Archive pour le Tag 'miroir'

Ultraviolence : « Les adolescents miroir de la société »

 

Soyons clair : les auteurs de l’agression sauvage qui ont massacré un jeune de 15 ans au sortir de son collège, tout comme ceux de la jeune collégienne de 13 ans à Montpellier, doivent rendre compte de leurs actes devant la justice.

 

Rien ne justifie de tels comportements. L’enquête cherchera à décortiquer l’enchaînement des événements qui ont conduit à ces faits dramatiques et tentera d’en préciser les responsabilités individuelles, y compris celles de ceux qui ont assisté à la scène les mains dans les poches, sans chercher ni à calmer ni à contenir les plus excités et les plus violents. Doit-on pour autant s’interdire tout essai de compréhension et s’en tenir à désigner ces jeunes comme des monstres et, par extension, pointer la jeunesse tout entière qui serait devenue « hyperviolente », « ultra-violente », « sans limite » ? Chercher à comprendre, ce n’est ni excuser ni absoudre. C’est déconstruire l’acte et la scène pour tenter d’en repérer les maillons sur lesquels il serait judicieux d’intervenir afin d’éviter que cela se répète. Car force est de constater que répétition il y a, même si les circonstances sont loin d’être identiques : Crépol en novembre, émeutes de l’été dernier, 20e arrondissement à Paris en octobre 2018 (un adolescent gisant inconscient et en sang). Cela peut-il s’arrêter ?

Si on veut tenter de comprendre, il faut d’abord renoncer à l’idée d’un facteur causal unique. La violence est toujours plurifactorielle, inscrite dans un rapport, une relation entre l’acteur et la victime mais aussi avec l’entourage du moment, le cadre familial, social (ici, le collège), le contexte culturel, sans oublier les caractéristiques du ou des agresseurs, etc.

Tenter de comprendre exige de prendre du recul. Sociologues, éducateurs, psychologues, juristes, psychiatres, philosophes, et d’autres encore : chacun a son explication. Dans cet écheveau, quels fils peut-on tirer ? Incontestablement des facteurs sociétaux, mais aussi éducatifs au sens large, famille, école entre autres, psychologiques individuels et de groupe, sans oublier des facteurs culturels avec la place de la violence dans les sociétés contemporaines.

Victime comme agresseurs, il s’agit le plus souvent de jeunes entre 14/15 ans et 19/20 ans. Si la victime est seule, les agresseurs sont en groupe. Des embrouilles, quelle qu’en soit la nature, ont précédé. De façon quasiment systématique, des échanges sur les réseaux sociaux ont fait monter l’excitation. À aucun moment, aucun individu du groupe des agresseurs n’a pu dire « stop », « on se calme » et ils n’ont pas rencontré un aîné susceptible de le leur dire. L’excitation a suscité une impatience grandissante à agir. Au moment de l’action, un « déchaînement » individuel et collectif a levé toute inhibition et retenue.

Il y a de moins en moins souvent d’adultes proches de ces jeunes livrés à eux-mêmes

 

Essayons de détricoter cet écheveau d’excitation et de désinhibitions. La société d’abord : notre vie, celle de l’urgence, est impatiente et « excitée » au sens où la surenchère, l’immédiateté, la compétition sont les ingrédients du moteur social et économique. Or les adolescents sont extrêmement sensibles à cette excitation. Les réseaux sociaux amplifient ce bain. Sans parler, sur les multiples écrans, de la place de la violence dans un nombre incalculable d’images et de séquences que les yeux de nos enfants absorbent, sans discernement pour certains. Où sont les adultes quand les jeunes contemplent ces images ?

Un facteur essentiel dans le comportement violent d’un mineur est le fait d’avoir été exposé à la violence. Dans la société d’avant les écrans, cette exposition restait cantonnée au milieu familial ou à l’environnement proche. De nos jours, tous les jeunes sans exception sont exposés à la violence quand bien même celle-ci n’est que virtuelle. Mais, précisément, la violence virtuelle déconnecte l’acte et sa vision de l’émotion et du partage empathique qui en sont les freins. La violence est contagieuse car, comme le précise le sociologue allemand Wolfgang Sofsky dans son Traité de la violence, à l’instant du passage à l’acte, la distance entre soi-même et sa conscience est abolie. L’individu n’a plus de freins intérieurs, il est alors « pleinement lui-même », pour reprendre l’expression de Sofsky : il est au sens propre du terme « déchaîné » et n’a plus cette retenue souvent douloureuse que permet la conscience de l’existence de l’autre. « Être pleinement soi-même » n’est-il pas une injonction de la société contemporaine ?

