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Valls mieux placé à gauche mais éliminé pour 2017 selon un sondage

Valls mieux placé à gauche mais éliminé  pour 2017 selon un sondage

 

Un curieux sondage de Doxa pour France info qui montrerait que Manuel Valls serait le meilleur candidat pour la gauche mais par contre qu’il ne pourrait pas se qualifier pour le second tour et même qu’il pourrait se retrouver derrière Macron. Ce dernier est moins populaire chez les électeurs de gauche mais davantage soutenu que Valls dans l’ensemble de la population. Finalement une majorité de Français pense que Valls ferait un bon président mais peu voteront pour lui, il recueillerait sans doute moins de 15 %.- Pas d’engouement massif, mais un candidat qui tire son épingle du jeu. Dans un sondage Odoxa révélé par France info vendredi 21 octobre, plus de la moitié des interrogés estiment que le Premier ministre Manuel Valls ferait un bon président, même si aucune personnalité de gauche ne sort véritablement du lot. Ce sondage, réalisé les 19 et 20 octobre auprès de 1003 personnes âgées de plus de 18 ans, révèle que 83% des sondés estiment que François Hollande ne ferait pas un bon président s’il se présentait de nouveau en 2017. 54% des sondés, interrogés sur François Hollande, Emmanuel Macron, Manuel Valls, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon, ou encore Jean-Luc Mélenchon, estiment en revanche que le Premier ministre ferait un bon président. Ce chiffre grimpe à 72% chez les sympathisants du Parti socialiste, alors que seuls 36% estiment que François Hollande ferait un bon second mandat. « C’est malgré tout un peu insuffisant (pour Manuel Valls), explique à France Info Gaël Sliman, le président de l’institut de sondage Odoxa. Si Manuel Valls remportait la primaire socialiste, ça ne lui donnerait même pas une position confortable à l’élection présidentielle. » Le Premier ministre pourrait se retrouver face à Emmanuel Macron, que 56% des sondés perçoivent comme un meilleur adversaire face au Front national (contre 39% pour Manuel Valls). À gauche, si Manuel Valls décidait de se présenter à l’élection présidentielle, il serait au coude à coude avec Arnaud Montebourg, révèle encore le sondage.

Un passé c’est mieux qu’un avenir judiciaire, (Juppé)

Un passé  c’est mieux  qu’un avenir judiciaire, (Juppé)

 

Réponse cinglante de Juppé à ce qui veulent le discréditer en raison de son passé judiciaire « En matière judiciaire, il vaut mieux avoir un passé qu’un avenir». Une réponse adressée en particulier à Morano qui considérait que Sarkozy était innocent puisque que jamais condamné. Une réponse plus générale à tous ceux qui l’attaquent en raison surtout de sa position de favori dans les sondages. Le maire de Bordeaux, favori de la primaire de la droite, a été condamné en 2004 pour prise illégale d’intérêts dans le cadre de l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris (en fait il a payé pour Chirac). L’ancien ministre de l’Economie Emmanuel Macron avait déclaré la semaine dernière à Strasbourg que le passé judiciaire d’Alain Juppé et les ennuis judiciaires actuels de Nicolas Sarkozy les disqualifiaient pour la présidentielle de 2017. Bruno Le Maire, candidat à la primaire, a inscrit dans son « contrat présidentiel » l’obligation faite à tout candidat à un mandat électif à présenter un casier judiciaire vide. « Tout le monde connaît ma situation, je me suis exprimé, et je crois que les Français ont compris et qu’ils m’ont relégitimé à plusieurs reprises », a réagi Alain Juppé sur BFM TV. « Tous ces personnages (…) n’ont que l’Etat de droit à la bouche. Qu’est-ce que c’est que l’Etat de droit? C’est la non-rétroactivité de la loi pénale », a-t-il poursuivi. A la question de savoir s’il se considérait comme la cible privilégiée de ces attaques, l’ancien Premier ministre a répondu : « Peut-être pas uniquement, peut-être pas principalement. En matière judiciaire, il vaut mieux avoir un passé qu’un avenir. »

(Avec Reuters)

 

Économiser pour dépenser moins et mieux (Agnès Verdier-Molinié)

Économiser pour dépenser moins et mieux (Agnès Verdier-Molinié)

 

Dans un récent rapport l’IFRP proposait de réaliser 91 milliards d’euros d’économies en cinq ans et 91 milliards d’euros de baisse de prélèvements obligatoires en sept ans, Agnès Verdier-Molinié décrypte dans le Figaro le plan que propose la fondation qu’elle dirige.

 

 

Alors que les attentats terroristes se multiplient en France, est-ce vraiment le temps des économies?

