Archive pour le Tag 'milliers'

Encore des milliers d’exécutions en Chine et en Iran

Encore  des milliers d’exécutions en Chine et en Iran

Encore des exécutions parfois par milliers en Chine et en Iran pour des délits de droit commun mais surtout d’opposition politique. Pas étonnant qu’on retrouve la plupart de ces pays dans le concept douteux de « sud global » surtout composé de dictatures. 

Le nombre d’exécutions a atteint son plus haut niveau dans le monde depuis 2015, sous l’effet d’une forte augmentation en Iran, a indiqué Amnesty International mercredi 29 mai dans son rapport annuel sur la peine de mort. L’organisation de défense des droits humains basée à Londres a dénombré 1.153 exécutions en 2023 – sans inclure la Chine, qui ne donne pas ses chiffres -, soit une hausse de plus de 30% par rapport à 2022. Les condamnations à mort prononcées, elles, ont augmenté de 20%, s’élevant au total à 2.428.

Selon Amnesty, les cinq pays comptant le plus d’exécutions en 2023 sont la Chine, où elles sont estimées à plusieurs milliers, l’Iran, l’Arabie saoudite, la Somalie et les États-Unis. À lui seul, l’Iran a exécuté 853 personnes, soit près de 50% de plus qu’en 2022. 

« Les pays qui continuent de procéder à des exécutions sont de plus en plus isolés »

Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International

Malgré cette hausse en 2023, concentrée en particulier au Moyen-Orient, «les pays qui continuent de procéder à des exécutions sont de plus en plus isolés», a-t-elle souligné. Leur nombre est tombé à seize l’an dernier, reculant à un niveau jamais vu. Aucune exécution n’a été enregistrée au Bélarus, au Japon, en Birmanie ou au Soudan du Sud, contrairement à 2022. En Asie, le Pakistan a abrogé la peine de mort pour les délits liés à la drogue, tandis que la Malaisie a aboli la peine de mort automatique pour certains crimes. À l’inverse, l’Afrique subsaharienne fait partie des régions où les condamnations à mort ont augmenté, de 66% à 494 en 2023. Les exécutions, toutes en Somalie, ont plus que triplé pour atteindre 38.

Aux États-Unis, où l’on dénombre 24 exécutions, plusieurs États affichent un «engagement sans faille à la peine de mort», regrette Agnès Callamard, qui dénonce la méthode d’asphyxie à l’azote pratiquée en Alabama. Le rapport d’Amnesty ne compte pas les milliers d’exécutions soupçonnées en Chine, ni celles en Corée du Nord ou au Vietnam, l’organisation voyant dans le secret entourant ces chiffres une volonté d’instiller «la peur».

 

Manifs samedi des Insoumis pour un cessez-le-feu à Gaza : quelques milliers de manifestants seulement

Manifs samedi des Insoumis pour un cessez-le-feu à Gaza : quelques milliers de manifestants seulement

A
à l’initiative des Insoumis et de Mélenchon, une manifestation à Paris a réuni seulement quelques milliers de manifestants contre la guerre entre Israël et le Hamas. Une initiative des Insoumis appuyer par d’autres organisations gauchistes.

Une initiative qui évidemment peut se comprendre si elle ne met pas tout dans le même sac et reconnaît la responsabilité première du Hamas vis-à-vis des massacres commis en Israël. Des violences qui pour autant ne justifient pas d’autres violences contre des civils palestiniens.

Reste qu’une manifestation réduite à l’appel des Insoumis et de quelques gauchistes ne suffit pas à créer le soutien à la hauteur de l’enjeu. D’une certaine manière, l’isolement des Insoumis mêmes appuyé par quelques organisations gauchistes dessert la cause en montrant le faible soutien de la France.

Une manifestation bien sûr avec un objectif politique à savoir se distinguer de la grande marche contre l’antisémitisme de dimanche. Objectif encore raté et qui va contribuer au processus de suicide de Mélenchon.

A Paris, plusieurs milliers de manifestants « contre la guerre » entre Israël et le Hamas, à la veille de la grande marche contre l’antisémitisme.

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté, samedi 11 novembre à Paris, pour demander un cessez-le-feu à Gaza à l’appel de plusieurs mouvements de gauche et de La France insoumise.

