Archive pour le Tag 'Microsoft'

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Microsoft : 18.000 postes supprimés

Microsoft : 18.000 postes supprimés

Microsoft a annoncé jeudi qu’il allait supprimer jusqu’à 18.000 postes, soit environ 14% de ses effectifs, justifiant sa décision par l’intégration de Nokia et par une réorientation de ses activités. Cette vague de licenciements est la plus forte annoncée par le groupe de Redmond depuis sa création, il y a 39 ans. Elle intervient cinq mois à peine après l’arrivée à sa tête de son nouveau directeur général Satya Nadella. « Nous allons simplifier notre manière de travailler pour permettre une meilleure maîtrise des coûts, devenir plus souple et avancer plus vite », a écrit Satya Nadella dans une note adressée aux employés du groupe et publiée jeudi. « Nous envisageons d’avoir moins de niveaux hiérarchiques, à la fois du sommet vers la base mais également à l’horizontale, pour accélérer la circulation de l’information et la prise de décision. » Le dirigeant de Microsoft a expliqué qu’il détaillerait ses axes de développement après la publication des résultats trimestriels, prévue le 22 juillet. Le groupe américain a précisé que ces suppressions de postes se traduiraient par le passage d’une charge avant-impôts de 1,1 à 1,6 milliard de dollars étalée sur les quatre prochains trimestres. L’ampleur des suppressions de postes a été bien accueillie à Wall Street, où le titre s’adjuge 1,5% à 44,79 dollars vers 17h00 GMT, surperformant nettement le marché. « C’est près du double de ce à quoi Wall Street s’attendait », a déclaré Daniel Ives, analyste chez FBR Capital Markets. « Nadella fait le ménage en vue du prochain exercice annuel. Il remet un peu d’ordre dans le bazar laissé par Steve Ballmer à son départ. »

 

Evasion fiscale: mode d’emploi de Microsoft

Evasion fiscale mode d’emploi de Microsoft

 

Dans une première étape, l’argent doit d’abord échapper au fisc français. Pour cela, Microsoft a adopté dans l’Hexagone depuis 1994 le statut d’agent commissionné. En pratique, cela lui permet de déclarer au fisc français, non pas le chiffre d’affaires réalisé dans l’Hexagone, mais uniquement une commission sur les ventes réalisées.  Concrètement, Microsoft France est l’agent commissionné d’une société irlandaise, Microsoft Ireland Operations Limited. C’est vers cette société irlandaise que remontent toutes les ventes en Europe, en Afrique et au Moyen Orient.  Cette société irlandaise indique dans ses comptes (disponibles ici) réaliser un chiffre d’affaires conséquent: 13,4 milliards d’euros sur l’exercice clos mi-2011. Mais elle est très peu rentable: seulement 4% de marge opérationnelle… Un chiffre surprenant pour un groupe aussi rentable que Microsoft, qui affiche une marge opérationnelle globale de 38%… Mais cette faible rentabilité permet à la société irlandaise de payer de fort modestes impôts au fisc local (76,5 millions d’euros). Explication: sa rentabilité est délibérément plombée par d’importantes royalties payées pour l’utilisation des logiciels Microsoft. Selon une enquête du Sénat américain, ces royalties se sont élevées à 9 milliards de dollars en 2011.  Précisément, ces royalties sont payés à une autre société irlandaise, Microsoft Ireland Research, qui elle-même achète le droit d’usage des logiciels. Etrangement, Microsoft Ireland Research achète ces droits très peu cher (2,8 milliards de dollars), et les revend trois fois plus cher, ce qui lui permet d’enregistrer des profits considérables (4,3 milliards de dollars). Des profits qui partent aux Bermudes. En effet, Microsoft Ireland Research appartient à Round Island One, une société opérant en Irlande, mais qui bénéficie du régime fiscal des Bermudes.  Pareillement, les ventes dans les Amériques passent par une filiale basée à Puerto Rico, qui appartient à une filiale installée aux Bermudes. Le même montage a été mis en place pour les ventes en Asie.  Au final, les logiciels de Microsoft sont essentiellement développés aux Etats-Unis (qui représentent 85% du budget de R&D). Mais le droit d’utilisation des logiciels est ensuite transféré à l’étranger, et ensuite refacturé au prix fort. Ainsi, Microsoft Ireland Research paye 30% de la R&D du groupe, alors qu’en réalité, ses 391 salariés réalisent moins de 1% de la R&D du groupe… Selon le Sénat, ceci a permis de réduire de 2,43 milliards de dollars l’impôt qui aurait dû être payé aux Etats-Unis, « principalement » grâce aux filiales irlandaises.  Mais ce n’est pas tout. Une bonne partie du chiffre d’affaires réalisé aux Etats-Unis échappe aussi au fisc américain, ce qui a permis à Microsoft d’économiser 4,5 milliards de dollars d’impôts en trois ans, selon le Sénat.  Explication: quasiment la moitié (47%) des ventes aux Etats-Unis transitent fiscalement par Puerto Rico. Or l’île est aussi un paradis fiscal, qui bénéficie d’un taux ultra-réduit d’impôt sur les sociétés: environ 2% dans le cas de Microsoft, contre 35% pour le taux fédéral américain.

