Archive pour le Tag 'micro'

Biodiversité : encore un micro plan d’Élisabeth Borne

Biodiversité : encore un micro plan d’Élisabeth Borne

Face au constat dramatique de la biodiversité, le gouvernement va encore sortir un micro plan pour donner l’impression qu’il se préoccupe d’une question qui menace l’existence même du vivant. Le constat est sans appel : un million d’espèces animales et végétales sont menacées d’extinction dans le monde.La nouvelle stratégie nationale biodiversité (S and B) va ce réduire à un engagement inférieur de 500 millions d’euros parents en grande partie va se limiter en réalité à la suppression de subventions néfastes à la biodiversité. Pour le reste on va se contenter d’incitations auprès des entreprises et de la société.

On comprend évidemment cette campagne d’information auprès des entreprises qui par leur activité peuvent conduire à la détérioration supplémentaire de la bio diversité mais l’enjeu dépasse et de loin les responsabilités des chefs d’entreprise. C’est un enjeu de vie pour tout ce qui est vivant et le gouvernement devrait commencer par analyser la cohérence de toutes ses propres orientations sur les sujets régaliens (et autres) avec cette préservation du vivant (notamment le rôle des infrastructures, de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire et du développement économique global.

« C’est un déclin sans précédent, surtout par sa rapidité. Il y a eu des grandes extinctions d’espèces par le passé, mais aujourd’hui c’est 100 à 1.000 fois plus rapide. L’autre grande spécificité de ce déclin, c’est qu’il est essentiellement dû aux activités humaines », rappelle Jérôme Gestin, directeur général délégué adjoint du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN).

La France, qui regorge d’un patrimoine naturel extrêmement riche, avec quelque 200.000 espèces recensées, et 600 nouvelles décrites chaque année en majorité en Outre-mer, n’est pas épargnée par ce mouvement, loin de là. Sur notre territoire, 43% des chauves-souris ont disparu depuis 2006 et 66% des espèces de papillons de jour se sont éteintes dans au moins un département. Pis encore, entre 2011 et 2020, la perte de biodiversité en France s’est aggravée.

Le gouvernement compte en fait sur une démarche facultative , la mise en œuvre d’une directive européenne, ​​dite « CSRD » (Corporate Sustainability Reporting Directive), sur le reporting extra-financier, pour renforcer la place de la biodiversité dans la stratégie des entreprises, et donc leur responsabilité face à ses enjeux.

Société- Violences des quartiers : un micro plan

Société- Violences des quartiers : un micro plan

Le gouvernement aura attendu bien longtemps avant d’analyser la révolte des quartiers et de proposer de nouvelles orientations. Pire, Macron qui avait promis lui-même de le faire a complètement oublié l’exercice ! Du coup, on a repassé le bébé à la pauvre Élisabeth Bornes qui est surtout chargée de l’intendance et des tâches secondaires ou considérées comme telles.

Parmi les mesures, le gouvernement propose aussi d’aggraver les contraventions pour les mineurs bravant le couvre-feu. Plutôt que de «délictualiser» cette infraction, il a été choisi de la laisser dans le champ contraventionnel, mais en montant en gamme. Désormais, il sera infligé une amende de catégorie 4, au maximum 750 euros, pour tous ceux qui enfreindront l’interdit.

Pour les parents, il est prévu d’infliger une peine forme travaux d’intérêt général qui se seront soustraits à leurs obligations légales. Par ailleurs, dans le cas où ils n’auraient pas respecté les mesures éducatives imposées à leurs enfants par la justice, ils seront soumis à des stages de citoyenneté, une alternative aux poursuites. De quoi éviter la sanction pécuniaire bien souvent impossible à honorer pour les familles les plus démunies.

À noter la sociologie particulière des émeutiers composés à 70 % de mineurs de moins de 15 ans et qui mériterait évidemment une analyse et des orientations autrement plus étoffées.

