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Finances- Dividendes mondiaux record à 2.000 milliards, merci les banques centrales !

Finances- Dividendes mondiaux record à 2.000 milliards, merci les banques centrales !

La crise est un concept sans doute relatif, dramatique pour certains mais très rentable pour d’autres. Pour preuve, la pandémie n’a pas du tout affecté le retour financier de ceux qui ont investi dans la bourse. Ainsi par exemple on connaîtra un records de dividendes  en 2022 : plus de 2.000 milliards de dollars au niveau mondial, à en croire l’étude du cabinet de recherche IHS Markit.

La crise est de toute évidence déjà loin. Alimentés par les profits records des grandes entreprises l’année dernière, les dividendes versés en 2022 devraient dépasser de 18 % leur niveau d’avant-crise à 2.094 milliards de dollars, après avoir déjà fortement rebondi en 2021 . Bref pour certains la crise n’a pas existé bien au contraire. Un résultat qui n’est pas sans rapport heureusement avec la performance des entreprises mais qui découle surtout des énormes liquidités déversées gratuitement par la banque centrale dans une très grande partie n’a pas été orientée vers l’économie réelle mais dans la spéculation. Pour preuve en dépit de la pandémie la très bonne santé des trésoreries. Beaucoup d’entreprises n’ont même pas utilisé à des fins d’investissement ou même de soutien à l’exploitation les prêts obtenus auprès des banques et des gouvernements.

Évidemment cette politique accommodante des banques centrales  a eu  des effets positifs en évitant que la fragilité de certains ne se traduise en dépôt de bilan. On a soutenu les entreprises en même temps que les emplois. Reste qu’une très grande partie des liquidités s’est trouvée orientée vers des placements financiers spéculatifs. À titre d’exemple il suffit de voir ce nombre de grandes entreprises en très bonne santé financière grâce à la crise et qui ont racheté inutilement leurs propres actions pour faire monter les cours. Or spéculation, la rentabilité des entreprises n’aurait jamais atteint une progression de 18 % en deux ans.

Le problème de cette politique accommodante dont certains aspects étaient nécessaires, c’est qui va falloir maintenant payer la facture. Et comme d’habitude cette facture sera sans doute payée par une inflation qui va à bas bruit (peut-être) amputer les revenus du travail et de l’épargne.

Les bénéfiicaires  peuvent dire merci aux banques centrales et aux futures victimes de l’inflation.

Dividendes mondiaux record à 2.000 milliards, merci les banques centrales

Dividendes mondiaux record à 2.000 milliards, merci les banques centrales

la crise est un concept sans doute relatif, dramatique pour certains mais très rentable pour d’autres. Pour preuve, la pandémie n’a pas du tout affecté le retour financier de ceux qui ont investi dans la bourse. Ainsi par exemple on connaîtra un records de dividendesr en 2022 : plus de 2.000 milliards de dollars au niveau mondial, à en croire l’étude du cabinet de recherche IHS Markit.

La crise est de toute évidence déjà loin. Alimentés par les profits records des grandes entreprises l’année dernière, les dividendes versés en 2022 devraient dépasser de 18 % leur niveau d’avant-crise à 2.094 milliards de dollars, après avoir déjà fortement rebondi en 2021 . Bref pour certains la crise n’a pas existé bien au contraire. Un résultat qui n’est pas sans rapport heureusement avec la performance des entreprises mais qui découle surtout des énormes liquidités déversées gratuitement par la banque centrale dans une très grande partie n’a pas été orientée vers l’économie réelle mais dans la spéculation. Pour preuve en dépit de la pandémie la très bonne santé des trésoreries. Beaucoup d’entreprises n’ont même pas utilisé à des fins d’investissement ou même de soutien à l’exploitation les prêts obtenus auprès des banques et des gouvernements.

Évidemment cette politique accommodante des banques centrales  a eu  des effets positifs en évitant que la fragilité de certains ne se traduise en dépôt de bilan. On a soutenu les entreprises en même temps que les emplois. Reste qu’une très grande partie des liquidités s’est trouvée orientée vers des placements financiers spéculatifs. À titre d’exemple il suffit de voir ce nombre de grandes entreprises en très bonne santé financière grâce à la crise et qui ont racheté inutilement leurs propres actions pour faire monter les cours. Or spéculation, la rentabilité des entreprises n’aurait jamais atteint une progression de 18 % en deux ans.