Changeons de focale. L’enfant, l’adolescent est-il le produit de ses seuls gènes ou aussi celui de son éducation ? Les principes éducatifs largement partagés dans notre société ont considérablement changé, en positif (respect de l’enfant, reconnaissance et stimulation de ses compétences, autonomie, etc.) comme en négatif (difficulté si ce n’est impossibilité à donner des limites, toute-puissance de l’envie et du désir qu’il faut satisfaire, difficulté à temporiser, etc.).

Dans l’éducation traditionnelle, le rapport à l’autre prévaut sur le rapport à soi ; dans l’idéologie de l’éducation contemporaine, le rapport à soi l’emporte sur le rapport à l’autre… « C’est mon désir… » tend à effacer la place de l’autre. Mettre de « l’autre en soi », en un mot la conscience de l’autre, devient un enjeu éducatif peu valorisé par l’idéologie ambiante, celle de l’individualisme, telle qu’elle est véhiculée par nombre de réseaux sociaux qui, hélas, sont un des acteurs « éducatifs » des jeunes.

Les adolescents sont le miroir de la société dans laquelle ils vivent, ils en reflètent les qualités mais ils en exacerbent aussi les défauts. Allons jusqu’à dire qu’une société a les adolescents qu’elle mérite. D’abord, n’en déplaise à certains, les adolescents ne sont pas des adultes, ils ont des besoins et des modes d’être différents. Par exemple lors de la puberté, entre 12/13 ans et 16/17 ans, ils sont excités à la fois dans leur corps, effet de la puberté, et dans leur tête, effet de leur pulsionnalité. La puberté fait violence dans le corps et la tête de chaque adolescent. Ils sont sensibles et vulnérables à l’excitation… Désireux de trouver leur place dans l’espace social, ils sont d’une extrême sensibilité aux pairs. Cette dépendance peut les entraîner dans des comportements mimétiques qu’ils ne commettraient jamais seul.

Résister à la pression du groupe, encore exacerbée par les écrans, les « likes » et les « followers » demande une capacité de distanciation, de conscience de l’autre dans sa différence et un jugement moral qui nécessite en général la présence d’un aîné, adulte ou grand frère. Il y a de moins en moins souvent d’adultes, famille comme éducateurs, proches de ces jeunes livrés à eux-mêmes dans une société fragmentée en classes d’âge. On le sait, les indicateurs de santé publique montrent que les jeunes ne vont pas très bien. N’oublions pas que la première victime de leur excitation et de la violence qui en résulte, c’est leur propre corps maltraité : scarification, tentative de suicide, anorexie ou boulimie, blessures par accident… Quel exutoire leur offre-t-on ? Quelle possibilité d’investir cette énergie leur propose-t-on ? Quel accompagnement par des adultes bienveillants leur accorde-t-on ?

Doit-on désespérer ? Il y a des jeunes dévoués, respectueux, créatifs, attentifs aux autres. Donc, adultes, faisons-nous aussi preuve de discernement. Mais, face à ces actes horribles, demandons-nous, chacun pour notre propre compte, ce que nous devons faire pour éviter que cela se reproduise…

*Auteur d’Avoir la rage - Du besoin de créer à l’envie de détruire, Albin Michel, 2016 ;
et de Trop de choix bouleverse l’éducation avec Antoine Périer, Odile Jacob, 2023.

Ultraviolence : « Les adolescents  miroir de la société

Agriculture–Souveraineté, tarif plancher, clause miroir : des slogans

Agriculture–Souveraineté, tarif plancher, clause miroir : des slogans
Acculé par la crise agricole, le pouvoir sort  de son chapeau des remèdes miracles notamment les mesures phares : la souveraineté, les tarifs plancher et les clauses miroir. Autant de mesures complètement bidons. D’abord la souveraineté totale qui implique la fermeture des frontières ( réclamé par l’extrême droite, l’extrême gauche et les démagos). Il est impossible et ridicule de vouloir produire 100 % des besoins alimentaires. Tout simplement d’abord parce que nous avons besoin de produits alimentaires qu’on ne peut produire en France compte tenu du climat. Ensuite parce que la France est exportatrice de nombreux produits agricoles. De toute manière la fermeture des frontières signifierait aussi la fin des exportations et la misère assurée. Comme à Cuba où le salaire moyen dépasse à peine 30 € par mois.

