Biens alimentaires : » inflation mesurée »
Après les discussions de la grande distribution avec les industriels, les prix des biens alimentaires devraient enregistrer une inflation assez mesurée et presque une quasi stagnation. Relevons quand même que depuis la crise il porte toujours une augmentation de l’ordre de 20 % en moyenne. Conclusion l’inflation ne recule pas mais maintient un niveau des prix relativement hauts qui d’ailleurs a modifié assez profondément le comportement des consommateurs quand à la nature et le volume des produits. Un phénomène qui devient désormais structurel concernant les produits les plus chers comme la viande ou les légumes.
. Bouclées le 1er mars à minuit, ces discussions ont abouti à « une quasi-stabilité » des tarifs, en moyenne. Elle « sera bénéfique aux consommateurs après les années d’inflation que nous avons connues », a affirmé Layla Rahhou, la déléguée générale de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), qui représente les grandes enseignes de l’alimentaire.
Certes, ces tarifs d’achat de produits de grande consommation ne correspondent pas aux prix affichés dans les rayons des magasins. Ils sont librement fixés par les enseignes alimentaires, selon les marges qu’ils appliquent. Mais, cette « quasi-stabilité » devrait globalement conduire à contenir l’inflation des étiquettes cette année.