Des cortèges ont défilé à Rennes, à Nice et à Paris où une « marche contre la guerre » était organisée à l’appel d’un collectif d’ONG, de mouvements de gauche et de La France insoumise entre la place de la République et la place de la Nation.

Manifs pour un cessez-le-feu à Gaza : quelques milliers de manifestants seulement

Manifs pour un cessez-le-feu à Gaza : quelques milliers de manifestants seulement

A
à l’initiative des Insoumis et de Mélenchon, une manifestation à Paris a réuni seulement quelques milliers de manifestants contre la guerre entre Israël et le Hamas. Une initiative des Insoumis appuyer par d’autres organisations gauchistes.

Une initiative qui évidemment peut se comprendre si elle ne met pas tout dans le même sac et reconnaît la responsabilité première du Hamas vis-à-vis des massacres commis en Israël. Des violences qui pour autant ne justifient pas d’autres violences contre des civils palestiniens.

Reste qu’une manifestation réduite à l’appel des Insoumis et de quelques gauchistes ne suffit pas à créer le soutien à la hauteur de l’enjeu. D’une certaine manière, l’isolement des Insoumis mêmes appuyé par quelques organisations gauchistes dessert la cause en montrant le faible soutien de la France.

Une manifestation bien sûr avec un objectif politique à savoir se distinguer de la grande marche contre l’antisémitisme de dimanche. Objectif encore raté et qui va contribuer au processus de suicide de Mélenchon.

A Paris, plusieurs milliers de manifestants « contre la guerre » entre Israël et le Hamas, à la veille de la grande marche contre l’antisémitisme.

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté, samedi 11 novembre à Paris, pour demander un cessez-le-feu à Gaza à l’appel de plusieurs mouvements de gauche et de La France insoumise.

Des cortèges ont défilé à Rennes, à Nice et à Paris où une « marche contre la guerre » était organisée à l’appel d’un collectif d’ONG, de mouvements de gauche et de La France insoumise entre la place de la République et la place de la Nation.

Traite humaine: Des milliers d’enfants ukrainiens déportés en Russie

Traite humaine: Des milliers d’enfants ukrainiens déportés en Russie

La Russie face à une crise démographique sans précédent du fait de l’extrême pauvreté du pays et de la répression qui règne essaye de compenser sa baisse de population par la déportation de milliers et milliers d’enfants ukrainiens. Hormis un sursaut au milieu des années 2010, les courbes de la natalité ruse n’ont cessé de plonger depuis trois décennies.

En avril 2022, peu après le début de la guerre, le niveau des naissances n’avait jamais été aussi bas en Russie… depuis le début du XVIIIe siècle, comme l’indique Alexeï Raksha, démographe indépendant (après avoir longtemps travaillé chez Rostat, l’Insee russe).L’objectif est aussi de russifier cette jeunesse par lavage de cerveau pour leur faire haïr l’Ukraine. Un véritable crime de guerre qui à lui seul mériterait la mise au ban du régime mafieux et criminel de Poutine.

La déportation de milliers de milliers d’enfants ukrainiens en Russie constitue sans doute le crime le plus abominable commis par Poutine. La Russie reconnaît officiellement ces kidnappings, sans pour autant employer ce terme.

Le chef de l’occupation russe de Kherson, Kirill Stremooussov, avait ainsi affirmé auprès de la presse d’Etat russe que 46 orphelins de Kherson avaient été « transférés » en Crimée. Il est cependant très difficile d’estimer la vraie ampleur de ce phénomène.

Kiev revendique que 13 899 enfants à l’identité vérifiée ont été kidnappés et déportés depuis le début de l’invasion, dont seuls 125 enfants ont pu être renvoyés en Ukraine, comme le rappelle Newsweek. Du côté russe, des officiels ont confirmé que jusqu’à 690 000 enfants ukrainiens seraient en Russie en octobre 2022 selon l’agence de presse d’Etat Tass.

