Archive pour le Tag 'Microsoft'

Microsoft : l’échec de Métavers

Microsoft : l’échec de Métavers

Abandon du projet métavers avec la suppression de l’équipe en charge du projet.

Les géants de la tech font face au scepticisme du public l’égard du métavers..Microsoft avait formé cette équipe pour travailler en collaboration avec des entreprises du secteur de la santé, de l’énergie ou encore de la vente. Microsoft assure auprès du média CoinDesk « rester engagé dans le métavers industriel. Nous nous concentrons sur les domaines du métavers industriel qui comptent le plus pour nos clients et ils ne verront aucun changement dans la manière dont ils sont pris en charge ».

Cette décision s’inscrit dans un contexte de crise pour le secteur de la tech. D’ici la fin du mois de mars, Microsoft prévoit de licencier 10.000 personnes soit près de 4,5% de ses effectifs.

Le principal enjeu pour Microsoft depuis quelques semaines reste l’intégration de ChatGPT dans son moteur de recherche Bing, après avoir investi 10 milliards de dollars dans Open AI et tenter de faire concurrence à Google.

Microsoft va aussi intégrer l’IA dans le moteur de recherche et le navigateur

Microsoft va aussi intégrer l’IA dans le moteur de recherche et le navigateur

Réponse directe à Google, Microsoft veut aussi intégrer l’intelligence artificielle dans le moteur de recherche.

Microsoft a annoncé mardi qu’il procédait à une refonte de son moteur de recherche en ligne Bing et de son navigateur internet Edge, pour y inclure l’intelligence artificielle (IA), signalant l’une de ses démarches majeures destinées à innover en matière technologique et dans la recherche d’informations.

Le géant informatique, qui investit des milliards de dollars dans l’IA, entre ainsi en concurrence frontale avec Google, propriété d’Alphabet.

Microsoft s’est associé à la startup OpenAI avec l’objectif de devancer ses concurrents et d’engranger d’importantes recettes en proposant de nouveaux outils novateurs pour accélérer notamment la création de contenus et les tâches automatisées.

Microsoft : 10.000 Licenciements

Microsoft : 10.000 Licenciements

 

Les grands de la Tech ne cessent de licencier massivement. En cause, la crise économique qui s’annonce mais aussi le recours de plus en plus intensif à des formes d’intelligence artificielle. Plus de 150 000 emplois ont été supprimés l’an passé dans les entreprises américaines de la Tech.

 

Après Meta et Amazon, c’est au tour de Microsoft d’annoncer une coupe conséquente dans ses effectifs. Le groupe informatique entend licencier d’ici à fin mars, 10 000 salariés, soit environ 5 % de ses effectifs mondiaux. Il va également réduire sa surface de bureaux et faire des ajustements dans sa gamme d’appareils électroniques, sans préciser lesquels seront touchés. « Ce sont des choix difficiles que nous avons faits tout au long de nos quarante-sept ans d’existence pour rester une entreprise de poids dans un secteur qui ne pardonne pas à ceux qui ne s’adaptent pas aux changements », plaide son PDG ­Satya Nadella.

Microsoft justifie ces licenciements par le contexte macroéconomique qui pousse ses clients professionnels à être plus regardants sur leurs dépenses, notamment en cloud. « Ils veulent faire plus avec moins », résume le PDG. Dans le même temps, « la prochaine grande vague de l’informatique est en train de naître avec les progrès de l’IA », et Microsoft ne doit pas passer à côté, plaide Satya Nadella. Selon la presse américaine, le groupe s’apprête à investir 10 milliards de dollars dans OpenAI, l’entreprise à l’origine des intelligences artificielles génératives Dall-E et ChatGPT.

Ces dernières viennent d’intégrer les outils du groupe informatique. Il attend aussi un feu vert des autorités antitrust pour acquérir l’éditeur de jeux vidéo Activision Blizzard pour 69 milliards de dollars. « Nous allouons nos capitaux aux relais de compétitivité de long terme, tout en désinvestissant dans d’autres domaines », poursuit le dirigeant.

Plus de 150 000 emplois ont été supprimés l’an passé dans les entreprises américaines de la tech.

