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Lyon: la viande de retour dans les menus des écolos !

Lyon: la viande de retour dans les menus des écolos !

 

Les élus d’Europe écologie les Verts ont sans doute commis une erreur supplémentaire en voulant imposer à Lyon une idéologie végétarienne de manière brutale est en contradiction avec les besoins nutritionnels actuels. La brutale décision des élus écolos de Lyon qui voulait imposer des menus sans viande a fait long feu après les nombreuses protestations non seulement d’associations, d’organisation mais aussi de nutritionnistes. Du coup, la mairie de Lyon a changé complètement son fusil d’épaule et justifie son changement d’orientation en s’appuyant sur la crise sanitaire qui en fait avoir grand-chose à voir dans l’affaire : «Nous n’avons encore aucune visibilité sur ce que sera le protocole sanitaire à la rentrée», a souligné l’adjointe à l’Éducation, Stéphanie Léger, lors d’une visioconférence de presse. «Mais cette fois, nous avons eu le temps de travailler à une proposition de plat chaud avec viande qui sera faite de façon régulière, tous les cinq repas en moyenne», a ajouté l’élue.

 

La mairie avait considéré qu’un menu unique sans viande, mais incluant œufs ou poisson, était «le moins excluant» pour les élèves compte tenu de leurs habitudes alimentaires, gustatives ou religieuses qui conduisent déjà la moitié d’entre eux, en temps normal, à écarter la viande. Cette mesure avait été complétée par un allongement de la pause méridienne et le recours à d’autres lieux de restauration comme les gymnases.

L’opposition locale, relayée par des membres du gouvernement, avait cependant accusé l’exécutif écologiste de vouloir imposer une «idéologie» végétarienne.

 

«La morale de cette histoire est qu’il est bien possible de servir des produits carnés aux

à noter au plan du gouvernement la position surréaliste de Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique qui avait notamment qualifié le supposé déséquilibre nutritionnel d’un repas sans viande de «débat préhistorique» objet de «clichés éculés» .

Végétalisation des menus : et la qualité ?

 Végétalisation des menus : et la qualité ?

La végétalisation des menus dans les cantines scolaires permet d’augmenter la part de bio et de local, notent dans une tribune au « Monde » trois acteurs du secteur, soulignant la nécessité de s’interroger sur la qualité des protéines, qu’elles soient animales ou végétales, et la sensibilisation aux bons enjeux et d’implication des citoyens. Par Christophe Hébert,Président de l’Association nationale des directeurs de restauration publique territoriale/Agores, Gilles Pérole, Président d’Un Plus Bio, Vincent Rozé, Président du réseau Manger bio.

 

Tribune.

 

Bonne nouvelle, l’enjeu des cantines et leurs 3,5 milliards de repas annuels reviennent au cœur du débat public. La ville de Lyon a décidé de supprimer la viande de ses menus pendant quelques semaines à compter du 22 février, pour des raisons sanitaires et techniques, pour ne conserver qu’un repas unique.

Cette décision a fait l’objet de vives critiques de la part de certains membres du gouvernement. Cela en dit long sur notre approche culturelle de l’alimentation en restauration collective, et révèle le lot d’incompréhensions et de méconnaissance sur ce secteur économique et social fondamental, voire une forme d’hypocrisie collective.

Le menu végétarien n’est pas qu’un choix militant. Passons d’abord sur la polémique politicienne, pour regarder de plus près quelques réalités qui, à nos yeux, vont dans le sens de l’histoire. On l’oublie rapidement mais avec la loi EGalim, les cantines scolaires de France sont déjà tenues d’introduire un menu végétarien par semaine depuis le 1er novembre 2019.

 

Cette mesure n’est pas le fruit du hasard, elle est issue d’un long travail du Haut Conseil de santé publique et de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), qui s’est traduit par une série de recommandations autour des protéines végétales (légumineuses, céréales) dans le dernier programme national de l’alimentation et de la nutrition. 

La ville de Lyon, comme toutes les collectivités qui servent des repas en restauration collective, est-elle en droit de prendre une décision aussi importante pour ses usagers, comme pour les employés de ses cuisines ?

Notre réponse est oui. D’abord, la mise en place d’un protocole sanitaire renforcé le 1er février (et sans aide de l’Etat) au sein des cuisines collectives génère de vraies tensions et des difficultés techniques, sans compter la pression sur les effectifs lors d’isolement de cas contacts du Covid-19.