La Russie a par ailleurs facilité l’adoption d’enfants ukrainiens par les familles russes, expliquant les cas d’Ukrainiens mineurs envoyés dans des familles à l’autre bout de la Russie. À titre d’exemple, en juillet dernier, 108 orphelins du Donbass naturalisés russes via ce décret ont ainsi été envoyés dans diverses régions de Russie, selon la présidente de la Commission aux droits de l’enfant en Russie Maria Lvova-Belova, qui indique avoir « pleuré de bonheur » devant les réunions d’enfants avec leurs nouveaux parents. Ces enfants, parfois envoyés dans des régions éloignées de l’Ukraine comme le district autonome de Iamalo-Nénétsie au nord de la Sibérie, seront donc difficiles à rapatrier en Ukraine même si le conflit s’achève.

Des milliers d’enfants ukrainiens déportés en Russie


Des milliers d’enfants ukrainiens déportés en Russie

La déportation de milliers de milliers d’enfants ukrainiens en Russie constitue sans doute le crime le plus abominable commis par Poutine. La Russie reconnaît officiellement ces kidnappings, sans pour autant employer ce terme.

Le chef de l’occupation russe de Kherson, Kirill Stremooussov, avait ainsi affirmé auprès de la presse d’Etat russe que 46 orphelins de Kherson avaient été « transférés » en Crimée. Il est cependant très difficile d’estimer la vraie ampleur de ce phénomène.

Kiev revendique que 13 899 enfants à l’identité vérifiée ont été kidnappés et déportés depuis le début de l’invasion, dont seuls 125 enfants ont pu être renvoyés en Ukraine, comme le rappelle Newsweek. Du côté russe, des officiels ont confirmé que jusqu’à 690 000 enfants ukrainiens seraient en Russie en octobre 2022 selon l’agence de presse d’Etat Tass.

La Russie a par ailleurs facilité l’adoption d’enfants ukrainiens par les familles russes, expliquant les cas d’Ukrainiens mineurs envoyés dans des familles à l’autre bout de la Russie. À titre d’exemple, en juillet dernier, 108 orphelins du Donbass naturalisés russes via ce décret ont ainsi été envoyés dans diverses régions de Russie, selon la présidente de la Commission aux droits de l’enfant en Russie Maria Lvova-Belova, qui indique avoir « pleuré de bonheur » devant les réunions d’enfants avec leurs nouveaux parents. Ces enfants, parfois envoyés dans des régions éloignées de l’Ukraine comme le district autonome de Iamalo-Nénétsie au nord de la Sibérie, seront donc difficiles à rapatrier en Ukraine même si le conflit s’achève.

Variant Omicron: déjà de milliers de cas

Variant Omicron: déjà de milliers de cas

Officiellement, il n’y aurait que quelques centaines de cas de contaminés par le variant omicron. Ceci étant, la plupart des experts considèrent  que ce chiffre est très sous-estimé faute d’identification pour l’instant.

Plusieurs milliers de cas existeraient déjà dans l’Hexagone. On voit d’ailleurs mal pourquoi le variant omicron seraient présents très largement au Royaume-Uni et en Europe et pas en France. Le problème est sans doute de ne pas déclencher la peur voir la panique dans la mesure où déjà près de 1500 personnes entrent dans les hôpitaux chaque jour et qu’on arrive à limite de saturation avec près de 3000 malades en soins intensifs. Le risque est de parvenir assez rapidement à 4000 avant un mois, ce qui à coup sûr bloquerait complètement les services hospitaliers non seulement pour le Covid mais pour les autres pathologies

COVID France : « DES MILLIERS DE PLAINTES »

COVID France : « DES MILLIERS DE PLAINTES

 

« Il y a des milliers de plaintes qui arrivent » à la Cour de justice de la République concernant la gestion par le gouvernement de la crise du Covid-19, a déclaré François Molins, procureur général près la Cour de cassation.

« C’est un phénomène qui est nouveau, certainement dû au développement des modes de communication et d’Internet, qui affecte la Cour de justice de la République. Effectivement il y a des milliers de plaintes qui arrivent », a déclaré François Molins dans un entretien diffusé dimanche sur LCI à 20h30.

La commission des requêtes de la Cour de justice de la République (CJR), seule juridiction habilitée à poursuivre et juger Premiers ministres, ministres et secrétaires d’Etat pour les crimes et délits commis « dans l’exercice de leurs fonctions », examine ensuite leur recevabilité.

« Le même phénomène (de plaintes massives, NDLR) existe au niveau du pôle santé publique (du tribunal judiciaire) de Paris (…) C’est un phénomène qui concerne la problématique dans son ensemble: le volet droit commun ou le volet ministériel », a-t-il ajouté.

