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Macron : un c’est « c’est moi » qui ne change rien

Macron : un c’est « c’est moi »   qui ne change rien

 

Poussé par l’opinion publique, par les médias et l’opposition Macron a été contraint de commencer la contre offensive à sa manière : de façon monarchique avec ses fameux : moi, je, moi, je. Par vraiment uen défense, un aveu en mettant en avant sa personne monarchique qui  n’a pu dissimiler que c’est bien lui qui a en fait décider de la faiblesse de la sanction à l’égard de Benalla. En fait un véritable aveu que la mansuétude vis à bis de Benalla n’est due qu’aux relations particulières qu’il entretenait avec l’intéressé depuis la campagne électorale. «La République exemplaire n’empêche pas les erreurs. S’ils cherchent un responsable, c’est moi et moi seul! Qu’ils viennent me chercher, a asséné le chef de l’État devant les députés LaREM. C’est moi qui ai fait confiance à Alexandre Benalla. C’est moi qui ai confirmé la sanction». » Qu’ils viennent me chercher «  une expression de défi assez inapproprié » et qui n’a pas beaucoup de sens. Macron tente de jouer les gros bras alors qu’il est en fait en position de faiblesse. Une réaction de gamin blessé dans une cour d’école plutôt que celle d’un chef d’Etat.

 

Affaire Benalla: « Moi, moi, moi » (Macron)

Affaire Benalla: « Moi, moi, moi »  (Macron)

 

Macron n’a pas éclairci forcément l’affaire mais il a utilisé sa dialectique égocentrique et autocratique : le je, je, moi, moi. Avec aussi des arguments assez déplacés. En effet  Changement total et brusque de communication de Macron qui a affirmé  devant  les députés en Marche “Le seul responsable de cette affaire, c’est moi et moi seul. Parce que celui qui a fait confiance à Alexandre Benalla, c’est moi, le président de la République, celui qui a été au courant et qui a validé (…) la sanction de mes subordonnés, c’est moi”, a-t-il justifié. En réponse à la presse et à l’opposition qui dénonce le sacrifice des fusibles, Macron joue les contre pieds “Les valeurs qui nous ont faits, ce qui nous a conduits là, ce n’est pas la République des fusibles, ce n’est pas la République de la haine, celle où on fait trinquer un fonctionnaire ici, un collaborateur là”, a encore dit Emmanuel Macron, entouré de hautes figures de la majorité. L’aveu en fait que c’est bien lui l’auteur de la bienveillante sanction vis-à-vis de son courtisan Benalla

Dupont-Aignan-Le Pen : « je t’aime,moi non plus !»

Dupont-Aignan-Le Pen : « je t’aime,moi non plus !»

Pour résumer Dupont Aignan plaide pour le rassemblement à droite mais aux Européennes, il veut se rassembler tout seul ! Et d’avancer la sempiternelle question du programme avant le chois des leaders et les arguments populistes les plus éculés : “Aujourd’hui, c’est ‘non’ à la cuisine politicienne”, a dit sur France 3 le député de l’Essonne, plaidant pour l’élaboration d’un projet et des discussions plus larges, au delà du “seul tête-à-tête” avec la finaliste de l’élection présidentielle de 2017, qu’il avait soutenue au second tour. Autrement dit Dupont Aignan veut bien l’union avec Marine Le Pen mais craint d’être étouffé si cette dernière le prend dans ses bras. Pour preuve,  Marine Le Pen a adressé jeudi une lettre ouverte à Nicolas Dupont-Aignan proposant de faire liste commune avec Debout la France et de rédiger à quatre mains une charte de transformation de l’Union européenne. Toujours aussi faux cul Dupont Aignan répond: “Sa proposition n’est pas du tout, même si ça part peut-être d’une bonne intention, à la hauteur de l’enjeu historique qui est devant nous. Il a dit son intention d’envoyer “à la fin de l’été” un projet “à tous les responsables politiques qui “disent combattre M. Macron et l’abandon de la France”, dont la présidente du Rassemblement national et le président du parti Les Républicains, Laurent Wauquiez. “A ce moment-là, j’espère qu’elle aura clarifié sa position, sur l’euro notamment. J’espère que M. Wauquiez aura clarifié sa position et je leur dirai ‘unissons-nous tous ensemble, et beaucoup plus large que des petites cuisines’”, a déclaré Nicolas Dupont-Aignan. La réalité c’est qu’’il n’y aura pas d’alliance entre LR, debout la France et Marine Le Pen (RN). Chacun est bien décidé à capitaliser les mécontentements des français aux européennes ; Une élection traditionnellement à l’abstention record, sans véritable enjeu intérieur et qui permet de voter sans état d’âme pour l’opposition.  Dans un sondage Elabe pour BFM TV publié mercredi, le Front national est crédité de 19,5% des intentions de vote pour les européennes, Debout la France de 5,5% mais Dupont Aignan vise les 10%.  La République en marche est en tête, avec 24% des intentions de vote.

Mayotte- LR au FN : je t’aime, moi non plus !

Mayotte- LR au FN : je t’aime, moi non plus !

