Archive pour le Tag 'Mexique'

Coronavirus Mexique : plus de 200.000 morts

Coronavirus Mexique : plus de 200.000 morts

 

Après le Brésil qui a franchi le seuil de 300 000 morts, c’est au tour du Mexique d’atteindre aussi un record avec jeudi 200.000 mors du Covid-19, un peu plus d’un an après l’arrivée du coronavirus dans ce pays, a annoncé un haut responsable mexicain de la santé. «Ce sont 200.211 personnes qui, malheureusement, sont décédées à cause des complications dues à la maladie» du Covid-19, a déclaré José Luis Alomia, directeur de l’épidémiologie au secrétariat mexicain à la Santé. Le Mexique est le troisième pays le plus endeuillé après les Etats-Unis et le Brésil. Son taux de mortalité pour 100.000 habitants est le 17e plus élevé. Le nombre d’infections dépasse les 2,2 millions pour 126 millions d’habitants.

Mur Trump avec le Mexique : 160 km au lieu de 3000 km

Mur Trump avec le Mexique :  160 km au lieu de 3000 km

 

Trump avait promis un mur de près de 3000km pour empêcher les Mexicains de pénétrer illégalement aux États-Unis. En vérité ce mur – plus exactement ces barrières- existait déjà depuis longtemps mais il  était loin de couvrir toute la frontière. D’où cette proposition de Trump  de réaliser un mur en fer et béton. La réalité est bien différente;  la longueur de la barrière de Trump  se limite à 160 km. La plupart du temps il ne s’agit nullement de fer ou de béton mais de panneaux préfabriqués en différents matériaux. Notons que ce mur d’après Trump  aurait empêché l’immigration clandestine et même interdit la pénétration du virus aux États-Unis !

 

Lorsqu’en 2016, le candidat républicain à l’élection présidentielle Donald Trump commence à promouvoir sans relâche la construction d’un «grand et beau mur en béton» pour séparer «physiquement», une fois pour toutes, le Mexique des États-Unis, protéger les Américains de «violents criminels», de l’afflux de drogues et du déferlement des caravanes de migrants, il fait trois promesses: le mur s’étendra tout le long des 3144 kilomètres de frontière, de l’océan Pacifique jusqu’au golfe du Mexique ; le coût de sa construction s’élèvera à 8 milliards de dollars (tout au plus à 12 milliards) ; les contribuables américains ne seront pas mis à contribution puisque, sans qu’on puisse imaginer comment il compte atteindre un tel but, il forcera le Mexique à en financer la construction.

Coronavirus Mexique : nouveau record

Coronavirus Mexique : nouveau record

La pandémie se développe aussi au Mexique avec 1.165 morts et plus de 13.000 cas supplémentaires, selon des données officielles. Le nombre total de cas s’élève désormais à 1,48 million dans le pays qui compte 128 millions d’habitants.

Au total, 129.987 personnes sont mortes du Covid-19 depuis le début de l’épidémie dans le pays, a précisé le ministère de la Santé dans un bilan quotidien.

Mexique: assassinat d’un homme d’affaires français

Mexique: assassinat d’un homme d’affaires français

Le Mexique demeure l’un des pays les plus dangereux du monde. Un homme d’affaires français et son associé viennent  d’en être les victimes. Ce qui a provoqué des manifestations de plusieurs centaines de personnes pour protester contre l’insécurité générale.

D’après les informations officielles citées par le site TRT.net , l’an passé, 35 588 personnes ont été assassinées . Ce qui représente une hausse de 2,7% par rapport à 2018.

Malgré ce nombre effroyablement élevé de meurtres, la tendance est au ralentissement de la hausse du nombre de victimes.

Ainsi, en 2016, la hausse avait été de 27% par rapport à l’année d’avant. En 2017, elle avait été de 28%, alors qu’en 2018 elle avait été de 17%, puis donc 2,7% en 2019.

La hausse a donc ralenti ces deux dernières années.

Le Chef de l’Etat mexicain, Andres Manuel Lopez Obrador, reconnaît que la criminalité est l’un des principaux problèmes de son pays, assurant cependant que la corruption est le plus important.

Selon lui, les « cols blancs » sont responsables de la très grande majorité de ces crimes et assassinats. « Ils font plus de mal que les cartels de la drogue », estime-t-il.

« Je considère que les criminels aux cols blancs sont ceux qui font le plus de mal au Mexique », a-t-il déclaré.

