Archive pour le Tag 'milliers'

Page 2 sur 3

L’impossibilité d’embaucher des milliers de soignants (Auriane Guilbaud )

L’impossibilité  d’embaucher des milliers de soignants (Auriane Guilbaud )

 

Auriane Guilbaud, maîtresse de conférences en science politique à l’Institut d’études européennes de l’Université Paris-VIII et chercheuse au Cresppa-LabToP /CNRS, UMR 7217, milite dans une tribune du Monde pour une politique à long terme incluant l’embauche de soignants.

Endiguer une épidémie comme celle du coronavirus nécessite des institutions inspirant la confiance et financées sur le long terme, en particulier dans la santé et la recherche, souligne, dans une tribune au « Monde », la politiste, jugeant cette exigence encore incomprise du gouvernement

Tribune. Les financements d’urgence annoncés, tant au niveau national qu’à celui de l’Union européenne (UE), pour faire face à l’épidémie de coronavirus s’expliquent par l’immédiateté de la crise sanitaire, mais pourront-ils pallier des années de sous-investissement massif dans l’hôpital public et la recherche ? Pour contrer une épidémie, il faut des institutions résilientes, dotées des moyens pour réagir rapidement et absorber un surcroît de travail, et dans lesquelles les populations ont confiance. Cela nécessite des investissements de long terme, aux niveaux national et international.

Les épidémies sont des moments éprouvants pour les sociétés, confrontées à la perception d’un danger imminent, où la survie individuelle et collective devient un impératif absolu. Elles soulèvent de multiples questions éthiques : qui soigner en priorité ? Jusqu’à quel point peut-on restreindre la liberté individuelle de se déplacer ? Elles révèlent des inégalités et réactivent des tensions sociales : y aura-t-il un accès aux soins de qualité sur tout le territoire ? Sera-t-on protégé en cas d’absence au travail ? Enfin, parce qu’elles déstabilisent l’ordre politique et social établi, elles sont des moments privilégiés d’intervention gouvernementale.

Outre des financements débloqués en urgence, l’accent est mis sur des mesures barrières et la prophylaxie individuelle (le lavage soigneux et répété des mains, ne pas sortir quand on est malade…). Ces mesures sont bien sûr nécessaires, et il faut encourager à les respecter. Mais cet appel à la responsabilité individuelle nécessite un soutien institutionnel pour pouvoir être effectif et justifié. Si certaines mesures peuvent être prises en urgence, comme les indemnités journalières versées par l’Assurance-maladie en cas d’isolement lié au coronavirus, d’autres nécessitent un investissement en amont – combien d’écoles et d’autres lieux publics ont des toilettes dans un état tellement déplorable qu’il est impossible de s’y laver les mains correctement ?

La capacité à réagir rapidement pour endiguer une épidémie est cruciale, comme l’ont rappelé les précédentes épidémies du XXIsiècle (SARS, grippe aviaire H1N1, Zika, Ebola…). Des mesures d’urgence ne pourront être efficaces rapidement que si des infrastructures permanentes sont en place, et donc financées en amont et à long terme. Il n’est pas possible d’embaucher des milliers de soignants ou de chercheurs supplémentaires en un claquement de doigts. La recherche d’un traitement contre les virus de la famille des coronavirus prend du temps et nécessite des investissements pérennes.

Allemagne : Des milliers de manifestants à vélo contre l’automobile

Allemagne : Des milliers de manifestants à vélo contre l’automobile

 

Des milliers d’opposants aux voitures et à la pollution qu’elles engendrent ont défilé samedi à vélo à Francfort à l’occasion du salon international l’automobile, signe que même en Allemagne l’automobile n’est plus une vache sacrée. Entre 15.000 et 25.000 manifestants, selon la police et les organisateurs, ont réclamé en début d’après-midi une « révolution des transports », point culminant de la contestation d’une ampleur inédite. La plupart d’entre eux ont rallié le parc des expositions à vélo depuis plusieurs villes de la région, empruntant deux tronçons d’autoroutes fermés aux voitures pour l’occasion.

« Le salon de l’automobile représente le siècle passé », explique Christoph Bautz, directeur du groupe Campact, qui a co-organisé la manifestation. Il poursuit: « Nous voulons que l’avenir appartienne aux bus, aux trains et aux vélos – on n’en veut plus de ces gros SUV et voitures qui consomment beaucoup! »

La « génération climat » prend pour cible une branche fragilisée depuis l’éclatement en 2015 du scandale des moteurs diesel truqués chez Volkswagen, et le salon de Francfort cristallise les critiques adressées à ce secteur au moment où l’urgence climatique s’invite dans le débat public.

