Archive pour le Tag 'migrants'

Migrants clandestins: Baisse de 65 % l’Italie mais croissance en Espagne et en Grèce de 150 à 200 %

Migrants clandestins:  Baisse de 65 % l’Italie mais croissance en Espagne et en Grèce de 150 à 200 %

L’Italie affiche une baisse du nombre de migrants clandestins de l’ordre de 65 % mais dans le même temps les  arrivées ont progressé en Espagne 255 % et en Grèce de 222 %. Le signe tout simplement que les routes migratoires sont en train de se modifier. La preuve aussi que politique européenne est encore inadaptée pour gérer l’arrivée des sans-papiers. Dans le même temps, les débarquements ont augmenté en Espagne de 155 %, et en Grèce, de 222 %.

Le problème est évidemment structurel avec une démocratie en nette baisse dans la vieille Europe et des emplois à couvrir. À l’inverse, la démographie galopante des pays d’origine des migrants, l’état lamentable de leur économie et l’absence d’emploi favorisent  la fuite vers l’Europe. ( C’est évidemment aussi le même phénomène entre l’Amérique latine et les États-Unis). La vraie solution serait dans un plan massif de développement des pays pauvres( type plan Marshall) alors que les Européens sont progressivement remplacés en Afrique par les Russes notamment et surtout les chinois surtout préoccupés de piller encore davantage les ressources des pays en voie de développement.

 

Grande Bretagne : une loi pour expulser les migrants au Rwanda

Grande Bretagne : une loi pour expulser les migrants au Rwanda

 Annoncé il y a deux ans par le gouvernement conservateur de Rishi Sunak et présenté comme une mesure phare de sa politique de lutte contre l’immigration clandestine, ce projet vise à envoyer au Rwanda les demandeurs d’asile – d’où qu’ils viennent – entrés illégalement au Royaume-Uni, notamment en traversant la Manche sur des canots pneumatiques. Adossé à un nouveau traité entre Londres et Kigali qui prévoit le versement de sommes substantielles au Rwanda en échange de l’accueil des migrants, le texte débattu lundi au Parlement visait à répondre aux conclusions de la Cour suprême, qui avait jugé le projet initial illégal en novembre dernier. 

Rishi Sunak a  assuré que son gouvernement était «prêt» à expulser des demandeurs d’asile vers le Rwanda d’ici 10 à 12 semaines, une fois la loi adoptée. L’enjeu est aussi électoral pour le premier ministre, au pouvoir depuis 18 mois, alors que les conservateurs sont donnés largement perdants des élections législatives qui se profilent. «Nous sommes prêts»«ces vols décolleront, quoi qu’il arrive», a martelé dans la matinée le premier ministre lors d’une conférence de presse. Le gouvernement a mobilisé des centaines de personnels, notamment des juges, pour traiter rapidement les éventuels recours des migrants illégaux, et débloqué 2.200 places en détention pour eux en attendant que leurs cas soient étudiés. Des «avions charter» ont été réservés, a ajouté Rishi Sunak, alors que selon des médias le gouvernement a peiné à convaincre des compagnies aériennes de contribuer aux expulsions.

Aucune cour étrangère ne nous empêchera de faire décoller les avions. »

Rishi Sunak

«Aucune cour étrangère ne nous empêchera de faire décoller les avions», a insisté Rishi Sunak, répétant le mantra des conservateurs depuis que de premières expulsions vers le Rwanda avaient été bloquées par la justice européenne. Le projet de loi du gouvernement est fortement critiqué par l’opposition travailliste, des associations d’aides aux migrants, le chef de l’Église anglicane et jusqu’à au Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme Volker Türk, qui a estimé qu’il va «à l’encontre des principes fondamentaux des droits humains». Lundi, les rapporteurs spéciaux auprès des Nations unies sur le trafic d’êtres humains, sur les droits des migrants et sur la torture ont prévenu que les compagnies et autorités aériennes qui faciliteraient les vols concernés «pourraient être complices d’une violation des droits humains protégés au niveau international».