 

Oui, c’est plus que jamais le moment car, justement, nous allons devoir dégager des marges de manœuvre budgétaires pour dépenser plus dans le régalien: la défense, la justice, la sécurité intérieure, le pénitentiaire… Dans la trajectoire des finances publiques, que la Fondation iFRAP propose dans sa dernière étude, la baisse des dépenses locales, sociales et non régaliennes permet de dégager 16 milliards de dépenses régaliennes supplémentaires tout en redressant les comptes publics et en atteignant un excédent budgétaire à horizon 2022. Si nous ne nous donnons pas comme objectif de baisser les dépenses publiques non régaliennes, nous n’aurons jamais les moyens de réinvestir dans les missions essentielles de sécurité, de justice et de protection intérieure et extérieure des populations, lesquelles ont été reléguées au second plan ces dernières années. En 1965, les dépenses régaliennes représentaient 6,5% du PIB. En 1990, elles avaient chuté à 4,5%. Aujourd’hui, les dépenses régaliennes ne pèsent plus que 3% de notre PIB et les dépenses sociales… 34%. Les attaques terroristes régulières que la France subit et la montée des tensions géopolitiques dévoilent les limites de cette «stratégie».

 

« Ça va mieux » : plus de 500 000 millionnaires en France

« Ça va mieux » : plus de 500 000 millionnaires en France

 

Si en France « ça va mieux », c’est surtout vrai pour une catégorie de la population: les millionnaires car la pauvreté parallèlement elle a augmenté comme le démontrent de nombreuses études. Le contingent de Français disposant d’un patrimoine égal ou supérieur à 1 million de dollars, soit 907.000 euros (hors résidence principale et objets de collection) a particulièrement grossi en 2015. C’est ce que révèle l’étude annuelle réalisée par Capgemini. Selon le cabinet, l’Hexagone compterait 523.000 millionnaires. Ce qui en fait le 6ème pays où l’on recense le plus de ménages fortunés dans le monde.  Et si les études de la sorte sont nombreuses et l’estimation du nombre de millionnaires fluctuante (le BCG en dénombre 250.000 en France et le Crédit Suisse 1,8 million!), il y a tout de même une constante dans ces différentes études: elles constatent toutes une augmentation nette du nombre de ces Français très aisés. Ainsi selon Capgemini, ils étaient près de 30.000 de plus en 2015 qu’en 2014, soit un bond de 6% en un an. Il s’agit de la plus forte croissance en proportion parmi les grands pays d’Europe. En Italie (229.000), leur nombre n’a progressé « que » de 4%, en Grande-Bretagne (553.000) de 1% et en Allemagne (1,2 million) de 5%. Et si les millionnaires français s’en sortent si bien, c’est bien évidemment grâce à leur portefeuille immobilier. Après la crise de 2008, les prix sont repartis à la hausse notamment dans les grandes agglomérations comme Paris. Or selon le Crédit Suisse, 63 % de la richesse des Français provient de leur patrimoine immobilier. Et le nombre de Français millionnaires n’a pas fini de croître. Selon le BCG, le pays devrait compter 60% de millionnaires de plus d’ici 2019, soit 370.000 au total selon le cabinet.

 

(Avec AFP)

PSG : départ de Laurent Blanc, tant mieux !

PSG : départ de  Laurent Blanc, tant mieux  !

 

 

Paradoxe sans doute Laurent Blanc a été élu meilleur entraîneur de France par ses collègues pour la saison passée. Pourtant c’est  sans ménagement que la direction du PSG vient de le licencier moyennant cependant une petite prime d’une vingtaine de millions d’euros d’indemnités. De quoi voir venir pour l’intéressé. En réalité c’était  à la fois prévisible et grandement justifié. Certes on objectera que Laurent Blanc a obtenu beaucoup de succès sur le territoire national mais il faut bien convenir qu’avec un budget de 500 millions et une équipe composée d’internationaux de niveau mondial on pouvait s’attendre à autre chose en coupe d’Europe. Sur ce plan là c’est l’échec total. Une nouvelle démonstration qu’un passé glorieux de footballeur ne fait pas forcément la qualité d’un grand entraîneur international. De toute évidence Laurent Blanc était trop limité pour gérer un tel groupe de vedettes pourries, gâtées par l’argent et vis-à-vis desquels il aurait fallu une autre exigence et une autre psychologie. Or Laurent Blanc -comme nombre d’anciens footballeurs  (pas tous, il y a de brillantes exceptions)- est trop limité intellectuellement pour comprendre que les aspects psychologiques sont déterminants pour tirer le maximum d’efficacité de stars à l’ego souvent surdimensionné et qui se comportent souvent aussi comme des ados. Le concept de entraîneur et d’ailleurs inadapté car il n’y a plus rien à apprendre sur le plan footballistique, il s’agit essentiellement de les manager pour tirer de engagement, rigueur et efficacité. De ce point de vue l’entraîneur sollicité, Unai Emery qui vient de Séville a certes fait une carrière modeste de footballeur en deuxième division espagnole mais compte tenu des moyens dont il disposait a montré une autre réussite sur le plan international. Arrivé sur la pointe des pieds au PSG en 2013, Laurent Blanc part avant la fin de son contrat, selon les informations recueillies par France Info, confirmant une information du journal l’Equipe. Son contrat a été résilié. Le Paris-Saint-Germain ne fait pour le moment aucun commentaire.  Laurent Blanc, qui avait prolongé son contrat en février dernier jusqu’en juin 2018, part avec une indemnité de l’ordre de 20 millions d’euros. L’équivalent du budget annuel d’un très bon club de Ligue 2, selon nos informations.    Même après l’élimination en ligue des Champions, difficile d’imaginer qu’il serait remercié si rapidement. Nasser El Kehlifi, le président du PSG, avait déclaré en substance, au soir de la défaite contre Manchester City, qu’on prenait rarement de bonnes décisions dans le feu de l’action. Mais le changement de ton a vraiment été visible, début juin dans le Parisien, le président du PSG affirmait que « le temps du changement était venu ».

