Archive pour le Tag 'Microsoft'

Nvidia , première capitalisation mondiale devant Apple et Microsoft

 Nvidia , première capitalisation mondiale devant Apple et Microsoft

Dépassant Apple et Microsoft, ce record de Nvidia, fabricant de puces numériques,  est un symbole de la fièvre de l’intelligence artificielle (IA) générative qui agite les marchés.  Depuis le lancement de ChatGPT, fin novembre 2022, le cours du titre Nvidia a été multiplié par huit. 

Le groupe doit sa popularité à ses cartes graphiques (GPU), des puces capables de gérer une quantité considérable de calculs, nécessaires au développement des programmes d’IA générative. L’IA générative permet à un utilisateur d’obtenir du texte, une photo, une vidéo, des lignes de code ou un son grâce à une demande formulée en langage courant. Pour rendre possible cette fonctionnalité, les développeurs accumulent des milliards d’exemples de conversations et d’écrits pour prédire la meilleure réponse à une demande.

Même si ses grands concurrents comme AMD ou Intel, ainsi que les géants de la «tech» comme Apple ou Microsoft, sont lancés à sa poursuite, Nvidia conserve une confortable avance sur le marché des semi-conducteurs utilisés pour l’IA générative. «Les puces GPU de Nvidia sont le nouvel or ou le nouveau pétrole du secteur technologique», estiment les analystes de Wedbush Securities. Pour eux, Nvidia, Apple et Microsoft sont désormais engagés dans «la course aux 4000 milliards de dollars de valorisation boursière». Depuis un quart de siècle, General Electric, ExxonMobil, Microsoft et Apple se sont succédé sur la première marche des capitalisations mondiales, avant le sacre de Nvidia.

La Bourse de Paris chute de près de 2%, son plus bas niveau depuis quatre mois

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Microsoft : 4 milliards d’investissements en France

Microsoft : 4 milliards d’investissements en France

«Microsoft va investir 4 milliards d’euros en France au service l’intelligence artificielle et de la croissance économique du pays», promet au Figaro Brad Smith, le président du groupe informatique.

 

C’est de loin le plus gros des investissements annoncés dans le cadre du sommet Choose France 2024, programmé ce lundi à Versailles. Pour célébrer cette annonce, Emmanuel Macron a d’ailleurs choisi de consacrer sa première visite de la semaine à Brad Smith, lundi matin au siège de Microsoft France. Cet investissement massif du géant américain sera déployé d’ici fin 2027 et se déclinera en trois piliers : la construction d’une infrastructure de pointe, la formation des Français et le soutien à l’écosystème national des start-up. «Vous ne pouvez pas réaliser des investissements d’une telle échelle sans un important soutien des pouvoirs publics, reconnaît le dirigeant américain.

Santé : les données françaises chez Microsoft

Santé : les données françaises chez Microsoft

Un groupement de 11 entreprises saisissent le Conseil d’État pour tenter de suspendre la décision de la Cnil, qui a autorisé l’hébergement des données de santé chez Microsoft.

 
Un groupement de 11 entreprises saisissent le Conseil d’État pour tenter de suspendre la décision de la Cnil, qui a autorisé l’hébergement des données de santé chez Microsoft.  Ce recours fait suite à une décision de la CNIL, datant du 21 décembre dernier. Le gendarme du numérique a autorisé le groupement d’intérêt public « Plateforme des données de santé » (Health Data Hub) à choisir Microsoft comme hébergeur de l’entrepôt de données EMC2.  Cela concernerait entre 300.000 et 600.000 patients.

Les plaignants reprochent à cette décision de valider le recours à une entreprise américaine, alors que la législation des États-Unis est en contradiction avec celle de l’Union Européenne concernant les données personnelles. Les serveurs de Microsoft Azure sont situés en Europe, mais l’entreprise dépend malgré tout de la juridiction américaine. Et notamment de la loi FISA (Foreign Intelligence Surveillance Act), qui autorise de fait la surveillance de masse au nom de la sécurité nationale.

