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Trump : son ex-directeur financier reconnaît avoir menti

Trump  : son ex-directeur financier reconnaît avoir menti

L’ex-directeur financier de Donald Trump, Allen Weisselberg, qui a déjà fait de la prison pour fraudes financières, a plaidé coupable lundi de parjure devant la justice new-yorkaise pour avoir donné de fausses informations liées au récent procès civil de l’ancien président américain.

M. Weisselberg, 76 ans, qui avait commencé à travailler il y a 50 ans comme expert comptable pour le père de Donald Trump et qui fut directeur financier de la Trump Organization de 2005 à 2021,  a reconnu avoir menti lors de l’instruction sur la valeur d’un appartement du groupe immobilier qui rassemble des immeubles, hôtels, golfs.

Le 16 février, Donald Trump a été condamné au civil par la cour suprême de New York à 355 millions de dollars d’amende (plus une centaine de millions de dollars d’intérêts) pour fraudes financières, pour avoir illégalement gonflé la valeur de son patrimoine immobilier afin d’obtenir de meilleures conditions de prêts et d’assurances. Poursuivi dans ce procès civil, tout comme Donald Trump et ses deux fils Eric et Donald Jr, Allen Weisselberg a été condamné à trois ans d’interdiction de diriger une entreprise dans l’État de New York et à une interdiction à vie de toute fonction de gestion financière dans une entreprise.

 

 

Évolution du Chômage : Hollande a menti (Cahuzac)

Évolution du Chômage : Hollande a menti (Cahuzac)

Jérôme Cahuzac, ancien député du Lot-et-Garonne et ministre du délégué au Budget sous François Hollande, a accusé lundi 27 novembre sur France Inter l’ancien président socialiste d’avoir menti aux Français sur la courbe du chômage. ( Franceinfo)

En Lot-et-Garonne, Jérôme Cahuzac fait sa première sortie publique depuis dix ans
« En 2013, Hollande annonce le retournement de la courbe du chômage, sachant parfaitement que c’était impossible. Aucune note de la direction de la prévision de la Banque de France, de la direction du Budget, de la direction du Trésor ne lui permettait d’annoncer cela. Bien au contraire même », a accusé l’ancien ministre. « Il l’annonce en 2013 en sachant que ce n’est pas vrai, en 2014 en sachant que ce n’est pas possible, et ce jusqu’à la fin de son mandat. En vain toujours, puisque c’est au début du mandat d’Emmanuel Macron que cette courbe du chômage s’est inversée. D’ailleurs, en partie grâce aux mesures que François Hollande a pu décider. Il savait que ça prendrait ce temps-là », a-t-il poursuivi.

« Quand il l’annonce des années avant, il ment », affirme-t-il. Selon Jérôme Cahuzac, François Hollande « a lui aussi une part de responsabilité à cet égard » dans la défiance des Français vis-à-vis des politiques. « J’ai ma part de responsabilité que j’assume. Il faudrait peut-être que les autres reconnaissent la leur et l’assument. On en est loin », dit-il.

L’élection de François Hollande par les Français en 2012, « s’est avéré un choix malencontreux et même douloureux à la fin », a-t-il estimé. « Un président sortant qui n’a même pas la possibilité de se représenter, cela en dit long sur la façon dont il a précisément exercé ce mandat », a-t-il chargé.

Toute le monde en prend pour son grade. Jérôme Cahuzac a également dénoncé l’attitude les dirigeants socialistes dans la vie politique d’aujourd’hui : « Ils ont signé un accord qui n’est qu’un accord de soumission à l’égard de La France insoumise et de son leader Jean-Luc Mélenchon. Un accord de soumission avec comme seule contrepartie le sauvetage de leurs sièges à eux », a-t-il critiqué. « Ils ont vendu toute la gouvernance, tout l’esprit de responsabilité, tout le bilan du Parti socialiste de ces 40 dernières années pour sauver dix, quinze ou 20 sièges des dirigeants », a-t-il souligné

Jérôme Cahuzac fait son grand retour dans les médias après avoir été condamné à de la prison ferme à cinq ans d’inéligibilité et à 300 000 euros d’amende pour fraude fiscale.

