Archive pour le Tag 'milliard'

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Total investit 1 milliard dans les batteries électriques

Total investit 1 milliard dans les batteries électriques

Total pétrolier a proposé lundi de racheter le fabricant français de batteries de haute technologie Saft pour 950 millions d’euros, dans le cadre d’une offre publique d’achat (OPA) amicale. Un projet de rachat approuvé à l’unanimité par le conseil de surveillance de Saft.  « Le XXIe siècle sera électrique », assurait il y a quelques semaines Patrick Pouyanné, dans une interview aux « Echos ». Le PDG de Total a officialisé mi-avril la création d’une nouvelle division, « gas renewables and power », qui viendra s’ajouter à ses activités traditionnelles dans le pétrole. Celle-ci regroupera les activités dans l’aval gaz, les énergies renouvelables et les activités d’efficacité énergétique. Pourquoi le groupe se lance-t-il dans ce nouveau métier ? « Il nous faut intégrer le défi du changement climatique, et l’évolution du mix énergétique qui va en découler : les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie montrent que la part du pétrole va baisser, au profit du gaz et des renouvelables », expliquait Patrick Pouyanné. « Notre objectif n’est pas de devenir électricien. [...] Mais nous devons comprendre les marchés électriques en nous positionnant sur certains éléments de la chaîne de valeur. » Total a déjà fait un pas dans le solaire depuis le rachat en 2011 de SunPower, l’un des leaders mondiaux dans la fabrication de panneaux solaires. Avec Saft, le groupe s’avance dans un autre domaine clé : le stockage de l’électricité, et notamment celle produite par les énergies solaire et éolienne. Puisque leur production est intermittente (quand le vent faiblit ou le soleil ne se montre pas), le défi est de stocker leur production pour la restituer ensuite en fonction de la demande. Une question sur laquelle planchent de nombreuses sociétés – Tesla, Schneider Electric, RWE, etc. – ainsi que plusieurs start-up, avec différentes pistes technologiques à l’étude. Total a d’ailleurs déjà investi dans une start-up américaine, LightSail Energy, qui travaille sur d’autres solutions que les batteries.

(Les Échos)

1 milliard pour former 500 000 chômeurs : ou les calculs de coin de table de l’Élysée

1 milliard pour former 500 000 chômeurs : ou les calculs de coin de table de l’Élysée

 

On peut légitimement s’interroger pour savoir comment le gouvernement évalue le coût de formation de 500 000 chômeurs supplémentaires à 1 milliard seulement. Bien qu’il soit difficile d’appréhender le coût exact d’une formation eu égard au croisement des financements le coup de l’ordre de 400 000 chômeurs représente déjà 4 à 5 milliards en 2015. Autant dire qu’il faudra de l’ordre  de 10 milliards pour former 500 000 chômeurs supplémentaires. À moins de se résoudre à des formations gadget express uniquement pour désengorger les statistiques de la catégorie A de pôle emploi. Si l’on s’en tient aux informations des Échos la formation des 500 000 chômeurs supplémentaires coûterait de 1 milliard d’euros dont la moitié serait financée par les fonds de formation professionnelle et la moitié par l’État. Or cette somme paraît complètement dérisoire à moins de se résoudre à parquer les chômeurs dans des formations gadget de courte durée. Pour former réellement un chômeur et lui permettre de déboucher sur un emploi il faut évidemment compter plusieurs semaines et même plusieurs mois le plus souvent ;  dès lors  cette enveloppe d’un milliard paraît complètement anecdotique. Il faudrait compter au moins 10 fois plus si l’on veut réellement faciliter une formation qualifiante pour ces chômeurs La formation de 500.000 chômeurs supplémentaires annoncée par François Hollande lors de ses vœux jeudi 31 décembre devrait coûter « près d’un milliard d’euros » et être financée « pour moitié par l’Etat et pour le reste par les fonds de la formation professionnelle », selon le quotidien Les Echos. Lors de son intervention télévisée, le chef de l’Etat avait annoncé le lancement d’un « plan massif de formation des demandeurs d’emploi », avec « 500.000 personnes de plus (qui) seront accompagnées vers les métiers de demain ». Mais il n’avait donné aucune précision sur le financement et les secteurs concernés. Selon Les Echos dans leur édition à paraître lundi 4 janvier, « le dispositif devrait coûter près d’un milliard d’euros, financé pour moitié par l’Etat et pour le reste par les fonds de la formation professionnelle ». Le secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, a indiqué dimanche que le gouvernement allait « mobiliser les moyens très généraux de la formation professionnelle, de l’Éducation nationale«. « Nous allons d’abord en discuter avec les régions«  a-t-il ajouté à l’occasion du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.  La dernière réforme de la formation professionnelle remonte à 2014, avec en particulier la mise en place du compte personnel de formation (CPF) au 1er janvier 2015. Les demandeurs d’emploi sont les principaux utilisateurs du CPF, selon les données obtenues en décembre auprès du ministère du Travail. Le CPF a remplacé le Droit individuel à la formation (DIF), qui bénéficiait essentiellement aux salariés. Il est plafonné à 150 heures, soit une formation sur une quinzaine de jours autant dire pas grand-chose en tout cas bien insuffisant pour requalifier des chômeurs la plupart de chômeurs.