Le problème de cette politique accommodante dont certains aspects étaient nécessaires, c’est qui va falloir maintenant payer la facture. Et comme d’habitude cette facture sera sans doute payée par une inflation qui va à bas bruit (peut-être) amputer les revenus du travail et de l’épargne.

Les épargnants peuvent dire merci aux banques centrales et aux futures victimes de l’inflation.

Manque d’électricité : la France va importer ! Merci Nicolas Hulot !

Manque d’électricité : la France va importer ! Merci Nicolas Hulot !

 

 

Plusieurs facteurs explicatifs à la crise de l’énergie actuelle. D’abord des températures relativement en baisse qui font monter la demande en ce début d’hiver. Ensuite les incertitudes géopolitiques à la frontière de l’Ukraine qui influencent  la fourniture et les conditions de prix du gaz russe. Le troisième élément est lié à la politique énergétique de la France qui pour faire plaisir à Nicolas Hulot, devenu ministre de l’écologie, a fermé la centrale de Fessenheim.

Résultat, comme plusieurs réacteurs sont actuellement en cours d’entretien, la France premier producteur mondial d’électricité est obligé d’importer.

En effet, suite à l’arrêt des deux réacteurs de la centrale nucléaire Chooz dans les Ardennes « par mesure de précaution » la France va importer de l’électricité. Au même moment, n a aussi enregistré  l’arrêt des deux réacteurs de la centrale de Civaux (Vienne) après la détection de défauts à proximité de soudures des tuyauteries du circuit d’injection de sécurité. Chooz et Civaux sont des réacteurs de la même génération – la plus récente – et de même puissance (1.450 MW). Le paradoxe évidemment c’est que très récemment on vient de fermer la centrale de Fessenheim pour faire plaisir aux écolos et à Hulot en particulier. Une production qui aurait pu éviter les importations !La centrale nucléaire de Fessenheim aurait pu voir sa durée de vie prolongée d’environ 20 ans ( des durées comparables à celles des États-Unis ou ailleurs). La centrale comprenait deux réacteurs de 900 MW chacun.Résultat : la facture énergétique va être alourdie environ d’un milliard sur un an. Un cadeau politique à Hulot qui coûte très cher  et une électricité produite au charbon notamment par les Allemands.

Énergie-Electricité : la France va importer ! Merci Nicolas Hulot !

Énergie-Electricité : la France va importer ! Merci Nicolas Hulot !

 

 

Plusieurs facteurs explicatifs à la crise de l’énergie actuelle. D’abord des températures relativement en baisse qui font monter la demande en ce début d’hiver. Ensuite les incertitudes géopolitiques à la frontière de l’Ukraine qui influencent  la fourniture et les conditions de prix du gaz russe. Le troisième élément est lié à la politique énergétique de la France qui pour faire plaisir à Nicolas Hulot, devenu ministre de l’écologie, a fermé la centrale de Fessenheim.

Résultat, comme plusieurs réacteurs sont actuellement en cours d’entretien, la France premier producteur mondial d’électricité est obligé d’importer.

En effet, suite à l’arrêt des deux réacteurs de la centrale nucléaire Chooz dans les Ardennes « par mesure de précaution » la France va importer de l’électricité. Au même moment, n a aussi enregistré  l’arrêt des deux réacteurs de la centrale de Civaux (Vienne) après la détection de défauts à proximité de soudures des tuyauteries du circuit d’injection de sécurité. Chooz et Civaux sont des réacteurs de la même génération – la plus récente – et de même puissance (1.450 MW). Le paradoxe évidemment c’est que très récemment on vient de fermer la centrale de Fessenheim pour faire plaisir aux écolos et à Hulot en particulier. Une production qui aurait pu éviter les importations !La centrale nucléaire de Fessenheim aurait pu voir sa durée de vie prolongée d’environ 20 ans ( des durées comparables à celles des États-Unis ou ailleurs). La centrale comprenait deux réacteurs de 900 MW chacun.Résultat : la facture énergétique va être alourdie environ d’un milliard sur un an. Un cadeau politique à Hulot qui coûte très cher  et une électricité produite au charbon notamment par les Allemands.