De la même manière, les tarifs planchers sont une illusion et une grande confusion entre indicateurs de couts et indicateurs de prix. Une mesure qui ne vaudrait que si elle était européenne. Et encore ! L’indicateur de coût constitue un outil d’information pour permettre la négociation. C’est autre chose que de fixer des prix qui renvoient à l’économie administrée. On peut parier que l’Europe n’acceptera jamais ce concept de prix imposés. Au mieux on pourra déboucher sur des indicateurs de goût et des tarifs de référence non imposables comme cela s’est produit dans le secteur des transports marchandises. On est loin des tarifs planchers administrés.

Quant aux clauses miroirs, c’est un miroir aux alouettes. En effet, il s’agit d’imposer nos conditions sanitaires, environnementales et sociales à des pays qui ont un urgent besoin de développement et qui par ailleurs ont par exemple des couts inférieurs de 50 % à 80% à ceux des pays développés ( des salaires de 300 € pour 1500 € dans l’union européenne).

La crise va  donc durer car les pouvoirs publics plongent dans la démagogie tandis que les organisations professionnelles agricoles adoptent des positions corporatistes illusoires. Assurer par exemple un revenu aux agriculteurs n’est qu’un slogan sans approfondissement et pertinence du contenu.

 

Crise agricole :Souveraineté, tarif plancher, clause miroir : du pipeau

Crise agricole :Souveraineté, tarif plancher, clause miroir : du pipeau
Acculé par la crise agricole, le pouvoir sort de son chapeau des remèdes miracles notamment les mesures phares : la souveraineté, les tarifs plancher et les clauses miroir. Autant de mesures complètement bidons. D’abord la souveraineté totale qui implique la fermeture des frontières ( réclamé par l’extrême droite, l’extrême gauche et les démagos). Il est impossible et ridicule de vouloir produire 100 % des besoins alimentaires. Tout simplement d’abord parce que nous avons besoin de produits alimentaires qu’on ne peut produire en France compte tenu du climat. Ensuite parce que la France est exportatrice de nombreux produits agricoles. De toute manière la fermeture des frontières signifierait aussi la fin des exportations et la misère assurée. Comme à Cuba où le salaire moyen dépasse à peine 30 € par mois.

De la même manière, les tarifs planchers sont une illusion et une grande confusion entre indicateurs de couts et indicateurs de prix. Une mesure qui ne vaudrait que si elle était européenne. Et encore ! L’indicateur de coût constitue un outil d’information pour permettre la négociation. C’est autre chose que de fixer des prix qui renvoient à l’économie administrée. On peut parier que l’Europe n’acceptera jamais ce concept de prix imposés. Au mieux on pourra déboucher sur des indicateurs de goût et des tarifs de référence non imposables comme cela s’est produit dans le secteur des transports marchandises.

Quant aux clauses miroirs, c’est un miroir aux alouettes. En effet, il s’agit d’imposer nos conditions sanitaires, environnementales et sociales à des pays qui ont un urgent besoin de développement et qui par ailleurs ont par exemple des couts inférieurs de 50 % à 80% à ceux des pays développés ( des salaires de 300 € pour 1500 € dans l’union européenne).

La crise va donc durer car les pouvoirs publics plongent dans la démagogie tandis que les organisations professionnelles agricoles adoptent des positions corporatistes illusoires. Assurer par exemple un revenu aux agriculteurs n’est qu’un slogan sans approfondissement et pertinence du contenu.

 

Finances-Cryptomonnaies : le miroir aux pigeons

Cryptomonnaies : le miroir aux pigeons

Les épargnants semblent désormais s’éloigner un peu des cryptos véritables miroirs aux pigeons. En cause, le manque de transparence de sociétés de placement des Cryptomonnaie et évidemment le détournement de fonds de la société FTX. Un détournement qui porterait sur 14 milliards. L’autre élément qui plombe les numériques en cause c’est l’extrême volatilité des cours ainsi par exemple le Bitcoin qui varie de 16 000 € un jour à 70 000€ un autre jour.

Surtout, le fait que ces monnaies virtuelles ne reposent en réalité sur aucun actif tant que les établissements officiels monétaires n’auront pas reconnu ce support d’échange.

Pendant six semaines, le procès du jeune patron de FTX a donné lieu à un grand déballage qui repose la question de la fiabilité des cryptos. Ce dernier a déjà largement commencé depuis l’effondrement brutal de la plateforme FTX, en novembre 2022. Car l’ancien «petit génie des cryptos» a été rapidement lâché par les membres de son premier cercle. À l’unisson pour partager de luxueuses résidences aux Bahamas, des relations amoureuses ou des substances récréatives, le quatuor d’initiés qui gérait l’empire FTX aux côtés de SBF s’est fracassé aux premiers sons des sirènes judiciaires.

