Archive pour le Tag 'militaire'

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Pourquoi pas le rétablissement du service militaire obligatoire ?

Pourquoi pas le rétablissement du service militaire obligatoire ?

De toute évidence le gouvernement -comme l’opposition- tourne autour du pot notamment en voulant élargir les conditions du service civique. Pourtant le rétablissement du service militaire obligatoire devrait s’imposer à plusieurs titres. D’abord parce que la menace militaire a changé de nature et que le terrorisme à l’intérieur à l’extérieur des frontières constitue l’enjeu prioritaire. Les technologies et les armes sophistiquées sont à elles seules insuffisantes pour lutter contre ce nouveau péril. Il faut en effet davantage de personnels au sol. Or les effectifs de l’armée française sont bien insuffisants pour lutter efficacement sur tous les théâtres d’opérations où sont engagées les forces françaises. Ensuite parce que ce service militaire permet de structurer des jeunes au comportement asocial voire contraire aux valeurs républicaines. De ce point de vue la proposition de Claude Bartolone, candidat PS aux élections régionales en Ile-de-France, de créer un service civique obligatoire paraît bien mièvre et de toute façon anticonstitutionnelle. Il faudra en effet une loi. Les propositions de Bartolone apparaissent bien désuète quand il déclare  » Au menu de ce service civique, « un apprentissage des valeurs républicaines, des gestes de premiers secours, du permis de conduire, du Bafa, du brevet d’encadrement sportif… » « En contrepartie, ces jeunes citoyens travailleront dans les lycées, foyers ruraux, associations, résidences pour personnes âgées, entreprises de transport ». Selon lui, cette « véritable fabrique de citoyenneté » coûterait 125 millions d’euros par an. Conçu pour favoriser l’engagement citoyen des jeunes et le brassage social, le service civique a été créé en 2010, par Martin Hirsch, Haut commissaire à la jeunesse sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Selon un sondage OpinionWay/Metronews publié en mars dernier, près de sept Français sur dix se déclarent favorables à un service civique obligatoire.

Hollande met en place un micro service militaire

Hollande met en place un micro service militaire

Encore une  idée qui finit en eau de boudin : le service militaire. En fait les centres d’insertion concerneront 2000 jeunes partir de 2016 autant dire un chiffre ridicule . Il ne s’agit pas d’un vrai service militaire universel, ni d’un mini service mais d’un micro service.  Inspiré d’un modèle développé outre-mer, sept centres de service militaire volontaire (SMV) vont voir le jour d’ici à l’an prochain. « Il y aura trois centres de service militaire volontaire dès cette année qui accueilleront 1.000 jeunes », à Montigny-lès-Metz (Moselle), Brétigny-sur-Orge (Essonne) et « dans le sud de la France dès janvier 2016″, a déclaré François Hollande, précisant que quatre autres centres seront créés en 2016. Ces sept centres du SMV pourront accueillir au total « 2.000 jeunes », a-t-il précisé lors d’une visite d’un établissement public d’insertion de la Défense (Epide) à Alençon. Créés sur le modèle du service militaire adapté de l’outre-mer, ces centres, qui relèveront du ministère de la Défense, recevront des jeunes de 18 à 25 ans pour leur offrir des formations professionnelles liées aux besoins des bassins d’emplois locaux ou des « secteurs en tension » à l’échelle nationale, comme l’hôtellerie et le BTP. Nourris et blanchis, les jeunes porteront l’uniforme et seront encadrés par des militaires. François Hollande a par ailleurs confirmé sa décision de porter de 3.500 à 4.500 par an le nombre de jeunes accueillis dans les Epide, qui relèvent quant à eux du ministère de la Ville en dépit de leur nom. « Deux autres Epide seront créés dans le sud de la France car c’est là qu’il y a les besoins les plus grands », s’ajoutant aux 18 existants, a-t-il par ailleurs annoncé.

