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Le proche de Sarkozy et de Macron ,Thierry Solère, encore mis en examen

Le proche de Sarkozy et de Macron ,Thierry Solère, encore mis en examen

 

Le député LREM des Hauts-de-Seine , Thierry Solère , conseiller d’Emmanuel Macron, après avoir été celui de Sarkozy (notamment comme président du comité d’organisation de la campagne électorale en 2016 ) a encore été mis en examen lundi pour cinq nouvelles infractions, soupçonné notamment d’avoir utilisé à des fins personnelles une partie de ses frais de mandat entre 2012 et 2019, a indiqué jeudi le parquet de Nanterre, sollicité par l’AFP.

Thierry Solère, a d’abord été mis en examen pour «trafic d’influence passif», soupçonné d’avoir «usé de son influence en vue de faire obtenir des marchés» à des sociétés immobilières entre 2007 et 2017 et à une société de conseil entre 2011 et 2012. Ce dossier remonte à 2016, quand une plainte de Bercy avait été déposée pour «fraude fiscale» puis une enquête préliminaire ouverte. M. Solère était alors porte-parole du candidat LR à la présidentielle François Fillon.

 

Les juges le soupçonnent maintenant d’avoir puisé dans ses frais de mandat pour régler des amendes, des frais courants ou encore des abonnements à des organismes. Ils s’intéressent également à l’emploi de sa belle-mère comme collaboratrice à l’Assemblée, de 2016 à 2017. En revanche, pour l’emploi de son épouse comme collaboratrice parlementaire entre 2012 et 2017, M. Solère a été placé sous le statut moins incriminant de témoin assisté.

Violence OL O.M. : Aulas mis en accusation par l’arbitre

Violence OL O.M. : Aulas mis en accusation par l’arbitre

Aulas, président de l’Olympique de Lyon s’est fait une spécialité de critiquer les arbitres. Cette fois il est mis en accusation suite aux violences intervenues lors du match entre Lyon et Marseille. Selon des extraits de ce rapport d’incidents rédigé par M. Ruddy Buquet, arbitre principal d’OL-OM, le patron du club lyonnais se serait prévalu de sa présence au Comité exécutif de la Fédération française de football pour faire planer l’idée de ne «pas en rester là» au sujet de la décision de l’arbitre, lui-même placé sous la tutelle de la FFF.

.La commission de discipline doit se réunir mercredi (18h00) pour évoquer les suites à donner à l’interruption du match à 0-0 et après seulement quatre minutes de jeu, provoquée par un jet de bouteille d’eau en plastique au visage du Marseillais Dimitri Payet.

Le rachat d’entreprises par les GAFAM a mis en cause

Le rachat d’entreprises par les GAFAM a mis en cause

 

L’appétit d’ogre des GAFAM pour les « petites  » entreprises de la tech suscite l’inquiétude du gouvernement américain. L’autorité américaine de la concurrence (Federal Trade Commission, FTC), a présenté cette semaine un rapport dans lequel elle a décortiqué la stratégie de «petites» acquisitions des cinq grands acteurs de la tech américains. En février 2020, la FTC avait, par des requêtes spéciales, exigé de Facebook, Alphabet (la maison mère de Google), Apple, Amazon et Microsoft qu’ils lui transmettent des informations sur toutes les acquisitions effectuées entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2019. N’y étant pas contraints en l’état actuel de la législation antitrust américaine, les Gafam n’avaient pas eu à faire examiner par la Commission ou le Département de la justice ces achats des sociétés en deçà d’un certain seuil.

Or les autorités antitrust des deux côtés , aux États-Unis comme en Europe estime que la législation n’est plus adaptée par rapport à ces absorptions d’entreprise qui renforce la situation de monopole des GAFAM.