Violences des quartiers : un micro plan

Violences des quartiers : un micro plan

Le gouvernement aura attendu bien longtemps avant d’analyser la révolte des quartiers et de proposer de nouvelles orientations. Pire, Macron qui avait promis lui-même de le faire a complètement oublié l’exercice ! Du coup, on a repassé le bébé à la pauvre Élisabeth Bornes qui est surtout chargée de l’intendance et des tâches secondaires ou considérées comme telles.

Parmi les mesures, le gouvernement propose aussi d’aggraver les contraventions pour les mineurs bravant le couvre-feu. Plutôt que de «délictualiser» cette infraction, il a été choisi de la laisser dans le champ contraventionnel, mais en montant en gamme. Désormais, il sera infligé une amende de catégorie 4, au maximum 750 euros, pour tous ceux qui enfreindront l’interdit.

Pour les parents, il est prévu d’infliger une peine forme travaux d’intérêt général qui se seront soustraits à leurs obligations légales. Par ailleurs, dans le cas où ils n’auraient pas respecté les mesures éducatives imposées à leurs enfants par la justice, ils seront soumis à des stages de citoyenneté, une alternative aux poursuites. De quoi éviter la sanction pécuniaire bien souvent impossible à honorer pour les familles les plus démunies.

À noter la sociologie particulière des émeutiers composés à 70 % de mineurs de moins de 15 ans et qui mériterait évidemment une analyse et des orientations autrement plus étoffées.

Superprofits : une micro taxe !

Superprofits : une micro taxe !

En dépit de l’opposition du ministre de l’économie, la question de la taxation des superprofits refait surface à l’occasion de la discussion sur le budget 2024., La présidente de la banque centrale européenne déclare qu’il faut prendre sur les profits pour augmenter les salaires. Le ministre de l’économie, lui, avait déclaré de manière très hypocrite : « Je ne sais pas ce que c’est qu’un superprofit. Je sais que les entreprises doivent être profitables, c’est tout ce que je sais ».

La taxe sur les superprofits pourrait rapporter entre 8 et 12 milliards d’euros par an. Un calcul tout à fait aléatoire car bien entendu il faut tenir compte de l’assiette et du taux de taxation.

Plusieurs économistes ayant participé au programme économique du chef de l’Etat en 2017 sont montés au front pour défendre cette fiscalité exceptionnelle. Lors de la remise d’un rapport très attendu à la Première ministre Elisabeth Borne au printemps, l’économiste Jean Pisani-Ferry a mis sur la table l’option d’une telle taxe pour financer la montagne d’investissements dédiée à la transition écologique. Interrogé par La Tribune il y a un an, le président du conseil d’analyse économique Philippe Martin s’était montré également favorable à cet outil fiscal.

Pour « donner de la visibilité aux acteurs », les représentants des associations réclament la mise en place d’une loi de programmation pluriannuelle des finances publiques pour la transition. Ils proposent en outre de véritablement mettre fin aux dépenses néfastes à l’environnement chiffrées à 22 milliards d’euros et veulent multiplier le conditionnement des aides aux entreprises. L’objectif est de conditionner les aides publiques à l’évolution du bilan des émissions pour les grandes entreprises de plus de 500 salariés et ayant un chiffre d’affaires supérieur à 40 millions d’euros.

Les réticences du ministre de l’économie sont de deux ordres d’une part il ne souhaite pas amputer la compétitivité et les profits des entreprises. En outre il y aurait opposition sur l’affectation de cette ressource fiscale que les associations écologistes veulent en faveur de la transition et que le ministre des finances affecterait à la réduction du déficit.

Là aussi on risque de faire du « en même temps » avec finalement une taxe assez minime théoriquement fléchée vers les investissements de transition écologique mais qui irait boucher les trous du budget

Micro manif contre la police : échec et incident

Micro manif contre la police : échec et incident

Comme on pouvait s’y attendre, la manif initiée par Mélenchon et les « insoumis » n’a pas connu un grand soutien : quelques centaines de personnes dans chaque grande ville et 30 000 personnes en France . En plus, elle a été l’occasion d’un grave accident avec l’attaque délibérée d’une voiture de police avec des barres de fer. Une manifestation complètement à contre-courant de la demande de sécurité qui ne cesse de monter dans le pays avec le développement de la drogue et de la violence.

