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Sondage: Immigration, sécurité… 75 % au moins pour les mesures Retailleau

Sondage: Immigration, sécurité… 75 % au moins pour les mesures Retailleau

D’après un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro publié ce jeudi, une large majorité de Français est favorable au rétablissement du délit de séjour irrégulier (79 %), au durcissement des conditions d’octroi des titres de séjour pour les sans-papiers (78 %), puis au remplacement (69 %) de l’aide médicale d’État (AME) par une aide médicale d’urgence (AMU).

Ce plébiscite se retrouve également sur les enjeux sécuritaires. Huit personnes interrogées sur dix sont ainsi favorables au retour des «peines planchers » – dispositif installé en 2007 par Nicolas Sarkozy avant d’être supprimé par son successeur socialiste.

Crise du logement : Il faut des mesures urgentes

Crise du logement : Il faut des mesures urgentes

La France est confrontée à une crise du logement sans précédent. Au deuxième trimestre 2024, les ventes de logements neufs ont chuté, tandis que les mises en vente sont tombées à un niveau historiquement bas, un record depuis plus de quinze ans. Ce déséquilibre alarmant entre l’offre et la demande, exacerbé par la fin du dispositif Pinel et l’absence d’une politique publique adaptée, met en péril l’accès au logement pour des millions de citoyens. La CPME Sud, en soutien de la Fédération Française du Bâtiment de la Région Sud, appelle les pouvoirs publics à agir sans délai pour enrayer cette crise.
Par Alain Gargani, président de la CPME Sud, candidat à la présidence nationale de la CPME et Isabelle Lonchampt, présidente de la Fédération régionale du bâtiment. ( dans la Tribune)

Le logement n’est pas un enjeu secondaire : il conditionne le bien-être des Français, leur pouvoir d’achat, leur mobilité et la vitalité de nos territoires. Cette crise, si elle n’est pas résolue rapidement, menace de déstabiliser durablement notre tissu économique et social.

La chute de la production de logements est une véritable catastrophe économique. Avec 1,6 million d’emplois non délocalisables en jeu, chaque logement non construit met directement en danger deux emplois dans les secteurs du bâtiment et de la construction. L’impact se fait déjà sentir : entreprises en défaillance, projets annulés, élus locaux inquiets face à la paralysie des chantiers. Nos territoires sont en danger. Il est impératif de lancer un plan pluriannuel ambitieux pour dynamiser la production de logements, soutenir l’emploi et relancer l’économie locale.

La situation en Provence-Alpes Côte d’Azur illustre l’ampleur de la crise à l’échelle nationale. En juillet 2024, seuls 26.200 logements ont été autorisés sur une période de 12 mois, le pire chiffre enregistré depuis de nombreuses années. Cette baisse dramatique est le reflet d’un blocage généralisé qui touche l’ensemble du pays. L’heure est grave : nous assistons à un effondrement de la production immobilière qui menace l’équilibre économique et social de la France. Il est urgent de lever les blocages pour redonner souffle à la construction de logements.

Cette crise aggrave les inégalités sociales. Des jeunes actifs et étudiants peinent à trouver un logement décent, les familles surpeuplées s’entassent dans des logements sociaux saturés, et des salariés sont contraints de vivre loin de leur lieu de travail. Le droit au logement ne peut plus être un luxe pour une partie de la population. Nous refusons de voir cette situation devenir une fatalité.

Le blocage des permis de construire dans de nombreuses communes, des réglementations trop complexes et la flambée des prix du foncier rendent la construction de logements impossible pour une majorité des acteurs du bâtiment. Sans actions rapides, la crise va continuer de s’aggraver. La répercussion sera massive : destruction d’emplois, aggravation des tensions sociales et un frein durable à la croissance économique.

Il est urgent de débloquer les permis de construire, de simplifier les démarches administratives ainsi que les normes qui sont aujourd’hui un frein à l’innovation dans le monde de la construction, pourtant source d’économies.

La réponse doit être à la hauteur de la crise. Nous réclamons la réintroduction du prêt à taux zéro pour stimuler la construction et la rénovation durable, ainsi que l’élargissement et la simplification des critères de la loi Pinel. Ma Prime Rénov’ doit être stabilisée et les critères du dispositif maintenus dans les conditions fixées au 15 mai 2024. Des incitations fiscales fortes doivent encourager l’investissement dans des logements de qualité, accessibles à tous.