 

 La question n’est pas réellement du domaine du sentiment  mais de celui des cannibales. Car il s’agit de savoir qui des deux malades, le FN et LR, vont manger l’autre. Les deux partis sont en effet très mal en point. Moins d’ailleurs leurs électoratsque leur leaders  qui ne cessent de s’écrouler dans les sondages. Vauquiez sentant la perte de confiance vis-à-vis du FN laboure les terres du pari extrémiste pour le manger, parallèlement le FN  dit être proche de LR pour mieux le croquer. Un vrai duel de cannibales, l’enjeu c’est le leadership sur la droite dure. Aussi un changement de cap de Marine Le Pen qui ne voulait pas entendre parler d’alliance avec LR.  Officiellement, la députée du Pas-de-Calais avance une explication : dans la 1ère circonscription de Mayotte, « nous n’avons pas réussi à trouver de candidat », a-t-elle indiqué sur CNews. En juin 2017, elle en avait pourtant investi un : Ali-Mansoib Soihibou, qui n’est autre que le secrétaire départemental du FN sur place. A l’époque, il avait recueilli 3,08% des suffrages, soit 438 voix à peine. Cette fois, Marine Le Pen a préféré faire confiance à une autre personnalité de l’île : Mansour Kamardine, l’autre député de Mayotte, élu dans la seconde des deux circonscriptions qui correspond à la partie sud du département. Et malgré son appartenance au groupe LR à l’Assemblée, « Mansour Kamardine est un collègue courageux et lucide sur la situation dramatique de son île, liée à la submersion migratoire et à l’insécurité endémique. C’est pourquoi j’ai choisi d’appeler à voter pour le candidat qu’il soutient », a fait savoir Marine Le Pen sur Twitter, en évoquant donc Elad Chakrina. Le parti frontiste aime lui-même prendre à son propre jeu Laurent Wauquiez, qui est régulièrement accusé de reprendre ses thèmes de prédilection. « Il braconne nos idées, veut récupérer nos électeurs, mais continue à dire qu’on est des affreux. Ce n’est pas très clair et le cas de Mayotte le montre bien en renvoyant M. Wauquiez à ses contradictions », déclare Wallerand de Saint-Just au Parisien. Autre élément à noter : dans un scrutin où il n’avait sur le papier aucune chance de peser, le FN pourra toujours crier victoire en cas d’élection du LR Elad Chakrina… surtout si cela s’avère serré. Marine Le Pen aura alors beau jeu de dire que les voix frontistes ont été décisives.

Wauquiez : tous pourris sauf moi !

Wauquiez : tous pourris sauf moi !

L’introspection et la contrition ne sont pas les disciplines préférées de Vauquiez qui sur BFM a confirmé, peu près toutes ses critiques vis-à-vis de la politique en général, des instututions,  de Macron en particulier et de son propre camp. Pour résumer de façon aussi brutale que lui : « ils sont tous pourris sauf moi ! » ! Un bel exercice de démolition populiste pour montrer que lui n’a pas peur de parler. Le problème c’est parler de quoi. Car une fois qu’il a affirmé qu’li était le seul homme politique droit dans ses bottes qui ose dire les choses, qui dénonce, Vauquiez se limites à des propos de bistrots. Rien sur le fond. Le vide absolu. Son programme se résume à cette phrase : moi, moi, moi ! Il n’y a qu’à-propos de Sarkozy qu’il s’est lamentablement couché. Pas étonnant l’intéressé l’aurait sérieusement sermonné d’après le Canard. Le président du parti Les Républicains a dit qunad m^me regretter uniquement ses déclarations concernant Nicolas Sarkozy accusé d’avoir mis se ministres sur écoute.  Et pendant toute l’émission sur BFM, Vauquiez à délibérément assumé une  posture du coq un peu surfaite et surtout dérisoire.  “Je viens sur ce plateau ici pour vous montrer que je suis parfaitement capable d‘assumer la totalité des propos” diffusés par l’émission “Quotidien”, a-t-il déclaré lors d‘un exercice d‘explication de texte sur BFM TV. L’émission de TMC a mis à l‘antenne vendredi puis lundi des extraits de cours donnés à l‘EM Lyon, durant lesquels l‘ex-ministre s‘en est pris pêle-mêle à Nicolas Sarkozy, Valérie Pécresse, Angela Merkel, Alain Juppé ou les députés de la République en marche (LaRem), parfois en des termes crus. Ces différents passages ont provoqué des remous dans le monde politique, y compris dans son parti qu‘il tente pourtant de ressouder après une année électorale douloureuse et riche en départs fracassants. “Je ne peux qu’être songeur quand je vois le cirque médiatique auquel on a assisté ces quatre derniers jours”, s‘est indigné Laurent Wauquiez.  “Ça ne m‘impressionne pas, ça ne fera pas reculer ma détermination”, a encore dit le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Se présentant comme une “cible”, il a refusé de se livrer à un exercice de contrition, concédant seulement une personnalité “sans doute un peu trop directe” ainsi que l’“erreur” de ne pas avoir “mesuré le degré de manipulation et de violence” dont ont fait preuve, selon lui, les journalistes de “Quotidien”. Sur le fond, il regrette “vraiment” ses déclarations concernant Nicolas Sarkozy, qu‘il a accusé d‘espionner ses ministres lorsque ce dernier était président, mais rien de plus. La sortie sur Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France et rivale au sein de LR, qui se ferait une spécialité de faire des “conneries”, relève par ailleurs du simple “trait d‘humour”, a argué Laurent Wauquiez. Pour le reste, il a maintenu ses propos au nom de sa “liberté de parole”, y compris sur Alain Juppé qui a selon lui “cramé la caisse” en augmentant les impôts à Bordeaux. Privilégiant l‘attaque à la défense, l‘ancien député a annoncé qu‘il portait plainte pour dénoncer ce qu‘il qualifie de “méthodes de voyous” de la part des journalistes de “Quotidien” et qu‘il allait saisir le Conseil supérieur de l‘audiovisuel.