Relance du service militaire par Hollande

Relance du service militaire par Hollande

 

Hollande veut relancer le service militaire pour les jeunes en difficulté ( SMA ,service militaire adapté). Pas forcément une mauvaise idée s’il y a effectivement une formation qualifiante qui peut déboucher sur un emploi. Mais la réforme (comme souvent chez Hollande risque de ne pas être à la hauteur de l’enjeu social et culturel).  Il y a peut-être aussi chez Hollande la volonté de dégonfler les statistiques du chômage  Dix-neuf ans après la suspension du service militaire, François Hollande remet donc en place un « service militaire adapté », dit SMA. Le président va ainsi dévoiler les prochains établissements qui accueilleront cette nouvelle forme d’insertion professionnelle, sous encadrement militaire, des jeunes en difficulté. Ces centres seront installés dans des casernes existantes à Montigny-lès-Metz (Moselle), à Brétigny-sur-Orge (Essonne) et une autre dans le Sud-ouest ou dans le Sud de la France, indique Le Parisien.

Hollande opposé au service militaire obligatoire

Hollande opposé au service militaire obligatoire

 

Comme on peut le craindre, le gouvernement risque de prendre des demi-mesures pour lutter contre le terrorisme et au-delà contre l’intégrisme et la violence. En cause sans doute l’insuffisance d’analyse notamment des articulations culturelles, sociales et économiques. Hollande a donc choisi un service civique au rabais qui s’appliquerait à ceux qui le souhaitent. Autrement dit un ersatz de service militaire. On objecte que le coût   de l’ordre de 2 à 3 milliards serait impossible à supporter puisqu’il s’agirait d’incorporer 900 000 jeunes par an. Or pour faire une évaluation pertinente il faudrait prendre en compte les coûts sociaux de la marginalisation de trop nombreux jeunes (coût du chômage, des aides sociales, de la violence, de la délinquance, du trafic de drogue en particulier etc.). Or ce coût est sans doute très supérieur  aux 2 à 3 milliards qu’il faudrait mobiliser pour un nouveau service militaire obligatoire . En Europe, une petite dizaine de pays ont maintenu un service obligatoire qui peut prendre des formes diverses. C’est le cas en Autriche, en Suisse, en Finlande ou encore en Norvège. L’Allemagne, elle, l’a supprimé en 2011.  Les anciens ministres UMP Xavier Bertrand ou François Baroin ont déjà proposé de rétablir un service au nom de la cohésion nationale. Ce dernier suggère ainsi un service de 8 mois rémunéré qui concernerait 250.000 garçons et filles (sur une classe d’âge de totale de 800.000 personnes). Il estime son coût à 4 milliards d’euros par an, à comparer avec les 31 milliards du budget de la Défense.   Dans un rapport au président Sarkozy en 2008, l’ancien ministre de l’Education Luc Ferry estimait, lui, qu’un « service obligatoire et universel », civil ou militaire, coûterait entre 3 et 5 milliards d’euros par an.  Juste avant sa suspension, le service militaire de 10 mois revenait à 1,6 milliard d’euros par an au budget de la Défense, soit 7.800 euros par appelé Son coût avait fortement baissé au cours des années, le nombre d’exemptés était devenu très élevé. En 1996, l’Armée comptait alors 201.500 conscrits sur un effectif total de 573.000 hommes. Aujourd’hui sans appelés, ses effectifs ne sont plus que de 250.000 personnes dont 50.000 civils.  Impossible de revenir en arrière, affirme aujourd’hui Hervé Morin, l’ancien ministre centriste de la Défense du gouvernement Fillon, pourtant hostile à la suspension du service militaire décidée par Jaques Chirac. « La France n’a plus les capacités d’encadrement et d’hébergement qu’elle pouvait avoir en 1996″, assure de son côté Luc Ferry.  De fait, la suspension de la conscription et le passage à une armée professionnelle a contraint la Défense a revoir totalement son organisation. Elle a recruté des spécialistes pour palier la disparition des appelés. Cela a été en particulier le cas au Service de santé des armées (SSA) qui assurait auparavant une partie de son fonctionnement avec près d’un millier d’étudiants en médecine. Elle a également externalisé des tâches, comme la maintenance de certains véhicules ou la surveillance de bâtiments confiées auparavant à des bidasses.   Par ailleurs, aujourd’hui, l’Armée n’a aucun mal à recruter environ 16.000 personnes par an, comme le remarquait en octobre le député PS Jean Launay, rapporteur des crédits de la Défense. Que pourraient faire les militaires de 250.000 à 300.000 nouveaux conscrits ? Elle ne disposerait plus d’assez de sous-officiers pour les encadrer et les former.  D’autant que dans le même temps, la Défense a vendu une partie de son patrimoine immobilier pour abonder son budget. Il n’y aurait plus assez de casernes pour accueillir les appelés. C’est ainsi qu’une dizaine de bases aériennes sur 42 a été fermée. Autre difficulté : rétablir un service militaire obligerait à incorporer aussi bien des filles que des garçons pour respecter le principe d’égalité entre les sexes. Ce qui n’était pas le cas avant 1996. Il faudrait donc prévoir des hébergements adaptés, ce qui renchérirait les coûts. A défaut d’un retour du service militaire obligatoire, François Hollande souhaite développer le service civique. Créé en 2010, ce service consiste en une mission d’intérêt général de 6 à 12 mois dans une collectivité publique ou une association, rémunérée 573 euros par mois. Il concerne aujourd’hui 35.000 jeunes de moins de 26 ans. Pour l’Etat, le coût actuel est de 150 millions d’euros par an.    »Le service civique est une belle idée. Il doit devenir universel. Il sera proposé à tous les jeunes français qui en feront la demande », a-t-il expliqué le 14 janvier sur le Charles-de-Gaulle, réaffirmant ainsi ce qu’il avait évoqué lors des voeux du 31 décembre. Le chef de l’Etat a même fixé comme objectif 150.000 candidats en 2017.  Sauf qu’il paraît bien difficile de trouver 100.000 missions véritablement utiles à proposer aux jeunes. D’autant que le chef de l’Etat prône un service universel mais…. quasiment pas rémunéré ! Avis aux amateurs. Les mauvaises langues pourront également dire que ce service civique constitue une forme déguisée de « traitement social » du chômage des jeunes…et elles n’auront pas tort !

