Finie la croissance à deux chiffres, la Chine devrait se contenter de 5 % et encore ce n’est pas certain car le pays sort à peine de la déflation. Pour l’ensemble de l’année 2023 les prix avaient progressé seulement en moyenne de 02 % et l’objectif de 2024 est de 3 %. La crise de la Chine et bien évidemment liée à un environnement international à tendance baissière mais aussi à une crise financière grave notamment dans l’immobilier. La Chine espère sortir de cette crise en encourageant la consommation interne. Rien n’est certain car la mainmise du parti communiste sur l’ensemble de l’économie a créé un climat de défiance. La situation de la Chine a bien entendu des conséquences sur la conjoncture mondiale et particulièrement en Allemagne
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Environnement: Un fonds mondial pour la nature…très modeste
La création de ce fonds constitue une bonne nouvelle pour la biodiversité mais les moyens financiers annoncés sont très insuffisants pour l’instant voir dérisoires. Un nouveau fonds mondial pour la biodiversité visant à accélérer la protection de 30% de la planète d’ici 2030, objectifs fixés lors de la COP15 de l’année dernière, a donc été ratifié jeudi 24 août par 190 pays.
Ce fonds va permettre de mobiliser différents gouvernements mais aussi des acteurs privés afin de soutenir les pays en développement, notamment les petits États insulaires les plus vulnérables. Pour la première fois, il inclura notamment une part de 20% destinée directement aux initiatives autochtones et locales visant à protéger la nature.
Le Canada et le Royaume-Uni ont été les deux premiers à injecter respectivement 147 millions de dollars (136 millions d’euros) et 13 millions de dollars afin de lancer ce Fonds-cadre mondial pour la biodiversité (FCMB).
La création de ce fonds fait suite aux accords de la COP15 pris à Montréal fin décembre. Les pays participants se sont engagés sur une feuille de route visant notamment à protéger 30% de la planète d’ici 2030 et à porter à 30 milliards de dollars l’aide annuelle pour la biodiversité dans les pays en développement.
Taux d’intérêt : hausse modeste mais dangereuse pour la croissance
Certains journaux qualifient d’ historique la hausse des taux de zéro trois quart de point de la BCE décidée hier. Une hausse sans doute inédite mais qu’il faut mettre en correspondance avec l’inflation qui devrait atteindre autour de 8 % dans la zone euro en 2022. Or les taux d’emprunt sont passés de 1 % en moyenne à environ 2 % actuellement. Il pourrait donc atteindre de l’ordre de 3 %, ce qui serait encore très loin d’une inflation qu’on espère à 8 %. Le problème est que la hausse est tendancielle et risque d’influencer négativement investisseurs et consommateurs avec des conséquences suffisamment néfastes sur la croissance.
La Banque centrale européenne (BCE) a donc annoncé une hausse de ses taux directeurs d’une ampleur inédite (0,75 point), jeudi 8 septembre. Une première pour la gardienne de la monnaie unique qui tente de faire face à une inflation record, à 9,1% sur un an en août dans la zone euro. La BCE, longtemps rétive à une augmentation de ses taux d’intérêt, avait déjà annoncé une hausse surprise de 0,5 point en juillet.
En réhaussant ses taux directeurs, la BCE va provoquer par exemple une augmentation des taux des prêts immobiliers, ce qui signifie que ceux et celles qui achètent un bien paieront plus cher pour rembourser leur emprunt.
En augmentant ses taux directeurs, la BCE rend l’argent plus cher pour les banques commerciales, qui se fournissent en liquidités auprès de l’institution. Les banques répercutent donc ensuite cette hausse sur leurs clients.
En augmentant ses taux directeurs, et donc le coût des emprunts, la BCE cherche à ralentir l’économie de la zone euro. « Cela va coûter plus cher d’emprunter, de souscrire à des prêts immobiliers et ça va réduire la demande. Il sera par exemple plus difficile d’emprunter pour une voiture neuve », explique à franceinfo Baptiste Massenot, professeur d’économie à la Toulouse Business School. Le spécialiste estime que la BCE devrait « réussir son pari, car le marché de l’immobilier devrait se casser la figure ». Il entrevoie même une possible »baisse des prix de l’énergie ».
