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L’information de CNews mises en cause par le Conseil d’État

Linformation de CNews mises en cause par le Conseil d’État

La chaîne contrôlée par Bolloré se comporte le plus souvent comme une chaîne politique d’extrême droite. La plupart des intervenants réguliers sont d’ailleurs très marqués politiquement. On objectera peut-être que France Télévisions au contraire penche à gauche mais plus discrètement. C’est surtout l’excès qui est reproché à la chaîne Cnews mais aussi la médiocrité avec assez souvent des propos proches de télé bistrot après trois ou quatre tournées d’apéritif. Surtout des intervenants qui ne sont pas à la hauteur et qui déraillent par incompétence autant que par conviction partisane. L’exemple de Pascal Praud, étant sans doute le plus caricatural. En permanence il invective, interrompt, prend parti et ridiculise ceux qui le contestent. Il gère l’information politique et sociétale comme on commente un match de football, la mauvaise foi en plus et avec un manque évident de culture générale et de déontologie journalistique.

Un ordre du Conseil d’État. L’Arcom a été sommée, mardi, de renforcer son contrôle de CNews, rapporte franceinfo. Après avoir reçu un recours de l’ONG Reporters sans frontières, qui juge que la chaîne d’information « est devenue un média d’opinion », la plus haute juridiction administrative en France demande au régulateur, dans un communiqué, de s’assurer « dans un délai de six mois », que CNews respecte bien ses obligations « en matière de pluralisme et d’indépendance de l’information ».

Dans sa décision, le Conseil d’État explique que le régulateur ne devra plus seulement décompter le temps de parole des personnalités politiques invitées sur la chaîne. Désormais, l’Arcom devra faire preuve de vigilance et opérer un contrôle « à l’échelle de l’ensemble des conditions de fonctionnement » de CNews, et « des caractéristiques de sa programmation ».

Les dérives de CNews mises en cause par le Conseil d’État

Les dérives de CNews mises en cause par le Conseil d’État

La chaîne contrôlée par Bolloré se comporte le plus souvent comme une chaîne politique d’extrême droite. La plupart des intervenants réguliers sont d’ailleurs très marqués politiquement. On objectera peut-être que France Télévisions au contraire penche à gauche mais plus discrètement. C’est surtout l’excès qui est reproché à la chaîne Cnews mais aussi la médiocrité avec assez souvent des propos proches de télé bistrot après trois ou quatre tournées d’apéritif. Surtout des intervenants qui ne sont pas à la hauteur et qui déraillent par incompétence autant que par conviction partisane.

Un ordre du Conseil d’État. L’Arcom a été sommée, mardi, de renforcer son contrôle de CNews, rapporte franceinfo. Après avoir reçu un recours de l’ONG Reporters sans frontières, qui juge que la chaîne d’information « est devenue un média d’opinion », la plus haute juridiction administrative en France demande au régulateur, dans un communiqué, de s’assurer « dans un délai de six mois », que CNews respecte bien ses obligations « en matière de pluralisme et d’indépendance de l’information ».

Dans sa décision, le Conseil d’État explique que le régulateur ne devra plus seulement décompter le temps de parole des personnalités politiques invitées sur la chaîne. Désormais, l’Arcom devra faire preuve de vigilance et opérer un contrôle « à l’échelle de l’ensemble des conditions de fonctionnement » de CNews, et « des caractéristiques de sa programmation ».

Les cryptomonnaies mises en cause

Les cryptomonnaies mises en cause

Dans le JDD plusieurs chercheurs * mettent en cause les cryptomonnaies

 

Chronique

 

 -20% pour le dogecoin, -19% pour l’ethereum, -22% pour definity, la blockchain qui se veut infinie et dont le lancement récent avait connu un départ fulgurant : le mercredi 19 mai restera comme le jour d’un krach important des cryptomonnaies. La plus connue d’entre elles, le bitcoin, limite les dégâts à 8,5% (39.587 dollars) après être tombé à -30% dans la journée. Il a déjà perdu 39% par rapport à la valeur record atteinte au mois d’avril.