 

L’introspection et la contrition ne sont pas les disciplines préférées de Vauquiez qui sur BFM a confirmé, peu près toutes ses critiques vis-à-vis de la politique en général, des instututions,  de Macron en particulier et de son propre camp. Pour résumer de façon aussi brutale que lui : « ils sont tous pourris sauf moi ! » ! Un bel exercice de démolition populiste pour montrer que lui n’a pas peur de parler. Le problème c’est parler de quoi. Car une fois qu’il a affirmé qu’li était le seul homme politique droit dans ses bottes qui ose dire les choses, qui dénonce, Vauquiez se limites à des propos de bistrots. Rien sur le fond. Le vide absolu. Son programme se résume à cette phrase : moi, moi, moi ! Il n’y a qu’à-propos de Sarkozy qu’il s’est lamentablement couché. Pas étonnant l’intéressé l’aurait sérieusement sermonné d’après le Canard. Le président du parti Les Républicains a dit qunad m^me regretter uniquement ses déclarations concernant Nicolas Sarkozy accusé d’avoir mis se ministres sur écoute.  Et pendant toute l’émission sur BFM, Vauquiez à délibérément assumé une  posture du coq un peu surfaite et surtout dérisoire.  “Je viens sur ce plateau ici pour vous montrer que je suis parfaitement capable d‘assumer la totalité des propos” diffusés par l’émission “Quotidien”, a-t-il déclaré lors d‘un exercice d‘explication de texte sur BFM TV. L’émission de TMC a mis à l‘antenne vendredi puis lundi des extraits de cours donnés à l‘EM Lyon, durant lesquels l‘ex-ministre s‘en est pris pêle-mêle à Nicolas Sarkozy, Valérie Pécresse, Angela Merkel, Alain Juppé ou les députés de la République en marche (LaRem), parfois en des termes crus. Ces différents passages ont provoqué des remous dans le monde politique, y compris dans son parti qu‘il tente pourtant de ressouder après une année électorale douloureuse et riche en départs fracassants. “Je ne peux qu’être songeur quand je vois le cirque médiatique auquel on a assisté ces quatre derniers jours”, s‘est indigné Laurent Wauquiez.  “Ça ne m‘impressionne pas, ça ne fera pas reculer ma détermination”, a encore dit le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Se présentant comme une “cible”, il a refusé de se livrer à un exercice de contrition, concédant seulement une personnalité “sans doute un peu trop directe” ainsi que l’“erreur” de ne pas avoir “mesuré le degré de manipulation et de violence” dont ont fait preuve, selon lui, les journalistes de “Quotidien”. Sur le fond, il regrette “vraiment” ses déclarations concernant Nicolas Sarkozy, qu‘il a accusé d‘espionner ses ministres lorsque ce dernier était président, mais rien de plus. La sortie sur Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France et rivale au sein de LR, qui se ferait une spécialité de faire des “conneries”, relève par ailleurs du simple “trait d‘humour”, a argué Laurent Wauquiez. Pour le reste, il a maintenu ses propos au nom de sa “liberté de parole”, y compris sur Alain Juppé qui a selon lui “cramé la caisse” en augmentant les impôts à Bordeaux. Privilégiant l‘attaque à la défense, l‘ancien député a annoncé qu‘il portait plainte pour dénoncer ce qu‘il qualifie de “méthodes de voyous” de la part des journalistes de “Quotidien” et qu‘il allait saisir le Conseil supérieur de l‘audiovisuel.

Macron -Valls : je t’aime moi non plus !

Macron -Valls : je t’aime moi non plus !

Valls qui considère que le parti socialiste actuel est mort fait une déclaration d’amour à Macron et veut s’inscrire dans la nouvelle majorité présidentielle. Une décision évidemment condamnée par les caciques du parti socialiste mais qui crée peu enthousiasme chez Macron. Entre les deux hommes politiques, c’est un peu je t’aime moi non plus ;  en cause,  surtout le fait que Valls n’a cessé de torpiller Macron  lorsqu’il était au gouvernement l’ayant même privé de présenter sa seconde loi sur l’économie. Une décision qui avait largement encouragé Macron à démissionner de ce gouvernement. Valls rejoint Macron,  en tout cas en émet le souhait car les différences idéologiques entre les deux hommes sont faibles. En outre sans l’appui d’ en marche Valls aurait sans doute des difficultés à être réélu député. Du côté d’en marche,  ce ralliement de Valls est plus embarrassant qu’autre chose et on l’accueille avec un enthousiasme pour le moins mesuré  L’annonce de Manuel Valls a été en effet reçue avec une certaine tiédeur du côté du camp Macron. Le porte-parole de La République En Marche, Benjamin Griveaux, a précisé sur Europe 1 que « la bannière sur laquelle les candidats aux législatives iront s’appelle La République En Marche (…) la procédure est la même pour tout le monde, il lui reste 24 heures », a-t-il ajouté. L’accueil n’est guère meilleur du côté du Parti socialiste. Jean-Christophe Cambadélis a déclaré : « Ça, c’est impossible ». Le premier secrétaire du Parti socialiste estime que l’ancien premier ministre doit agir « très gentiment et très calmement ».

Hamon- Mélenchon : je t’aime….. Moi non plus !