En augmentant ses taux et en réduisant la demande, la BCE risque de fortement ralentir la consommation alors que la croissance de la zone euro est déjà faible. C’est ce risque de récession qui avait freiné cette année l’action de l’institution européenne, alors que les autres grandes banques centrales amorçaient un cycle de hausse des taux. Mais, pour Baptiste Massenot, la BCE n’avait pas vraiment le choix : « Elle ne peut pas faire grand-chose face à ce choc d’offre, elle doit choisir entre la peste et le choléra. Soit elle baisse l’inflation, mais avec un risque de récession, soit elle laisse filer l’inflation et le coût de la vie augmente très fortement ».
BCE : une hausse des taux finalement modeste au regard de l’inflation
Certains journaux qualifient d’ historique la hausse des taux de zéro trois quart de point de la BCE décidée hier. Une hausse sans doute inédite mais qu’il faut mettre en correspondance avec l’inflation qui devrait atteindre autour de 8 % dans la zone euro en 2022. Or les taux d’emprunt sont passés de 1 % en moyenne à environ 2 % actuellement. Il pourrait donc atteindre de l’ordre de 3 %, ce qui serait encore très loin d’une inflation qu’on espère à 8 %. Le problème est que la hausse est tendancielle et risque d’influencer négativement investisseurs et consommateurs avec des conséquences suffisamment néfastes sur la croissance.
La Banque centrale européenne (BCE) a donc annoncé une hausse de ses taux directeurs d’une ampleur inédite (0,75 point), jeudi 8 septembre. Une première pour la gardienne de la monnaie unique qui tente de faire face à une inflation record, à 9,1% sur un an en août dans la zone euro. La BCE, longtemps rétive à une augmentation de ses taux d’intérêt, avait déjà annoncé une hausse surprise de 0,5 point en juillet.
En réhaussant ses taux directeurs, la BCE va provoquer par exemple une augmentation des taux des prêts immobiliers, ce qui signifie que ceux et celles qui achètent un bien paieront plus cher pour rembourser leur emprunt.
En augmentant ses taux directeurs, la BCE rend l’argent plus cher pour les banques commerciales, qui se fournissent en liquidités auprès de l’institution. Les banques répercutent donc ensuite cette hausse sur leurs clients.
En augmentant ses taux directeurs, et donc le coût des emprunts, la BCE cherche à ralentir l’économie de la zone euro. « Cela va coûter plus cher d’emprunter, de souscrire à des prêts immobiliers et ça va réduire la demande. Il sera par exemple plus difficile d’emprunter pour une voiture neuve », explique à franceinfo Baptiste Massenot, professeur d’économie à la Toulouse Business School. Le spécialiste estime que la BCE devrait « réussir son pari, car le marché de l’immobilier devrait se casser la figure ». Il entrevoie même une possible »baisse des prix de l’énergie ».
En augmentant ses taux et en réduisant la demande, la BCE risque de fortement ralentir la consommation alors que la croissance de la zone euro est déjà faible. C’est ce risque de récession qui avait freiné cette année l’action de l’institution européenne, alors que les autres grandes banques centrales amorçaient un cycle de hausse des taux. Mais, pour Baptiste Massenot, la BCE n’avait pas vraiment le choix : « Elle ne peut pas faire grand-chose face à ce choc d’offre, elle doit choisir entre la peste et le choléra. Soit elle baisse l’inflation, mais avec un risque de récession, soit elle laisse filer l’inflation et le coût de la vie augmente très fortement ».
Manifs anti Le Pen : participation très modeste
Selon le ministère de l’Intérieur, 13.600 personnes se sont mobilisées dans plus de 50 manifestations en régions et 9.200 à Paris. Les organisateurs quant à eux revendiquent près de 40.000 participants à Paris et 150.000 personnes dans toute la France. «Pas une voix pour Marine Le Pen!», ont martelé les organisateurs devant plusieurs centaines de manifestants à Lille.
«On est ici pour dire non à l’extrême droite. (…) pour la société, les libertés mais aussi le climat. Ce serait une vraie régression si elle arrivait au pouvoir», selon Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France interrogé par l’AFP à Paris; où plusieurs milliers de personnes ont défilé sous le soleil.
Opep : augmentation modeste de la production
Pour profiter des niveaux records des prix du pétrole, les pays de l’OPEP ont décidé une modeste augmentation de la production. Pourtant le baril est déjà à 110 $. Le risque est évidemment de vouloir trop tirer de profits de la production actuelle est de participer à l’écroulement de la croissance mondiale. La guerre en Ukraine risque en effet de faire replonger l’activité économique qui venait tout juste de sortir de la crise sanitaire. Pour preuve les perspectives de croissance ont été révisées à la baisse début d’année.