Les industriels français affirment qu’ils peuvent répondre aux exigences du Health Data Hub
Par ailleurs, les industriels français reprochent au Health Data Hub de ne pas leur donner une chance, en leur préférant un acteur américain.

Une décision qui paraît également aberrante à Léonidas Kalogeropoulos, délégué général de l’OIP, alors que le discours ambiant consiste, dit-il, à évoquer sans cesse la souveraineté numérique et la réindustrialisation.

Mais seuls les fournisseurs cloud comme OVH et Scaleway auraient été consultés durant cette mission, avancent les plaignants.

Nouvelles technologies–IA Générative: Ouvert à tous chez Microsoft

Nouvelles technologies–IA Générative: Ouvert à tous chez Microsoft

Microsoft lance une version grand public à 20 dollars par mois .
Premier outil d’IA générative déployé en masse par Microsoft, Copilot a le potentiel pour dépasser ChatGPT et ses 100 millions d’utilisateurs hebdomadaires, puisqu’il va pouvoir s’appuyer sur le réservoir de plus de 345 millions d’abonnés payants de la suite 365.

Copilot est lié à la suite 365 et dispose donc de tout un contexte spécifique lié aux différents documents présents sur le compte de l’utilisateur. En revanche, il nécessite l’abonnement au logiciel de Microsoft.

Avec cette nouvelle mise à jour, Microsoft permet aussi aux utilisateurs de Copilot d’intégrer (et bientôt, de créer) des « Copilot GPTs », autrement dit des versions spécifiques de l’assistant Par type d’activité ou de thème.

Par exemple, un GPT peut être dédié au sport, au voyage ou encore à la cuisine. Les utilisateurs se trouvent ainsi en face d’un interlocuteur plus expert, sans avoir à donner tout un contexte à leur assistant au moment de poser leur question. OpenAI a tout juste déployé ce système la semaine dernière, et voilà déjà son miroir chez Microsoft…

Avec sa puissance commercial, Microsoft pourrait étouffer OpenAI, dont il a enfin réussi à infiltrer la gouvernance suite à la crise Altman fin 2023.

Copilot 365 pourrait donc rapporter des dizaines de milliards de chiffre d’affaires par an supplémentaires à l’entreprise, et ce, même si elle ne convertit qu’une partie de sa clientèle.

Intelligence artificielle ouverte à tous chez Microsoft

Intelligence artificielle ouverte à tous chez Microsoft

Microsoft lance une version grand public à 20 dollars par mois .
Premier outil d’IA générative déployé en masse par Microsoft, Copilot a le potentiel pour dépasser ChatGPT et ses 100 millions d’utilisateurs hebdomadaires, puisqu’il va pouvoir s’appuyer sur le réservoir de plus de 345 millions d’abonnés payants de la suite 365.

Copilot est lié à la suite 365 et dispose donc de tout un contexte spécifique lié aux différents documents présents sur le compte de l’utilisateur. En revanche, il nécessite l’abonnement au logiciel de Microsoft.

Avec cette nouvelle mise à jour, Microsoft permet aussi aux utilisateurs de Copilot d’intégrer (et bientôt, de créer) des « Copilot GPTs », autrement dit des versions spécifiques de l’assistant Par type d’activité ou de thème.

Par exemple, un GPT peut être dédié au sport, au voyage ou encore à la cuisine. Les utilisateurs se trouvent ainsi en face d’un interlocuteur plus expert, sans avoir à donner tout un contexte à leur assistant au moment de poser leur question. OpenAI a tout juste déployé ce système la semaine dernière, et voilà déjà son miroir chez Microsoft…

Avec sa puissance commercial, Microsoft pourrait étouffer OpenAI, dont il a enfin réussi à infiltrer la gouvernance suite à la crise Altman fin 2023.

Copilot 365 pourrait donc rapporter des dizaines de milliards de chiffre d’affaires par an supplémentaires à l’entreprise, et ce, même si elle ne convertit qu’une partie de sa clientèle.