« L’industrie automobile est sous pression, elle n’a plus le soutien de la société comme il y a quelques années, car elle a raté des évolutions », explique Tina Velo, porte-parole sous pseudonyme du collectif « Sand im Getriebe » (« Du sable dans les rouages »), qui tentera dimanche de bloquer le salon.

Cette combinaison d’actions légales et illégales caractérise le mouvement de défense du climat qui progresse depuis des mois en Europe, et prend désormais pour cible une industrie longtemps intouchable par son importance pour l’économie allemande.

« L’industrie automobile n’a toujours pas compris la crise du climat », a déclaré Benjamin Stephan, militant de l’ONG. « Les constructeurs doivent en finir avec ces chars d’assaut urbains et arrêter les moteurs à combustion ».

Terrorisme : Rétention préventive de milliers de fichés S (les Républicains)

 

Le FN et Laurent Vauquiez reprennent leur litanie concernant la détention préventive des fichets S. Le problème c’est que la France est encore uen démocratie et qu’il fraudait emprisonner des milliers d’individus. En effet les fichets S représentent de l’ordre de 20 000 personnes dont 5000 sont potentiellement plus dangereux que d’autres. On a vu cependant des terroristes «  moins dangereux » devenir d’un coup des fous furieux. Souvent des délinquants « ordinaires » qui trouvent une légitimité à leur marginalité voire à leur violence. . Les mêmes réclament aussi expulsion des étrangers fichets S mais nombre d’auteurs d’actes  terroristes ou de djihadistes ont la nationalité française comme dans le drame récent près de Carcassonne. La France a fourni un contingent d’environ 1000 djihadiste sur les terrains de guerre notamment en Syrie et en Irak. C’est à propos de ce fait qu’il convient surtout de s’interroger. A propos notamment aussi des zones de non droit ou le radicalisme religieux et violent progresse. Faut-il mettre en prison 10% de la population des 500 quartiers chauds du pays. La problématique est évidemment plus complexe. Du coup pour éviter d’aborder cette complexité on retombe dans le populisme. Exemple, Geoffroy Didier, secrétaire général délégué de LR, dimanche sur Radio J. « Faisons la loi d’exception. Je demande qu’on mette ces personnes considérées comme dangereuses par les services de renseignement hors d’état de nuire », a-t-il déclaré. « Si Emmanuel Macron avait suivi cette proposition constante de Laurent Wauquiez, ce qui s’est passé vendredi n’aurait pas eu lieu. »  Sur Twitter, Laurent Wauquiez a d’ailleurs repris un tweet des Républicains faisant allusion à cette proposition. Et fera une déclaration à la presse lundi matin. Ce week-end, il était encore « trop tôt » pour réagir, estime-t-on dans l’entourage du président des Républicains. Mais il n’était visiblement pas trop tôt pour tout le monde. Toujours sur Twitter, Valérie Boyer, députée des Bouches-du-Rhône, a estimé qu’ »un étranger condamné ou faisant l’objet d’une fiche S ne doit pas accéder à la nationalité française et doit être immédiatement expulsé ». Ce qui, en l’occurrence, n’aurait eu aucun effet puisque Radouane Lakdim avait été naturalisé en 2004, à l’âge de 12 ans, au moment où son père avait lui-même accédé à la nationalité française. Avant, donc, toute trace de radicalisation ou de comportement délictuel de sa part. , l’internement préventif des radicalisés est anticonstitutionnel. Interrogé par l’exécutif sur le sujet en 2015, après les attentats du 13-Novembre, le Conseil d’État a rappelé dans un avis consultatif qu’il n’est « pas possible d’autoriser par la loi, en dehors de toute procédure pénale, la rétention, dans des centres prévus à cet effet, des personnes radicalisées ». « Si demain vous dites que tous les fichés S sont en prison, vous violez tous les fondamentaux du droit », a martelé le patron de LREM, Christophe Castaner, sur Europe 1 dimanche. Même chose pour une expulsion des fichés S étrangers : il faut « une cause juridique pour expulser ».