Dans une déclaration à l’AFP le directeur général de l’organisation Care4Calais Steve Smith a jugé le plan «impraticable»«brutal» et «qui ne réussira pas à mettre fin aux traversées de la Manche». Le gouvernement devrait «se concentrer plutôt sur la tâche vitale consistant à traiter les demandes d’asile de manière juste et rapide», a aussi réagi Enver Solomon, du Refugee Council. Après avoir atteint un record en 2022 (45.000), puis baissé en 2023 (près de 30.000), le nombre de personnes ayant traversé clandestinement la Manche à bord de canots de fortune a augmenté de plus de 20% depuis le début de l’année par rapport à l’an dernier.

 

Immigration- Royaume-Uni : le projet de loi pour expulser des migrants au Rwanda adopté par les députés

Immigration- Royaume-Uni : le projet de loi pour expulser des migrants au Rwanda adopté par les députés

Les députés députés britanniques ont adopté le projet visant à rapatrier les immigrés illégaux au Rwanda après accord entre les deux pays .Le nouvel accord a été signé à Kigali, la capitale du Rwanda, par le ministre de l’intérieur britannique James Cleverly et le ministre rwandais des affaires étrangères Vincent Biruta.

Les hauts magistrats britanniques avaient rejeté le 15 novembre l’appel du gouvernement de Rishi Sunak et jugé que c’était à juste titre que la cour d’appel avait conclu que le Rwanda ne pouvait être considéré comme un pays tiers sûr.

Depuis le début de l’année, 29 705 personnes sont arrivées par la Manche à bord de petites embarcations.

« J’en ai assez que notre politique avec le Rwanda soit bloquée », a déclaré de son côté Le premier ministre britannique Rishi Sunak dans une interview lundi soir au Sun.

En plus du traité, le gouvernement britannique introduira une « législation d’urgence » au Parlement pour désigner le Rwanda comme un pays sûr et ainsi « mettre fin à ce manège », a-t-il précisé.

UE: L’instrumentalisation des migrants par la Russie et la Turquie

UE: L’instrumentalisation des migrants par la Russie et la Turquie

 

Pour Jean-Thomas Lesueur, des puissances hostiles à l’Europe utilisent ces populations comme une arme géopolitique d’intimidation et de déstabilisation.

Jean-Thomas Lesueur est délégué général de l’Institut Thomas More (think-tank libéral-conservateur).

Interview le Figaro -

La police aux frontières polonaise a diffusé des vidéos montrant des migrants, principalement originaires du Moyen-Orient, munis d’armes blanches pour essayer de forcer le passage de la frontière. Que vous inspirent ces images ?

Jean-Thomas LESUEUR. - Après l’immense vague migratoire de 2015, après la concentration de plus de 130.000 migrants à la frontière grecque par la Turquie en mars 2020, après la prise de contrôle par cette même Turquie de la route libyenne au printemps de la même année, l’Europe et les Européens vivent, depuis cet été mais avec une accélération forte depuis le 8 novembre, à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne un nouvel épisode de tensions géopolitiques de nature migratoire.

J’emploie cette formule pour faire comprendre qu’une part des migrations internationales ne doit être regardée ni avec des lunettes humanitaires (celles des ONG, tout particulièrement allemandes, qui jouent un rôle délétère sur le terrain) ni avec des lunettes technocratiques (celles du «migration management» des agences internationales) mais bien avec des lunettes géopolitiques. Des puissances hostiles et perturbatrices utilisent l’immigration comme une arme de déstabilisation et d’intimidation contre les Européens.

On voit que ces foules sont encadrées, dirigées, parfois molestées, par des hommes cagoulés et en tenue militaire indéterminée.

 

Ce que nous voyons sur les images dont vous parlez, ce sont des foules dont il faut d’abord se demander comment elles sont arrivées là. Comment des personnes en majorité syriennes et irakiennes se retrouvent-elles au beau milieu des forêts de Podlachie, cette région lointaine aux confins de la Pologne et de la Biélorussie ? Seules deux réponses sont possibles : par la volonté d’États ou par l’entremise de réseaux de passeurs (il faut sans doute écrire «et» plutôt que «ou»). On voit aussi que ces foules sont encadrées, dirigées, parfois molestées, par des hommes cagoulés et en tenue militaire indéterminée (ce qui fait furieusement penser aux «petits hommes verts» vus en Crimée il y a quelques années). On les voit enfin équipées d’outils et de tenailles (pour ouvrir des brèches dans les barbelés tendus par les Polonais), parfois armées, vous l’avez dit.

