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Politique – Procès du MoDem : une justice ridicule

Politique – Procès du MoDem : une justice ridicule

Cette justice qui réclame jusqu’à 20 mois de prison avec sursis et 30 000 € d’amende à François Bayrou dans l’affaire de détournement des assistants d’euro député de l’UDF et du MoDem ressemble à une mauvaise pièce de Molière.

On reproche à François Bayrou ,à l’UDF et au MoDem de s’être servi des assistants parlementaires européens pour travailler au service des partis politiques.

Or cette pratique est courante dans les organisations syndicales qui utilisent des permanents des grandes entreprises y compris publiques au service des centrales intersyndicales. Sans cela il y a longtemps que le syndicalisme aurait disparu en France compte tenu de la baisse de syndicalisation. Ce sont des centaines et des centaines de permanents de grandes entreprises notamment publiques qui sont concernées.

Le phénomène est le même en matière de politique. Les partis politiques ne peuvent en effet compter sur leurs propres ressources pour financer leur fonctionnement car le taux d’adhésion est bien insuffisant. De ce faite les élus comme les assistants parlementaires indifféremment pour les différents échelons géographiques et pour le parti.

De toute manière la plupart des dossiers aujourd’hui dépasse l’enjeu local ou national et s’articule avec la problématique européenne et au-delà.

Dans cette affaire il n’y a aucun détournement de fonds à des fins personnelles. La justice serait mieux à faire à vérifier les conditions de financement de certains partis par des lobbys notamment l’heure des élections présidentielles mais pas seulement.
À l’encontre de dix autres cadres et élus centristes de l’UDF et du MoDem, l’accusation a réclamé des peines allant de 8 à 20 mois de prison avec sursis et de 10.000 à 30.000 euros d’amende.

Le parquet a doncrequis mardi à Paris 30 mois de prison avec sursis, 70.000 euros d’amende et trois ans d’inéligibilité avec sursis contre le triple candidat à la présidentielle François Bayrou, pour complicité de détournement de fonds publics dans l’affaire des assistants d’eurodéputés de l’UDF et du MoDem.

L
À l’encontre de dix autres cadres et élus centristes, l’accusation a réclamé des peines allant de 8 à 20 mois de prison avec sursis et de 10.000 à 30.000 euros d’amende, avec des peines d’inéligibilité là aussi avec sursis. Des amendes de 300.000 euros dont 100.000 ferme, et 500.0000 dont 200.000 ferme ont été demandées respectivement pour l’UDF et le Modem.

A l’issue d’un réquisitoire de près de sept heures, les deux procureures ont affirmé que François Bayrou avait été le «décideur principal» d’un «système» de détournements de fonds européens au bénéfice des structures centristes entre 2005 et 2017.

«Il est rompu à la vie politique et à ses mécanismes et alors qu’il porte haut les valeurs de probité et d’exemplarité (…) il sait parfaitement à quel point les détournements qu’il orchestre portent atteinte aux valeurs qu’il promeut», a déclaré la procureure.

Ce «mode opératoire illicite» visait selon l’accusation à détourner un tiers des enveloppes des députés européens pour financer des contrats d’assistants parlementaires qui travaillaient en réalité pour les partis.

Les faits «imposent une réponse pénale claire» car «de tels détournements ont à la fois symboliquement et très concrètement une incidence forte sur la transparence de la vie publique et l’équilibre du financement des partis», a lancé la magistrate.

Elles ont néanmoins souligné qu’ils avaient donné lieu à un «enrichissement partisan» et non à un «enrichissement personnel» et rappelé que les juges d’instruction avaient retenu in fine 11 emplois litigieux pour un préjudice total d’environ 300.000 euros.

nota: Le même procès concernera bientôt le » front national » et les arguments développés ici vaudront aussi pour ce parti.

Procès des assistants parlementaires du MoDem : une justice ridicule

Procès des assistants parlementaires du MoDem : une justice ridicule

Cette justice qui réclame jusqu’à 20 mois de prison avec sursis et 30 000 € d’amende à François Bayrou dans l’affaire de détournement des assistants d’euro député de l’UDF et du MoDem ressemble à une mauvaise pièce de Molière.

On reproche à François Bayrou ,à l’UDF et au MoDem de s’être servi des assistants parlementaires européens pour travailler au service des partis politiques.

Or cette pratique est courante dans les organisations syndicales qui utilisent des permanents des grandes entreprises y compris publiques au service des centrales intersyndicales. Sans cela il y a longtemps que le syndicalisme aurait disparu en France compte tenu de la baisse de syndicalisation. Ce sont des centaines et des centaines de permanents de grandes entreprises notamment publiques qui sont concernées.