- Plus de 60 mille personnes disparues depuis 2006 :

La présidente de la Commission nationale de Recherche, Karla Quintana, a déclaré au début du mois de janvier 2020 que 61 637 personnes ont été portées disparues depuis 2006 au Mexique, sur fond de « guerre contre le trafic de drogues ».

Seulement en 2019, le nombre de disparus est supérieur à 5 mille, a-t-elle indiqué.

Elle a notamment fait savoir que depuis 2006, 3 631 tombes secrètes ont été identifiées dans le pays.

Même si la population mexicaine sait que la grande majorité des crimes, assassinats et disparitions sont dues aux différents cartels et trafiquants de stupéfiants, elle tient aussi pour responsable les forces de sécurité mexicaines.

- Plus de 300 mille morts :

En 2006, le président de l’époque, Felipe Calderon, a lancé une guerre agressive contre les cartels. Cette politique a été poursuivie par son successeur Enrique Pena Nieto, ce qui a poussé le pays dans une spirale de violences qui n’a pu être maitrisée.

Ainsi, depuis 2006, plus de 300 mille personnes sont mortes dans ce contexte, et plus de 340 mille autres ont été déplacées.

Parmi les manifestants protestants contre l’assassinat de l’homme d’affaires français figuraient des propriétaires de commerces. “Quand il n’y a pas de justice, les autorités deviennent complices”, était-il écrit sur l’une des pancartes brandies par la foule.

Baptiste Lormand et Luis Orozco ont été portés disparus vendredi, avant que leurs cadavres soient retrouvés samedi au bord d’un chemin de terre dans un quartier du sud de Mexico, a indiqué le parquet.

Coronavirus Mexique : 100.000 morts

Coronavirus Mexique : 100.000 morts

Au moins 100.000 personnes ont succombé au Covid-19 au Mexique, où les cas de contamination ont dépassé le million, ont annoncé jeudi les autorités du pays. «Aujourd’hui au Mexique, 100.000 personnes ont perdu la vie à cause du Covid-19», a dit Hugo Lopez-Gatell, responsable au sein du gouvernement de la stratégie de lutte contre l’épidémie.

Le Mexique est le 4e pays à franchir la barre des 100.000 morts, derrière les Etats-Unis, le Brésil et l’Inde. Il est le onzième pays au monde en nombre de décès pour 100.000 habitants (77), selon les statistiques de l’AFP.

Covid: le mur avec le Mexique a tout arrêté ! d’après Trump

Covid: le mur avec le Mexique a tout arrêté ! d’après Trump

 

 

 

 

D’après Trump, le mur   entre les États-Unis et le Mexique les 3000 km. Le fameux mur n’en couvre qu’une partie. Certes cela a compliqué la tâche de l’immigration clandestine mais cela ne l’a pas ralentie de manière significative contrairement ce que raconte Trump.

« C’est le mur le plus puissant (…) qui soit au monde, il bénéficie d’une technologie incroyable », a expliqué le président américain lors d’une table-ronde à Yuma pour marquer le cap des 200 miles (322 kilomètres). Donald Trump a insisté sur le fait que ce mur était « infranchissable » à moins de disposer « d’une échelle extraordinairement longue ».

Donald Trump a en particulier assuré que cet édifice controversé était utile pour lutter contre l’immigration clandestine mais s’était aussi révélé très efficace pour lutter contre la propagation du Covid-19. « Il a arrêté le Covid, il a tout arrêté » a-t-il ainsi répété.

 

 

Coronavirus Mexique : presque 300 000 cas

Coronavirus Mexique : presque 300 000 cas

«Il y a au Mexique 299.750 cas de contamination confirmés et 35.006 décès», ont indiqué les autorités sanitaires mexicaines sur Twitter. Au cours des dernières 24 heures, le Mexique a enregistré 4.482 nouveaux cas et 276 décès supplémentaires, selon la même source.

Les États-Unis sont en tête de la liste des pays les plus endeuillés de la planète avec plus de 135.000 morts, suivis du Brésil, du Royaume-Uni et depuis dimanche du Mexique. L’Italie recensait dimanche 34.954 décès des suites du coronavirus.

Le 1er juin, le Mexique a entamé le chemin vers une «nouvelle normalité» avec la réouverture progressive des activités économiques non essentielles.