En outre des incidents idiots et graves comme cette attaque d’une voiture de police et celle contre une agence bancaire de la caisse d’épargne. Comme symbole du capitalisme, on peut trouver mieux que la caisse d’épargne qui concerne en général les couches très moyennes. Les autres plus favorisés réalisant déplacement dans des produits financiers autrement plus lucratifs et dans des services bancaires spécialisés.

Des journalistes de Blast ont publié les images de l’incident contre une voiture de police , au cours duquel un policier a sorti son arme à feu pour tenir en respect les assaillants. En outre, s’agissait d’un équipage policier qui participait à la sécurité des rues de Paris pour la coupe du monde de rugby !

Le préfet de police Laurent Nuñez est revenu sur ces incidents, précisant que 3 individus ont été interpellés et sont suspectés de s’en être pris violemment aux forces de l’ordre. «Dans les jours et les semaines qui viennent, nous allons travailler à essayer de confondre les autres auteurs des faits en analysant toutes les vidéos» a-t-il ajouté.Notons que cette manifestation était surtout soutenue par des organisations gauchistes.

Politique: Un micro remaniement bidon…et provisoire

Politique: Un micro remaniement bidon…et provisoire

Le seul vrai changement de ce micro remaniement concerne l’éducation nationale avec la nomination du courtisan Gabriel Attal qui bien entendu ne connaît rien au problème puisque sorti comme beaucoup d’autres d’un institut d’études politiques. Pour le reste, ce sont des inconnus qui remplacent d’autres inconnus. Ou comment faire semblant de changer un gouvernement paralysé par la peur comme le président de la république. Et en attendant une rentrée qui risque d’être chaude …..et un nouveau gouvernement.

Pour remplacer Gabriel Attal, le chef de l’Etat a choisi Thomas Cazenave au budget. Le président le connaît bien : inspecteur des finances, il était directeur adjoint de cabinet d’Emmanuel Macron quand ce dernier était à Bercy. Ensuite, Thomas Cazenave est passé par la présidence de la République comme secrétaire général adjoint de l’Elysée. Sabrina Agresti-Roubache devient ministre de la Ville.
Pour le reste ce sont quelques inconnus qui remplace d’autres inconnus dans un gouvernement pléthorique. Les 3/4 ne servent d’ailleurs à rien.

Politique: Un micro remaniement bidon…et provisoire

Politique: Un micro remaniement bidon…et provisoire

Macron A longtemps hésité sur la nécessité ou pas de changer totalement le gouvernement y compris la Première ministre. Finalement il s’est résolu au statu quo et pour donner l’illusion n’a changé que quelques ministres souvent d’ailleurs bien inutiles. Ainsi il va prolonger le calvaire d’Élisabeth borne pour la pressurer jusqu’au moment où la situation sera suffisamment tendue pour nécessiter un vrai changement ; sans doute à la rentrée.

Le seul vrai changement de ce micro remaniement concerne l’éducation nationale avec la nomination du courtisan Gabriel Attal qui bien entendu ne connaît rien au problème puisque sorti comme beaucoup d’autres d’un institut d’études politiques. Pour le reste, ce sont des inconnus qui remplacent d’autres inconnus. Ou comment faire semblant de changer un gouvernement paralysé par la peur comme le président de la république. Et en attendant une rentrée qui risque d’être chaude …..et un nouveau gouvernement.

Pour remplacer Gabriel Attal, le chef de l’Etat a choisi Thomas Cazenave au budget. Le président le connaît bien : inspecteur des finances, il était directeur adjoint de cabinet d’Emmanuel Macron quand ce dernier était à Bercy. Ensuite, Thomas Cazenave est passé par la présidence de la République comme secrétaire général adjoint de l’Elysée. Sabrina Agresti-Roubache devient ministre de la Ville.
Pour le reste ce sont quelques inconnus qui remplace d’autres inconnus dans un gouvernement pléthorique. Les 3/4 ne servent d’ailleurs à rien.