Le phénomène est le même en matière de politique. Les partis politiques ne peuvent en effet compter sur leurs propres ressources pour financer leur fonctionnement car le taux d’adhésion est bien insuffisant. De ce faite les élus comme les assistants parlementaires indifféremment pour les différents échelons géographiques et pour le parti.

De toute manière la plupart des dossiers aujourd’hui dépasse l’enjeu local ou national et s’articule avec la problématique européenne et au-delà.

Dans cette affaire il n’y a aucun détournement de fonds à des fins personnelles. La justice serait mieux à faire à vérifier les conditions de financement de certains partis par des lobbys notamment l’heure des élections présidentielles mais pas seulement.
À l’encontre de dix autres cadres et élus centristes de l’UDF et du MoDem, l’accusation a réclamé des peines allant de 8 à 20 mois de prison avec sursis et de 10.000 à 30.000 euros d’amende.

Le parquet a doncrequis mardi à Paris 30 mois de prison avec sursis, 70.000 euros d’amende et trois ans d’inéligibilité avec sursis contre le triple candidat à la présidentielle François Bayrou, pour complicité de détournement de fonds publics dans l’affaire des assistants d’eurodéputés de l’UDF et du MoDem.

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À l’encontre de dix autres cadres et élus centristes, l’accusation a réclamé des peines allant de 8 à 20 mois de prison avec sursis et de 10.000 à 30.000 euros d’amende, avec des peines d’inéligibilité là aussi avec sursis. Des amendes de 300.000 euros dont 100.000 ferme, et 500.0000 dont 200.000 ferme ont été demandées respectivement pour l’UDF et le Modem.

A l’issue d’un réquisitoire de près de sept heures, les deux procureures ont affirmé que François Bayrou avait été le «décideur principal» d’un «système» de détournements de fonds européens au bénéfice des structures centristes entre 2005 et 2017.

«Il est rompu à la vie politique et à ses mécanismes et alors qu’il porte haut les valeurs de probité et d’exemplarité (…) il sait parfaitement à quel point les détournements qu’il orchestre portent atteinte aux valeurs qu’il promeut», a déclaré la procureure.

Ce «mode opératoire illicite» visait selon l’accusation à détourner un tiers des enveloppes des députés européens pour financer des contrats d’assistants parlementaires qui travaillaient en réalité pour les partis.

Les faits «imposent une réponse pénale claire» car «de tels détournements ont à la fois symboliquement et très concrètement une incidence forte sur la transparence de la vie publique et l’équilibre du financement des partis», a lancé la magistrate.

Elles ont néanmoins souligné qu’ils avaient donné lieu à un «enrichissement partisan» et non à un «enrichissement personnel» et rappelé que les juges d’instruction avaient retenu in fine 11 emplois litigieux pour un préjudice total d’environ 300.000 euros.

nota: Le même procès concernera bientôt le » front national » et les arguments développés ici vaudront aussi pour ce parti.

Procès du MoDem :une justice ridicule

Procès du MoDem :une justice ridicule

Cette justice qui réclame jusqu’à 20 mois de prison avec sursis et 30 000 € d’amende à François Bayrou dans l’affaire de détournement des assistants d’euro député de l’UDF et du MoDem ressemble à une mauvaise pièce de Molière.

On reproche à François Bayrou ,à l’UDF et au MoDem de s’être servi des assistants parlementaires européens pour travailler au service des partis politiques.

Or cette pratique est courante dans les organisations syndicales qui utilisent des permanents des grandes entreprises y compris publiques au service des centrales intersyndicales. Sans cela il y a longtemps que le syndicalisme aurait disparu en France compte tenu de la baisse de syndicalisation. Ce sont des centaines et des centaines de permanents de grandes entreprises notamment publiques qui sont concernées.

Le phénomène est le même en matière de politique. Les partis politiques ne peuvent en effet compter sur leurs propres ressources pour financer leur fonctionnement car le taux d’adhésion est bien insuffisant. De ce faite les élus comme les assistants parlementaires indifféremment pour les différents échelons géographiques et pour le parti.

De toute manière la plupart des dossiers aujourd’hui dépasse l’enjeu local ou national et s’articule avec la problématique européenne et au-delà.

Dans cette affaire il n’y a aucun détournement de fonds à des fins personnelles. La justice serait mieux à faire à vérifier les conditions de financement de certains partis par des lobbys notamment l’heure des élections présidentielles mais pas seulement.
À l’encontre de dix autres cadres et élus centristes de l’UDF et du MoDem, l’accusation a réclamé des peines allant de 8 à 20 mois de prison avec sursis et de 10.000 à 30.000 euros d’amende.