Coronavirus Mexique : contamination record

Coronavirus Mexique : contamination record

7.280 nouveaux cas au cours des 24 heures précédentes, selon les chiffres du secrétariat à la Santé. D’après ce dernier dans son point quotidien, le Mexique compte 282.283 cas positifs et 33.526 décès depuis que le premier cas a été enregistré dans le pays le 28 février. Le nombre des nouveaux décès au cours des dernières 24 heures est de 730.

 «Le risque de contagion reste élevé, et il faut par conséquent appliquer les mesures sanitaires pour prévenir une augmentation des cas», a déclaré José Luis Alomia, directeur de l’épidémiologie, lors de sa conférence quotidienne habituelle. Malgré le record ponctuel de contaminations en un jour enregistré jeudi, José Luis Alomia a déclaré que la tendance générale était à la baisse des cas positifs et des décès dans tout le pays. «Nous avons maintenant trois semaines (épidémiologiques), la 24, la 25 et la 26, avec une tendance à la baisse», a-t-il indiqué.

Le Mexique a entamé en juin une réouverture progressive de son économie, ce qui selon Hugo Lopez-Gatell, responsable mexicain de la stratégie contre le Covid-19, comporte toujours un risque d’augmentation des cas. Le Mexique, qui compte 127 millions d’habitants, est le cinquième pays en termes de décès liés au coronavirus après les Etats-Unis, le Brésil, le Royaume-Uni et l’Italie.

Coronavirus Mexique : plus de 25 000 morts

Coronavirus Mexique : plus de 25 000 morts

25.000 personnes sont mortes au Mexique du Covid-19 et quelques 200.000 autres ont été contaminées depuis le début de l’épidémie dans ce pays de 127 millions d’habitants, selon les autorités. En près de trois mois, le nombre de cas confirmés de contamination au coronavirus atteint «202.951 au jour d’aujourd’hui», tandis que «nous déplorons la mort de 25.060 personnes des suites de l’épidémie», a déclaré jeudi José Luis Alomía, directeur général du département d’épidémiologie du ministère de la Santé mexicain, lors d’une conférence de presse.

Mercredi, 24.324 morts et 196.847 personnes contaminées avaient été enregistrées.

Les trois premiers cas de contamination au Mexique ont été constatés le 28 février. La dernière semaine de mars, le gouvernement a suspendu ses activités non essentielles. Le 1er juin, la réouverture de ces activités a commencé progressivement. La ville de Mexico demeure dans un état d’urgence maximale. Le Mexique a une proportion de contaminations de 159 pour 100.000 habitants, selon les chiffres présentés ce jeudi lors de la conférence de presse.

Le pays, qui compte 127 millions d’habitants, est en septième position pour le nombre de morts liés à l’épidémie. Les chiffres des décès et des contaminations liées au virus dépassent largement les 8.000 décès maximum que prévoyait le ministère de la Santé, qui a entretemps revu ses estimations à la hausse avec un bilan annoncé de 35.000 morts. Cela placerait le pays devant la France, l’Espagne et l’Italie.

Parmi les 36 pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le Mexique est celui qui effectue le moins de tests de dépistage, avec 3,15 pour 1.000 habitants.

Etats-Unis : accord avec le Mexique ? Annonce un accord imminent avec le Mexique

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Une bonne nouvelle sans doute avec cette perspective d’un nouvel accord commercial entre les États-Unis et le Mexique. Un accord qui ce suffiraient substituerait à l’ancienne traité de libre-échange nord-américain (Aléna). Un traité qui concernait aussi le Canada. Cet accord ne règle pas tout du conflit avec le Mexique notamment concernant la circulation des personnes mais il pourrait constituer un second volet le moment venu pour normaliser des relations « Notre relation avec le Mexique se renforce d’heure en heure. De très bonnes personnes dans l’ancien et le nouveau gouvernement, tout le monde travaille bien ensemble… Un grand Accord Commercial avec le Mexique pourrait arriver bientôt! », a tweeté le président américain. Qui ont été très tendu  entre le Mexique  pour l’instant, Américains et Mexicains négocient de façon bilatérale sur une réécriture de l’Aléna, le troisième pays membre, le Canada, devant les rejoindre quand ces discussions seront plus avancées. Le ministre mexicain de l’Economie Il defonso Guajardo et celui des Affaires étrangères Luis Videgaray font la navette depuis plus d’un mois entre Mexico et Washington pour rencontrer le représentant américain au commerce Robert Lighthizer.Le principal obstacle à la conclusion d’un accord reste la clause crépusculaire exigée par les Etats-Unis, qui forcerait à reconfirmer le pacte commercial tous les cinq ans, a expliqué M. Guajardo vendredi aux journalistes à Washington. Son pays, comme le Canada, est farouchement opposé à cette clause. Et les États-Unis Le ministre mexicain avait dit jeudi que les négociations étaient « très » avancées avec les Etats-Unis, mais que des problèmes trilatéraux resteraient à résoudre quoiqu’il arrive.