Euro 2016-France Suisse : du mieux mais encore insuffisant

Euro 2016-France Suisse : du mieux mais encore insuffisant

 

Par rapport aux deux premiers matchs de l’euro 2016, matchs au contenu très insignifiants les bleus ont rendu une meilleure copie lors de leur affrontement avec les Suisses qui s’est terminé par un match nul sans but. À noter une première mi-temps surtout de meilleure facture  caractérisée enfin par un plus grand engagement. Par contre en deuxième mi-temps la France a renoué avec son laisser aller laissant l’initiative le plus souvent aux Suisses. Globalement la France manque d’engagement sur la durée,  aussi de justesse même si plusieurs tirs cadraient au cours de la rencontre France Suisse auraient dû connaître un meilleur sort. Ce qui est en cause aussi c’est sans doute le projet de jeu essentiellement fondé sur la défense mais très insuffisant aussi bien au milieu qu’en attaque. La défense qui cette fois n’a pas été prise en défaut compte tenu de la très grande faiblesse de l’attaque Suisse mais qui paraît encore très fébrile. Au milieu tout repose surtout sur des actions individuelles et des coups de boutoirs i. En attaque on a noté une certaine amélioration mais aussi un jeu limité par l’absence de monte des latéraux. Au plan individuel, il y a lieu d’être inquiet par les défenseurs surtout Evra, aussi Sagna qui méritent une note en dessous de la moyenne pour le match France Suisse. Les centraux se sont mieux comportés mais n’ont pas eu grand-chose à faire. À noter cependant la bonne prestation de Koscielny. Dans le milieu Pogba a montré toute l’étendue de son talent individuel mais surtout en première mi-temps. Griezman  sans doute très fatigué n’a guère brillé. Pour conclure ce n’est pas avec un tel projet de jeu et avec une telle inefficacité que l’équipe de France pourra prétendre jouer les premiers rôles dans cet euro 2016. Didier Deschamps porte sans doute une responsabilité vis-à-vis du contenu du jeu sans parler de son entêtement vis-à-vis  de certains joueurs comme Evra visiblement hors de forme ou encore comme Matuidi qui paraît très fatigué.

Croissance au Japon : « ça va mieux » !

                                                                         

Croissance au Japon : « ça va mieux » !