Hamon- Mélenchon : je t’aime….. Moi non plus !

 

C’est déjà le divorce entre Hamon  et Mélenchon alors qu’ils n’étaient même pas mariés, ni pacsés ! L’hypothèse de leur union reposait en effet sur de fausses déclarations d’amour pour sauver la gauche. Une gauche dont ils n’ont d’ailleurs que faire puisque l’essentiel est de servir leur ego et leur carrière politique. Hamon  et Mélenchon ne se situent nullement dans une problématique de gouvernance mais dans une stratégie classique de gauchisme d’opposition. Pour preuve en avançant des propositions complètement utopiques, ils sont assurés de n’être jamais élus à la magistrature suprême et évitent ainsi le péché de gouvernance reprochée aux réformistes du parti socialiste. D’une certaine manière, ils voudraient faire élire Marine L Pen qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Le spectacle de cette division est assez pathétique et montre à l’évidence que les egos dominent et de très loin l’intérêt général. On objectera qu’il en est à peu près le même chez la plupart des leaders politiques. Pour les deux, on a eu recours à la fallacieuse rhétorique de l’union de la gauche uniquement pour attirer les gogos qui se faisaient encore une illusion sur la possibilité d’un accord. La perspective d’une « alliance des gauches » entre Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle est donc morte à l’issue d’un week-end marqué par une brusque glaciation entre le candidat socialiste et le chef de file de « La France insoumise ». Les deux hommes avaient engagé un dialogue tardif vendredi au téléphone avec la promesse d’une rencontre prochaine, mais les prémices d’une rupture sont vite apparues. Dès vendredi soir, Jean-Luc Mélenchon avait provoqué le vainqueur de la primaire de « La Belle alliance » en prévenant sur BFM TV qu’il n’entendait pas s’ »accrocher à un corbillard », en l’occurrence le Parti socialiste. Puis samedi, dans un billet diffusé sur Facebook, l’ancien ministre de Lionel Jospin s’insurgeait contre le projet confié par Benoît Hamon à l’économiste Thomas Piketty d’un « Parlement de la zone euro ». « La monnaie unique comme identité et projet européen? Étrange invention technocratique! Ce projet ressort tout droit des vieux cartons du PS. On le croyait abandonner dans le siècle dernier », écrit-il notamment. « Est-ce une façon de créer un problème insurmontable entre nous en 2017? Alors autant s’épargner les simagrées unitaires actuelles! », ajoute-t-il. En déplacement samedi à Lisbonne, où le gouvernement socialiste d’Antonio Costa est soutenu par la gauche radicale et les communistes, Benoît Hamon a répliqué aux déclarations « assez brutales » du candidat d’extrême gauche. « Je ne courrai pas après Jean-Luc Mélenchon, je ne cours après personne, je n’oblige personne », a-t-il lancé devant la presse, s’estimant « le mieux placé » pour faire gagner la gauche à la présidentielle. Dimanche, au « Grand Jury » RTL-Le Figaro-LCI, l’ancien ministre de l’Education s’est efforcé d’apaiser le climat tout en marquant sa détermination, « tenace » et « têtu ». « Nous ne pouvons pas nous permettre aujourd’hui d’assister passifs à un second tour entre la droite, qui est une droite dure, et l’extrême droite. (…) Je respecte les egos, ils existent, j’en ai moi-même un. Ce que je veux, c’est rassembler les électeurs, les hommes, les femmes. Et si la dynamique se confirme, vous verrez, elle parviendra à vaincre bien des réticences », a-t-il estimé. Jean-Luc Mélenchon, a-t-il poursuivi, pose des « conditions fortes ». « C’est vrai que si on fait du covoiturage et qu’on décide que l’on conduit, la couleur des sièges, et que les autres descendent au premier feu, ça marche rarement le covoiturage dans ces conditions-là. Je dois me placer au-dessus de cela. » Il avait même ajouté qu’il n’était pas prêt à monter dans un corbillard

2017 -Valls : « moi ou la déculottée »

2017 -Valls : « moi ou la déculottée »

 