Monopole de la FDJ mis en cause par l’Europe

Monopole de la FDJ mis en cause par l’Europe

le monopole des jeux accordés par le gouvernement contre le versement par la FDJ d’une contrepartie financière pourraient être sérieusement mis en cause par l’Europe. La FDJ  dû verser 380 millions à l’Etat en contrepartie de la prolongation de son monopole pendant 25 ans. La FDJ s’était vue confier cet avantage, dans le cadre de la loi Pacte qui a réformé le régime des jeux de hasard en France. L’Etat continue par ailleurs d’empocher, même après la privatisation, les recettes fiscales et sociales versées chaque année par l’opérateur de jeux.

Reste qu’on voit mal quel pourrait être la mission d’intérêt général qui justifie ce monopole des jeux attribués par le gouvernement à la FDJ.

Les mises se sont élevées l’an dernier à 16 milliards d’euros, soit une baisse un peu plus accentuée que ne le prévoyait la FDJ, tandis que le chiffre d’affaires s’est élevé à 1,9 milliard d’euros, en recul de 6%.

 Bloomberg et Factset tablaient respectivement sur un chiffre d’affaires de 1,84 milliard d’euros et un bénéfice net de 169,3 millions d’euros pour le premier, et 1,86 milliard et 171,8 millions d’euros pour le second.Le bénéfice net annuel de FDJ est finalement ressorti à 214 millions d’euros, légèrement au-dessus des anticipations lui aussi.

Les Français ( souvent pas les plus favorisés ! ) ont misé 16 milliards d’euros en 2020 dans les jeux de la FDJ, soit 7% de moins que l’année précédente.

États-Unis : les fonds spéculatifs mis en cause par la Fed

États-Unis : les fonds spéculatifs mis en cause par la Fed

Selon la Fed, les fonds d’investissement et autres entités financières non bancaires peuvent générer d’importantes pertes pour l’ensemble du système, comme l’ont montré les récents épisodes GameStop et Archegos.La FED  a appelé jeudi à «plus de transparence» les fonds d’investissement et autres entités financières non bancaires mais qui peuvent générer d’importantes pertes pour l’ensemble du système, comme l’ont montré les récents épisodes GameStop et Archegos.

 

 «Certains épisodes récents ont mis en évidence l’opacité des expositions risquées et la nécessité d’une plus grande transparence des fonds spéculatifs (hedge funds) et autres entités financières à effets de levier qui peuvent transmettre des tensions au système financier», souligne la Fed dans son rapport semi-annuel de stabilité financière.

Boeing 777: le régulateur américain encore mis en cause

Boeing 777: le régulateur américain encore mis en cause

Après l’affaire des 737 Max (interdit de vol pendant 20 mois) et maintenant des  incendies sur les 777 équipés de moteurs Pratt & Withney, l’image de Boeing est encore nettement ternie. Mais le régulateur américain, la FAA est aussi mise en cause pour son laxisme.

 

Il est reproché au régulateur américain de ne pas avoir imposé de vérifications plus fréquentes.  En cause un certain laxisme vis-à-vis de Boeing qui entretient des liens particuliers avec le régulateur.

Ce n’est pas la première fois que les actions ou manque d’actions de la FAA sont examinés de près dans une affaire concernant Boeing. L’agence avait été vivement critiquée pour ne pas avoir agi plus énergiquement après le crash en octobre 2018 du 737 MAX de la compagnie indonésienne Lion Air qui avait fait 189 morts. Quatre mois plus tard, un avion de même type de la compagnie Ethiopian Airlines s’écrasait pour des raisons similaires, faisant 157 morts.

États-Unis : les fonds spéculatifs mis en cause

 États-Unis : les fonds spéculatifs mis en cause

 

 

Dans un premier temps, les opérateurs classiques des marchés boursiers ont condamné l’action des particuliers contre les opérateurs de ventes à perte. Une action qui a créé de nombreux dégâts chez les intéressés mais aussi qui a bousculé les indices de Wall Street. En réalité, les associations de boursicoteurs ont fait la même chose que les fonds spéculatifs. À la différence que les ces fonds spéculent à la baisse avec la vente à perte tandis que les particuliers regroupés ont spéculée à la hausse.

 

« Ce qu’il se passe avec GameStop ne fait que nous rappeler ce qu’il se passe depuis des années à Wall Street. C’est un jeu truqué », a déploré dimanche sur CNN la représentante du Massachusetts, sénatrice Elizabeth Warren.