Ce n’est pas tout : face à l’urgence climatique, de plus en plus d’élus locaux osent aujourd’hui prendre des décisions courageuses pour peser sur le changement. Beaucoup de villes ont, à cet égard, inscrit au cœur de leur projet de transformer en profondeur leurs politiques alimentaires.

Avec une nouvelle équipe aux commandes, Lyon fait partie de ces territoires en mouvement qui veulent faire progresser la qualité en restauration sur le long terme. Et s’il est difficile de mettre tout le monde d’accord, il nous paraît plus maladroit encore de dicter leurs choix à des communes qui initient et expérimentent des changements de vision.

Menus des cantines : la politique dans les assiettes des enfants

Menus  des cantines : la politique dans les assiettes des enfants

 

Officiellement, la décision des élus municipaux de Lyon d’imposer un menu unique sans viande dans les cantines des élèves correspondraient à des impératifs sanitaires. En réalité sans doute, c’est aussi l’occasion pour les écolos de plier devant des exigences religieuses et de satisfaire en même temps des objectifs écologiques

 

 

Julien Bayou, premier secrétaire d’Europe Écologie – Les Verts (EELV), expliquait encore en janvier, au sujet des régionales, que ce fameux échelon local pouvait «être le fer de lance de la transformation écologique» grâce entre autres à «l’alimentation dans les cantines scolaires». Le parti juge en outre que «l’urgence climatique et environnementale impose la nécessité d’engager la France et l’Europe dans la transition alimentaire vers une consommation plus végétale…». Une explication loin des contraintes sanitaires !

 

PAS SÛR CEPENDANT QUE LA MESURE SOIT TRÈS SOCIALE DANS LA MESURE OÙ POUR NOMBRE D’ENFANTS DE MILIEUX MODESTES LE REPAS DE MIDI EST LE PLUS RICHE ET LE PLUS CONSISTANT DE LA JOURNÉE.

 

 MAIS C’EST AUSSI L’OCCASION DE FAIRE PARLER DU MAIRE ÉCOLOGISTE DE LYON QUI VEUT JOUER UN RÔLE DANS LA CAMPAGNE ÉLECTORALE PRESIDENTIELLE.

 

Derrière les objectifs techniques se dissimulent des idéologies. Grégory Doucet -affirme que fluidifier le service sur fond d’épidémie de Covid-19, avec un menu qui « correspond au goût du plus grand nombre » -, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a dénoncé, lui  « politique moraliste et élitiste » qui « exclut les classes populaires ». « Arrêtons de mettre de l’idéologie dans l’assiette de nos enfants ! », a renchéri dimanche le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, qui a saisi le préfet du Rhône à ce sujet. Une façon de jouer l’opposition entre une écologie «pragmatique », que défendraient les macronistes, et une écologie «dogmatique », qui serait portée par les Verts. Les écologistes de Lyon se défendre en considérant que l’ancien maire Gérard Collomb avait pris une mesure identique au moment de la première vague du virus. Peut-être pas une référence politique de grande valeur pour quelqu’un qui sait surtout manifester par un grand immobilisme face aux enjeux politiques et sociétaux à Lyon comme lorsqu’il était ministre de l’intérieur.

Menus sans viande et gouvernement sans cohérence

Menus sans viande et gouvernement sans cohérence

 

Une nouvelle fois le gouvernement montre ses contradictions et une incohérence totale vis-à-vis des menus sans viande imposés par les élus écolos de Lyon dans les cantines scolaires. Alors que le ministre de l’agriculture et le ministre de l’intérieur ont condamné les pratiques des écologistes lyonnais par contre le ministre de la santé et la ministre de l’environnement se sont prononcés pour. Le tout sur des arguments très spécieux pour ces deux derniers .

 

En effet,  le très bavard ministre de la santé se fonde sur sa propre expérience  » quand il prépare des menus sans viande pour ses enfants » (on se demande quand !) . Barbara Pompili la ministre de l’environnement se fonde sur de pseudos études qui démontreraient qu’un menu sans viande ne présente aucun déficit de protéines au contraire !

Et Barbara Pompili y d’évacuer les critiques d’un revers de main en ringardisant -pratique habituelle des gauchistes- ceux qui critiquent l’imposition de menus sans viande. Un débat « préhistorique » d’après elle ! Et pour en rajouter une couche,  la ministre de l’environnement n’hésite pas à affirmer qu’on ne mange pas moins de viande dans les milieux défavorisés, au contraire ! (Du poulet et du porc aux hormones peut-être?).




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