J’ajoute que les services lituaniens ont alerté leurs partenaires qu’ils avaient détecté parmi les migrants qui sont parvenus à passer depuis cet été des personnes pouvant avoir un profil terroriste. Si on ne comprend pas avec tout cela que nous sommes face à une action intentionnelle et planifiée à des fins hostiles, on ne comprend rien.

 

Est-ce une attaque indirecte de la part de Vladimir Poutine ?

De Poutine… et d’Erdogan, ajouterais-je. Des responsables des services allemands ont affirmé hier qu’Aeroflot (qui appartient pour 51% à l’État russe) et Turkish Airlines (qui appartient pour 49% à l’État turc) «apportent une contribution décisive au trafic aérien de migrants vers la Biélorussie». La dimension hybride ou asymétrique de la méthode n’est, à l’évidence, pas sans rappeler la manière russe de ces dernières années, de la Géorgie à l’Arménie, en passant par l’Ukraine.

 

Plus fondamentalement, c’est bien de la Russie et de la Turquie que je parlais quand j’évoquais des puissances hostiles et perturbatrices qui savent fort bien jouer des faiblesses des Européens, de notre tétanie devant la figure du migrant, qui a vécu une sorte d’assomption dans le discours politique et médiatique de ces dernières décennies. Systématiquement présenté comme fuyant la guerre et la misère, le migrant est le nouveau visage du «damné de la terre». Comme l’a montré Mathieu Bock-Côté, l’immigré a remplacé l’ouvrier dans le Panthéon de la gauche et du gauchisme depuis une trentaine d’années. Cette assomption nous paralyse et fonde notre impolitique. Nous sommes incapables de parer, et moins encore de rendre, les coups que ces puissances nous portent, puissances qui, elles, ont une vision éminemment politique des rapports de force qui déterminent de nouveau les relations internationales.

De quelles façons l’Union européenne doit réagir à cette attaque ?

Compte tenu de ce que je viens de dire, je doute assez que l’Union européenne soit capable de réagir au niveau où la Biélorussie, soutenue par ses puissants amis, est en train de porter la question. La «Commission géopolitique» promise par Ursula von der Leyen est une plaisanterie… et une plaisanterie coupable.

Je crois donc que, si la Pologne doit demander de l’aide, ce sera à l’OTAN plutôt qu’à l’Union européenne et à Frontex.

La Lettonie et la Lituanie veulent renforcer la frontière vis-à-vis des migrants de Biélorussie

La Lettonie et la Lituanie veulent renforcer la frontière vis-à-vis des migrants de Biélorussie

Le régiment pleine décomposition de la Biélorussie génère une vague de migrants qui se réfugient notamment en Lettonie et en Lituanie. Ces deux pays envisagent de créer des barrières renforcées aux frontières pour limiter ces arrivées. La Lituanie envisage de construire une clôture en accordéon, accompagné d’un grillage, dont le coût est estimé à environ 152 millions d’euros. La Lituanie, qui a offert un fort soutien et un refuge à l’opposition biélorusse, a commencé semaine de refouler des migrants après que plus de 4000 personnes sont entrées dans ce pays en provenance de Biélorussie depuis le début de l’année.

Vilnius et Bruxelles accusent l’homme fort du pays Alexandre Loukachenko d’avoir délibérément encouragé de nouvelles arrivées de migrants illégaux en représailles aux sanctions contre son régime. L’union européenne semble pour l’instant très réticente pour financer le renforcement des frontières de la Lituanie et de la Lettonie.

 

Espagne : les migrants de retour au Maroc

Espagne : les migrants de retour au Maroc

en quelques jours 8000 migrants incités par le pouvoir marocain ont atteint les côtes espagnoles y compris parfois à la nage. Parmi eux, 5.600 ont déjà été expulsés vers le Maroc, selon un chiffre actualisé en début d’après-midi par la préfecture de Ceuta qui n’a comptabilisé mercredi aucune «nouvelle entrée», assurant que les personnes tentant d’accéder à la plage étaient immédiatement reconduites au Maroc. En fait un conflit humain et politique. Au Maroc les migrants sont incités par la grave crise du chômage. Et le Maroc en profite pour régler ses comptes avec l’Espagne soutient le front Polisario à propos du Sahara si dental.

 

Rabat, qui ne décolère pas depuis l’arrivée le mois dernier en Espagne, pour y être soigné, du chef des indépendantistes sahraouis du Front Polisario, ennemi juré du Maroc.