« Il est temps pour la SEC de faire son travail », a lancé Mme Warren, appelant le régulateur boursier américain à intervenir au plus vite.

Le sénateur indépendant du Vermont Bernie Sanders a tiré dans le même sens, déplorant un système « défectueux » et un comportement « scandaleux ».

Le ton est pareillement acerbe de l’autre côté de l’échiquier politique: le très conservateur procureur général du Texas, Ken Paxton, a ainsi tiré à boulets rouges contre les hedge funds et, encore plus, contre certaines plateformes de courtage.

Plusieurs d’entre elles, notamment la populaire application Robinhood, ont décidé la semaine dernière de limiter les transactions de titres spéculatifs face à un afflux de demande.

« Ça pue la corruption », a fustigé vendredi M. Paxton, qui a demandé des informations complémentaires aux courtiers, au même titre que son homologue de l’Etat de New York, la démocrate Letitia James.

Pressée de toutes parts, la SEC est également sortie de sa réserve en fin de semaine dernière en assurant « surveiller et évaluer de près l’extrême volatilité du prix de certaines actions » et en garantissant de « protéger les petits investisseurs lorsque les faits démontrent une activité boursière abusive ».

Le système économique mis en cause par la pandémie ?

Le système économique mis en cause par la pandémie ?

La crise sanitaire a intensifié la volonté de changer le système économique et prouvé que, pour peu qu’ils en aient envie, les Etats peuvent dépenser sans compter pour aider les personnes en difficulté. Mais faut-il pour autant s’attendre à ce que le capitalisme évolue demande un article du Wall Street Journal ?

Pour répondre à cette question, repensons au monde tel qu’il était il y a une décennie, au lendemain de la crise financière. Pendant qu’Occupy Wall Street faisait les gros titres, les Etats dépensaient des milliers de milliards de dollars pour sauver le système financier. Exception faite de la réforme bancaire, le capitalisme est sorti de la crise globalement indemne (ce n’est en revanche pas le cas du commerce international). Mais les choses pourraient être différentes aujourd’hui parce que la décennie écoulée a ouvert la voie à un interventionnisme accru. L’avenir des rendements mirobolants qu’ont perçus les actionnaires ces dix dernières années est plus qu’incertain.

L’idée d’un « capitalisme participatif » qui s’intéresse aux travailleurs, aux communautés locales et à l’environnement est allée jusqu’à convaincre Business Roundtable, puissant lobby qui réunit les dirigeants des grandes entreprises américaines

Dominic Barton, ancien directeur de la société de conseil McKinsey et désormais ambassadeur du Canada en Chine, résumait l’opinion partagée par bon nombre de gagnants du capitalisme dans un article publié en 2011 dans la Harvard Business Review : « les chefs d’entreprise sont aujourd’hui confrontés à un choix difficile : réformer le capitalisme ou laisser les autres le réformer à leur place ».

Des dizaines de think tanks ont été créés dans les années 2010 pour que l’élite mondiale trouve une solution pour réparer le système, avec des intervenants allant du pape au Prince Charles. Des milliers de fonds axés sur les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance ont été lancés, et bon nombre de stratégies en difficulté ont été étiquetées « ESG » dans l’espoir de les rendre plus attractives.

L’idée d’un « capitalisme participatif » qui s’intéresse aux travailleurs, aux communautés locales et à l’environnement est allée jusqu’à convaincre Business Roundtable, puissant lobby qui réunit les dirigeants des grandes entreprises américaines.

Mais les changements ont surtout été cosmétiques : plus de communication, plus de femmes dans les conseils et, récemment, plus d’attention portée au racisme par des patrons toujours blancs dans leur immense majorité.