Chômage : Hollande a menti (Cahuzac)

Chômage : Hollande a menti (Cahuzac)

Jérôme Cahuzac, ancien député du Lot-et-Garonne et ministre du délégué au Budget sous François Hollande, a accusé lundi 27 novembre sur France Inter l’ancien président socialiste d’avoir menti aux Français sur la courbe du chômage. ( Franceinfo)

En Lot-et-Garonne, Jérôme Cahuzac fait sa première sortie publique depuis dix ans
« En 2013, Hollande annonce le retournement de la courbe du chômage, sachant parfaitement que c’était impossible. Aucune note de la direction de la prévision de la Banque de France, de la direction du Budget, de la direction du Trésor ne lui permettait d’annoncer cela. Bien au contraire même », a accusé l’ancien ministre. « Il l’annonce en 2013 en sachant que ce n’est pas vrai, en 2014 en sachant que ce n’est pas possible, et ce jusqu’à la fin de son mandat. En vain toujours, puisque c’est au début du mandat d’Emmanuel Macron que cette courbe du chômage s’est inversée. D’ailleurs, en partie grâce aux mesures que François Hollande a pu décider. Il savait que ça prendrait ce temps-là », a-t-il poursuivi.

« Quand il l’annonce des années avant, il ment », affirme-t-il. Selon Jérôme Cahuzac, François Hollande « a lui aussi une part de responsabilité à cet égard » dans la défiance des Français vis-à-vis des politiques. « J’ai ma part de responsabilité que j’assume. Il faudrait peut-être que les autres reconnaissent la leur et l’assument. On en est loin », dit-il.

L’élection de François Hollande par les Français en 2012, « s’est avéré un choix malencontreux et même douloureux à la fin », a-t-il estimé. « Un président sortant qui n’a même pas la possibilité de se représenter, cela en dit long sur la façon dont il a précisément exercé ce mandat », a-t-il chargé.

Toute le monde en prend pour son grade. Jérôme Cahuzac a également dénoncé l’attitude les dirigeants socialistes dans la vie politique d’aujourd’hui : « Ils ont signé un accord qui n’est qu’un accord de soumission à l’égard de La France insoumise et de son leader Jean-Luc Mélenchon. Un accord de soumission avec comme seule contrepartie le sauvetage de leurs sièges à eux », a-t-il critiqué. « Ils ont vendu toute la gouvernance, tout l’esprit de responsabilité, tout le bilan du Parti socialiste de ces 40 dernières années pour sauver dix, quinze ou 20 sièges des dirigeants », a-t-il souligné

Jérôme Cahuzac fait son grand retour dans les médias après avoir été condamné à de la prison ferme à cinq ans d’inéligibilité et à 300 000 euros d’amende pour fraude fiscale.

Pourquoi Macron a menti à propos de la CFDT ?

Pourquoi Macron a menti à propos de la CFDT ?

complètement acculé, le président lors de son interview télé n’a pas hésité à mettre en question la responsabilité particulière de la CFDT concernant l’absence de consensus sur la réforme des retraites. Un mensonge indigne dans la mesure où le premier syndicat de France a toujours été à la pointe justement pour faire des propositions crédibles en matière de progrès économique et social. Même l’idée de la réforme universelle des retraites reprise par Macron vient de la CFDT. Macon l’a promise en 2017 pour finalement décider d’une réforme ratatinée injuste et inefficace non pas universelle mais seulement paramétrique.

Macron est coupable d’une injure envers la CFDT et en particulier son secrétaire général Laurent Berger, un leader autrement plus responsable que l’aventurier au service de la grande finance et qui n’hésite même pas à prendre le risque du chaos pour satisfaire aussi son ego. Et surprise, Macon a été obligé hier 24 mars de s’excuser auprès de Laurent Berger allant de manière hypocrite jusqu’à le féliciter pour son sens politique.