Manque d’électricité : la France va importer ! Merci Nicolas Hulot !

Manque d’électricité : la France va importer ! Merci Nicolas Hulot !

 

 

Suite à l’arrêt des deux réacteurs de la centrale nucléaire Chooz dans les Ardennes « par mesure de précaution » la France va importer de l’électricité. Au même moment, n a aussi enregistré  l’arrêt des deux réacteurs de la centrale de Civaux (Vienne) après la détection de défauts à proximité de soudures des tuyauteries du circuit d’injection de sécurité. Chooz et Civaux sont des réacteurs de la même génération – la plus récente – et de même puissance (1.450 MW).

Le paradoxe évidemment c’est que très récemment on vient de fermer la centrale de Fessenheim pour faire plaisir aux écolos et à Nicolas  Hulot en particulier. Une production qui aurait pu éviter les importations ! La centrale nucléaire de Fessenheim aurait pu voir sa durée de vie prolongée d’environ 20 ans ( des durées comparables à celles des États-Unis ou ailleurs). La centrale comprenait deux réacteurs de 900 MW chacun. Résultat : la facture énergétique va être alourdie environ d’un milliard sur un an. Un cadeau politique à Hulot qui coûte très cher  et une électricité produite au charbon notamment par les Allemands. Faut-il rappeler qu’avant la fermeture de Fessenheim ,la France était le fait premier pays producteur exportateur d’électricité nucléaire dans le monde.

Electricité : la France va importer ! Merci Nicolas Hulot !

Electricité : la France va importer ! Merci Nicolas Hulot !

 

 

Suite à l’arrêt des deux réacteurs de la centrale nucléaire Chooz dans les Ardennes « par mesure de précaution » la France va importer de l’électricité. Au même moment, n a aussi enregistré  l’arrêt des deux réacteurs de la centrale de Civaux (Vienne) après la détection de défauts à proximité de soudures des tuyauteries du circuit d’injection de sécurité. Chooz et Civaux sont des réacteurs de la même génération – la plus récente – et de même puissance (1.450 MW). Le paradoxe évidemment c’est que très récemment on vient de fermer la centrale de Fessenheim pour faire plaisir aux écolos et à Hulot en particulier. Une production qui aurait pu éviter les importations !La centrale nucléaire de Fessenheim aurait pu voir sa durée de vie prolongée d’environ 20 ans ( des durées comparables à celles des États-Unis ou ailleurs). La centrale comprenait deux réacteurs de 900 MW chacun.Résultat : la facture énergétique va être alourdie environ d’un milliard sur un an. Un cadeau politique à Hulot qui coûte très cher  et une électricité produite au charbon notamment par les Allemands.

«Merci Monsieur Trump!» – ( François de Closet)

«Merci Monsieur Trump!» – ( François de Closet)

 

Dans le journal l’Opinion François de Closet  se félicite que Trump  ait  préféré aller au golf plutôt que de se préoccuper des élections américaines.

 

Cette élection américaine était riche en cauchemars. Le premier évidemment eut été une victoire écrasante de Donald Trump. Maintenant que la France entière connaît la barre des 270 grands électeurs qui ouvre les portes de la Maison Blanche, imaginez l’horreur si le Président sortant en avait rassemblé plus de 300. Il aurait fallu admettre que l’Amérique était définitivement trumpienne, admettre quatre années de plus avec un Trump libre de tout souci électoral. Oui, nous l’avons échappé belle et nous devons une fière chandelle à Joe Biden et Kamala Harris de nous avoir évité un tsunami populiste.

Mais nous aurions pu connaître un deuxième cauchemar : celui du Trump beau joueur. Pour que le cérémonial électoral aille à son terme, il nous faut le coup de téléphone par lequel le vaincu concède la victoire à son adversaire et forme des vœux pour le pays. Il ne s’agit pas d’une simple politesse, d’une bonne manière républicaine.