« Des milliers de conférences ont été organisées mais on est loin d’avoir fini, affirme Sarah Keohane Williamson, ancienne gérante de fonds désormais à la tête de FCLTGlobal, une organisation à but non lucratif créée avec le soutien de McKinsey pour favoriser la réflexion à long terme des chefs d’entreprise. On a beaucoup parlé, maintenant il faut agir. »

De fait, pour ceux qui n’ont pas le capitalisme chevillé au corps, les choses n’ont pas beaucoup changé. Plus de 17 millions d’Américains ont perdu leur emploi quand la pandémie a frappé et les Etats-Unis comptent toujours plus de 10 millions de chômeurs. Inversement, à la faveur de l’envolée des obligations et des records signés par les actions après un passage à vide en mars, les riches sont devenus plus riches encore.

Certains de ceux qui pensaient que le capitalisme pouvait évoluer de lui-même estiment désormais que l’Etat doit obliger les entreprises à changer.

Copropriétaire du magazine The Economist et administratrice d’Estée Lauder, Lynn Forester de Rothschild a fondé la coalition pour un capitalisme inclusif (Coalition for Inclusive Capitalism) après avoir estimé, en 2012, qu’elle devait réunir les grands patrons pour écarter la menace. Pour elle, les gagnants du capitalisme avaient suffisamment peur pour agir d’eux-mêmes. Elle a changé d’avis depuis. « Je suis désormais convaincue que le fait que les gentils soient gentils ne suffira pas, affirme-t-elle. Il faut que l’État agisse. »

Selon elle, les pouvoirs publics doivent ainsi agir davantage sur la taxation carbone, le revenu minimum vital et la lutte contre l’obésité. Les lobbys et autres groupes de pression ont tous leur propre liste de demandes mais, a minima sur le plan économique, l’idée générale est de rapprocher l’Amérique de l’Europe. Sans aller jusqu’à embrasser le socialisme, il s’agirait de laisser l’Etat agir davantage sur la gestion du capital et de réduire l’influence des actionnaires.

Les patrons qui s’étaient lancés dans un greenwashing effréné pour attirer les investisseurs soucieux des enjeux sociaux et environnementaux auront du mal à s’opposer à des restrictions publiques destinées à protéger les salariés ou lutter contre le changement climatique, surtout s’ils ont profité des aides publiques versées pendant le confinement

L’histoire est riche d’exemples de crises qui ont entraîné des changements majeurs de politique économique. Le New Deal et le renforcement du rôle de l’Etat en réponse à la Grande dépression. La sécurité sociale britannique au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale. L’inflation galopante qui a conduit Margaret Thatcher et Ronald Reagan au pouvoir dans les années 1970, avec à la clé l’anéantissement des syndicats et l’allègement de la taxation des plus riches. Quand les choses vont manifestement trop loin, la crise peut remettre les compteurs à zéro.

Dans cet esprit, la pandémie pourrait favoriser un plus grand interventionnisme de l’Etat. Les jalons conceptuels de l’exubérance financière publique ont été jetés par une école de pensée économique autrefois marginale, la théorie monétaire moderne. La Covid-19 a permis sa mise en pratique, à juste titre au regard de l’état catastrophique de l’économie. Les banques centrales se sont détournées de ceux qui redoutaient l’inflation au profit de ceux qui militent pour davantage de dépenses, et acceptent désormais de les financer. Et qui dit nouvelles dépenses dit nécessité de prévenir les abus, ce qui facilite l’évolution de la réglementation.

Les patrons qui s’étaient lancés dans un greenwashing effréné pour attirer les investisseurs soucieux des enjeux sociaux et environnementaux auront du mal à s’opposer à des restrictions publiques destinées à protéger les salariés ou lutter contre le changement climatique, surtout s’ils ont profité des aides publiques versées pendant le confinement.

L’Union européenne a déjà réussi à vaincre l’opposition allemande à la mutualisation de la dette, lancer un ambitieux programme de dépenses et avancer sur la définition de l’investissement durable. Le Vieux-Continent a lancé les hostilités contre les « big tech », un mouvement antitrust qui s’empare désormais des Etats-Unis et devrait recueillir le soutien des partisans du libre-échange (pour peu qu’ils ne soient pas actionnaires autocentrés d’un monopole).