Microsoft et Google exclus de l’Éducation nationale

Microsoft et Google exclus de l’Éducation nationale

Suite à une question parlementaire déposée par le député (Modem) Philippe Latombe, ardent défenseur de la souveraineté numérique française, le ministère de l’Éducation nationale s’est prononcé contre l’utilisation de Microsoft et de Google dans les écoles, collèges et lycées.

Invoquant le respect du RGPD, mais aussi de la doctrine « cloud au centre » de l’État ou encore l’arrêt dit Schrems 2 prononcé en 2020 par la Cour de justice européenne (CJUE), « le ministère a demandé d’arrêter tout déploiement ou extension de la solution de Microsoft ainsi que celle de Google », a répondu Pap N’Diaye, le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse.

Le ministère de l’Éducation nationale estime que les solutions Office 365 de Microsoft (dont Word, Excel, Power Point…) et celles de Google Workplace ne sont pas conformes aux exigences européennes sur la protection des données et à la doctrine « cloud au centre » de l’État . Il demande aux écoles, collèges et lycées « d’arrêter tout déploiement ou extension » des solutions des deux géants américains, déjà très déployées. Ravies, les alternatives françaises se positionnent pour prendre le relais.

La banque mondiale critique les investissements de Microsoft

La banque mondiale critique les investissements de Microsoft

Le rachat par Microsoft des studios Activision Blizzard pour près de 69 milliards est critiqué par le président de la banque mondiale de dollars, alors que les pays pauvres peinent à restructurer leur dette et nourrir leur population.

 

«J’ai été frappé par l’investissement de Microsoft dans une société de jeux vidéo», a déclaré David Malpass, président de la Banque mondiale,  lors d’une discussion virtuelle sur l’économie mondiale organisée par le Peterson Institute for International Economics, un centre de réflexion de Washington. «On doit se demander (…) si c’est la meilleure manière d’allouer du capital», a-t-il ajouté, relevant qu’une «énorme quantité de flux financier va au marché obligataire et fondamentalement, c’est une très petite partie du monde qui a accès au financement obligataire».

Pour mettre en perspective ses propos, il a pris l’exemple de l’IDA, l’institution du groupe de la Banque mondiale qui accorde des prêts aux 74 pays les plus pauvres du monde. Celle-ci a été dotée de 93 milliards de dollars sur trois ans, dont 23,5 milliards proviennent de donateurs de 48 pays à revenu élevé et intermédiaire.

«Il devrait y avoir plus d’argent et de croissance dans les pays en développement, et nous avons l’inverse», a également déclaré David Malpass.

Nouvelles technologies–La nouvelle guerre entre Apple et Microsoft

Nouvelles technologies–La nouvelle guerre entre Apple et Microsoft

par Tim Higgins  Dans le Wall Street Journal

 

Un nouveau choc des titans de la tech se profile, alors qu’Apple et Microsoft sont en train de raviver une querelle qui remonte aux premiers jours de l’ère des ordinateurs personnels.

Les cofondateurs des deux entreprises, Steve Jobs chez Apple et Bill Gates chez Microsoft, se sont affrontés au début de leur histoire, avant d’enterrer la hache de guerre. Ces derniers mois, les deux sociétés ont ressorti les armes, lors d’une escarmouche qui a mis en émoi leurs clients et d’autres entreprises de la tech.

Apple, lors de son conflit juridique avec Epic Games, a accusé Microsoft de tirer les ficelles dans l’affaire impliquant le développeur de jeux vidéo. Epic Games a attaqué le fabricant de l’iPhone pour pratiques anticoncurrentielles, alors que Microsoft reprochait à ce dernier de restreindre ses possibilités d’atteindre des clients via son propre service dédié aux jeux vidéo.

Jeudi, lors du lancement de Windows 11, le président-directeur général de Microsoft, Satya Nadella, a fait ce qui a largement été perçu comme une pique à Apple et au contrôle qu’il exerce sur l’App Store de son iPhone, sans toutefois mentionner directement son rival. Les deux entreprises placent actuellement leurs pions en vue de la bataille imminente qui se prépare sur le marché de la réalité augmentée et virtuelle, considérée comme la prochaine évolution majeure de l’informatique.

« Le monde a besoin d’une plateforme plus ouverte, qui permette aux applications de devenir des plateformes à part entière », a asséné M. Nadella jeudi dernier lors de l’événement qui se tenait sous forme virtuelle.