Le parquet a doncrequis mardi à Paris 30 mois de prison avec sursis, 70.000 euros d’amende et trois ans d’inéligibilité avec sursis contre le triple candidat à la présidentielle François Bayrou, pour complicité de détournement de fonds publics dans l’affaire des assistants d’eurodéputés de l’UDF et du MoDem.

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À l’encontre de dix autres cadres et élus centristes, l’accusation a réclamé des peines allant de 8 à 20 mois de prison avec sursis et de 10.000 à 30.000 euros d’amende, avec des peines d’inéligibilité là aussi avec sursis. Des amendes de 300.000 euros dont 100.000 ferme, et 500.0000 dont 200.000 ferme ont été demandées respectivement pour l’UDF et le Modem.

A l’issue d’un réquisitoire de près de sept heures, les deux procureures ont affirmé que François Bayrou avait été le «décideur principal» d’un «système» de détournements de fonds européens au bénéfice des structures centristes entre 2005 et 2017.

«Il est rompu à la vie politique et à ses mécanismes et alors qu’il porte haut les valeurs de probité et d’exemplarité (…) il sait parfaitement à quel point les détournements qu’il orchestre portent atteinte aux valeurs qu’il promeut», a déclaré la procureure.

Ce «mode opératoire illicite» visait selon l’accusation à détourner un tiers des enveloppes des députés européens pour financer des contrats d’assistants parlementaires qui travaillaient en réalité pour les partis.

Les faits «imposent une réponse pénale claire» car «de tels détournements ont à la fois symboliquement et très concrètement une incidence forte sur la transparence de la vie publique et l’équilibre du financement des partis», a lancé la magistrate.

Elles ont néanmoins souligné qu’ils avaient donné lieu à un «enrichissement partisan» et non à un «enrichissement personnel» et rappelé que les juges d’instruction avaient retenu in fine 11 emplois litigieux pour un préjudice total d’environ 300.000 euros.

Politique : un député du Modem pour la démission du gouvernement

Politique : un député du Modem pour démission du gouvernement

«Il faut un gouvernement qui rebatte les cartes, avec des ministres capables d’écouter le peuple français et pas une bande d’arrogants qui expliquent aux Français pourquoi ils sont idiots et pourquoi, eux, ils ont raison, ce qui est actuellement le cas avec un chef à plumes nommé Olivier Véran », a fustigé Richard Ramos, Député MoDem. Souvent qualifié d’«électron libre», l’élu avait déjà affirmé qu’il était opposé à la réforme.

«Le gouvernement Borne est condamné». Voilà ce qu’a déclaré le député Modem, Richard Ramos, au quotidien L’Est Républicain . Cette annonce étonnante intervient au lendemain du recours au 49.3 par la première ministre Élisabeth Borne.

Société- «Funérailles vertes» : le Modem pour le «compostage humain»

Société- «Funérailles vertes» : le Modem pour le «compostage humain»

Face à la crise systémique grave que vit le pays, la vice-présidente MoDem de l’assemblée nationale n’a rien trouvé de mieux que de proposer le « compostage humain « pour permettre des « funérailles vertes ».On peut légitimement se demander si l’intéressée et ceux qui la soutiennent n’ont pas fait un usage un peu immodéré des opioïdes ou s’ils n’ont pas fumé la moquette de l’Assemblée nationale.

Il paraît de plus en plus évident que le parti de François Bayrou s’ennuie de plus en plus dans une majorité qui d’ailleurs l’ignore. Et lui d’ailleurs ne fait pas grand-chose en termes d’innovation et de dynamique politique.

Plutôt que d’enterrer les humains à des fins de compostage, il serait sans doute préférable d’enterrer une réforme des retraites inefficace et injustesen même temps que l’ignorance crasse et condescendante de représentants de la majorité qui ignorent tout des réalités socio-économiques. Élodie Jacquier-Laforge a donc récemment déposé une proposition de loi pour expérimenter les «funérailles vertes». Une méthode interdite en France et controversée.

Il s’agit d’un «procédé naturel et écologique, qui ne porte pas atteinte à la dignité», fait valoir la vice-présidente centriste de l’Assemblée nationale, qui a déjà défendu cette initiative par voie d’amendement en 2021, sans succès. Dans son texte, enregistré le 31 janvier au Parlement, elle appelle à une «réflexion nationale» sur le sujet.

Autorisé dans six États américains, le «compostage humain» – aussi appelé «humusation» – consiste à accélérer la décomposition du corps du défunt. Celui-ci est alors placé dans un linceul biodégradable, une boîte en acier inoxydable ou une boîte en bois, avec des matières organiques – copeaux de bois, herbe, paille… Les os sont broyés. Après une période de plus d’un mois, la matière est restituée aux proches.