La société américaine ne rêve pas d’un Etat tout puissant et Joe Biden n’a pas été élu avec la majorité écrasante qui avait permis à Franklin Delano Roosevelt de révolutionner le capitalisme. Pourtant, les sondages montrent que la population est globalement favorable à une augmentation des dépenses publiques et le Parti républicain, dans sa version moderne, n’a rien contre les déficits abyssaux en temps de paix, même s’il préfère qu’ils servent à financer des allègements fiscaux.

Qu’il s’agisse d’interventionnisme renforcé de l’Etat ou d’efforts accrus des entreprises pour empêcher la politique de se mêler de leurs affaires, les dix années qui arrivent pourraient servir à concrétiser les discours des dix années qui s’achèvent. Les actionnaires doivent se tenir prêts : le changement, c’est peut-être pour maintenant.

Traduit à partir de la version originale en anglais

Affaire libyenne : après Sarkozy, Brice Hortefeux mis en examen

Affaire libyenne : après Sarkozy, Brice Hortefeux mis en examen

L’ancien ministre Brice Hortefeux a été mis en examen, mardi 8 décembre, pour « financement illégal de campagne électorale » et « association de malfaiteurs » par les juges chargés de l’enquête sur un possible financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, a indiqué à l’AFP son avocat, Me Jean-Yves Dupeux. Dans un communiqué, le député européen, qui avait jusqu’alors le statut de témoin assisté dans ce dossier, a exprimé  »sa totale surprise » et souligné qu’« une mise en examen ne présage en rien d’une culpabilité »« Aujourd’hui, tout démontre qu’il n’y a eu aucun financement libyen à l’occasion de la campagne présidentielle de 2007″, a-t-il estimé.

 

Cette décision des juges d’instruction était attendue depuis la mise en examen pour « association de malfaiteurs » en janvier d’un ancien collaborateur de l’ancien président, Thierry Gaubert, en octobre de Nicolas Sarkozy lui-même, et début décembre de son ancien bras droit Claude Guéant.

Financement libyen : Claude Guéant mis en examen

Financement libyen : Claude Guéant mis en examen

Claude Guéant, ancien ministre du gouvernement de François Fillon sous la présidence de Nicolas Sarkozy, a été mis en examen, jeudi, pour « association de malfaiteurs » dans l’affaire des financements libyens, d’après le parquet national financier. 

 

L’ancien ministre Claude Guéant a été à son tour mis en examen pour « association de malfaiteurs » par les juges chargés de l’enquête sur un possible financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, a confirmé le parquet national financier interrogé par l’AFP. Cette nouvelle charge, retenue mercredi contre le bras droit de l’ancien président à l’issue d’un nouvel interrogatoire, était attendue depuis la mise en examen sous cette même qualification de Nicolas Sarkozy en octobre.

Déjà mis en examen pour neuf infractions dans le dossier

L’avocat de l’ancien ministre de l’Intérieur (2011-2012), déjà mis en examen pour neuf infractions dans ce dossier notamment pour « corruption », n’était pas joignable dans l’immédiat pour réagir. Cette nouvelle qualification d »association de malfaiteurs », lourde de sens dans son intitulé, est aussi plus facile à poursuivre jusqu’à un éventuel procès pour les juges, puisqu’elle n’exige d’eux que la démonstration d’ »actes préparatoires » au « pacte de corruption » qu’ils tentent de démontrer depuis 2013.

Nicolas Sarkozydéjà poursuivi notamment pour « corruption », a ainsi été mis en examen de ce chef en octobre pour « avoir laissé » en conscience ses lieutenants, Claude Guéant et Brice Hortefeux, s’impliquer dans le pacte corruptif soupçonné avec le régime de Mouammar Kadhafi à partir de 2005. Thierry Gaubert, collaborateur de Nicolas Sarkozy dans les années 90, a été le premier à être mis en examen pour « association de malfaiteurs » le 31 janvier 2020, après un réquisitoire supplétif du PNF invitant les juges à instruire dans cette direction. L’ancien ministre Brice Hortefeux, pour l’instant témoin assisté dans ce dossier, pourrait être prochainement concerné à son tour par de telles poursuites.