Apple justifie le contrôle strict qu’il exerce sur son App Store en affirmant qu’il offre à ses utilisateurs une meilleure protection de leur vie privée et une cybersécurité accrue. D’autres entreprises, dont Facebook et Epic Games, affirment que la société exerce de manière inéquitable son pouvoir de contrôle sur un accès à plus d’un milliard d’utilisateurs d’iPhone.

M. Nadella présente Microsoft comme le défenseur des développeurs et un bon partenaire pour eux. La société s’est par exemple associée à Amazon, pour proposer aux utilisateurs de Windows 11 de télécharger les versions Android (le système de Google) des applications du géant du commerce électronique, alors qu’Apple a renforcé le verrouillage de ses appareils et de ses applications.

Il s’agit d’une certaine manière d’une inversion des rôles. Dans le passé, Apple était considéré comme le petit chouchou des créateurs de contenu, qui luttait contre un monopole aux méthodes musclées.

Fondés au milieu des années 1970, Apple et Microsoft sont les plus anciens géants de la tech moderne. Jeunes, MM. Jobs et Gates se sont disputés pendant des années. A une époque, M. Jobs a accusé Microsoft de voler les idées d’Apple et de proposer un produit mal conçu. Ils ont publiquement conclu une trêve aux alentours de 1997, peu après le retour de M. Jobs à la tête de l’entreprise qu’il avait contribué à créer. Cette année-là, M. Gates a investi 150 millions de dollars dans Apple, ce qui a permis d’injecter les liquidités dont M. Jobs avait cruellement besoin pour écrire son deuxième acte à la tête de la société.

Depuis, les passes d’armes entre les deux entreprises se sont, à l’occasion, poursuivies. Apple a par exemple diffusé des spots télévisés se moquant des utilisateurs de PC, ce qui a poussé Microsoft à lancer une contre-campagne.

A un moment, M. Jobs a estimé que cette rivalité était devenue malsaine. « Si le jeu était un jeu à somme nulle, où pour qu’Apple gagne, Microsoft devait perdre, alors Apple allait perdre », analysait-il ainsi au cours d’une interview conjointe avec M. Gates lors d’une conférence du Wall Street Journal en 2009, à une époque où le géant des logiciels était beaucoup plus important. « Nous avons essayé d’arranger les choses », déclarait alors M. Jobs.

Jusqu’à récemment, la nouvelle génération de dirigeants des deux entreprises semblait désireuse de préserver publiquement la paix. Tim Cook a succédé à M. Jobs chez Apple en 2011, et M. Nadella est devenu le PDG de Microsoft en 2014. L’une des premières grandes mesures prises publiquement par M. Nadella a été d’intégrer les applications de bureautique Office développées par son entreprise sur l’iPad, la tablette d’Apple.

« Microsoft et Apple sont souvent passés d’ennemis acharnés à meilleurs ennemis, il y a eu une succession de hauts et de bas », détaille Patrick Moorhead, président de la société technologique Moor Insights & Strategy. « Désormais, ils sont à nouveau ennemis. »

Aujourd’hui, les deux adversaires sont devenus les deux grandes superpuissances du monde des affaires aux Etats-Unis. Elles sont les deux seules sociétés américaines à être évaluées à au moins 2 000 milliards de dollars. Elles emploient toutes deux plus de 140 000 personnes et leur chiffre d’affaires annuel combiné dépasse les 400 milliards de dollars.

Le pouvoir de contrôle qu’Apple exerce sur ce qui est mis sur l’iPhone et par qui est au cœur du conflit actuel. Microsoft n’hésite pas à critiquer ces restrictions, qu’il considère comme un obstacle à la croissance de ses activités dans les jeux vidéo, en plein essor.

Cette année, Microsoft a soutenu le créateur de jeux vidéo Epic Games lorsqu’il a intenté un procès à Apple pour pratiques anticoncurrentielles. Des allégations que la société de Cupertino (Californie) réfute. Apple prélève jusqu’à 30 % sur les transactions réalisées sur les applications lorsqu’elles sont téléchargées via l’App Store.

Epic Games a demandé la comparution de Lori Wright, vice-présidente du développement commercial de Microsoft pour les jeux, les médias et le divertissement, afin qu’elle décrive sa tentative avortée d’introduire sur l’App Store d’Apple un service de streaming comportant un bouquet de jeux vidéo appelé Game Pass Ultimate. Selon elle, Apple a traité ce produit Microsoft différemment des services de streaming fournis par d’autres sociétés, par exemple Netflix.

