Archive pour le Tag 'mise en place'

Travail dimanche: le gouvernement prend une grande décision, mise en place d’une commission !

Travail dominical: le gouvernement prend une grande décision, mise en place d’une commission !

Cinq ministres dont le Premier pour prendre une grande décision concernant le travail le dimanche, résultat : une commission !  A l’issue d’une réunion lundi à Matignon entre le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et les ministres Sylvia Pinel (Commerce), Michel Sapin (Travail), Benoît Hamon (Consommation) et Pierre Moscovici (Economie), mission a été confiée à M. Bailly de faire des propositions de réforme fin novembre.  Comme M. Sapin l’a promis lundi matin, il ne s’agit en aucun cas de « toucher à cette règle » du repos dominical. « Le repos dominical est un principe essentiel en termes à la fois de protection des salariés et de cohésion sociale », a ainsi souligné Matignon.  L’enjeu de la mission de concertation que va mener M. Bailly est plutôt d’ »examiner les faiblesses du dispositif actuel » et « d’éclairer les enjeux de l’ouverture de certains commerces ».  L’ancien dirigeant de la RATP et de La Poste avait déjà en 2007 remis au Conseil économique et social un rapport sur « les mutations de la société et les activités dominicales » qui proposait de réformer les dérogations individuelles d’ouverture dominicale.  Ce dispositif est en effet un maquis de dérogations répondant, selon Matignon, « à des besoins différents (temporaires ou permanents, généraux ou territoriaux?) ».  Mais si une « part de complexité » est « inévitable », « ces dérogations ont été rendues confuses par les interventions réglementaires et législatives de la majorité précédente », souligne-t-on.   »Le sujet n’est pas le travail du dimanche », mais « comment on met fin aux incohérences des dispositifs législatifs et réglementaires dues à une mauvaise loi de 2009″, a résumé M. Sapin devant l’Association des journalistes de l’information sociale (Ajis).  Mme Pinel a elle dénoncé sur France Inter un « mille-feuilles législatif et réglementaire ». Elle a cependant appelé les entreprises à respecter toutes les décisions de justice, y compris de fermeture.   »Il a fallu réunir cinq ministres en urgence ce matin et, au moment où on se parle, il n’y a pas eu de décision, pas eu d’engagement et pas de solutions », a déploré auprès de l’AFP un porte-parole de Leroy-Merlin, une des enseignes qui a bravé dimanche les interdictions d’ouverture.   »Nous sommes toujours dans l’imbroglio et nous posons la question de ce qu’on va faire dans l’urgence », a-t-il dit. Selon lui, des demandes de rendez-vous avec tous les ministres concernés ont été faites par la fédération du bricolage.   »C’est un peu de ces discussions là que découlera la décision ou pas d’ouvrir dimanche prochain », a-t-on indiqué à Leroy Merlin.  L’idée de clarifier le dispositif actuel est partagée à droite comme à gauche, ainsi que par les partenaires sociaux.   »Je n’y incite pas, mais je vois bien qu’il y a une exaspération des salariés vis-à-vis des décisions de justice comme il y en a eu cette semaine pour les salariés de Sephora condamné à fermer à 21H00″, a ainsi expliqué sur RTL la candidate UMP à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet.  Pour le porte-parole du PS, David Assouline, « il faut que les partenaires sociaux se parlent et il faut voir comment les choses peuvent être aménagées, à partir du moment » où notamment « le principe du repos dominical (n’est) pas remis en cause ».  Le Front national a lui souhaité que l’ouverture dominicale soit autorisée pour le petit et moyen commerce et non pas pour les grandes surfaces.  Le secrétaire général de Force Ouvrière, Jean-Claude Mailly, a appelé le gouvernement à clarifier les règles, à condition que le travail dominical reste « l’exception ».  Le président de BNP Paribas, Baudouin Prot, a appelé de son côté sur Europe 1 à « s’adapter », notamment pour préserver la compétitivité de la place de Paris, première destination touristique mondiale.