Un micro remaniement bidon…et provisoire

Un micro remaniement bidon…et provisoire

Le seul vrai changement de ce micro remaniement concerne l’éducation nationale avec la nomination du courtisan Gabriel Attal qui bien entendu ne connaît rien au problème puisque sortie comme beaucoup d’autres d’un institut d’études politiques. Pour le reste, ce sont des inconnus qui remplacent d’autres inconnus. Ou comment faire semblant de changer un gouvernement paralysé par la peur comme le président de la république. Et en attendant une rentrée qui risque d’être chaude et un nouveau gouvernement.

Pour remplacer Gabriel Attal, le chef de l’Etat a choisi Thomas Cazenave au budget. Le président le connaît bien : inspecteur des finances, il était directeur adjoint de cabinet d’Emmanuel Macron quand ce dernier était à Bercy. Ensuite, Thomas Cazenave est passé par la présidence de la République comme secrétaire général adjoint de l’Elysée. Sabrina Agresti-Roubache devient ministre de la Ville.
Pour le reste ce sont quelques inconnus qui remplace d’autres inconnus dans un gouvernement pléthorique. Les 3/4 ne servent d’ailleurs à rien.

Un micro remaniement bidon

Un micro remaniement bidon

Le seul vrai changement de ce micro remaniement concerne l’éducation nationale avec la nomination du courtisan Gabriel Attal qui bien entendu ne connaît rien au problème puisque sortie comme beaucoup d’autres d’un institut d’études politiques. Pour le reste, ce sont des inconnus qui remplacent d’autres inconnus. Ou comment faire semblant de changer un gouvernement paralysé par la peur comme le président de la république.

Pour remplacer Gabriel Attal, le chef de l’Etat a choisi Thomas Cazenave au budget. Le président le connaît bien : inspecteur des finances, il était directeur adjoint de cabinet d’Emmanuel Macron quand ce dernier était à Bercy. Ensuite, Thomas Cazenave est passé par la présidence de la République comme secrétaire général adjoint de l’Elysée. Sabrina Agresti-Roubache devient ministre de la Ville.
Pour le reste ce sont quelques inconnus qui remplace d’autres inconnus dans un gouvernement pléthorique. Les 3/4 ne servent d’ailleurs à rien.

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Moscou 9 mai : micro défilé et nervosité

Moscou 9 mai : micro défilé et nervosité


La célébration le 9 mai à Moscou a été caractérisée par un défilé relativement minimaliste par rapport aux habitudes. On a en particulier annulé l’exhibition aérienne en raison de problèmes de sécurité. De la même manière, le discours de Poutine a été relativement réduit sur le fond comme sur la forme et bien loin des ambitions énoncées précédemment. La crainte d’attentats en Russie explique aussi cette commémoration relativement réduite.

Le défilé militaire sur la place Rouge a surpris de nombreux spécialistes, tant par sa rapidité que par le peu d’équipements déployés. Un seul et unique char, un antique T-34 de la Seconde Guerre mondiale, suivi d’autres véhicules blindés de plus petite envergure, a été exhibé par l’armée russe.

«Le défilé de la victoire à Moscou ce matin a été réduit à sa portion congrue», affirme l’historien militaire Cédric Mas sur Twitter. Le discours même du président Vladimir Poutine a été particulièrement succinct.

Lundi, officiellement en raison de mauvaises conditions météorologiques, Moscou avait déjà annulé le défilé aérien dont le sommet devait être le survol par l’Iliouchine Il-80, surnommé l’«avion de l’apocalypse», de la capitale russe.