Des milliers de tonnes de légumes et de fruits francisés

 

 

Des milliers de tonnes de légumes et de fruits en provenance de pays du Sud seraient actuellement francisés du fait des dérèglements climatiques en France caractérisés notamment l’effet des gels tardifs et des soubresauts de la température.Une information d’Europe 1 dévoile que l’administration des fraudes a identifié un grossiste faisant passer des centaines de milliers de tonnes de légumes espagnols pour des produits français.

Le problème, c’est que le phénomène est beaucoup plus général, il est à la fois conjoncturel et structurel. Il est conjoncturel car le climat a retardé- voire annuler- en France nombre de productions de légumes et de fruits et qu’on leur substitue des produits venant de l’étranger. Il est aussi structurel dans la mesure où les conditions de production et fiscales sont plus coûteuses en France . Ceci vaut aussi pour les produits dits bio dont  plus de la moitié viennent de l’étranger et qui n’ont de bio d’ailleurs pour certains que l’étiquette.

Courgettes, poivrons, asperges…Des milliers de consommateurs du sud de la France ont acheté des légumes qu’ils croyaient français, alors que ce n’était pas le cas. Vendus dans la grande distribution, et pourtant bien étiquetés comme provenant de France, ils étaient en réalité espagnols. Impossible pour le consommateur, ni même pour les enseignes de s’en rendre compte. Une pratique illégale, que l’on appelle la francisation.

C’est dans le secteur de Tarascon qu’un  grossiste de fruits et légumes est soupçonné d’y avoir recours. Depuis au moins l’année dernière, des centaines de tonnes de légumes seraient concernés. Cet homme achetait ses produits en Espagne, moins chers, donc, et changeait les étiquettes espagnoles des colis et des emballages pour d’autres indiquant « Origine France », qui se revendent plus chers. Il est même soupçonné d’avoir édité des factures avec cette fausse origine.

 

MARCHE CLIMAT: PLUSIEURS MILLIERS DE PERSONNES À PARIS et en province

MARCHE CLIMAT: PLUSIEURS MILLIERS DE PERSONNES À PARIS et en province

Des dizaines de milliers de manifestants partout en France pour protester contre les orientations visant le climat. Au total 115 000 d’après les organisateurs. Parmi les motifs d’insatisfaction le faite que Emmanuel Macron s’était engagé devant les membres de la Convention citoyenne pour le climat (CCC) à envoyer aux parlementaires leur proposition de modification de l’article 1 de la Constitution;  mais, face aux réticences du Sénat, l’idée du référendum devrait être abandonnée par le gouvernement

Malgré les assurances élyséennes, écologistes, partis de gauche et syndicats y ont vu une preuve de plus des reniements de l’exécutif, alors même qu’ils manifestaient pour dénoncer comme « un rendez-vous raté pour le climat » la loi « climat et résilience » adoptée mardi à l’Assemblée.

Un texte, très contesté, sensé traduire une partie des 149 propositions de la CCC, convoquée par Emmanuel Macron dans la foulée de la crise des gilets jaunes pour réduire de 40% les émissions françaises de gaz à effet de serre « dans un esprit de justice sociale ».

Selon les organisateurs, 115.000 personnes au total ont participé à 163 défilés à travers le pays, dont 56.000 à Paris, soit un peu plus que revendiqué lors du précédent mouvement fin mars.

Birmanie : des milliers de manifestants .

Birmanie : des milliers de manifestants

 

Plusieurs manifestations ont eu lieu en Birmanie pour protester contre le nouveau coup d’État militaire. La dirigeante, Aung San Suu Kyi, a en effet été éjectée du pouvoir avec son équipe et mise en prison. Le motif de son arrestation est surréaliste:  elle aurait contrevenu aux règles commerciales pour avoir importé 6 talkies-walkies. La vérité est plus dramatique, c’est que le parti de l’ancienne dirigeante avait largement gagné les élections du 8 novembre et menaçait  d’éjecter les militaires d’un pouvoir où ils conservaient encore plusieurs portefeuilles ministériels importants.