 

Ferrari : un appel de près de 1 milliard à Wall Street

 

Ferrari  : un appel de près de 1 milliard à Wall Street

Ferrari n’aura sans doute aucun mal à lever près d’un million de dollars pour son introduction en bourse à New York compte tenu bien entendu de sa réputation mais aussi et surtout de ses résultats financiers. Ferrari prévoit en effet de lever jusqu’à 900 millions de dollars (793 millions d’euros) à l’occasion de son introduction en Bourse à New York, montrent les documents déposés vendredi auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC).  La filiale de voitures de sport de Fiat Chrysler Automobiles (FCA) a l’intention de vendre 17,175 millions d’actions, soit environ 9% de son capital, à un prix unitaire compris entre 48 et 52 dollars. FCA, qui possède environ 90% du capital de Ferrari, a annoncé son intention de distribuer le reste de sa participation à ses actionnaires.  Ferrari, connue dans le monde entier pour son emblème au cheval cabré et pour son écurie de Formule 1, devrait être cotée d’ici quelques jours sur le New York Stock Exchange sous le symbole RACE.  Après la mise en Bourse, Piero Ferrari, vice-président et fils d’Enzo, le fondateur de la marque, conservera 10% du capital de l’entreprise.  Piero Ferrari et la famille Agnelli, via sa holding financière Exor, pourraient en outre s’assurer le contrôle d’environ 50% des droits de vote, ce qui leur permettrait de faire barrage à tout offre d’achat hostile.  Exor possèdera environ 23,6% des actions Ferrari au terme de la scission, qui devrait avoir lieu début 2016. Dans le dossier déposé à la SEC, Ferrari précise prévoir de publier au titre du troisième trimestre un chiffre d’affaires de 720 à 730 millions d’euros, en hausse de 9% à 10% sur un an.  Son excédent brut d’exploitation (Ebitda) devrait avoir progressé de 19% à 22%, à 210-215 millions d’euros.

 

 

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  • site poèmes-chansons-théâtre de l’auteur

Le coût de non livraison des Mistral : plus d’un milliard !

Le coût de non livraison des Mistral : plus d’un milliard !

 

 