Dans un mémoire déposé devant les tribunaux, Apple a tenté de discréditer le témoignage de Lori Wright, et de semer le doute sur les motivations d’autres témoins cités par Epic, laissant entendre que Microsoft tirait les ficelles de cette action en justice.

« Un observateur raisonnable pourrait se demander si Epic ne sert pas de cheval de Troie à Microsoft », a ainsi indiqué Apple dans un document transmis au tribunal. « Pourtant, Microsoft s’est protégé de toute exposition significative dans ce litige en n’apparaissant pas comme une partie ou en n’envoyant pas de représentant de l’entreprise pour témoigner. »

Un juge devrait se prononcer sur l’ensemble de l’affaire dans les semaines à venir.

Si Microsoft a indiqué réduire la commission qu’il prélevait sur le contenu vendu sur sa nouvelle boutique d’applications, la société continuera à prendre 30 % sur les jeux achetés sur sa console Xbox.

Apple et Microsoft sont tous deux en conflit avec d’autres entreprises. Apple est en désaccord avec Facebook sur le suivi des données des utilisateurs, tandis que Microsoft est en conflit avec le service cloud d’Amazon et des sociétés telles que Zoom et Slack.

Mais aucun de ces litiges n’a la même résonance historique.

Les choses s’accélèrent également car Apple et Microsoft se préparent à conquérir le marché encore émergent de la réalité augmentée, qui consiste à superposer des informations numériques au monde réel. Microsoft vend déjà son casque HoloLens, et Apple devrait dévoiler son dispositif dès l’année prochaine.

« Nous partons du principe que [ce marché] sera ouvert », déclare Alex Kipman, Microsoft Technical Fellow. « Ce ne sera pas : “vous devez passer par notre magasin d’applications et payer une taxe”, a-t-il affirmé le mois dernier dans le cadre du festival The Future of Everything organisé par The Wall Street Journal.

Les responsables du secteur s’attendent à ce qu’Apple transpose les règles de son App Store dans le monde virtuel. Apple n’a pas fait de commentaires sur ses projets.

« C’est définitivement en train de chauffer », résume Gene Munster, un observateur expérimenté des deux entreprises, qui est directeur associé de Loup Ventures, une société de capital-risque spécialisée dans la recherche technologique. « La réalité augmentée est vraiment importante, et c’est la prochaine opportunité pour Microsoft de repasser en mode croissance… et Apple, lui, veut évidemment défendre son territoire dans le domaine du mobile. »

Traduit à partir de la version originale en anglais

Microsoft : fermeture de tous les magasins dans le monde

Microsoft : fermeture de tous les magasins dans le monde

Microsoft a annoncé ce vendredi qu’il allait fermer la quasi-totalité de ses magasins dans le monde, l’essentiel de ses ventes se faisant désormais sur internet.

 «Nos ventes ont progressé en ligne à mesure que notre catalogue de produits s’est étoffé de nombreuses offres numériques, et notre super équipe a démontré sa capacité à servir nos clients au-delà des lieux physiques», a précisé David Porter, le vice-président du groupe en charge des enseignes, dans un communiqué. La centaine de magasins fermés pendant la crise sanitaire ne rouvriront pas, a fait savoir l’entreprise, qui a en revanche l’intention de créer des «Centres de l’expérience Microsoft», à Londres, New York, Sydney et au siège à Redmond dans l’Etat de Washington (ouest). Le géant de l’informatique estime que ses sites internet de vente, y compris Xbox et Windows, sont visités par plus de 1,2 milliard de personnes tous les mois dans 190 marchés. Le nombre d’employés affectés par cette décision n’était pas disponible immédiatement.

«Nos équipes vont continuer à servir nos clients depuis nos bureaux ou depuis chez eux et nous allons continuer à développer notre équipe diverse», a détaillé David Porter dans une note sur Linkedin, le réseau professionnel qui appartient au groupe. Il s’est félicité de la flexibilité des employés, qui ont passé le confinement à faire des formations pour les entreprises, les institutions et les écoles, ou à répondre aux questions des clients par téléphone.

Microsoft compte désormais investir dans les tutoriels, appels vidéo et autres outils de soutien à ses clients et partenaires en ligne. La société de Redmond a indiqué qu’elle ferait une provision de 450 millions de dollars pour couvrir en particulier les dévalorisations d’actifs. Cette charge sera inscrite aux comptes du trimestre en cours (clos le 30 juin).