Ford-Bordeaux : plusieurs milliers d’ emplois menacés

Ford-Bordeaux : plusieurs milliers d’ emplois menacés

 

La fabrication de la nouvelle transmission 8 vitesses à FAI n‘est  pas économiquement viable”, annonce Ford dans un communiqué. L‘usine de Blanquefort, près de Bordeaux, fabrique essentiellement des boîtes de vitesse, et l‘octroi de nouveaux modèles est critique pour assurer le maintien de l‘activité. “Les projections actuelles de volume de production sont saines jusqu‘au cours de 2019”, ajoute le groupe. Face à cette annonce susceptible de menacer l‘avenir des plus de 900 salariés de l‘usine, le ministre de l‘Economie Bruno Le Maire a assuré que l‘Etat s‘engageait à garantir sa pérennité. Lors d‘une récente rencontre avec le président Europe du groupe Ford, Steven Armstrong, Bruno Le Maire avait demandé à Ford de maintenir une charge de travail suffisante sur le site jusqu’à fin 2019. Il réitère mardi “à l‘attention des 910 salariés concernés,( et environ 2000 sous-traitants)  son plein soutien et son implication totale afin qu‘une solution de long terme soit trouvée” et annonce qu‘il réunira dans les prochains jours au ministère les représentants des salariés du site et les élus concernés. En 2013, les dirigeants de Ford Europe et les pouvoirs publics avaient signé un accord-cadre d‘une durée de cinq ans apportant 12 millions d‘euros d‘aides au site pour maintenir son niveau d‘effectifs.nL’accord arrive à son terme en mai 2018. “Notre première réaction, au-delà de la déception, c’est surtout de la colère parce qu’on s’est fait baratiner par Ford depuis des mois. Ils devaient nous apporter de l’activité, ils nous avaient dit que notre usine serait un centre d’excellence pour la transmission automatique pour le marché européen”, a dit à Reuters le délégué CGT Vincent Alauze. Le délégué syndical a confirmé que les fins d’activités sur la transmission automatique 6F35 et le double embrayage allaient permettre d’avoir du travail jusqu’à mi-2019 mais l’usine sera selon lui en sureffectifs.

Plusieurs milliers de plaintes contre le Dicamba de Monsanto aux USA

Plusieurs milliers de plaintes contre le Dicamba de Monsanto aux USA

Au niveau national, ce sont plus de 2.700 enquêtes qui ont été diligentées en date du 15 octobre, selon les données récoltées par l‘Université du Missouri. Dans l‘Arkansas, ce sont près de mille plaintes qui ont été déposées pour des affaires liées au dicamba, dans l‘Illinois le chiffre s’élève à 421 et à 310 dans le Missouri. le dicamba est destiné à remplacer le produit phare, le glysophate menacé d’interdiction y compris  en Europe.  La firme, qui a conclu un accord de fusion avec l‘allemand Bayer pour un montant de 63,5 milliards de dollars, a donc mis au point un nouveau composé chimique, le dicamba, qu‘il propose aux producteurs américains de soja. En parallèle, Monsanto propose des semences modifiées capables de résister à l‘utilisation de cet herbicide, une stratégie qui devrait lui permettre de contrôler le marché des oléagineux aux Etats-Unis, deuxième exportateur mondial. Des agriculteurs et des experts agronomes affirment que le dicamba présente l‘inconvénient de s’évaporer et de dériver dans l‘air pour aller affecter des cultures qui n‘ont pas, elles, été modifiées pour résister à son action. Monsanto et l‘allemand BASF, qui craignent de voir leurs ventes pénalisées à l‘avenir, ont expliqué que l‘herbicide était sans danger s‘il était appliqué correctement. Les ventes de Monsanto ont augmenté de 1,1 milliard de dollars (+8%) sur l‘année fiscale 2017, en partie grâce à la vente de graines de soja résistant au dicamba. L‘EPA doit déterminer l‘an prochain si elle accorde une prolongation de son agrément au dicamba après examen des plaintes reçues et consultation d‘experts fédéraux et industriels.

Plusieurs milliers de plaintes contre le Dicamba de Monsanto aux USA

Plusieurs milliers de plaintes contre le Dicamba de Monsanto aux USA

Au niveau national, ce sont plus de 2.700 enquêtes qui ont été diligentées en date du 15 octobre, selon les données récoltées par l‘Université du Missouri. Dans l‘Arkansas, ce sont près de mille plaintes qui ont été déposées pour des affaires liées au dicamba, dans l‘Illinois le chiffre s’élève à 421 et à 310 dans le Missouri. le dicamba est destiné à remplacer le produit phare, le glysophate menacé d’interdiction y compris  en Europe.  La firme, qui a conclu un accord de fusion avec l‘allemand Bayer pour un montant de 63,5 milliards de dollars, a donc mis au point un nouveau composé chimique, le dicamba, qu‘il propose aux producteurs américains de soja. En parallèle, Monsanto propose des semences modifiées capables de résister à l‘utilisation de cet herbicide, une stratégie qui devrait lui permettre de contrôler le marché des oléagineux aux Etats-Unis, deuxième exportateur mondial. Des agriculteurs et des experts agronomes affirment que le dicamba présente l‘inconvénient de s’évaporer et de dériver dans l‘air pour aller affecter des cultures qui n‘ont pas, elles, été modifiées pour résister à son action. Monsanto et l‘allemand BASF, qui craignent de voir leurs ventes pénalisées à l‘avenir, ont expliqué que l‘herbicide était sans danger s‘il était appliqué correctement. Les ventes de Monsanto ont augmenté de 1,1 milliard de dollars (+8%) sur l‘année fiscale 2017, en partie grâce à la vente de graines de soja résistant au dicamba. L‘EPA doit déterminer l‘an prochain si elle accorde une prolongation de son agrément au dicamba après examen des plaintes reçues et consultation d‘experts fédéraux et industriels.

