Archive pour le Tag 'modernisation'

SNCF : accord en vue avec l’État pour la modernisation des infrastructures ?

SNCF : accord en vue avec l’État pour la modernisation des infrastructures ?

On se souvient évidemment que la première ministre, Élisabeth Borne avait annoncé 100 milliards d’euros pour le ferroviaire d’ici 2040 mais sans préciser l’affectation de cette somme et surtout sans indiquer les sources de financement et les modalités. Autant dire qu’on ne savait pas si cette somme était destinée à la SNCF pour le transport inter cité et-ou pour le transport urbain ferroviaire.

L’idée du gouvernement serait de faire participer plusieurs parties prenantes : l’État bien sûr mais aussi les collectivités locales, l’Europe et la SNCF elle-même. Un effort de 15 milliards par an pour la modernisation ferroviaire ( partie SNCF, partie transports ferroviaires urbains) . La moitié pourrait être consacrée à la SNCF directement pour la rénovation du réseau avec une contribution de la SNCF elle-même de 1 à 2 milliards par an .

Depuis l’annonce de la première ministre, Elisabeth Borne, de consacrer 100 milliards d’euros au ferroviaire d’ici à 2040 , pour doubler la part du train face à la route, au nom de la transition climatique, les partisans du ferroviaire pensaient avoir obtenu l’essentiel. Mais comme toujours dans ce genre de grands plans qui incluent plusieurs parties prenantes ( Etat, collectivités, Europe…).

Un accord Etat/SNCF devrait être scellé à la fin de l’année.

Modernisation de l’administration : la suppression de l’ENA ne suffit pas

Modernisation de l’administration : la suppression de l’ENA ne suffit pas

 

La suppression de l’Ecole nationale d’administration n’aura de sens que si de profonds changements sont opérés afin, notamment, de décloisonner la haute administration, juge Pierre-Louis Rémy, inspecteur des affaires sociales, dans une tribune au « Monde »

 

En annonçant la suppression de l’Ecole nationale d’administration (ENA) [le 8 avril], le président de la République a exprimé deux intentions profondément pertinentes : d’abord le souhait de rapprocher la haute administration du « terrain ».

Aujourd’hui, en effet, les postes proposés à la sortie de l’ENA sont tous situés à Paris, en dehors de ceux de la préfectorale et de la diplomatie. Et bon nombre d’anciens élèves ne quittent jamais la capitale durant toute leur carrière.

Ensuite, et c’est fondamental, Emmanuel Macron a souligné la nécessité de mieux permettre à l’Etat de remplir ses fonctions prioritaires, en premier lieu la protection des citoyens.

Il est en effet paradoxal de constater que, depuis toujours, les ministères dits « sociaux », la santé, les solidarités, le travail, l’éducation sont délaissés par les élèves de l’ENA, étant choisis, sauf exception, par les moins bien classés, qui pour une part n’ont de cesse d’essayer d’en partir.

La priorité est donnée aux fonctions financières, en premier lieu l’inspection des finances, et aux deux corps de magistrats, Conseil d’Etat et Cour des comptes, dont les membres essaiment ensuite dans l’ensemble des plus hautes fonctions de l’Etat et dans les entreprises privées.

Rente tirée du rang de sortie

L’inspection générale des affaires sociales, seule inspection avec celle des finances à recruter dès la sortie de l’école, apporte une légère correction à cette domination. En définitive, l’ENA est une machine à classer, la rente tirée du rang de sortie valant presque jusqu’à la retraite.

A l’initiative de la délégation des élèves, ma promotion, il y a près de cinquante ans, avait essayé de faire bouger cet enchaînement néfaste. En s’appuyant sur une grève des épreuves, seul mécanisme propre à gripper la mécanique bien huilée du classement, elle avait obtenu, avec le soutien du directeur de l’école de l’époque, Pierre Racine, et malgré l’opposition farouche du directeur général de la fonction publique d’alors, Michel Massenet, des possibilités d’affectation directe en province en dehors de la préfectorale et quelques initiatives propres à valoriser les postes dans les ministères sociaux.

Cette timide brèche, ouverte en 1972-1973, n’a eu aucune suite, aucune promotion ne reprenant le flambeau de ce combat.

Mais pour atteindre les deux objectifs affichés par le président de la République, il faut bien plus que la suppression de l’ENA.