Le cynisme des militaires s’appuie en outre sur le soutien de la Chine qui évidemment n’est pas vraiment un modèle de démocratie et pratique aussi quotidiennement la dictature et la répression. Des milliers de personnes ont défilé dimanche pour une deuxième journée dans la plus grande ville du Myanmar pour protester contre le renversement par la junte militaire et la détention du dirigeant élu Aung San Suu Kyi la semaine dernière.

Les manifestants à Yangon ont porté des ballons rouges – la couleur représentant le Parti de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) de Suu Kyi – et ont scandé: «Nous ne voulons pas de dictature militaire! Nous voulons la démocratie! » En milieu de matinée, une centaine de personnes s’étaient également rassemblées dans la ville côtière de Mawlamine, au sud-est, et des étudiants et des médecins se rassemblaient dans la ville de Mandalay.

 

Plusieurs manifestations ont eu lieu en Birmanie pour protester contre le nouveau coup d’État militaire. La dirigeante, Aung San Suu Kyi, a en effet été éjectée du pouvoir avec son équipe et mise en prison. Le motif de son arrestation est surréaliste:  elle aurait contrevenu aux règles commerciales pour avoir importé 6 talkies-walkies. La vérité est plus dramatique, c’est que le parti de l’ancienne dirigeante avait largement gagné les élections du 8 novembre et menaçait  d’éjecter les militaires d’un pouvoir où ils conservaient encore plusieurs portefeuilles ministériels importants.

Le cynisme des militaires s’appuie en outre sur le soutien de la Chine qui évidemment n’est pas vraiment un modèle de démocratie et pratique aussi quotidiennement la dictature et la répression. Des milliers de personnes ont défilé dimanche pour une deuxième journée dans la plus grande ville du Myanmar pour protester contre le renversement par la junte militaire et la détention du dirigeant élu Aung San Suu Kyi la semaine dernière.

Les manifestants à Yangon ont porté des ballons rouges – la couleur représentant le Parti de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) de Suu Kyi – et ont scandé: «Nous ne voulons pas de dictature militaire! Nous voulons la démocratie! » En milieu de matinée, une centaine de personnes s’étaient également rassemblées dans la ville côtière de Mawlamine, au sud-est, et des étudiants et des médecins se rassemblaient dans la ville de Mandalay.

Douvres : des milliers de routiers enfin débloqués

Douvres : des milliers de routiers enfin débloqués

Après 48 heures de fermeture totale due à une nouvelle souche de coronavirus, la France permet depuis mercredi matin le retour des chauffeurs coincés côté britannique, à condition de présenter un test négatif. Des milliers d’entre eux se sont retrouvés à attendre plusieurs jours avant de pouvoir rentrer chez eux, certains ayant garé leur véhicule sur la piste d’un ancien aéroport, d’autres directement sur l’autoroute. Le jour de Noël, sur l’autoroute M20 menant à Douvres, des chauffeurs ont confié à l’AFP qu’ils n’avaient avancé que de 11 kilomètres en 19 heures.

Vendredi soir, plus de 4500 camions avaient pu repartir, a déclaré le ministre britannique des Transports Grant Shapps sur Twitter. Plus de 10.000 tests avaient été effectués, dont 24 se sont avérés positifs, a-t-il précisé. En temps normal, jusqu’à 10.000 camions transitent chaque jour par Douvres, le principal port anglais permettant la traversée de la Manche.

 » Plusieurs centaines de milliers de chômeurs de plus à la fin de l’année » (Elisabeth Borne)

 » Plusieurs centaines de milliers de chômeurs de plus à la fin de l’année » (Elisabeth Borne)

 

L’objectif du retour au « plein-emploi »est repoussé de 2022 à 2025. En attendant il faut s’attendre à une augmentation du chômage avec l’arrivée de plusieurs centaines de milliers de chômeurs d’après la ministre du travail elle-même Élisabeth borne . Elle constate « une baisse du nombre de chômeurs de catégorie A en juin pour le deuxième mois consécutif, souligne le rôle massif d’amortisseur qu’a joué l’activité partielle », mais avoue qu’il y aura « plusieurs centaines de milliers de chômeurs de plus à la fin de l’année ».

Etre plus précis lui est difficile. Cela dépendra de l’évolution de l’épidémie de coronavirus et de la situation sanitaire et de l’efficacité du plan jeunes comme du plan de relance. « La façon dont se passera la rentrée sera déterminante », insiste-t-elle.