Planification écologique : le micro plan d’Élisabeth Borne

Planification écologique : le micro plan d’Élisabeth Borne

Élisabeth Borne a une conception assez ésotérique de la planification notamment en la circonstance du domaine écologique. La Première ministre a en effet présenté un micro plan qui se résume uniquement en la reprise d’action déjà en cours et qui ne saurait constituer une programmation significative de la mutation environnementale.

Pour résumer la reprise de beaucoup d’évidences, de généralités voire de banalités mais rien de grande ampleur ni de très significatif.

« Nous avons identifié 22 chantiers qui couvrent les domaines de la vie quotidienne : la mobilité, le logement, notre façon de produire et de consommer », auxquels s’ajoutent « la restauration de la biodiversité et de nos écosystèmes (eau, sols, forêts, océans) », et chaque chantier se déclinera en « plans d’action », affirmait la Première ministre dans un entretien à Libération mis en ligne jeudi 20 octobre.

Les actions qui découleront de ces chantiers seront portées « sous la bannière : ‘France nation verte’ », précisait-elle, ajoutant qu’ »une première synthèse » de cette planification sera établie « d »ici la fin de l »année » et enrichie « au fur et à mesure ».

Sans présenter de nouvelles actions, concrètes ou symboliques, la cheffe du gouvernement, polytechnicienne de formation, a dit « assumer » une écologie « de la responsabilité, où l’on refuse le simplisme et l’on dit aux Français (…) que les solutions sont complexes », en identifiant « des leviers » à partir de « séries d’indicateurs », ce qui « peut paraître complexe ou abstrait ».

Élisabeth Borne a défendu une France « plus verte » qui soit aussi « plus juste », « condition pour que la transition écologique soit acceptée, efficace et fédératrice ». Elle a insisté sur la mobilisation de « tous les acteurs », citoyens, entreprises, État et surtout collectivités, « qui ont entre leurs mains la plupart des compétences décisives pour la transition écologique ».

Une « première version consolidée » de cette planification sera établie « en fin d’année », « intégrant de nouvelles actions » et « des clauses de rendez-vous », a précisé Élisabeth Borne.

Interrogée par Libération sur la question de savoir si elle assumait de dire aux Français qu’il fallait manger moins de viande ou moins prendre l’avion, Élisabeth Borne a répondu ne pas vouloir « stigmatiser les gens sur leur façon de vivre », préférant « donner envie d’autre chose ».

Inflation et crise énergétique : un micro plan de résilience du gouvernement

Inflation et crise énergétique : un micro plan de résilience du gouvernement

 

 

 

L’annonce la plus significative consiste à faire prendre en charge la moitié de la hausse de l’énergie pour les entreprises fortement dépendantes. (Plus de 3 % du chiffre d’affaires). Une condition toutefois : les entreprises devront démontrer que leur facture de gaz ou d’électricité a augmenté de plus de 40% depuis le début de la crise ukrainienne et qu’elles réalisent une perte d’exploitation, a précisé Bruno Le Maire, qui a évalué cette mesure à 3 milliards d’euros .

 

Les pêcheurs vont aussi bénéficier d’une «aide financière exceptionnelle, équivalente à 35 centimes par litre de gazole de pêche», dès «demain matin» et jusqu’en juillet, a annoncé Jean Castex. Les agriculteurs et éleveurs, quant à eux, bénéficieront aussi, pendant quatre mois, d’aides s’élevant à «400 millions d’euros» pour compenser les pertes dues à «l’envolée du coût de l’alimentation animale». Autre mesure, un acompte «de 25% du remboursement de la TICPE sur le gazole non routier» leur sera versé rapidement.

Par contre pour l’instant le gouvernement se limite à la réduction de 0,15 € du carburant pour les entreprises de transport «Les quinze centimes doivent bénéficier aux entreprises de transport», affirme Jean Castex, qui précise que Jean-Baptiste Djebbari, ministre des Transports, doit recevoir les acteurs du secteur pour mieux les accompagner dans cette période de hausse des prix. Le gouvernement entend d’ores et déjà faciliter le remboursement de la taxe intérieure sur la consommation des produits énergétiques (TICPE), qui a normalement lieu à un rythme trimestriel, mais qui pourra désormais être réclamée de manière mensuelle.

