Archive pour le Tag 'Mittal'

Mittal Florange : plainte de – FO et de la CGT

Mittal Florange : plainte de  - FO et de la CGT

La  CGT et FO s’apprêtent, selon les informations d’Europe 1, à porter plainte contre la famille Mittal pour préjudice moral. Une action qui n’est pas suivie par la CFDT , du leader charismatique Edouard Martin, accusée par les autres organisations d’être rentrée dans le rang.  Trois cabinets ont été contactés, dont l’un des poids lourds parisiens sur ces questions, pour mener le combat judiciaire des syndicats face à Lakshmi Mittal. Avec l’objectif d’obtenir le plus d’indemnités possibles pour les salariés de Florange, après la fermeture des hauts-fourneaux, entérinée début avril. Pour l’un des avocats, les salariés peuvent espérer jusqu’à 10.000 euros de préjudice en plus des indemnités de licenciement. « Mittal a 16 milliards en poche, il peut en redistribuer un peu ! » conclut d’ailleurs un des salariés.  Mardi, le géant de l’acier doit annoncer un investissement de 33 millions d’euros, sur trois ans, sur le site de Florange, avec la création de postes scientifiques pour un grand programme de réduction des émissions de CO2. Cette annonce est loin de calmer les revendications des syndicats qui se sont trouvés une nouvelle cible en la personne de François Hollande.  La CGT et FO accusent en effet le locataire de l’Elysée, qui prépare en secret pour une visite en Moselle courant mai, de vouloir sauver la face de la CFDT. « Aujourd’hui, il y a une hémorragie de la CFDT. Les gens sont écoeurés, et ils viennent nous voir », assure au micro d’Europe 1 Walter Broccoli, le représentant FO sur le site de Florange. Pour certains ouvriers, le nouveau patron de la CFDT, Laurent Berger, a muselé ses troupes à Florange au point que certains ont même déchiré leurs cartes de la CFDT. La CGT et FO promettent même d’ériger une pierre tombale au nom du président de la République aux abords de l’usine, à l’image de celle qu’ils avaient installée pour Nicolas Sarkozy. « On écrira : ci-gît les promesses et les faux espoirs de monsieur François Hollande le 24 février 2012″, enrage Walter Broccoli. Avant de conclure : « On est en colère, on est encore une fois en train de faire tourner en bourriques les salariés de Florange ».

 

Arcelor Mittal Florange: Ayrault « nous a trahis » (E. Martin)

Arcelor Mittal Florange: Ayrault « nous a trahis » (E. Martin)

- Jean-Marc Ayrault, « c’est celui qui nous a trahis le 30 novembre au soir lorsqu’il parle à la télé (et écarte une nationalisation du site de Florange, ndlr) », a déclaré Edouard Martin, leader de la CFDT d’ArcelorMittal Florange et auteur de l’ouvrage Ne lâchons rien, jeudi matin sur Europe 1.   »J’ai malheureusement peur d’avoir compris : c’est qu’il y a eu des règlements de comptes politiques. Jean-Marc Ayrault a réglé le compte de Florange mais en même temps il a essayé de régler le compte de Montebourg. De mon point de vue, j’ai toujours la faiblesse de croire qu’ils sont la pour défendre et maintenir l’intérêt général, l’intérêt d’un pays. Et puis là il y a eu des règlements de comptes entre personnes et c’est terrible pour nous », a-t-il ajouté.

 

Mittal : négociations suspendues

Mittal : négociations suspendues

La première réunion vendredi à Paris entre direction et syndicats d’ArcelorMittal sur la négociation d’un accord relatif notamment à la fermeture des hauts-fourneaux de Florange a été suspendue, la direction n’ayant pas fourni, selon les syndicats, d’éléments suffisants sur un nouveau projet industriel. La direction voulait que cette réunion serve de cadrage à la négociation portant à la fois sur un projet industriel et commercial triennal, et sur ses conséquences sociales, pour l’ensemble de la société ArcelorMittal Atlantique et Lorraine (AMAL, qui regroupe les sites de Dunkerque et Mardyck (Nord), Montataire (Oise), Desvres (Pas-de-Calais), Florange (Moselle), Mouzon (Ardennes), Basse Indre (Loire-Atlantique), et Dudelange (Belgique). Or, les syndicats CGT, CFDT, CGE-CGC et FO ont refusé d’entamer les négociations sur le volet social faute d’informations précises sur ce projet industriel. « Je pensais venir ici sur une problématique liée à l’accord avec le gouvernement sur Florange et Basse Indre (dont des activités vont être transférées sur le site mosellan, ndlr), je ne suis pas venu pour négocier un plan stratégique sur tout Amal, avec des impacts potentiels sur tous les sites, c’est beaucoup plus gros comme négociation », a expliqué Jean-Marc Vécrin, délégué central CFDT.