Deux changements ont été avancés par le chef de l’Etat, qui seront décisifs s’ils sont vraiment menés à leur terme : le décloisonnement de la haute administration et son corollaire, la mise en place d’une véritable gestion interministérielle des hauts fonctionnaires.

Modernisation démocratique: le tirage au sort ou la démocratie du caniveau

Face à l’usure indiscutable de la représentation la démocratie représentative, certains comme Macron par exemple expérimentent l’idée du tirage au sort. Et déjà d’envisager une généralisation du système. La vérité c’est sans doute qu’il faut revivifier le concept de mandat des élus et ne pas le réduire au dépôt d’un bulletin -d’ailleurs souvent ambigu- dans une urne. Mais certains voit avec le tirage au sort un système à l’apparence révolutionnaire qui n’a d’autre but que de détruire tous les corps intermédiaires  qui gênent en fait la théocratie qui est en train de s’installer. Pour vivre, la démocratie délibérative ne peut produire de pertinence, d’efficacité et de justice sans un état de l’art préalable.

 

Aucun sujet économique, social, écologique technologique ou sociétal ne peut être abordé de manière un peu sérieuse sans une analyse préalable de la situation. Et sans participation des corps intermédiaires qui ont investi en recherche et expérience depuis des dizaines et des dizaines d’années. Faute de cela,  on aboutit directement à une discussion de bistrot ou à une manipulation des participants par les politiques et les technocrates.  Aujourd’hui, ce qui caractérise la crise, c’est sa complexité et les interactions entre les différents dimensions : économique, technologique, sociale, environnementale et sociétale. Second élément qui caractérise la période : le rythme des changements qui impose tout autant un rythme des d’évolution des connaissances.

 

Le tirage au sort ressemble un peu à ces enquêtes pseudo démocratiques faites  par les médias radio ou télé appelées encore radio trottoir, une forme de démocratie du caniveau qu’on voudrait faire prendre pour une enquête qualitative voire quantitative. Une véritable escroquerie ou plus exactement une caricature méthodologique. Pour répondre à la défiance de plus en plus grande qui les vise, des responsables politiques de tous bords y voient le remède miracle. En 2017, pendant la campagne présidentielle, Benoît Hamon proposait d’introduire au Sénat des citoyens tirés au sort, Jean-Luc Mélenchon voulait ainsi composer une assemblée constituante chargée de réécrire la constitution et Emmanuel Macron proposait qu’un groupe de citoyens puisse chaque année auditionner le président de la République.

 

La dernière expérience concerne la convention citoyenne de 150 personnes tirées au hasard et qui doit en un mois définir une politique environnementale. Une convention bidon évidemment puisqu’elle sera largement noyautée par des politiques et des experts au service du  pouvoir; faute  de connaissance et l’expérience, la convention  approuvera forcément les orientations du gouvernement. sans doute la taxe carbone à l’origine du mouvement des gilets jaunes !  Bref, une belle manipulation démocratique sur fond de discussion de bistrot du coin.

Audiovisuel public : cure de modernisation et d’austérité

Audiovisuel public : cure de modernisation et d’austérité

Deux orientations majeures dans le rapport Cap 22 pour l’audiovisuel d’une part une économie globale de 422 millions mais aussi une restructuration de la diffusion avec basculement sur le numérique. Autant dire que des chaines classiques vont disparaître, d’autres être diffusées par internet. Il ya aura aussi des fusions de chaines. Pas étonnant quant on connaît les salaires (en moyenne 5 000 euros) et le salaire de la PDG de France télévision 400 000 euros par an.  Pour des quasi fonctionnaires, il n’y a pas lieu de se plaindre d’autant que les cadences ne sont pas infernales.  Concrètement, le rapport estime que «pour créer un média global de service public, multicanal, d’importants investissements sont nécessaires et impliquent une stratégie commune à l’ensemble des entreprises de l’audiovisuel public. Pour cela il faut poursuivre les efforts engagés pour une meilleure allocation des moyens et développer les mutualisations. Cela nécessite d’adapter la gouvernance des entreprises de l’audiovisuel public, afin d’organiser de nouvelles modalités de collaboration entre les entreprises et de revoir les conditions d’exercice de la tutelle».