 

L’enquête a été ouverte après la publication par Mediapart en 2012, dans l’entre-deux tours de la présidentielle, d’un document censé prouver que la campagne victorieuse de Nicolas Sarkozy avait été financée par le régime de Mouammar Kadhafi. Témoignages de dignitaires libyens, notes des services secrets de Tripoli, accusations d’un intermédiaire… En sept ans de travail, les magistrats ont réuni une somme d’indices troublants qui ont donné corps à la thèse selon laquelle la campagne de Nicolas Sarkozy aurait été financée par le régime de Mouammar Kadhafi. Toutefois, aucune preuve matérielle indiscutable n’a pour l’heure été trouvée, même si des mouvements de fonds suspects ont conduit à neuf mises en examen à ce jour.

Ces dernières années, les ennuis judiciaires se sont accumulés pour Claude Guéant: condamné en appel en 2017 dans le procès des primes en liquide au ministère de l’Intérieur, l’ancien secrétaire général de l’Élysée doit être jugé en 2021 dans l’affaire des sondages de la présidence Sarkozy.

Affaire libyenne : Claude Guéant mis en examen

Affaire libyenne : Claude Guéant mis en examen

L’ancien ministre de l’Intérieur français Claude Guéant est mis en examen pour « association de malfaiteurs » dans l’affaire des financements lybiens, a confirmé le parquet national financier interrogé par l’AFP, ce jeudi. Il est déjà mis en examen pour « corruption » dans cette même affaire.

Claude Guéant était entendu dans cette affaire ce mercredi au tribunal judiciaire de Paris par la juge d’instruction Aude Buresi. Elle est chargée de l’enquête sur un possible financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

Le bras droit de l’ancien président à l’issue d’un nouvel interrogatoire, était attendue depuis la mise en examen sous cette même qualification de Nicolas Sarkozy en octobre. Claude Guéant n’avait plus été interrogé depuis deux ans.

Fin novembre sur BFMTV, Claude Guéant reconnaissait avoir eu des discussions avec Ziad Takieddine dès les années 2002-2003 mais réfutait toujours avoir reçu de l’argent de la part de l’homme d’affaires franco-libyen.

Ziad Takieddine, dont les accusations depuis 2012 ont allumé la mèche judiciaire, a opéré une volte-face retentissante le 11 novembre, en retirant ses accusations contre l’ancien président, obligeant le parquet national financier à sortir de sa réserve pour souligner que les charges « ne se limitent pas aux déclarations » de cet intermédiaire sulfureux.

Mais dans Paris Match, Zied Takieddine a maintenu avoir remis de l’argent libyen à Claude Guéant, proposant toutefois une nouvelle version : il assure désormais avoir reçu chez lui Claude Guéant en 2005 pour lui remettre cinq millions d’euros, en cash, destinés selon lui à un contrat de formation de personnels libyens. Une « fable », selon l’ancien ministre.

 

 

 

Brexit : Barnier mis à l’écart ?

 Brexit : Barnier mis à l’écart ?

L’hypothèse d’une mise à l’écart de Barnier mais aussi du négociateur britannique Lord (David) Frost a été avancé par le journal The Telegraph . Il faut évidemment se méfier des manœuvres d’intoxication du Royaume-Uni depuis que Boris Johnson a dit tout et le contraire à propos du Brexit. Reste que le Royaume-Uni prend sans doute la mesure de l’énorme dépression qui affecte son économie et qui n’est pas due seulement à la crise sanitaire.

De son côté l’Europe, évidemment elle aussi affectée par la baisse de son activité subira des conséquences néfastes de la séparation avec le royaume uni. Devant cette prise de conscience un peu tardive, il se pourrait bien que les deux parties recherchent des modalités de coopération nouvelle d’une part qui sauverait la face politiquement à tout le monde mais surtout qui permettrait de ne pas casser la dynamique des échanges réciproques. Cette position serait notamment soutenue par l’Allemagne victime importante de la baisse du commerce international et qui entend se recentrer sur l’Europe d’où d’ailleurs les concessions allemandes vis-à-vis du plan de relance européen.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ouvrirait la voie à une intervention directe des dirigeants européens dans les discussions lors de son discours annuel sur l’état de l’Union européenne le 16 septembre prochain, ajoute le journal citant un diplomate européen.