Après la contraction de l’économie au quatrième trimestre le rebond constaté au premier trimestre constitue une certaine surprise pour la croissance du Japon. Une croissance surtout soutenue par la consommation qui représente 60 % du PIB. Une amélioration donc encore une fois à relativiser en tenant compte du recul du dernier trimestre 2015. L’économie japonaise a progressé à son rythme le plus fort en un an au premier trimestre 2016, caractérisé par une hausse de 0,4% du produit intérieur brut (PIB), grâce, entre autres, à la solidité de la consommation des ménages et des exportations. Selon les analystes, ce rebond ne sera pas suffisant pour dissiper les inquiétudes quant aux perspectives peu engageantes. Au vu des statistiques publiées mercredi par le gouvernement, le PIB de la troisième économie mondiale a progressé de 1,7% en rythme annualisé sur la période janvier-mars, soit nettement plus que l’estimation moyenne de 0,2% des économistes. Cela marque un rebond par rapport à la contraction de 1,7% enregistrée au quatrième trimestre 2015. Mais certains tempèrent l’enthousiasme et pointent l’effet technique de l’année bissextile, qui rajoute une journée au premier trimestre. « Si l’on prend en compte l’impact de la journée supplémentaire de l’année bissextile, qui a fait monter le taux de croissance d’un trimestre sur l’autre de 0,3 point de pourcentage, la croissance n’est pas aussi forte que le chiffre en soi laisse penser », déclare Hidenobu Tokuda, économiste à l’institut de recherche Mizhuo. « Les chiffres du PIB vont sans doute inciter Abe à décider de reporter la hausse prévue de la TVA l’année prochaine, et à déployer de nouvelles mesures de soutien budgétaire, d’au moins 5.000 milliards de yens », a-t-il continué. La consommation des ménages, qui représente 60% du PIB, a augmenté de 0,5%, soit plus du double des prévisions médianes. Ce rebond n’a pas pour autant effacé le recul de 0,8% constaté au dernier trimestre 2015. Ces statistiques tombent avant le sommet du G7 que doit accueillir Shinzo Abe la semaine prochaine dans l’ouest du Japon, et au cours duquel il espère favoriser un accord sur la nécessité d’une coordination mondiale des politiques de relance de la croissance. Shinzo Abe a relevé le taux de TVA de 5% à 8% au début avril 2014, ce qui a eu pour conséquence le basculement de l’économie japonaise dans la récession. De ce fait, le Premier ministre a reporté de 18 mois une nouvelle hausse de la TVA, qui devrait passer à 10%.

(Avec Reuters))

Sondage : « ça ne va pas mieux en France » pour 86%

Sondage : « ça ne va pas mieux en France » pour 86%

Selon un sondage IFOP pour Europe un  86% des Français pensent que globalement « non, ça ne va pas mieux en France »  même s’ils perçoivent quand même des signes d’amélioration. A la question « diriez-vous que ça va mieux pour les Français ? », 86% répondent « non ». Seuls 14% trouvent donc que la situation du pays va globalement mieux. Notons que ces 14% de satisfaits correspondent à la cote de popularité actuelle du chef de l’Etat.   51% trouvent que leur situation s’améliore. Donc collectivement, le pays ne va pas mieux. En revanche, quand on leur demande « Diriez-vous que ça va mieux pour vous ? », ils répondent « oui » à 51%. Un décalage d’opinion qui s’explique sans doute par la perte de crédibilité de la parole de François Hollande même quand son propos peut être pertinent. . On peut tirer deux enseignements de ce sondage. D’abord, l’optimisme forcené, le volontarisme de François Hollande n’imprime pas sur la situation du pays. « La reprise est là », le Président le disait le 14 janvier 2013. Au printemps 2014, François Hollande pronostiquait même « un retournement de la conjoncture ». Début 2016, le président de la république déclarait le fameux « ça va mieux pour la France ». Un volontarisme qui a été trop souvent démenti au cours des mois et des années passées au point que tout discours politique de la part du président est par avance discrédité.

Sondage Économie : « ça ne va pas mieux » pour 54% des Français

Sondage Économie : « ça ne va pas mieux » pour 54% des Français

 

 

Un sondage qui montre que 54 % des Français penseraient que ça ne va pas mieux pour le pays. Un avis influencé d’une part par les clivages politiques, d’autre part par l’absence de retombées concrètes immédiates de la légère amélioration des indicateurs macro économiques. Certes en matière de croissance et de chômage la France enregistre quelques progrès pour le premier trimestre 2016 mais des progrès qui ne sont pas encore suffisamment perceptibles par le français moyen. En outre se pose la question de la durabilité des tendances. Dernier élément qui influence les avis dans ce sondage le fait que François Hollande a perdu une telle crédibilité que même des aspects positifs sur le plan économique et social ne permettent pas de renforcer sa popularité. En clair François Hollande peut maintenant décider ce qu’il veut sa parole est dévalorisée. Il faudrait donc que la France enregistre un redressement très significatif pour que les Français puissent attribuer à François Hollande l’amélioration du pays. Cette enquête, qui montre un sentiment contradictoire avec la formule de François Hollande pour qui le pays « va mieux », rejoint celle de BVA pour BC Consulting publiée mercredi dans laquelle 15% des sondés pensent que la situation s’améliore. Dans le sondage Elabe, 45% des personnes interrogées pensent que l’économie redémarre, un niveau comparable à celui d’octobre 2015, mais seuls 3% d’entre-eux pensent que l’amélioration sera rapide. Les réponses s’avèrent très clivées politiquement. Ainsi les sympathisants de gauche sont une large majorité à estimer que l’économie redémarre (72%), un optimisme largement porté par les sympathisants socialistes (85%). Auprès des sympathisants de la droite et du centre, le constat est majoritairement négatif: 58% pensent que l’économie française ne redémarre pas, une proportion qui s’élève jusqu’à 62% auprès des sympathisants Les Républicains. Les sympathisants Front national sont encore plus tranchés sur la question: 76% estiment que l’économie ne redémarre pas.