 

Mittal déprécie ses sociétés européennes

Mittal déprécie se ssociétés européennes

 

Mittal  a annoncé vendredi qu’il allait déprécier la survaleur (« goodwill ») de ses sociétés européennes d’environ 4,3 milliards de dollars (3,3 milliards d’euros) dans ses comptes, les problèmes économiques du continent ayant affecté la demande d’acier. La sidérurgie européenne, qui produit 6% à 7% de l’acier mondial, est à la fois confrontée à des capacités de production excédentaires et à un fléchissement de la demande. ArcelorMittal, qui a fermé des hauts fourneaux en France et en Belgique, estime que la demande d’acier a diminué de 8% cette année en Europe et d’environ 29% depuis 2007. Dans ce contexte, le groupe a décidé de passer une provision pour dépréciation de 87% du « goodwill » -qui représente la valeur des actifs intangibles d’une société, tels que les marques, plutôt que des actifs physiques- de ses opérations en Europe. « C’est une mauvaise nouvelle, mais cela ne devrait pas être une grosse surprise de constater que la valeur comptable de ses activités en Europe était surévaluée », dit un analyste basé à Londres. Ces dépréciations représentent environ un tiers du « goodwill » total du groupe, affiché dans ses comptes à 12,5 milliards de dollars à la fin de l’an dernier. La dépréciation sera passée en tant que charge dans ses les comptes du quatrième trimestre de l’entreprise et n’affectera ni l’endettement, ni les bénéfices bruts, précise ArcelorMittal, qui produit plus du double de son plus proche concurrent. Avant dépréciations, selon des données StarMine, les analystes anticipent un bénéfice net de 529,5 millions de dollars pour ArcelorMittal cette année et un Ebitda de 7,1 milliards. Fitch a rétrogradé vendredi la note de crédit d’ArcelorMittal en catégorie spéculative (« junk »), la ramenant de BBB- à BB+ avec une perspective stable. L’agence met en avant les perspectives moins bonnes que prévu sur les marchés européens de l’acier en 2013.

 

Mittal : FO et CGT quittent la négociation

Mittal : Fo et CGT quitte la négociation

La direction du groupe sidérurgique et minier ArcelorMittal a estimé jeudi dans un communiqué que le comité central d’entreprise (CCE), qui s’est tenu jeudi à Paris, s’est « déroulé dans un climat de dialogue constructif », mais a regretté le départ des syndicats FO et CGT de la réunion. « La direction d’ArcelorMittal Atlantique et Lorraine regrette le refus » de la CGT et de FO d’assister à la réunion et « espère que leurs représentants reviendront rapidement participer aux prochaines rencontres », selon la direction. « La rencontre s’est déroulée dans un climat de dialogue constructif avec les organisations syndicales présentes », juge cependant le groupe à l’issue de ce CCE extraordinaire, consacré à l’accord passé le 30 novembre entre le gouvernement et le géant de l’acier. Moins d’une heure après le début du CCE, la CGT et FO ont claqué la porte pour manifester leur refus « catégorique » de l’accord. Accusant la direction de mener une politique de « casse industrielle et sociale », la CGT, premier syndicat du groupe, a appelé « les salariés partout sur les sites en France à la mobilisation dans l’unité syndicale ». Le groupe souligne « la nécessité du dialogue social pour permettre aux représentants du personnel de bien comprendre l’importance de l’accord » et « appelle l’ensemble des parties prenantes à se concentrer sur les perspectives d’avenir ». Concernant le site de Basse-Indre, dont le personnel est en grève depuis lundi pour protester contre le transfert prévu d’une partie des activités vers Florange dans le cadre d’une réorganisation de ces activités « emballage » en France, la direction a confirmé qu’il n’y aurait pas de réduction d’effectif. « La direction a proposé aux organisations syndicales un calendrier de mise en oeuvre de ce plan pour l’année 2013″, précise-t-elle.

 