Services à la personne : des milliers d’emplois ?

Services à la personne : des milliers d’emplois ?

Ce que prétendent Gattaz et  quatre personnalités importantes du monde de l’entreprise et de la banque qui recommandent  de mieux articuler les dépenses des ménages avec les aides fiscales. Il s’agit d’un aspect financier incontournable mais qui fait l’impasse sur les conditions d’exercice du métier. Paradoxalement, les besoins sont immenses mais l’offre s’adapte mal à la demande. Effectivement il faut sans doute revoir le dispositif fiscal dans la mesure où le recours par les ménages à des services privés évite souvent de mobiliser des services publics (exemples, maison de retraite ou hôpitaux pour les personnes âgées, crèches pour les enfants). Les caractéristiques du métier sont très diverses mais d’une manière générale l’aide à la personne souffre d’un manque de reconnaissance. Alors que les besoins augmentent, que la demande progresse il est parfois difficile de recruter du personnel disponible et qualifié. En cause des conditions de rémunération théorique relativement basse et des rémunérations réelles encore davantage. Par exemple pour l’aide à la personne concernant les personnes âgées les temps d’attente et de trajets sont parfois supérieurs autant de services rémunérés. Avec la crise, nombre de personnes âgées ont réduit le temps de leur demande : un quart d’heure le matin et un quart d’heure le soir parfois. Bref pour des temps de travail réel très supérieur à 35 heures les assistantes de vie par exemple gagnent souvent moins de 1000 € avec en plus l’inconvénient de changer leur voiture tous les cinq ans surtout en zone rurale où  les lieux d’intervention sont très éloignés mais aussi en zone urbanisée avec la congestion automobile urbaine. De très nombreux emplois peuvent être créés au bénéfice des intéressés mais aussi de la collectivité encore faudrait-il engager une réflexion sur la problématique de cet été activité. Le problème du recrutement est aussi central, pour les raisons déjà évoquées il est souvent plus facile d’embaucher des travailleurs étrangers que des Français. Les signataires de la tribune dont Pierre Gattaz doivent  donc élargir le champ de la réflexion. Pour eux Il s’agit simplement de « trouver une solution au problème de trésorerie des ménages lié au décalage dans le temps du remboursement du crédit d’impôt auquel ils ont droit, avancé lors de leur consommation de services à la personne. » « Chaque ménage ayant recours à des services à la personne deviendrait de facto porteur de créances fiscales, celles-ci pouvant dès lors être mobilisées auprès d’établissements bancaires pour bénéficier d’une avance, comme cela est couramment pratiqué dans le monde des entreprise, celles-ci pouvant bénéficier d’une facilité de la part de leur banquier au regard de leurs factures en attente de règlement. »

 

Voici ci-dessous la tribune rédigée par Pierre Gattaz, président du Medef, Maxime Aiach, président de la Fédération du service aux particuliers (FESP), Marie-Anne Barbat-Layani, directrice-générale de la Fédération bancaire française (FBF), Sophie de Menthon, présidente du mouvement patronal ETHIC, Entreprises à taille humaine, indépendantes et de croissance et Léonidas Kalogeropoulos, porte-parole des Chantiers de l’entreprenalisme.

BNP : suppression de plusieurs milliers d’emplois ?

BNP  : suppression de plusieurs milliers d’emplois ?