 » Tourner le dos à l’Europe mise en place depuis 10 ans » (Thierry Repentin)

 » tourner le dos à l’Europe mise en place depuis 10 ans » (Thierry Repentin)

 L’Europe, grande absente du séminaire « France 2025« ? Cette dernière n’occupait en effet qu’une faible place lors des différentes déclarations de l’exécutif, lundi 19 août. Une analyse pourtant réfutée par Thierry Repentin, le ministre des Affaires européennes. Invité de BFM Business, mardi 20 août, celui-ci a une nouvelle fois défendu le projet d’une « France forte dans une Europe qui avance » Interrogé sur le désir gouvernemental de retrouver une certaine souveraineté budgétaire, le ministre n’y a pas trouvé d’incompatibilité avec la construction européenne. « Nous devons réassainir nos aspects budgétaires. (…) Nous devons retrouver une souveraineté budgétaire pour compter encore plus dans l’Union européenne », a-t-il fait valoir. Le but étant, à terme, de « rééquilibrer le couple franco allemand ».  Thierry Repentin a ensuite plaidé pour une certaine patience vis-à-vis d’une Europe qui compte désormais 28 membres. Avec un optimisme non dissimulé : « Il faut tourner le dos à l’Europe qui a été mise en place pendant dix ans, en lui donnant par exemple une dimension sociale. »  Cependant, « nous savons que pour mettre en place un salaire minimum, pour dire que les politiques économiques doivent comporter des critères de convergence sociaux, il faudra plusieurs années. Car tout le monde ne partage pas cet optimisme ».

 

Espagne : mise en place de la « Bad Bank »

Espagne : mise en place de la « Bad Bank »

 

L’Etat espagnol a pris jeudi le contrôle d’une huitième banque depuis le début de la crise alors que la structure de défaisance censée assainir un secteur plombé par des créances immobilières douteuses commence à prendre forme. Madrid en effet annoncé s’être assuré de la participation de ses grandes banques, à l’exception de BBVA, au financement de cette « Bad Bank », la Sareb. Cette dernière va reprendre les créances immobilières les plus toxiques détenues par les établissements bancaires en grande difficulté, au premier chef ceux que l’Etat a dû nationaliser ces dernières années. L’existence de la Sareb est une condition préalable à l’octroi à Madrid de quelque 41 milliards d’euros de prêts européens destinés à recapitaliser le secteur bancaire. Certains pensent que l’aide demandée par le gouvernement de Mariano Rajoy pour ses banques n’est que le préalable à une demande d’aide pour l’Etat lui-même. Depuis plusieurs mois, plusieurs membres du gouvernement, Mariano Rajoy en tête, ne cessent de dire qu’une telle éventualité est à l’étude, sans pour autant avoir franchi le pas, qui permettrait pourtant à la Banque centrale européenne (BCE) d’activer son programme de rachats d’obligations d’Etat OMT. Les contributeurs à la Sareb sont Santander, Caixabank, Popular, Sabadell et la caisse d’épargne Kutxabank, ainsi que quelques assureurs privés. La Sareb sera dotée d’un capital de départ de 3,8 milliards d’euros, qui sera porté à cinq milliards par la suite, composé pour un quart d’actions et pour le reste d’obligations subordonnées, a précisé le ministère.

 

L’Etat espagnol a pris jeudi le contrôle d’une huitième banque depuis le début de la crise alors que la structure de défaisance censée assainir un secteur plombé par des créances immobilières douteuses commence à prendre forme. Madrid en effet annoncé s’être assuré de la participation de ses grandes banques, à l’exception de BBVA, au financement de cette « Bad Bank », la Sareb. Cette dernière va reprendre les créances immobilières les plus toxiques détenues par les établissements bancaires en grande difficulté, au premier chef ceux que l’Etat a dû nationaliser ces dernières années. L’existence de la Sareb est une condition préalable à l’octroi à Madrid de quelque 41 milliards d’euros de prêts européens destinés à recapitaliser le secteur bancaire. Certains pensent que l’aide demandée par le gouvernement de Mariano Rajoy pour ses banques n’est que le préalable à une demande d’aide pour l’Etat lui-même. Depuis plusieurs mois, plusieurs membres du gouvernement, Mariano Rajoy en tête, ne cessent de dire qu’une telle éventualité est à l’étude, sans pour autant avoir franchi le pas, qui permettrait pourtant à la Banque centrale européenne (BCE) d’activer son programme de rachats d’obligations d’Etat OMT. Les contributeurs à la Sareb sont Santander, Caixabank, Popular, Sabadell et la caisse d’épargne Kutxabank, ainsi que quelques assureurs privés. La Sareb sera dotée d’un capital de départ de 3,8 milliards d’euros, qui sera porté à cinq milliards par la suite, composé pour un quart d’actions et pour le reste d’obligations subordonnées, a précisé le ministère.




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