Par ailleurs, remise de 15 centimes par litre touchant les prix des carburants va être étendue «au gaz naturel véhicule (GNV) et au gaz de pétrole liquéfié (GPL)».

Toujours dans l’optique de rendre la France moins dépendante du gaz étranger, Barbara Pompili a annoncé un renforcement de «MaPrimeRénov’», afin d’accompagner les ménages dans l’acquisition de «solutions de chauffage renouvelable». Les aides attribuées seront augmentées de 1000 euros, du 15 avril à la fin de l’année 2022.

Le premier ministre a également annoncé des aides spécifiques pour les entreprises exportant une partie de leur production à l’étranger.

Un «appel à projet» va être lancé pour «subventionner, jusqu’à la fin d’année», les projets des acteurs souhaitant se dégager de leur dépendance vis-à-vis des intrants russes. Ces subventions atteindront «15% pour les grands groupes et 35% pour les petites entreprises», a précisé Bruno Le Maire. En outre, les ministres doivent faire remonter des propositions à Jean Castex pour développer des «sources d’approvisionnement alternatives» pour les produits agroalimentaires et intrants critiques, comme le nickel, cuivre, aluminium et titane.

Rappelant l’objectif européen de se dégager du pétrole et du gaz russes d’ici 2027, Jean Castex a notamment plaidé pour un renforcement des capacités d’importations de gaz naturel liquéfié (GNL) et pour augmenter les capacités de production de biogaz. En outre, les stocks de gaz devront être remplis «dès cet été», a affirmé la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili. Des «mesures de simplification» seront présentées pour accélérer le développement des énergies renouvelables, également.

Enfin, d’autres secteurs ont aussi été mentionnés. Bruno Le Maire a notamment détaillé certaines mesures pour le BTP, en demandant l’inclusion de «clauses de révision des prix dans les contrats publics» et en appelant les parties des contrats privés à amender les contrats pour «intégrer les hausses massives de coût».

 

Globalement le micro plan n’est sans doute pas à la hauteur des enjeux surtout si le baril continu de flirter avec les 100 $ et même bien au-dessus. La principale faiblesse réside dans la modestie de la ristourne de 0,15 € sur le carburant alors que le prix de l’essence risque d’augmenter de 50 % sur l’année. De quoi affecter grandement le pouvoir d’achat, donc la consommation et la croissance.

Crise énergétique : un micro plan de résilience du gouvernement

Crise énergétique : un micro plan de résilience du gouvernement

 

 

 

L’annonce la plus significative consiste à faire prendre en charge la moitié de la hausse de l’énergie pour les entreprises fortement dépendantes. (Plus de 3 % du chiffre d’affaires). Une condition toutefois : les entreprises devront démontrer que leur facture de gaz ou d’électricité a augmenté de plus de 40% depuis le début de la crise ukrainienne et qu’elles réalisent une perte d’exploitation, a précisé Bruno Le Maire, qui a évalué cette mesure à 3 milliards d’euros .

 

Les pêcheurs vont aussi bénéficier d’une «aide financière exceptionnelle, équivalente à 35 centimes par litre de gazole de pêche», dès «demain matin» et jusqu’en juillet, a annoncé Jean Castex. Les agriculteurs et éleveurs, quant à eux, bénéficieront aussi, pendant quatre mois, d’aides s’élevant à «400 millions d’euros» pour compenser les pertes dues à «l’envolée du coût de l’alimentation animale». Autre mesure, un acompte «de 25% du remboursement de la TICPE sur le gazole non routier» leur sera versé rapidement.