D’après un sondage Elabe  pour BFM,  Manuel Valls serait toujours en tête chez les sympathisants de gauche pour la désignation du candidat socialiste. Même  s’il est plus talonné par Arnaud Montebourg et Benoît Hamont. Dans certains sondages les trois intéressés sont même dans un mouchoir de poche. Reste qu’une éventuelle victoire de Benoît Hamon  voire d’Arnaud Montebourg serait du pain béni pour François Fillon et pour Macron. En effet cela laisserait disponible à large espace au centre-gauche et au centre Fillon et sans doute surtout pour Macron. Paradoxalement le candidat qui sort vainqueur des primaires n’est pas forcément celui qui a les meilleures chances de l’emporter au second tour des présidentielles. Fillon qui a brillamment remporté la primaire de droite se trouve aujourd’hui en nette difficulté et il est évident qu’Alain Juppé aurait été mieux en mesure de rassembler. Même chose pour la gauche. Valls qui traîne le boulet du bilan de Hollande pourrait perdre la primaire de la « belle alliance » alors que tous les sondages montrent qu’il serait en capacité d’atteindre et même dépasser les 10 % au premier tour des présidentielles tandis que Montebourg et surtout Hamon se traîneraient autour de 7 %- Manuel Valls estime que sa victoire à la primaire de la gauche créerait une nouvelle donne face aux pronostics qui donnent la majorité d’aujourd’hui absente du deuxième tour de la présidentielle. Du coup Emmanuel Manuel Valls sollicite les électeurs afin qu’ils jouent la stratégie gagnante en votant pour lui. Il fait d’ailleurs d’énormes efforts pour tenter de rassembler les différents courants lui qui il y a encore quelques années  considérait que les gauches aujourd’hui en présence au sein du parti socialiste étaient inconciliables. Des efforts qui l’ont amené à se gauchiser  et au point même de considérer que le libéralisme économique n’était pas adapté au problème de la France. Dans une interview publiée dans Le Monde du week-end, l’ancien Premier ministre déclare aussi se situer « au coeur des progressistes », qui vont selon lui « d’Emmanuel Macron à Benoît Hamon et Arnaud Montebourg » et qui « doivent se retrouver ». Mais il souligne aussi ses différences avec le premier, qui s’est installé dans les sondages pour la présidentielle solidement en troisième position derrière Marine Le Pen et François Fillon. Une enquête Elabe pour BFMTV publiée samedi place Manuel Valls toujours en tête des souhaits de victoire des sympathisants de gauche pour la primaire des 22 et 29 janvier, avec un score de 31%, inchangé par rapport à un précédente sondage. Suivent Benoît Hamon (25%, +1) et Arnaud Montebourg (24%, inchangé +1) et loin derrière l’ancien ministre de l’Education nationale Vincent Peillon (8%, -1 point). « Je suis convaincu que c’est la primaire qui donne de la force », déclare Manuel Valls dans le Monde. « Ma désignation serait, après la victoire de François Fillon, après la décision de François Hollande (NDLR de ne pas se représenter), le troisième élément d’une nouvelle donne », dit-il. « Je bénéficierai d’un élan. Chacun devra alors prendre ses responsabilités par rapport au risque de division et d’élimination de la gauche. La politique, ce n’est pas une addition, c’est une dynamique », ajoute l’ancien Premier ministre, « je veux casser l’esprit de défaite. Et créer l’espoir ». A la question de savoir s’il compte discuter avec Emmanuel Macron et le « candidat de la France insoumise » Jean-Luc Mélenchon s’il remporte la primaire du PS et de ses alliés, il répond : « Il faut toujours discuter mais l’élection présidentielle, ce n’est pas une négociation. Ce ne sont pas de petits arrangements. C’est un dialogue avec les Français. » Avec Emmanuel Macron, Manuel Valls estime avoir deux grands « désaccords ». « Le premier, je pense que le libéralisme économique n’est pas la réponse à la situation de la France (…) Ensuite, je ne crois pas que la France soit une juxtaposition de communautés à l’anglo-saxonne, ou que la laïcité stigmatise. Elle protège. Et je ne crois pas que la République soit responsable du terrorisme », indique-t-il. Emmanuel Macron avait dénoncé en octobre les dangers d’une « laïcité revancharde dangereuse » et estimé un mois plus tard que la société française devait assumer une « part de responsabilité » dans le développement du « terreau sur lequel les terroristes ont réussi à nourrir la violence, à détourner quelques individus. »

Présidentielle 2017 : le lancement du site pour François Hollande « moi, ancien président, je »

Présidentielle 2017 : le lancement du site pour François Hollande « moi, ancien président, je »

 

Pas de bol comme dit Hollande à propos du cômage et pas de bol pour le lancement de son site « NotreidéedelaFrance.fr ». qui aurait pu s’appeler : « moi, ancien président, je… »  Le président de la République doit regretter d’avoir indexé sa candidaturesur la baisse du chômage. Si Najat-Vallaud Belkacem a tenté de noyer le poisson en parlant de « soubresauts » lors d’un meeting de « Eh oh la gauche » à Grenoble lundi 26 septembre, l’annonce d’une nouvelle de hausse du chômage - 1,4%, soit la pire augmentation depuis septembre 2013 – a plongé les soutiens de François Hollande dans l’embarras. Preuve en est, le lancement du site « NotreidéedelaFrance.fr », prévu pour ce même lundi 26 septembre à 18h, a été décalé de quelques jours à la dernière minute. Les partisans de François Hollande pouvaient difficilement trouver un timing moins approprié quand « NotreidéedelaFrance.fr » a pour objet de vanter le bilan du président sortant. Le site internet censé marquer la seconde étape de l’entrée en campagne n’est toujours pas accessible au public. Officiellement, du côté de « Répondre à Gauche », l’association à l’origine de ce site après avoir soutenu la candidature de François Hollande lors de la primaire socialiste de 2011, on invoque « des problèmes techniques » selon BFM-TV. La concomitance avec l’annonce des mauvais chiffres du chômage apparaît cependant comme l’explication la plus logique. D’autant que, selon certains élus derrière « NotreidéedelaFrance.fr », l’objectif était de surfer sur une nouvelle baisse du chômage au mois d’août. Hollande a raison il n’a vraiment pas de bol avec le chômage

Barroso : « moi aussi je veux gagner des sous » !

Barroso : «  moi aussi je veux gagner des sous » !