La reprise mondiale est en effet moins rapide qu’attendu. Dans une mise à jour de ses prévisions, publiée mardi 25 janvier, le Fonds monétaire international (FMI) table sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 4,4 % en 2022, en baisse de 0,5 point par rapport à ses dernières projections d’octobre 2021, en raison d’un essoufflement des deux grandes économies de la planète, la Chine et les Etats-Unis.
Or cette prévision pourrait bien être divisée par deux. Pour l’Europe prévoyait une hausse de 4 % du PIB, même chiffre pour la France.
Si comme c’est probable la croissance ne progresse que de 2 % au lieu de quatre, la demande de pétrole risque de s’affaiblir notoirement et les prix également. Le phénomène devrait se faire sentir dès l’été d’autant que la demande chinoise n’est pas aussi importante qu’attendue.
En 2022, la croissance chinoise devrait quasiment baisser de moitié par rapport à 2021, à 4,8 %, soit une chute de 0,8 point par rapport aux dernières prévisions d’octobre du FMI, qui se justifie en invoquant les difficultés du secteur immobilier, la morosité de la demande intérieure et des nombreuses perturbations liées à la stratégie zéro Covid.
Lors de la réunion du cartel et de ses partenaires, la Russie au premier chef, les pays exportateurs ont opté, malgré la flambée des cours du brut, pour une augmentation de leur offre de 400.000 barils par jour en avril, comme ils l’avaient fait en février et mars.
Économie Chine : croissance modeste
Signe sans doute du ralentissement économique mondial au quatrième trimestre, l’indice composite de Caixin pour le mois d’octobre, qui comprend à la fois l’activité manufacturière et l’activité des services, a légèrement augmenté à 51,5 contre 51,4 le mois précédent.
Selon les analystes, le secteur des services, qui a été plus lent à se remettre de la pandémie que l’industrie manufacturière, est plus vulnérable aux résurgences de l’épidémie de coronavirus dans le pays, ce qui assombrit les perspectives de reprise de la consommation dans les mois à venir.
Les pressions inflationnistes persistantes et les inquiétudes concernant les chaînes d’approvisionneAvant signe sans doute du ralentissement économique mondial,ment ont fait chuter la confiance des entreprises à son plus bas niveau en quatre mois, selon l’enquête.
Économie Chine : croissance modeste
L’indice composite de Caixin pour le mois d’octobre, qui comprend à la fois l’activité manufacturière et l’activité des services, a légèrement augmenté à 51,5 contre 51,4 le mois précédent.
Selon les analystes, le secteur des services, qui a été plus lent à se remettre de la pandémie que l’industrie manufacturière, est plus vulnérable aux résurgences de l’épidémie de coronavirus dans le pays, ce qui assombrit les perspectives de reprise de la consommation dans les mois à venir.
Les pressions inflationnistes persistantes et les inquiétudes concernant les chaînes d’approvisionnement ont fait chuter la confiance des entreprises à son plus bas niveau en quatre mois, selon l’enquête.
Chine : croissance modeste
L’indice composite de Caixin pour le mois d’octobre, qui comprend à la fois l’activité manufacturière et l’activité des services, a légèrement augmenté à 51,5 contre 51,4 le mois précédent.
Selon les analystes, le secteur des services, qui a été plus lent à se remettre de la pandémie que l’industrie manufacturière, est plus vulnérable aux résurgences de l’épidémie de coronavirus dans le pays, ce qui assombrit les perspectives de reprise de la consommation dans les mois à venir.
Les pressions inflationnistes persistantes et les inquiétudes concernant les chaînes d’approvisionnement ont fait chuter la confiance des entreprises à son plus bas niveau en quatre mois, selon l’enquête.
Croissance secteur privé France : rebond modeste en avril
L’activité dans le secteur privé a bien progressé en avril en France, une première depuis l’été 2020 qui s’est même ressentie dans les services, particulièrement touchés par l’épidémie de Covid-19, a confirmé le cabinet IHS Markit mercredi.
L’indice composite de l’activité globale s’est ainsi redressé, passant de 50 points en mars à 51,6 en avril, un chiffre toutefois légèrement révisé à la baisse par rapport à l’estimation provisoire publiée par IHS Markit (51,7 points), selon les données recueillies auprès d’un panel d’entreprises.(Le franchissement des 50 points constate la croissance).