L’enjeu ne se limite pas à la production de logements : le secteur du bâtiment souffre d’une grave pénurie de main- d’œuvre qualifiée. Une politique de formation ambitieuse est indispensable pour répondre à ces besoins et renforcer l’attractivité des métiers du bâtiment, en particulier pour les PME. Promouvoir l’apprentissage et encourager l’intégration de nouveaux talents sont des priorités notamment pour la rénovation énergétique des bâtiments.

La CPME Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur est prête à travailler avec les pouvoirs publics pour trouver des solutions concrètes. Mais sans une politique nationale forte, claire et ambitieuse, ces efforts seront vains. Nous demandons que le logement redevienne une priorité nationale, pour garantir justice sociale, cohésion territoriale et relance économique.

Réforme Allocations-chômage : les nouvelles mesures

Réforme Allocations-chômage : les nouvelles mesures

À partir de décembre, il faudra désormais avoir travaillé 8 mois minimum sur les 20 précédant la perte de son contrat, et non plus 6 sur 24. La durée d’indemnisation maximale va passer de 18 à 15 mois pour les chômeurs de moins de 57 ans (droit commun).

La durée maximale correspond en effet au nombre de jours calendaires entre le premier et le dernier jour d’emploi sur la période d’affiliation. Soit 20 mois au plus dorénavant, qui deviennent 15 en vertu d’une réduction de 25 % tant que le taux de chômage reste inférieur à 9 %.

La nouvelle borne de 57 ans matérialise le décalage de deux ans de la borne précédente en application de la réforme des retraites. La tranche intermédiaire entre 53 et 55 ans disparaissant, elle marque désormais le passage entre le droit commun et la nouvelle filière senior.

La période d’affiliation pour les chômeurs seniors sera ramenée de 36 à 30 mois ouvrant droit, selon la même logique que pour le droit commun, à une indemnisation de 22,5 mois, contre 27 mois jusque-là. A noter : si le taux de chômage descend en dessous de 6,5 % de la population active, les durées maximales passeront à 12 et 18 mois pour le droit commun et la filière senior respectivement (le taux est de 7,5 % actuellement).

La réforme entérine aussi une mesure dans les cartons depuis de nombreux mois : un « bonus emploi senior » d’un an comblant le manque à gagner si le salaire repris est inférieur au salaire perdu. La mesure passera par une amélioration du dispositif de cumul salaire repris et allocation-chômage.

D’après le gouvernement, dans trois ans, les dépenses d’allocation auront baissé de 3,6 milliards d’euros pour un gain de 90.000 emplois supplémentaires.

Allocations-chômage : les nouvelles mesures

Allocations-chômage : les nouvelles mesures

À partir de décembre, il faudra désormais avoir travaillé 8 mois minimum sur les 20 précédant la perte de son contrat, et non plus 6 sur 24. La durée d’indemnisation maximale va passer de 18 à 15 mois pour les chômeurs de moins de 57 ans (droit commun). La durée maximale correspond en effet au nombre de jours calendaires entre le premier et le dernier jour d’emploi sur la période d’affiliation. Soit 20 mois au plus dorénavant, qui deviennent 15 en vertu d’une réduction de 25 % tant que le taux de chômage reste inférieur à 9 %.

La nouvelle borne de 57 ans matérialise le décalage de deux ans de la borne précédente en application de la réforme des retraites. La tranche intermédiaire entre 53 et 55 ans disparaissant, elle marque désormais le passage entre le droit commun et la nouvelle filière senior.

La période d’affiliation pour les chômeurs seniors sera ramenée de 36 à 30 mois ouvrant droit, selon la même logique que pour le droit commun, à une indemnisation de 22,5 mois, contre 27 mois jusque-là. A noter : si le taux de chômage descend en dessous de 6,5 % de la population active, les durées maximales passeront à 12 et 18 mois pour le droit commun et la filière senior respectivement (le taux est de 7,5 % actuellement).

La réforme entérine aussi une mesure dans les cartons depuis de nombreux mois : un « bonus emploi senior » d’un an comblant le manque à gagner si le salaire repris est inférieur au salaire perdu. La mesure passera par une amélioration du dispositif de cumul salaire repris et allocation-chômage.

D’après le gouvernement, dans trois ans, les dépenses d’allocation auront baissé de 3,6 milliards d’euros pour un gain de 90.000 emplois supplémentaires.

 

Nouvelle-Calédonie : Macon promet des mesures !

Nouvelle-Calédonie : Macron promet des mesures !