 

L’impact de la pandémie ne s’est pas encore traduit dans les résultats financiers de Microsoft, qui a réalisé un bénéfice net de 10,8 milliards de dollars de janvier à mars, en hausse de 22% sur un an, pour un chiffre d’affaires de 35 milliards (+15%). Malgré les retards de production pour sa gamme d’ordinateurs Surface, le groupe s’estime bien positionné pour traverser la crise, notamment grâce à l’explosion du cloud (informatique à distance).

Avec la distanciation physique, Microsoft peut aussi compter sur ses logiciels et services liés au télétravail, à l’éducation à distance ou aux jeux vidéo. L’entreprise vient en revanche de fermer sa plateforme de streaming de jeux vidéo Mixer, laissant le champ libre au géant du secteur Twitch (Amazon) et à ses deux rivaux, YouTube Gaming et Facebook Gaming.

 

Microsoft : les robots vont remplacer les journalistes

Microsoft : les robots vont remplacer les journalistes

La substitution de robots à des journalistes en tout cas de certains paraît inévitable dans la mesure où nombre d’équipes éditoriales se contentent  simplement de reprendre les actualités des différents portails. Sortes d’informations stéréotypées qui n’apportent guère d’éléments d’analyse et se contentent  même souvent de reprendre les communiqués des gouvernements, des institutions ou des entreprises. En fait, un travail éditorial se résumant  pas grand-chose puisque la plupart des journaux sont constitués à peu près les mêmes informations et des mêmes analyses. Pas étonnant d’ailleurs car la plupart des grands médias appartiennent aux financiers ( aux Etats pour la presse publique). Ne parlons pas de la presse locale, elle, composée aux trois quarts de petites informations locales sans intérêt et de la quasi intégralité des informations des agences de presse. Discrètement ,on y ajoute des éditoriaux de type publicitaire pour vanter un jour les mérites d’un produit, un autre jour les mérites d’un autre. On hésite même plus à faire signer ses papiers par des lobbyistes . Pour la presse locale, on complète  simplement avec quelques éléments souvent favorables aux personnalités locales. Les équipes éditoriales américaine et britannique de portails d’actualité, soit près de 80 journalistes, viennent donc  d’apprendre leur licenciement, rapportent Business Insider et le Guardian. Elles seront remplacées par des algorithmes. «Cette décision n’est pas liée à la pandémie de Covid-19», a précisé un porte-parole de Microsoft. Elle pourrait avoir une portée mondiale: les portails de Microsoft News sont présents dans une cinquantaine de pays.

Les journalistes employés par Microsoft n’écrivent pas d’articles. Leur travail consiste à gérer les portails d’actualité du géant américain, une sorte de «revue de presse» que l’on voit apparaître à chaque fois que l’on ouvre un onglet dans le navigateur Microsoft Edge ou que l’on se rend sur le site MSN. Leur audience est donc massive.

Concrètement, ces journalistes doivent sélectionner manuellement quels articles de presse ils souhaitent mettre en avant afin que l’internaute ait un panorama de l’actualité du jour, de la plus sérieuse à la plus légère. Ce travail humain vise à valoriser les sources d’information les plus fiables et les contenus originaux, avec une tonalité familiale: Microsoft ne souhaite pas que les enfants se retrouvent face à des contenus trop violents ou explicites lorsqu’ils lancent leur navigateur Internet.

En décidant de confier ce travail de curation à des intelligences artificielles, Microsoft suit la même voie que Google avec son service Google Actualités. YouTube et Facebook reposent aussi sur des algorithmes. Le résultat est loin d’être irréprochable. Il n’est pas rare de voir jaillir de ces plateformes des articles provenant de sources douteuses, quand il ne s’agit pas de désinformation.

