-il. En déplacement samedi à Lisbonne, où le gouvernement socialiste d’Antonio Costa est soutenu par la gauche radicale et les communistes, Benoît Hamon a répliqué aux déclarations « assez brutales » du candidat d’extrême gauche. « Je ne courrai pas après Jean-Luc Mélenchon, je ne cours après personne, je n’oblige personne », a-t-il lancé devant la presse, s’estimant « le mieux placé » pour faire gagner la gauche à la présidentielle. Dimanche, au « Grand Jury » RTL-Le Figaro-LCI, l’ancien ministre de l’Education s’est efforcé d’apaiser le climat tout en marquant sa détermination, « tenace » et « têtu ». « Nous ne pouvons pas nous permettre aujourd’hui d’assister passifs à un second tour entre la droite, qui est une droite dure, et l’extrême droite. (…) Je respecte les egos, ils existent, j’en ai moi-même un. Ce que je veux, c’est rassembler les électeurs, les hommes, les femmes. Et si la dynamique se confirme, vous verrez, elle parviendra à vaincre bien des réticences », a-t-il estimé. Jean-Luc Mélenchon, a-t-il poursuivi, pose des « conditions fortes ». « C’est vrai que si on fait du covoiturage et qu’on décide que l’on conduit, la couleur des sièges, et que les autres descendent au premier feu, ça marche rarement le covoiturage dans ces conditions-là. Je dois me placer au-dessus de cela. » Il avait même ajouté qu’il n’était pas prêt à monter dans un corbillard

2017 -Valls : « moi ou la déculottée »

2017 -Valls : « moi ou la déculottée »

 

D’après un sondage Elabe  pour BFM,  Manuel Valls serait toujours en tête chez les sympathisants de gauche pour la désignation du candidat socialiste. Même  s’il est plus talonné par Arnaud Montebourg et Benoît Hamont. Dans certains sondages les trois intéressés sont même dans un mouchoir de poche. Reste qu’une éventuelle victoire de Benoît Hamon  voire d’Arnaud Montebourg serait du pain béni pour François Fillon et pour Macron. En effet cela laisserait disponible à large espace au centre-gauche et au centre Fillon et sans doute surtout pour Macron. Paradoxalement le candidat qui sort vainqueur des primaires n’est pas forcément celui qui a les meilleures chances de l’emporter au second tour des présidentielles. Fillon qui a brillamment remporté la primaire de droite se trouve aujourd’hui en nette difficulté et il est évident qu’Alain Juppé aurait été mieux en mesure de rassembler. Même chose pour la gauche. Valls qui traîne le boulet du bilan de Hollande pourrait perdre la primaire de la « belle alliance » alors que tous les sondages montrent qu’il serait en capacité d’atteindre et même dépasser les 10 % au premier tour des présidentielles tandis que Montebourg et surtout Hamon se traîneraient autour de 7 %- Manuel Valls estime que sa victoire à la primaire de la gauche créerait une nouvelle donne face aux pronostics qui donnent la majorité d’aujourd’hui absente du deuxième tour de la présidentielle. Du coup Emmanuel Manuel Valls sollicite les électeurs afin qu’ils jouent la stratégie gagnante en votant pour lui. Il fait d’ailleurs d’énormes efforts pour tenter de rassembler les différents courants lui qui il y a encore quelques années  considérait que les gauches aujourd’hui en présence au sein du parti socialiste étaient inconciliables. Des efforts qui l’ont amené à se gauchiser  et au point même de considérer que le libéralisme économique n’était pas adapté au problème de la France. Dans une interview publiée dans Le Monde du week-end, l’ancien Premier ministre déclare aussi se situer « au coeur des progressistes », qui vont selon lui « d’Emmanuel Macron à Benoît Hamon et Arnaud Montebourg » et qui « doivent se retrouver ». Mais il souligne aussi ses différences avec le premier, qui s’est installé dans les sondages pour la présidentielle solidement en troisième position derrière Marine Le Pen et François Fillon. Une enquête Elabe pour BFMTV publiée samedi place Manuel Valls toujours en tête des souhaits de victoire des sympathisants de gauche pour la primaire des 22 et 29 janvier, avec un score de 31%, inchangé par rapport à un précédente sondage. Suivent Benoît Hamon (25%, +1) et Arnaud Montebourg (24%, inchangé +1) et loin derrière l’ancien ministre de l’Education nationale Vincent Peillon (8%, -1 point). « Je suis convaincu que c’est la primaire qui donne de la force », déclare Manuel Valls dans le Monde. « Ma désignation serait, après la victoire de François Fillon, après la décision de François Hollande (NDLR de ne pas se représenter), le troisième élément d’une nouvelle donne », dit-il. « Je bénéficierai d’un élan. Chacun devra alors prendre ses responsabilités par rapport au risque de division et d’élimination de la gauche. La politique, ce n’est pas une addition, c’est une dynamique », ajoute l’ancien Premier ministre, « je veux casser l’esprit de défaite. Et créer l’espoir ». A la question de savoir s’il compte discuter avec Emmanuel Macron et le « candidat de la France insoumise » Jean-Luc Mélenchon s’il remporte la primaire du PS et de ses alliés, il répond : « Il faut toujours discuter mais l’élection présidentielle, ce n’est pas une négociation. Ce ne sont pas de petits arrangements. C’est un dialogue avec les Français. » Avec Emmanuel Macron, Manuel Valls estime avoir deux grands « désaccords ». « Le premier, je pense que le libéralisme économique n’est pas la réponse à la situation de la France (…) Ensuite, je ne crois pas que la France soit une juxtaposition de communautés à l’anglo-saxonne, ou que la laïcité stigmatise. Elle protège. Et je ne crois pas que la République soit responsable du terrorisme », indique-t-il. Emmanuel Macron avait dénoncé en octobre les dangers d’une « laïcité revancharde dangereuse » et estimé un mois plus tard que la société française devait assumer une « part de responsabilité » dans le développement du « terreau sur lequel les terroristes ont réussi à nourrir la violence, à détourner quelques individus. »