Hollande : retour du service militaire pour réduire le chômage

Hollande : retour du service militaire pour réduire le chômage

 

Encore un nouveau truc après l’emploi aidé, le service civique ou militaire d’abord bénévole mais qui pourrait revenir obligatoire. Une manière de neutraliser jusqu’à 100 000 chômeurs d’ici 2017. En soi le retour du service civique ou militaire ne serait pas nécessairement une mauvaise chose tellement l’école voire certaines  familles ont déserté le terrain civique. Une manière aussi de redonner du crédit au rapport à la loi ou simplement aux règles de vie communes en société. Mais la proposition de Hollande n’est pas sans arrière-pensée. 100 000 jeunes en moins sur les listes de pôle emploi en 2017 pourrait contribuer à afficher des  chiffres s’emploie plus présentables. Lors de la présentation de ses vœux aux Français, le chef de l’État a en effet  proposé un nouveau dispositif basé sur le volontariat dans un premier temps et qui pourrait devenir « obligatoire » par la suite. . Ces missions du «service civique» sont pour François Hollande destinées à renforcer la cohésion nationale autour de la valeur d’engagement. «C’est une vertu pour la nation, c’est ce qui nous rassemble dans une même patrie», a-t-il déclaré, affirmant sa volonté d’élargir le service civique «à tous les jeunes, dans toute leur diversité, tous les jeunes qui en feront la demande». Le président de la République a annoncé à plusieurs reprises une «réforme» sur le sujet. Pour atteindre son objectif de 100.000 contrats par an d’ici à 2017 contre 35.000 actuellement, une vieille promesse de campagne, il envisage de créer une version allégée, plus courte et non indemnisée. Instauré par la loi du 10 mars 2010, le service civique permet à des jeunes de 16 à 25 ans d’effectuer des missions d’intérêt général. Il remplace d’autres dispositifs, comme le «service civil volontaire», instauré après la suppression du service militaire. Sur la base du volontariat, le service civique réalisé dans des collectivités publiques ou des associations agréées par l’État est indemnisé 573 euros net par mois. Il se déroule sur une période de 6 à 12 mois pour une mission d’au moins 24 heures par semaine. Si le service civique peut permettre de valoriser un CV, la Cour des comptes a récemment fustigé le risque de substitution à l’emploi: «Deux missions quasiment identiques sont parfois proposées, pour l’une, sous la forme d’un emploi d’avenir, et pour l’autre, sous la forme d’un engagement de service civique.» François Hollande a déjà précisé en novembre que le nouveau dispositif ne remplacerait pas le système existant mais le compléterait. Il sera plus court, d’une durée de deux ou trois mois, et s’effectuera bénévolement. Enfin, il restera sur la base du volontariat dans un premier temps. Il pourrait par la suite devenir «obligatoire».