Rares sont celles à connaître une croissance parmi les quelque 5.000 que l’on recense aujourd’hui. Les dernières lancées? « FuckElon » ou « StopElon », ce qui en dit long sur l’identité du responsable désigné de cette chute des cours entamée dans les faits depuis plus d’une semaine.

Ancienne idole du monde des cryptomonnaies, Elon Musk, l’emblématique dirigeant de la firme automobile Tesla, semble désormais considéré comme un nouveau Judas par ces marchés. Les fondateurs du « StopElon » affirment même avoir pour ambition de faire grimper le cours de leur nouvelle cryptomonnaie dans l’objectif d’acheter des actions Tesla et d’expulser son dirigeant. La chute relativement moins importante du bitcoin semble néanmoins pouvoir être expliquée par des signaux rassurants de sa part.

L’influence d’Elon Musk et de la Chine

Elon Musk avait mis le feu aux poudres en annonçant la semaine passée qu’il ne serait plus possible de payer ses véhicules en bitcoin alors qu’il s’était, au mois de mars, engagé dans la direction opposée. Il sous-entendait même que Tesla pourrait revendre l’intégralité de ses bitcoins. Début mai, invité de l’émission humoristique Saturday Night Live, il faisait déjà plonger le dogecoin qu’il venait pourtant soutenir, en lâchant le mot « arnaque » au cours d’un sketch.

La raison invoquée? Leur nocivité pour la planète, les transactions les utilisant exigeant une forte consommation en électricité. « Une cryptomonnaie est une bonne idée à plusieurs niveaux et nous croyons en ce futur prometteur mais cela ne doit pas se faire avec un coût élevé pour l’environnement« , déclarait celui qui porte également les projets spatiaux de SpaceX.

La Chine semble également avoir joué un rôle dans les événements de mercredi. Alors que le pays est sur le point de lancer un yuan numérique, ses dirigeants annonçaient en effet interdire aux institutions financières de faire usage de cryptomonnaies. « Après la volte-face de Tesla, la Chine a remué le couteau dans la plaie en déclarant que les monnaies virtuelles ne devraient pas et ne peuvent pas être utilisées sur le marché parce qu’elles ne sont pas des monnaies réelles », commentait hier à l’AFP Fawad Razaqzada, analyste de Thinkmarkets.

Si l’influence d’un seul homme sur les cours de ces actifs qui connaissaient depuis un an une embellie spectaculaire peut interroger, ses dernières sorties et sa volte-face invitent a minima à questionner les enjeux éthiques qu’ils soulèvent. Nos travaux montrent qu’ils sont au moins de deux ordres.

La question de l’éthique des cryptomonnaies reste étroitement liée à la nature et au fonctionnement même de ces actifs. En effet, les monnaies virtuelles ne sont associées à aucune autorité ou institution gouvernementale. Le système bitcoin a même été explicitement conçu pour éviter de s’appuyer sur des intermédiaires de confiance traditionnels, tels que les banques, et échapper à la tutelle des banques centrales. La valeur d’une monnaie virtuelle repose donc en principe intégralement sur la confiance et l’honnêteté de ses utilisateurs, ainsi que sur la sécurité d’un algorithme capable de suivre toutes les transactions.

Or, en raison de leur anonymat, de l’absence de réglementation stricte et des lacunes d’infrastructure, les cryptomonnaies apparaissent également susceptibles d’attirer des groupes d’individus qui cherchent à les utiliser de manière frauduleuse. Les préoccupations réglementaires portent d’ailleurs notamment sur leur utilisation dans le commerce illégal (drogues, piratage et vol, pornographie illégale), les cyberattaques, le potentiel de financement du terrorisme, le blanchiment d’argent et l’évasion fiscale.

Les activités illégales ont ainsi représenté pas moins de 46% des transactions en bitcoin sur la période 2009-2017, ce qui pèse environ 76 milliards de dollars par an pendant cette période, soit l’équivalent de la taille des marchés américain et européen des drogues illicites. En avril 2017, environ 27 millions de participants au marché du bitcoin l’utilisaient principalement à des fins illégales.