Les autorités marocaines ont jugé mardi soir qu’il était «clair que l’Espagne a privilégié sa relation avec le Polisario et l’Algérie» qui soutient les indépendantistes sahraouis, «plutôt que sa relation avec le Maroc». Mais mercredi, la ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, a assuré, que malgré cette crise, Madrid ne changerait pas sa position sur le Sahara occidental et continuerait à rester neutre et à respecter les résolutions des Nations unies.

 

L’organisation de défense des droits basée à Londres Amnesty International a renvoyé dos à dos les deux pays. «Les demandeurs d’asile et les migrants sont utilisés comme les pions d’un jeu politique entre le Maroc et l’Espagne», a déclaré Amnesty ajoutant qu’«environ 2.000 enfants non accompagnés» se trouvaient parmi la foule arrivée dans l’enclave. «Il semble d’après son message sur Facebook que le ministre marocain des droits de l’Homme que cette manière sélective de garder les frontières constitue des représailles», a déclaré Virginia Alvarez, d’Amnesty international, accusant le Maroc de «jouer avec la vie des gens».

Espagne: une vague de migrants en provenance du Maroc

Espagne: une vague de migrants en provenance du Maroc

L’Espagne enregistre une vague de migrants en provenance du Maroc avec notamment 5000 personnes en une seule journée.. Des jeunes hommes, mais aussi des enfants (un millier de mineurs, selon la préfecture) et des femmes comptaient parmi ces migrants, venus par la mer, à la nage, utilisant parfois des bouées gonflables ou des canots pneumatiques. D’autres encore sont arrivés en marchant, à la faveur de la marée basse.

Pour Mohamed Benaïssa, président de l’Observatoire du nord pour les droits de l’Homme, basé à Fnideq, à quelques kilomètres de Ceuta, cette nouvelle vague de migrations concerne surtout «des mineurs, mais également des familles, tous marocains». Elle «pourrait», selon lui, «être en lien avec la crise diplomatique entre le Maroc et l’Espagne».

 

Le conflit au Sahara occidental, ancienne colonie espagnole classée «territoire non autonome» par les Nations unies en l’absence d’un règlement définitif, oppose depuis plus de 45 ans le Maroc au Front Polisario, soutenu par l’Algérie. Le Polisario réclame un référendum d’autodétermination alors que Rabat, qui considère le Sahara comme une «cause nationale», propose une autonomie sous sa souveraineté.

Migrants : accord de 14 Etats membres de l’union européenne

Migrants : accord de 14 Etats membres de l’union européenne

 

Quatre jours après une première réunion à Helsinki, 14  ministres européens de l’Intérieur et des Affaires étrangères se sont retrouvés à Paris pour évoquer la question des migrations, source régulière de crispation entre pays du bloc, notamment avec l’Italie qui se plaint d’avoir à gérer seule l’afflux sur ses côtes.Signe des tensions encore vives, le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini n’a pas fait le déplacement en France et avait en amont mis en garde, dans une lettre adressée à son homologue français Christophe Castaner, contre des décisions “prises seulement à Paris et Berlin”.

“La conclusion de la réunion de ce matin est que sur le principe, 14 Etats membres à ce stade ont donné leur accord sur le document franco-allemand”, a déclaré Emmanuel Macron après un entretien avec notamment Filippo Grandi, Haut-commissaire de l’Onu pour les réfugiés, et António Manuel de Carvalho Ferreira Vitorini, directeur général de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

 

“Parmi ces 14, huit Etats membres ont de manière active acté de leur coopération et donc de leur participation”, a-t-il précisé à la presse à l’Elysée. Selon l’entourage du chef de l’Etat français, ce “club de volontaires” comprend à ce stade la France, l’Allemagne, la Finlande, le Luxembourg, le Portugal, la Lituanie, la Croatie et l’Irlande.Le nom des six autres pays “intéressés” par ce mécanisme de répartition “systématique, rapide et digne” des migrants secourus par des navires d’ONG en Méditerranée, n’a pas été dévoilé mais les négociations se poursuivent, a-t-on ajouté de même source.

Selon le HCR et l’OIM, au moins 426 personnes sont mortes en tentant de traverser la Méditerranée depuis janvier.