Macron parvenu en Nouvelle-Calédonie a appelé un retour au calme et par ailleurs annoncé qu’il prendra des mesures. Le problème est de savoir lesquels. Peut-être même que le président lui-même ne le sait pas tellement la situation est complexe et structurelle. Une fois de plus le chef de l’État pourrait bien faire dans l’improvisation avec une sorte de même temps pour rassurer les uns et les autres sans changer grand-chose toutefois en mettant peut-être entre parenthèses la précipitation qui avait caractérisé le pouvoir à propos du calendrier concernant les modifications du corps électoral.

 
Pour le reste,  on en restera sans doute à l’ambiguïté centrale entre la perspective d’une véritable indépendance et celle d’une autonomie qui signifie certes un statut spécial mais le rattachement à la France.
La situation est d’autant plus complexe que nombre de pays se réjouisse des difficultés de la France voire y apportent leur contribution. C’est le cas évidemment des amis de la Russie mais aussi de la Chine sans parler de l’attitude ambiguë de l’Australie voire de la Nouvelle-Zélande pas forcément mécontent de voir l’affaiblissement de la France dans cette zone géographique

Face à la presse, Emmanuel Macron a assuré n’avoir « pas de limite » de temps sur place et faire le déplacement sur le sol calédonien « avec détermination » et « beaucoup d’humilité », avant de préciser que des décisions seront « prises » et « des annonces seront faites » à l’occasion de cette visite.

« Je suis aux côtés de la population pour le retour à la paix, au calme et à la sécurité », a commencé le président depuis le tarmac, invitant la population à « un retour aux soins normaux et à l’approvisionnement » alors que « beaucoup souffrent d’une situation de grande crise ». « C’est la priorité des priorités », a-t-il ajouté.

 

Justice -Samara Montpellier :Encore des mesures disciplinaires symboliques ?

Justice  -Samara Montpellier :Encore des mesures disciplinaires symboliques

Après la tentative deux meurtres sur la jeune élève de 13 ans à Montpellier, il ne faut guère s’attendre à des mesures disciplinaires très significatives. Les responsables de cette tentative de meurtre qui ont agi au nom de l’intégrisme musulman se verront sans doute sous le coup de mesures symboliques. Tout simplement parce que le dispositif juridique est complètement inadapté pour les mineurs et que de toute façon la justice est systématiquement complaisante en plus d’être encombrée.

Pour cette tentative de meurtre pour des motifs religieux il n’y a pourtant que la prison qui peut constituer une sanction à la hauteur de l’enjeu.

Samara, une adolescente de 13 ans frappée début avril devant son collège de Montpellier, va reprendre les cours à distance et les élèves mis en cause dans son agression vont eux passer devant un conseil disciplinaire, a indiqué dimanche le rectorat de cette académie.

 Afin «de faire toute la lumière sur les faits»l’enquête administrative lancée par la ministre de l’Éducation Nicole Belloubet, qui avait déjà été prolongée d’une semaine mi-avril, va, elle, se poursuivre, tout comme l’enquête judiciaire menée sous l’autorité du parquet, selon la même source.

La cellule d’écoute qui avait été mise en place le lendemain de l’agression, survenue le 2 avril, afin de recueillir la parole des élèves mais aussi des personnels va rester active «au moins la première semaine de la reprise des cours». Il en est de même pour les équipes mobiles académiques de sécurité (EMAS) qui resteront mobilisées au moins la première semaine de la reprise dans ce collège.

 

Montpellier -Samara :Encore des mesures disciplinaires symboliques ?

Montpellier -Samara :Encore des mesures disciplinaires symboliques

Après la tentative deux meurtres sur la jeune élève de 13 ans à Montpellier, il ne faut guère s’attendre à des mesures disciplinaires très significatives. Les responsables de cette tentative de meurtre qui ont agi au nom de l’intégrisme musulman se verront sans doute sous le coup de mesures symboliques. Tout simplement parce que le dispositif juridique est complètement inadapté pour les mineurs et que de toute façon la justice est systématiquement complaisante en plus d’être encombrée.

Pour cette tentative de meurtre pour des motifs religieux il n’y a pourtant que la prison qui peut constituer une sanction à la hauteur de l’enjeu.

Samara, une adolescente de 13 ans frappée début avril devant son collège de Montpellier, va reprendre les cours à distance et les élèves mis en cause dans son agression vont eux passer devant un conseil disciplinaire, a indiqué dimanche le rectorat de cette académie.

 Afin «de faire toute la lumière sur les faits»l’enquête administrative lancée par la ministre de l’Éducation Nicole Belloubet, qui avait déjà été prolongée d’une semaine mi-avril, va, elle, se poursuivre, tout comme l’enquête judiciaire menée sous l’autorité du parquet, selon la même source.