L’un des exemples les plus connus de cybercriminalité liée à l’utilisation de cryptomonnaies reste aujourd’hui la « route de la soie ». Dans ce marché noir en ligne dédié à la vente de drogues sur le darknet, la partie d’internet accessible uniquement avec des protocoles spécifiques, les paiements étaient effectués exclusivement en cryptomonnaies. En 2019, 8% des demandes d’assistance formulées par des professionnels et adressées à www.cybermalveillance.gouv.fr concernent des raçongiciels. Rapport d’information sénatorial n° 613 (2019-2020) de Mme Sophie JOISSAINS et M. Jacques BIGOT, fait au nom de la commission des affaires européennes et de la commission des lois, déposé le 9 juillet 2020

En 2014, à une époque où le prix du bitcoin était aux alentours de 150 dollars américains, la saisie par le FBI de plus de 4 millions de dollars de bitcoins sur la route de la soie donne une idée de l’ampleur du problème auquel sont confrontés les régulateurs. Le FBI estimait alors que cette somme représentait près de 5% de l’économie totale du bitcoin.

Les cryptomonnaies ont également facilité la propagation des attaques de rançongiciels, ces logiciels malveillants qui bloquent l’accès des entreprises à leurs propres données et ne les débloquent que contre le paiement d’une rançon en cryptomonnaies. Une étude réalisée par des chercheurs de Google a révélé que les victimes avaient payé plus de 25 millions de dollars de rançons entre 2015 et 2016. En France, d’après un rapport sénatorial remis en juillet 2020, ces rançongiciels concernent pour les professionnels 8 % des demandes d’assistance sur le site cybermalveillance.gouv.fr, 3 % de celles des particuliers.

Les principales cryptomonnaies utilisent une grande quantité d’électricité pour le minage, c’est-à-dire les opérations informatiques qui servent à les fabriquer et à valider les transactions. En effet, les deux principales monnaies virtuelles, bitcoin et ethereum, nécessitent des calculs compliqués extrêmement énergivores.

 

Pour le bitcoin, selon le site Digiconomist, le pic de consommation énergétique se situait entre 60 et 73 TWh en octobre 2018. Sur une base annualisée, mi-avril 2021, ces chiffres se situaient approximativement entre 50 et 120 TWh, soit plus que la consommation énergétique d’un pays comme le Kazakhstan. Ces chiffres sont encore plus spectaculaires lorsqu’ils sont donnés par transaction : le 6 mai 2019, le chiffre était de 432 KWh et de plus de 1000 KWh mi-avril 2021, soit la consommation annuelle d’un studio de 30m² en France.

Une comparaison populaire est souvent établie avec le système de paiement électronique Visa, qui nécessite une consommation d’énergie plus ou moins 300 000 fois inférieure à celle du bitcoin pour chaque transaction. Les chiffres ne peuvent pas être strictement comparés, mais illustrent bien que les transactions en bitcoin restent extrêmement énergivores par rapport aux transactions électroniques courantes.

Il existe des solutions pour réduire le coût et l’impact énergétique des bitcoins comme le recours aux énergies vertes ou l’augmentation de l’efficacité énergétique des ordinateurs d’exploitation minière.

Les cryptomonnaies : questions éthiques et environnementales (FNEGE Médias, juillet 2020).

Cependant, la technologie informatique doit encore s’améliorer dans ce sens. Surtout, la rémunération des mineurs pour débloquer les prochains bitcoins et valider les transactions est censée diminuer à l’avenir, les obligeant à consommer plus d’énergie pour garantir un même niveau de revenus.

Les initiateurs de cette technologie estiment que l’innovation que représente le bitcoin favorise un marché mondial libre et relie financièrement le monde. Cependant, il reste encore difficile à l’heure actuelle de trouver un équilibre entre la promotion d’une technologie innovante et la dissuasion de la criminalité et de l’impact écologique associés.