Florange : Mittal menace et ridiculise le gouvernement

Florange : Mittal menace et ridiculise le gouvernement

Mittal doit confondre la France avec un petit pays en voie de développement. Il menace tout simplement en mettant en cause la souveraineté du pays en matière de nationalisation qui dit-il va faire fuir les investissements étrangers. Au passage, il ne se prive pas de souligner les contradictions entre Ayrault, Hollande et Montebourg. Bref il faiat la leçon économique et politique. Il n’a pas de complexe le fils du petit marchand de ferraille indien et pas trop d’état d’âme non plus puisqu’il affirme que la fermeture des hauts fourneaux de  Florange est incontournable. Il peut évidemment se prévaloir de l’accord de Ayrault et Hollande qui sur ces questions économiques n’ont jamais rien compris et qui après avoir monté le ton pendant la campagne se couche devant l’industriel. Au cœur de l’actualité depuis sa décision de fermer les hauts-fourneaux de Florange, Lakshmi Mittal a pourtant été jusqu’à présent d’une grande discrétion médiatique. Une fois la polémique sur la nationalisation retombée, le PDG du groupe ArcelorMittal a accepté de sortir de son silence jeudi dans les colonnes du Figaro. Avenir du site mosellan, teneur des négociations avec le gouvernement Ayrault, critiques d’Arnaud Montebourg : Lakshmi Mittal a fait le tour de la question. Sur l’avenir de Florange. Le PDG d’ArcelorMittal l’assure, « pour le groupe, conserver ces hauts-fourneaux, c’était mettre en risque l’avenir de toutes ses activités françaises ». « La fermeture des hauts-fourneaux n’aurait dû être une surprise pour personne. Les salariés eux-mêmes en étaient conscients », poursuit Lakshmi Mittal, avant d’avancer que cette fermeture « donne un avenir à Florange ». Sur le bras de fer avec le gouvernement. Le ton est solennel et les mots visiblement pesés : « les discussions ont été rudes (…) J’ai bien conscience de la gravité du sujet pour la France. J’ai constaté la tempête politique que ce dossier a provoquée. Et j’ai aussi constaté la résonance que cela a eue à travers le monde. Mais, à la fin, nous sommes parvenus à un bon compromis avec le président de la République et le premier ministre ». Sur la menace d’une nationalisation. « C’est le monde entier qui a été surpris », s’indigne le capitaine d’industrie : « si aujourd’hui, un pays comme la France, la cinquième économie du monde, parle de nationalisation, mais quel bond en arrière! Ce genre de menaces sont de nature à faire qu’un investisseur y réfléchira peut-être deux fois avant d’investir en France ». Sur les piques d’Arnaud Montebourg. Lakshmi Mittal se déclare « choqué, triste même » par la sortie du ministre du Redressement, qui a martelé ne « plus vouloir de Mittal en France ». « Jamais je n’aurais attendu de tels propos, aussi irrationnels, d’un ministre ! », s’agace-t-il, avant d’estimer que la page est tournée.  Sur les accusations de promesses non tenues. Le PDG l’assure, « nous respectons nos engagements, nous nous y tenons ». « Qu’avions-nous dit lors de l’acquisition d’Arcelor? Que nous mettrions en œuvre le plan Apollo élaboré par la direction d’Arcelor avant l’OPA. Et ce plan prévoyait la fermeture des hauts-fourneaux de Florange au plus tard en 2010. En fait nous les avons fait fonctionner plus longtemps que cela », se défend-il.

 

Florange : Ayrault ridiculisé par Mittal

Florange : Ayrault ridiculisé par Mittal

 

Hier encore Ayrault vantait les mérites de l’accord passé entre le gouvernement Mittal, aujourd’hui, on annonce que Mittal refuse de inscrire dans le projet ULCOS qui devait sauver Florange. Un désaveu cinglant pour Ayrault qui traduit d’une part une incompétence notoire d’autre part une mauvaise foi pathétique ; Il est clair que ce gouvernement n’a aucune compétence en économie, ce qui peut à la limite se comprendre  de  la part de politiciens professionnels (pour l’essentiel d’anciens fonctionnaires) ;  la mauvaise foi est encore plus grave quand on sait que pendant la campagne électorale on a promis monts et merveille aux sidérurgistes de Florange.  Le feuilleton Florange a rebondi jeudi avec l’annonce du retrait par ArcelorMittal du projet européen Ulcos pour le captage et le stockage du CO2, sur lequel le gouvernement fonde ses espoirs de salut du site sidérurgique de Moselle. Dune certaine manière Mittal, mis à l’index en France, se venge du gouvernement français. Pas étonnant qu’à propos du fameux accord  «  arraché » par Ayrault , Mittal n’ait voulu faire aucune référence à ULCOS. Un beau gâchis qui coûtera très cher politiquement, d’abord à Ayrault et sans doute  à Hollande lui-même.  Jeudi, la Commission européenne a annoncé qu’ArcelorMittal avait retiré une première version d’Ulcos d’un appel d’offres pour obtenir des financements communautaires.  Le groupe « a parlé de problèmes techniques, j’espère qu’on pourra les résoudre dans les semaines qui viennent », a déclaré le commissaire européen à l’Industrie, Antonio Tajani.  Prototype de haut fourneau innovant, Ulcos est censé faire de Florange une vitrine de nouvelles technologies de production de l’acier beaucoup moins polluantes   »C’est un sacré coup de canif dans le contrat +inconditionnel+ passé entre le gouvernement et Mittal. C’est une douche froide pour le gouvernement », a par contre tranché Frédéric Souillot, de la fédération métaux FO. Selon lui, rien ne garantir que le démonstrateur industriel sera bien implanté à Florange.  ArcelorMittal « a enfumé tout le monde (…) on a signé l’arrêt de mort de la filière liquide », a déclaré de son côté Edouard Martin, leader de la CFDT. « Merci à Ayrault, c’est la signature de la trahison », a-t-il ajouté. Politiquement, ce nouveau flou autour du devenir de Florange intervient alors que Jean-Marc Ayrault, qui a publiquement désavoué son ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg partisan d’une nationalisation du site, s’emploie à panser les blessures au sein de son gouvernement.