Pour éviter les licenciements massifs, certaines entreprises de secteurs durablement en difficulté (aéronautique, tourisme…) pourront bientôt recourir au nouveau dispositif d’activité partielle de longue durée (APLD), dont le décret doit être publié dans les prochains jours.

Et pour convaincre les entreprises de recruter malgré tout dans ce climat incertain, et notamment les centaines de milliers de jeunes qui vont arriver en septembre sur le marché du travail, le gouvernement a présenté un plan à 6,5 milliards d’euros sur deux ans, premier volet du plan de relance global de l’activité attendu fin août.

La mesure phare est une aide de 4 000 euros pour toute embauche d’un jeune de moins de 25 ans pour un contrat de trois mois minimum. Le gouvernement espère que cela permettra d’accélérer 450 000 embauches d’ici janvier. « L’aide aux contrats en alternance fera que le jeune ne coûte quasiment rien à l’entreprise la première année », précise Elisabeth Borne aux Echos. « Je compte sur la mobilisation des chefs d’entreprise. Je vais aller à la rencontre des branches et des entreprises pour m’en assurer ».

Autre mesure annoncée au quotidien économique par la ministre : « un renforcement des effectifs de Pôle emploi en 2021, de plusieurs milliers de postes, si on veut avoir un accompagnement de qualité des demandeurs d’emploi ». Pour elle, l’agence aura « un rôle important » dans « les secteurs en tension ».

Dans le cadre du plan de relance, « on va former nos concitoyens aux métiers de demain (…) aux compétences dont on a besoin, dont on aura besoin et du coup, (ça) permettr(a) aussi de limiter le recours au travail détaché », a-t-elle ajouté sur RTL mardi matin.

En effet, « la persistance d’un recours massif au travail détaché dans certains secteurs est incompréhensible dans une période de fort chômage. Il n’est pas question que le plan de relance se fasse avec des travailleurs détachés ! », assure Elisabeth Borne, qui part en guerre.

Elle promet « un dispositif dédié dans le transport routier ». « Nous allons ensuite prendre le problème à bras-le-corps avec les partenaires sociaux, en s’attaquant à ses causes, branche par branche, pour élaborer d’ici à décembre des plans de diminution du travail détaché. Les différents secteurs devront s’organiser pour former des jeunes, ou des moins jeunes, et réfléchir à l’évolution des conditions de travail pour être plus attractifs, comme dans le secteur agricole ». « Il faut que chacun prenne ses responsabilités », a-t-elle lancé sur RTL.

 

Air France : milliers de suppressions de postes à venir

Air France : milliers de suppressions de postes à venir

Depuis février l’environnement a bien changé à Air France. A ce moment là, il était envisagé de supprimer environ 1500 postes. Ce chiffre pourrait rapidement passer à 5000 voir au-delà. D’une manière générale, les compagnies s’apprêtent à se séparer de 10 à 20 % de leur personnel en moyenne sans parler des défaillances complètes. Faisant état de l’évolution des ressources et des besoins dans un contexte de croissance, l’ancien document qui prévoyait la suppression de 1500 postes est désormais obsolète avec la crise sans précédent qui frappe le transport aérien. Face à une demande en chute libre qui va mettre plusieurs années à retrouver son niveau d’avant-crise, l’activité d’Air France est appelée à diminuer fortement, créant de facto un sureffectif important.

Coronavirus : plusieurs centaines de milliers de morts ? (Pascal Crépey)

Coronavirus :  plusieurs centaines de milliers de morts ? (Pascal Crépey)

Pascal Crépey est enseignant-chercheur en épidémiologie et biostatistiques à l’Ecole des hautes études en santé publique à Rennes estime que faute de vaccin et d’équipements nécessaires , le Coron virus pourrait faire plusieurs centaines de milliers de morts. Interview dans le Monde. Son équipe a modélisé le nombre de lits de réanimation qu’il faudrait dans chaque région française pour prendre en charge tous les cas graves de Covid-19.

Comment avez-vous construit votre modèle ?

Nous sommes partis d’un modèle « classique » utilisé pour évaluer l’impact de la vaccination ou de la fermeture d’écoles sur la diffusion de la grippe. Nous l’avons reparamétré avec les caractéristiques du Covid-19 : sa contagiosité, sa létalité, sa durée d’incubation, et la période de contagiosité. La maladie ayant des manifestations différentes selon l’âge, nous avons utilisé les données démographiques de l’Insee pour pouvoir affiner nos projections.