Une élection ne peut être démocratique que si le perdant reconnaît sa défaite et si, par contrecoup, le vainqueur reconnaît les droits de la minorité. Le vaincu ne fait pas acte d’allégeance au gagnant mais à la règle démocratique qui arbitre la lutte pour le pouvoir. Du même coup, il se met en position de l’emporter lors des prochaines échéances. C’est cela qui était en cause dans le coup de téléphone que Donald Trump n’a pas passé à Joe Biden.

Faiblesse. En allant jouer au Golf, l’atrabilaire Donald nous a donc évité le deuxième cauchemar, celui de son retour. Rien n’était plus facile que passer ce coup de téléphone, n’importe quel étudiant en science politique pouvait en donner le contenu. L’échec de Donald Trump est d’autant moins écrasant que les sondeurs lui avaient promis une cuisante défaite. Il ne s’est rien produit de tel. L’élection présidentielle est certes perdue mais les élections parlementaires seraient plutôt gagnées et cet échec peut être imputé à la crise sanitaire. Il était bien aisé de faire passer ce salut au vainqueur pour un acte de patriotisme valorisant et non pas pour un aveu de faiblesse débilitant.

Les 71 millions d’électeurs qui ont donné leurs voix à Trump peuvent se diviser en deux : les Tant mieux et les Tant pis

 

De tels propos dans la bouche de Donald Trump et dans un tel moment auraient constitué un événement, auraient, pour une part, changé son image. C’était le « Happy End » que le monde entier a attendu sans voir qu’il nous plongeait dans un second cauchemar, celui de la série « Donald à la Maison Blanche » partant pour une deuxième saison en 2024.

Très schématiquement, les 71 millions d’électeurs qui ont donné leurs voix à Trump peuvent se diviser en deux : les Tant mieux et les Tant pis. Les premiers sont des trumpistes purs et durs qui applaudissaient à chaque incongruité, à chaque mensonge de leur champion, qui se reconnaissaient dans ses mauvaises manières entre le cow-boy et le voyou. Le spectacle navrant du mauvais perdant qui conteste les règles avant même qu’on connaisse le résultat ne les gêne pas car ils apprécient la caricature plus que l’original.

Mais il y a aussi les trumpistes « tant Pis » ; électeurs républicains qui préféreraient un conservateur convenable et qui hésitent à voter pour ce malappris de Donald. Les uns et les autres constituent environ la moitié du corps électoral. Un peu plus, un peu moins selon les circonstances. Si Trump avait eu l’élégance d’organiser la passation de pouvoirs, tout l’électorat républicain, réel ou potentiel, aurait fait bloc derrière le vaincu. La victoire redevenait possible en 2024.

Cul-de-sac. Par bonheur cette stratégie relève du calcul, elle n’est donc pas dans le registre Trump. Lui agit et réagit dans l’instant. Persuadé d’avoir toujours raison, il se laisse porter par ses émotions, ses réactions. Force est de reconnaître qu’il a pu ainsi aller de l’avant, et remporter bien des succès. Cette confiance aveugle en sa bonne étoile, le conduit aujourd’hui dans un cul-de-sac dont il ne pourra sortir qu’à ses dépens.

Ses grotesques prestations, ses folles protestations, accompagnant l’annonce des résultats, pourront certes renforcer la foi des trumpistes du premier genre, mais ils lui feront perdre les trumpistes du deuxième genre, ceux sans lesquels il ne peut avoir de majorité. Grâce soit donc rendu à Donald Trump qui, en jetant bas le masque par temps d’épidémie, a transformé un au revoir lourd de menaces, en un adieu, chargé d’allégresse.

François de Closets est journaliste et essayiste. Dernier ouvrage paru : Les guerres d’Albert Einstein, tome II (Robinson Editions)

Policiers : revalorisation salariale, merci aux gilets jaunes

Policiers : revalorisation salariale, merci aux  gilets jaunes

 

120 à 150 € par mois  obtenus après une seule journée de protestation par les policiers qui peuvent dire paradoxalement : merci aux gilets jaunes ! C’est en effet en raison du contexte social très délétère que les pouvoirs publics une nouvelle fois un peu pris de panique ont dû lâcher sur les revendications des forces de l’ordre. Des revendications certes légitimes à la fois en termes de pouvoir d’achat et d’équipements mais qui n’ont pu être satisfaites qu’en raison précisément de l’environnement social délétère créé par les gilets jaunes. Encore une fois ces revendications d’ailleurs anciennes étaient difficilement contestables mais force est de constater que les syndicats de policiers ont profité du rapport de force des gilets jaunes. Un positionnement syndical efficace mais il faut bien le reconnaître très opportuniste. Les concessions faites de manière aussi  témoignent aussi d’un certain affolement du pouvoir. Le même affolement qu’il a témoigné vis-à-vis du gilet jaune craignant même une insurrection si l’on en croit différents médias et notamment le Canard enchaîné. La vérité c’est que le danger ne vient  pas d’une très hypothétique insurrection mais d’un écroulement brutal du macronisme en raison principalement de ses échecs économiques et sociaux et de son injustice fiscale. Un écroulement politique que n’empêcheront pas des policiers. Cet accord intervient au terme d’une journée de protestation des policiers qui ont mené des actions symboliques dans plusieurs villes pour réclamer plus de moyens après leur mobilisation en masse face aux «gilets jaunes». «C’est ce qu’on voulait, on voulait une amélioration immédiate du pouvoir d’achat», a ajouté M. Lefebvre, indiquant par ailleurs que le chantier du paiement des millions d’heures supplémentaires en retard serait par ailleurs examiné à partir de janvier. La prime exceptionnelle proposée par le gouvernement voit, elle, son périmètre réduit et ne sera ainsi plus versée qu’aux personnels techniques, scientifiques et administratifs et aux employés de préfecture mobilisés par la crise des «gilets jaunes», a ajouté le syndicaliste. «C’est la reconnaissance de l’État, c’est la reconnaissance matérielle que nous avions exigée», a affirmé pour sa part son homologue du syndicat Alliance, Jean-Claude Delage, évoquant une avancée «conséquente».

Macron : grand merci aux forces de l’ordre qui ont sauvé mon trône !

Macron : grand merci aux forces de l’ordre !

Il est pour le moins surréaliste que la seule réaction de Macron après la journée encore agitée de samedi était ce message : un grand merci aux forces de l’ordre. L’impression que le  petit roi a poussé un cri de soulagement avoir sauvé son trône. Certes les forces de l’ordre ont fait leur métier et cette fois effectivement les consignes des autorités se sont révélées cohérentes. Mais si  la manifestation de Paris en particulier s’est révélée relativement calme cela est également due à l’appel de nombreuses organisations y compris de Gilets jaunes qui n’ont pas voulu se rassembler à Paris et qui ont lancé des appels au calme. Le président de la République a pourtant seulement salué le «courage et l’exceptionnel professionnalisme» des forces de l’ordre mobilisées ce samedi, lors des manifestations des «gilets jaunes» dans toute la France. «À toutes les forces de l’ordre mobilisées aujourd’hui, merci pour le courage et l’exceptionnel professionnalisme dont vous avez fait preuve», a-t-il tweeté samedi soir. Le chef de la nation aurait été bien inspiré de remercier tous les responsables et toutes les organisations qui ont refusé la violence, l’ont dénoncé avec force et n’ont pas voulu se joindre à une manifestation parisienne qui aurait dégénéré. Le petit roi Macron encore des progrès à faire en matière d’union nationale. Si l’ordre public a pu globalement être assuré et c’est heureux, globalement c’est l’ordre social et démocratique qui reste en jeu.

Dividendes : Profits record pour les actionnaires… merci Macron

Dividendes : Profits record pour les actionnaires… merci Macron

La France détient le record de versements de dividendes au second trimestre, c’était déjà le cas précédemment : 50 milliards pour un trimestre.  Grace aux résultats économiques, aux résultats des entreprises mais aussi grâce à Macron et à sa politique fiscale défavorables aux riches.  Notamment la suppression de l’ISF. Tous les lobbys de la grande finance se félicitent de ce résultat tout à fait exceptionnel des dividendes distribués notamment en France au cours du deuxième trimestre de l’année. Ce serait une bonne nouvelle pour le pays et en particulier pour l’économie. Bref la théorie du ruissellement développé par Macron. Le problème c’est que précisément ces rémunérations assez exceptionnelles n’ont pas eu l’effet de contagion d’un point de vue économique et social. En effet dans le même temps la croissance s’est nettement tassée pour être pratiquement insignifiante sur les six premiers mois de l’année. Sur le plan du chômage,  les avancées sont aussi insignifiantes. Quant au pouvoir d’achat il a été largement plombé par les mesures fiscales du gouvernement. Les grandes entreprises qui se montrent généreuses en matière de dividendes ont surtout bénéficié d’un bon niveau de l’euro et d’un climat international assez favorable. Quant aux actionnaires grassement rétribués ils n’ont pas fait généralement bénéficier l’environnement économique. Paradoxalement il faut noter que c’est la France qui est le pays qui proportionnellement le plus de dividendes alors que la croissance et même les bénéfices sont inférieurs à la moyenne internationale mais comme la concurrence est rude pour attirer les capitaux les entreprises françaises privilégie la distribution des profits en direction des actionnaires. Cela souvent au détriment des investissements de long terme et de la rémunération des salariés. Ces résultats aux allègements fiscaux de Macron qui renforce encore son image de président des riches. Selon les données des ONG, les groupes du CAC40, qui ont réalisé un bénéfice de 93 milliards d’euros et un chiffre d’affaires de plus de 1.300 milliards d’euros en 2017, auraient redistribué les deux tiers de leurs bénéfices à leurs actionnaires, au détriment des investissements et des salariés.

Profits record pour les actionnaires : merci Macron

Profits record pour les actionnaires : merci Macron

La France détient le record de versements de dividendes au second trimestre, c’était déjà le cas précédemment : 50 milliards pour un trimestre.  Grace aux résultats économiques, aux résultats des entreprises mais aussi grâce à Macron et à sa politique fiscale défavorables aux riches.  Notamment la suppression de l’ISF. Tous les lobbys de la grande finance se félicitent de ce résultat tout à fait exceptionnel des dividendes distribués notamment en France au cours du deuxième trimestre de l’année. Ce serait une bonne nouvelle pour le pays et en particulier pour l’économie. Bref la théorie du ruissellement développé par Macron. Le problème c’est que précisément ces rémunérations assez exceptionnelles n’ont pas eu l’effet de contagion d’un point de vue économique et social. En effet dans le même temps la croissance s’est nettement tassée pour être pratiquement insignifiante sur les six premiers mois de l’année. Sur le plan du chômage,  les avancées sont aussi insignifiantes. Quant au pouvoir d’achat il a été largement plombé par les mesures fiscales du gouvernement. Les grandes entreprises qui se montrent généreuses en matière de dividendes ont surtout bénéficié d’un bon niveau de l’euro et d’un climat international assez favorable. Quant aux actionnaires grassement rétribués ils n’ont pas fait généralement bénéficier l’environnement économique. Paradoxalement il faut noter que c’est la France qui est le pays qui proportionnellement le plus de dividendes alors que la croissance et même les bénéfices sont inférieurs à la moyenne internationale mais comme la concurrence est rude pour attirer les capitaux les entreprises françaises privilégie la distribution des profits en direction des actionnaires. Cela souvent au détriment des investissements de long terme et de la rémunération des salariés. Ces résultats aux allègements fiscaux de Macron qui renforce encore son image de président des riches. Selon les données des ONG, les groupes du CAC40, qui ont réalisé un bénéfice de 93 milliards d’euros et un chiffre d’affaires de plus de 1.300 milliards d’euros en 2017, auraient redistribué les deux tiers de leurs bénéfices à leurs actionnaires, au détriment des investissements et des salariés.

« Merci les ploucs » « (Macron)

« Merci les ploucs » « (Macron)

 

C’est ce qu’on pourrait retenir de l’intervention de Macron. On attendait évidemment avec une  certaine impatience cette intervention de Macron qui a avait  consenti à parler depuis une école dans la France profonde. On souhaitait évidemment qu’il parle de la ruralité, du désaménagement du territoire, qu’il réponde au sentiment d’abandon de cette France périphérique qui perd ses emplois, ses services publics et se transforme peu à peu en réserve de retraités. Rien de tout cela, la descente dans l’enfer des ploucs n’a donné lieu à aucun traitement de la part du chef de l’Etat: la désertification économique et sociale va continuer. Le président des villes a surtout parlé aux urbains sans annoncer grand-chose de nouveau. Il a confirmé ses orientations. Se contentant d’affirmer qu’il savait où il allait et qu’il faisait ce qu’il avait annoncé. Ce qui est faux par exemple sur la réforme de la SNCF dont il n’a pratiquement jamais parlé pendant sa campagne. Quant à savoir où il va, de nombreuses incertitudes demeurent car le projet n’est pas très clair, il appuie sur une sorte d’idéologie très libérale mais aussi très bureaucratique, très centralisée assez contradictoire. Ce qui est sûr c’est que Macron veut enfiler les réformes quitte à les effectuer à la va vite et sans  négociation. Ce sera le cas de la SNCF comme de beaucoup d’autres réformes (prison, justice, universités, hôpitaux, Ehpad).  Autre exemple  sur les Etats généraux de l’alimentation. « Je vous promets que je ferai ce qu’on a dit », a déclaré Macron sans autre précision alors quelques 30 % des agriculteurs sont en état de faillite annoncée faute de prix suffisants. . Sur la mesure très controversée des 80km-h, Voulue par le premier ministre, on verra dans 2 ans à précisé le chef de l’Etat. Pour l’hôpital et les Ehpad, « on va s’en occuper » a déclaré Macron.  Voilà de quoi donner la tonalité de son intervention.

Hollande : « merci pour ce silence » !

Hollande : « merci pour ce silence » !

Il est clair que François Hollande ne sait faire guère autre chose que de la politique, pour preuve la multiplication de ces interventions médiatiques non seulement pour critiquer le gouvernement mais aussi pour se repositionner dans l’opération de refondation du PS. . Hollande contrairement à ses prédécesseurs n’a même pas respecté le délai minimum de décence pour revenir sur la scène politique. Comme d’habitude, c’est le champion du commentaire. Un rôle qui lui sied mieux que celui de gestionnaire. Même au parti socialiste,  on s’agace de cette présence médiatique qui vient hypothéquer une éventuelle reconstruction déjà bien difficile. Celui qui a laissé le pays dans un état  assez pitoyable veut se transformer en donneur de leçons, parler sur tout et surtout de rien. Toujours la même préoccupation quasi existentielle : demeurer sous le feu des médias et donner l’impression qu’il est incontournable. En réalité,  c’est sans doute un vrai boulet pour le parti socialiste lui-même qui a un urgent besoin de solder la gestion de hollande pour se refonder sur une autre idéologie et une autre pratique. Enfin François Hollande voudrait bien placer un homme à lui comme futur responsable des socialistes, ils pense à l’éphémère et transparent Premier ministre Cazeneuve au charisme tellement discret qu’il permettrait à François Hollande d’être en fait le grand manœuvrier de la reconstruction socialiste. Finalement un peu comme Sarkozy avec les mêmes résultats que l’on sait puisque Sarkozy  c’est surtout évertué à torpiller un succès pourtant annoncé de Juppé. On rêve évidemment de la sortie d’un ouvrage pourrait être « intitulé  « merci pour ce silence ». Un espoir qui sera déçu car selon le JDD, l’ancien chef de l’État serait en train de rédiger un livre, «une sorte de leçon politique» selon ses proches. Plusieurs éditeurs seraient déjà intéressés, mais les Français sans doute moins !