Par contre pour l’instant le gouvernement se limite à la réduction de 0,15 € du carburant pour les entreprises de transport «Les quinze centimes doivent bénéficier aux entreprises de transport», affirme Jean Castex, qui précise que Jean-Baptiste Djebbari, ministre des Transports, doit recevoir les acteurs du secteur pour mieux les accompagner dans cette période de hausse des prix. Le gouvernement entend d’ores et déjà faciliter le remboursement de la taxe intérieure sur la consommation des produits énergétiques (TICPE), qui a normalement lieu à un rythme trimestriel, mais qui pourra désormais être réclamée de manière mensuelle.

Par ailleurs, remise de 15 centimes par litre touchant les prix des carburants va être étendue «au gaz naturel véhicule (GNV) et au gaz de pétrole liquéfié (GPL)».

Toujours dans l’optique de rendre la France moins dépendante du gaz étranger, Barbara Pompili a annoncé un renforcement de «MaPrimeRénov’», afin d’accompagner les ménages dans l’acquisition de «solutions de chauffage renouvelable». Les aides attribuées seront augmentées de 1000 euros, du 15 avril à la fin de l’année 2022.

Le premier ministre a également annoncé des aides spécifiques pour les entreprises exportant une partie de leur production à l’étranger.

Un «appel à projet» va être lancé pour «subventionner, jusqu’à la fin d’année», les projets des acteurs souhaitant se dégager de leur dépendance vis-à-vis des intrants russes. Ces subventions atteindront «15% pour les grands groupes et 35% pour les petites entreprises», a précisé Bruno Le Maire. En outre, les ministres doivent faire remonter des propositions à Jean Castex pour développer des «sources d’approvisionnement alternatives» pour les produits agroalimentaires et intrants critiques, comme le nickel, cuivre, aluminium et titane.

Rappelant l’objectif européen de se dégager du pétrole et du gaz russes d’ici 2027, Jean Castex a notamment plaidé pour un renforcement des capacités d’importations de gaz naturel liquéfié (GNL) et pour augmenter les capacités de production de biogaz. En outre, les stocks de gaz devront être remplis «dès cet été», a affirmé la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili. Des «mesures de simplification» seront présentées pour accélérer le développement des énergies renouvelables, également.

Enfin, d’autres secteurs ont aussi été mentionnés. Bruno Le Maire a notamment détaillé certaines mesures pour le BTP, en demandant l’inclusion de «clauses de révision des prix dans les contrats publics» et en appelant les parties des contrats privés à amender les contrats pour «intégrer les hausses massives de coût».

 

Globalement le micro plan n’est sans doute pas à la hauteur des enjeux surtout si le baril continu de flirter avec les 100 $ et même bien au-dessus. La principale faiblesse réside dans la modestie de la ristourne de 0,15 € sur le carburant alors que le prix de l’essence risque d’augmenter de 50 % sur l’année. De quoi affecter grandement le pouvoir d’achat, donc la consommation et la croissance.

Micro loi Climat: votée sans enthousiasme par l’assemblée

Micro loi Climat: votée sans enthousiasme par l’assemblée

 

La micro loi a été adopté par l’assemblée avec Conformément aux préconisations de la Convention citoyenne (CCC) avec l’introduction de «garantie» de «la préservation de l’environnement et de la diversité biologique et lutte contre le dérèglement climatique». Cette loi se caractérise par insuffisance  et dans d’autres domaines par son excès. Bref une noix surtout politique pour donner l’impression aux membres de la Convention citoyenne et aux écolos bobos que la problématique environnementale sera mieux prise en charge. Le concept de garantie de la préservation de l’environnement, concept au demeurant flou devrait aussi faire l’objet d’un référendum. Mais la question se pose quand d’une part parce que ce référendum risque d’être très dangereux et que le calendrier politique permettra sans doute pas d’inscrire un référendum plébiscite sans beaucoup d’intérêt.

Justice : une micro réforme d’ Eric Dupond-Moretti

Justice : une micro réforme d’ Eric Dupond-Moretti

 

 

 

Comme souvent sur des grandes sujets politiques, la réforme avec Macron finit en eau de boudin ou avec des mesurettes. Ce sera encore le cas avec cette réforme de la justice présentée par le ministre Éric Dupond Moretti ; une loi d’ailleurs pas encore rédigée !   mais qui viserait à restaurer la confiance dans les institutions correspondantes critiquées par environ la moitié de la population.