Cette option se révèle économique et écologique, soutiennent ses partisans. Fabrication du cercueil, transport, entretien, produits polluants comme le formol pour préserver les corps… Les méthodes traditionnelles sont «extrêmement polluantes», soulignent les signataires de la proposition de loi : «la crémation dégage près de 3% des émissions annuelles de CO2 d’un citoyen, l’inhumation quatre fois plus». À les entendre, le «compostage humain» aurait aussi le mérite de répondre au manque de place dans les cimetières.

«Funérailles vertes» : le Modem pour le «compostage humain»

«Funérailles vertes» : le Modem pour le «compostage humain»

Face à la crise systémique grave que vit le pays, la vice-présidente MoDem de l’assemblée nationale n’a rien trouvé de mieux que de proposer le « compostage humain « pour permettre des « funérailles vertes ».On peut légitimement se demander si l’intéressée et ceux qui la soutiennent n’ont pas fait un usage un peu immodéré des opioïdes ou s’ils n’ont pas fumé la moquette de l’Assemblée nationale.

Il paraît de plus en plus évident que le parti de François Bayrou s’ennuie de plus en plus dans une majorité qui d’ailleurs l’ignore. Et lui d’ailleurs ne fait pas grand-chose en termes d’innovation et de dynamique politique.

Plutôt que d’enterrer les humains à des fins de compostage, il serait sans doute préférable d’enterrer une réforme des retraites inefficace et injustesen même temps que l’ignorance crasse et condescendante de représentants de la majorité qui ignorent tout des réalités socio-économiques. Élodie Jacquier-Laforge a donc récemment déposé une proposition de loi pour expérimenter les «funérailles vertes». Une méthode interdite en France et controversée.

Il s’agit d’un «procédé naturel et écologique, qui ne porte pas atteinte à la dignité», fait valoir la vice-présidente centriste de l’Assemblée nationale, qui a déjà défendu cette initiative par voie d’amendement en 2021, sans succès. Dans son texte, enregistré le 31 janvier au Parlement, elle appelle à une «réflexion nationale» sur le sujet.

Autorisé dans six États américains, le «compostage humain» – aussi appelé «humusation» – consiste à accélérer la décomposition du corps du défunt. Celui-ci est alors placé dans un linceul biodégradable, une boîte en acier inoxydable ou une boîte en bois, avec des matières organiques – copeaux de bois, herbe, paille… Les os sont broyés. Après une période de plus d’un mois, la matière est restituée aux proches.

Cette option se révèle économique et écologique, soutiennent ses partisans. Fabrication du cercueil, transport, entretien, produits polluants comme le formol pour préserver les corps… Les méthodes traditionnelles sont «extrêmement polluantes», soulignent les signataires de la proposition de loi : «la crémation dégage près de 3% des émissions annuelles de CO2 d’un citoyen, l’inhumation quatre fois plus». À les entendre, le «compostage humain» aurait aussi le mérite de répondre au manque de place dans les cimetières.

Assistants d’eurodéputés: Nouveau procès en sorcellerie cette fois pour le MoDem

Assistants d’eurodéputés: Nouveau procès en sorcellerie cette fois pour le MoDem !

Encore un nouveau procès en sorcellerie à propos de l’utilisation des assistants d’eurodéputés. Une affaire qui a déjà concerné d’autres partis politiques notamment le Front National. Cette fois il s’agit du MoDem et de l’UDF accusés d’avoir utilisé des assistants d’eurodéputés à des tâches de nature nationale.

Un procès complètement ridicule car la plupart des questions européennes ont évidemment des conséquences et des origines nationales. On ne peut pas parler de détournement de fonds, ces collaborateurs travaillent pour des députés qui au demeurant sont élus sur des listes et des problématiques nationales.

Au demeurant, il pourrait en être éventuellement autrement si les députés européens étaient élus sur des listes communes européennes.

Tout cela sent le règlement de comptes et la tambouille politique.

Notons que les mêmes accusations sont parfois portées aussi sur des assistants de députés français dont certains travaillent physiquement dans la circonscription de l’élu.
L’essentiel, c’est que ces assistants travaillent effectivement . Une affaire évidemment à distinguer des pseudos assistants souvent de la famille qui sont rémunérés, eux, sans rien faire pour l’élu.

Aujourd’hui tous les problèmes sont liés de manière systémique et les décisions européennes ou nationales ont des conséquences au plan local et inversement.

Si l’on devait faire le même procès au permanent syndicaux qui eux aussi œuvrent dans des champs géographiques bien au-delà de la seule entreprise qui les a détaché alors ce serait sans doute une action en justice qui concernerait des centaines et des centaines de permanents. Mais eux aussi travail alternativement pour leur entreprise mais aussi pour l’environnement social, économique et technique plus général.