 

* Donia Trabelsi, Maître de conférences en finance, Institut Mines-Télécom Business School Michel Berne, Economiste, Directeur d’études (en retraite), Institut Mines-Télécom Business School et Sondes Mbarek, Maitre de conférences en finance, Institut Mines-Télécom Business School

 

« L’autonomie financière des collectivités mises en cause »( Johanna Rolland) France urbaine

 

 

Johanna Rolland , présidente de l’association d’élu(e)s France urbaine et présidente de Nantes Métropole, critique dans la Tribune la mise en cause de l’autonomie financière des collectivités locales.

 

Dans quel état d’esprit sont les grandes villes près d’une semaine après le retour du confinement ? -

 Nous nous sommes réunis mardi matin [le 3 novembre, Ndlr] en visioconférence pendant près de deux heures. De nombreux sujets ont été mis sur la table, provoquant de denses et riches échanges entre nous, et en premier lieu la situation sanitaire.

Les niveaux de l’épidémie restent encore différents selon les territoires, où de 30% à 80% des lits de réanimation sont occupés. La situation est particulièrement grave. Toutes les sensibilités politiques constatent en outre une très forte hausse de la pauvreté dans nos métropoles, mais la réponse de l’État reste largement insuffisante avec seulement 0,8% du plan de relance consacré à la question.

En première ligne, les associations nous alertent et nous devons déclencher des premières mesures, mais il nous faut des moyens de fonctionnement. Aujourd’hui, nous n’avons toujours pas de réponse du gouvernement, alors que nos dépenses s’envolent »

43 élus de France urbaine, dont Bruno Bernard et Grégory Doucet, ont signé une tribune au sein de laquelle ils demandent au gouvernement de préserver les budgets des collectivités locales.

« Sans sérénité financière, pas de confiance, pas de relance ». Telle est le titre de la tribune qu’ont adressé 43 élus de France urbaine. Ils demandent par celle-ci au gouvernement de préserver les budgets des collectivités locales. Plus de 40 élus membres de France urbaine ont signé une tribune, parue le 3 novembre dans Le Monde, qui demande à l’Etat de préserver les budgets et de faire confiance à ceux-ci dans leur action de terrain.

Ils rappellent que « les collectivités territoriales, leurs élus et leurs agents sont en première ligne, aux côtés de l’Etat et des personnels de santé, pour protéger les Français, appliquer les mesures d’urgence, endiguer la pandémie, communiquer sur la situation et assurer la continuité des services publics de proximité, essentiels ». Parallèlement, soulignent-il, « ils soutiennent le système alimentaire sur les territoires, mettent en place de nombreuses aides financières et solidaires, pour venir en aide aux personnes les plus fragiles, âgées et isolées mais aussi pour soutenir des secteurs d’activité en grande difficulté tels que les TPE-PME, artisans, commerçants, clubs, institutions et associations sportives et culturelles ». Aussi, selon eux, « la crise a prouvé le rôle stratégique et opérationnel des collectivités locales dans le quotidien des Français, alliant expertise, efficacité et proximité, même en situation d’urgence. Elle a ainsi prouvé la nécessité de faire confiance aux territoires et à leurs élus locaux ».

Les théories économiques et monétaires mises en question ?

Les   théories économiques et monétaires mises en question ?

Olivier Passet, Xerfi   dans la Tribune estime que nombre de théories économiques sont  remises en question par les réalités. Un questionnement intéressant mais qui n’évacue pas l’hypothèse cependant d’un éclatement de bulle financière à moins  d’imaginer l’obsolescence totale de la théorie ;  un pari intellectuel (et financier) qu’il vaut mieux ne pas prendre.

«  La déroute paraît totale. C’est tout l’appareillage théorique des économistes qui sombre tel le Titanic après l’impact de la crise de 2007-2008. L’orchestre des experts continue à jouer durant le naufrage. Mais quel que soit le marché vers lequel on se tourne, les anomalies, les paradoxes s’accumulent. Un à un, chacun de ces phénomènes peut trouver éventuellement une explication a posteriori. Mais mises bout à bout, ces explications partielles forment un puzzle qui défie les cohérences doctrinales habituelles.