Ce n’est pas par hasard si la CFDT, 50 ans après sa création, est devenue majoritaire. C’est grâce à un travail de cohérence, un travail déterminé, un travail efficace que la CFDT a pu persuader de plus en plus de couches sociales. L’évolution sociologique a aussi favorisé la croissance de la CFDT avec l’élévation générale du niveau d’éducation et de formation.

Macron, avec cette accusation de la CFDT pratique la politique de la terre brûlée car désormais le dialogue avec les syndicats réformistes aujourd’hui majoritaires en France va devenir hypothétique voire impossible. Qui par exemple va être en capacité de gérer la chienlit actuelle qui risque de se transformer en chaos. Sûrement pas Macron et sa clique de courtisans et de petits marquis transparents et incompétents.

Qui pour négocier les réformes nécessaires à la transformation économique et sociale? L’affaire n’est pas nouvelle, Macron éprouve un mépris à l’égard de toutes les institutions intermédiaires et particulièrement pour les syndicats. Fondamentalement, c’est un petit-bourgeois de droite inculte politiquement et immature psychologiquement.

Avant d’être président de la république Macon n’a jamais connu le moindre engagement. Il est complètement hors sol et n’a qu’une vue ésotérique des réalités. Un président, aussi chef des armées, qui a évité de faire son service militaire pour cause d’études ! Ce qui en dit long sur ses convictions républicaines et démocratiques.

Pendant ce temps-là, depuis parfois des dizaines d’années, des responsable CFDT à tous les niveaux géographiques ont inlassablement servis le progrès social et participé à la modernisation économique. Beaucoup ont sacrifié leur carrière professionnelle personnelle pour se mettre au service du progrès social , économique et sociétal. Au service de la justice et de l’efficacité.

La proposition de réforme universelle proposée par la CFDT en 2012

La proposition de réforme universelle proposée par la CFDT en 2012 revue de la CFDT, Jean-Louis Malys , secrétaire national de la CFDT, responsable de la politique des retraites.

Le système des retraites a été construit pour des des profils de carrière issus des Trente Glorieuses. Ces schémas de carrière étaient principalement linéaires et ascendants, avec une prédominance de l’emploi masculin. Ils sont aujourd’hui de moins en moins représentatifs de la réalité. Une réforme globale des retraites est indispensable pour éviter le creusement des inégalités entre ceux dont le parcours se caractérise toujours par la stabilité et ceux qui ont connu des mobilités, le chômage et la précarité. Si rien n’est fait, cette deuxième catégorie de salariés serait la grande perdante de la poursuite de réformes paramétriques au fil de l’eau. Un débat national sur une réforme systémique constitue donc aujourd’hui une étape incontournable.

Résumer la question des retraites à une simple équation financière est l’attitude la plus courante mais aussi la plus dangereuse. Elle aboutit soit à durcir indistinctement les conditions d’accès à la retraite, donc à creuser les inégalités, soit à revendiquer un statu quo intenable financé par une ponction grandissante sur la richesse produite sans souci des autres dépenses nécessaires comme l’éducation, la recherche, la santé ou la dépendance.

Au-delà de ses enjeux collectifs, la question des retraites renvoie chacun à sa situation : son âge, son 39 Jean-Louis Malys est secrétaire national de la CFDT, responsable de la politique des retraites. Jean-Louis Malys La position de la CFDT sur les retraites Pour une réforme systémique Cadres-cfdt, n°453. avril 2013 40 parcours professionnel et personnel, sa situation familiale, son patrimoine, ses aspirations, sa conception des temps de vie. L’écart entre la vision personnelle, pour ne pas dire individuelle, et la réponse économique, pour ne pas dire arithmétique, montre le défi que nous devons relever pour imaginer des solutions adaptées à notre temps, à ses réelles opportunités et à ses nombreuses contraintes. Depuis longtemps, avant 2010, avant même 2003 et 1995, la CFDT a choisi la voie de la lucidité et de l’ambition tout en assumant le prix de l’inconfort.

Le livre blanc de Michel Rocard en 1991 disait déjà l’essentiel : « Même avec des hypothèses économiques favorables au plein emploi, les régimes de retraite connaîtront des problèmes de financement, avec, à partir de 2005, l’arrivée massive à l’âge de la retraite des générations nombreuses de l’aprèsguerre. Là où on avait trois cotisants pour un retraité en 1970, on n’en compte plus que 1,9 en 2010 et 1,7 en 2040 dans les circonstances les plus favorables, 1,3 dans le cas contraire. » La réforme Balladur de 1993, en ne s’attaquant qu’aux retraites du privé et en éludant tout débat démocratique, a été un premier acte dont le caractère complexe et insidieusement douloureux n’a ni permis ni souhaité éclairer les vrais enjeux.

Une orientation confédérale de longue date En 2003, le mouvement social et les choix portés par la CFDT, au-delà des polémiques et incompréhensions suscitées, a porté les véritables enjeux qui n’ont cessé de s’imposer depuis lors : le choix entre la question de l’âge de départ et la durée de cotisation, la situation profondément injuste des carrières longues, celle des petites retraites, en particulier des femmes, l’enjeu de la pénibilité, et la situation des poly-pensionnés mise au grand jour par notre organisation. Entre ceux qui vantaient le « courage » de la CFDT et ceux qui hurlaient à la trahison, le temps a aujourd’hui fait son œuvre. Ceux qui n’ont cessé de prôner l’immobilisme ou la seule solution financière (« les riches peuvent 41 payer ») ont continué à avaler quelques couleuvres : abandon un peu honteux de la revendication des 37 ans et demi puis compromis (acceptable ?) pour la réforme des régimes spéciaux en 2008.

Le gouvernement Fillon prétendait quant à lui avoir résolu la question de l’équilibre des retraites par la réforme de 2010, tout en annonçant par avance qu’une nouvelle réforme paramétrique est d’ores et déjà programmée en 2018, voire avant, si la récession devait s’installer. Même si le gouvernement Ayrault prévoit une concertation sur les retraites à partir du printemps 2013, le temps du débat de fond sur ce thème n’est pas encore advenu et celui du consensus apparaît bien aléatoire. Débat et consensus sont-ils nécessaires ? Sont-ils possibles ? Nous continuons à le penser, sans pour autant imaginer qu’ils soient aisés l’un et l’autre. L’idée d’une réforme des retraites de grande ampleur fait partie des orientations confédérales depuis plus d’une décennie sous des appellations diverses, qu’il s’agisse d’une « refondation de la répartition » (congrès de Lille), d’une « réforme globale des retraites » (congrès de Nantes) ou d’une « harmonisation et consolidation de tous les régimes de retraites par répartition » (congrès de Grenoble). La réflexion s’est développée lors du Conseil national confédéral en mai 2008, où l’idée d’une réforme systémique des retraites a été formulée. Elle s’est également traduite en 2009 par la demande publique d’un « Grenelle des retraites ». Les enjeux politiques définis ainsi prennent en compte le triple défi de la démographie, de l’emploi et des inégalités.

Ils impliquent un débat de société pour préparer une réforme générale du système de retraite, afin de le rendre plus juste et pérenne financièrement, en tenant mieux compte des parcours professionnels, des parcours de vie et des aspirations des salariés. En 2010, les trois débats qui se sont tenus lors du congrès confédéral de Tours sur le thème des retraites précisent les contours d’une réforme globale et apportent L’idée d’une réforme des retraites de grande ampleur fait partie des orientations confédérales depuis plus d’une décennie. 42 des réponses à des questions majeures. D’une part, la durée de cotisation est confirmée comme le paramètre le plus juste.

Elle peut être augmentée pour tenir compte de l’allongement de la vie, à condition d’un renforcement des solidarités et des possibilités de choix des salariés. D’autre part, le financement du volet contributif des retraites doit s’appuyer sur les seuls revenus du travail tandis que les solidarités ont vocation à être financées par l’ensemble des revenus, y compris les revenus du capital. Enfin, une réflexion doit s’engager sur les conditions d’unification, à terme, des régimes de retraite pour répondre à des carrières de plus en plus sinueuses. À partir de ces décisions, nous souhaitons faire émerger un nouveau système de retraite, qui réponde aux enjeux de contributivité et de solidarité, tout en assurant la solvabilité financière à long terme, seule capable de rassurer les salariés, en particulier les plus jeunes générations. Le rendez-vous de 2013 et la nécessaire recherche d’un consensus Une demande de la CFDT La mobilisation de 2010 sur la réforme des retraites à laquelle la CFDT a activement participé a permis d’obtenir l’ouverture en 2013 d’un débat sur une réforme globale.