IA Générative: Ouvert à tous chez Microsoft

IA Générative: Ouvert à tous chez Microsoft

Microsoft lance une version grand public à 20 dollars par mois .
Premier outil d’IA générative déployé en masse par Microsoft, Copilot a le potentiel pour dépasser ChatGPT et ses 100 millions d’utilisateurs hebdomadaires, puisqu’il va pouvoir s’appuyer sur le réservoir de plus de 345 millions d’abonnés payants de la suite 365.

Copilot est lié à la suite 365 et dispose donc de tout un contexte spécifique lié aux différents documents présents sur le compte de l’utilisateur. En revanche, il nécessite l’abonnement au logiciel de Microsoft.

Avec cette nouvelle mise à jour, Microsoft permet aussi aux utilisateurs de Copilot d’intégrer (et bientôt, de créer) des « Copilot GPTs », autrement dit des versions spécifiques de l’assistant Par type d’activité ou de thème.

Par exemple, un GPT peut être dédié au sport, au voyage ou encore à la cuisine. Les utilisateurs se trouvent ainsi en face d’un interlocuteur plus expert, sans avoir à donner tout un contexte à leur assistant au moment de poser leur question. OpenAI a tout juste déployé ce système la semaine dernière, et voilà déjà son miroir chez Microsoft…

Avec sa puissance commercial, Microsoft pourrait étouffer OpenAI, dont il a enfin réussi à infiltrer la gouvernance suite à la crise Altman fin 2023.

Copilot 365 pourrait donc rapporter des dizaines de milliards de chiffre d’affaires par an supplémentaires à l’entreprise, et ce, même si elle ne convertit qu’une partie de sa clientèle.

Microsoft récupère l’ancien patron viré d’OpenAI

Microsoft récupère l’ancien patron viré d’OpenAI

Sam Altman, le fondateur et directeur général de l’entreprise qui a lancé ChatGPT, viré par son conseil d’administration, a été recruté par Microsoft ce lundi pour diriger une nouvelle branche de recherche dans l’IA.

C’est un véritable putsch du conseil d’administration qui a permis de virer le fondateur qui voulait conserver une mission de service public après la transformation d’OpenAI en entreprise en 2018. Ainsi les fonds américains ont eu raison du créateur et fondateur aujourd’hui recruté par Microsoft.

« S’associer à la startup la plus en pointe dans l’IA générative était tellement important pour Microsoft qu’ils ont accepté d’injecter 13 milliards de dollars sans avoir le moindre contrôle en termes de gouvernance. C’est une erreur majeure, une aberration dans le monde économique. Le renversement de Sam Altman n’aurait pas été possible dans une entreprise normale », estime Stéphane Roder, le Pdg et fondateur d’AI Builders, cabinet de conseil indépendant spécialisé en IA.

Resteront cependant des problèmes de déontologie pour Sam Altman chez Microsoft.

Microsoft : l’échec de Métavers

Microsoft : l’échec de Métavers

Abandon du projet métavers avec la suppression de l’équipe en charge du projet.

Les géants de la tech font face au scepticisme du public l’égard du métavers..Microsoft avait formé cette équipe pour travailler en collaboration avec des entreprises du secteur de la santé, de l’énergie ou encore de la vente. Microsoft assure auprès du média CoinDesk « rester engagé dans le métavers industriel. Nous nous concentrons sur les domaines du métavers industriel qui comptent le plus pour nos clients et ils ne verront aucun changement dans la manière dont ils sont pris en charge ».

Cette décision s’inscrit dans un contexte de crise pour le secteur de la tech. D’ici la fin du mois de mars, Microsoft prévoit de licencier 10.000 personnes soit près de 4,5% de ses effectifs.

Le principal enjeu pour Microsoft depuis quelques semaines reste l’intégration de ChatGPT dans son moteur de recherche Bing, après avoir investi 10 milliards de dollars dans Open AI et tenter de faire concurrence à Google.