En numéro un des bizarreries : les taux longs négatifs. Ce régime de taux très bas dans lequel s’installent les économies développées bouscule bien des préconçus. Il se produit alors même que l’endettement des États a bondi avec la crise. Il s’amplifie en France au moment même où le gouvernement annonce une nouvelle dérive du déficit. Au moment même aussi où a volé en éclat l’idée selon laquelle les États étaient à l’abri du risque de défaut. Où est donc cette fameuse remontée des taux que pronostiquaient tant d’économistes, la pointant comme un risque majeur en sortie de crise. Un retour à la normale inévitable, puisque l’économie a vocation à revenir sur ses valeurs centrales à long terme. Une vision de la normalité qui oublie au passage qu’historiquement des taux d’intérêt inférieurs au taux de croissance nominale sont la normalité. Et que la fameuse règle d’or, qui veut qu’à l’équilibre le taux d’intérêt s’égalise au taux de croissance, n’est qu’un mythe.

Ces taux historiquement faibles ne seraient que le reflet d’un déséquilibre plus profond entre l’épargne mondiale et le besoin d’investissement. La loi de l’offre et de la demande vient toujours à la rescousse des économistes. Et les raisons d’imaginer les sources d’un tel déséquilibre ne manquent pas. Ben Bernanke les a énumérées dans son célèbre discours global saving glut de 2005, pointant notamment la prégnance du vieillissement et du ralentissement démographique.

Certes, mais comment se fait-il que le régime devienne permanent. La baisse des taux aurait dû modérer la propension à épargner des agents. Rétablissant l’équilibre à terme. Sauf à imaginer que le rendement du capital productif est tellement faible en face, que la baisse des taux ne crée aucune opportunité d’investissement. Panne du progrès technique, baisse de la productivité marginale du capital, ce sont les tentatives d’explications avancées par les tenants de la stagnation séculaire. Mais, il y a deux gros hic à cette version des choses. Si tel est le cas, comment se fait-il que le rendement moyen du capital soit aussi élevé ? Autrement dit, les bénéfices rapportés aux immobilisations des entreprises ? Comment expliquer aussi le ralentissement de la productivité, alors même que la robotisation et la digitalisation créent tant d’opportunités d’automatisation.

Face à cela, les tombereaux de monnaie injectés par les banques centrales n’ont réanimé ni la croissance ni l’inflation. L’équation de Fisher et la doxa monétariste sont à ranger au magasin des antiquités. Trappe à liquidité nous répondent les keynésiens. L’activisme des banques centrales a fait baisser les taux à un plancher. À ce niveau, plus personne ne prend le risque de s’exposer sur des titres dont la valeur dégringolera inévitablement dès que les taux remonteront. L’interprétation est séduisante. Et la préférence pour les encaisses liquides est forte aujourd’hui. À cela près que cette liquidité n’est pas thésaurisée. Elle alimente les marchés d’actifs, mobiliers et immobiliers, sur lesquels les perspectives de plus-values demeurent l’aiguillon de l’activisme des acteurs financiers. Et au final, l’environnement de taux zéro produit un rendement des actifs financiers et mobiliers élevé, par le truchement des plus-values. Bref, les bribes d’explication sont soit non démontrables, soit partiellement convaincantes.

Sur le marché du travail, même constat. La courbe de Phillips est à l’agonie. Les salaires restent étrangement inertes. Les tensions sont elles-mêmes de plus en plus difficilement identifiables, tout comme le concept de plein emploi. Les taux de chômage refluent, enfoncent leurs planchers dans certains pays, sans explication convaincante. Les taux d’emplois battent des records, au moment même où se déploie tout le discours sur la fin du travail. La productivité tendancielle ralentit, ce qui devrait augmenter le taux de chômage d’équilibre de long terme, selon les approches les plus orthodoxes… Mais rien de tel n’est observé.

Que dire encore de l’approche ricardienne du commerce international. De ce credo si largement partagé selon lequel l’ouverture des échanges ne peut que déboucher sur un jeu gagnant-gagnant pour toutes les nations. Le credo commençait à être sévèrement écorné avec la prise en compte des phénomènes d’agglomération industrielle. Avec le constat de l’impact des échanges sur les inégalités.

Mais voici que les États passent à l’acte. Un acte de défiance, à la hauteur de la crise de crédibilité des économistes, et du défi qui les attend pour refonder leur science.