 

Après notamment la SocGen qui envisage de supprimer 2000 emplois, c’est au tour de BNP de réduire la voilure. Plusieurs milliers d’emplois pourraient être concernés. En cause les critères de renforcement des fonds propres imposés par l’Europe, la désaffection des usagers pour certains services nettement en agences auusi la concurrence des banques uniquement numériques ; En outre la perspective plus lointaine d’arrivée opérateurs comme les télécom. Un plan qui sera sans doute suivi d’autres. BNP Paribas pourrait d’abord supprimer des postes dans le cadre de son programme de réduction de coûts dans la banque d’investissement, qui passe par l’utilisation du « big data » (traitement informatique de données massives) pour mieux identifier les besoins de ses clients, a appris Reuters de source proche du dossier. Comme ses concurrentes en Europe, la première banque française mène une réorganisation qui pourrait déboucher sur des réductions d’effectifs, dans un contexte de durcissement de la réglementation en Europe et aux Etats-Unis. Dans le cadre de son proche de réduire 20% des coûts de sa division de banque d’entreprise et institutionnelle (CIB), qui emploie plus de 29.000 personnes, BNP Paribas étudie l’utilisation du « big data » pour identifier plus précisément les demandes de ses clients et faire ainsi des économies, a précisé cette source. « Cela entraînera des réductions de postes importantes dans le ‘middle’ et le ‘back office’. Il n’y aura plus besoin d’autant de commerciaux non plus », a-t-elle ajouté.

 

BNP Paribas : suppression de plusieurs milliers d’emplois ?

BNP Paribas : suppression de plusieurs milliers d’emplois ?

 

Après notamment la SocGen qui envisage de supprimer 2000 emplois, c’est au tour de BNP. De réduire la voilure. Plusieurs milliers d’emplois pourraient être concernés. En cause les critères de renforcement des fonds propres imposés par l’Europe, la désaffection des usagers pour certains services nettement en agences auusi la concurrence des banques uniquement numériques ; En outre la perspective plus lointaine d’arrivée opérateurs comme les télécom. Un plan qui sera sans doute suivi d’autres. BNP Paribas pourrait d’abord supprimer des postes dans le cadre de son programme de réduction de coûts dans la banque d’investissement, qui passe par l’utilisation du « big data » (traitement informatique de données massives) pour mieux identifier les besoins de ses clients, a appris Reuters de source proche du dossier. Comme ses concurrentes en Europe, la première banque française mène une réorganisation qui pourrait déboucher sur des réductions d’effectifs, dans un contexte de durcissement de la réglementation en Europe et aux Etats-Unis.
 Dans le cadre de son proche de réduire 20% des coûts de sa division de banque d’entreprise et institutionnelle (CIB), qui emploie plus de 29.000 personnes, BNP Paribas étudie l’utilisation du « big data » pour identifier plus précisément les demandes de ses clients et faire ainsi des économies, a précisé cette source. « Cela entraînera des réductions de postes importantes dans le ‘middle’ et le ‘back office’. Il n’y aura plus besoin d’autant de commerciaux non plus », a-t-elle ajouté.

Deutsche Bahn :suppression de milliers de postes

Deutsche Bahn :suppression de  milliers de postes

Le groupe allemand de transport ferroviaire Deutsche Bahn qui dégage pourtant un bénéfice des cotations envisage de réduire sérieusement ses effectifs. En réalité la compagnie comme toutes les autres sociétés de chemin de fer subit les conséquences de la libéralisation quasi totale en matière de fret et doit affronter parallèlement les nouvelles modalités de mobilité assurée par les autres modes de transport. Une problématique qui ne concerne pas seulement la compagnie allemande.La Deutsche Bahn   Envisage donc de mettre en oeuvre un vaste plan d’économies qui inclurait la suppression de plusieurs milliers de postes, notamment dans le fret, a-t-on appris jeudi de sources proches du projet.  Selon celui-ci, environ 5.000 emplois seraient menacés dans la seule division de fret.  Le groupe public travaille avec le cabinet de conseil McKinsey sur ce projet, qui doit être bouclé d’ici décembre et validé par le conseil de surveillance.  Deutsche Bahn s’est refusé à confirmer l’existence du projet.   »Il y a des idées qui sont à l’étude et qui n’ont en aucune manière été validées par le conseil, donc nous ne ferons aucun commentaire », a dit un porte-parole. Deutsche Bahn a réalisé en 2014 un bénéfice d’exploitation en baisse de près de 6% à 2,1 milliards d’euros.