La conséquence de cette vision radicalement numérique est que l’offre de télévision hertzienne doit être revue nettement à la baisse. Le rapport préconise de ne plus garder que deux chaînes: France 2 et France 3, cette dernière étant appelée à être rapprochée du réseau de radio France Bleu. «En matière de télévision, l’offre pourrait être structurée autour de France 2, chaîne généraliste à la programmation plus différenciée, et France 3, chaîne à vocation désormais pleinement régionale. La question du rapprochement d’antennes doit donc être posée.»

Elliptique, le rapport ne parle même pas de France 4, France 5 et France O qui pourraient voir leurs programmes versés sur une plateforme numérique. D’ailleurs, le rapport estime qu’«à moyen ou long terme, la diffusion hertzienne, de moins en moins pertinente pour certains publics, doit progressivement prendre fin, avec le déploiement du Plan France très haut débit et l’amélioration de la qualité de réception de la télévision par Internet». D’ailleurs, les auteurs du rapport proposent qu’à l’avenir l’efficacité de l’audiovisuel public réponde à cette nouvelle offre numérique. «Pour en mesurer l’efficacité, nous proposons d’évaluer le nombre de visiteurs uniques par mois sur la nouvelle plateforme numérique du service public audiovisuel et le taux de transformation en téléchargement et/ou streaming».

La conclusion du chapitre consacré à l’audiovisuel public est sans appel. Les économies de structure doivent être importantes: «Grâce en particulier aux opportunités offertes par le numérique (en termes de création et de diffusion notamment), une telle réforme devrait permettre par ailleurs de faire des économies dans le fonctionnement de l’audiovisuel publique, à hauteur de 400 millions d’euros d’économies».

Modernisation de la SNCF : changer Pepy et les dirigeants

  • Modernisation  de la SNCF : changer Pepy et les dirigeants

 

La  SNCF a certes besoin de réforme car sa gestion n’est pas réellement un modèle d’efficacité. Le problème n’est pas nouveau. Nombre d’éléments de la problématique méritent d’être examinés (dette, financement des investissements, conditions de concurrence, effet aménagement du territoire, organisation et conditions sociales notamment). Pour autant, on néglige sans doute l’élément essentiel à savoir le management. Le problème c’est que la SNCF s’inscrit dans un environnement de plus en plus concurrentiel (surtout de nature intermodale) et qu’elle est dirigée par des fonctionnaires. Plus exactement par des ingénieurs des ponts sortant de l’école sans aucune expérience et de plus en plus maintenant aussi par des énarques. De ce point de vue la SNCF n’a gère gagné au change. La SNCF n’a pratiquement jamais eu de dirigeants à la hauteur des enjeux de l’entreprise. Son conseil administration est un organe d’enregistrement de la direction et rares sont ceux qui osent contester une orientation. L’incurie de ces dirigeants est patente en termes d’efficacité, concernant la gestion économique, financière et commerciale. Certes,  certains parviennent à faire un peu de com. mais c’est un vernis qui cache mal les défaillances de gestion. Une telle entreprise a besoin de vrais patrons, de responsables d’expérience, de gestionnaires pas de fonctionnaires ou assimilés. Les grands corps trustent littéralement tous les postes ; leur inefficacité vient surtout du fait qu’ils entrent très tôt dans l’entreprise et se fondent dans la culture molle ambiante. Les cheminots de base  ont sans doute des responsabilités mais ce ne sont pas eux qui dirigent l’entreprise, loin s’en faut car les innombrables structures de concertation sont surtout de pure forme et traitent souvent des questions très secondaires. Les cheminots appliquent les directives de leur direction (exemple la fuite en avant du financement des TGV principale responsable de la situation financière catastrophique, la réduction de l’entretien du réseau, une politique commerciale en perpétuel changement et contradictoire). L’urgence pour la SNCF c’est de trouver un vrai patron, pas un commis de l’Etat qui ne connait rien à la gestion d’une entreprise bousculée par son environnement concurrentiel. L’urgence c’est que ce patron s’entoure lui-même de dirigeants  ayant une  expérience économique et sociale au profil de gestionnaire. On ne change pas une  entreprise par les textes uniquement, loin s’en faut. L’entreprise en général ne  vaut que par la valeur de ses  dirigeants et leur capacité à mobiliser les ressources humaines  de leur société.

 

Le ministre de l’économie écarté de la loi de modernisation économique !

Le ministre de l’économie écarté de la loi de modernisation économique !