Le «un pour tous» s’est transformé en chacun pour soi. Première à se mettre à table, Caroline Ellison. Cette ancienne petite amie de «SBF», nommée directrice générale d’Alameda Research en octobre 2021, a reconnu un abus sur les fonds des clients. Alameda Research a été le premier pilier du petit empire crypto édifié par SBF en moins de cinq ans.

Cryptomonnaies : le miroir aux pigeons

Cryptomonnaies : le miroir aux pigeons

Les épargnants semblent désormais s’éloigner un peu des cryptos véritables miroirs aux pigeons. En cause, le manque de transparence de sociétés de placement des Cryptomonnaie et évidemment le détournement de fonds de la société FTX. Un détournement qui porterait sur 14 milliards.
L’autre élément qui plombe les numériques en cause c’est l’extrême volatilité des cours ainsi par exemple le bit coin qui varie de 16 000 € un jour à 70 000€ autre jour;

Enfin le fait que ces monnaies virtuelles ne reposent en réalité sur aucun actif tant que les établissements officiels monétaires n’auront pas reconnu ce support d’échange.

Pendant six semaines, le procès du jeune patron de FTX a donné lieu à un grand déballage qui repose la question de la fiabilité des cryptos. Ce dernier a déjà largement commencé depuis l’effondrement brutal de la plateforme FTX, en novembre 2022. Car l’ancien «petit génie des cryptos» a été rapidement lâché par les membres de son premier cercle. À l’unisson pour partager de luxueuses résidences aux Bahamas, des relations amoureuses ou des substances récréatives, le quatuor d’initiés qui gérait l’empire FTX aux côtés de SBF s’est fracassé aux premiers sons des sirènes judiciaires.

Le «un pour tous» s’est transformé en chacun pour soi. Première à se mettre à table, Caroline Ellison. Cette ancienne petite amie de «SBF», nommée directrice générale d’Alameda Research en octobre 2021, a reconnu un abus sur les fonds des clients. Alameda Research a été le premier pilier du petit empire crypto édifié par SBF en moins de cinq ans.

Arnaud Montebourg blessé en se regardant dans un miroir

Arnaud Montebourg blessé en se regardant dans un miroir

 

Ça devait arriver un jour, Montebourg à force de se regarder dans un miroir a fait tomber l’objet et s’est blessé. On sait que Montebourg aimait s’écouter parler mais il adore aussi se mirer et s’admirer. Fatigué , le miroir a lâché Pas de chance en ce moment pour le truculent ministre. L’ancien ministre de l’Economie Arnaud Montebourg a été donc hospitalisé après avoir été blessé par la chute d’un miroir dans un restaurant de New York, révèle Paris Match. Sa compagne Aurélie Filippetti était à ses côtés.  L’accident a eu lieu au Balthazar, un célèbre restaurant de Soho, à New York. Selon les informations de Paris Match, l’ancien ministre de l’Economie a été blessé par la chute d’un lourd miroir du restaurant. L’ex-ministre a été hospitalisé à l’hôpital Bellevue dans le quartier de Manhattan. Une minerve lui aurait été posée et il a été transporté en brancard. Une mauvaise passe pour Montebourg qui veut se recycler dans les affaires . juste avant le vote de l’assemblée, il avait d’abord tenu à rappeler «  la loi Macron, c’est moi » sans doute pour en partager le triomphe , il n’avait pas prévu que la loi serait blackboulée. En même temps il a annoncé le lancement de son entreprise «  made in France ». Là encore un joli plantage. En effet les trois semaines de formation à la gestion d’entreprise ne lui auront pas suffi pour se rendre compte de l’erreur sémantique. Le made in France n’a en effet aucun sens, ce titre est simplement attribué aux produits sur la base de la valeur ajoutée en France. Exemple,  il suffit d’acheter une chemise un euro en Chine, d’y ajouter un bouton en France et de la vendre 20 euros pour qu’elle puisse jouir du fameux label qui n’en est pas un. C’est » produit  fabriqué en France »  le vrai label et non « le prix triplé en France ». Plutôt que de se perdre en politique ou dans les affaires, Montebourg aurait mieux faat de demeurer les prétoires ‘( comme bien d’autres) où le verbiage approximatif et théâtral  est reconnu comme langue officielle.  Aux dernières nouvelle la santé de Montebourg ne serait pas en cause mais son image en a pris un coup.




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