Macédoine : des milliers de migrants par jour

Macédoine : des milliers de migrants par jour

Preuve que chaque État ne pourra isolément gérer la question des migrants, et pas davantage l’Europe même si cela constitue un progrès indispensable. Ce sont en effet plusieurs milliers de migrants qui s’entassent chaque jour en Macédoine, pays limitrophe de l’union européenne. La problématique est donc mondiale et elle impose prendre compte les facteurs explicatifs fondamentaux de cette migration (guerre, violence, famine). Plusieurs milliers de migrants et de réfugiés sont en effet   passés samedi en Macédoine en enfonçant un cordon de police à la frontière sud, rapporte un journaliste de Reuters sur place.  Les forces de l’ordre, qui ont fait usage de grenades assourdissantes, sont parvenues à retenir une partie des migrants, mais beaucoup ont réussi à leur échapper. Ils ont passé plusieurs jours dehors et la dernière nuit sous la pluie.  Le gouvernement macédonien a décrété jeudi l’état d’urgence et ordonné la fermeture des frontières aux migrants, dont beaucoup viennent de Syrie, d’Afghanistan et d’Irak via la Grèce, où ils affluent au rythme de 2.000 par jour pour tenter de pénétrer dans l’espace Schengen.  Vendredi, la police macédonienne avait déjà fait usage de grenades lacrymogènes et assourdissantes pour contenir la foule en colère avant d’autoriser plusieurs petits groupes – notamment des femmes et des enfants – à pénétrer en Macédoine. Beaucoup d’autres ont afflué depuis à la frontière, où ils n’ont ni abris, ni eau ni nourriture.  Le Haut Commissariat de l’Onu aux réfugiés a prié le gouvernement macédonien de rouvrir la frontière.   »Il y a trois mille personnes ici et le nombre augmente. Les gens sont épuisés. Il a plu toute la nuit et ils n’ont pas d’abri », a déclaré à Reuters Alexandra Krause, membre de l’organisation.

 

Asie du sud est : des milliers de migrants abandonnés en mer

 

Asie du sud est : des milliers de migrants abandonnés en mer

 

 

Des milliers de migrants refoulés et abandonnés en mer et des scènes horrifiantes qui témoignent de l’indifférence criminelle actuelle de certains pays pour les réfugiés. Près de 800 migrants originaires de Birmanie et du Bangladesh ont été recueillis par des pêcheurs indonésiens et conduits à Aceh, sur la pointe nord de l’île indonésienne de Sumatra ce vendredi. Mais d’autres « boat people » ont été refoulés malgré l’appel de l’Onu à leur porter secours. Les migrants secourus vendredi avaient été repoussés par la marine Malaisienne a expliqué la police indonésienne qui décrit des scènes terribles de migrants en jetant d’autres par-dessus bord. « Ils étaient en train de s’entretuer« , a dit Sunarya, chef de la police de Langsa, à Aceh. « Comme le bateau était surchargé, il fallait se débarrasser d’une partie des gens, qui étaient probablement en train de se défendre. » Les migrants secourus vendredi avaient été repoussés par la marine malaisienne a expliqué la police indonésienne qui décrit des scènes terribles de migrants en jetant d’autres par-dessus bord. « Ils étaient en train de s’entretuer« , a dit Sunarya, chef de la police de Langsa, à Aceh. « Comme le bateau était surchargé, il fallait se débarrasser d’une partie des gens, qui étaient probablement en train de se défendre.« Au cours de la semaine écoulée, 2.500 migrants ont accosté dans l’ouest de l’Indonésie et en Malaisie. Deux bateaux ont en revanche été refoulés par la marine indonésienne et la marine thaïlandaise en a remorqué un autre dans les eaux internationales. Les autorités malaisiennes ont annoncé qu’elles feraient de même si la situation se présente. « Ils n’ont ni nourriture ni eau et boivent leur propre urine« , a souligné Joe Lowry, porte-parole de l’Organisation internationale pour les migrations, à Bangkok. « C’est une partie de ping-pong maritime avec des vies humaines en jeu. Nous attendons des gouvernements de la région qu’ils trouvent une solution rapidement (…) faute de quoi nous allons retrouver des bateaux pleins de corps desséchés flottant aux abords des îles Andaman dans les jours qui viennent« , a-t-il averti. Beaucoup de passeurs ont abandonné des navires pleins de migrants, souvent affamés et malades, en mer d’Andaman pour échapper à une opération des autorités thaïlandaises.  « Tant que le gouvernement birman n’aura pas réglé le problème des discriminations à l’encontre des Rohingyas, notamment en leur accordant les mêmes droits à la citoyenneté, cette migration dangereuse se poursuivra« , dit Zeid Ra’ad Al Hussein, Haut-Commissaire de l’Onu aux droits de l’homme, dans un communiqué.

