Biélorussie : Le successeur potentiel dictateur meurt de la « maladie » russe
Comme en Russie, l’un des plus hauts responsables politiques de Biélorussie meurt subitement. La cause serait inconnue mais on pourrait parler sans doute de la maladie russe qui consiste notamment empoisonner les personnages gênants.
Vladimir Makeï, Ministre des affaires étrangères de Biélorussie, n’avait pas caché ses opinions anti russe. Or Moscou compte beaucoup Loukachenko- le dictateur de Biélorussie- qui a trafiqué les élections- pour conforter son pouvoir sur les pays voisins.
En poste depuis 2012, Vladimir Makeï devait rencontrer son homologue russe Sergueï Lavrov ce lundi. Les raisons de son décès sont inconnues.Il aurait pu être atteint par la « maladie russe » qui consiste tout simplement à supprimer tout opposant à la politique russe.
Le ministre des Affaires étrangères biélorusse, Vladimir Makeï, est décédé à l’âge de 64 ans, a rapporté ce samedi 26 novembre l’agence de presse nationale Belta. «Le ministre des Affaires étrangères Vladimir Makeï est décédé subitement», a rapporté Belta. Il occupait son poste depuis 2012. Les raisons du décès sont encore inconnues.
Il avait participé à une conférence de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) – une alliance militaire de plusieurs États post-soviétiques – à Erevan en début de semaine et devait rencontrer son homologue russe Sergueï Lavrov lundi 28 novembre.
Sur Twitter, le directeur de l’Observatoire franco-russe à Moscou Arnaud Dubien rappelle que «le Kremlin voyait en lui un opposant à l’alignement [biélorusse] sur Moscou».
«Nous sommes choqués par les informations sur le décès du chef du ministère des Affaires étrangères de la République de la Biélorussie Vladimir Makeï», a, de son côté, posté la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova sur son canal Telegram. «Les condoléances officielles seront publiées prochainement».
En février, Vladimir Makeï avait assuré que «pas un seul» soldat russe ne resterait en Biélorussie après des manoeuvres conjointes avec Moscou à la frontière ukrainienne, quelques semaines avant l’offensive.