Archive pour le Tag 'Modération'

BCE : modération des rachats de dettes

BCE : modération des rachats de dettes

comme la Fed , la BCE annonce un « ralentissement » de ses rachats d’actifs sans en préciser les modalités dans le cadre de son plan adopté au début de la pandémie. Cette décision est justifiée par l’amélioration de la situation économique dans la zone euro. Mais la BCE se dit prête à agir si la reprise économique était freinée, notamment par le variant Delta.

Dans son communiqué, l’institution monétaire indique vouloir réduire son volume mensuel du rythme d’achats de dettes souveraines et d’entreprises dans le cadre de son programme d’urgence contre la pandémie (PEPP) qui court jusqu’à mars 2022, un ralentissement qualifié de « modéré ». De 80 milliards d’euros, les rachats mensuels devrait, eux, être ramenés entre 60 et 70 milliards d’octobre à décembre, selon les observateurs, la BCE n’ayant pas indiqué de montant.

Iran- Rohani : oui aux manifs ….avec modération

Iran- Rohani : oui aux manifs ….avec modération

D’une certaine manière le pouvoir iranien se trouve un peu coincé dans la mesure où il a été élu notamment sur la promesse d’assurer la liberté d’expression. Le pouvoir doit donc tenir compte de cette aspiration démocratique qui s’appuie également sur une certaine dégradation économique et sociale concernant en particulier le pouvoir d’achat. Le président s’est quand même montré prudent en réaffirmant le droit de manifester mais dans certaines limites faisant notamment référence à des violences qui ne paraissent pourtant pas avérées mais la critique des manifestants paraît particulièrement gênante pour le pouvoir car elle présente trois dimensions ; il s’agit d’une critique sociale, d’une critique politique mais aussi une critique du pouvoir religieux y compris du guide suprême de la révolution. Bref la critique globale  d’un modèle obsolète notamment pour les jeunes générations qui constatent que trop de moyens financiers consacrés aux guerres contre les sunnites sur les différents théâtres de conflits.  Le président iranien, Hassan Rohani, a donc déclaré dimanche que le peuple avait le droit de manifester et de critiquer le gouvernement mais que cela ne devait pas déboucher sur des violences, rapporte l’agence de presse Mehr.  Rohani, dans sa première réaction publique au quatrième jour d’un mouvement de contestation qui semble s’étendre dans le pays, a ajouté que «les Iraniens comprennent la situation sensible de l’Iran et de la région et qu’ils agiront sur la base de leurs intérêts nationaux». Répondant aux commentaires de Donald Trump, le président iranien, qui parlait devant son conseil des ministres, a prévenu que ceux qui qualifient les Iraniens de terroristes ne peuvent prétendre sympathiser avec la nation iranienne. Organisés d’abord pour protester contre la hausse des prix, les rassemblements partis jeudi de la ville de Mashhad ont pris un tour politique, fait rare en Iran, et des slogans visant les mollahs, le président Rohani ou le guide suprême de la Révolution, l’ayatollah Ali Khamenei, ont pu être entendus. Ces manifestations sont aussi un casse-tête pour le gouvernement de Rohani, qui a été réélu en mai dernier sur la promesse de garantir la liberté d’expression et de réunion.

Modération des salaires mais pas pour les patrons (Macron)

Modération des salaires mais pas pour les patrons (Macron)

Macron a sans doute perdu une occasion de se taire en défendant à la fois la modération salariale pour les employés mais en s’opposant à toute loi pour les rémunérations des patrons. Or on sait que certains revenus de patrons ont bénéficié d’augmentation extravagante en un an, pratiquement un doublement pour certains. Dans le même temps les salaires eux sont contraint dans une fourchette de croissance de 1 à 2% en 2015. Si l’on tient compte de l’inflation réelle et non de l’inflation calculée par l’Insee sur un indice obsolète, l’augmentation réelle est pratiquement nulle. Du coup Macron aurait été bien inspiré de réclamer la même rigueur pour les patrons comme pour es salariés. D’une certaine manière ce double discours discrédite les propos de Macron (mais aussi du grand patronat) sur la nécessité de la rigueur. Macron estime que les entreprises doivent privilégier les investissements productifs au détriment des augmentations salariales, dans un entretien aux Echos à paraître mardi. « Sur la fonction production, nous avons rattrapé une bonne partie de notre retard compétitivité-coût des années 2000 via le pacte de responsabilité, le CICE (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) et (grâce à) la fin de la modération (salariale) allemande depuis 2013. Mais il faut tenir et maintenir l’impact de cette dévaluation fiscale. Et la clef, c’est la modération salariale », a déclaré M. Macron.  « Je leur dis: +Ayez une préférence pour l’investissement et l’emploi-formation plutôt que pour les dividendes et les salaires!+ », a-t-il lancé.   »Pour relancer l’industrie française, il faut du temps et il faut privilégier l’investissement productif. Pour les salaires, il faut privilégier des négociations salariales au plus proche de la situation de l’entreprise », a-t-il souligné.  Interrogé sur la nécessité d’aller au delà de la future loi El Khomri, qui se limite essentiellement au temps de travail, Emmanuel Macron répond « oui ».  « Il faudra élargir le champ de la négociation collective au niveau de l’entreprise à d’autres domaines. Plus on ira vers l’entreprise, plus ce sera efficace. On ne peut pas prétendre aimer l’industrie et refuser les conditions de son succès », argumente-t-il.  Concernant le débat sur la limitation des salaires des patrons, l’occupant de Bercy réitère son opposition au passage par la voie législative.  « Evitons la réponse réflexe consistant à dire: +Il y a un problème, faisons une loi.+ Il est hypocrite de déclarer +limitons la rémunération des dirigeants à 100 fois le SMIC+, alors que suivant la Constitution la loi ne peut pas limiter la rémunération des patrons avec un plafond fixe », a-t-il martelé. « Pourquoi limiter le débat aux patrons par ailleurs? Que ferait-on pour les artistes? Pour les sportifs? », a-t-il ajouté.  « C’est (…) la responsabilité des conseils d’administration de fixer le niveau acceptable. C’est ce que nous avons défendu chez Renault en tant qu’Etat actionnaire » en votant contre la rémunération du PDG Carlos Ghosn, a relevé le ministre. « Une des faiblesses françaises est que l’on a des conseils d’administration insuffisamment respectueux des actionnaires. On est trop souvent dans la connivence avec des administrateurs parfois trop proches des dirigeants », a-t-il estimé.

 

(Avec Reuters)




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