 

Des milliers d’années pour rétablir les écosystèmes marins

Des milliers d’années pour rétablir les écosystèmes marins

D’après article des Echos, les écosystèmes océaniques altérés par le rapide changement climatique pourraient avoir besoin de plusieurs milliers d’années pour se remettre du réchauffement, selon une étude effectuée sur des fossiles de coquillages dans les fonds marins menée par des scientifiques américains. Ces travaux, dirigés par l’écologiste marine Sarah Moffitt, de l’Université de Californie à Davis, montrent que le réchauffement climatique et la désoxygénation des eaux de l’océan qu’il provoque peut très rapidement modifier l’écologie de ce milieu. La récupération peut alors prendre des milliers d’années, pas seulement des siècles comme on le pensait jusqu’alors, concluent ces chercheurs. Leur étude paraît dans les Comptes rendus de l’académie américaine des sciences ( PNAS ). Ces scientifiques ont analysé plus de 5.400 fossiles d’invertébrés, allant des oursins aux palourdes, dans une carotte de sédiments prélevée au large de Santa Barbara, en Californie. Cette carotte de dix mètres de longueur couvre une période remontant de 3.400 à 16.100 ans, ouvrant des fenêtres sur ce qui s’est passé dans les écosystèmes marins avant, pendant et après la dernière grande période de glaciation allant d’il y a 110.000 à 10.000 ans. La déglaciation a été une période de réchauffement rapide du climat et de fonte des glaces polaires avec la formation de zones étendues dans l’océan dans lesquelles les niveaux d’oxygène de l’eau étaient plus faibles. Les études précédentes des carottes sédimentaires des fonds marins se concentraient essentiellement sur des organismes unicellulaires appelés foraminifères et peu sur les formes de vie multicellulaires comme les invertébrés, précisent les auteurs. L’analyse des différentes couches de cette carotte de sédiments marin montre qu’avant le réchauffement des écosystèmes abondants et divers vivaient dans les fonds marins, dont les eaux étaient bien oxygénées. Ensuite, ces chercheurs ont observé une période de réchauffement et de perte d’oxygène dans les océans, suivie par une réduction rapide de la diversité. Les fossiles ont quasiment disparu dans cette partie de la carotte sédimentaire qui correspond à un appauvrissement des eaux de l’océan en oxygène. Les scientifiques ont calculé que les niveaux d’oxygène dans les océans ont diminué dans des proportions limitées, de 0,5 à 1,5 millilitre par litre d’eau en moins d’un siècle. Cela montre que même de petits changements peuvent avoir des effets drastiques sur les écosystèmes des fonds marins. Ces résultats suggèrent que le changement climatique de la planète pourrait provoquer des effets similaires sur les écosystèmes, qui auront besoin de millénaires pour récupérer. « Ce phénomène observé dans le passé nous montre combien les écosystèmes sont sensibles aux changements du climat terrestre avec des conséquences pour des millénaires », souligne Sarah Moffitt. « C’est une réalité à laquelle nous devons nous confronter en tant que scientifiques mais aussi comme citoyens qui se préoccupent de l’environnement », ajoute-t-elle. Une recherche publiée en 2014 dans Global Change Biology montrait que le réchauffement climatique contribue bien à la formation de zones mortes dans les océans, les lacs et rivières. Les auteurs en ont dénombré 476 autour desquelles, selon leurs modèles informatiques, la température devrait augmenter d’un peu plus de deux degrés au cours des prochaines décennies.

 

 

Ebola des dizaines de milliers de morts ?

Ebola des dizaines de milliers de morts ?

 

Pour l’OMS la bataille est perdue pour deux raisons sans doute, d’abord la réaction infranationale n’est pas à la hauteur, l’Afrique noire intéresse moins qu’ailleurs, même pas du tout, y compris Obama. Ensuite parce qu’il est impossible de distinguer les victimes d’Ebola et du palu. En Afrique, la plupart du temps les malades ne consultent même pas un médecin, évidemment rarement des analyses ; Du coup  les gens meurent sans qu’on sache pourquoi .  Il faut auusi parlé de la désuétude complète des installations sanitaires hors des grandes villes et dans les banlieues. Commente détecter  les victimes d’Ebola, alors que le palu tue de l’ordre de 700 000 personnes en Afrique chaque année avec certains symptômes identiques.   »Six mois après son début, le monde est de train de perdre la bataille contre la plus grave épidémie d’Ebola de l’histoire », a déclaré mardi la présidente internationale de Médecins sans Frontières (MSF) Joanne Liu, qui a dénoncé l’inaction de la communauté internationale. « Le 8 août, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que cette épidémie représentait une ‘urgence de santé publique de portée mondiale’, mais ceci n’a pas donné lieu à une réponse significative », a-t-elle ajouté devant les Nations unies. « De fait, les Etats ont rallié une sorte de coalition mondiale de l’inaction. » La présidente internationale de MSF a appelé les pays disposant de ressources civiles et militaires spécialisées dans les catastrophes biologiques à les envoyer en Afrique de l’Ouest.  Dans la seule ville de Monrovia, la capitale du Liberia, ce sont 800 lits qui manquent tandis qu’en Sierra Leone, des corps hautement infectieux pourrissent dans la rue, a-t-elle dit. « L’horloge tourne et le virus Ebola est en train de gagner », a conclu le Dr Liu. « Le temps des réunions et de la planification est fini. Il est maintenant temps d’agir. » Depuis son apparition en février en Guinée forestière, cette souche du virus découvert pour la première fois en 1976 près de la rivière Ebola, dans l’actuelle République démocratique du Congo, a fait quelque 1.550 morts, selon l’OMS, principalement en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone. A Chicago, le directeur du Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC), de retour d’une tournée dans la région, a dit s’attendre à une accélération du nombre de cas de contamination dans les deux prochaines semaines et a exhorté les Etats à agir au plus vite.   »Nous savons comment stopper Ebola », a déclaré le Dr Thomas Frieden. « Le défi est d’élever cette réponse aux niveaux massifs requis pour stopper cette épidémie. »