Il n’y a sans doute qu’en France qu’on peut rencontrer cette situation la loi de modernisation économique ne sera pas portée par le ministre dont c’est la responsabilité mais par d’autres. En clair Macron a été écarté et jouera sur le banc de touche pendant la discussion parlementaire relative à la loi de modernisation économique. Pour le remplacer,  on a choisi la ministre du travail encore moins compétente en matière économique qu’en matière sociale. Ce qu’on appelle la gestion prudentielle des compétences et des personnalités. Il n’y aura donc pas de loi Macron 2 et le texte sur les nouvelles opportunités économiques (#noe) dont le ministre de l’Economie avait esquissé les grandes lignes fin 2015 se déclinera sous forme d’amendements à des projets portés par d’autres membres du gouvernement. Du coup pour manifester son mécontentement Macron  continue de faire injure à la langue de bois en dénonçant l’insuffisance des mesures structurelles prévues dans le projet de loi  « Je pense que ce sont des mesures très importantes, le président de la République a lui-même ouvert des voies (…), il faut s’y engouffrer, pousser, c’est aussi mon rôle dans le gouvernement, pour aller encore plus loin. »

Modernisation dialogue social : a minima

Modernisation dialogue social : a minima

 

C’est a minima que sera réformé le dialogue social après l’échec des discussions entre patronat et syndicat. En fait le projet ne contient déjà pas grand-chose, certes des modifications de formes sur la représentation du personnel ( petites entreprise et regroupement des instances dans les plus grandes) mais rien, strictement rien, sur le fond. Or la question ne se pose pas seulement en terme de nombre de représentants du personnel mais surtout en terme d’objet même de la discussion. Dans nombre d’entreprises si le formalisme est si aberrant c’est que précisément il n’y pas de contenu en débat. Contrairement à l’Allemagne par exemple ou les syndicats sont associés à la gestion, d’où d’ailleurs une très forte syndicalisation, des accords nombreux et peu de grèves. En France c’est souvent l’ insignifiance des sujets abordés qui caractèrise  le dialogue social. D’ou mécaniquement l’émergence de syndicalistes dont le profil est à limage du contenu du débat.  Présenté dans ses grandes lignes par Manuel Valls en février, le texte de la réforme vient d’être transmis aux partenaires sociaux. En faiat le projet ne comtienet Le conseil d’Etat se prononcera le 13 avril et le texte sera présenté, selon le quotidien Les Echos, au conseil des ministres du 22 avril. Il sera ensuite discuté au Parlement. L’idée étant de tout boucler avant le congrès du PS, les 5, 6 et 7 juin à Orléans.  En préambule de ce projet de loi, le ministère note que le dialogue social «ne s’est pas essoufflé» en France, mais qu’il est «souvent marqué d’un formalisme qui ne favorise ni la recherche constructive de solutions, ni la délibération sur les enjeux stratégiques auxquels l’entreprise est confrontée». Mais les discussions qui n’avaient pas abouti entre l’automne et janvier, après que le Medef avait jeté l’éponge, ont «plus que jamais démontré la nécessité d’une réforme». Comme l’avait annoncé le Premier ministre, le texte de près de 70 pages crée une représentation pour les salariés des très petites entreprises ( jusqu’à 10 salariés) via des «commissions régionales paritaires composées de salariés et d’employeurs issus des TPE». Leurs membres auront pour mission d’informer et de conseiller les salariés, ainsi que les employeurs, mais ils n’auront pas le droit d’entrer dans les locaux des entreprises.  Le texte prévoit aussi d’élargir la possibilité de recourir à la délégation unique du personnel (DUP) à toutes les entreprises de moins de 300 salariés, non plus 200. Ce dispositif permet de regrouper les instances: délégué du personnel, comité d’entreprise et désormais aussi comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). Au delà de 300 salariés, le projet de loi autorise aussi les entreprises à regrouper partiellement ou totalement les instances via des accords majoritaires. Mais pas au point de créer un «conseil d’entreprise» unique comme le souhaitait le patronat.  Cette modification des seuils devrait, sans trop toucher aux nombres d’élus du personnel, réduire le nombre de réunions et les heures de délégation.  Le ministère du Travail prévoit également de regrouper les «17 obligations actuelles d’information et de consultation» du comité d’entreprise en trois grandes consultations. Conformément à ce qui avait été annoncé, le projet de loi porte également sur la sécurisation du régime d’assurance chômage des intermittents et prévoit la fusion de la Prime pour l’emploi (PPE) et du RSA activité pour créer à compter du 1e janvier 2016 une prime d’activité. Cette prestation qui sortira du giron des minimums sociaux, doit permettre aux travailleurs pauvres de se tourner de nouveau vers l’emploi. Cette prime pourra être versée automatiquement par les CAF à compter de 2017 avec la généralisation de la déclaration sociale nominative.