La cellule d’écoute qui avait été mise en place le lendemain de l’agression, survenue le 2 avril, afin de recueillir la parole des élèves mais aussi des personnels va rester active «au moins la première semaine de la reprise des cours». Il en est de même pour les équipes mobiles académiques de sécurité (EMAS) qui resteront mobilisées au moins la première semaine de la reprise dans ce collège.

 

Agriculteurs : de Nouvelles mesures annoncées ?

Agriculteurs :Nouvelles mesures annoncées


Face à ce mouvement qui risque de s’installer, rappelant les gilets jaunes sur les ronds-points, de « nouvelles mesures seront prises dès demain » en faveur des agriculteurs, a annoncé la porte-parole du gouvernement. « Le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau a fait savoir que de nouvelles mesures seront prises dès demain » mardi, a affirmé Prisca Thevenot dans son compte-rendu à la presse du Conseil des ministres.

Vendredi dernier, le Premier ministre Gabriel Attal a dévoilé des mesures d’urgence, dont l’abandon de la hausse de la taxe sur le gazole non routier (GNR), des indemnités gonflées pour les éleveurs dont les bovins ont été touchés par la maladie hémorragique épizootique, dans le but d’apaiser les tensions. Finalement, c’était insuffisant est trop flou.

De son côté, Gabriel Attal a concédé « que, à travers ces premières mesures, on n’a pas encore répondu à tout ce que je viens d’évoquer et ce qui constitue le malaise et le mal-être de nos agriculteurs aujourd’hui ». « Et je suis résolu à avancer, avancer résolument, à avancer vite », a déclaré le Premier ministre à La Riche (Indre-et-Loire).

Le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau a confirmé lundi sur France 2 que de nouvelles mesures seraient annoncées « dans les 48 heures (pour) compléter et montrer la globalité » de la réponse du gouvernement face à une crise « multiple ».

Du côté des oppositions, c’est souvent la démagogie. Par exemple dans la négociation concernant le Mercosur. L’opposition dénonce l’UE qui souhaite pouvoir exporter davantage de biens industriels et de services vers les pays latino-américains lesquels veulent de leur côté un plus grand accès au marché agricole européen. Le problème c’est que c’est aussi le souhait de la France !

Agriculture : les mesures annoncées par Gabriel Attal

Agriculture : les mesures annoncées par Gabriel Attal

La mesure la plus connue concerne l’annulation de la hausse de la taxe du gazole non routier. La seconde vise au renforcement de la loi et Egalim pour mieux prendre en compte le coût des productions et donc les revenus des agriculteurs; enfin, il y a une série de simplifications de procédures envisagées et des aides particulières en fonction des secteurs. Autant de mesures qu’il conviendra évidemment d’approfondir et de confirmer et qui vont amener vraisemblablement les agriculteurs à prolonger leur mouvement sur au moins encore une semaine

Annulation de la hausse de la taxe du gazole non routier (GNR)

Gabriel Attal a annoncé son annulation pure et simple : «On va arrêter avec cette trajectoire de hausse du GNR». Autre point central, les remises de taxe sur ce GNR seront déduites à l’achat, et non plus après coup sur justificatif, dans les prochains mois. «D’ici à l’été, quand vous serez livrés de votre carburant, la déduction sera faite immédiatement et l’État compensera le distributeur pour la déduction. C’est une mesure de simplification et de trésorerie», a détaillé le premier ministre sur ce dossier très technique.

Dix mesures de simplification immédiates

Le gouvernement va prendre «dix mesures de simplification immédiate», par décret, dès ce samedi, a annoncé Gabriel Attal. Le délai exceptionnel pour les autorisations de retenues d’eau sera notamment ramené à deux mois au lieu de quatre, et les recours vont être simplifiés par la suppression d’un échelon administratif. Sur ce même sujet, une «présomption d’urgence» va être créée «pour que le juge se prononce en moins de dix mois» contre un recours.

Le contrôle administratif des exploitants ne pourra pas avoir lieu plus d’une fois par an.
Le e premier ministre a également annoncé une simplification des réglementations sur les haies (une seule au lieu de 14 à l’heure actuelle), la sortie «d’un certain nombre d’incohérences sur le débroussaillement» et une «pause» sur le sujet des zones humides pour discuter du zonage.


Une simplification de la PAC

Gabriel Attal A également manifester son intention de simplifier l’application de la politique agricole commune, il «s’engagera sur ce sujet la semaine prochaine au Conseil européen». Le président devrait également demander une nouvelle dérogation sur la question des jachères.