Le parquet de Paris a requis lundi un procès pour treize personnes dont le président du MoDem François Bayrou, soupçonnées de détournement de fonds publics ou de complicité dans l’affaire de l’emploi irrégulier d’assistants d’eurodéputés, a indiqué mardi le parquet, confirmant une information des Echos.

Le parquet a également demandé que soient jugés, en tant que personne morale, les partis MoDem et UDF, pour complicité de détournement de fonds publics et recel. La décision finale sur la tenue d’un procès revient à la juge d’instruction saisie du dossier.

Selon un rapport rendu en avril 2021 par les policiers de l’Office anticorruption (Oclciff), le parti centriste a mis en place un «système ancien et plus ou moins informel» de détournement des fonds européens pour salarier ses employés. «Pour faire vivre son parti et assurer son fonctionnement à moindre coût, François Bayrou et Marielle de Sarnez, épaulés par les cadres du parti, ont mis au service de l’UDF, puis du MoDem, des assistants parlementaires rémunérés par le Parlement européen», résument les enquêteurs.

35 heures: remis en cause par des députés du MoDem

35 heures: remis en cause par des députés du MoDem

Encore un totem remis en cause, celui des 35 heures par certains députés du MoDem qui d’une certaine manière reprennent les propositions de François Bayrou dans le cas de la réforme des retraites.

Le MoDem cherche en effet à diversifier davantage les sources d’économie pour réformer les retraites. Et pour cela, il propose de passer de 35 heures à 35,5 heures par semaine. De quoi générer des cotisations supplémentaires du système des retraites.

Le problème c’est qu’on prend dans une poche ce qu’on met dans l’autre. En effet réduire de 30 minutes la durée hebdomadaire aurait aussi des conséquences sur la rémunération ( et où la compensation en RTT) des salariés.

En 2021, l’ensemble des actifs travaillent en moyenne une durée annuelle effective de 1567 heures, et effectuent en moyenne 36,9 heures de travail au cours d’une semaine habituelle.

Il est clair que le pouvoir ne veut sans doute pas gérer en même temps deux tabous : celui des retraites et celui des 35 heures.

Aujourd’hui,chacun s’accorde pour ne pas faire bouger la durée légale de travail hebdomadaire. Ceci étant, cela aura été la grande erreur de la gauche avec le retour de la retraite à 60 ans. De toute manière dans le cadre d’une réforme plus juste et plus efficace en ce qui concerne la retraite, il faudra bien modifier l’âge de départ ; tout simplement parce que d’ici quelques années il n’y aura plus que 1,4 actifs pour un retraité. Mais il faudra une réforme plus systémique, plus juste et autrement plus efficace

Quand aux 35 heures, ce fut sans doute la seconde grande erreur des socialistes surpris par leur victoire aux législatives; sans programme , pris à leur compte la revendication de la CFDT des 35 heures mais sans modifier les salaires. D’un coup,la France a perdu 10 % de productivité et a créé une immense pagaille dans certains services publics notamment les hôpitaux ; elle paye encore ce non-sens stratégique. Cela avec en particulier l’écroulement de l’industrie du pays
.
La mesure défendue par le MoDem rapporterait «au moins» deux milliards d’euros. Ce qui permettrait notamment de «baisser la décote pour les petites retraites et les carrières hachées», dixit le patron du groupe MoDem à l’Assemblée nationale, Jean-Paul Mattei.

Bayrou veut regrouper MoDem et L R.E.M., Macron dit non!

Bayrou veut regrouper MoDem et L R.E.M., Macron  dit non!

 

 

Politiquement Bayrou a sans doute raison de vouloir créer une sorte de parti unique entre le MoDem et la république en marche dans la mesure où le parti LREM pourrait bien disparaître en même temps que Macron soit en 2022 soit en 2027. Or le MoDem, lui possède une implantation sur le terrain et des élus qui lui permettraient sans doute de prendre la main sur le parti unifié. Macron en effet ne laissera pas un grand souvenir de son parti qui n’a jamais réussi à exister réellement ni à dégager des leaders crédibles autres que lui. C’était d’ailleurs la volonté de Macron : ne pas être ligoté par un parti pouvoir gouverner seul et sans partage avec qui que ce soit y compris d’ailleurs le Parlement. 

 

Bayrou a donc réaffirmé sa volonté de fonder une nouvelle structure politique avec le mouvement fondé par Emmanuel Macron. «Nous avons éprouvé le fait que l’organisation de la majorité ne suffisait pas, que nous pouvons faire mieux», a indiqué le président du MoDem, convaincu qu’elle «ne permet pas l’élan de conquête» pour l’élection présidentielle d’avril 2022. «C’est le moment de faire un pas en avant», a-t-il insisté. Notons enfin que Bayrou craint que la droite en particulier autour d’Édouard Philippe ne constitue un courant susceptible d’absorber aussi la république en marche.De son côté Macron a dit non à cette perspective de regroupement. Il craint toujours d’être ligoté par un groupe parlementaire fort.