Présidentielle 2017 : le lancement du site pour François Hollande « moi, ancien président, je »

Présidentielle 2017 : le lancement du site pour François Hollande « moi, ancien président, je »

 

Pas de bol comme dit Hollande à propos du cômage et pas de bol pour le lancement de son site « NotreidéedelaFrance.fr ». qui aurait pu s’appeler : « moi, ancien président, je… »  Le président de la République doit regretter d’avoir indexé sa candidaturesur la baisse du chômage. Si Najat-Vallaud Belkacem a tenté de noyer le poisson en parlant de « soubresauts » lors d’un meeting de « Eh oh la gauche » à Grenoble lundi 26 septembre, l’annonce d’une nouvelle de hausse du chômage - 1,4%, soit la pire augmentation depuis septembre 2013 – a plongé les soutiens de François Hollande dans l’embarras. Preuve en est, le lancement du site « NotreidéedelaFrance.fr », prévu pour ce même lundi 26 septembre à 18h, a été décalé de quelques jours à la dernière minute. Les partisans de François Hollande pouvaient difficilement trouver un timing moins approprié quand « NotreidéedelaFrance.fr » a pour objet de vanter le bilan du président sortant. Le site internet censé marquer la seconde étape de l’entrée en campagne n’est toujours pas accessible au public. Officiellement, du côté de « Répondre à Gauche », l’association à l’origine de ce site après avoir soutenu la candidature de François Hollande lors de la primaire socialiste de 2011, on invoque « des problèmes techniques » selon BFM-TV. La concomitance avec l’annonce des mauvais chiffres du chômage apparaît cependant comme l’explication la plus logique. D’autant que, selon certains élus derrière « NotreidéedelaFrance.fr », l’objectif était de surfer sur une nouvelle baisse du chômage au mois d’août. Hollande a raison il n’a vraiment pas de bol avec le chômage

Barroso : « moi aussi je veux gagner des sous » !

Barroso : «  moi aussi je veux gagner des sous » !