Au départ Hollande avait annoncé que l’annulation de la vente des Mistrals à la Russie serait une opération blanche. On ne devait rembourser que l’avance faite par les Russes. Avec le temps s’aperçoit que la facture risque d’être salée compte tenu des opérations d’entretien de montage et de démontage technique ainsi que des indemnités. Du coup la facture pourrait se monter à plus d’un milliard et on comprend que la France soit pressée de solder ces Mistral dans le prix intéresse de nombreux pays. Le démontage de matériels militaires russes intégrés aux deux navires de guerre de type Mistral, dont la vente par la France à la Russie a été annulée, devrait durer jusqu’en janvier, selon des informations transmises par un haut responsable français à des parlementaires et obtenues vendredi par l’AFP.  Le secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN), Louis Gautier, a également indiqué, lors d’auditions parlementaires organisées mardi à huis clos, que le montant total des indemnisations à verser au constructeur des navires militaires, le groupe DCNS, en attendant une éventuelle revente des navires, devrait grimper à 1,1 milliard d’euros.   »Les montants finalement garantis par la Coface pourraient être de l’ordre de 1,1 milliard d’euros, dont il faudra soustraire « le montant de la transaction » en cas de revente, a indiqué Louis Gautier aux élus, selon un résumé de l’audition obtenu par l’AFP. Cette estimation inclut notamment des frais de gardiennage et de maintien en état opérationnel des navires, qui s’élèvent à 2 millions d’euros par jour, mais pas encore les frais de remplacement des matériels russes en vue d’une revente à un autre pays, dont le montant n’est pas encore connu.  Le SGDSN, qui était le négociateur français avec Moscou dans ce dossier, a toutefois réfuté la facture totale de 2 milliards d’euros avancée par Le Canard Enchaîné, un montant jugé « absurde » au sein de l’organe gouvernemental, qui dépend de Matignon. Le Canada, l’Inde, Singapour mais surtout l’Egypte ont exprimé leur intérêt « sérieux » pour les navires, a également expliqué Louis Gautier, alors que la France espère conclure rapidement une revente. « Les opérations de démontage et de retour en Russie sont prévues pour durer six mois », a indiqué Louis Gautier lors d’une double audition à l’Assemblée nationale puis au Sénat. Des équipes d’ingénieurs et techniciens russes, assistées d’équipes techniques françaises, sont à Saint-Nazaire pour effectuer ces travaux, a confirmé son entourage. Le projet de loi entérinant l’accord franco-russe après la décision de Paris de renoncer à livrer deux Mistral, du fait de l’implication de Moscou dans la crise ukrainienne, doit être débattu jeudi à l’Assemblée.  Quelque 949,7 millions ont déjà été versés par la Banque de France à la Banque centrale russe dès la conclusion de l’accord avec Moscou le 5 août. Cette somme comprend l’avance de 893 millions versée par la partie russe, plus un montant de 56,7 millions payé par l’Etat français, qui couvre notamment des frais de formations de marins russes.

Crédit agricole : amende d’un milliard

Crédit agricole : amende d’un milliard

On peut légitimement être surpris que le Crédit agricole soit sous le coup d’une amende d’une telle somme par les autorités américaines. Mais c’est  la conséquence d’une transformation progressive du Crédit agricole en groupe bancaire généraliste international. Le Crédit agricole est aujourd’hui la première banque française avait très avec près de 30 % de parts de marché. À l’origine vers la fin du XIXe siècle de crédit agricole a été créé dans un but mutualiste pour aider les entreprises agricoles françaises à caractère familial. De proche en proche la structure juridique s’est transformée pour s’éloigner de plus en plus de son objet social initial et devenir une banque internationale dont certaines activités sont très éloignées de la problématique agricole française. Théoriquement le crédit agricole est encore sous le contrôle des caisses régionales  et des agriculteurs mais il y a longtemps que la superstructure a pris le pouvoir. Notons que le développement assez extraordinaire de cette banque a surtout été permis par le soutien financier public notamment pendant longtemps grâce au soutien de la Banque de France et aux  prêt à taux bonifiés ( financés en fait par l’Etat). La diversification des activités leur extension au plan international a amené le crédit agricole à s’engager dans des opérations parfois douteuses qui justifient aujourd’hui c’est amende de 1 milliard par les autorités américaines. Crédit agricole est donc sur le point de conclure avec les autorités américaines un accord amiable dans le cadre duquel il verserait environ 900 millions de dollars (804 millions d’euros) pour mettre fin aux enquêtes ouvertes sur des soupçons de transferts de fonds illégaux via les Etats-Unis au profit d’individus ou de pays, comme le Soudan ou l’Iran, visés par des sanctions, a-t-on appris de source proche du dossier.  Les discussions se poursuivent et le montant des pénalités en cours de négociation avec différentes autorités américaines peut encore évoluer. Une deuxième source a évoqué un montant « dans le haut de la fourchette des centaines de millions » et laissé entendre qu’il pourrait atteindre un milliard.  Le mois dernier, lors de la présentation de ses résultats, la banque française a déclaré que ses discussions avec les autorités américaines étaient « très avancées » et qu’une « résolution globale » devrait intervenir avant la fin de l’année. Au total, le groupe a provisionné 1,6 milliard d’euros pour faire face à de possibles contentieux, notamment aux Etats-Unis, mais sans préciser le montant alloué au dossier des sanctions. Les discussions en cours portent principalement sur des faits remontant à la période 2003-2008, a expliqué une source.