Microsoft : 18.000 postes supprimés

Microsoft : 18.000 postes supprimés

Microsoft a annoncé jeudi qu’il allait supprimer jusqu’à 18.000 postes, soit environ 14% de ses effectifs, justifiant sa décision par l’intégration de Nokia et par une réorientation de ses activités. Cette vague de licenciements est la plus forte annoncée par le groupe de Redmond depuis sa création, il y a 39 ans. Elle intervient cinq mois à peine après l’arrivée à sa tête de son nouveau directeur général Satya Nadella. « Nous allons simplifier notre manière de travailler pour permettre une meilleure maîtrise des coûts, devenir plus souple et avancer plus vite », a écrit Satya Nadella dans une note adressée aux employés du groupe et publiée jeudi. « Nous envisageons d’avoir moins de niveaux hiérarchiques, à la fois du sommet vers la base mais également à l’horizontale, pour accélérer la circulation de l’information et la prise de décision. » Le dirigeant de Microsoft a expliqué qu’il détaillerait ses axes de développement après la publication des résultats trimestriels, prévue le 22 juillet. Le groupe américain a précisé que ces suppressions de postes se traduiraient par le passage d’une charge avant-impôts de 1,1 à 1,6 milliard de dollars étalée sur les quatre prochains trimestres. L’ampleur des suppressions de postes a été bien accueillie à Wall Street, où le titre s’adjuge 1,5% à 44,79 dollars vers 17h00 GMT, surperformant nettement le marché. « C’est près du double de ce à quoi Wall Street s’attendait », a déclaré Daniel Ives, analyste chez FBR Capital Markets. « Nadella fait le ménage en vue du prochain exercice annuel. Il remet un peu d’ordre dans le bazar laissé par Steve Ballmer à son départ. »

 

Evasion fiscale: mode d’emploi de Microsoft

Evasion fiscale mode d’emploi de Microsoft

 

Dans une première étape, l’argent doit d’abord échapper au fisc français. Pour cela, Microsoft a adopté dans l’Hexagone depuis 1994 le statut d’agent commissionné. En pratique, cela lui permet de déclarer au fisc français, non pas le chiffre d’affaires réalisé dans l’Hexagone, mais uniquement une commission sur les ventes réalisées.  Concrètement, Microsoft France est l’agent commissionné d’une société irlandaise, Microsoft Ireland Operations Limited. C’est vers cette société irlandaise que remontent toutes les ventes en Europe, en Afrique et au Moyen Orient.  Cette société irlandaise indique dans ses comptes (disponibles ici) réaliser un chiffre d’affaires conséquent: 13,4 milliards d’euros sur l’exercice clos mi-2011. Mais elle est très peu rentable: seulement 4% de marge opérationnelle… Un chiffre surprenant pour un groupe aussi rentable que Microsoft, qui affiche une marge opérationnelle globale de 38%… Mais cette faible rentabilité permet à la société irlandaise de payer de fort modestes impôts au fisc local (76,5 millions d’euros). Explication: sa rentabilité est délibérément plombée par d’importantes royalties payées pour l’utilisation des logiciels Microsoft. Selon une enquête du Sénat américain, ces royalties se sont élevées à 9 milliards de dollars en 2011.  Précisément, ces royalties sont payés à une autre société irlandaise, Microsoft Ireland Research, qui elle-même achète le droit d’usage des logiciels. Etrangement, Microsoft Ireland Research achète ces droits très peu cher (2,8 milliards de dollars), et les revend trois fois plus cher, ce qui lui permet d’enregistrer des profits considérables (4,3 milliards de dollars). Des profits qui partent aux Bermudes. En effet, Microsoft Ireland Research appartient à Round Island One, une société opérant en Irlande, mais qui bénéficie du régime fiscal des Bermudes.  Pareillement, les ventes dans les Amériques passent par une filiale basée à Puerto Rico, qui appartient à une filiale installée aux Bermudes. Le même montage a été mis en place pour les ventes en Asie.  Au final, les logiciels de Microsoft sont essentiellement développés aux Etats-Unis (qui représentent 85% du budget de R&D). Mais le droit d’utilisation des logiciels est ensuite transféré à l’étranger, et ensuite refacturé au prix fort. Ainsi, Microsoft Ireland Research paye 30% de la R&D du groupe, alors qu’en réalité, ses 391 salariés réalisent moins de 1% de la R&D du groupe… Selon le Sénat, ceci a permis de réduire de 2,43 milliards de dollars l’impôt qui aurait dû être payé aux Etats-Unis, « principalement » grâce aux filiales irlandaises.  Mais ce n’est pas tout. Une bonne partie du chiffre d’affaires réalisé aux Etats-Unis échappe aussi au fisc américain, ce qui a permis à Microsoft d’économiser 4,5 milliards de dollars d’impôts en trois ans, selon le Sénat.  Explication: quasiment la moitié (47%) des ventes aux Etats-Unis transitent fiscalement par Puerto Rico. Or l’île est aussi un paradis fiscal, qui bénéficie d’un taux ultra-réduit d’impôt sur les sociétés: environ 2% dans le cas de Microsoft, contre 35% pour le taux fédéral américain.