Afrique-Burkina Faso : la tentation permanente du coup d’Etat militaire

Afrique-Burkina Faso : la tentation permanente du coup  d’Etat militaire

Cee la maladie de l’Afrique : l’allergie à alternance et la tentation du coup d’Etat militaire. Au Burkina en particulier ;   cette fois encore l’armée est bien  tentée de confisquer le pouvoir et la révolution de la jeunesse. Au départ l’armée à rejoint les manifestations, désormais elle le opprime et les interdit. Plus inquiétante est la suspension de la constitution qui ne se justifiait pas puisque c’est sa remise en cause par Compaoré qui a déclenché les protestations. Mais cette fois la communauté internationale pourrait faire payer cher sa confiscation du pouvoir aux militaires en coupant les vivres au Burkina. L’accalmie n’aura donc  été que de courte durée pour le Burkina Faso. Face à l’appel des partis d’opposition à la mobilisation contre l’armée, celle-ci a répondu par la force.  Des soldats ont pris d’assaut ce dimanche la place de la Nation, place centrale de la capitale et haut-lieu du mouvement de contestation depuis une semaine. Ils sont arrivés à bord de plusieurs pick-up, ont tiré en l’air et ont lancé des grenades lacrymogènes, faisant fuir les manifestants. Les militaires ont ensuite quadrillé et barricadé la place, dont on ne peut pas approcher désormais à moins de 100 mètres. Plus tôt, des coups de feu ont éclaté dans la cour du siège de la radio-télévision burkinabè, à Ouagadougou, où plusieurs milliers de personnes s’étaient rassemblées. Tous les personnels de la radiotélévision ont été évacués, ainsi que les journalistes étrangers. Un jeune Burkinabè a été tué par une « balle perdue », selon l’armée. La chaîne a cessé d’émettre. L’opposition dénonce l’armée d’essayer de « confisquer le pouvoir au peuple », deux jours après la démission de Blaise Compaoré.  La communauté internationale a également condamné l’arrivée de l’armée à la tête du pays. Les Etats-Unis, l’un des principaux alliés du Burkina Faso, ont sommé dimanche « l’armée de transférer immédiatement le pouvoir aux autorités civiles ». La médiation internationale au Burkina, conduite par l’ONU, l’Union africaine et la CDEAO (l’organisation régionale de l’Afrique de l’Ouest) a évoqué une menace de « sanctions » si l’armée continue à vouloir s’imposer. Pour ce petit pays du Sahel, perdre le soutien international et les aides des ONG pourrait envenimer la situation. Dans la soirée, l’Union européenne a appelé le Burkina Faso à respecter les droits fondamentaux. Dans un communiqué, le service pour l’action extérieure de l’UE indique : « Dans un moment crucial pour l’avenir du pays, nous appelons en particulier au sens de la responsabilité de toutes les forces militaires et de sécurité afin qu’elles assurent la sécurité de la population ainsi que les droits fondamentaux des Burkinabés, y compris celui de manifester pacifiquement« . Vers 16h40, les responsables de l’opposition ont rencontré le lieutenant-colonel Isaac Zida, désigné président par l’armée. La réunion a duré une petite heure. Etaient présents le chef de file de l’opposition Zéphirin Diabré, l’ancien ministre des Affaires étrangères Ablassé Ouedraogo, l’ancien président de l’Assemblée nationale devenu opposant Roch Marc Christian Kaboré, et le leader du parti sankariste Bénéwendé Sankara. A noter, la dissidente de l’ex-parti au pouvoir Saran Sérémé, s’est présentée avant le début de la réunion mais elle est sortie de la salle avant qu’elle ne commence, semble-t-il snobée par les autres participants. Dimanche après-midi, elle avait voulu se déclarer nouvelle chef de transition à la télévision nouvelle. Quelques heures plus tard, l’armée a fait une conférence de presse où elle a réaffirmé son engagement à une transition dans la concertation. « Un organe de transition sera mis en place avec toutes les composantes qui seront arrêtées par un large consensus, et dont la durée sera précisé« , selon son communiqué.

 

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