 

Tapie veut maintenant 1 milliard !

Tapie veut maintenant 1 milliard !

 

Plus c’est gros, plus ça passe ; Tapie qui a déjà touché indûment 400 millions veut maintenant 1 milliard. Une nouvelle page du feuilleton devant la cour d’appel de Paris prévue le 29 septembre pour contre attaquer et  pour faire durer…jusqu’en 2017 (en comptant alors sur une  justice plus conciliante).   »Bernard Tapie estime avoir été floué par sa banque, accusée d’avoir encaissé de fortes plus-values dans son dos. Il ne lâchera rien, d’autant qu’il a retrouvé un fol espoir, après avoir nourri de sombres pensées », écrivent les journalistes Fabrice Lhomme et Gérard Davet du Monde. Plus de 22 ans après les faits, la cour d’appel a annulé, mi-février 2015, l’arbitrage qui devait initialement trancher le contentieux entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais quant à la cession par l’homme d’affaires de l’équipementier sportif Adidas, attribuant à l’ancien ministre 400 millions d’euros. La décision de la cour d’appel s’est appuyée en bonne partie sur des éléments de l’enquête pénale actuellement en cours, qui porte sur les conditions dans lesquelles a été rendue la sentence arbitrale, en juillet 2008. Tout en prononçant l’annulation, la cour d’appel s’est déclarée compétente pour examiner le dossier au fond et a donné rendez-vous aux parties le 29 septembre. Bernard Tapie s’est pourvu en cassation contre cette décision, procédure actuellement en cours. En matière civile, le pourvoi n’est pas suspensif. Selon Le Monde, « Bernard Tapie sait maintenant qu’il a toutes les chances d’être bientôt renvoyé devant le tribunal correctionnel.

( avec Huffington Post-AFP)

 

Banques : amendes de 325 milliards..pour combien de profits ?

Banques : amendes de 325 milliards..pour combien de profits ?

 

Au total pour les banques ont écopé d’uen amende de 325 milliards pour comportement illégal. La question est oui  mais pour combien de profits ? car force est de constater que les profits des banques sont essentiellement réalisées sur les opérations de spéculation et non sur leur activités classiques de prêts par exemple. En spéculant sur les taux, sur les matières premières, sur les actions ( via en particulier le trading à très haute fréquence) etc. De ce point de vue contrairement à l’idée répandue la crise de 2008 n’a servi à rien et aucun système de régulation ne pourra empêcher un éventuel krach. Vingt des principales banques mondiales ont payé plus de 235 milliards de dollars (210 milliards d’euros) d’amendes et d’indemnités sur les sept dernières années pour une série d’infractions, de délits et de comportements jugés répréhensibles qui empêchent le secteur de tourner définitivement la page de la crise. La facture est sans doute encore loin d’être définitive et nombreux sont ceux, parmi les responsables politiques, les organismes de régulation et les observateurs du secteur, qui jugent nécessaires de nouvelles mesures pour encadrer les activités des banques. « Certaines choses ont changé mais je ne suis pas convaincu qu’un changement complet de culture puisse se faire sans que des mesures soient prises », explique Mark Taylor, doyen de l’école de commerce de l’université anglaise de Warwick. Cet ancien trader sur les marchés des changes et conseiller de la « Fair and Effective Markets Review » de la Banque d’Angleterre juge que les bonus des banquiers sont trop élevés, que la menace de la prison n’est pas assez dissuasive pour les fraudeurs et que les dirigeants des banques ne rendent pas suffisamment de comptes. « Le problème, c’est que l’incitation à tricher est énorme. Il suffit de faire varier un taux d’une fraction pour faire gagner des millions et des millions de dollars à votre banque, donc pour gagner des bonus. »