Microsoft va aussi intégrer l’IA dans le moteur de recherche et le navigateur

Microsoft va aussi intégrer l’IA dans le moteur de recherche et le navigateur

Réponse directe à Google, Microsoft veut aussi intégrer l’intelligence artificielle dans le moteur de recherche.

Microsoft a annoncé mardi qu’il procédait à une refonte de son moteur de recherche en ligne Bing et de son navigateur internet Edge, pour y inclure l’intelligence artificielle (IA), signalant l’une de ses démarches majeures destinées à innover en matière technologique et dans la recherche d’informations.

Le géant informatique, qui investit des milliards de dollars dans l’IA, entre ainsi en concurrence frontale avec Google, propriété d’Alphabet.

Microsoft s’est associé à la startup OpenAI avec l’objectif de devancer ses concurrents et d’engranger d’importantes recettes en proposant de nouveaux outils novateurs pour accélérer notamment la création de contenus et les tâches automatisées.

Microsoft : 10.000 Licenciements

Microsoft : 10.000 Licenciements

 

Les grands de la Tech ne cessent de licencier massivement. En cause, la crise économique qui s’annonce mais aussi le recours de plus en plus intensif à des formes d’intelligence artificielle. Plus de 150 000 emplois ont été supprimés l’an passé dans les entreprises américaines de la Tech.

 

Après Meta et Amazon, c’est au tour de Microsoft d’annoncer une coupe conséquente dans ses effectifs. Le groupe informatique entend licencier d’ici à fin mars, 10 000 salariés, soit environ 5 % de ses effectifs mondiaux. Il va également réduire sa surface de bureaux et faire des ajustements dans sa gamme d’appareils électroniques, sans préciser lesquels seront touchés. « Ce sont des choix difficiles que nous avons faits tout au long de nos quarante-sept ans d’existence pour rester une entreprise de poids dans un secteur qui ne pardonne pas à ceux qui ne s’adaptent pas aux changements », plaide son PDG ­Satya Nadella.

Microsoft justifie ces licenciements par le contexte macroéconomique qui pousse ses clients professionnels à être plus regardants sur leurs dépenses, notamment en cloud. « Ils veulent faire plus avec moins », résume le PDG. Dans le même temps, « la prochaine grande vague de l’informatique est en train de naître avec les progrès de l’IA », et Microsoft ne doit pas passer à côté, plaide Satya Nadella. Selon la presse américaine, le groupe s’apprête à investir 10 milliards de dollars dans OpenAI, l’entreprise à l’origine des intelligences artificielles génératives Dall-E et ChatGPT.

Ces dernières viennent d’intégrer les outils du groupe informatique. Il attend aussi un feu vert des autorités antitrust pour acquérir l’éditeur de jeux vidéo Activision Blizzard pour 69 milliards de dollars. « Nous allouons nos capitaux aux relais de compétitivité de long terme, tout en désinvestissant dans d’autres domaines », poursuit le dirigeant.

Plus de 150 000 emplois ont été supprimés l’an passé dans les entreprises américaines de la tech.

Microsoft et Google exclus de l’Éducation nationale

Microsoft et Google exclus de l’Éducation nationale

Suite à une question parlementaire déposée par le député (Modem) Philippe Latombe, ardent défenseur de la souveraineté numérique française, le ministère de l’Éducation nationale s’est prononcé contre l’utilisation de Microsoft et de Google dans les écoles, collèges et lycées.

Invoquant le respect du RGPD, mais aussi de la doctrine « cloud au centre » de l’État ou encore l’arrêt dit Schrems 2 prononcé en 2020 par la Cour de justice européenne (CJUE), « le ministère a demandé d’arrêter tout déploiement ou extension de la solution de Microsoft ainsi que celle de Google », a répondu Pap N’Diaye, le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse.

Le ministère de l’Éducation nationale estime que les solutions Office 365 de Microsoft (dont Word, Excel, Power Point…) et celles de Google Workplace ne sont pas conformes aux exigences européennes sur la protection des données et à la doctrine « cloud au centre » de l’État . Il demande aux écoles, collèges et lycées « d’arrêter tout déploiement ou extension » des solutions des deux géants américains, déjà très déployées. Ravies, les alternatives françaises se positionnent pour prendre le relais.