Une aide d’urgence de 50 millions d’euros pour la filière bio

Le gouvernement va débloquer 50 millions d’euros d’aide d’urgence pour le bio, a promis Gabriel Attal. Une enveloppe qui permettra de venir au chevet de cette filière en difficulté. Le gouvernement s’était déjà engagé en 2023 à leur verser 94 millions d’euros.

Hausse des aides d’urgence pour les maladies bovines

L’hôte de Matignon a aussi annoncé une augmentation des indemnisations pour soutenir les exploitations les plus en difficulté face à la maladie hémorragique épizootique (MHE), une nouvelle pathologie qui affaiblit les vaches. Gabriel Attal a par ailleurs évoqué un «budget de 50 millions d’euros» et promis une «augmentation du taux d’indemnisation à 90%» pour les éleveurs touchés par cette maladie apparue dans des élevages du sud-ouest. Et ce, quelques jours après avoir fixé à 80% l’indemnisation de la valeur des vaches mortes et des frais vétérinaires.

«Opposition» à la signature du Mercosur
«La France s’oppose de manière très claire» à «la signature» de l’accord commercial controversé entre l’Union européenne et les pays latino-américains du Mercosur, a fait valoir Gabriel Attal. «Je le redis ici de manière très claire, très nette.
Outre les annonces, le premier ministre a également critiqué, sur un plan plus politique, «celles et ceux qui opposent la défense de nos agriculteurs et la défense de l’environnement», considérant que les agriculteurs étaient «les premières victimes de la dégradation de l’environnement». «Dans les priorités de notre action, ne pas laisser notre agriculture à la merci de la concurrence déloyale est un enjeu absolument majeur», a-t-il aussi dit .

Loi immigration- les principales mesures

Loi immigration- les principales mesures

Les principales mesures du texte adopté mardi soir par le Sénat et l’Assemblée nationale, au terme d’un accord entre la droite et la majorité.

Prestations sociales et APL

Les APL ne pourraient être touchées qu’au bout de cinq années sur le territoire français par les immigrés ne travaillant pas. Elles pourraient en revanche être touchées dès trois mois pour ceux ayant un emploi contre six mois actuellement. Enfin, il ne sera possible de toucher les allocations familiales qu’au bout de cinq ans pour ceux qui n’ont pas de travail, contre 30 mois pour ceux qui en ont un.

Régularisation

Pas de régularisation automatique, elle sera de la seule responsabilité des préfets, à condition que les employeurs l’aient demandé par écrit et que le sans-papiers justifie «de l’exercice d’un emploi en tension pendant au moins douze mois» au lieu de huit mois dans le texte initial.

Expulsion

Le séjour illégal en France deviendra un délit puni d’un an de prison et de 3750 euros d’amende.

Délinquants

Le texte valide la facilitation de l’expulsion des délinquants étrangers majeurs ayant été condamnés définitivement pour des crimes ou délits punis de 5 ans ou plus d’emprisonnement. Les immigrés arrivés en France mineurs seront concernés. Par ailleurs, le nouveau texte précise les conditions de déchéance de nationalité pour les binationaux condamnés pour homicide volontaire.

Restriction du droit du sol, quotas et regroupement familial

«l’exonération de l’application du droit du sol pour les mineurs qui ont commis un crime». Par ailleurs, depuis son passage au Sénat, le texte instaure des quotas migratoires

Le titre de séjour étudiant sera conditionné «au caractère sérieux des études» et au versement d’une caution. Enfin, des restrictions au regroupement familial sont instaurées.

AME
Élisabeth Borne une lettre s’engage à y revenir par une réforme spécifique dès le premier trimestre.

Drogue à Nîmes: Les mesures de Darmanin trop limitées

Drogue à Nîmes: Les mesures de Darmanin trop limitées


Suite aux fusillades mortel à Nîmes, Darmanin a décidé de mesures radicales avec la présence d’une unité de CRS environ 60 personnes pour lutter contre le trafic de drogue. Des mesures qui pourraient cependant être provisoires et lever vers la fin de l’année. Le problème évidemment, c’est la modestie de cette lutte contre les stupéfiants qui affectent l’ensemble du territoire.

Aucun département, aucune ville n’échappe désormais à la mainmise des trafiquants. Même les petites villes sont concernées et officiellement, on reconnaît environ l’existence de 4000 points de deal dans le pays.

