Archive pour le Tag 'Messier ?'

Veolia-Suez : Jean-Marie Messier, le pompier pyromane

Veolia-Suez : Jean-Marie Messier, le pompier pyromane

L’ancien patron de Vivendi environnement (devenu Veolia)  qui a complètement enfoncé les comptes de la société réapparaît mais cette fois pour favoriser ,comme conseiller de Frérot, l’absorption de Suez par Veolia. Un comble ! Ou une seconde occasion peut-être d’enfoncer une nouvelle fois Veolia engagée dans un processus très douteux de rachat de Suez. Mediapart résume l’itinéraire du goldenboy déchu mais ressuscité comme avocat d’affaires

À la fin des années 1990, celui qui était surnommé par les Guignols de l’Info « J6M », pour « Jean-Marie-Messier-Moi-Même-Maître-du-Monde », avait réussi en quelques années à transformer un vieux fleuron national français — la Compagnie générale des eaux — en un colosse des médias et de la communication. C’était les grandes heures de « Vivendi Universal ». L’entreprise était alors cotée en bourse à New York, où le médiatique patron vivra également quelques années aux frais de sa société, dans un appartement situé sur la très cossue « Park avenue ». L’entreprise n’était alors plus tout à fait française, tandis Jean-Marie Messier rêvait de la nationalité américaine.

Une aventure américaine et une expansion qui s’arrêtent brutalement en 2002 : avec l’éclatement de la bulle internet et l’effondrement du cours de l’action Vivendi, il doit démissionner et quitte la tête de l’entreprise. Un départ qui laisse un goût amer à ses anciens collaborateurs et ses ex-salariés, notamment chez « Vivendi Environnement », futur Veolia. Filiale du groupe créée pour regrouper les activités de gestion de l’eau, le métier historique de l’entreprise, Vivendi Environnement a surtout servi à financer à coup de dettes la croissance et les acquisitions de sa maison mère.

Pas rancunier, Antoine Frérot semble ne pas avoir tenu rigueur à Jean-Marie Messier d’avoir considérablement endetté le groupe qu’il dirige. Car désormais, « J2M » est devenu avocat d’affaires et conseille les chefs d’entreprise. Une reconversion qui s’est d’ailleurs avérée difficile et chaotique : en 2002, quelques mois après son piteux départ de Vivendi, il fonde aux États-Unis Messier Associés. Il travaille d’abord avec la femme d’affaires Fatine Layt, mais celle-ci finira par claquer la porte en 2007. La même année, Jean-Marie Messier rebondit avec un nouvel associé, en la personne de Jean-Charles Cherki. Mais les deux compères se brouillent et de séparent en 2010. Et quelques mois plus tard, rebelote, il trouve un nouveau compagnon d’infortune en la personne d’Erik Maris, un ancien de la banque Lazard, comme lui. Bis repetita, ce dernier et Jean-Marie Messier seraient désormais à couteaux tirés, et un divorce sanglant aurait été prononcé entre les deux associés.

Un parcours d’avocat d’affaires chaotique, c’est le moins que l’on puisse dire. Ce qui ne l’empêche pas d’avoir un certain talent : il faut probablement un sacré bagout pour convaincre un capitaine d’industrie comme Antoine Frérot d’endetter à nouveau son entreprise pour les 20 prochaines années, alors que celle-ci venait tout juste de retrouver un équilibre budgétaire. Un exploit, quand on sait que c’est précisément Jean-Marie Messier qui avait grevé les comptes de Veolia à l’origine. Il a été d’autant plus persuasif que son cabinet touchera probablement un joli pactole si cette transaction arrive à son terme.

C’est finalement rassurant : les années passent, mais la « Messier touch » reste. Il laissera probablement derrière lui un deal industriel bancal, avec un Suez dépecé et un Veolia surendetté, mais Jean-Marie Messier va peut-être faire un dernier tour de piste dans les affaires parisiennes, qui lui assurera certainement une belle retraite dorée. Celui que certains à Paris surnomment « le serial looser » a peut-être bien caché son jeu : et si c’était lui, le seul gagnant de cette affaire ?

Patrick Drahi, un nouveau Messier ?

Patrick Drahi, un nouveau Messier ?

 

 

La question commence à se poser tellement la croissance du groupe de Patrick Drahi est ultra rapide. Une croissance qui s’appuie surtout sur un endettement considérable et qui repose surtout sur la confiance que les marchés fian aciers lui accordent jusqu’’alors. Il ne reste pas moins que son groupe set endette à hauteur de 33 milliards Pour dégager du cash, il lui fauta utiliser une  méthode de gestion à la hache , c’est à dire réduire de façon brutale les coûts de fonctionnement, faire de la trésorerie, écraser les fournisseurs , sabrer dans la masse salariale ; délocaliser ce qui peut l’être. Bref des méthodes à l’américaine. 9a passe ou ça casse. Chez SFR la gestion a changé, c’est nupe la méthode commando avec des hommes à lui. L’homme d’affaires franco-israélien de 51 ans, qui combine des talents d’ingénieur et de financier habile, multiplie les acquisitions ces derniers mois à coup de milliards : SFR en France, le câblo-opérateur Suddenlink aux États-Unis et Portugal Telecom. Il avait même envisagé le mois dernier de lancer une offre sur le mastodonte américain Time Warner Cable (TWC), avant de se raviser.  Sa façon de mettre à profit la grande confiance que lui accordent les marchés jusqu’à présent et des taux d’intérêt historiquement bas pour des acquisitions financées par la dette suscite l’admiration chez de nombreux patrons. Mais l’endettement de plus de 33 milliards d’euros d’Altice commence à soulever des inquiétudes car il n’est tenable que si les actifs acquis génèrent des flux de trésorerie importants.   Au point que celui qui marche dans les pas du roi du câble américain John Malone, est comparé maintenant à Jean-Marie Messier, pour sa folie des grandeurs qui a failli couler le groupe de médias et télécoms Vivendi. Et depuis le rachat de SFR par Numericable, les relations du câblo-opérateur français, à la recherche de réductions de coûts tous azimuts, se dégradent avec syndicats et fournisseurs.  Un médiateur a dû être saisi pour tenter de trouver un terrain d’entente entre Numericable-SFR et ses fournisseurs, qui ont vu leurs contrats systématiquement remis en cause pour obtenir des tarifs drastiquement bas et ont du mal à se faire payer leurs factures. « Patrick Drahi ne paye que quand l’huissier arrive », explique une source chez un opérateur.  Son statut de résident fiscal suisse et la cotation de son groupe à Amsterdam sont aussi pointés du doigt par ses détracteurs, même si le groupe Numericable est immatriculé et coté en France.




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