La banque mondiale critique les investissements de Microsoft

La banque mondiale critique les investissements de Microsoft

Le rachat par Microsoft des studios Activision Blizzard pour près de 69 milliards est critiqué par le président de la banque mondiale de dollars, alors que les pays pauvres peinent à restructurer leur dette et nourrir leur population.

 

«J’ai été frappé par l’investissement de Microsoft dans une société de jeux vidéo», a déclaré David Malpass, président de la Banque mondiale,  lors d’une discussion virtuelle sur l’économie mondiale organisée par le Peterson Institute for International Economics, un centre de réflexion de Washington. «On doit se demander (…) si c’est la meilleure manière d’allouer du capital», a-t-il ajouté, relevant qu’une «énorme quantité de flux financier va au marché obligataire et fondamentalement, c’est une très petite partie du monde qui a accès au financement obligataire».

Pour mettre en perspective ses propos, il a pris l’exemple de l’IDA, l’institution du groupe de la Banque mondiale qui accorde des prêts aux 74 pays les plus pauvres du monde. Celle-ci a été dotée de 93 milliards de dollars sur trois ans, dont 23,5 milliards proviennent de donateurs de 48 pays à revenu élevé et intermédiaire.

«Il devrait y avoir plus d’argent et de croissance dans les pays en développement, et nous avons l’inverse», a également déclaré David Malpass.

Nouvelles technologies–La nouvelle guerre entre Apple et Microsoft

Nouvelles technologies–La nouvelle guerre entre Apple et Microsoft

par Tim Higgins  Dans le Wall Street Journal

 

Un nouveau choc des titans de la tech se profile, alors qu’Apple et Microsoft sont en train de raviver une querelle qui remonte aux premiers jours de l’ère des ordinateurs personnels.

Les cofondateurs des deux entreprises, Steve Jobs chez Apple et Bill Gates chez Microsoft, se sont affrontés au début de leur histoire, avant d’enterrer la hache de guerre. Ces derniers mois, les deux sociétés ont ressorti les armes, lors d’une escarmouche qui a mis en émoi leurs clients et d’autres entreprises de la tech.

Apple, lors de son conflit juridique avec Epic Games, a accusé Microsoft de tirer les ficelles dans l’affaire impliquant le développeur de jeux vidéo. Epic Games a attaqué le fabricant de l’iPhone pour pratiques anticoncurrentielles, alors que Microsoft reprochait à ce dernier de restreindre ses possibilités d’atteindre des clients via son propre service dédié aux jeux vidéo.

Jeudi, lors du lancement de Windows 11, le président-directeur général de Microsoft, Satya Nadella, a fait ce qui a largement été perçu comme une pique à Apple et au contrôle qu’il exerce sur l’App Store de son iPhone, sans toutefois mentionner directement son rival. Les deux entreprises placent actuellement leurs pions en vue de la bataille imminente qui se prépare sur le marché de la réalité augmentée et virtuelle, considérée comme la prochaine évolution majeure de l’informatique.

« Le monde a besoin d’une plateforme plus ouverte, qui permette aux applications de devenir des plateformes à part entière », a asséné M. Nadella jeudi dernier lors de l’événement qui se tenait sous forme virtuelle.

Apple justifie le contrôle strict qu’il exerce sur son App Store en affirmant qu’il offre à ses utilisateurs une meilleure protection de leur vie privée et une cybersécurité accrue. D’autres entreprises, dont Facebook et Epic Games, affirment que la société exerce de manière inéquitable son pouvoir de contrôle sur un accès à plus d’un milliard d’utilisateurs d’iPhone.

M. Nadella présente Microsoft comme le défenseur des développeurs et un bon partenaire pour eux. La société s’est par exemple associée à Amazon, pour proposer aux utilisateurs de Windows 11 de télécharger les versions Android (le système de Google) des applications du géant du commerce électronique, alors qu’Apple a renforcé le verrouillage de ses appareils et de ses applications.