Évidemment certains experts bienveillants voire complices vont condamner cette action contre la drogue considérant que la solution réside dans la libéralisation de la vente du cannabis. Le problème c’est que aujourd’hui les drogues sont substituables et il existe des centaines de stupéfiants. Notamment des drogues de plus en plus dures qui viennent remplacer le cannabis.

La drogue est par ailleurs largement responsable du climat d’insécurité et de violence dans beaucoup de quartiers . Au-delà de la banalisation des drogues, c’est aussi malheureusement la banalisation de la violence et du crime. Certes la problématique du trafic de drogue prend en compte d’autres aspects que la répression notamment des dimensions socio-économiques voire sociétales. Bref une politique de prévention globale mais qui ne peut justifier l’insuffisance de la politique de répression.

D’après le ministre de l’intérieur , une unité de CRS d’une soixantaine de fonctionnaires sera déployée « à demeure dans le département du Gard pour pilonner les points de deal », et ce « jusqu’au moins la fin de l’année ».

Drogue à Nimes: Les mesures de Darmanin sont à étendre dans tous les départements

Drogue à Nîmes: Les mesures de Darmanin sont à étendre dans tous les départements


Suite aux fusillades mortel à Nîmes, Darmanin a décidé de mesures radicales avec la présence d’une unité de CRS environ 60 personnes pour lutter contre le trafic de drogue. Des mesures qui pourraient cependant être provisoires et lever vers la fin de l’année. Le problème évidemment, c’est la modestie de cette lutte contre les stupéfiants qui affectent l’ensemble du territoire.

Aucun département, aucune ville n’échappe désormais à la mainmise des trafiquants. Même les petites villes sont concernées et officiellement, on reconnaît environ l’existence de 4000 points de deal dans le pays.

Évidemment certains experts bienveillants voire complices vont condamner cette action contre la drogue considérant que la solution réside dans la libéralisation de la vente du cannabis. Le problème c’est que aujourd’hui les drogues sont substituables et il existe des centaines de stupéfiants. Notamment des drogues de plus en plus dures qui viennent remplacer le cannabis.

La drogue est par ailleurs largement responsable du climat d’insécurité et de violence dans beaucoup de quartiers . Au-delà de la banalisation des drogues, c’est aussi malheureusement la banalisation de la violence et du crime. Certes la problématique du trafic de drogue prend en compte d’autres aspects que la répression notamment des dimensions socio-économiques voire sociétales. Bref une politique de prévention globale mais qui ne peut justifier l’insuffisance de la politique de répression.

D’après le ministre de l’intérieur , une unité de CRS d’une soixantaine de fonctionnaires sera déployée « à demeure dans le département du Gard pour pilonner les points de deal », et ce « jusqu’au moins la fin de l’année ».

Plan sobriété du gouvernement : des mesures gadgets

Plan sobriété du gouvernement : des mesures gadgets


L’objectif est de développer chez chacun «du bon sens énergétique», a indiqué à l’AFP la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher. Pour l’essentiel des mesures gadgets ou à leurs évidentes et-ou déjà mises en œuvre par les utilisateurs.

Exemple, la bonne application du décret d’octobre 2022 qui impose aux commerces de ne pas laisser leurs portes en position ouverte lorsqu’ils utilisent un climatiseur. On aurait pu ajouter la nécessité de fermer la porte des réfrigérateurs !

Autre exemple complètement anecdotique, le gouvernement compte voir diminuer la consommation de carburants, notamment par le biais des entreprises qui sont incitées à demander à leurs salariés de rouler à 110 km/h maximum sur autoroute, au lieu de 130. Vingt-sept entreprises du CAC 40 s’y sont engagées, fait-il valoir. La même consigne a été passée aux agents de l’Etat. La mesure a le mérite de réduire de 20% ses émissions de gaz à effet de serre tout en économisant 20% de carburant, met en avant le gouvernement. Par la suite, le malus à l’achat des véhicules «les plus émetteurs de CO2 et les plus lourds» devrait être «très sensiblement augmenté».

L’acte I lancé à l’automne dernier a été couronné de «succès», estime le cabinet d’Agnès Pannier-Runacher. Les appels à la sobriété volontaire lancés par le gouvernement, mais aussi la flambée des prix de l’énergie ont fait reculer la consommation de gaz et d’électricité de 12% (hors effets météo) par rapport à 2018-2019, selon le ministère. L’Etat avait fixé l’objectif d’une baisse de 10% de consommation d’énergie d’ici 2024. Bref des propositions et des discours de portée complètement marginale. Le vrai facteur explicatif de la réduction de consommation de l’énergie provient de l’envolée des prix pour l’essentiel.