 

Mur Mexique : moins, plus bas …..ou pas du tout (Trump)

Mur Mexique : moins, plus bas …..ou pas du tout (Trump)

 

Il aura sans doute fallu du temps à Trump pour prendre conscience du caractère difficilement réalisable d’un mur entre les États-Unis et le Mexique. Le mur pourrait être plus bas, moins long selon  la conseillère de  Trump,  Kellyanne Conway, interrogée par CNN. À en croire cette très proche du président américain, ce dernier serait désormais en faveur « d’autres technologies » ainsi que de « clôtures » par endroits, notamment depuis qu’il a consulté auprès d’un panel de spécialistes. Sur la chaîne d’information en continu, Kellyanne Conway a ajouté qu’il y avait « également des rivières, des montagnes, des terrains pas forcément avantageux pour la construction d’une structure physique » sur toute la longueur de la frontière entre les États-Unis et leur voisin méridional. Après des mois passés à promettre la construction du fameux « mur » il était sans doute temps que l’administration de la première puissance mondiale se renseigne un tant soit peu, comme l’ont ironiquement noté de nombreux internautes.

Trump : le mur avec le Mexique financé avec des panneaux solaires

Trump : le  mur avec le Mexique financé avec des  panneaux solaires

 

Plus c’est gros, plus ça passe avec Trump qui annonce que le fameux mur qui doit séparer les États-Unis du Mexique sera financé avec des panneaux solaires. Il fait en quelque sorte d’une pierre deux coups avec une annonce écolo qui contrebalance son retrait de l’accord de Paris sur le climat et propose un mode de financement. Mode de financement nécessaire puisque le Mexique refuse la proposition de Trump qui consiste à imposer au Mexique le coût de l’ouvrage. Un ouvrage cependant très hypothétique compte tenu de son ampleur et de sa longueur. Une longueur de plus de 1000 km et une hauteur de 12 à 15 m !  Après avoir longtemps accusé les énergies renouvelables d’être trop peu rentables, et suite à la sortie des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat, cette solution «écolo» proposée par le président a surpris de nombreux Américains. Selon Donald Trump, l’énergie générée par ces panneaux solaires devrait permettre de contribuer au financement des coûts faramineux de construction et de maintenance du mur. L’idée avait initialement été soumise lors des appels d’offre lancés en mars dernier, au cours desquels deux sociétés avaient proposé des modèles avec des panneaux solaires recouvrant la séparation. Les compagnies choisies pour la construction de prototypes devraient être désignées ce mois-ci, d’après le site d’information Axios. L’idée n’est pas nouvelle aux Etats-Unis. Plusieurs panneaux solaires recouvrent déjà le sol de plusieurs prisons californiennes, afin de réduire les coûts liés à la consommation d’électricité. Les détenus de ces centres travaillent eux-mêmes à la construction des panneaux, pour moins d’un dollar par heure. Toutefois, ce nouveau projet du président américain a suscité de vives critiques. Après avoir rappelé les enjeux humanitaires et sécuritaires sous-jacents à cette construction, plusieurs experts se sont interrogés sur la faisabilité d’une telle initiative. Dans une interview pour The Guardian, Nezar Alsayyad, Professeur d’architecture et de planification à l’Université de Californie à Berkeley, explique qu’en l’absence de fermes à panneaux solaires aux alentours, il serait inefficace de disperser les panneaux de cette façon. Par ailleurs, très peu d’Américains vivent actuellement à moins de 60 kilomètres de la frontière avec le Mexique. Des investissements de grande envergure seraient donc nécessaires pour construire une ligne à haute tension capable de transporter l’énergie générée jusqu’aux consommateurs. Donald Trump aurait aussi profité de cette réunion pour insister sur sa détermination à faire payer la construction de son mur par le Mexique, qui a de son côté toujours refusé de contribuer à son financement. Le président américain a néanmoins reconnu que les contribuables américains devraient probablement contribuer au financement initial du projet, assurant qu’ils seraient remboursés par la suite.