(Avec Reuters)

Croissance zone euro : mieux que les États-Unis et la Grande-Bretagne

Croissance zone euro : mieux que les États-Unis et la Grande-Bretagne

 

Au vu des résultats du premier trimestre,  la zone euro semble enfin sortir de la crise même si les risques de déflation demeurent (avec ses conséquences sur le blocage des salaires et des pensions). L’augmentation de l’activité provient en grande partie de la baisse des matières premières et surtout du pétrole d’une part, de la baisse de l’euro et de la faiblesse des taux d’autre part. Le tassement constaté en Grande-Bretagne et surtout aux États-Unis pourrait cependant constituer un motif d’inquiétude d’autant que de façon plus globale l’environnement international est encore relativement déprimé. Des résultats en tout cas qui semblent donner raison à la banque centrale européenne avec sa politique accommodante en dépit des critiques allemandes. La France semble aussi sortir  du trou et peut maintenant espérer atteindre de l’ordre de 1,5 % de progression du PIB,  seuil à partir duquel le solde réel d’emplois  peut redevenir positif (c’est-à-dire sans le secours des radiations et des mises en formation de pôle emploi).  La croissance des 19 pays qui partagent l’euro a été de 0,6% au premier trimestre, en première estimation et par rapport au trimestre précédent, au-delà d’un consensus qui la donnait à 0,4% et mieux que la Grande-Bretagne (0,4%). Les Etats-Unis ont quant à eux dégagé une croissance annualisée de 0,5% au premier trimestre, soit un peu plus de 0,12% seulement en variation trimestrielle. La croissance de la zone euro ressort à 1,6% en rythme annuel. « Il est évident que les entreprises et les ménages ne se sont pas laissés aller à la déprime. La vigueur de l’économie intérieure de la zone euro est la clé de la croissance économique en ce moment et cela s’explique principalement par l’amélioration du marché de l’emploi » observe l’économiste Bert Colijn, d’ING. Le chômage reste élevé dans la zone euro mais son taux a diminué à 10,2% en mars contre 10,4% en février, au plus bas depuis quatre ans, et la situation s’est particulièrement améliorée en particulier en Espagne. Mais pour ce qui concerne l’inflation, les nouvelles sont moins bonnes. La zone euro est retombée en déflation en avril, de quoi préoccuper un peu plus la Banque centrale européenne (BCE). Les prix de détail ont baissé de 0,2% par rapport à avril 2015 après avoir stagné en mars. La BCE a pour un objectif un taux d’inflation d’un petit peu moins de 2% et a pris en décembre et en mars des mesures de stimulation monétaire pour progresser vers ledit objectif. L’inflation considérée hors prix énergétiques et alimentaires a elle aussi fléchi, ce qui est peut-être encore plus préoccupant pour la BCE car cela pourrait impliquer que la tendance déflationniste des prix de l’énergie se diffuse dans les autres catégories de biens et dans les services. La BCE est particulièrement inquiète de ces effets dits de « second tour » parce que, s’ils venaient à se propager aux salaires, il deviendrait extrêmement ardu de rompre le cycle déflationniste. Pourtant, Peter Praet, économiste en chef et membre du directoire de la BCE, a estimé vendredi qu’il faudrait que les perspectives d’inflation se détériorent de manière significative pour que la BCE décide d’une nouvelle baisse des taux d’intérêt. Malgré ces incertitudes, le deuxième trimestre semble avoir débuté sur une note favorable: le sentiment économique s’est amélioré plus que prévu en avril dans tous les secteurs économiques et chez les ménages. Les données provisoires des enquêtes auprès des directeurs d’achats et l’indice allemand Ifo du climat des affaires laisse penser que les entreprises sont plus optimistes pour l’avenir que pour le présent, tandis que la reprise du crédit se poursuit, bien qu’à un rythme encore modéré. La croissance de la zone euro pourrait également s’appuyer sur les achats par la BCE d’obligations émises par les entreprises et sur de nouvelles opérations de financement à très long terme et à bas coût.

(Avec  Reuters)

Croissance France : léger mieux

Croissance France : léger mieux

Un léger mieux avec cette augmentation de 0,1 % par rapport aux prévisions initiales concernant la croissance du premier trimestre La croissance du produit intérieur brut (PIB) a atteint 0,5% au premier trimestre en France, soit mieux que les 0,4% prévus, selon une première estimation publiée ce vendredi par l’Institut national de la statistique (Insee). Une évolution qui s’y est de produisez permettrait d’atteindre les 1,5 % retenus pour 2016 par le gouvernement. Ce chiffre, en hausse par rapport au dernier trimestre 2015 (+0,3%), s’explique notamment par un rebond de la consommation des ménages, qui a connu sa plus forte augmentation depuis fin 2004 (+1,2%), selon un communiqué.
 