« Les dirigeants de l’UE espèrent qu’en s’impliquant pour relancer les discussions, ils contribueront à combler les profondes divisions entre les deux parties, permettant à M. Barnier et à son homologue britannique, Lord (David) Frost de s’accorder sur les détails », écrit le Telegraph.

Négociateurs et diplomates ont déclaré vendredi que l’espoir d’un accord sur les futures relations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne s’amenuisait.

La question du Brexit pourrait dès lors être au coeur du sommet européen prévu en octobre.

Violences du 14 juillet: deux ou trois jeunes mis en examen !

Violences du 14 juillet: deux ou trois jeunes mis en examen !

Une nouvelle fois le 14 juillet a donné lieu à un déferlement de violence notamment d’atteinte aux biens privés et publics. On sait que depuis 2019, le ministère de l’intérieur ne veut plus par exemple fournir de  chiffre concernant le nombre de voitures brûlées qui tournent autour de 1000 chaque année pour la fête nationale. En fait,  l’État tourne vite la page de ces violences ou alors n’inquiète que quelques personnes quand évidemment des centaines et des centaines ont été impliquées. Par exemple Le parquet de Nanterre annonce plusieurs mises en examen et condamnations après des violences en marge des festivités du 14-Juillet, rapporte France Bleu Paris samedi 18 juillet. Un jeune de 17 ans connu de la justice a été notamment mis en examen et écroué pour « destruction par un moyen dangereux pour les personnes » et « participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences et de dégradations ou destruction de bien », après l’incendie d’un bus de la RATP à Nanterre (Hauts-de-Seine) dans la nuit du 13 au 14 juillet.

Trois individus ont été condamnés à huit mois de prison et placés sous bracelet électronique, après avoir jeté des cailloux et donné des coups de barres de fer à deux bus de la RATP à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine). Ils sont également coupables de jets de projectiles et de tirs de mortiers. Quelques condamnations sans doute aussi ailleurs mais très peu nombreuses et qui vont demeurer très symboliques  ou quand la barbarie se substitue progressivement à l’État républicain.

En Chine, deuxième vague du coronavirus : Xi Jinping mis en cause ?

En Chine, deuxième vague du coronavirus : Xi Jinping mis en cause ?

Il n’y a pas encore mis en cause directe du président X à propos de l’émergence de cette deuxième vague de Coronavirus à Pékin. Il faut dire que les processus démocratiques en Chine diffèrent un peu des pays développés;  du jour au lendemain en Chine, , un responsable peut se retrouver privé de ses titres et même jeté en prison au nom du parti évidemment et de l’intérêt général. La question est cependant posée sans doute discrètement chez certains dignitaires du parti qui constate que la Chine ne parvient pas à sortir de ses difficultés économiques même si la situation s’améliore tout doucement. Le point noir est surtout celui du chômage heureusement dissimulé avec le renvoi des populations dans leur zone rurale d’origine il y a aussi ses difficultés récurrentes concernant l’évolution de la diplomatie avec Trump bien décidé à ne rien lâcher tant que sa campagne électorale tant que sa camapgne ne sera pas terminée. À la demande sans doute des industriels eux-mêmes, la Chine et les États-Unis ont quand m^me fini par  s’entendre sur l’ouverture de la technologie 5G chinoise; le  le processus de production est tellement complexe que pour le futur mieux vaut collaborer que de se voir imposer un jour une norme internationale qui d’ailleurs pourrait être dominée par les Chinois compte tenu de leur avance. « de Xi Jinping n’est pas dans une situation confortable, décrypte une source diplomatique, il fait face à une situation internationale très difficile avec les États-Unis mais aussi avec l’Australie, l’Europe, la Grande-Bretagne avec Hongkong et maintenant l’Inde. Le pays traverse une crise économique inédite avec des centaines de millions de chômeurs. L’image de Pékin confinée et les risques que fait peser une deuxième vague sont trop importants pour que le président n’agisse pas avec force. » Mais selon Yu Song, le chef économiste du desk Chine chez Goldman Sachs, « ces actions vont affaiblir encore l’économie, mais surtout la confiance de la population ».