Messagerie express : « UPS va investir un milliard d’euros en Europe

Messagerie express : « UPS va investir  un milliard d’euros en Europe

 

Les messagers  express ont du souci à se faire avec la décision d’UPS d’investir I milliard en Europe pour développer son réseau. Deux raisons d’être inquiets d’abord parce qu’UPS va élargir ses part de marché, ensuite parce que cela risque d’exercer un pression à la baisse des prix sur un des rares marché du transport encore relativement lucratif. United Parce Service prévoit d’investir un milliard d’euros en Europe pour y développer son réseau de distribution de colis, rapporte dimanche le magazine allemand Wirtschaftswoche. « Nous allons fortement développer notre réseau en Allemagne et dans le reste de l’Europe », dit Frank Sportolari, patron d’UPS en Allemagne, cité par le magazine. Il précise que cet investissement va se traduire par une augmentation du nombre de boutiques et de centres de tri. Wirtschaftswoche avance le montant d’un milliard d’euros, sans citer de source. UPS et Deutsche Post devraient faire face à une concurrence accrue en Europe avec l’annonce du rachat du néerlandais TNT Express par l’américain Fedex pour 4,4 milliards d’euros. Pour Frank Sportolari, UPS a « perdu du temps » avec sa propre tentative de rachat de TNT en 2013, finalement bloquée par les autorités européennes pour des raisons d’atteinte à la concurrence.

 

Plan européen Juncker¨ La France annonce 8 milliards d’euros on les prend où ?

Plan européen  Juncker¨ La France annonce 8 milliards d’euros on les prend où ?

 

Réponse dans  la poche du déposant du livret A notamment ( via la caisse de dépôts). La France connait toujours de déficits record, pour autant le gouvernement annonce une contribution de 8 milliards au plan européen de relance de Juncker. Un plan qui d’effet de levier en effet de levier très hypothétiques part de 21 pour aboutir à plus de 300. En réalité c’est surtout le secteur privé qui va payer. Un plan  de relance européen, ce peut être une  très bonne chose, c’est même nécessaire. Mais encore uen fois ces 300 milliards sont très théoriques . En outre on peut s’étonner que la France trouve aussi facilement 8 milliards ( alors qu’elle n’est pas capable de réduire de 2 milliards  son déficit budgétaire). De toute façon, il ‘s’agit de 8 milliards virtuels à tirer sur la BPI et la caisse de dépôt quand les investissements  auront prouvé leur rentabilité et leur financement privé ( c’est pas pour demain car il s’agira surtout d’investissements publics). Bref come pour tous les plans de relance européen, beaucoup de bruit médiatique pour pas grand résultat.  La France va engager huit milliards d’euros dans le cadre du plan d’investissements de la Commission européenne, a annoncé vendredi François Hollande. « La Banque publique d’investissement et la Caisse des dépôts vont abonder de huit milliards » le plan de la Commission, a dit le président français à Luxembourg lors d’un entretien avec le président de la Banque européenne d’investissement (BEI), selon des propos rapportés par son entourage. Le président de l’exécutif européen, Jean-Claude Juncker, a dévoilé en novembre dernier un plan qui devrait permettre de mobiliser 315 milliards d’euros sur trois ans. Le Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS) disposera d’un capital garanti de 21 milliards d’euros apportés pour 16 milliards par le budget de l’UE et pour cinq milliards par la Banque européenne d’investissement. Chaque euro public est supposé engendrer 15 euros d’investissement privé selon une estimation qualifiée de « prudente » par la Commission. La garantie de 21 milliards d’euros doit ainsi permettre d’en lever 63, donc trois fois plus, sur les marchés afin de réaliser les premiers investissements – prêts, participations directes ou indirectes, entre autres. La Commission espère que la contribution du secteur privé multipliera ensuite ce montant par cinq, pour arriver à 315 milliards.