 

 

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Evasion fiscale : après Ikea, Microsoft

Evasion fiscale : après Ikea, Microsoft

 

52 millions d’impôts réclamés à Microsoft qui comme Ikea et de nombreux groupes internationaux ( français ou étrangers) font de l’évasion fiscale une sport. Ce redressement, qui résulte d’un contrôle effectué en 2010, porte sur les prix de transfert pratiqués entre la filiale française et son actionnaire lors des exercices 2007 à 2009. Toutefois, l’Américain conteste ce redressement, et a saisi la Commission nationale des impôts directs, qui examine le dossier en ce moment.  Le fisc a déjà effectué des contrôles fiscaux sur chaque exercice depuis 1995. Mais ces contrôles n’ont donné lieu qu’à des redressements mineurs: 355.540 euros sur des charges non déductibles (frais d’études, primes aux salariés…) entre 2000 et 2001. Ou encore 1,1 million d’euros sur la taxe professionnelle entre 2002 et 2004 (la société a déposé un recours devant le tribunal administratif). Certes, le fisc avait bien notifié un redressement de 20 millions d’euros en 2005 portant sur les exercices 1999 à 2001. Mais Microsoft l’a contesté avec succès devant le tribunal administratif, jugement confirmé en appel. Bercy, qui ne s’est pas pourvu en cassation, a donc dû rembourser à l’Américain les 20 millions d’euros… augmentés de 4 millions d’euros d’intérêts!  Si les montants réclamés par le fisc restent modestes, c’est que le chiffre d’affaires déclaré en France l’est aussi. Explication: Microsoft utilise en France depuis 1994 le statut d’agent commissionné. Lorsqu’elle vend un produit, la filiale française ne comptabilise pas le prix de vente du produit, mais uniquement une commission, qui est une fraction de ce prix de vente. Précisément, la filiale française est un agent commissionné d’une filiale irlandaise, Microsoft Ireland Operations Limited. Lors du contrôle fiscal de 2005, le fisc avait remis en cause le niveau de commissions versées à la société irlandaise. En particulier, la baisse de cette commission décidée par Microsoft en 1999. Alors que la filiale versait jusqu’alors 25% du prix de vente, elle a décidé de verser moins d’argent, jusqu’à 18% du prix de vente. Le fisc estimait que ce niveau était trop faible, mais il n’a pas été suivi par la justice. A nouveau, le redressement de 52,5 millions d’euros porte lui aussi sur le niveau de ces commissions.  Mais les ennuis de l’éditeur ne sont pas finis, car le fisc a depuis trouvé un nouvel angle d’attaque. Selon le statut d’agent commissionné, la filiale française n’est pas censée commercialiser des produits, que ce soit une suite Office ou de la publicité sur Internet. La vente doit être effectuée par une entité étrangère -ainsi, c’est la filiale irlandaise signe les contrats avec les clients français. Or le fisc soupçonne la filiale française d’avoir en réalité un rôle commercial, et, pour en avoir le cœur net, a mené un spectaculaire raid le 28 juin 2012 au siège d’Issy-les-Moulineaux.  L’ordonnance ayant autorisée le raid, citée par Le Canard enchaîné du 4 juillet dernier, explique: « Il peut être présumé que Microsoft Online Inc. [filiale qui vend de la publicité sur Internet] développe, depuis 2008, une activité commerciale à destination de clients français, pour le marché français, en utilisant des moyens humains et matériels de la SAS Microsoft France, situé en France« , mais « sans souscrire les déclarations fiscales correspondantes« . Microsoft s’était alors défendu de toute fraude dans un communiqué. Interrogé sur ce nouveau redressement fiscal, Microsoft a confirmé son existence, mais ajouté que le fisc avait, pour un autre exercice, estimé que l’éditeur avait au contraire trop payé d’impôt, et qu’il devait donc être remboursé du surplus…

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