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Niger : l’appel du président déchu Mohamed Bazoum

Niger : l’appel du président déchu Mohamed Bazoum

Michel Galy, chercheur au centre d’études sur les conflits et professeur de géopolitique à l’Institut des relations internationales s’est exprimé sur franceinfo vendredi à propos du président déchu au Niger, Mohamed Bazoum.

La tribune publiée vendredi 4 août dans le Washington Post par le président déchu du Niger Mohamed Bazoum est « inédite et extraordinaire », estime sur franceinfo Michel Galy, chercheur au centre d’études sur les conflits et professeur de géopolitique à l’Institut des relations internationales.

Selon Mohamed Bazoum, le Niger est « le dernier bastion du respect des droits de l’homme » au Sahel, se référant notamment aux coups d’Etat successifs au Mali et au Burkina Faso. Le président nigérien a également regretté que ces deux pays aient recours aux services de « mercenaires russes criminels tels que le groupe Wagner ». « Toute la région du Sahel central pourrait tomber sous l’influence de la Russie via le groupe Wagner, dont le terrorisme brutal s’est manifesté en Ukraine », a déploré le chef d’Etat.

En outre, Mohamed Bazoum craint que « Boko Haram et d’autres mouvements terroristes » tirent parti de l’instabilité au Niger et « utilisent [le] pays comme base pour attaquer les pays voisins et saper la paix, la sécurité et la liberté dans le monde ». In fine, dans ce contexte tempétueux, le président nigérien a réaffirmé que « le seul moyen de réaliser des progrès durables dans la lutte contre la pauvreté et le terrorisme » est de préserver « le pluralisme démocratique » et « le respect de l’Etat de droit ».

D’ordinaire, dans des situations similaires, « les présidents étaient incarcérés sans possibilité de communication, souligne le chercheur. Jusqu’à récemment, Mohamed Bazoum pouvait téléphoner à la terre entière, notamment aux présidents français et américain. Dans sa tribune, il donne peut-être la possibilité aux États-Unis pour qu’ils puissent éventuellement intervenir ». Mohamed Bazoum « appelle » ainsi dans le Washington Post « le gouvernement américain et l’ensemble de la communauté internationale à aider à restaurer l’ordre constitutionnel ».

Le passé trouble de Mohamed Abdeslam, le frère des deux tueurs

Le passé trouble de Mohamed Abdeslam, le frère des deux tueurs

Le soir des attentats, le frère des deux tueurs de la fratrie Abdeslam, Mohamed s’est largement expliqué dans les médias pour affirmer qu’il était complètement étranger aux attentats et que sa vie témoignait de son comportement de citoyen modèle. La vérité est moins belle puisqu’on apprend 15 jours après les événements tragiques que Mohamed a lui aussi connu un parcours de délinquant pour des actes graves et répétés. Du coup ses déclarations de transparence et de vérité se trouvent  gravement entachées  par l’oubli relatif de son passé. Cela n’en fait pas forcément un coupable mais des interrogations sur les liens avec les deux tueurs sont légitimes. Après sa garde à vue, Mohamed Abdeslam s’était en effet vigoureusement défendu. «J’étais accusé d’actes terroristes (…) mais en aucun cas je n’ai été lié de près ou de loin à une intervention à Paris. Je suis employé communal depuis dix ans, je n’ai jamais eu de problème avec qui que ce soit. Les gens de la commune savent de quoi je suis capable et de quoi je ne suis pas capable. Je n’ai jamais eu d’ennuis avec la justice. J’avais un alibi. (…) Nous sommes une famille ouverte qui n’a jamais eu de problème avec la justice. Mes parents sont sous le choc de la tragédie. Mes deux frères sont normaux, je n’ai jamais rien remarqué», avait-il déclaré Le problème est qu’il a menti. Car il a déjà eu affaire à la justice de son pays. Selon plusieurs médias belges, en 2005, quelques ambulanciers avaient été suspectés de détrousser les défunts lors des transferts vers la morgue ou le funérarium. Le plus souvent, il s’agissait de dépouilles mortelles de personnes âgées. Quatorze braquages post-mortem ont ainsi été recensés.  En 2010, sept personnes ont été renvoyées devant le tribunal correctionnel dans cette affaire dite des «ambulanciers charognards». Parmi elles, Mohamed Abdeslam, alors âgé de 18 ans, sera condamné par défaut à une peine de deux ans de prison avec sursis. Nathalie Gallant, son avocate, a réagi auprès du journal La Dernière Heure, indiquant que son « client a été jugé par défaut. Il a encore la possibilité de faire opposition et reste donc présumé innocent. De plus, les faits remontent à plus de dix ans.» Mohamed Abdeslam a tenté d’éteindre l’incendie auprès de la RTBF, le groupe audiovisuel public belge. Le jeune homme, qui s’exprime très bien face aux caméras, a évoqué une époque où il «ne réfléchissait pas trop». «C’est une affaire qui date de plus de 11 ans et des faits commis à l’âge de 18 ans. J’étais encore un jeune garçon immature et pas très responsable», se défend-il, parlant d’une «grosse erreur de jeunesse».  Le frère de Salah et Brahim Abdeslam prétend ne plus avoir jamais fait parler de lui sur le plan judiciaire.

 




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