(AFP)

 

TAFTA : mieux ou moins disant social, environnemental et sanitaire ? (Chistophe Quarez).

TAFTA : mieux ou moins disant social, environnemental et sanitaire ? (Chistophe Quarez).

 Christophe Quarez, représentant de la CFDT au Conseil économique social et environnemental et au Conseil économique et social européen, est le rapporteur de l’avis du CESE voté le 22 mars dernier. Dans une interview au Figaro il évoque les principaux enjeux : soit le triomphe du mieux disant ou du moins disant social, environnemental sanitaire

 

.- Quels pourraient être les risques engendrés par la signature du traité transatlantique pour les consommateurs français?

Christophe Quarez. - Le traité transatlantique est un accord de troisième génération. C’est-à-dire que ce ne sont plus les droits de douanes qui sont en jeu dans ce traité puisqu’ils s’élèvent à 3% en moyenne entre les deux signataires, mais les différences entre les deux parties dans les règles de précaution et dans leur application: normes techniques, sanitaires, environnementales, sociales. En Europe, nous sommes sur le principe de précaution et les Américains sur la culture du risque et de la réparation. L’enjeu de ce traité est concentré dans la convergence normative. Au CESE, nous souhaitons que ce soit la norme la plus exigeante qui soit appliquée. Le mieux-disant social, environnemental et phytosanitaire. Sans quoi, nous recommandons de s’abstenir de signer le traité. Concernant ces différences de normes, nous avons, par exemple, le niveau de résidus de pesticides tolérés. Aux États-Unis, il est de 8 à 210 fois supérieur qu’en Europe. Au niveau des AOC, on a aussi des approches différentes. Les Américains ont une culture de la marque alors que les Européens, particulièrement les Français et les Italiens, protègent les territoires et savoir-faire locaux: les indications géographiques. Les Américains voudraient, par exemple, produire du Bordeaux de Californie. Inimaginable dans nos terroirs où l’AOC garantit la qualité des produits et leur traçabilité. Si les deux parties ne se mettent pas d’accord sur les normes les plus exigeantes, on pourrait aussi se retrouver avec du boeuf aux hormones ou du poulet au chlore. Au niveau des PME, chaque État fédéral a ses propres normes. Une PME européenne pourrait être amenée à s’adapter aux normes de chaque État. D’ailleurs, aujourd’hui, l’UE est excédentaire en export. Si l’on signait le traité transatlantique tel quel, on inverserait la courbe de balance commerciale. Alors comment trouver un accord? Il nous faut du temps pour progresser dans les discussions sans être contraints par l’échéance des élections américaines afin de trouver le meilleur équilibre.

 

Les Allemands ont manifesté, samedi 23 avril, à Hanovre, quelles sont les autres craintes des Européens par rapport à la signature de ce traité?

Les Allemands craignent, au même titre que tous les Européens, la convergence réglementaire (problèmes des normes évoqués ci-dessus NDLR). Néanmoins, parmi les autres craintes soulevées: l’enjeu démocratique. Le CESE a demandé à ce que tous les pays membres puissent donner leur avis sur le traité, une fois que les parties se seront mises d’accord, via leur parlement national. Nous proposons également de mettre en place un statut d’observateur de la société civile au moment des rounds de négociations. Par exemple, des personnes de la société civile pourraient être présentes dans une salle pour suivre le déroulement des négociations sur un écran. Autre élément qui touche à la démocratie, la transparence. Tous les parlementaires des pays membres peuvent désormais accéder aux documents alors qu’au départ, seuls certains députés européens qui suivaient le dossier pouvaient les consulter. En revanche, les règles n’ont pas changé: il faut être seul, sans téléphone portable pour éviter la reproduction des documents, le temps est limité (45 minutes)… Autre crainte, le règlement des litiges entre investisseurs et États. L’UE propose de créer une Cour de justice mixte, avec un système d’appel, dont les juges seront répartis de manière équitable entre européens et américains, qui remplace le système de tribunal arbitral devenu un vrai business.

 

Les Américains ont-ils également des réticences?

Oui, autant chez les Républicains que chez les Démocrates. Ils considèrent que le traité pourrait avoir des impacts sur le marché du travail (moins d’emploi). Mais si les Européens et les Américains parviennent à converger, il y a des chances que ces standards s’imposent au niveau mondial: techniques, normes phytosanitaires, etc. Ce qui serait une bonne nouvelle pour l’une et l’autre partie. Le principal frein aujourd’hui, c’est que nous ignorons les intentions américaines. Les Européens proposent et les Américains disposent. Les inquiétudes dans de nombreux domaines sont mécaniquement exacerbées.