Crise du logement, L’urgence de mesures fortes

Crise du logement, L’urgence de mesures fortes

par Anthony Borré, 1er adjoint au maire de Nice et président du bailleur social Côte d’Azur Habitat.
dans l’Opinion


La crise du logement est là. Elle est forte, puissante et ses conséquences n’ont pas été anticipées. A l’heure où le Gouvernement s’interroge sur la crise politique que nous vivons et la manière de répondre aux préoccupations des classes moyennes, il est incompréhensible que la question logement, bien de première nécessité qui pèse 30% du budget des ménages, ne soit pas au cœur des priorités.

68% des ménages repoussent leur projet immobilier en raison de l’impossibilité d’accéder au crédit.

Nous dénombrons 100 000 demandeurs de logements sociaux supplémentaires en un an.

Les prix locatifs s’envolent et ceux de la construction et du foncier explosent.

Les exigences environnementales modifient en profondeur les enjeux et la complexité réglementaire devient insoutenable.

Ces nouveaux paramètres conduisent à l’exclusion des jeunes et des ménages modestes. Mais pas seulement. Les personnels hospitaliers, les policiers et les salariés des collectivités rencontrent, eux aussi, d’importantes difficultés à se loger. Ceux qui habitent dans le logement social peinent à en sortir. Les conséquences en la matière sont nombreuses : frein à l’emploi et impossibilité pour certains Français de vivre près de leur famille.

La bombe sociale est là ! Gagner la bataille de la construction doit devenir une priorité, lutter contre la démagogie en osant parler de densification, soutenir les territoires bâtisseurs et leurs maires est un préalable.

Il convient de lever un à un les obstacles et de renouer chacun des maillons de la chaîne du logement afin de recréer un parcours résidentiel
Beaucoup d’élus locaux ont mis en place des mesures puissantes pour répondre à cette crise : faciliter la surélévation, politique ambitieuse de rénovation urbaine, régulation des meublés touristiques, charte de régulation des prix du foncier, bourse d’échange des logements sociaux pour lutter contre la sous occupation. Mais aujourd’hui, un plan d’urgence national s’impose.

La première réponse repose sur la nécessité de territorialiser cette politique. Faisons confiance aux Maires sous le contrôle des Préfets. Qui peut prétendre que le littoral niçois recouvre les mêmes problématiques que la Normandie ou la Corrèze ?

Pour autant, il est évident qu’il faut engager une politique globalisée du logement qui intervient à la fois sur le parc existant, en aidant les propriétaires à rénover leur logement, qui les incite à louer les logements vacants et soutient la production de logement neuf répondant aux besoins de toutes les strates de la population.

C’est cette politique que nous menons avec les Maires de la Métropole Nice Côte d’Azur reconnue récemment autorité organisatrice de l’Habitat.

Il convient de lever un à un les obstacles et de renouer chacun des maillons de la chaîne du logement afin de recréer un parcours résidentiel.

Mais avant tout, il me semble fondamental que le Gouvernement mette en place un moratoire de 2 ans sur l’application de la loi Climat et résilience qui exclut du parc locatif les logements qui sont énergétiquement classés F et E à horizons 2025. Si je soutiens cette mesure dans son esprit, elle intervient à un moment tout à fait critique et elle fait peser un risque majeur sur le marché. En excluant près de 5 millions de logements (soit 40%) du marché locatif, elle pourrait conduire à une catastrophe économique pour les propriétaires et sociale pour les locataires.

D’ici là, l’Etat doit repenser sa stratégie, la simplifier et renforcer les aides à la rénovation énergétique.

Pour aller plus loin, en matière de logement, la simplification doit être notre priorité ! Il faut de la clarté et de la lisibilité.

Dispositifs. Il est temps d’en finir avec la succession des dispositifs Pinel, Scellier, Duflot… A chaque Ministre son dispositif et à la fin on se retrouve avec un secteur déstabilisé qui ne sait plus à quel saint se vouer.

C’est la raison pour laquelle, je préconise la création d’un statut unique de propriétaire privé que ce soit dans le neuf ou l’ancien avec un effet d’amortissement accéléré. Il permettrait de pérenniser l’offre de logement locatif qui tend à s’amoindrir.

En parallèle, nous devons porter une politique forte de lutte contre les logements et fonciers constructibles vacants.

Bien que je ne sois pas un fervent défenseur de la taxe, elle me semble en l’occurrence le dispositif adapté sur ce point précis. La réforme des valeurs qui a été reportée il y a 2 ans pour une entrée en vigueur en 2028 doit être accélérée et une définition des valeurs par les Maires en accord avec le Préfet doit être envisagée.