C’est en substance ce que dit Barroso ancien préside de la commission européenne, ancien premier ministre portugais et ancien gauchiste Mao. Comme dessous beaucoup d’anciens responsables politiques de haut niveau Barroso veut gagner des sous. Pour cela il entend monnayer son carnet d’adresses européennes auprès de la sulfureuse banque Goldman Sachs. Notons que Sarkozy en France ne fait pas autre chose quand il fait payer ses conférences autour de 100 000 €. Mais juridiquement L’embauche de Barroso par Goldman Sachs n’a a priori violé aucune règle : certains responsables politiques veulent donc modifier celle-ci. ) L’ancien président de la Commission européenne embauché par Goldman Sachs n’a pas apprécié les nouvelles mesures prises à son égard. Dans un courrier daté de mardi obtenu par l’AFP, José Manuel Barroso, ex-président de la Commission européenne (2004- 2014), et tout nouvel employé de Goldman Sachs, se plaint à Jean-Claude Juncker de la façon donc l’exécutif européen le traite. A l’en croire, les actions prises à son encontre seraient « discriminatoires » et « incompatibles avec des décisions prises concernant d’autres anciens membres de la Commission« . L’ancien membre de la Commission n’a sûrement pas apprécié la lettre qu’a envoyé son successeur à la médiatrice de l’UE le 9 septembre, et qui a été rendue publique lundi. Jean-Claude Juncker confirmait avoir demandé à José Manuel Barroso des « clarifications » sur son nouvel emploi, ajoutant que le comité d’éthique de Bruxelles se prononcerait sur son cas. Pire, il indiquait que ce dernier serait désormais « reçu à la Commission non pas comme ancien président, mais comme un représentant d’intérêts (privés) », autrement dit comme un lobbyiste. Une « dégradation » sûrement très mal vécue par l’intéressé.

Car l’embauche de Barroso par Goldman Sachs n’a a priori violé aucune règle. Il a en effet respecté le « délai de carence » ou « période de refroidissement » de 18 mois entre ses fonctions de président et son nouvel emploi, ce qui l’exonérait de demander une autorisation. Mais pour la médiatrice, Emilie O’Reilly, « Il n’est pas suffisant de dire qu’aucune règle n’a été enfreinte, il faut considérer l’esprit et l’intention que sous-entend l’article en question du traité et modifier le code pour refléter cela précisément » a-t-elle expliqué dans sa lettre à Jean-Claude Juncker. La France, par la voix de son secrétaire d’Etat aux affaires européennes, s’était déjà exprimée en ce sens mi-juillet. Harlem Désir expliquait alors que l’embauche était « particulièrement scandaleuse, compte tenu notamment du rôle joué par cette banque dans la crise financière de 2008 mais aussi du trucage des comptes publics de la Grèce (…) Moralement, politiquement, déontologiquement, c’est une faute de la part de M. Barroso ».

(Avec AFP)

Eddy Mitchell : « Si Hollande et Valls sont de gauche, moi, je suis curé »

Eddy Mitchell : « Si Hollande et Valls sont de gauche, moi, je suis curé »

Un jugement sans nuance du vieux rocker sur la nature de la politique de Hollande et de Valls. Un jugement d’ailleurs partagé par une très grande partie de l’opinion publique qui considère que le gouvernement ne mène pas une politique de gauche. (Interview JDD

 

Vous avez écrit des chansons sur le blues des cadres licenciés, la société de consommation et les petites gens, ceux qui sont pris à la gorge par les crédits…
La colère sociale gronde et elle est justifiée. Les Français se sentent trahis. François Hollande a été comme une bouffée d’air frais pour des millions de gens. Et il ne se passe rien. Je n’ai rien contre lui personnellement, mais il fait de la peine, ce garçon. Hollande est tout le temps humilié et humiliant. Mon cœur balance à gauche. Mais quelle gauche? Et ce n’est pas le gouvernement actuel. Si Hollande et Valls sont de gauche, moi, je suis curé.

Et votre ami Sarkozy?
Nous ne sommes pas intimes au point de parler d’amitié. Je l’ai bien connu quand j’habitais à Neuilly. Ces derniers temps, j’ai du mal à le comprendre. Il enchaîne bêtise sur bêtise, il se rattrape aux branches et il n’y arrive pas. Je n’ai pas l’impression qu’il ira au bout de la présidentielle

 

Christiane Taubira : moi, moi, moi !

Christiane Taubira : moi, moi, moi !

L’égocentrisme est une des caractéristiques des responsables politiques mais chez Taubira c’est une pathologie exacerbée, témoin sa déclaration à la presse avant la passation de pouvoir au ministère de la justice « . Je choisis d’être fidèle à moi-même, à mes engagements, à mes combats, à mon rapport aux autres ». Lors  de cette conférence de presse elle n’a cessé de parler d’elle, de son caractère, de ses références, de ses réalisations. Pourtant son bilan est plus que contrasté voir même assez insignifiant d’après évidemment l’opposition mais aussi d’après les acteurs de la justice qu’il s’agisse des avocats ou des magistrats. Elle a surtout perdu la plupart des arbitrages rendus au sein du gouvernement hormis sur la question des effectifs du ministère. L’histoire retiendra sans doute la loi sur le mariage homosexuel. Pour le reste rien ou  à peu près, rien sur les prisons rien sur la politique pénale, rien sur l’indépendance du parquet et surtout son opposition à la politique sécuritaire. Les sondages sont sans équivoque à son égard selon un sondage et la pour BFM 90 % des Français approuvent sa démission et près de 70 % considèrent que son bilan est négatif. Certes ses talents exceptionnels d’oratrice, sa culture ne sauraient être remis en cause mais ils ont surtout été mis au service de la promotion de sa personnalité avec des mises en scène quasi théâtrales destinées à une valorisation  très médiatique. Ainsi par exemple ses  arrivées (et son départ) ridicules en vélo au ministère de la justice. Ainsi cette de mise en scène très méticuleuse de son départ comme ministre avec en plus toujours cette recherche pour briller intellectuellement et ce dernier aphorisme sur Twitter : « Parfois résister c’est rester, parfois résister c’est partir. Par fidélité à soi, à nous. Pour le dernier mot à l’éthique et au droit », aphorisme brillant sur la forme mais vide de contenu précis. La flamboyance certes mais au service d’un vide politique sidérale, au service surtout de son image. Bref l’icône des bobos gauchistes qui ignorent tout des réalités économiques, sociales et sociétales mais se raccrochent  à des valeurs sans contenu concret pour imaginer un monde virtuel.