Nouvelle errance des migrants du Diciotti

Nouvelle errance des migrants du Diciotti

Le fameux accord européen sur les migrants ne tient guère debout. Pour preuve on est incapable de trouver uen solution pour 175 migrants bloqués en Sicile. Pour des questions de politique italienne mais aussi d’incapacité des autres Etats à se répartir cette population. Le plus ridicule et le plus lamentable c’est que l’Italie menace de ne plus verser sa contribution à l’union européenne alors qu’elle a un urgent besoin du soutien financier européen pour échapper à une très grave crise financière. Ou quand le populisme montre toutes ses limites. Même sil faut reconnaitre que l’union européenne- et la France en particulier-a fait montre de beaucoup hypocrisie dans le rôle joué par l’Italie dans l’arrivée des migrants ; Luigi Di Maio, vice-président du Conseil italien, avait sommé jeudi soir la Commission européenne de trouver une solution sur leur répartition, faute de quoi la contribution italienne au budget de l’UE pourrait être suspendue à compter de l’année prochaine. L’Union a failli à ses principes de “solidarité et de responsabilité”, a déploré sur Facebook le chef du gouvernement, Giuseppe Conte, dénonçant le fossé teinté d’”hypocrisie” entre les paroles et les actes après l’échec de la réunion. “L’Italie faisait pression en faveur d’une solution pour le Diciotti, mais ce n’était pas l’élément le plus important pour les autres. Ils voulaient plutôt parler de solutions structurelles pour les navires de Méditerranée. Il n’y a donc pas eu d’accord sur le Diciotti”, a annoncé un diplomate.

Le bateau à bord duquel se trouvaient 177 migrants, a pu accoster lundi soir dans le port de Catane, en Sicile. Vingt-sept mineurs ont été autorisés à débarquer tard mercredi soir, mais pas les 150 adultes qui sont toujours confinés à bord, l’Italie refusant toujours de les accueillir.

Davide Faraone, député du Parti démocrate qui est allé constater leurs conditions de vie, a annoncé vendredi qu’ils avaient entamé une grève de la faim, alors que Luigi Di Maio renouvelait ses menaces.

Sondage accueil migrants : 54% des Français contre

Sondage accueil migrants : 54% des Français contre

Selon un sondage Ifop pour Atlantico publié samedi ne  majorité de Français (54%) est opposée à l’accueil par la France d’une partie des migrants recueillis en Méditerranée Les personnes interrogées se disent en revanche à 46% favorables “à ce que les migrants qui arrivent par dizaines de milliers sur les côtes grecques et italiennes soient répartis dans les différents pays d’Europe et à ce que la France en accueille une partie”. C’est quatre points de plus qu’en juin et sept points de plus qu’il y a un an, signe d’une évolution de l’opinion française sur ce sujet. En début de semaine, le gouvernement de Malte a autorisé le navire humanitaire Aquarius transportant 141 migrants recueillis au large de la Libye à accoster dans un de ses ports dans le cadre d’un accord avec cinq Etats européens, qui prévoit notamment l’accueil de 120 rescapés par la France et l’Espagne. Le sondage Ifop a été réalisé via un questionnaire en ligne du 14 au 16 août auprès de 1004 personnes.

Migrants : l’Italie veut une vraie solidarité européenne

Migrants : l’Italie veut une vraie solidarité européenne

En dépit du pseudo accord européen la question migratoire n’a pas avancé d’un pouce et l’Italie lance un nouveau crie d’alarme  au président de la commission JC Juncker : « Dans ce contexte qui voit l’Italie toujours en première ligne face à l’urgence de sauver des vies humaines en mer, je te demande un signe clair de partage de la responsabilité de la gestion du phénomène migratoire et d’envisager la possibilité d’accueillir dans un port ou de prendre en charge une partie des quelque 450 personnes secourues », écrit M. Conte dans cette lettre également adressée aux autres chefs d’Etat ou de gouvernement de l’UE. Une embarcation de bois avec 450 migrants à bord partis depuis la Libye a été repérée vendredi à l’aube dans les eaux internationales mais dans la zone d’intervention maltaise. Dans un échange de messages, courriels et appels téléphoniques entre les autorités des deux pays Rome a tenté vendredi de faire prendre la responsabilité de ces migrants à Malte.