La politique du logement doit aussi favoriser l’accession à la propriété pour ceux qui le souhaitent. C’est pourquoi il me semble que le prêt à taux zéro, qui doit absolument être prorogé, ne devrait pas être réservé aux primo-accédants

Je plaide également pour que les revenus de cette taxe reviennent aux communes pour leur permettre de compenser la perte de la taxe d’habitation et maintenir leurs efforts dans la production de logement sociaux et accessibles.

Afin de favoriser la mobilité et le parcours résidentiel, je crois à la nécessité d’inciter à la construction de logements intermédiaires avec le locatif privé et le locatif social dans les zones tendues. Dans le cadre des échanges Maires-Préfet que je préconise pour la définition des objectifs de la loi SRU, j’estime que l’instauration d’un pourcentage de logement intermédiaire qui viendrait moduler l’objectif des 25% est indispensable.

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Propriété. Mais la politique du logement doit aussi favoriser l’accession à la propriété pour ceux qui le souhaitent. C’est pourquoi il me semble que le prêt à taux zéro, qui doit absolument être prorogé, ne devrait pas être réservé aux primo-accédants. Lever ce frein, c’est relancer le parcours résidentiel si essentiel à nos concitoyens qui construisent un foyer.

Pour renforcer ce parcours résidentiel, je propose également de créer un prêt à la pierre. Comme c’est le cas en Suisse, nous pourrions rattacher une partie de l’emprunt au bien à sa valeur et non plus uniquement sur les capacités de remboursement des emprunteurs.

Avec ces mesures d’urgence, il est encore temps d’inverser le cours des choses. Il est urgent qu’un plan d’action national, reposant sur des mesures territorialisées, soit engagé. C’est une question de premier ordre, fondamentale et essentielle.

Des mesures pour améliorer l’accès aux soins

Des mesures pour améliorer l’accès aux soins

 

De nombreuses mesures peuvent être prises pour pallier les difficultés grandissantes d’accès aux soins en France, estime Madjid Si Hocine, médecin hospitalier, dans une tribune au « Monde ». Il cite la transformation du rôle des urgences, la réorganisation de la permanence des soins, ou la revalorisation des métiers de l’accompagnement. Reste la grande insuffisance structurelle du manque général de personnel soignant particulièrement de médecins qui ne pourra pas être réglé avant une dizaine d’années au moins. 

Des mesures pour améliorer l’accès aux soins

Au début de ce siècle, il n’y avait pas besoin de « médecin traitant » : on trouvait sans peine un médecin généraliste appelé « médecin de famille » qui réalisait des visites à domicile, notamment pour les plus âgés – comme les kinésithérapeutes d’ailleurs. Le système de santé français était considéré comme le meilleur au monde en termes d’accessibilité. Nous sommes désormais proches du vingtième rang (The Lancet2017).

Entre-temps intervinrent les trente-cinq heures, les départs à la retraite non compensés par un numerus clausus malthusien, et l’ouragan du Covid-19. Cela conduisit à une situation impensable : des déserts médicaux y compris dans Paris, des lits fermés faute d’infirmières, des urgences dans une situation anarchique forcées parfois de fermer après s’être battues tant d’années pour un accueil inconditionnel.

Les perspectives d’amélioration sont maigres, le plan Ségur ayant prouvé que la revalorisation n’était pas tout et que les médecins étrangers ne suffiraient pas. L’intérim devient une carrière. Difficile de ne pas céder au défaitisme ; pourtant, si le système ne pourra pas être entièrement bouleversé, des suggestions peuvent être faites pour remédier à cette situation.

D’abord, les urgences ne peuvent plus et ne doivent plus être la porte d’entrée des hôpitaux. Cette organisation représente un coût important en examens pas toujours utiles, sauf pour la logique de « tri » à laquelle sont contraints les urgentistes sous pression. Il existe des expériences réussies d’adressage des patients (via des plates-formes de soumission d’avis, des lignes dédiées…), simples d’usage tant pour les médecins que pour les usagers.

Le spectacle de l’échouage mortifère des patients sur des brancards n’est pas tolérable : il faut ouvrir des lits de médecine polyvalente mais aussi mieux « faire tourner les lits », l’objectif n’étant pas de faire baisser à tout prix la durée moyenne de séjour à l’hôpital (DMS), devenue une obsession absurde, mais d’accélérer le passage vers les structures moins onéreuses.

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