 

Commerce transatlantique (Tafta) : quelle est exactement la position de la France.

 

On a bien du mal à déceler quelle est la position exacte de la France vis-à-vis du futur traité de commerce transatlantique qui vise à unifier les normes  sociales, environnementales et sanitaires. Lors de son passage sur France 2 François Hollande  avait affirmé que la France pouvait dire non si les discussions n’étaient pas satisfaisantes. Ensuite on a appris que le secrétaire d’État allemand et français s’étaient mis d’accord sur un contenu commun. Enfin très récemment Obama a tenté de convaincre en Allemagne Hollande, Merkel et Cameron d’accélérer le processus de négociation à cette occasion Hollande n’a pas réitéré ses réticences face à Merkel qui est très favorable à l’adoption rapide de ce nouvel accord. La menace française, évoquée sur France 2 par François Hollande lui-même n’aura pas duré longtemps. En effet sous la pression de Merkel, qui veut parvenir rapidement un accord sur le traité transatlantique, la France et l’Allemagne ont en effet » harmonisé» leur position. « La France et l’Allemagne soutiennent la conclusion d’un accord de libre-échange avec les États-Unis qui soit ambitieux, équilibré et mutuellement bénéfique », peut-on y lire. « Si nous voulons un accord ambitieux et équilibré, les questions autres que les droits de douane sont essentielles », ajoutent les deux secrétaires d’Etat. « Ces questions incluent, entre autres, la convergence réglementaire, des engagements significatifs sur les marchés publics, les services, les indications géographiques et la suppression des obstacles non-tarifaires inutiles, en particulier dans les secteurs industriels et agroalimentaires. » Pour la France et l’Allemagne, l’accès des entreprises européennes à tous les marchés publics américains, et pas seulement au niveau fédéral, est crucial. Dans le domaine agricole, les deux pays souhaitent un « résultat significatif en ce qui concerne les indications géographiques, y compris l’élimination de l’usage qui est fait aux États-Unis des semi-génériques pour les appellations de vins européens ». Un traité qui n’est pas anodin puisqu’il va concerner 40 % du pub mondial. L’objectif est de libéraliser les échanges entre l’Europe et les Etats-Unis, s un traité ultralibéral qui permettra de s’affranchir des réglementations nationales et même européennes et qui permettra aussi de traiter des différents par voie arbitrale dessaisissant ainsi de leur souveraineté les états comme l’Europe. Ainsi les trois quarts des réglementations relatives aux dimensions économiques, sociales, environnementales, sanitaires pourront être remises en question. Au-delà du fond, c’est aussi la démarche qui remise en question puisque ce traité transatlantique est négocié dans le plus grand secret entre les États-Unis et la commission. , la question du statut juridique du futur accord est devenue un sujet d’interrogation en France. Paris  souhaite en effet que le TTIP soit un « accord mixte », c’est-à-dire nécessitant la ratification du Conseil et du Parlement européen, mais aussi de l’ensemble des 42 parlements nationaux des États membres, un point juridique qui n’est pour l’instant pas garanti. En fait Hollande souhaite que l’accord final n’intervienne qu’après les élections de 2017

 

Hollande : ça va mieux….. Pour lui ou pour les Français ?

Hollande : ça va mieux….. Pour lui ou pour les Français ?

 

 