Quels sont vos scénarios pour l’évolution de l’épidémie ?

Nous en avons élaboré trois, avec des nombres de transmission différents. Dans la version « optimiste », qui correspond au cas de figure où la population est confinée, chaque malade contamine une personne et demie. Dans le scénario « médian », ce nombre de transmissions passe à 2,25 et dans le scénario « pessimiste », il grimpe à trois.

La France, avant que ne soient prises des mesures de « distanciation sociale », se situait certainement dans un entre-deux, avec un « nombre de reproductions » de 2,6, si l’on se base sur les études faites en Chine. C’est cependant difficile à estimer, car les cas sont de moins en moins bien comptés. Les personnes qui ne présentent pas de symptômes spécifiques ne rentrent pas dans le compteur général, et parmi les patients symptomatiques, seuls les plus graves sont maintenant testés.

 

L’impossibilité d’embaucher des milliers de soignants (Auriane Guilbaud )

L’impossibilité  d’embaucher des milliers de soignants (Auriane Guilbaud )

 

Auriane Guilbaud, maîtresse de conférences en science politique à l’Institut d’études européennes de l’Université Paris-VIII et chercheuse au Cresppa-LabToP /CNRS, UMR 7217, milite dans une tribune du Monde pour une politique à long terme incluant l’embauche de soignants.

Endiguer une épidémie comme celle du coronavirus nécessite des institutions inspirant la confiance et financées sur le long terme, en particulier dans la santé et la recherche, souligne, dans une tribune au « Monde », la politiste, jugeant cette exigence encore incomprise du gouvernement

Tribune. Les financements d’urgence annoncés, tant au niveau national qu’à celui de l’Union européenne (UE), pour faire face à l’épidémie de coronavirus s’expliquent par l’immédiateté de la crise sanitaire, mais pourront-ils pallier des années de sous-investissement massif dans l’hôpital public et la recherche ? Pour contrer une épidémie, il faut des institutions résilientes, dotées des moyens pour réagir rapidement et absorber un surcroît de travail, et dans lesquelles les populations ont confiance. Cela nécessite des investissements de long terme, aux niveaux national et international.

Les épidémies sont des moments éprouvants pour les sociétés, confrontées à la perception d’un danger imminent, où la survie individuelle et collective devient un impératif absolu. Elles soulèvent de multiples questions éthiques : qui soigner en priorité ? Jusqu’à quel point peut-on restreindre la liberté individuelle de se déplacer ? Elles révèlent des inégalités et réactivent des tensions sociales : y aura-t-il un accès aux soins de qualité sur tout le territoire ? Sera-t-on protégé en cas d’absence au travail ? Enfin, parce qu’elles déstabilisent l’ordre politique et social établi, elles sont des moments privilégiés d’intervention gouvernementale.

Outre des financements débloqués en urgence, l’accent est mis sur des mesures barrières et la prophylaxie individuelle (le lavage soigneux et répété des mains, ne pas sortir quand on est malade…). Ces mesures sont bien sûr nécessaires, et il faut encourager à les respecter. Mais cet appel à la responsabilité individuelle nécessite un soutien institutionnel pour pouvoir être effectif et justifié. Si certaines mesures peuvent être prises en urgence, comme les indemnités journalières versées par l’Assurance-maladie en cas d’isolement lié au coronavirus, d’autres nécessitent un investissement en amont – combien d’écoles et d’autres lieux publics ont des toilettes dans un état tellement déplorable qu’il est impossible de s’y laver les mains correctement ?

La capacité à réagir rapidement pour endiguer une épidémie est cruciale, comme l’ont rappelé les précédentes épidémies du XXIsiècle (SARS, grippe aviaire H1N1, Zika, Ebola…). Des mesures d’urgence ne pourront être efficaces rapidement que si des infrastructures permanentes sont en place, et donc financées en amont et à long terme. Il n’est pas possible d’embaucher des milliers de soignants ou de chercheurs supplémentaires en un claquement de doigts. La recherche d’un traitement contre les virus de la famille des coronavirus prend du temps et nécessite des investissements pérennes.

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