 

Audiences filmées, suppression des crédits de réduction automatique de peine, encadrement des enquêtes préliminaires: le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti dévoile mardi, dans un entretien au Point, les grandes lignes d’un large projet de loi de réforme de la justice.

« Le but de cette loi est de restaurer la confiance de nos concitoyens dans la justice. Ce sera d’ailleurs probablement son nom: +Loi pour la confiance dans l’institution judiciaire+ », affirme Eric Dupond-Moretti.

 

Le ministre souhaite présenter son texte en Conseil des ministres « mi-avril », avant un examen au Parlement un mois plus tard, a confirmé son entourage à l’AFP.

 

Le texte est toujours « en cours de rédaction », selon cette même source.

 

Parmi les dispositions envisagées, le ministre entend « mettre un terme aux crédits de remise de peine automatique (…) mis en place au début des années 2000 dans le seul but de réguler la population pénale, sans le dire ».

 

« Ce que je veux, c’est en finir avec l’hypocrisie et remettre de la vertu dans le système: des remises de peine, oui, si elles profitent à la société, au personnel et au détenu lui-même, qui devra faire, pour en bénéficier, les efforts de réinsertion nécessaires », justifie-t-il.

Autre mesure, déjà effleurée, le garde des Sceaux souhaite « ouvrir les audiences aux caméras » pour « faire oeuvre de pédagogie » et ne plus « seulement filmer les procès pour l’Histoire ».

 

« Il ne s’agit pas de verser dans le trash, le sensationnalisme. L’idée est de prendre les citoyens qui le souhaitent par la main pour les conduire dans la salle où se déroulent les procès et leur montrer comment ça marche », souligne-t-il. Les enregistrements, autorisés par la Chancellerie, seraient ensuite diffusés « à la télévision, essentiellement ».

 

Comme annoncé lors de sa prise de fonctions en juillet, le ministre veut également encadrer l’enquête préliminaire en la limitant à « deux ans maximum, avec prolongation possible d’un an après accord motivé du procureur », et en l’ouvrant « au contradictoire ».

Eric Dupond-Moretti se défend dans Le Point de s’être « inspiré » pour cette proposition de l’enquête préliminaire controversée engagée par le parquet national financier (PNF) pour identifier, en vain, sur les relevés téléphoniques d’avocats la taupe qui avait prévenu Nicolas Sarkozy qu’il était sur écoute.

 

L’ex-président a été condamné lundi dans ce dossier à un an de prison ferme.

 

Visé par l’enquête du PNF, M. Dupond-Moretti avait, encore avocat, déposé une plainte avant de la retirer au soir de son entrée au gouvernement.

Il a ensuite, en tant que ministre, ordonné une enquête administrative contre trois magistrats du PNF. Cette décision lui vaut d’être lui-même visé par une enquête pour « prise illégale d’intérêts ».

Le garde des Sceaux veut par ailleurs mieux protéger le secret professionnel des avocats, en l’inscrivant dans la procédure pénale, et en ne rendant possibles les perquisitions de cabinet, les écoutes téléphoniques et l’accès aux factures téléphoniques détaillées (les « fadettes ») « que si l’avocat concerné est suspecté d’avoir commis une infraction ».

Grand défenseur de la cour d’assises, où il a arraché plus de 140 acquittements en 36 ans de carrière, l’ex-pénaliste annonce vouloir réformer cette « justice rendue par le peuple au nom du peuple français », en augmentant notamment le nombre de jurés.

Les cours d’assises sont actuellement composées en première instance de trois magistrats professionnels et de six citoyens tirés au sort. « Je souhaite revenir à un système où une majorité de jurés sera à nouveau nécessaire pour entrer en voie de condamnation » et ainsi « en aucun cas se retrouver sous influence » des magistrats, explique Eric Dupond-Moretti.

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