« La désinformation de la Chine a mis en jeu la vie des gens du monde entier» (Mike Pompeo)».

« La  désinformation de la Chine a mis en jeu la vie des gens du monde entier» (Mike Pompeo)».

Au cours d’un entretien téléphonique qu’il a accordé à l’Opinion et à des journaux européens, Mike Pompeo, le secrétaire d’Etat américain, a précisé les griefs de Washington à l’égard du comportement de Pékin.

Pour lui, la vérité est loin d’avoir été établie et « aujourd’hui encore, on a besoin d’informations sur l’origine du virus, ce qu’il en reste, combien de cas il y a, et quelle est la nature réelle de cette maladie. Tout cela exige une transparence énorme. On a également besoin de la participation de tous les pays. Ce n’est pas juste de coopération qu’il s’agit, mais d’action pour sauver des vies. »

Toujours à propos de la Chine, le chef de la diplomatie américaine ajoute : « Un pays, un dirigeant qui organise la désinformation met en jeu la vie de ses citoyens, mais aussi celle du reste du monde. Le monde entier a besoin de transparence, d’informations fiables et de chiffres crédibles. L’idée que ce virus, comme cela a été dit en Chine, puisse venir de l’armée américaine est totalement fausse. » Et pour souligner à quel point il met en doute les informations données par Pékin, Mike Pompeo précise : « Ca veut dire que nous voulons être sûrs que les journalistes ont la bonne information, qu’ils sont libres de poser des questions, que des équipes internationales peuvent enquêter sur l’origine du virus, sa propagation, et comment on le soigne. C’est impératif. »

Offensive. Cette offensive a naturellement pour objectif de contrer ce qu’on a appelé « la diplomatie du masque », cette grande opération menée par Pékin un peu partout dans le monde pour, au travers de la fourniture de centaines de millions de masques de protection contre le Covid-19, accroître l’influence chinoise en démontrant l’efficacité du régime face à la crise.

Dans ce contexte tendu, l’idée qui avait poussé depuis la semaine dernière par la France d’organiser rapidement un sommet des cinq membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies (Etats-Unis, Chine, Russie, France et Grande-Bretagne) semble encore loin d’aboutir. Emmanuel Macron avait eu à deux reprises une conversation avec Donald Trump pour mettre en place cette formation restreinte, une sorte de commando international de riposte coordonnée à la pandémie……

La présence de plus en plus visible de la Chine en Europe, par exemple en Italie, ne semble pas faire douter Mike Pompeo que « les Etats-Unis sont de loin le pays qui apporte le plus d’aide et d’assistance dans le monde, sous des formes multiples, y compris au travers d’ONG. Et cela concerne aussi l’Italie. Nous allons continuer, et aucun pays ne fera plus que nous. »

Cela concerne également les pays qui sont frappés de sanctions économiques de la part de l’administration américaine. Ainsi en Iran, « dans ce pays particulièrement touché par le coronavirus, aucune sanction n’affecte ni la fourniture de médicaments, ni l’aide médicale et humanitaire. Idem vis-à-vis du Venezuela et de la Corée du Nord ». Mais, rappelle le diplomate, « dans tous les pays, l’essentiel est que les chefs d’Etat prennent d’abord soin de leur peuple ». Or « en Iran par exemple, les dirigeants corrompus détournent le cash », l’argent de l’aide internationale, et « se le mettent dans la poche plutôt que de le consacrer à soigner la population. » Dans ces pays, la pandémie pourrait faire comprendre aux habitants « à quel point ces régimes sont destructeurs pour leurs propres habitants ».

La guerre contre la pandémie, l’autre face du combat de la démocratie contre les dictatures.

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