Il s’agit d’une certaine manière d’une inversion des rôles. Dans le passé, Apple était considéré comme le petit chouchou des créateurs de contenu, qui luttait contre un monopole aux méthodes musclées.

Fondés au milieu des années 1970, Apple et Microsoft sont les plus anciens géants de la tech moderne. Jeunes, MM. Jobs et Gates se sont disputés pendant des années. A une époque, M. Jobs a accusé Microsoft de voler les idées d’Apple et de proposer un produit mal conçu. Ils ont publiquement conclu une trêve aux alentours de 1997, peu après le retour de M. Jobs à la tête de l’entreprise qu’il avait contribué à créer. Cette année-là, M. Gates a investi 150 millions de dollars dans Apple, ce qui a permis d’injecter les liquidités dont M. Jobs avait cruellement besoin pour écrire son deuxième acte à la tête de la société.

Depuis, les passes d’armes entre les deux entreprises se sont, à l’occasion, poursuivies. Apple a par exemple diffusé des spots télévisés se moquant des utilisateurs de PC, ce qui a poussé Microsoft à lancer une contre-campagne.

A un moment, M. Jobs a estimé que cette rivalité était devenue malsaine. « Si le jeu était un jeu à somme nulle, où pour qu’Apple gagne, Microsoft devait perdre, alors Apple allait perdre », analysait-il ainsi au cours d’une interview conjointe avec M. Gates lors d’une conférence du Wall Street Journal en 2009, à une époque où le géant des logiciels était beaucoup plus important. « Nous avons essayé d’arranger les choses », déclarait alors M. Jobs.

Jusqu’à récemment, la nouvelle génération de dirigeants des deux entreprises semblait désireuse de préserver publiquement la paix. Tim Cook a succédé à M. Jobs chez Apple en 2011, et M. Nadella est devenu le PDG de Microsoft en 2014. L’une des premières grandes mesures prises publiquement par M. Nadella a été d’intégrer les applications de bureautique Office développées par son entreprise sur l’iPad, la tablette d’Apple.

« Microsoft et Apple sont souvent passés d’ennemis acharnés à meilleurs ennemis, il y a eu une succession de hauts et de bas », détaille Patrick Moorhead, président de la société technologique Moor Insights & Strategy. « Désormais, ils sont à nouveau ennemis. »

Aujourd’hui, les deux adversaires sont devenus les deux grandes superpuissances du monde des affaires aux Etats-Unis. Elles sont les deux seules sociétés américaines à être évaluées à au moins 2 000 milliards de dollars. Elles emploient toutes deux plus de 140 000 personnes et leur chiffre d’affaires annuel combiné dépasse les 400 milliards de dollars.

Le pouvoir de contrôle qu’Apple exerce sur ce qui est mis sur l’iPhone et par qui est au cœur du conflit actuel. Microsoft n’hésite pas à critiquer ces restrictions, qu’il considère comme un obstacle à la croissance de ses activités dans les jeux vidéo, en plein essor.

Cette année, Microsoft a soutenu le créateur de jeux vidéo Epic Games lorsqu’il a intenté un procès à Apple pour pratiques anticoncurrentielles. Des allégations que la société de Cupertino (Californie) réfute. Apple prélève jusqu’à 30 % sur les transactions réalisées sur les applications lorsqu’elles sont téléchargées via l’App Store.

Epic Games a demandé la comparution de Lori Wright, vice-présidente du développement commercial de Microsoft pour les jeux, les médias et le divertissement, afin qu’elle décrive sa tentative avortée d’introduire sur l’App Store d’Apple un service de streaming comportant un bouquet de jeux vidéo appelé Game Pass Ultimate. Selon elle, Apple a traité ce produit Microsoft différemment des services de streaming fournis par d’autres sociétés, par exemple Netflix.

Dans un mémoire déposé devant les tribunaux, Apple a tenté de discréditer le témoignage de Lori Wright, et de semer le doute sur les motivations d’autres témoins cités par Epic, laissant entendre que Microsoft tirait les ficelles de cette action en justice.