La Valette a répliqué en affirmant que l’embarcation était bien plus proche de l’île italienne de Lampedusa que de son propre territoire, soulignant que les migrants ne voulaient pas d’aide maltaise mais souhaitaient poursuivre leur route vers l’Italie. Malte a réitéré samedi avoir respecté « toutes les obligations prévues par les conventions internationales » en ce qui concerne les secours en mer. Une réédition de l’affaire du bateau !

Accueil de 130 migrants pour cacher les contradictions

Accueil de 130 migrants pour cacher les contradictions

 Fortement critiquée notamment par l’Italie la France tente de racheter en accueillant 130 migrants. La France avait  interdit l’accès de ses ports à l’Aquarius et au Lifeline, deux navires humanitaires ; Une position particulièrement hypocrite quand dans le même moment Macron reprochait aux italiens leurs postures nationalistes. D’un certain point de vue, la France essaye de se rattraper aux branches mais de manière un peu ridicule quand on sait par contre qu’on a autorisé l’Aquarius à faire une escale technique à Marseille mais sans débarquement des passagers ; L’objectif est bien entendu de montrer la fermeté de la France et en même temps la fidélité aux valeurs humanistes.  Le Lifeline, au bord duquel se trouvaient 234 migrants, a attendu six jours fin juin en Méditerranée faute de feu vert des autorités italiennes, avant d’être finalement autorisé à accoster au port de la Valette, à Malte.“Cette réponse démontre l’importance de la coordination entre partenaires européens dans le respect du droit international”, a estimé la porte-parole du Quai d’Orsay. “C’est la même démarche coopérative qui a inspiré les conclusions du dernier Conseil européen des 28 et 29 juin, s’agissant en particulier du projet d’établir des centres contrôlés sur le territoire de l’Union”. Des conclusions européennes inapplicables puisque fondées uniquement sur la décision de caque Etat et dont les contradictions apparaitront lors de chaque arrivée massive d’immigrés. La position du gouvernement français dans la crise de l’Aquarius lui a valu des critiques de l’opposition de gauche, de certains élus de la majorité et d’associations de défense des migrants. Emmanuel Macron, qui a invoqué le droit maritime international pour justifier la décision de la France de ne pas laisser accoster le navire, a riposté en fustigeant les “déclarations d’estrade” et une vision par un “petit bout de la lorgnette”.

Merkel et l’Europe paralysées par les migrants

Merkel et l’Europe  paralysées par les migrants

  La conséquence du conflit qui vient d’opposer le ministre de l’intérieur allemand à Merkel  propos des migrants aura des conséquences importantes pour l’Allemagne  mais aussi pour l’Europe. Une Europe qui ne pourra qu’entériner la ligne politique de l’Allemagne sauf à faire éclater l’union déjà travaillée par les tentations nationalistes. Autant dire que Merkel sera en grande partie paralysée non seulement concernant la problématique migratoire mais  tout autant sur la question de la réforme de l’UE et de la zone euro que soutient Macron. L’orthodoxie allemande sort renforcée dans tous les domaines. Et la solidarité européenne que prône Macron réduite à sa plus simple expression.   »Nous avons un accord clair sur la façon d’empêcher à l’avenir l’immigration illégale aux frontières entre l’Allemagne et l’Autriche », s’est félicités Horst Seehofer, (ministre de l’intérieur)  mettant fin au bras de fer qui l’oppose depuis plusieurs semaines à la chancelière sur la politique migratoire. « Cet accord très solide, qui correspond à mes idées, me permet de continuer à diriger le ministère fédéral de l’Intérieur », a-t-il ajouté. La veille il avait offert sa démission, faute de pouvoir à ses yeux trouver un compromis avec la chancelière. L’accord prévoit désormais de renvoyer les migrants dans les pays d’où ils viennent.  Cet accord met fin à un bras de fer de plusieurs semaines entre Angela Merkel et son allié conservateur bavarois, qui menaçait la survie de la fragile coalition gouvernementale allemande. Horst Seehofer avait même menacé de passer outre le veto de la chancelière et envisagé un temps de décréter unilatéralement des contrôles renforcés aux frontières. Ceci aurait entraîné son limogeage par la chancelière et l’éclatement de la coalition gouvernementale.