 

 

Nouveau :- site chansons-poèmes de  g.bessay:

Evasion fiscale : après Ikea, Microsoft

Evasion fiscale : après Ikea, Microsoft

 

52 millions d’impôts réclamés à Microsoft qui comme Ikea et de nombreux groupes internationaux ( français ou étrangers) font de l’évasion fiscale une sport. Ce redressement, qui résulte d’un contrôle effectué en 2010, porte sur les prix de transfert pratiqués entre la filiale française et son actionnaire lors des exercices 2007 à 2009. Toutefois, l’Américain conteste ce redressement, et a saisi la Commission nationale des impôts directs, qui examine le dossier en ce moment.  Le fisc a déjà effectué des contrôles fiscaux sur chaque exercice depuis 1995. Mais ces contrôles n’ont donné lieu qu’à des redressements mineurs: 355.540 euros sur des charges non déductibles (frais d’études, primes aux salariés…) entre 2000 et 2001. Ou encore 1,1 million d’euros sur la taxe professionnelle entre 2002 et 2004 (la société a déposé un recours devant le tribunal administratif). Certes, le fisc avait bien notifié un redressement de 20 millions d’euros en 2005 portant sur les exercices 1999 à 2001. Mais Microsoft l’a contesté avec succès devant le tribunal administratif, jugement confirmé en appel. Bercy, qui ne s’est pas pourvu en cassation, a donc dû rembourser à l’Américain les 20 millions d’euros… augmentés de 4 millions d’euros d’intérêts!  Si les montants réclamés par le fisc restent modestes, c’est que le chiffre d’affaires déclaré en France l’est aussi. Explication: Microsoft utilise en France depuis 1994 le statut d’agent commissionné. Lorsqu’elle vend un produit, la filiale française ne comptabilise pas le prix de vente du produit, mais uniquement une commission, qui est une fraction de ce prix de vente. Précisément, la filiale française est un agent commissionné d’une filiale irlandaise, Microsoft Ireland Operations Limited. Lors du contrôle fiscal de 2005, le fisc avait remis en cause le niveau de commissions versées à la société irlandaise. En particulier, la baisse de cette commission décidée par Microsoft en 1999. Alors que la filiale versait jusqu’alors 25% du prix de vente, elle a décidé de verser moins d’argent, jusqu’à 18% du prix de vente. Le fisc estimait que ce niveau était trop faible, mais il n’a pas été suivi par la justice. A nouveau, le redressement de 52,5 millions d’euros porte lui aussi sur le niveau de ces commissions.  Mais les ennuis de l’éditeur ne sont pas finis, car le fisc a depuis trouvé un nouvel angle d’attaque. Selon le statut d’agent commissionné, la filiale française n’est pas censée commercialiser des produits, que ce soit une suite Office ou de la publicité sur Internet. La vente doit être effectuée par une entité étrangère -ainsi, c’est la filiale irlandaise signe les contrats avec les clients français. Or le fisc soupçonne la filiale française d’avoir en réalité un rôle commercial, et, pour en avoir le cœur net, a mené un spectaculaire raid le 28 juin 2012 au siège d’Issy-les-Moulineaux.  L’ordonnance ayant autorisée le raid, citée par Le Canard enchaîné du 4 juillet dernier, explique: « Il peut être présumé que Microsoft Online Inc. [filiale qui vend de la publicité sur Internet] développe, depuis 2008, une activité commerciale à destination de clients français, pour le marché français, en utilisant des moyens humains et matériels de la SAS Microsoft France, situé en France« , mais « sans souscrire les déclarations fiscales correspondantes« . Microsoft s’était alors défendu de toute fraude dans un communiqué. Interrogé sur ce nouveau redressement fiscal, Microsoft a confirmé son existence, mais ajouté que le fisc avait, pour un autre exercice, estimé que l’éditeur avait au contraire trop payé d’impôt, et qu’il devait donc être remboursé du surplus…




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