 

EADS : des milliers d’emplois menacés

EADS : des milliers d’emplois menacés

 

Le directeur exécutif du groupe, Tom Enders, a rendez-vous lundi soir à Munich (sud) avec le comité d’entreprise européen, à qui il a déjà annoncé, mais par voie de presse, des « mesures draconiennes », surtout dans les activités de défense en Allemagne. Mardi se réuniront des comités européens par branche, selon des sources syndicales.  Pour « major Tom », c’est un nouveau défi. Après avoir réussi à desserrer l’emprise des États sur EADS, il a entrepris de regrouper les divisions défense, (Cassidian), espace (Astrium), avec la production d’avions de transport militaires d’Airbus Military, au sein d’une seule division, Airbus Defense and Space.  La restructuration est inévitable pour rendre le groupe plus efficace et performant dans les compétitions sur les marchés émergents, explique la direction d’EADS, bientôt rebaptisé groupe Airbus.  Les réductions de commandes militaires, notamment en Allemagne, ne pourront « pas rester sans conséquence pour l’activité et les emplois », a prévenu le patron d’EADS dans un entretien à un magazine allemand.  Les syndicats craignent que la manœuvre vise surtout une amélioration de la rentabilité promise aux investisseurs avec qui le groupe a rendez-vous mercredi et jeudi à Londres.  L’agence allemande DPA avait annoncé récemment le chiffre de 8.000 suppressions d’emplois, mais EADS n’a pas confirmé. Le Figaro évoquait lundi 5.000 à 6.000 suppressions de postes, sans aucun licenciement, se référant à « de bonnes sources ».  D’après le quotidien français, les réductions d’emplois seraient obtenues via des plans de départs volontaires, des reclassements, le non-remplacement de salariés partant en retraite et le non-renouvellement de contrats d’intérimaires et de CDD.  Le plus grand syndicat d’Allemagne, IG Metall, a organisé le mois dernier une vaste journée d’action en guise d’avertissement. Plusieurs syndicats français ont adressé une lettre au Premier ministre Jean-Marc Ayrault, estimant qu’un « groupe industriel dont le carnet de commandes est d’environ 650 milliards d’euros (…) doit être en mesure de maintenir l’activité de ses sites ».  Ils demandent à l’État, qui détient 12% du capital, de « peser afin que les intérêts industriels nationaux ainsi que les intérêts sociaux des personnels d’EADS soient préservés ».  Des appels à une intervention politique vont mettre à l’épreuve la nouvelle gouvernance du groupe, que Tom Enders a voulu indépendante des trois États présents au capital, la France, l’Allemagne et l’Espagne. Depuis une réforme entrée en vigueur cette année, ils ne sont que de simples actionnaires et ne sont plus représentés au conseil d’administration.  Le patron allemand recule rarement devant une épreuve de force avec les gouvernements mais cela ne lui a pas toujours réussi. L’Allemagne a ainsi bloqué l’année dernière sa tentative de fusion avec le fabricant d’armes britannique BAE Systems.  La restructuration annoncée n’a pas encore déclenché de réactions politiques notables à Paris ni à Berlin. Il est vrai que la chancelière Angela Merkel et ses lieutenants étaient accaparés par la formation d’un nouveau gouvernement. EADS emploie quelque 50.000 personnes dans chacun des deux pays.

 

123



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol