Archive pour le Tag 'mépris'

PROMULGATION PRECIPITEE RÉFORME RETRAITES: BERGER DÉNONCE « LE MÉPRIS » DE MACRON

PROMULGATION PRECIPITEE RÉFORME RETRAITES: BERGER DÉNONCE « LE MÉPRIS » DE MACRON

« Le message d’Emmanuel Macron avec cette promulgation en pleine nuit, c’est jusqu’au bout le mépris à l’égard du monde du travail et la déconnexion avec la réalité », dénonce-t-il. « Emmanuel Macron n’a pas fait le choix de l’apaisement. Du début à la fin, c’est le mépris », a-t-il encore déploré.

La loi sur la réforme des retraites, repoussant notamment l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans, a été promulguée ce samedi matin, après avoir été partiellement validée par le Conseil constitutionnel vendredi.

Le patron de la CFDT dénonce une nouvelle fois la réforme, assurant qu’elle n’a que des « perdants », des propos qui répondent à ceux de la Première ministre Élisabeth Borne vendredi.
« Ni vainqueur ni vaincu, a déclaré la Première ministre, c’est faux. Il n’y a que des perdants », dénonce-t-il.

« Les travailleurs qui vont être touchés, le gouvernement, la cohésion sociale et la justice sociale », énumère-t-il ensuite.

« On ne va pas lâcher le gouvernement »

Laurent Berger fait également part de sa détermination à poursuivre la mobilisation malgré la promulgation ce samedi de la réforme des retraites.

« Il reste le deuxième référendum d’initiative partagée. Sur les décrets, la mise en œuvre concrète des mesures, on ne va pas lâcher le gouvernement », assure-t-il, alors que le Conseil constitutionnel a rejeté vendredi la première demande de référendum d’initiative partagée.

PROMULGATION DE NUIT DE LA RÉFORME RETRAITES: BERGER DÉNONCE « LE MÉPRIS » DE MACRON

PROMULGATION DE NUIT DE LA RÉFORME RETRAITES: BERGER DÉNONCE « LE MÉPRIS » DE MACRON

« Le message d’Emmanuel Macron avec cette promulgation en pleine nuit, c’est jusqu’au bout le mépris à l’égard du monde du travail et la déconnexion avec la réalité », dénonce-t-il. « Emmanuel Macron n’a pas fait le choix de l’apaisement. Du début à la fin, c’est le mépris », a-t-il encore déploré.

La loi sur la réforme des retraites, repoussant notamment l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans, a été promulguée ce samedi matin, après avoir été partiellement validée par le Conseil constitutionnel vendredi.

Le patron de la CFDT dénonce une nouvelle fois la réforme, assurant qu’elle n’a que des « perdants », des propos qui répondent à ceux de la Première ministre Élisabeth Borne vendredi.
« Ni vainqueur ni vaincu, a déclaré la Première ministre, c’est faux. Il n’y a que des perdants », dénonce-t-il.

« Les travailleurs qui vont être touchés, le gouvernement, la cohésion sociale et la justice sociale », énumère-t-il ensuite.

« On ne va pas lâcher le gouvernement »

Laurent Berger fait également part de sa détermination à poursuivre la mobilisation malgré la promulgation ce samedi de la réforme des retraites.

« Il reste le deuxième référendum d’initiative partagée. Sur les décrets, la mise en œuvre concrète des mesures, on ne va pas lâcher le gouvernement », assure-t-il, alors que le Conseil constitutionnel a rejeté vendredi la première demande de référendum d’initiative partagée.

Interview Macron à la télé: Déni, mensonge et mépris

Interview : Macron à la télé: Déni, mensonge et mépris

Déni, mensonge et mépris, les trois qualificatifs les plus utiliser par les syndicats et l’opposition ( et même les républicains !) pour qualifier le discours d’un président aux abois qui promet maintenant de réduire le nombre de lois, de les saucissonner et de les condenser en quelques lignes. Résumé du Figaro:

«traditionnelles marques de mépris», a ainsi relevé Jean-Luc Mélenchon, «La foule est au peuple ce que le cri est à la voix», a-t-il ajouté.

«Ce président ne comprend pas les Français», a également abondé le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, sur les réseaux sociaux. Patrick Kanner, a à son tour fustigé sur Public Sénat l’«arrogance», la «suffisance», la «condescendance» et l’«irresponsabilité» du président.

La secrétaire générale des Verts s’est dite «glacée par la démonstration d’autosatisfaction du président Macron», et a dénoncé des propos «méprisants et mêmes offensants», ainsi que «la vacuité de ce qu’il propose».

«Les solutions proposées par le président de la République ne sont pas à la hauteur de la crise politique et économique que nous vivons», a aussi déclaré le chef de file des Républicains, Éric Ciotti.

Marine Le Pen a également évoqué un même «sentiment de mépris pour le peuple», et d’«inutiles blessantes et dangereuses provocations».

Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger-très en colère- n’a pas attendu la fin de l’interview pour décocher un tweet au vitriol. «Déni et mensonge !», a-t-il écrit, en réaction aux propos d’Emmanuel Macron sur l’absence de compromis de la part des syndicats sur les retraites. Le chef du premier syndicat de France lui fait grief de «refaire l’histoire» et de «mentir sur la CFDT», dans le but de «masquer son incapacité à trouver une majorité pour voter sa réforme injuste».

Philippe Martinez a qualifié les propos d’Emmanuel Macron de «foutage de gueule», qualifiant l’interview de «lunaire».

Politique -Macron -télé: Déni, mensonge et mépris

Politique -Macron -télé: Déni, mensonge et mépris

Déni, mensonge et mépris, les trois qualificatifs les plus utiliser par les syndicats et l’opposition ( et même les républicains !) pour qualifier le discours d’un président aux abois qui promet maintenant de réduire le nombre de lois, de les saucissonner et de les condenser en quelques lignes. Résumé du Figaro:

«traditionnelles marques de mépris», a ainsi relevé Jean-Luc Mélenchon, «La foule est au peuple ce que le cri est à la voix», a-t-il ajouté.

«Ce président ne comprend pas les Français», a également abondé le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, sur les réseaux sociaux. Patrick Kanner, a à son tour fustigé sur Public Sénat l’«arrogance», la «suffisance», la «condescendance» et l’«irresponsabilité» du président.

La secrétaire générale des Verts s’est dite «glacée par la démonstration d’autosatisfaction du président Macron», et a dénoncé des propos «méprisants et mêmes offensants», ainsi que «la vacuité de ce qu’il propose».

«Les solutions proposées par le président de la République ne sont pas à la hauteur de la crise politique et économique que nous vivons», a aussi déclaré le chef de file des Républicains, Éric Ciotti.

Marine Le Pen a également évoqué un même «sentiment de mépris pour le peuple», et d’«inutiles blessantes et dangereuses provocations».

Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger-très en colère- n’a pas attendu la fin de l’interview pour décocher un tweet au vitriol. «Déni et mensonge !», a-t-il écrit, en réaction aux propos d’Emmanuel Macron sur l’absence de compromis de la part des syndicats sur les retraites. Le chef du premier syndicat de France lui fait grief de «refaire l’histoire» et de «mentir sur la CFDT», dans le but de «masquer son incapacité à trouver une majorité pour voter sa réforme injuste».

Philippe Martinez a qualifié les propos d’Emmanuel Macron de «foutage de gueule», qualifiant l’interview de «lunaire».

Macron -télé: Déni, mensonge et mépris

Macron -télé: Déni, mensonge et mépris

Déni, mensonge et mépris, les trois qualificatifs les plus utiliser par les syndicats et l’opposition ( et même les républicains !) pour qualifier le discours d’un président aux abois qui promet maintenant de réduire le nombre de lois, de les saucissonner et de les condenser en quelques lignes. Résumé du Figaro:

«traditionnelles marques de mépris», a ainsi relevé Jean-Luc Mélenchon, «La foule est au peuple ce que le cri est à la voix», a-t-il ajouté.

«Ce président ne comprend pas les Français», a également abondé le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, sur les réseaux sociaux. Patrick Kanner, a à son tour fustigé sur Public Sénat l’«arrogance», la «suffisance», la «condescendance» et l’«irresponsabilité» du président.

La secrétaire générale des Verts s’est dite «glacée par la démonstration d’autosatisfaction du président Macron», et a dénoncé des propos «méprisants et mêmes offensants», ainsi que «la vacuité de ce qu’il propose».

«Les solutions proposées par le président de la République ne sont pas à la hauteur de la crise politique et économique que nous vivons», a aussi déclaré le chef de file des Républicains, Éric Ciotti.

Marine Le Pen a également évoqué un même «sentiment de mépris pour le peuple», et d’«inutiles blessantes et dangereuses provocations».

Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger-très en colère- n’a pas attendu la fin de l’interview pour décocher un tweet au vitriol. «Déni et mensonge !», a-t-il écrit, en réaction aux propos d’Emmanuel Macron sur l’absence de compromis de la part des syndicats sur les retraites. Le chef du premier syndicat de France lui fait grief de «refaire l’histoire» et de «mentir sur la CFDT», dans le but de «masquer son incapacité à trouver une majorité pour voter sa réforme injuste».

Philippe Martinez a qualifié les propos d’Emmanuel Macron de «foutage de gueule», qualifiant l’interview de «lunaire».

Violence: Le risque du mépris du gouvernement

Violence: Le risque du mépris du gouvernement ( Laurent Berger)

Le responsable de la CFDT ne cautionne pas la violence et on observera d’ailleurs que son organisation ne participe pas aux mouvements spontanés qui se terminent systématiquement par des affrontements entre la police et des provocateurs. Toutefois, à nouveau Laurent Berger prévient le pouvoir « Si on ne veut pas que ça tombe dans un problème démocratique, y compris dans la violence, il faut retirer ce texte », alerte ce dimanche le patron de la CFDT sur le plateau de France 5. Laurent Berger propose le retrait de la réforme et l’ouverture d’une grande conférence sociale.

« Il faut trouver la porte de sortie, la dernière avant la catastrophe », affirme Laurent Berger, estimant qu’une « catastrophe » peut se produire « à moyen et long terme. »
« Une forme de mépris à l’égard de la démocratie sociale »

« Je crois que plusieurs ingrédients d’une montée du Rassemblement national sont réunis aujourd’hui », affirme le responsable syndical, répétant des propos déjà tenus il y a quelques semaines.

Mais Laurent Berger estime que depuis jeudi et l’utilisation du 49.3, « on voit que la tentation de violence, de radicalité, de politisation de ce conflit social est très présente. »

« La seule voie raisonnable, c’est de retirer ce texte », juge donc le chef de la CFDT.

« Ce qui est en train de se passer, c’est une forme de mépris à l’égard du parlement, mais c’est aussi une forme de mépris à l’égard de la démocratie sociale », critique Laurent Berger, qui souligne que toutes les manifestations à l’initiative des syndicats depuis le début du mouvement social « ont été « hyper clean ».

Dans Libération, Laurent Berger appelle Emmanuel Macron à ne pas promulguer la réforme des retraites si les motions de censure ne sont pas adoptées ce lundi à l’Assemblée nationale.

Laurent Berger propose également à la convocation d’une conférence sociale. « Il y a des problèmes de déficit, on en discute, mais on discute aussi de l’évolution du travail, du sentiment de non-reconnaissance d’un certain nombre de travailleurs qu’on a qualifié de ‘deuxième ligne’ », plaide-t-il. « Il faut se mettre raisonnablement autour de la table. »

Politique Rencontre syndicats- Macron: Le nouveau coup du mépris

Politique Rencontre syndicats- Macron: Le nouveau coup du mépris

Le monarque Macron a de nouveau manifesté son mépris vis-à-vis des corps intermédiaires d’abord en utilisant des procédures d’urgence au parlement ainsi privé de débat ensuite en refusant de rencontrer les syndicats.

Pour un peu on aurait pu s’attendre à ce qu’il substitue au parlement et au syndicat une nouvelle convention bidon. La président de la république répond clairement « à la demande d’audience des syndicats : c’est non! . Et pour bien se faire comprendre, Macron invite les syndicats à voir le concierge, c’est-à-dire Élisabeth Borne qui elle-même renvoie au ministre du travail. Ce dernier n’a pas non plus envisagé une rencontre .

Macron a donc répondu par le mépris ce vendredi à la lettre adressée par l’intersyndicale sur la réforme des retraites, en réaffirmant sa détermination à mener à bien le projet de loi.
« Le gouvernement est, comme il l’a toujours été, à votre écoute pour avancer par le dialogue, trouver des solutions innovantes, sans transiger sur la nécessité de restaurer un équilibre durable de notre régime de retraite », écrit-il, tout en se disant attentif aux « angoisses » d’une partie des Français. Il a par ailleurs refusé de rencontrer lui-même les syndicats.

« Emmanuel Macron fait du Macron. Il méprise les relations syndicales », a affirmé vendredi 10 mars sur franceinfo Fabien Villedieu, délégué syndical Sud-Rail, à la veille d’une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites, et alors que le chef de l’État n’a pas répondu favorablement à la demande des organisations syndicales d’être reçues.

Emmanuel Macron « méprise les corps intermédiaires, il méprise la mobilisation, il méprise tout le rapport de force qui est créé, toute cette souffrance, tous les gens qui sont mobilisés, tous les gens qui souffrent », martèle Fabien Villedieu. Le délégué Sud-Rail reproche au président de la République d’avoir « fermé la porte » à la discussion et dénonce « une forme de mépris total ».

« Au lieu d’essayer de trouver des solutions, de s’investir, de mouiller sa chemise, Emmanuel Macron ferme la porte, refuse de discuter. »

Fabien Villedieu constate que la situation est « bloquée » depuis le début de la contestation. « Ça fait un mois et demi qu’on se mobilise. Ça fait un mois et demi que, visiblement, les interlocuteurs qu’on a ne suffisent pas. » Les syndicats avaient « essayé, naïvement peut-être, d’impliquer le président de la République pour essayer de sortir par le haut de cette crise sociale » estime-t-il, pointant « une fin de non-recevoir » du chef de l’Etat.

Macron répond par le mépris à la demande d’audience des syndicats

Macron répond par le mépris à la demande d’audience des syndicats

La président de la république répond clairement « à la demande d’audience des syndicats e: c’est non. Et pour bien se faire comprendre, Macron invite les syndicats à voir le concierge, c’est-à-dire Élisabeth Borne qui elle-même renvoie au ministre du travail. Ce dernier n’a pas non plus envisagé une rencontre .

Macron a donc répondu par le mépris ce vendredi à la lettre adressée par l’intersyndicale sur la réforme des retraites, en réaffirmant sa détermination à mener à bien le projet de loi.
« Le gouvernement est, comme il l’a toujours été, à votre écoute pour avancer par le dialogue, trouver des solutions innovantes, sans transiger sur la nécessité de restaurer un équilibre durable de notre régime de retraite », écrit-il, tout en se disant attentif aux « angoisses » d’une partie des Français. Il a par ailleurs refusé de rencontrer lui-même les syndicats.

« Emmanuel Macron fait du Macron. Il méprise les relations syndicales », a affirmé vendredi 10 mars sur franceinfo Fabien Villedieu, délégué syndical Sud-Rail, à la veille d’une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites, et alors que le chef de l’État n’a pas répondu favorablement à la demande des organisations syndicales d’être reçues.

Emmanuel Macron « méprise les corps intermédiaires, il méprise la mobilisation, il méprise tout le rapport de force qui est créé, toute cette souffrance, tous les gens qui sont mobilisés, tous les gens qui souffrent », martèle Fabien Villedieu. Le délégué Sud-Rail reproche au président de la République d’avoir « fermé la porte » à la discussion et dénonce « une forme de mépris total ».

« Au lieu d’essayer de trouver des solutions, de s’investir, de mouiller sa chemise, Emmanuel Macron ferme la porte, refuse de discuter. »

Fabien Villedieu constate que la situation est « bloquée » depuis le début de la contestation. « Ça fait un mois et demi qu’on se mobilise. Ça fait un mois et demi que, visiblement, les interlocuteurs qu’on a ne suffisent pas. » Les syndicats avaient « essayé, naïvement peut-être, d’impliquer le président de la République pour essayer de sortir par le haut de cette crise sociale » estime-t-il, pointant « une fin de non-recevoir » du chef de l’Etat.

Social et syndicats: Le mépris de Macron pour les syndicats y compris la CFDT

Social et syndicats: Le mépris de Macron pour les syndicats y compris la CFDT

C’est vraiment pour la forme que Macron a reçu les syndicats à propos de la réforme des retraites. Il n’a pas changé d’un iota son projet. Pas vraiment étonnant, de manière systématique, Macron contourne les institutions représentatives à fin de décider seul. Il s’est même mis à dos la CFDT pourtant relativement ouverte et prête à des compromis gagnant-gagnant.

Attaqué de toute part, Macron n’a pas trouvé mieux que de critiquer les syndicats et la CFDT en particulier au cours du conseil des ministres. Une critique qui n’avait guère de légitimité dans le cadre d’un conseil des ministres mais macron a l’habitude d’y faire son numéro de One man show pour parler de tout et de rien, et surtout de rien.

Macron entretient de curieux rapports avec la démocratie; ainsi en permanence, il aura cherché à écarter toutes les organisations représentatives pour leur substituer de pseudo conventions avec des citoyens tirés au hasard dont la plupart ne connaissent rien au sujet, qui peuvent être facilement manipulés voire pas du tout motivés pour participer à cette concertation bidon.

Ce qui est en cause dans la critique de la CFDT au conseil des ministres, c’est bien entendu sa position concernant la future réforme des retraites qui ne prend pas suffisamment en compte la réalité des conditions de travil pour fixer un âge de départ (la pénibilité) et la nécessité d’encourager autrement le travail des seniors ; en effet aujourd’hui près de la moitié de ceux qui partent en retraite ne sont déjà plus sur le marché du travail.

Sur la réforme des retraites, pourtant, la CFDT semblait sinon un allié possible, du moins un acteur de bonne volonté. Mais les positions se sont durcies des deux côtés, malgré le rôle d’agent d’ambiance que s’efforce de jouer Matignon. Laurent Berger est déterminé dans son refus des 65 ans et s’implique à fond dans l’intersyndicale formée sur la question des retraites. Tout en plaidant pour la modération en son sein.

De son côté, le chef de l’Etat entend montrer qu’il est fidèle à l’esprit de la réforme courageuse. Il ne veut pas reculer sur l’âge : ce sera 65 ans ou 64 ans, accompagné dans ce cas d’une accélération de l’augmentation de la durée de cotisation. Le Président est attentif aux commentaires à venir : il ne veut pas que l’on dise que les mesures sympathiques effacent la rigueur du recul de l’âge (Relatif pour les régimes spéciaux en tout cas décalé, ce qui constitue une grave inégalité sans parler des fonctionnaires qui semblent épargnées par la réforme.) . Le compagnonnage de la CFDT paraît donc de plus en plus aléatoire. Tout comme celui de LR, dont les députés n’ont pas envie de se mouiller en approuvant une mesure impopulaire.

Le mépris de Macron pour les syndicats y compris la CFDT

Le mépris de Macron pour les syndicats y compris la CFDT

De manière systématique, Macron contourne les institutions représentatives à fin de décider seul. Il s’est même mis à dos la CFDT pourtant relativement ouverte et prête à des compromis gagnant-gagnant.

Attaqué de toute part, Macron n’a pas trouvé mieux que de critiquer les syndicats et la CFDT en particulier au cours du conseil des ministres. Une critique qui n’avait guère de légitimité dans le cadre d’un conseil des ministres mais macron a l’habitude d’y faire son numéro de One man show pour parler de tout et de rien, et surtout de rien.

Macron entretient de curieux rapports avec la démocratie; ainsi en permanence, il aura cherché à écarter toutes les organisations représentatives pour leur substituer de pseudo conventions avec des citoyens tirés au hasard dont la plupart ne connaissent rien au sujet, qui peuvent être facilement manipulés voire pas du tout motivés pour participer à cette concertation bidon.

Ce qui est en cause dans la critique de la CFDT au conseil des ministres, c’est bien entendu sa position concernant la future réforme des retraites qui ne prend pas suffisamment en compte la réalité des conditions de travil pour fixer un âge de départ (la pénibilité) et la nécessité d’encourager autrement le travail des seniors ; en effet aujourd’hui près de la moitié de ceux qui partent en retraite ne sont déjà plus sur le marché du travail.

Sur la réforme des retraites, pourtant, la CFDT semblait sinon un allié possible, du moins un acteur de bonne volonté. Mais les positions se sont durcies des deux côtés, malgré le rôle d’agent d’ambiance que s’efforce de jouer Matignon. Laurent Berger est déterminé dans son refus des 65 ans et s’implique à fond dans l’intersyndicale formée sur la question des retraites. Tout en plaidant pour la modération en son sein.

De son côté, le chef de l’Etat entend montrer qu’il est fidèle à l’esprit de la réforme courageuse. Il ne veut pas reculer sur l’âge : ce sera 65 ans ou 64 ans, accompagné dans ce cas d’une accélération de l’augmentation de la durée de cotisation. Le Président est attentif aux commentaires à venir : il ne veut pas que l’on dise que les mesures sympathiques effacent la rigueur du recul de l’âge (Relatif pour les régimes spéciaux en tout cas décalé, ce qui constitue une grave inégalité sans parler des fonctionnaires qui semblent épargnées par la réforme.) . Le compagnonnage de la CFDT paraît donc de plus en plus aléatoire. Tout comme celui de LR, dont les députés n’ont pas envie de se mouiller en approuvant une mesure impopulaire.

Boris Johnson ou le mépris du droit !

 Boris Johnson ou le mépris du droit  !

 

Aurélien Antoine, professeur de droit public et spécialiste du droit britannique, estime dans une tribune au « Monde » que le premier ministre britannique, empêtré dans le « partygate », s’est fait une règle de mépriser l’Etat de droit, une habitude contraire aux traditions des tories.

 

Boris Johnson n’est certainement pas un tory authentique. Par ses violations répétées du droit, il renie l’un des fondements de la doctrine conservatrice outre-Manche, largement partagé par les autres partis, qui réside en l’attachement profond au principe de l’Etat de droit.

L’actuel premier ministre a été qualifié de populiste par son rapport particulier à la réalité. Sans prétendre trancher le débat de la définition du populisme, le point commun entre Boris Johnson, le premier ministre hongrois Viktor Orban, le président polonais Andrzej Duda, Marine Le Pen ou Donald Trump est avant tout la relation presque pathologique qu’ils entretiennent avec la règle de droit. Arguant d’une légitimité issue d’un peuple dont l’unité est contestable, toutes ces personnalités pensent pouvoir s’abstraire des normes, y compris les plus fondamentales.

L’œuvre de Boris Johnson depuis qu’il est entré en fonction en juillet 2019 est édifiante sur le terrain du principe de l’Etat de droit, qui est l’une des valeurs cardinales de la société britannique. D’abord influencé par l’éminence sombre que fut l’ancien conseiller Dominic Cummings, le premier ministre a multiplié les atteintes à la Constitution et au droit international. En 2019, la décision de proroger le Parlement en pleine crise sur l’accord de retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE) a été sévèrement sanctionnée par la Cour suprême.

Toujours dans le cadre du Brexit, la tentative de Boris Johnson de s’extraire des contraintes du protocole nord-irlandais, notamment par le dépôt d’un projet de loi en septembre 2020 sur le marché intérieur britannique, avait conduit la Commission européenne à engager une procédure en manquement qui sera finalement abandonnée, comme d’autres. Dominic Cummings lui-même a dû quitter ses fonctions en raison des atteintes aux règles de confinement lors de la première vague de l’épidémie de Covid-19.

Avec son départ, certains espéraient que Boris Johnson allait faire preuve de plus de pondération juridique. Force est d’admettre qu’il est tombé de Charybde en Scylla. Il est bien aidé en cela par deux ministres qui ne cachent pas leur admiration pour Margaret Thatcher, Priti Patel et Dominic Raab. La première brille par son manque d’humanisme et, bien que fille d’émigrés indiens, est plus royaliste que le roi dans le traitement de la question migratoire. En concluant un accord début avril avec le Rwanda pour « délocaliser » la gestion des flux d’immigrés clandestins, tout en le présentant comme une solution respectueuse de leurs droits, la ministre de l’intérieur a battu un record de cynisme sur ce sujet tragique. La conformité de tels dispositifs au droit international et à la Convention européenne des droits de l’homme est plus que discutable.

« MÉPRIS DE CLASSE »: Bayrou répond à Jadot

 

Après les dérapages de certains des élus écolos bobos, le responsable d’Europe écologie les Verts Julien  Bayou tentent d’atténuer la polémique. En effet l’autre écolo Yannick Jadot avait estimé que ces propos constituaient un mépris de classe vis-à-vis des milieux populaires. Notons que la défense du tour de France de Bayou ressemble quand même de près à une mise en cause !

 

« Il a été dit que le Tour de France devait s’adapter aux enjeux de l’écologie et du féminisme, et je constate qu’ils le font, puisque maintenant les remises de maillots sont faites par un homme et une femme. Je ne crois pas que le Tour de France se soit effondré pour autant », a d’abord affirmé Julien Bayou.

Rappelant que l’épreuve coûtait entre « 600.000 et un million d’euros à la ville qui accueille », l’élu du conseil régional d’Île-de-France a dit vouloir adopter une attitude responsable. « Nous dénonçons un écolo-bashing », estime Julien Bayou.

« Pour nous, il n’y a pas de logique de mépris de classe. Nous soutenons le Tour de France. Simplement, nous sommes à la tête de collectivités. Quand on vous demande un million d’euros pour venir à la ville, c’est une dépense importante, (…) ça doit aussi aller avec des conditions. Le Tour de France peut générer jusqu’à 35 tonnes de déchets par étape », a-t-il prévenu.

Le 9 septembre, des propos du maire écologiste de Lyon avaient ouvert la polémique. Dans un entretien au Progrès, Grégory Doucet déplorait un Tour de France « machiste et polluant ».

Coronavirus: la conséquence du mépris de l’environnement (Jane Goodall)

Coronavirus: la conséquence du mépris de l’environnement (Jane Goodall)

 

 

C’est le « mépris » de notre environnement qui est à l’origine de la crise du Covid-19, estime Jane Goodall, 86 ans, célèbre scientifique britannique qui a consacré sa vie à la défense des animaux – notamment les chimpanzés – et de l’environnement.
Pour la primatologue, éthologue et anthropologue, le moment est venu d’apprendre de nos erreurs et de tenter d’éviter de futures catastrophes, plaide-t-elle dans un entretien accordé à l’Agence France Presse (AFP), à l’occasion de la sortie prochaine d’un nouveau documentaire produit par National Geographic, Jane, un message d’espoir.

Comment percevez-vous cette pandémie ?

Jane Goodall : C’est notre mépris pour la nature et notre manque de respect pour les animaux avec lesquels nous devrions partager la planète qui ont causé cette pandémie, qui avait été prédite de longue date. Car à mesure que nous détruisons, par exemple la forêt, les différentes espèces d’animaux qui l’habitent sont poussées en proximité forcée et des maladies passent d’un animal à un autre, et un de ces animaux, rapproché par force des humains, va probablement les infecter.

Ce sont aussi les animaux sauvages chassés, vendus sur des marchés en Afrique ou en Asie, notamment en Chine, et nos élevages intensifs où nous parquons cruellement des milliards d’animaux, ce sont ces conditions qui donnent l’occasion aux virus de faire le saut entre les espèces vers les humains.

Concernant ces marchés animaliers, que faire ?

C’est une très bonne chose que la Chine ait fermé les marchés d’animaux vivants. C’est une interdiction temporaire dont nous espérons qu’elle deviendra permanente et que d’autres pays asiatiques vont suivre. Mais en Afrique il sera très difficile de stopper la vente de viande de brousse, car tant de gens en dépendent pour leur subsistance. Il faudra penser très attentivement à comment faire, car on ne peut empêcher quelqu’un de faire quelque chose quand il n’a absolument pas d’argent pour vivre ou faire vivre sa famille. Mais que cette pandémie nous apprenne au moins quoi faire pour en éviter une prochaine.

Et il y a de quoi espérer ?

Nous devons comprendre que nous faisons partie du monde naturel, que nous en dépendons, et qu’en le détruisant, en fait, nous volons l’avenir de nos enfants. J’espère qu’en raison de cette riposte sans précédent, ces confinements partout dans le monde, plus de gens vont se réveiller, commencer à penser des façons dont ils pourraient vivre différemment leurs vies.

Tout le monde peut avoir un impact chaque jour, si vous pensez aux conséquences des petits choix que vous faites : ce que vous mangez ; d’où ça vient ; est-ce que ça a causé de la cruauté envers les animaux ; est-ce que ça provient d’une agriculture intensive, ce qui est le cas en général ; est-ce que c’est bon marché grâce à du travail forcé d’enfants ; est-ce que sa production a nui à l’environnement ; combien de kilomètres a-t-il fallu le faire voyager ; avez-vous pensé à marcher au lieu de prendre la voiture ; comment pourriez-vous lutter contre la pauvreté, parce que les gens pauvres ne peuvent pas faire ce genre de choix éthiques, ils doivent faire ce qu’ils peuvent pour survivre, ils ne peuvent pas se poser ces questions sur ce qu’ils achètent, ça doit être le moins cher et ils abattront le dernier arbre parce qu’ils sont au désespoir de trouver de la terre pour faire pousser quelque chose à manger… Ce que nous pouvons faire chacun dans notre vie dépend de qui nous sommes, mais nous pouvons tous faire une différence, tous.

 

Macron va payer le mépris des syndicats et de la CFDT en particulier

Macron va payer le mépris des syndicats et de la CFDT en particulier

 

Beaucoup s’étonnent du raidissement de Laurent Berger secrétaire général de la CFDT vis-à-vis de la réforme des retraites. Pourtant il faut intégrer le fait que la CFDT n’est pas prête à avaler une nouvelle couleuvre avec en plus le mépris total pouvoir en place. Le conflit entre la CFDT et Macron a débuté avec l’affaire des gilets jaunes. pour sortir de la chienlit sociale s’était installé en France, Laurent Berger a alors proposé la médiation des syndicats et notamment une table ronde sur les principaux enjeux sociaux en cause. Une opposition constructive dans la mesure où les gilets jaunes non seulement étaient incapables de désigner des représentants mais refuser même de donner le moindre mandat à la C. Au final mouvement s’est éternisé et Macron a dû payer le prix fort en lâchant sur énormément de revendications qui ont eu un coup budgétaire non négligeable entre parenthèses (et qui en passant ont peut-être permis d’ailleurs aussi de soutenir la crosse la croissance). Ce refus de macro correspond à sa vision de la gestion théocratique du pouvoir qui évidemment veut s’affranchir de toute médiation des cœurs intermédiaires y compris du gouvernement. Le second conflit est intervenu l’heure de l’affaire de la réforme de l’assurance chômage ou la les partenaires sociaux ont été mis en demeure d’accepter les délais et les mesures du gouvernement. Compte tenu de ce contexte inacceptable de négociation, les partenaires sociaux ont refusé la méthode et l’État à imposer des mesures drastiques de mise en œuvre pour l’assurance chômage. Une orientation qui a été particulièrement mal appréciée par la CFDT et par Laurent Berger. Cette fois l’opposition porte sur le système de retraite universelle dont d’ailleurs la CFDT est à l’origine. Son objectif est clair il s’agit de rendre le système plus juste en fonction notamment de la pénibilité réelle des emplois et non en fonction des statuts. Le problème c’est que cette réforme a été percutée par la malencontreuse initiative du premier ministre qui a mélangé les mesures systémiques et les mesures paramétriques. Sans doute très Il était toujours républicain, toujours très a droite toujours fidèle à l’ultralibéralisme qui en l’occurrence ce propose de transférer au privé une partie de la gestion du risque retraite, ce que réclame depuis longtemps le Medef et les assureurs qui en font parti. Cette fois les vraisemblables que la CFDT ne lâchera pas vis-à-vis du pouvoir. Il est clair que Laurent Berger va faire payer gouvernement et à Macron sa condescendance et son mépris des syndicats en même temps qu’il veut évidemment obtenir des satisfactions pour une réforme plus juste et plus pertinent. Et on ne pourra pas reprocher à la CFDT son radicalisme et son irresponsabilité.

Gilets jaunes : la condescendance et le mépris des élites

Gilets jaunes : la condescendance et le mépris des élites

 

À l’occasion du mouvement des gilets jaunes et surtout dans la dernière période, les clivages se sont nettement approfondis entre d’une part les intérêts des couches moyennes et populaires et ceux  des plus nantis. En fait, le problème de fond qui est posé est celui la question de la répartition des richesses. Il est clair que ceux qui sont les plus favorisés ne sont pas tous prêts à partager de façon différente le gâteau. On a même vu des propos  particulièrement injurieux comme celui de l’acteur Mathieu Kassovitz (par ailleurs bon comédien) s’adressant aux gilets jaunes qui a déclaré après l’intervention de Macron : » vous n’êtes pas contents ? Vous attendiez peut-être à ce qu’on vous paye une Mercedes et qu’on vous donne un SMIC à 2500 € ? ». D’autres déclarations du même type ont été  relevées comme la catastrophe annoncée de l’économie française, le chômage généralisé si on augmentait le SMIC de 10 € supplémentaires. Facile de ridiculiser la demande sociale quand on gagne 20 000, ou 100 000 € par mois. D’une certaine manière le même mépris dont a témoigné Macron. Pas étonnant, si ces nantis soutiennent  d’ailleurs autant la politique de Macron car elle profite surtout aux plus favorisés. Le pompon sans doute c’est quand des ancien de 68, leaders de l’époque, comme Cohn-Bendit ou Romain Goupil se transforment  en avocat de Macron. Sans doute l’effet de l’âge quand on approche les 70 ans mais surtout quand on est passé du statut de révolutionnaire à celui de bourgeois ignorants des problématiques sociales et surtout économiques contemporaines. La confirmation comme disait Malraux que décidément la vieillesse est un naufrage ! Pour preuve la difficulté qu’ont les deux intéressés cités à s’exprimer de manière un peu claire et cohérente. Bref, ils radotent !

 

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