Voeux Hollande : « je suis fier de vous » ou… « Vous pouvez être fiers de moi » !

Voeux Hollande : « je suis fier de vous » ou… « Vous pouvez être fiers de moi » !

Une curieuse phrase de Hollande pour qualifier les réactions des Français suite aux actes de terrorisme : « je suis fier de vous » qui en creux ne signifie rien d’autre que « vous pouvez être fier de moi ». Pas étonnant car c’est sur le terrain de chef de guerre qu’Hollande a réussi à remonter la pente de la popularité. Deux états d’urgence Hollande lors de ses vœux,  celui concernant la lutte contre le terrorisme qu’il a longuement évoqué tentant ainsi de prolonger la vague d’union nationale qui lui a permis de remonter dans les sondages. Un autre état d’urgence, celui-là concernant l’économie mais qui manque malheureusement de contenu. Autant sur le premier thème il s’est longuement attardé autant sur le second ces propos étaient relativement allusifs. Tout au plus a-t-il évoqué la perspective de mettre 500 000 chômeurs en formation, une bonne mesure à condition de ne pas parquer les chômeurs dans des formations bidons uniquement pour faire baisser les statistiques de pôle emploi. Des aides à l’embauche seront aussi prévues ainsi qu’un plan de rénovation des bâtiments. Bref un discours surtout centré sur la problématique du terrorisme avec un zeste d’économie puisque la lutte contre le chômage représente la première priorité des Français dans tous les sondages.  Le locataire de l’Elysée, a déclaré à propos du terrorisme : » je suis fié de vous ». Pas sûr cependant que la réciproque soit vraie tellement il est évident que les mesures prises depuis les attentats de novembre auraient dû être engagées dès le début d’année après les attaques contre Charlie hebdo. Hollande a d’ailleurs convenu que la lutte était loin d’être terminée. « Je vous dois la vérité : nous n’en avons pas terminé avec le terrorisme. La menace reste là. Mon premier devoir est de vous protéger, (…) agir à la racine du mal, en Irak et en Syrie. Nous avons redoublé nos frappes. En 2016, nous lutterons contre le terrorisme ». De ce point de vue Hollande a aussi parlé des modifications constitutionnelles relatives à l’état d’urgence et à la déchéance de nationalité. Mais sur ce dernier thème sans trop en rajouter sans doute pour éviter d’accentuer les divergences dans son propre camp. François Hollande n’a pour autant pas négligé la nécessaire lutte contre le chômage, qui reste, affirme-t-il, sa « première priorité »: « La lutte contre le chômage reste ma première priorité« , a ensuite déclaré le président, estimant qu’un « état d’urgence économique et social » existait aussi parallèlement à l’ »état d’urgence sécuritaire« . « Un plan massif de formation des demandeurs d’emploi sera lancé : 500 000 personnes de plus seront accompagnées vers les métiers de demain ».  Le président, qui a rappelé la nécessité d’une généralisation du service civique, a insisté sur le fait que tout jeune devrait désormais absolument être soit en emploi, soit en formation, « quelle qu’en soit la forme« . Une formule très vague en fait qui n’y signifie pas grand-chose sinon peut-être de gommer le maximum de jeunes chômeurs des listes de pôle emploi. Il restera aussi à préciser ce qu’entend Hollande avec un dispositif « zéro charge » pour les PME qui vont embaucher. « Chacun sait que c’est dans les PME que les emplois se créent. Aussi, de nouvelles aides à l’embauche seront introduites, dès le début de la nouvelle année« . Par ailleurs, le président a évoqué la récente conférence pour le climat (Cop21) qui s’est tenue à Paris, assurant que « cet accord scellé entre 195 pays pour la diminution du réchauffement climatique«  avait été « un motif de fierté pour la France« . Le président François Hollande a aussi annoncé le lancement d’ »un programme de grands travaux » pour faire de « la cause du climat un grand chantier pour l’emploi et pour la qualité de la vie »: « Nous lancerons un programme de grands travaux pour la rénovation de nos bâtiments, pour le développement des énergies renouvelables et pour la croissance verte ». Une petite touche finale de peinture verte pour redonner un peu d’espérance à des Français toujours bien désabusés quant à la capacité de Hollande  à redresser l’économie du pays.