Migrants : SOS Méditerranée « incohérences » de l’UE (SOS Méditerranée)

Migrants : SOS Méditerranée « incohérences » de l’UE (SOS Méditerranée)

 

L’organisation humanitaire SOS Méditerranée a dénoncé samedi les “contradictions et les incohérences” des décisions prises dans l’Union sur ce dossier brûlant. L’une d’entre elles concerne sans doute l’escale de l’Aquarius à Marseille, une escale seulement technique car la France refuse le débarquement qui aura lieu en Espagne. Pourtant la France a promis d’accueillir certains migrants de ce bateau. “Il n’y a aucune lisibilité dans ce modèle. C’est absolument flou et on ne peut pas repartir dans ces conditions”, a dit à la presse la co-fondatrice et directrice générale de SOS Méditerranée, Sophie Beau. “Il y a une espèce de criminalisation des ONG. Mais le droit maritime et humanitaire s’applique en Méditerranée”, a-t-elle ajouté. La directrice de SOS Méditerranée a dit “vouloir prendre le temps” pour éclaircir des décisions qui ne sont pas simplement une question française mais européenne. Le président de l’association humanitaire, Francis Vallat, a évoqué le “contexte extraordinairement changeant et confus” dans lequel les membres de l’Aquarius, actuellement en escale technique à Marseille, ont été “embarqués” contre leur gré. “L’issue du Conseil européen et l’officialisation par l’Organisation maritime internationale d’un Centre de coordination des sauvetages en Libye ajoutent aux contradictions et incohérences du cadre dans lequel s’effectuent les secours en Méditerranée centrale. Il est urgent de revenir à une lecture stricte du droit comme unique et seul fondement à l’assistance des personnes en danger”, a-t-il souligné. “Le fait de criminaliser et de décrédibiliser les opérations de sauvetage n’est qu’un écran de fumée pour détourner l’attention de ce qui se passe en Méditerranée”, a ajouté le médecin MSF à bord de l’Aquarius, David Beversluis. “Nous sommes donc en colère et extrêmement frustrés que les dirigeants européens ne voient pas ces personnes en détresse, qu’ils ne s’inquiètent pas des corps des morts qui flottent en mer.” Pour les ONG, les autorités politiques se sont dédouanées de leurs responsabilités morales de sauver les personnes en situation de détresse en Méditerranée.

Migrants: accords avec 14 Etats (Merkel)

Migrants: accords avec 14 Etats (Merkel)

 

Merkel qui a une épée dans le dos tenue par ses alliés au gouvernement s’est empressés de déclarer que 14 pays étaient prêts à accueillir des réfugiés actuellement en Allemagne. D’une  certaine manière, c’est une  application de l’accord très flou conclu entre les européennes ; accord  qui ne repose que sur le principe du volontariat quant à accueil des migrants et leur gestion. Merkel très pressée d’en finir avec la déstabilisation de son gouvernement a déclaré que Quatorze Etats membres de l’Union européenne, dont la France, se sont dits prêts à signer des accords avec Berlin pour prendre en charge des réfugiés arrivés en Allemagne après avoir été enregistrés dans des pays tiers, a-t-on appris samedi dans un document transmis par Angela Merkel à ses partenaires de coalition. Des accords distincts ont par ailleurs été trouvés avec la Grèce et l’Espagne, qui forment avec l’Italie le trio des pays européens en première ligne face aux arrivées de migrants. Ce document est une réponse de la chancelière fédérale aux exigences de ses alliés de la CSU, l’Union chrétienne sociale de Bavière, qui l’avaient mise en demeure de trouver d’ici la fin du mois une solution européenne à ce qu’ils considèrent comme une crise migratoire. Reste à savoir qu’el sera l’engagement réel des pays cités quant il s’agira de préciser le nombre de migrants susceptibles d’^ter accueillis. Certains pays contestent même cet accord avec Merkel.  A Budapest, un porte-parole du gouvernement hongrois de Viktor Orban a cependant démenti qu’un accord de ce genre ait été négocié avec l’Allemagne. Le quotidien Handelsblatt fait également état d’un démenti tchèque Figurent aussi sur la liste, outre la France, la Belgique, le Danemark, l’Estonie, la Finlande, la Lituanie, la Lettonie, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Portugal et la Suède. L’Autriche en revanche, où le conservateur Sebastian Kurz gouverne dans le cadre d’une coalition avec l’extrême droite, est absente de cette liste.

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