 

Loi Macron, c’est quoi ? Une modernisation de l’économie ou un fourre-tout ?

Loi Macron, c’est quoi ? Une modernisation de l’économie ou un fourre-tout ?

 

L’ambition du gouvernement  était de moderniser l’économie française, en fait la loi Macon est une sorte d’inventaire à la Prévert qui traite de tout et surtout de rien ; Elle évite surtout de parler des facteurs explicatifs structurels qui entame la compétitivité (fiscalité, procédures, temps de travail, réforme de l’Etat).  En fait une vraie loi fourre-tout qui non seulement ne répond pas du tout à l’enjeu (croissance, emploi) mais qui en plus risque d’être déshabillée par la gauche elle même.

  • Travail le dimanche

Le nombre d’ouvertures le dimanche est prévu pour passer de 5 à 12, selon le texte mais Emmanuel Macron serait prêt à débattre de ce chiffre lors de débat parlementaire. En outre, il proposera des « zones touristiques internationales » autorisant le travail dominical tous les soirs jusqu’à minuit. L’ouverture des commerces le dimanche est également prévue dans une vingtaine de grandes gares.

Concernant les compensations pour les salariés, les contreparties obligatoires comme le repos, ou le salaire sont prévues. Pour les PME de moins de 20 salariés, ce serait à chaque branche, territoire ou entreprises de négocier.

  • Statut d’avocat en entreprise conservé

Le statut d’avocat en entreprise est maintenu dans le texte alors qu’Emmanuel Macron avait laissé entendre le contraire vendredi 5 décembre, selon Les Échos.

Idem pour les tribunaux de commerce: « La présence de juges consulaires en appel et la spécialisation des tribunaux de commerce pour rapatrier les plus grosses affaires dans les tribunaux les plus importants » est conservée dans le texte, selon le journal.

  • Libéraliser le transport par autocar

Mieux relier les grandes villes françaises. C’est dans cet objectif que le texte propose de libéraliser le transport par autocar. Selon Les Échos, le gouvernement prévoit de nouvelles dessertes à un prix inférieur à celui du train.

  • Développer l’épargne salariale

L’objectif est d’améliorer l’épargne salariale dans les PME de moins de 50 salariés. Un forfait social plus faible sera proposé pour les entreprises qui fixent un accord « d’intéressement et de participation pour la première fois ».

  • Modernisation du dialogue social

Finalement, ce ne sera pas au menu de la loi Macron selon le quotidien. Toutefois, un projet de loi chapeauté  par le ministre du travail François Rebsamen serait présenté au Parlement au 1er semestre 2015.

  • Professions réglementées

Le texte prévoit notamment de libéraliser l’installation des nouveaux arrivants chez les huissiers, notaires et commissaires-priseurs. Mais également de bouleverser les grilles tarifaires ou de permettre l’ouverture du capital des sociétés à d’autres professions (y compris chez les avocats).

 

Macron-Modernisation économique: des mesurettes

Docteur Macron : bon diagnostic de l’économie mais thérapie insuffisante

 

