Réunions non mixtes : Audrey Pulvar patauge
En fait, Audrey Pulvar confirme sans confirmer et va créer finalement encore davantage de confusion avec le flou de ses explications contradictoires.
«Jamais je n’ai dit vouloir réduire au silence une partie de la population, pour quelque motif que ce soit, et encore moins pour sa couleur de peau», écrit Audrey Pulvar. Critiquée par une partie de la classe politique pour ses propos, elle regrette que ces derniers aient été déformés. «Par un spectaculaire retournement, là où je refusais le principe de réunions totalement fermées (…), la droite et l’extrême droite, complaisamment relayées, ont fait croire et répété à l’envi, que je voulais empêcher la parole.»
La candidate aux élections régionales d’Île-de-France a déclaré cependant que l’on peut demander «à une femme blanche» ou «à un homme blanc» de «se taire». Dans une tribune publiée dans Le Monde, l’élue soutenue par Anne Hidalgo dénonce une polémique créée par «les voix opportunistes et destructrices de la droite et de l’extrême droite.»
On constate que la gauche a des difficultés à reconnaître ses erreurs. De toute évidence l’expression d’Audrey Pulvar été pour le moins maladroite. Elle aurait dû le reconnaître au lieu de patauger dans des explications vaseuses.