Mur Mexique : Trump tire une balle dans le pied des américains

Mur Mexique : Trump tire une  balle dans le pied des américains

 

C’est la nouvelle idée de Donald Trump pour construire le fameux mur imposer 20 % de taxe supplémentaires sur les produits importés du Mexique, c’est l’idée « géniale » de Trump pour financer ce mur que les mexicains refusent évidemment de financer. En fait Trump va créer un impôt que vont supporter les américains. Une belle manière de se tirer une balle dans le pied. Une proposition qui démontre à l’évidence l’irresponsabilité et l’improvisation permanentes de Trump. Le porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, a annoncé jeudi que le président américain souhaitait le financer en taxant à 20% les produits importés du Mexique. « En faisant cela, nous pouvons récolter 10 milliards de dollars par an et facilement payer pour le mur grâce à ce seul mécanisme », a-t-il assuré.   Selon lui, « cela permet clairement d’assurer le financement de façon à ce que le contribuable américain soit respecté ». Le projet aurait même été déjà évoqué avec les élus de la Chambre des représentants et du Sénat. Sans préciser comment elle serait mis en place ni quand, le porte-parole a indiqué qu’elle pourrait faire partie d’une réforme globale de la fiscalité. Une annonce qui intervient dans une journée émaillée de tensions entre le président américain et son homologue mexicain. Si les deux hommes devaient se rencontrer mardi à Washington, le locataire de la Maison Blanche avait finalement conseillé à Enrique Peña Nieto de ne pas se déplacer s’il n’avait pas l’intention de mettre la main au portefeuille. « Si le Mexique n’est pas prêt à payer le mur, qui est vraiment nécessaire, ce serait mieux d’annuler la rencontre à venir », a-t-il déclaré jeudi, ajoutant que ce serait «stérile ». La veille, le président américain avait signé un décret ouvrant la voie à sa construction. La réponse du président mexicain a été très claire. « Ce matin, j’ai informé la Maison Blanche que je n’assisterai pas à la réunion de travail programmée mardi prochain avec le président des Etats-Unis », a déclaré Enrique Peña Nieto sur Twitter.

Trump signe le décret du mur de la honte avec le Mexique

Trump signe le décret du mur de la honte avec le Mexique

 

Sous les regards des caméras comme d’habitude,  a signé Donald Trump à signé le décret autorisant la construction du mur entre eux les États-Unis et le Mexique. Le mur de la honte en quelque sorte symbole de la  la  glorification d’un passé mythifié et la peur des blancs de perdre leur pouvoir que dénonçait dans la Tribune  Rokhaya Diallo, journaliste et réalisatrice. Pour l’instant il s’agit d’un symbole pour répondre aux nous aspirations populistes des soutiens du nouveau président des États-Unis. Il faudra en effet des années pour construire cet ouvrage dont le financement n’est pas assuré. Il faudrait d’abord que le congrès décide de ce financement ensuite trouver le moyen juridique pour le faire payer aux Mexique qui refuse évidemment la facture. Pour Rokhaya Diallo le président américain falsifie le passé et hypothèque l’avenir. « Make America great again !  Rendre à l’Amérique sa grandeur, c’est sur cette phrase que s’est achevé le discours d’investiture du désormais Président Donald Trump. Un propos qui se trouvait au cœur de la campagne présidentielle du candidat républicain. Cette idée selon laquelle les Etats-Unis auraient par le passé offert à leurs habitants une gloire qui n’est plus, est pourtant fondée sur l’omission de faits historiques. Car l’histoire des Etats-Unis est celle d’assujettissements successifs. Le pays s’est fondé et développé en éradiquant une grande partie de la population amérindienne puis en exploitant des centaines de milliers d’Africains réduits à l’esclavage. Ces oppressions se sont traduites dans des mécanismes de domination qui même après leur disparition des textes législatifs ont persisté dans des pratiques sociales et structurelles discriminatoires. C’est ce qui a favorisé l’affirmation sociale, économique et politique d’une élite et de classes moyennes issues des minorités autrefois privées de visibilité et de légitimité nationale. Ainsi les populations blanches qui ont régné sur le pays pendant des siècles du fait de dispositions légales injustes, voient leur position dominante décliner depuis plusieurs décennies. La rhétorique passéiste de Donald Trump puise dans le ressentiment d’une partie de cette population qui vit comme une injustice le fait de voir le pouvoir migrer dans les mains de groupes qui ne l’avaient jamais eu jusqu’alors ». Accessoirement se pose de nombreuses questions juridiques et de financement De très nombreuses questions restent posées sur le calendrier, le financement et l’efficacité de ce projet très controversé, évoqué dès le 16 juin 2015, jour de l’annonce sa candidature, par le magnat de l’immobilier (« Je vais construire un grand mur, personne ne construit les murs mieux que moi »). « Une nation sans frontières n’est pas une nation », a-t-il lancé mercredi lors d’une cérémonie en présence du nouveau ministre de la Sécurité intérieure, l’ancien général John Kelly. « A partir d’aujourd’hui, les Etats-Unis reprennent le contrôle de leurs frontières », a-t-il ajouté, promettant que les lois sur l’immigration seraient désormais appliquées avec force. « Le fantasme du président Trump de sceller la frontière avec un mur est alimenté par un parti pris racial et ethnique qui déshonore la tradition américaine de protection des migrants vulnérables », a réagi l’Aclu, principale association américaine de défense des libertés individuelles. Le président du Mexique a assuré qu’il ne paierait pas ? « Il est obligé de dire cela », a-t-il répondu. « Mais moi je vous le dis: il y aura un paiement, même si le montage sera peut-être compliqué »« Il est évident que nous avons quelques divergences avec le prochain gouvernement des Etats-Unis, comme au sujet du mur que, bien entendu, le Mexique ne paiera pas », avait affirmé début janvier son homologue mexicain. Quant à l’ancien président mexicain Vicente Fox, il s’en est pris avec virulence au porte-parole de la Maison Blanche: « Sean Spicer, je l’ai dit à @realDonaldTrump et je vous le dis maintenant: le Mexique ne paiera pas pour ce putain de mur. #Putaindemur », a-t-il grondé en anglais sur Twitter.