 

Standard & Poor’s : une amende de 1 milliard

Standard & Poor’s : une amende de 1 milliard

 

Curieux, cette fois c’est une agences de notation qui après plusieurs banques doit payer une amende aux Etats-Unis pout une mauvaise appréciation des risques des subprimes (sous-entendu pour avoir tacitement encouragé). La preuve que les thermomètres peuvent se tromper ( comme toues experts économiques et financiers). Pas sûr cependant que l’absence de thermomètres serait une meilleure solution.  L’agence de notation aurait accepté de payer une amende de 1 milliard de dollars aux Etats-Unis pour éviter que la justice la pénalise davantage pour avoir sous-évalué les risques de ces produits financiers.  Après les amendes record des banques, c’est au tour des agences de notation. Standard & Poor’s, aurait accepté de verser 1 milliard de dollars afin de s’épargner un procès pour avoir sous-évalué le risque des subprimes, selon l’AFP.  La plus connue des agences était soupçonnée par les autorités américaines d’avoir minimisé la dangerosité de ces produits financiers indexés à des crédits immobiliers à risque « subprimes », à l’origine de la plus grave crise financière des années 2000.  L’accord, qui est en phase de finalisation, devrait être annoncé d’ici la fin du premier trimestre, a ajouté la source anonyme de l’AFP.  Ce serait une première pour une agence de notation. Ses rivales Moody’s et Fitch Ratings ont aussi vu leur notation remises en cause, mais S&P est la seule à être poursuivie par les autorités américaines. Bien des banques, en revanche, ont réglé des amendes dans ce dossier, pour éviter d’avoir à s’expliquer devant un juge. Des pénalités dont les montants ont pulvérisé les records.  Bank of America a ainsi été condamné à verser près de 70 milliards de dollars, en deux fois, la plus énorme amende jamais enregistrée aux Etats-Unis pour une banque. JPMorgan arrive juste après, avec ses 13 milliards de dollars de ponction, toujours dans le même dossier. Lourd tribut également pour Citigroup, qui a payé 7 milliards de dollars en juillet 2014 pour solder ses errements passés dans le secteur immobilier. Goldman Sachs, pour sa part, avait dû débourser 3,15 milliards de dollars en août 2014 pour racheter des titres litigieux à Fannie Mae et Freddie Mac. Ces organismes de refinancement public, sur la base des bonnes notes attribués justement par S&P, avaient garanti les produits financiers adossés aux subprimes. Ils avaient frôlé la faillite, et dû être sauvés par le gouvernement fédéral, lorsque les défauts de paiement sur ces crédits octroyés à des emprunteurs insolvables s’étaient multipliés.  Via ces accords, ces institutions évitent le dépôt une procédure en justice qui impliquerait immanquablement que des données confidentielles, notamment sur leur façon de travailler, soient dévoilées au cours des débats. Une publicité dont elles préfèrent se passer, quitte à y mettre le prix. C’est pourquoi la BNP par exemple accepté de payer aussi une très forte amende mais pour un autre motif (infraction au commerce international).