Baisse de l’ISF : merci au conseil constitutionnel

Baisse de l’ISF : merci au conseil constitutionnel

Les plus hautes instances juridique de l’État ont souvent des problèmes existentiels mais aussi des solidarités avec les plus riches. Grâce à la censure du conseil constitutionnel sur une proposition du gouvernement Airault l’impôt sur la fortune a fait perdre près d’un milliard à l’État. Certes on peut évidemment discuter de la pertinence de cet impôt kqui  sans doute pas le meilleur moyen pour rectifier les injustices fiscales. Il aurait sans doute été préférable à cet égard de lutter réellement contre les différentes procédures permettant l’optimisation fiscale. Ceci étant l’impôt sur la fortune existe et force est de constater que grâce à la compassion du conseil constitutionnel à l’égard des plus nantis l’impôt sur la fortune déjà insignifiant quant à son rendement a encore diminué. Fin 2013, le Conseil constitutionnel avait censuré le dispositif visant à lutter contre l’optimisation fiscale des contribuables assujettis à l’ISF, via le système de plafonnement de cet impôt. Le résultat de cette décision favorable aux « riches » est aujourd’hui connu. Le bouclier fiscal version Hollande, soit le plafonnement de l’ISF et des autres impôts directs à 75% des revenus- est plus coûteux que le bouclier conçu par Nicolas Sarkozy, pourtant plus favorable, en théorie, aux contribuables. Sous Sarkozy, le total des impôts ne pouvait dépasser 50% des revenus. Comment expliquer que le plafonnement à 75% des revenus ait engendré en 2014 un manque à gagner pour les finances publiques de plus de 900 millions d’euros, alors que le coût du bouclier à 50% était sous Sarkozy d’environ 700 millions?  L’explication est simple. Les contribuables se sont engouffrés dans une brèche favorisant l’optimisation fiscale, ouverte par le Conseil constitutionnel. Imaginez un très riche contribuable à la retraite, à la tête d’un patrimoine important. Son objectif est de réduire autant que faire se peut la facture d’ISF. Comment? En faisant jouer le mécanisme de plafonnement. Pour que celui-ci entre en jeu, il faut payer beaucoup d’impôts -ce n’est pas l’objectif- ou afficher des revenus limités. Voire nuls. Le plafonnement joue quand les impôts représentent 75% des revenus?  75% de zéro, cela fait bien zéro. Celui qui n’a aucun revenu à déclarer ne paie par définition aucun ISF, même si sa fortune est considérable. Mais les riches ont nécessairement des revenus… sauf s’ils investissent  en assurance-vie.  Car les rendements tirés de ce placement ne sont pas considérés comme imposables. D’un point de vue fiscal, ce ne sont pas donc pas de revenus. Un contribuable très fortuné bénéficiant d’un rendement de 500.000 euros annuels, issus de ces placements en assurance vie, n’aura pas à les déclarer. Et si ce sont ces seules ressources, son revenu fiscal de référence (RFR) sera égal à zéro. Tout comme son ISF: 75% de zéro égalent zéro. Comment vivre alors? N’importe quelle banque privée accorde des prêts à des taux d’intérêt très faibles à ces riches clients, comme le soulignent les gestionnaires de patrimoine. L’existence de ce type de montage est confirmée par nombre d’entre eux, dont les spécialistes de la banque Lazard. 8.872 contribuables ont ainsi plafonné leur ISF en 2014, soit 16% de plus qu’en 2013. En moyenne, ils se sont vu restituer une somme de 104.415 euros.

 

Valérie Trierweiler : « Merci pour ces millions »

Valérie Trierweiler : « Merci pour ces millions »

Ce pourrait être le titre d’un éventuel nouveau livre de Trierweiler. L’institut GfK a établi pour le magazine Livres Hebdo, le dernier classement annuel des meilleurs ventes toutes catégories. Surprise, le brûlot de l’ancienne première dame caracole en tête avec 603.300 livres vendus devant le fameux Fifty Shades of Grey en édition de poche (575.600 exemplaires) et le best-seller de l’auteur français Guillaume Musso, Central Park qui s’est écoulé à 556.000 exemplaires. Le chiffre d’affaires du livre le plus vendu de l’année 2014 en France s’élèverait à 14 millions d’euros toutes taxes comprises. Mais l’auteure ne touchera pas la totalité de ces gains, les droits d’auteur étant fixés entre 10 et 15% des recettes. Sans tenir compte des ventes à l’étranger et des droits de traduction, la journaliste devrait percevoir un peu plus de deux millions d’euros.  Sur ce montant faramineux, ce sont surtout les libraires qui se frottent les mains. Ils devraient empocher environ 37 à 40% des recettes. Et ce n’est pas fini puisque la version de poche, qui jouira d’une préface ou d’autres confessions, sera publiée avant l’été.

 

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