 

Les actions de Publicis mises au chaud au Luxembourg

Les actions de  Publicis mises au chaud au  Luxembourg

C’est dans l’intérêt de la France affirme l’ancien  patron de Publicis qui veut transférer 3 millions de se actions au Luxembourg ! Un grand patron sans aucun doute mais qui sait se rémunérer.Sans parler  méga-bonus qu’il a touché en 2012: 16 millions d’euros. Maurice Lévy détient: 4,6 millions de titres à fin 2017, soit 2% du capital, selon le dernier rapport annuel. Des actions qui ont pris beaucoup de la valeur sous son magistère à la tête de Publicis, où la capitalisation boursière de l’agence de publicité a été multipliée par près de 100. Elles valent désormais près de 275 millions d’euros et elles génèrent cette année 9,2 millions d’euros de dividendes. Selon les avocats fiscalistes interrogés, ce transfert au Luxembourg peut permettre de payer moins d’impôts sur les dividendes générés par les actions. Stéphane de Lassus, avocat associé chez Charles Russell Speechlys, explique: Pour mémoire, Maurice Levy avait appelé en 2011 à une hausse des impôts « des plus riches ».  Je sais ce que je fais, que cela profitera à la France, et que je pourrai en être fier ». Adcalaré sans rire Maurice Levy.

 

Immobilier : Recul des mises en chantier

Immobilier : Recul des mises en chantier

 

Dans la construction, le premier trimestre se révèle comme pour l’ensemble de l’économie : très médiocre. Un effet direct de la fiscalité, aussi du tassement international. Les mises en chantier de logements en France ont reculé de 2,5% sur les trois premiers mois de 2018 par rapport au quatrième trimestre 2017, lui-même déjà marqué par une baisse de 0,4%, selon les données corrigées des jours ouvrables et des variations saisonnières publiées lundi par le ministère de la Cohésion des territoires. Cette baisse est due aux logements collectifs, dont les mises en chantier ont chuté de 6,1% d’un trimestre sur l’autre, alors qu’elles ont augmenté de 2,6% pour les logements individuels. Dans le même temps, les permis de construire ont augmenté de 3,4% après s’être contractés de 5,7% au trimestre précédent. Ce rebond a été cette fois alimenté par les logements collectifs (+6,5%), alors que les permis de construire ont légèrement reculé dans l’individuel (-0,9%). Sur les douze mois à fin mars, 425.800 logements ont été mis en chantier, soit 9,2% de plus que sur la même période un an plus tôt mais un recul sensible par rapport au total de la fin février (429.300), et 496.300 (+3,7%) ont été autorisés à la construction (contre 502.700 à fin février).

Pas de reprise des mises en chantier des logements individuels

Pas de reprise des mises en chantier des logements individuels

Au cours des trois derniers mois si on a pu constater une amélioration des mises en chantier de logements collectifs par contre on a encore observé  un recul pour le logement individuel ; logements individuels qui connaissent aussi une diminution de près de 3 % pour les permis de construire. Le nombre total de logements commencés a augmenté de 1,9% sur décembre-février, après un recul de 0,2% les trois mois précédents, selon ces données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables. La hausse a concerné les seuls logements collectifs (+3,7%), alors que les mises en chantier de logements individuels ont poursuivi leur baisse (-1,0%). Les permis de construire ont quant à eux progressé de 5,2% sur décembre-février, après une hausse de 4,0% sur les trois mois précédents, avec là aussi des évolutions opposées pour les logements collectifs (+10,2%) et individuels (-2,8%). En données brutes, 351.200 logements ont été commencés sur les douze mois à fin février, un total en progression de 2,5% par rapport aux douze mois précédents, contre 350.900 (chiffre révisé en hausse de 1.500) sur les douze mois à fin janvier. Les permis de construire ont pour leur part augmenté de 7,7%, à 398.200, un plus haut de deux ans, contre 391.000 (chiffre révisé en hausse de 4.800) sur un an à fin janvier. Sur les trois mois à fin février, le ministère fait état de taux d’annulation de permis de construire toujours supérieurs à leur moyenne de longue période, tant pour les logements individuels (15,0%) que les logements collectifs (23,2%).