Climat : la France promet 1 milliard pour le fonds mondial

Climat : la France promet  1 milliard pour le fonds mondial

Dans le cadre d’une réunion à l’ONU, François Hollande  a annoncé que la France « contribuera à hauteur d’un milliard de dollars sur les prochaines années » au Fonds vert des Nations unies, destiné à aider les pays vulnérables à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à s’adapter aux effets du réchauffement. Ce fonds, dont les caisses sont restées jusqu’à présent désespérément vides, sera, selon François Hollande, « non seulement la marque de la solidarité mais aussi une capacité pour que l’économie mondiale puisse s’engager vers un nouveau modèle de développement ». Le chef de l’Etat français a ainsi répondu à l’appel de plusieurs ONG, comme Oxfam, qui l’avaient appelé en amont du sommet à annoncer une telle contribution. François Hollande a également rappelé sa volonté de parvenir « à un accord global et ambitieux » lors de la Conférence sur le climat que la France accueillera à Paris en décembre 2015, six ans après l’échec de celle de Copenhague. « Nous voulons qu’à la Conférence de Lima (fin 2014, Ndlr), les bases d’un futur accord puissent être posées et qu’ensuite, à Paris, nous puissions traduire ces engagements en actes juridiques », avec une « règle commune adaptée aux différents niveaux de développement », a déclaré le président français. « Tout doit être fait pour que nous puissions contenir l’augmentation de la température moyenne de la planète en-dessous de 2° C », a insisté François Hollande, pour qui le dérèglement climatique menace « la paix et de la sécurité du monde ». « Je souhaite que Paris, en 2015, soit le symbole du changement pour le climat », a ajouté le locataire de l’Elysée. Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a pour sa part appelé le monde à « changer de cap » devant la menace du réchauffement climatique, qui « menace la paix chèrement acquise, la prospérité et les chances de réussite de milliards de personnes ». « Nous devons réduire les émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement », a-t-il affirmé, alors qu’aucun accord contraignant n’avait été trouvé en 2009 à Copenhague. « Il faut fixer un prix pour le carbone », a encore déclaré le secrétaire général, qui souhaite que le Fonds vert soit abondé de 100 milliards de dollars. « Je demande à tous les gouvernements de s’engager à conclure un accord universel et significatif sur le climat à Paris en décembre 2015 et de faire tout ce qu’ils peuvent pour limiter la hausse de la température mondiale à moins de 2° C », l’objectif fixé à Copenhague, a déclaré Ban Ki-Moon à la tribune des Nations unies. Avant de conclure : « Nous ne sommes pas là pour parler, nous sommes là pour écrire l’Histoire. » Les dirigeants participant au sommet – dont François Hollande et Barack Obama – devaient ensuite se réunir en trois plénières parallèles pour prendre date en prévision de la Conférence de Paris. Mais deux des plus gros pollueurs de la planète, à savoir la Chine et l’Inde, ne sont pas représentés par leurs chefs d’Etat respectifs – mais respectivement par un vice-Premier ministre et le ministre de l’Environnement. Ce qui jette déjà une ombre sur la réussite de ce sommet.

 

Un milliard d’euros d’impôts en moins pour acheter les votes aux européennes

Un milliard d’euros d’impôts en moins pour acheter les votes aux européennes

 

 

Après avoir augmenté les impôts directs et indirects, Valls vient de lâcher 1 milliard sur l’impôt sur les revenus. Une manœuvre évidemment démagogique (mais non négligeable pour les revenus modestes) mais qui vient trop tard pour empêcher la déroute du PS aux européennes et menacer la légitimité du gouvernement. Manuel Valls a annoncé vendredi un milliard d’euros de pouvoir d’achat supplémentaire pour les ménages français modestes sous la forme d’une réduction d’impôt sur le revenu (IR) qui profitera à 3,2 millions d’entre eux dès cette année. Son financement ne remettra pas en cause les équilibres du budget 2014 et proviendra « majoritairement » des recettes de la lutte contre la fraude fiscale, qui sont supérieures aux prévisions, a-t-on indiqué au ministère des Finances. « La mesure va bénéficier à plus de trois millions de ménages. Elle va faire sortir de l’impôt sur le revenu 1,8 million de ménages », a dit le Premier ministre sur Europe 1. « C’est un milliard d’impôt en moins, un milliard d’euros de pouvoir d’achat en plus pour les Français, notamment les plus modestes. » La réduction d’impôt et le nombre de ses bénéficiaires vont bien plus loin que ce que Manuel Valls avait lui-même annoncé dimanche, en évoquant une revalorisation du bas du barème de l’impôt sur le revenu qui profiterait à 650.000 ménages. A moins de dix jours d’élections européennes qui se présentent mal pour le Parti socialiste au pouvoir, le gouvernement a pris connaissance entre-temps des très médiocres chiffres de l’économie française, qui a connu une croissance nulle au premier trimestre du fait notamment d’un recul de la consommation des ménages.   »Il faut sortir de cette logique de l’impôt (…) qui empêche les ménages de consommer et qui empêche notre économie de retrouver la compétitivité », a dit le chef du gouvernement.