Le «pass sanitaire» finalement voté par le MoDem

Le «pass sanitaire» finalement voté par le MoDem

le MoDem qui s’était opposé à la majorité à propos du pass sanitaire et du calendrier de suppression des restrictions de liberté a finalement voté le texte présenté par le gouvernement. En cause sans doute une question de principe relative aux libertés amputées par la crise sanitaire mais aussi des motifs électoraux.

En effet à l’occasion des élections régionales le MoDem a constaté que la république en marche avait tendance à marginaliser les représentants centristes sur les listes. Cette petite rébellion est sans doute un moyen pour Bayrou de rappeler que sans son soutien déterminant Macon n’aurait pas pu gagner les élections présidentielles en 2017. Un rappel à l’ordre aussi en prévision des élections législatives qui suivront les présidentielles.

Modem, RN et Insoumis : des procès qui tombent à pic pour Macron !

Modem, RN et Insoumis : des procès qui tombent à pic pour Macron  !

 

 

Curieusement, trois affaires juridico-politiques remontent à la surface à proximité des élections municipales. On accuse le Modem, le rassemblement national et Ies Insoumis d’avoir utilisé pour le fonctionnement du parti des permanents qui auraient dû se consacrer aux tâches parlementaires puisque leur financement dépend de la puissance publique. Une sorte de procès en sorcellerie en quelque sorte ou plus exactement une sollicitude suspecte de la justice pour discréditer des partis. Il est clair qu’aujourd’hui encore plus qu’hier, il est bien difficile de distinguer les tâches concernant le champ national, le champ européen et le fonctionnement du parti. D’une certaine façon, Macron tient en laisse le Modem qui ne montre pas assez de bonne volonté pour  les élections municipales. Cette affaire vise aussi à discréditer les insoumis et le rassemblement national. Ces trois organisations politiques n’ont pas grand-chose en commun, de toute évidence, elles ne se sont pas concertées;  le fait de  viser des permanents financés par des fonds publics  ne constitue pas un crime et même un délit. Dans les organisations syndicales, des centaines de permanents sont utilisées à des tâches autres que celles initialement prévues. Ainsi des permanents payés sur des entreprise ou l’Etat  permettent-t-il aux organisations confédérales de fonctionner surtout dans une période de relative désaffection syndicale. Le parti socialiste a longtemps fonctionné avec l’aide partielle ou  totale de permanents syndicaux ou de permanents simplement dégagés par l’administration. L’action juridique en cours est à la fois idiote et injuste. On peut s’étonner que la justice ne manifeste pas davantage de dynamisme pour enquêter sur certaines affaires politico-judiciaires de la république en marche. Par exemple sur l’affaire Ferrand actuellement président de l’Assemblée nationale et qui a permis à sa compagne d’encaisser un petit boni de l’ordre de 800 000 € quand il était directeur des mutuelles de Bretagne ou encore le financement de la campagne de Macron.  Dans ce cas précis de Ferrand, le délit est autrement plus important car il s’agit d’un enrichissement personnel. Cette histoire d’utilisation frauduleuse de permanents n’a aucun sens.  En effet, s’occuper du fonctionnement d’un parti, c’est évidemment aussi s’occuper directement ou indirectement des sujets nationaux et européens. On pourrait tout aussi bien intenter les mêmes procès à la plupart des parlementaires et à leur secrétariat qui passent davantage de temps dans leur circonscription que pour l’étude  des questions de l’assemblée du Sénat, Pour autant il y a interaction entre actions locales, action nationale et européenne. Si l’on voulait faire le même procès aux députés, on se rendrait compte que sur 577 élus à peine 50 animent réellement les travaux et que les autres font de la figuration. Ce procès de nature politique est détestable même s’il concerne des organisations dont on peut contester les orientations.

Pour un quota de 100.000 entrées au lieu de 350 000 (Laurence Vichnievsky, Modem )

Pour un quota de  100.000 entrées au lieu de 350 000 (Laurence Vichnievsky, Modem )

 

 Le quota de 30 000 professionnels est complètement inadapté à l’enjeu de l’immigration estime la modérée députée,Laurence Vichnievsky du Puy-de-Dôme (Modem), vice-présidente de la commission des Lois à l’Assemblée nationale.( Tribune de l’Opinion)

 » 250 000 nouveaux titres de séjour sont délivrés chaque année en France, chiffre auquel il faut ajouter le nombre des demandeurs d’asile déboutés et des clandestins arrivés durant la même période, et dont il faut déduire le nombre des étrangers éloignés du territoire. On aboutit ainsi à une immigration nette annuelle de 300 000 à 350 000 personnes, hors ressortissants de l’Union Européenne.