« Bygmalion : c’est pas moi, c’est Copé (Sarkozy) »

« Bygmalion : c’est pas moi, c’est Copé (Sarkozy) »

 

Alors que l’ancien directeur adjoint de la campagne présidentielle de 2012 affirme que Sarkozy ment. Brice Hortefeux, lui, estime que l’ancien président de la république n’a rien à voir dans cette affaire. Ce qui confirme la défense de Sarkozy qui a déclaré aux enquêteurs en substance « c’est pas moi, c’est Copé ». En fait il y a près de 20 millions qui se baladent puisqu’on ne sait pas s’ils ont servi à dépasser la somme légale pour le financement d’une campagne électorale présidentielle pour enrichir certains. À moins que la somme ait été  émise de côté pour un autre financement illégal. En attendant les protagonistes de cette affaire se renvoient la balle. «C’est une affaire qui concerne la société Bygmalion. Tous ceux qui sont cités sont liés ou travaillent dans cette société», a commenté ce mercredi le sarkozyste Brice Hortefeux, interrogé sur France Info. «A l’évidence, beaucoup des protagonistes de la société Bygmalion ou liés à celle-ci semblent être aux abois, ce qui les amène à prononcer des mots contradictoires par rapport à ce qu’ils avaient eux-mêmes évoqué au début de cette affaire», a également déclaré le député européen. «Que la justice fasse sereinement son travail et la vérité apparaîtra. (…) Nicolas Sarkozy est totalement serein sur ce sujet. Tant de choses ont été dites, contredites… Nous avançons dans une totale sérénité», a poursuivi l’ancien ministre de l’Intérieur. Le maire de Pau, François Bayrou (Modem), a déploré qu’il y ait «deux poids deux mesures en France (…) selon que vous serez puissant ou misérable». «On parle de 18,5 millions d’euros de dépassements de comptes de campagne pour l’élection centrale du pays. Si l’on ne voit pas qu’il y a là une question qui se pose à notre vie publique… On est devant deux univers dont l’un est un univers jusqu’à maintenant protégé et l’autre est un univers exposé aux jugements, y compris les plus brutaux», a estimé l’ancien candidat à la présidentielle sur Public Sénat et Sud Radio.

Bygmalion : c’est pas moi, c’est Copé ! (Sarkozy)

Bygmalion : c’est pas moi, c’est Copé ! (Sarkozy)

Surréaliste mais vrai Sarkozy entendu récemment par la police dans l’affaire Bygmalion  a affirmé qu’il n’était au courant de rien et a copieusement enfoncé Copé. Sarkozy a déclaré qu’il n’était absolument pas au courant de l’évolution de ses comptes de campagne, qu’il ignorait que l’organisation de ses meetings avait été confiée avec Bygmalion et qu’il ignorait même le nom de cette société, nom  qu’il a appris par la presse ;  On rêve ! Le 4 septembre dernier, Nicolas Sarkozy a été entendu par la police dans le cadre de l’affaire Bygmalion, qui s’interroge sur le financement de sa campagne présidentielle en 2012. Alors que plusieurs personnes ont déjà été mises en examen dans cette enquête, l’ancien président, qui était entendu sous le régime de l’audition libre, s’est défendu d’être au courant de manipulations des comptes, ou encore d’avoir donné des consignes. « J’étais préoccupé [par le fait] de gagner les élections. Quant à la maîtrise des coûts, elle relevait de la responsabilité de mon équipe », a déclaré Nicolas Sarkozy, selon L’Obs qui a eu accès aux échanges. « L’argument d’une campagne qui dérape est une farce », a-t-il ajouté. Au cours de ces sept heures d’audition, Nicolas Sarkozy cite à plusieurs reprises Jean-François Copé, qui n’a pas été mis en examen dans l’affaire. Interrogé sur un sms, datant d’avril 2012, de Jérôme Lavrilleux à Guillaume Lambert, alors directeur de campagne, qui affirme qu’il n’y « a plus d’argent » et que Jean-François Copé « en a parlé au PR (Président de la République, Ndlr) », il répond : « J’ignorais que Jean-François Copé était tenu informé de mon compte de campagne par Jérôme Lavrilleux. Il ne m’en a en tout cas jamais parlé. Mais j’observe qu’il en parlait à Jean-François Copé. » Nicolas Sarkozy affirme également qu’il a appris le nom de Bygmalion dans la presse et qu’il ne connaissait pas les cadres – dont Bastien Millot et Guy Alvès – de cette agence de communication. Pourquoi alors a-t-elle été choisie pour s’occuper des meetings de sa campagne présidentielle? C’était « une demande ferme de Jérôme Lavrilleux et de Jean-François Copé », répond-il alors. Avant de poursuivre : « Partout où est passé Jean-François Copé, il a pris Bygmalion. » Les enquêteurs soupçonnent un système de fausses factures mis en place entre une filiale de Bygmalion, Event and Cie, et l’UMP (devenu Les Républicains). Objectif : ventiler sur le budget du parti environ 18,5 millions d’euros de dépenses de campagne de Nicolas Sarkozy, afin d’éviter qu’elles ne dépassent le plafond autorisé de 22,5 millions d’euros et ne soient rejetées par le Conseil constitutionnel, ce qui avait quand même été le cas. « A la malhonnêteté, à la bêtise qu’on me prêterait, s’ajouterait alors le goût du suicide », rétorque Nicolas Sarkozy le 4 septembre dernier selon L’Obs. « Le préjudice qui m’est fait pour ma réputation par cette scandaleuse affaire Bygmalion est immense », conclut l’ancien président.  Selon Libération, Jean-François Copé ne veut pas croire que Nicolas Sarkozy ait pu tenir de tels propos à son égard. Selon l’ancien patron de l’UMP, qui s’est confié à des proches réunis mercredi matin à l’Assemblée nationale, ces dires seraient « factuellement inexacts » et « très inélégants ».

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