 

Fêtes du mois de mai : un coût d’un milliard pour l’économie

Fêtes du mois de mai : un coût d’un milliard pour l’économie

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Pour le seul mois de mai de cette année, il est possible de bénéficier de 12 jours chômés pour seulement trois jours de posés. Un avantage pour les salariés, qui n’est pas sans conséquences sur l’économie française.  Les trois jeudis fériés chômés coûtent 500 millions d’euros à l’économie française, selon l’Insee. En ajoutant à cela le prix des trois ponts possibles, le chiffre peut atteindre le milliard d’euros perdu. Mais ces jours de vacances ont tout de même quelques côtés positifs. À commencer par le repos des salariés, difficilement chiffrable mais bénéfique pour la productivité et donc pour la croissance. Certains secteurs, comme le tourisme, l’hôtellerie, les loisirs, ou encore les transports se frottent les mains. Pour eux : les 1er, 8 et 29 mai sont synonymes de bénéfices.

 

Rafale : un milliard encore de subvention !

Rafale : un milliard encore de subvention !

 

Environ 45 milliard de subvention pour le Rafale dont une rallonge de 1 milliards décidée hier. Pour un avion dont pas un seul exemplaire n’a pu encore être exporté. Curieux en pleine période de restriction budgétaire et surtout pour un avion dont on dit qu’il est déjà le plus performant au monde et qui a encore besoin d’êter soutenu financièrement. On aimerait savoir où on va trouver ce nouveau milliard.. Dans un récent rapport de la commission des affaires étrangères du Sénat, sur le projet de loi de Finances pour 2012, Xavier Pintat (UMP), et Daniel Reiner (PS) ont révélé les derniers chiffres concernant le programme du Rafale, du français Dassault Aviation. « Le coût total du programme, actualisé au prix de 2011, est de 43,56 milliards d’euros pour l’Etat avec le développement », indiquent les sénateurs. Et non plus de 40,7 milliards d’euros lors de la dernière évaluation. Au total, le Rafale coûtera donc 152 millions d’euros l’unité, pour les 286 appareils qui figurent dans le livre blanc signé en 2004, contre 142 millions d’euros prévus antérieurement. Un nouveau chiffrage passé relativement inaperçu, mais qui questionne en cette période de crise budgétaire. A en croire le rapport, deux facteurs expliquent cette réévaluation.   Le ministère de la Défense a en effet annoncé vendredi un investissement d’un milliard d’euros afin de moderniser l’avion de combat Rafale de Dassault Aviation, qui équipe l’armée de l’air et la marine françaises mais n’a encore remporté aucune commande à l’exportation. Cette nouvelle version (standard F3R), prévue pour être opérationnelle en 2018, permettra d’intégrer à l’avion de combat le missile à longue portée Méteor de la société européenne MBDA et le missile AASM à guidage terminal laser de Sagem (groupe Safran). Il sera également équipé d’un « pod » de désignation laser développé par Thales, qui permet de viser de jour comme de nuit des cibles au sol avec une grande précision. « C’est un signal très clair de notre volonté d’investir sur le Rafale, et sur tout un secteur stratégique, celui de l’aéronautique de combat, pour le maintenir au meilleur niveau mondial », a déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, cité dans un communiqué, à l’occasion d’une visite à l’usine Dassault Aviation de Mérignac, près de Bordeaux. A ce jour, 180 avions de série ont été commandés par la France et 126 appareils livrés, depuis 2004 à la marine nationale et 2006 à l’armée de l’air. L’appareil a été utilisé au combat en Afghanistan, en Libye et au Mali. Des négociations exclusives avec l’Inde ont été engagées sur le Rafale, qui n’a pour le moment reçu aucune commande à l’export. La signature par New Delhi de cette commande de 126 appareils pour un montant estimé à 15 milliards de dollars est jugée d’autant plus cruciale après l’échec au Brésil face au Gripen du suédois Saab. Le fabricant de missiles MBDA est une coentreprise entre le groupe européen Airbus Group (37,5%), le britannique BAE Systems (37,5%) et l’italien Finmeccanica (25%). A 15h00, le titre Dassault Aviation gagne 0,8% à la Bourse de Paris, en phase avec le marché (+0,78% pour l’indice CAC 40). Thales prend 0,7% et Safran 0,2%.

 

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