Il s’agissait d’une demande portée par la CFDT. L’article 16 de la loi de 2010 prévoit ainsi l’organisation d’une réflexion nationale sur « les objectifs et les caractéristiques d’une réforme systémique » des retraites à partir du premier semestre 2013. La tenue de ce débat a été confirmée lors de la grande conférence sociale qui s’est tenue en juillet 2012. La feuille de route qui en est issue prévoit un calendrier en trois temps. Un état des lieux a tout d’abord été réalisé à travers deux rapports successifs du Conseil d’orientation des retraites parus respectivement en décembre 2012 et janvier 2013 : l’un concernant les projections financières 43 à moyen et long terme, l’autre centré sur les questions de justice sociale et de lisibilité.

Cet état des lieux confirme la nécessité d’une réforme globale des retraites. Sur la base de ces travaux, une Commission sur l’avenir des retraites a été chargée par les pouvoirs publics d’identifier d’ici juin 2013 différentes pistes de réforme permettant « d’assurer l’équilibre des régimes (…) à court, moyen et long terme » et « d’en renforcer la justice, l’équité et la lisibilité »1. Une concertation se tiendra par la suite entre l’Etat et les partenaires sociaux sur « les évolutions souhaitables de notre système de retraite »2, préalablement à la décision de mesures par les pouvoirs publics à l’horizon fin 2013 – début 2014. Les positions des autres organisations syndicales Au sein des organisations syndicales, les oppositions à une réforme systémique restent nombreuses. La plupart d’entre elles s’opposent à l’idée d’un changement de système de retraite car, selon elles, la question du financement ne serait pas réglée par une telle réforme globale, qui ne permettrait pas de garantir le niveau des pensions.

Leur approche consiste implicitement à réduire la question des retraites aux ajustements paramétriques, en négligeant les dimensions sociétales et de redistribution et en privilégiant une approche exclusivement financière. Les logiques institutionnelles autour des organismes de retraite et les enjeux de pouvoir influent aussi sur ces positionnements. Les arguments utilisés sont souvent caricaturaux en affirmant contre l’évidence que le caractère systémique d’une réforme inclurait l’abandon automatique de la répartition ou que tout recul d’un système par annuités aboutirait à moins de solidarité.

Réduit à ces postures, le débat est clos avant d’avoir été engagé. Nous voulons faire ici la démonstration qu’une Une concertation se tiendra par la suite entre l’Etat et les partenaires sociaux sur « les évolutions souhaitables de notre système de retraite », préalablement à la décision de mesures par les pouvoirs publics à l’horizon fin 2013 – début 2014. 44 réforme systémique aboutit au contraire à consolider la répartition en la rendant solvable à long terme, et que la remise à plat des mécanismes de solidarité n’a d’autre but que de les rendre plus efficaces en les « fléchant » davantage vers ceux qui en ont besoin et en évitant certaines redistributions qui, par des mécanismes à la limite du compréhensible, aboutissent à servir ceux qui sont déjà bien lotis. Le positionnement des employeurs Les organisations d’employeurs se déclarent souvent favorables à un système par points voire revendiquent une réforme systémique. Ces positionnements sont motivés par une volonté d’individualiser la prise en charge des risques sociaux, de réduire les logiques solidaires quitte à favoriser les logiques de promotion de la capitalisation. Les objectifs de la CFDT ne sont évidemment pas ceux-là.