« Un observateur raisonnable pourrait se demander si Epic ne sert pas de cheval de Troie à Microsoft », a ainsi indiqué Apple dans un document transmis au tribunal. « Pourtant, Microsoft s’est protégé de toute exposition significative dans ce litige en n’apparaissant pas comme une partie ou en n’envoyant pas de représentant de l’entreprise pour témoigner. »

Un juge devrait se prononcer sur l’ensemble de l’affaire dans les semaines à venir.

Si Microsoft a indiqué réduire la commission qu’il prélevait sur le contenu vendu sur sa nouvelle boutique d’applications, la société continuera à prendre 30 % sur les jeux achetés sur sa console Xbox.

Apple et Microsoft sont tous deux en conflit avec d’autres entreprises. Apple est en désaccord avec Facebook sur le suivi des données des utilisateurs, tandis que Microsoft est en conflit avec le service cloud d’Amazon et des sociétés telles que Zoom et Slack.

Mais aucun de ces litiges n’a la même résonance historique.

Les choses s’accélèrent également car Apple et Microsoft se préparent à conquérir le marché encore émergent de la réalité augmentée, qui consiste à superposer des informations numériques au monde réel. Microsoft vend déjà son casque HoloLens, et Apple devrait dévoiler son dispositif dès l’année prochaine.

« Nous partons du principe que [ce marché] sera ouvert », déclare Alex Kipman, Microsoft Technical Fellow. « Ce ne sera pas : “vous devez passer par notre magasin d’applications et payer une taxe”, a-t-il affirmé le mois dernier dans le cadre du festival The Future of Everything organisé par The Wall Street Journal.

Les responsables du secteur s’attendent à ce qu’Apple transpose les règles de son App Store dans le monde virtuel. Apple n’a pas fait de commentaires sur ses projets.

« C’est définitivement en train de chauffer », résume Gene Munster, un observateur expérimenté des deux entreprises, qui est directeur associé de Loup Ventures, une société de capital-risque spécialisée dans la recherche technologique. « La réalité augmentée est vraiment importante, et c’est la prochaine opportunité pour Microsoft de repasser en mode croissance… et Apple, lui, veut évidemment défendre son territoire dans le domaine du mobile. »

Traduit à partir de la version originale en anglais

Microsoft : fermeture de tous les magasins dans le monde

Microsoft : fermeture de tous les magasins dans le monde

Microsoft a annoncé ce vendredi qu’il allait fermer la quasi-totalité de ses magasins dans le monde, l’essentiel de ses ventes se faisant désormais sur internet.

 «Nos ventes ont progressé en ligne à mesure que notre catalogue de produits s’est étoffé de nombreuses offres numériques, et notre super équipe a démontré sa capacité à servir nos clients au-delà des lieux physiques», a précisé David Porter, le vice-président du groupe en charge des enseignes, dans un communiqué. La centaine de magasins fermés pendant la crise sanitaire ne rouvriront pas, a fait savoir l’entreprise, qui a en revanche l’intention de créer des «Centres de l’expérience Microsoft», à Londres, New York, Sydney et au siège à Redmond dans l’Etat de Washington (ouest). Le géant de l’informatique estime que ses sites internet de vente, y compris Xbox et Windows, sont visités par plus de 1,2 milliard de personnes tous les mois dans 190 marchés. Le nombre d’employés affectés par cette décision n’était pas disponible immédiatement.

«Nos équipes vont continuer à servir nos clients depuis nos bureaux ou depuis chez eux et nous allons continuer à développer notre équipe diverse», a détaillé David Porter dans une note sur Linkedin, le réseau professionnel qui appartient au groupe. Il s’est félicité de la flexibilité des employés, qui ont passé le confinement à faire des formations pour les entreprises, les institutions et les écoles, ou à répondre aux questions des clients par téléphone.