Il faut sans doute une sacrée dose d’inconscience ou d’hypocrisie pour décréter que la France va mieux. Ce qu’a pourtant déclaré François Hollande sur France 2 lors de son émission télévisée. Effectivement cela va certainement mieux pour le président qui a dû prendre 10 à 15 kg en quatre ans par contre les indicateurs macro- socio-économiques autant que la situation concrète de la plupart des Français justifie de s’interroger sur cette vision.  » Oui, ça va mieux : il y a plus de croissance, moins de déficit, moins d’impôts, plus de compétitivité, plus de marges pour les entreprises, plus de pouvoir d’achat pour les salariés », a-t-il déclaré, précisant toutefois que la France ne va pas forcément bien mais  » mieux « . Sur la question centrale de l’emploi François Hollande se fonde sur la création supplémentaire de 60 000 emplois envisagés en 2016 à comparer évidemment aux 6 à 7 millions de chômeurs dont certains renoncent à rechercher un emploi voire à  s’inscrire à pôle emploi. La vérité c’est que la croissance est trop faiblarde pour créer de manière significative des emplois. Avec une perspective hypothétique de 1,5 % d’augmentation du PIB, il ne faut pas s’attendre à autre chose. Le Fonds monétaire internationale a d’ailleurs annoncé mercredi que le PIB tricolore ne progresserait que de 1,1 % cette année. La Commission européenne table sur une croissance annuelle de 1,3 %. Les économistes de l’OFCE envisagent une hausse de 1,6 % de l’activité cette année. Mais rares sont leurs confrères qui sont sur la même longueur d’ondes. Peut-on en déduire que l’économie française se porte mieux ?Comme le précise l’Insee, l’indicateur de retournement pour l’ensemble de l’économie est passé en mars dans la zone indiquant une conjoncture incertaine. Par ailleurs, son modèle de croissance reste bancal. Si la consommation recule, les espoirs de reprise vigoureuse seront douchés. Or, la résilience de la consommation – l’indicateur mesurant la confiance des ménages de l’Insee, reste inférieure à sa moyenne de longue période – puise en grande partie ses origines dans la chute des cours du pétrole. Il ne faudrait pas que ceux-ci remontent. L’investissement, et encore moins le commerce extérieur, n’étant en mesure de prendre le relais.  En effet, l’investissement des ménages reste faible, ce qui explique les déboires de la construction. Quant à celui des entreprises, il s’éveille à peine, après plusieurs années d’atonie, en dépit de la remontée du taux de marge des entreprises. Par ailleurs, en dépit des gains de compétitivité offerts par la chute des cours du pétrole et les allégements de cotisations contenus dans le Pacte de responsabilité, qui s’ajoutent au crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), le taux de couverture import/export reste défavorable. La France continue à importer plus qu’elle n’exporte. L’industrie retrouve en effet des couleurs, mais celles-ci sont encore bien pâles. Certes, la production manufacturière affiche une hausse annuelle de 1,5 % en février, mais cette moyenne masque les profondes difficultés de certains secteurs, ce qui explique que la production industrielle n’a progressé que de 0,6 % sur cette période. C’est particulièrement le cas du secteur de la construction dont la production en février 2016 est inférieure de 16,9 points à celle observée en moyenne en 2010 et la cokéfaction et le raffinage, impactés par la chute des cours du brut (-16,1 points). C’est également le cas du bois-papier-imprimerie (-12,9 points), des équipements électriques (-11,8 points), des industries extractives (-8,1 points) et la métallurgie et produits métalliques (-4,2 points). Par ailleurs, il faut rappeler que la sinistralité des entreprises reste élevée. En 2015, les défaillances d’entreprises ont augmenté de 1 % pour s’élever à 63.081 selon le cabinet Deloitte. La France va mieux ? Si tel est le cas, ce retournement se fait à crédit, sur le dos des générations futures. En effet, comme le précise le gouvernement dans le Pacte de stabilité qu’il présente à Bruxelles, la dette publique de la France devrait continuer à augmenter en 2016 et 2017. En effet, selon les prévisions de Bercy, elle atteindra 96,2 % du PIB en 2016 et 96,5 % en 2017, contre respectivement 96,5 % et 96,9 % selon les précédentes estimations. Il ne faudrait pas que France ne tienne pas sa promesse de réduction du déficit public. Pour l’instant, le ministère des Finances prévoit toujours 3,3 % du PIB en 2016 et 2,7 % en 2017.

(Avec Reuters)

 

Le déficit commercial français : « léger mieux »

Le déficit commercial français : « léger mieux »

Le déficit commercial français va encore s’améliorer en 2015 après les bons résultats de novembre ;  sur un an le déficit toujours important passerait à environ 45 milliards au lieu de 54 l’année précédente. Le déficit commercial de la France s’est en effet  réduit en novembre de 300 millions d’euros pour s’établir à 4,6 milliards d’euros, grâce à un rebond des exportations après « trois mois en retrait », ont annoncé les Douanes dans un communiqué. « Les exportations rebondissent vivement (+3,0%, après -0,2% en octobre), tandis que les importations prolongent leur hausse (+2,0% après +2,4% en octobre) », expliquent les Douanes qui ont révisé à la hausse le déficit pour le mois d’octobre, à -4,9 milliards d’euros contre -4,6 milliards annoncés auparavant. Le dernier excédent commercial annuel français remonte à… 2002.

Industrie manufacturière : léger mieux en décembre

Industrie manufacturière : léger mieux en décembre

 

L’indice du secteur est ressorti à 51,4, en progression sensible par rapport à novembre (50,6) mais un peu en retrait par rapport à sa première estimation (51,6). Il s’inscrit pour le quatrième mois consécutif au-dessus de la barre de 50, qui sépare croissance et contraction de l’activité. Les chefs d’entreprise interrogés font état d’une hausse de leur production pour le quatrième mois d’affilée, mais à un rythme qui reste modéré. La croissance des nouvelles commandes enregistre son plus haut niveau depuis avril 2014 même si elle reste elle aussi modérée. Les entreprises du secteur manufacturier ont signalé en outre une hausse de leurs arriérés de production et une reprise de l’emploi après vingt mois consécutifs de baisse.

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