L’indispensable débat national La préparation du débat national sur une réforme systémique s’avère aujourd’hui indispensable. Sans réforme systémique, l’érosion des droits constitue une quasi-fatalité : pour le privé, par la baisse du taux de remplacement, pour le public, notamment dans l’hypothèse d’une remise en cause unilatérale de la règle des six derniers mois. La loi de 2010 portait en germes une nouvelle réforme paramétrique en 2018, voire même avant cette date en fonction de l’état des comptes. Or, la crise que nous subissons accélère leur dégradation et la CFDT se félicite que la feuille de route de la conférence sociale ait maintenu le rendez-vous de 2013. Revenons sur les dangers inclus dans le maintien en l’état des différents systèmes de retraite.

Empiler les mesures qui durcissent les conditions d’accès à une retraite pleine aboutit immanquablement à réduire le niveau de pension de ceux qui n’ont pas pu effectuer une carrière complète. Sans réforme systémique, l’érosion des droits constitue une quasi-fatalité. 45 Cela concerne les nouvelles générations et les femmes qui, pour une part croissante, sont des travailleurs pauvres et précaires. Les autres perdants sont les salariés ayant commencé leur carrière jeunes et ceux dont le métier pénible devient intenable ou dont la santé a été gravement affectée par de mauvaises conditions de travail.

De fait, l’écart va se creuser entre ceux-là et les salariés mieux lotis qui ont la chance d’avoir une carrière linéaire et complète. Nos systèmes de retraite actuels sont parfaitement adaptés aux profils des Trente Glorieuses. Ces derniers sont construits sur un schéma de carrière sans rupture ni mobilité. Ils récompensent les itinéraires ascendants et les promotions fulgurantes de fin de carrière. Ils favorisent les parcours conjugaux et les familles patriarcales stables.

Il faut être aveugle pour ne pas constater que cela ne concernera dans quelques années plus grand-monde. Les mécanismes actuels de solidarité existent bel et bien, ils représentent même 28 % du total des retraites directes et indirectes versées2. Qui en sont les contributeurs ? Qui en sont les bénéficiaires ? Diverses études le démontrent : les carrières plates et longues subventionnent les carrières dynamiques. Les dispositifs d’aide aux retraités parents sont très favorables aux salariés aisés et aux hommes, pas aux femmes, ni aux familles modestes. La prise en compte des périodes de chômage n’est que partielle et peut s’avérer dérisoire quand les temps de précarité se multiplient.

Et que dire des salariés poly-pensionnés (bientôt un retraité sur deux), dont le sort constitue par des mécanismes aveugles et incohérents une sorte de loterie où les perdants se consolent mal que d’autres bénéficient d’effets d’aubaine ? Des choix et des arbitrages complexes à assumer Les choix à opérer dans le cadre d’une réforme globale pour refonder l’esprit de justice sociale du système de retraite sont multiples. Ils engagent la société dans son ensemble sur le long terme, à l’horizon 2050. Une réforme rendrait compréhensible un partage des efforts entre générations, au sein de chaque génération, ainsi qu’en fonction 46 des autres besoins sociaux. Ces besoins recouvrent non seulement la problématique du vieillissement mais aussi les questions d’éducation, de formation et d’innovation.

La CFDT, en refusant de s’enfermer dans un discours uniquement contestataire, tente d’élaborer des solutions novatrices qu’elle verse ici au débat. Nous ne souhaitons pas copier tel ou tel modèle appliqué dans un autre pays. La réforme que nous voulons sera le fruit de débats et de compromis. Elle devra tenir compte du modèle social dont nous avons hérité et qui montre encore aujourd’hui pour l’essentiel son efficacité. Quelle est la part des richesses que notre société doit consacrer aux diverses conséquences du vieillissement de la population : dépenses de santé, dépendance et évidemment retraite ? Sans les réformes passées, justes ou injustes, nous frôlerions une dépense de 20 % du PIB rien que pour les retraites. En cette période où une croissance soutenue semble inatteignable, au moins à moyen terme, ne faut-il pas expliciter les arbitrages nécessaires avec les autres besoins en investissements matériels et immatériels pour préparer l’avenir ? Les cotisations patronales et salariales versées pour les seules caisses de retraite représentent 25 % du salaire brut d’un travailleur du privé.