A première vue, ces chiffres ne sont pas élevés. Le problème est qu’ils mesurent des flux, par nature cumulatifs. Selon l’INSEE, le nombre des étrangers résidant en France est aujourd’hui de 6,5 millions, dont 4,3 millions sont nés hors d’Europe. En 1920, ils n’étaient en tout que 1,5 million.

S’il est vrai que la France a toujours été une terre d’immigration, la situation n’est plus la même qu’il y a un siècle. Elle s’est accompagnée de l’émergence brutale des communautarismes, conséquence de l’idéologie multiculturalisme et de la primauté donnée à l’individu sur le citoyen.

Est-il encore temps d’enrayer cette logique ? Beaucoup jugent que c’est irréaliste, que les migrations sont un phénomène irréversible, lié à la mondialisation. D’autres pensent, rejoignant les premiers, que l’immigration est utile à la croissance économique, nécessaire à la préservation de notre système de retraite et qu’en tout état de cause, la France est contrainte par les traités concernant l’asile et le regroupement familial.

Objectifs chiffrés. Face à ces arguments, la voie est étroite pour une politique volontariste de réduction des flux migratoires, qui ne se cantonne pas aux déclarations d’intention. Pour être crédible, une telle politique doit se fixer des objectifs chiffrés et globaux : si l’on n’arrive pas à faire baisser les flux de 50 000 à 100 000 personnes chaque année, ce n’est pas la peine d’instaurer un débat sur l’immigration.

Concernant le regroupement familial, notre pays est tenu de respecter la directive européenne du 22 septembre 2003 mais il n’est pas obligé d’en assouplir les conditions. Un salaire équivalant à 1,2 smic constitue-t-il des « ressources stables et suffisantes pour subvenir aux besoins » d’une famille de « six personnes ou plus », comme le prévoit actuellement l’article R. 411-4 du CESEDA ? Il faut resserrer les conditions légales et réglementaires du regroupement et ensuite les appliquer sans laxisme.

Si la France a toujours été une terre d’immigration, la situation n’est plus la même qu’il y a un siècle. Elle s’est accompagnée de l’émergence des communautarismes, conséquence de l’idéologie multiculturaliste et de la primauté donnée à l’individu sur le citoyen

Concernant l’accueil des étudiants originaires des pays tiers, celui-ci procure à la France un rayonnement intellectuel et un gain d’influence internationale qu’il ne faut pas perdre de vue. Toutefois, le principe constitutionnel de gratuité de l’enseignement supérieur interdit à nos universités de faire payer aux étudiants étrangers le coût de leur scolarité, comme dans la plupart des pays concurrents. En l’état de la contrainte, légitime, de nos dépenses publiques, la France pourrait sans doute se montrer plus sélective dans l’attribution des visas et titres de séjour étudiants.

Concernant l’asile, la réduction de la durée de traitement des demandes, mise en œuvre par le Gouvernement, est en passe de réussir, ce qui facilitera l’intégration des personnes réfugiées. Encore faut-il que cette réduction s’accompagne d’un éloignement effectif des déboutés : le principe de leur accueil par leurs pays d’origine devrait conditionner l’aide au développement dont ceux-ci bénéficient. Par ailleurs, sauf élément nouveau ou situation exceptionnelle, notre pays doit cesser d’instruire les demandes d’asile de personnes déjà déboutées par un autre Etat de l’Union européenne.

S’agissant enfin de l’immigration illégale, la régulation des flux migratoires passe par un renforcement du contrôle physique des entrées sur le territoire français, effectué dans les ports, les aéroports, les gares ou sur les axes routiers. Nos frontières sont poreuses ​: trop d’étrangers pénètrent de façon irrégulière sur notre sol, convaincus qu’une fois entrés, ils auront une grande chance de s’y maintenir et de bénéficier finalement d’une régularisation.

La police aux frontières est contrainte d’exercer sa mission dans le cadre incertain de la convention de Schengen, dès lors que les frontières extérieures de l’Europe ne sont pas effectivement protégées. Si l’agence Frontex n’est pas en mesure d’assurer cette protection, la France devra exercer elle-même la défense de ses frontières nationales, terrestres et maritimes, d’autant qu’avec le dérèglement climatique, les flux migratoires risquent de changer d’échelle. »

Laurence Vichnievsky, députée du Puy-de-Dôme (Modem), vice-présidente de la commission des lois

Goulard, future commissaire européen, interrogée sur les emplois fictifs du Modem

Goulard, future commissaire européen, interrogée sur les emplois fictifs du Modem

On ne peut pas dire que le choix de Sylvie Goulard, comme future commissaire européenne au Marché intérieur soit très pertinent dans la mesure où l’intéressée est sérieusement impliquée dans l’affaire des emplois fictifs du MoDem sans parler de son profil de technocrate relativement plat.  - Sylvie Goulard, choisie comme future commissaire européenne au Marché intérieur, a été entendue mardi par les policiers enquêtant sur les soupçons d’emplois fictifs du MoDem au Parlement européen, a-t-on appris de source policière, confirmant une information du Point.