C’est en substance ce que dit Barroso ancien préside de la commission européenne, ancien premier ministre portugais et ancien gauchiste Mao. Comme dessous beaucoup d’anciens responsables politiques de haut niveau Barroso veut gagner des sous. Pour cela il entend monnayer son carnet d’adresses européennes auprès de la sulfureuse banque Goldman Sachs. Notons que Sarkozy en France ne fait pas autre chose quand il fait payer ses conférences autour de 100 000 €. Mais juridiquement L’embauche de Barroso par Goldman Sachs n’a a priori violé aucune règle : certains responsables politiques veulent donc modifier celle-ci. ) L’ancien président de la Commission européenne embauché par Goldman Sachs n’a pas apprécié les nouvelles mesures prises à son égard. Dans un courrier daté de mardi obtenu par l’AFP, José Manuel Barroso, ex-président de la Commission européenne (2004- 2014), et tout nouvel employé de Goldman Sachs, se plaint à Jean-Claude Juncker de la façon donc l’exécutif européen le traite. A l’en croire, les actions prises à son encontre seraient « discriminatoires » et « incompatibles avec des décisions prises concernant d’autres anciens membres de la Commission« . L’ancien membre de la Commission n’a sûrement pas apprécié la lettre qu’a envoyé son successeur à la médiatrice de l’UE le 9 septembre, et qui a été rendue publique lundi. Jean-Claude Juncker confirmait avoir demandé à José Manuel Barroso des « clarifications » sur son nouvel emploi, ajoutant que le comité d’éthique de Bruxelles se prononcerait sur son cas. Pire, il indiquait que ce dernier serait désormais « reçu à la Commission non pas comme ancien président, mais comme un représentant d’intérêts (privés) », autrement dit comme un lobbyiste. Une « dégradation » sûrement très mal vécue par l’intéressé.

Car l’embauche de Barroso par Goldman Sachs n’a a priori violé aucune règle. Il a en effet respecté le « délai de carence » ou « période de refroidissement » de 18 mois entre ses fonctions de président et son nouvel emploi, ce qui l’exonérait de demander une autorisation. Mais pour la médiatrice, Emilie O’Reilly, « Il n’est pas suffisant de dire qu’aucune règle n’a été enfreinte, il faut considérer l’esprit et l’intention que sous-entend l’article en question du traité et modifier le code pour refléter cela précisément » a-t-elle expliqué dans sa lettre à Jean-Claude Juncker. La France, par la voix de son secrétaire d’Etat aux affaires européennes, s’était déjà exprimée en ce sens mi-juillet. Harlem Désir expliquait alors que l’embauche était « particulièrement scandaleuse, compte tenu notamment du rôle joué par cette banque dans la crise financière de 2008 mais aussi du trucage des comptes publics de la Grèce (…) Moralement, politiquement, déontologiquement, c’est une faute de la part de M. Barroso ».

(Avec AFP)

Eddy Mitchell : « Si Hollande et Valls sont de gauche, moi, je suis curé »

Eddy Mitchell : « Si Hollande et Valls sont de gauche, moi, je suis curé »

Un jugement sans nuance du vieux rocker sur la nature de la politique de Hollande et de Valls. Un jugement d’ailleurs partagé par une très grande partie de l’opinion publique qui considère que le gouvernement ne mène pas une politique de gauche. (Interview JDD

 

Vous avez écrit des chansons sur le blues des cadres licenciés, la société de consommation et les petites gens, ceux qui sont pris à la gorge par les crédits…
La colère sociale gronde et elle est justifiée. Les Français se sentent trahis. François Hollande a été comme une bouffée d’air frais pour des millions de gens. Et il ne se passe rien. Je n’ai rien contre lui personnellement, mais il fait de la peine, ce garçon. Hollande est tout le temps humilié et humiliant. Mon cœur balance à gauche. Mais quelle gauche? Et ce n’est pas le gouvernement actuel. Si Hollande et Valls sont de gauche, moi, je suis curé.

Et votre ami Sarkozy?
Nous ne sommes pas intimes au point de parler d’amitié. Je l’ai bien connu quand j’habitais à Neuilly. Ces derniers temps, j’ai du mal à le comprendre. Il enchaîne bêtise sur bêtise, il se rattrape aux branches et il n’y arrive pas. Je n’ai pas l’impression qu’il ira au bout de la présidentielle

 

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