 

Immobilier : chute des mises en chantier

Immobilier : chute  des mises en chantier 

Finalement la situation sera assez stable concernant les mises en chantier aussi bien en 2015 qu’en 2016.Les logements commencés ont chuté de 4,1% sur la période septembre-novembre après une hausse de 4,0% les trois mois précédents, selon ces données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables.  Les mises en chantier ont été pénalisées par un recul de 6,1% des logements collectifs, les logements individuels diminuant de 0,8%.  Les permis de construire ont progressé pour leur part de 2,7% sur septembre-novembre, après un bond de 8,2% sur la période des trois mois précédents.  En données brutes, 351.200 logements ont été commencés sur les 12 mois à fin novembre, un total stable par rapport aux douze mois précédents, contre 354.700, un chiffre révisé à la hausse de +4.100, sur les douze mois à fin octobre.  Les permis de construire ont augmenté dans le même temps de 0,3% sur douze mois, à 379.600, un plus haut depuis septembre 2014, contre 371.900, un chiffre là aussi révisé à la hausse de +5.000, fin octobre. Le ministère fait en outre état de taux d’annulation de permis de construire toujours supérieurs à leur moyenne de longue période, tant pour les logements individuels (15,8%) que les logements collectifs (19,2%). Le délai moyen de mise en chantier est de 4,9 mois pour les logements individuels et 8,2 mois pour les logements collectifs, des chiffres quasiment inchangés par rapport à octobre.

Immobilier : mises en chantier en baisse

Immobilier : mises en chantier en baisse

Les mises en chantier de logements neufs ont affiché en France une baisse de 1,0% sur un an à 93.900, de septembre à novembre, a annoncé mardi le ministère du Logement. De leur côté les permis de construire accordés pour des logements neufs ont progressé sur la même période de 8,7% par rapport à un an plus tôt, à 100.800, ajoute le ministère dans un communiqué. Les mises en chantier subissent donc un léger repli en cette fin d’année après avoir progressivement remonté la pente lors des mois précédents

Bygmalion: mises en examen à l’UMP

Bygmalion: mises  en examen à l’UMP

 

L’affaire Pygmalion s’emballe avec la mise en examen hier de trois responsables de la société coupable d’avoir établi de fausses factures à la demande de l’UMP. Maintenant ce sont deux ex cadres de l’UMP qui sont en garde à vue.  L’affaire se rapproche de plus en plus de Copé et de Sarkozy. Sarkozy qui avait déclaré qu’il ignorait même le nom de Bygmalion démenti en quelque sorte par Fillon sur BFM puisque lui, Fillon, connaissait la société Bygmalion depuis des années, qu’il savait qu’elle travaillait pour l’UMP notamment lors des meetings. On voit mal comment Sarkozy aurait pu ignorer jusqu’à l’existence d’une société qui organisait ces fameux meetings depuis si longtemps ; en outre une Mel prouve qu’il avait bien été informé des dérives financières de la campagne de 2012.  Deux ex-cadres de l’UMP sont donc en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur le système de fausses factures, dans la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012. Parmi eux, Eric Césari. L’affaire Bygmalion atteint plus que jamais l’UMP. Deux anciens cadres du parti, dont Eric Césari, sont ce jeudi matin en garde à vue. Trois anciens dirigeants de la société Bygmalion avaient été mis en examen la veille dans l’enquête sur un système de fausses factures dans la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012. Après 48 heures de garde à vue, les deux cofondateurs de Bygmalion, Guy Alvès et Bastien Millot, ont en effet été mis en examen pour complicité de faux et d’usage de faux. Leur contrôle judiciaire leur interdit notamment de rencontrer l’ancien patron de l’UMP, Jean-François Copé, dont ils étaient très proches, mais aussi Nicolas Sarkozy. Franck Attal, l’ancien patron de la filiale événementielle de Bygmalion, Event and Cie, a lui été mis en examen pour faux et usage de faux.

 

 




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