Cette audition coïncide avec sa nomination, le même jour, au sein de l’équipe de nouveaux commissaires qui doit entrer en fonctions le 1er novembre.

La même enquête avait incité Sylvie Goulard à démissionner du ministère des Armées un mois après son intronisation, en 2017.

MoDem, fin de l’existence politique ?

MoDem, fin de l’existence politique ? 

 

Les responsables du MoDem réunis pour leur université d’été expriment  une sérieuse interrogation existentielle quand au rôle de leur parti dans la majorité.  Jean-Louis Bourlanges avait mis le premier   les pieds dans le plat de la majorité pour dénoncer l’attitude hégémonique de la république en marche qui a totalement marginalisé le MoDem. Un MoDem menacé d’inexistence politique et méprisé par le parti majoritaire. Un rappel à l’ordre qui s’adresse sans doute à Macron mais aussi à Bayrou qui ces derniers temps ce caractérise surtout par une grande absence politique sur tous  les enjeux du moment. Le communiqué officiel de Jean-Louis Bourlanges :

« - …. La majorité, apparaît pour ce qu’elle est depuis quinze mois : un trompe-l’œil. La procédure retenue ( pour la présidence de l’assemblée), c’est à dire la désignation du candidat de cette majorité par les seuls élus de la République en marche, démontre que le Modem n’est pas seulement un partenaire de second rang mais qu’il n’est même pas considéré comme un partenaire tout court. Dès la constitution du deuxième gouvernement d’Edouard Philippe, je m’étais inquiété de voir notre groupe et ses quarante-sept élus devoir se contenter d’une participation totalement marginale au gouvernement. Par la suite, je n’ai cessé de déplorer l’injustifiable interdiction faite aux députés de laREM de signer avec leurs collègues du Modem des amendements communs aux textes de loi. A l’occasion de l’élection du Président de l’Assemblée, nous franchissons une nouvelle étape : après la marginalisation gouvernementale et la mise à l’écart législative, le Modem est aujourd’hui prié de reconnaître sa pure et simple inexistence politique. Combien de temps encore, accepterons-nous d’accréditer la fiction que la majorité est autre chose qu’un parti unique ? Les mêmes interrogations ont été reprises par de nombreux responsables présents lors de l’université du MODEM. Ce qui est en cause c’est l’existence du MODEM.

 

 

 

L’inexistence politique du MODEM

L’inexistence politique du MODEM
Jean-Louis Bourlanges met  les pieds dans le plat de la majorité pour dénoncer l’attitude hégémonique de la république en marche qui a totalement marginalisé le MoDem. Un MoDem menacé d’inexistence politique et méprisé par le parti majoritaire. Un rappel à l’ordre qui s’adresse sans doute à Macron mais aussi à Bayrou qui ces derniers temps ce caractérise surtout par une grande absence politique sur tous  les enjeux du moment. Le communiqué officiel de Jean-Louis Bourlanges :

« 10 septembre 2018-ELECTION DU PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE- La majorité apparaît pour ce qu’elle est : un trompe-l’œil      L  ce du futur Président de l’Assemblée Nationale est une cruelle épreuve de vérité pour la majorité, qui apparaît pour ce qu’elle est depuis quinze mois : un trompe-l’œil. La procédure retenue, c’est à dire la désignation du candidat de cette majorité par les seuls élus de la République en marche, démontre que le Modem n’est pas seulement un partenaire de second rang mais qu’il n’est même pas considéré comme un partenaire tout court. Dès la constitution du deuxième gouvernement d’Edouard Philippe, je m’étais inquiété de voir notre groupe et ses quarante-sept élus devoir se contenter d’une participation totalement marginale au gouvernement. Par la suite, je n’ai cessé de déplorer l’injustifiable interdiction faite aux députés de laREM de signer avec leurs collègues du Modem des amendements communs aux textes de loi. A l’occasion de l’élection du Président de l’Assemblée, nous franchissons une nouvelle étape : après la marginalisation gouvernementale et la mise à l’écart législative, le Modem est aujourd’hui prié de reconnaître sa pure et simple inexistence politique. Combien de temps encore, accepterons-nous d’accréditer la fiction que la majorité est autre chose qu’un parti unique ? Combien »

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