L’emploi : en hausse modeste partout en France
LINSSSE indique dans une étude publiée ce lundi, que pour la première fois depuis 2006, l’emploi augmente dans toutes les régions. À noter surtout qu’il s’agit de l’emploi salarié puisqu’au contraire les emplois des micros entrepreneurs diminuent. À noter aussi la baisse récurrente dans l’industrie. Ces bons résultats, qui interviennent dans un contexte de croissance modérée, révèlent que 27,6 millions de personnes occupaient un emploi, salarié ou non à la fin de l’année 2016. La croissance du nombre d’emplois salariés et non salariés a été particulièrement dynamique en Occitanie (+1,6%) et Pays de la Loire (+1,5%) entre 2015 et 2016. Ces deux régions ont bénéficié « d’une croissance particulièrement soutenue de l’emploi dans le secteur tertiaire ». L’augmentation est plus modeste en Corse, en Ile-de-France et à La Réunion mais supérieure à la moyenne nationale (+0,9%). A l’inverse, l’emploi augmente modérément, moins qu’en moyenne nationale, en Normandie et dans le quart nord-est de l’Hexagone (Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est et Hauts-de-France), ainsi qu’en Guadeloupe, Martinique et Guyane. Les experts de l’Insee ont noté que cette hausse moins prononcée dans ces régions peut s’expliquer par une baisse de l’emploi dans la construction plus forte qu’en moyenne nationale. En outre,« l’industrie, qui continue de décliner, est très présente dans les quatre régions métropolitaines ». Dans les autres régions (Centre-Val-de-Loire, Nouvelle-Aquitaine, Bretagne, Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur), l’emploi augmente à un rythme proche de la moyenne nationale. Comme ailleurs, « il est dynamisé par le tertiaire marchand, excepté en Provence-Alpes-Côte d’Azur : dans cette région, la hausse de l’emploi dans ce secteur, plus lente qu’en moyenne nationale, est compensée par un recul moins prononcé des effectifs dans la construction et dans l’industrie. »
Fed : un relèvement modeste des taux mais qui va peser sur l’économie mondiale
La hausse des taux décidée par la Banque centrale américaine est relativement modeste : 0.25%. Mais cette augmentation engage un processus de renchérissement de l’argent qui va affecter l’économie mondiale toute entière et en particulièrement l’Europe déjà engluée dans la croissance molle. Trois relèvement sont ensuite prévus chaque année jusqu’en 2019 de sorte de ramener les taux à 3%. Une décision cohérente pour l’économie américaine mais qui va peser de manière très négative sur le reste du monde. Si l’économie aux Etats Unis est nettement repartie, elle est encore convalescente en Chine, malade dans nombre de pays en développement et affaiblie en Europe. Il est aussi à prévoir que les institutions financières (les banques centrales mais aussi les banques) vont suivre le mouvement. Les banques vont saisir l’opportunité pour renchérir le coût de l’argent et restaurer aussi leurs profits . Du coup les marges budgétaires vont se réduire dans nombre de pays et le coût de l’endettement va se remettre à s’envoler. Les conséquences seront aussi directes pour les entreprises comme pour les ménages, en clair leur capacité d’investissement et de consommation vont diminuer. On sait que la croissance mondiale devrait légèrement se atsser en 2017, le relèvement décidé par la FED vient donc à un très mauvais moment nombre d’acteurs vont d’ailleurs anticiper les hausses de taux prévues par la FED jusqu’en 2017. Encore uen fois cette hausse se comprend pour les Etats Unis qui veulent freiner l’emballage économique mais la problématique est inverse dans nombre d’autres géographiques notamment en Europe. « Au vu des conditions observées et prévues pour le marché du travail et l’inflation, le comité à décidé de relever la fourchette de l’objectif », a déclaré la FED dans un communiqué, précisant que la décision avait été prise à l’unanimité. « La croissance de l’emploi a été solide ces derniers mois et le taux de chômage a diminué », note la Fed, ajoutant que les instruments de mesure de l’inflation avaient « considérablement » augmenté. Les prévisions économiques publiées par la banque centrale en même temps que sa décision de politique monétaire montrent que ses responsables ont revu en légère hausse leurs prévisions de croissance et en baisse leurs prévisions pour le taux de chômage, et qu’ils tablent sur une inflation proche de l’objectif de 2% que s’est fixé la Fed. Pour 2017, la médiane des prévisions de taux suggère trois relèvements d’un quart de point de l’objectif des « fed funds », contre seulement deux anticipés il y a trois mois. Ces trois hausses seraient suivies de trois autres en 2018 puis en 2019, ce qui ramènerait le taux directeur tout près du taux de 3,0% jugé « normal » par la Fed.