Le docteur Macron, ministre de l’économe a bien diagnostiqué certaines maladies françaises «  la défiance, la complexité et le corporatisme ».Pour autant ses orientations ressemblent à des mesurettes. En effet la complexité par exemple ne pourra être guérie sans une refonte complète d’un Etat tentaculaire, la diminution du nombre de politiques et de fonctionnaires. Des castes qui nourrissent auusi largement le corporatisme. Le thérapies proposée par le docteur Macron relève en fait de l’ inventaire à la Prévert sans doute davantage pour impressionner Bruxelles et réclamer sa clémence plutôt que dune volonté d’engager de réelle reformes structurelles. . Ainsi plusieurs secteurs sont concernés par les dispositions envisagées, qui vont de la libéralisation du transport par autocar, à l’assouplissement de la réglementation du travail dominical en passant par la simplification des conditions d’installation des professions juridiques et médicales. Emmanuel Macron en est resté toutefois aux grands principes d’un texte qui sera présenté en décembre en conseil des ministres. Il aura alors été complété par d’autres dispositions, notamment sur l’immobilier ou le code du Travail si les négociations qui viennent de débuter sur la modernisation du dialogue social débouchent sur du concret. Sa présentation a coïncidé avec la transmission par la France à la Commission européenne de son projet de budget 2015 controversé, qui entérine un dérapage des déficits publics par rapport aux engagements pris par Paris.  Dans ce contexte, beaucoup y voient une démonstration surtout destinée aux Européens pour prouver que, à défaut de maîtriser ses finances, la France est prête à engager des réformes sérieuses pour favoriser croissance et emploi. Le ministre de l’Economie s’est défendu de tout marchandage avec l’exécutif européen, pour le dissuader de retoquer le budget français avant même qu’il soit voté. « Il n’y a pas d’échange ‘pétrole contre nourriture’ avec Bruxelles », a-t-il assuré, « ces réformes, nous les faisons pour nous-mêmes ».

Nucléaire: fonds de modernisation pour les PME

Nucléaire: fonds de modernisation pour les PME

Ce Fonds de modernisation des entreprises nucléaires (FMEN), doté de 153 millions d’euros, aura vocation à prendre des participations dans les petites et moyennes entreprises du secteur, selon le ministère du Redressement productif, qui confirmait une information parue dans le quotidien Le Monde de samedi-dimanche.  Le fonds sera abondé par des poids lourds du secteur, à savoir Vinci, Eiffage, Alstom, Areva et EDF mais aussi par le Fonds stratégique d’investissement (FSI), a précisé le ministère, sans dévoiler quelle part du financement assurera chacun d’entre eux.  Le fonctionnement du FMEN sera donc largement inspiré de celui du fonds mis en place pour soutenir la filière automobile en 2009 en plein coeur de la crise. Ce fonds est lui détenu à parité par l’Etat via le FSI et les constructeurs Renault et PSA Peugeot Citroën.  A l’occasion de ce comité stratégique, une prévision de 110.000 embauches à l’horizon 2020 pour le secteur sera également annoncée, a-t-on appris de même source, le gouvernement souhaitant « mettre un coup d’accélérateur sur les questions de sûreté nucléaire ».  Il ne s’agira cependant pas de 110.000 créations nettes de postes, dans une filière qui en compte actuellement 200.000, mais de recrutements pour pallier par exemple des départs à la retraite.  Selon des chiffres de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) de 2011, il y aurait près de 30.000 sous-traitants dans le secteur, oeuvrant souvent dans des conditions précaires.  L’Etat souhaite aussi rassembler les PME de la filière pour les aider à exporter leur savoir-faire, en les fédérant notamment autour d’une marque. Ce regroupement pourra aussi financer des salons à l’étranger pour faire connaître ces entreprises.   »Aujourd’hui, ce sont Areva et EDF qui exportent la technologie nucléaire française. C’est pour cela que nous voulons fédérer les PME, pour qu’elles puissent aussi exporter leur savoir-faire », a-t-on souligné au ministère du Redressement productif.  Malgré sa volonté d’abaisser la part du nucléaire dans la production d’électricité, de 75% à 50% d’ici 2025, le gouvernement semble donc vouloir rassurer la filière.  Mme Batho s’y était déjà employée l’été dernier en affirmant que tous les emplois du secteur seraient « maintenus ».  Seule la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), doyenne du parc nucléaire hexagonal, doit fermer au cours du quinquennat, a priori fin 2016, a confirmé le président François Hollande vendredi.  A l’étranger, la France reste encore un acteur de tout premier plan, à l’image du gigantesque chantier des deux réacteurs nucléaires EPR de Taishan en Chine, visité cette semaine par la ministre du Commerce extérieur Nicole Bricq.  Dans ce domaine, les transferts de technologie nucléaire vers la Chine ont néanmoins fait naître des  interrogations, alors que la deuxième puissance économique mondiale concurrence les pays industrialisés dans un nombre croissant de secteurs.  Dans un communiqué, l’Observatoire du nucléaire, une association opposée à l’atome, critique la création d’un fonds pour le secteur du nucléaire, jugeant qu’elle témoigne du fait que la filière « n’a d’avenir que si elle est une fois de plus lourdement subventionnée par l’argent public ».

 

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