 

Mittal chez Hollande

Mittal chez Hollande

Le président d’ArcelorMittal, Lakshmi Mittal, sera reçu mardi par François Hollande pour discuter de l’avenir du site de Florange, au coeur du bras de fer avec le ministre du Redressement productif, a-t-on dit de source proche du dossier. Le gouvernement presse Mittal de céder plus d’activités que prévu pour permettre la reprise du site mosellan, une opération qui pourrait passer par une nationalisation temporaire. »La présence industrielle de Mittal en France n’est pas en cause », écrit Arnaud Montebourg sur Twitter. « Ce sont les méthodes de Mittal, les menaces proférées à l’encontre des 20.000 salariés vendredi qui ne sont pas acceptables. » Il expliquait dans un entretien aux Echos publié lundi que « nous ne voulons plus de Mittal en France parce qu’ils n’ont pas respecté la France ». « Les mensonges de Mittal depuis 2006 sont accablants », ajoutait-il, à propos de la fermeture du site de Gandrange. Il n’a « jamais tenu ses engagements » envers l’Etat. L’entourage de Lakshmi Mittal a protesté. « Nous sommes particulièrement choqués par ce qu’a dit M. Montebourg », a dit une source proche. « Ce sont des déclarations assez violentes à l’égard d’un groupe qui emploie 20.000 personnes en France. » A cinq jours de l’expiration du délai accordé au gouvernement pour trouver un repreneur aux deux hauts fourneaux et à l’aciérie de Florange, qu’ArcelorMittal veut fermer, Arnaud Montebourg a confirmé qu’il travaillait sur un « projet de nationalisation transitoire » de Florange. « Le problème des hauts fourneaux de Florange, ce n’est pas les hauts fourneaux de Florange, c’est Mittal », dit-il. Le groupe refuse de céder l’activité transformation de l’acier, comme le réclame le gouvernement pour faciliter une reprise.  

 

Montebourg  » plus de Mittal en France », la nationalisation à l’étude

Montebourg  » plus de Mittal en France », la nationalisation à l’étude

Montebourg ne peut pas perdre sur ArcelorMittal à Florange ; deux solutions ou Mittal accepte de vendre Florange (en tout cas un périmètre plus important que prévu) ou bien la nationalisation ; problème c’est alors toute la filière qu’il faudrait nationaliser en France car les représailles de Mittal en France seraient certaines. Un vrai dilemme pur le gouvernement Le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg ne veut plus de Mittal en France, a-t-il déclaré aux Echos, selon un article publié dimanche sur le site internet du quotidien économique, et il chercherait un partenaire industriel pour en prendre le contrôle temporaire.   »Nous ne voulons plus de Mittal en France parce qu’ils n’ont pas respecté la France », explique Arnaud Montebourg, qui avait déjà déclaré jeudi devant le Sénat que « le problème des hauts-fourneaux de Florange, ce n’est pas les hauts-fourneaux de Florange, c’est Mittal ».   »Les mensonges de Mittal depuis 2006 sont accablants », ajoute-t-il aux Echos soulignant qu’il « n’a jamais tenu ses engagements » vis-à-vis de l’Etat français.  Le ministre a confirmé aux Echos travailler à un projet de « nationalisation transitoire » de Florange. Selon le quotidien, « l’idée serait une association avec un opérateur industriel, minoritaire dans le capital le temps de stabiliser l’activité ».  Le géant mondial de l’acier a annoncé le 1er octobre l’arrêt définitif des hauts-fourneaux et avait accepté de donner deux mois à l’Etat pour trouver un repreneur.  A moins d’une semaine de la fin du délai, samedi 1er décembre, le ton est monté entre le ministre et Mittal, car l’Etat aurait deux offres de reprises mais sur un périmètre plus large que celui mis en vente par Mittal.  Au refus de Mittal de céder l’intégralité du site, M. Montebourg a brandi jeudi la menace d’un contrôle public temporaire.  Ce à quoi Mittal a répondu que la vente de la totalité du site de Florange « mettrait en péril la viabilité du reste des activités d’ArcelorMittal en France, où le groupe emploie 20.000 salariés ».

 




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