(Avec le Monde)

 

Ford délocalise …. Au Mexique

Ford délocalise …. Au Mexique

 

Ford veut toujours  délocaliser la production de ses petites voitures au Mexique. « Notre plan reste d’emmener notre (voiture citadine) Focus vers le Mexique pour faire de la place à deux projets excitants dans notre centre du Michigan (nord) » où se trouve le siège du groupe, a affirmé le patron de Ford Mark Fields à des journalistes mardi à l’ouverture du salon Automobility de Los Angeles.      Interrogé sur le spectre de taxes à l’importation de 35% pour les voitures produites au Mexique puis importées aux États-Unis, comme l’a évoqué le candidat républicain durant sa campagne, Mark Fields a répliqué qu’elles « seraient imposées à l’ensemble du secteur automobile et cela aurait un fort impact sur l’économie américaine. Je continue à croire que les bonnes politiques seront adoptées car nous avons tous en tête le même but, une économie américaine saine et vibrante ». Quant aux possibles conséquences de la renégociation ou révocation d’accords commerciaux existants comme l’Alena avec le Mexique et le Canada, il a réaffirmé que le numéro deux américain de l’automobile était partisan « du libre-échange et d’un (commerce international) équitable ». Il faisait ainsi écho aux propos tenus par Harald Krüger, patron de BMW, dans la foulée de l’élection du magnat de l’immobilier. Mark Fields a conclu que son groupe se réjouissait « à l’idée de travailler avec la nouvelle administration et le nouveau Congrès » et que Ford continue à militer en faveur de réglementations « contre les manipulations de changes, pour des règles sur (une moindre consommation) de carburant des véhicules qui soient en phase avec les réalités du marché, pour une réforme fiscale et pour l’adoption en sécurité des voitures autonomes ». Chantre d’un patriotisme économique, Donald Trump avait fait de la critique des groupes délocalisant à l’étranger un de ses principaux arguments de campagne. Le géant de l’informatique Apple a été l’une de ses principales cibles.     Ford avait dévoilé début avril un investissement de 1,6 milliard de dollars dans un nouveau site au Mexique, où la main d’œuvre est très bon marché comparé aux États-Unis. Signalant l’inquiétude du secteur tout entier, au-delà des États-Unis, sur les décisions que prendra le président Trump, le patron de la fédération automobile allemande, Matthias Wissmann, a récemment rappelé que des barrières commerciales supplémentaires nuiraient autant aux États-Unis qu’à leurs partenaires commerciaux.

(BFM)

 




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