Microsoft compte désormais investir dans les tutoriels, appels vidéo et autres outils de soutien à ses clients et partenaires en ligne. La société de Redmond a indiqué qu’elle ferait une provision de 450 millions de dollars pour couvrir en particulier les dévalorisations d’actifs. Cette charge sera inscrite aux comptes du trimestre en cours (clos le 30 juin).

 

L’impact de la pandémie ne s’est pas encore traduit dans les résultats financiers de Microsoft, qui a réalisé un bénéfice net de 10,8 milliards de dollars de janvier à mars, en hausse de 22% sur un an, pour un chiffre d’affaires de 35 milliards (+15%). Malgré les retards de production pour sa gamme d’ordinateurs Surface, le groupe s’estime bien positionné pour traverser la crise, notamment grâce à l’explosion du cloud (informatique à distance).

Avec la distanciation physique, Microsoft peut aussi compter sur ses logiciels et services liés au télétravail, à l’éducation à distance ou aux jeux vidéo. L’entreprise vient en revanche de fermer sa plateforme de streaming de jeux vidéo Mixer, laissant le champ libre au géant du secteur Twitch (Amazon) et à ses deux rivaux, YouTube Gaming et Facebook Gaming.

 

Microsoft : les robots vont remplacer les journalistes

Microsoft : les robots vont remplacer les journalistes

La substitution de robots à des journalistes en tout cas de certains paraît inévitable dans la mesure où nombre d’équipes éditoriales se contentent  simplement de reprendre les actualités des différents portails. Sortes d’informations stéréotypées qui n’apportent guère d’éléments d’analyse et se contentent  même souvent de reprendre les communiqués des gouvernements, des institutions ou des entreprises. En fait, un travail éditorial se résumant  pas grand-chose puisque la plupart des journaux sont constitués à peu près les mêmes informations et des mêmes analyses. Pas étonnant d’ailleurs car la plupart des grands médias appartiennent aux financiers ( aux Etats pour la presse publique). Ne parlons pas de la presse locale, elle, composée aux trois quarts de petites informations locales sans intérêt et de la quasi intégralité des informations des agences de presse. Discrètement ,on y ajoute des éditoriaux de type publicitaire pour vanter un jour les mérites d’un produit, un autre jour les mérites d’un autre. On hésite même plus à faire signer ses papiers par des lobbyistes . Pour la presse locale, on complète  simplement avec quelques éléments souvent favorables aux personnalités locales. Les équipes éditoriales américaine et britannique de portails d’actualité, soit près de 80 journalistes, viennent donc  d’apprendre leur licenciement, rapportent Business Insider et le Guardian. Elles seront remplacées par des algorithmes. «Cette décision n’est pas liée à la pandémie de Covid-19», a précisé un porte-parole de Microsoft. Elle pourrait avoir une portée mondiale: les portails de Microsoft News sont présents dans une cinquantaine de pays.

Les journalistes employés par Microsoft n’écrivent pas d’articles. Leur travail consiste à gérer les portails d’actualité du géant américain, une sorte de «revue de presse» que l’on voit apparaître à chaque fois que l’on ouvre un onglet dans le navigateur Microsoft Edge ou que l’on se rend sur le site MSN. Leur audience est donc massive.

Concrètement, ces journalistes doivent sélectionner manuellement quels articles de presse ils souhaitent mettre en avant afin que l’internaute ait un panorama de l’actualité du jour, de la plus sérieuse à la plus légère. Ce travail humain vise à valoriser les sources d’information les plus fiables et les contenus originaux, avec une tonalité familiale: Microsoft ne souhaite pas que les enfants se retrouvent face à des contenus trop violents ou explicites lorsqu’ils lancent leur navigateur Internet.

En décidant de confier ce travail de curation à des intelligences artificielles, Microsoft suit la même voie que Google avec son service Google Actualités. YouTube et Facebook reposent aussi sur des algorithmes. Le résultat est loin d’être irréprochable. Il n’est pas rare de voir jaillir de ces plateformes des articles provenant de sources douteuses, quand il ne s’agit pas de désinformation.

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