Popularité : remontée très modeste de Valls
20% d’opinions favorables au lieu de 18 % pour Valls et 13% contre 14% Pour Hollande selon un sondage Yougov pour le Huffington Post et iTélé publié ce vendredi. Pas suffisant sans doute pour un faire de Valls un candidat sérieux pour 2017. Manuel Valls profite du désamour persistant des Français pour François Hollande. Alors qu’ils sont moins nombreux (13% contre 14% auparavant) à vouloir que le président de la République se représente, le Premier ministre voit croître sa cote de popularité avec 20% d’opinions favorables (+2 points). Avec 16% de sondés jugeant son action favorable et 81% (+4) d’un avis contraire, François Hollande paye manifestement la sortie du livre confidence Un président ne devrait pas dire ça…Symbole de cette rupture, même au sein de sa propre majorité, il perd 9 points d’opinions favorables chez les sympathisants du Parti socialiste, à 42%. À l’inverse, Manuel Valls voit se stabiliser les opinions négatives sur son action, puisque les sondés restent 74% à être de cet avis. Chez les proches du PS, le Premier ministre gagne même en popularité, avec 51% d’opinions favorables. En revanche, le chef du gouvernement (12%) figure derrière Emmanuel Macron (23%) en tant que meilleur candidat de la gauche modérée pour les Français, mais devant Arnaud Montebourg (10%).
(Avec RTL)
Croissance zone euro en hausse mais très modeste en France
Amélioration de la croissance en zone euro mais en France la progression reste très modeste en raison notamment du recul de l’industrie manufacturière. L’indice PMI composite, considéré comme un bon baromètre de la croissance globale, a progressé à 53,7 en version flash après 53,0 en février en zone euro. Ce dernier chiffre marquait son plus bas niveau depuis le début 2015. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre de 53,0. Chris Williamson, chef économiste de Markit, estime qu’un tel niveau suggère une croissance de 0,3% sur le premier trimestre. L’indice PMI flash du seul secteur des services a lui aussi dépassé les attentes, remontant à 54,0 alors que le consensus le donnait inchangé à 53,3, son plus bas niveau en 13 mois. Dans le secteur manufacturier, le PMI flash a atteint 51,4 après 51,2, dépassant là encore le consensus (51,3).L’enquête montre toutefois que les entreprises du secteur privé ont continué de réduire leurs prix de vente en mars, cette composante, à 48,6 après 48,5, restant en dessous du seuil de 50 séparant contraction et expansion. En FRANCE, l’activité dans le secteur privé a renoué avec la croissance en mars à la faveur d’un rebond des services qui a plus que compensé un recul dans le secteur manufacturier. Le secteur des services a vu son indice repasser sensiblement au-dessus du seuil de 50, à 51,2 contre 49,2 en février pour retrouver quasiment sa marque de novembre (51,3), avant l’impact des attentats de Saint-Denis et de Paris. L’indice du secteur manufacturier a de son côté reculé à un plus bas de sept mois, à 49,6 contre 50,2 en février, bien que sa composante production ait progressé à un plus haut d’un trimestre, à 50,8 contre 49,5 le mois dernier. Les économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur un indice des services à 49,5 et un PMI manufacturier à 50,2. L’indice composite Markit a rebondi également à 51,1 contre 49,3 en février, un plus haut de cinq mois. En dépit de la légère augmentation de sa production, le secteur manufacturier a été affecté par un recul des nouvelles commandes et des carnets de commandes ainsi que par une diminution des effectifs. Les prix facturés par les entreprises ont continué de reculer, à un rythme toutefois plus lent. En ALLEMAGNE, la croissance du secteur privé est restée stable en mars grâce au dynamisme des services, qui a compensé un ralentissement de l’activité manufacturière, pénalisée par la faiblesse de la demande extérieure. L’indice composite, qui mesure l’activité dans l’industrie et les services, reste inchangé en version flash à 54,1 et se maintient pour le 35e mois consécutif au-dessus de la barre de 50. Dans le secteur manufacturier, l’indice PMI a reculé à 50,4, son plus bas niveau depuis novembre 2014, contre 50,5 en février et 50,8 attendu en moyenne par les économistes interrogés par Reuters. Cette baisse s’explique principalement par un recul des commandes à l’export, explique Chris Williamson. Dans les services, l’indice PMI flash a en revanche progressé à 55,5 après 55,3 alors que le consensus le donnait en repli à 55,0.
(Reuters)