Est-il possible d’aller au-delà alors même que les réformes paramétriques qui se cumulent indiquent aux générations qui payent ces cotisations que leur taux de remplacement ne va cesser de se dégrader ? Ce déséquilibre de la solidarité intergénérationnelle aggravé par le papy-boom est mortifère pour l’avenir de la répartition. Qui peut éluder cette question ? N’est-il pas nécessaire dans cette situation de mieux comprendre les mécanismes contributifs (comment une cotisation versée génère un droit imprescriptible à prestation) et ceux qui régissent les mécanismes de solidarité (périodes contraintes voire volontaires d’inactivité, prestations liées à la maternité) ? La CFDT pense qu’il faut distinguer les sources de financement de ces deux pans du système de retraites pour les rendre plus lisibles.

47 Des pistes à explorer Pour construire une réforme ambitieuse et source de confiance, nous devons nous interroger sur les mécanismes d’acquisition des droits. Les systèmes notionnels ou à points permettent davantage de maîtriser les périodes comptabilisées, les droits générés et l’origine du financement. Hors effets de déséquilibre démographique, les systèmes de retraite à points et notionnels, à partir des arbitrages des générations concernées, permettent davantage d’assurer l’équilibre financier dans une situation de croissance, et donc d’emploi, satisfaisante.

En même temps, le système par annuités, s’il est complexe et confus en termes de financements comme de droits acquis, permet à partir du paramètre de durée de cotisation de fixer des garanties de pensions qui sont aujourd’hui absentes (hors minimum contributif du régime général). Peut-on imaginer dans un dispositif simplifié et transparent, une combinaison associant un système d’acquisition contributif et solidaire utilisant une logique par points ou notionnelle avec des garanties actionnées au moment de la liquidation de la retraite s’inspirant du système par annuités ? Voilà une piste à explorer. Un système de retraite ainsi proposé doit pouvoir s’adresser d’une façon attractive à tous les salariés, quels que soient leurs statuts, afin d’absorber les mobilités au lieu de les sanctionner.

En même temps qu’une réponse aux difficultés liées aux situations des salariés polypensionnés, un système davantage unifié de retraite serait source d’égalité. Nous savons que cette perspective peut soulever des inquiétudes légitimes chez les fonctionnaires et les salariés bénéficiaires des régimes spéciaux. Mais l’histoire récente prouve que les mécanismes d’alignement vers le bas, presque honteux, sont à l’œuvre et qu’à refuser d’aborder ces questions franchement, on se retrouve dans des situations défensives inconfortables et à Peut-on imaginer dans un dispositif simplifié et transparent, une combinaison associant un système d’acquisition contributif et solidaire utilisant une logique par points ou notionnelle avec des garanties actionnées au moment de la liquidation de la retraite s’inspirant du système par annuités ? 48 l’efficacité discutable. Une telle réforme est évidemment ambitieuse et suppose un débat large permettant d’aboutir à une forme de consensus.

Nous n’ignorons pas le scepticisme ambiant car l’histoire sociale de notre pays a souvent jugé l’ampleur d’une réforme au degré d’affrontement atteint. Nous soupçonnons même qu’une forme de « scénarisation » de ces situations soit intégrée par les acteurs les moins enclins au dialogue social. Et si l’ampleur de la prochaine réforme des retraites se jugeait à l’aune de notre capacité collective à affronter les questions et à passer un compromis juste et compréhensible par le plus grand nombre ? Dans cette perspective, il faudrait évidemment rassurer les salariés les plus proches de la retraite en leur garantissant les avantages acquis dans les systèmes passés. Le nouveau système de retraite s’appliquerait progressivement aux générations plus éloignées de leur retraite.

Plusieurs hypothèses de mise en œuvre « en sifflet » ou de comptabilisation en parallèle des droits acquis à l’un ou l’autre de ces systèmes sont possibles. Cet aspect de la transition serait au cœur de la négociation pour offrir un système rénové aux jeunes générations sans sanctionner ou désespérer les plus anciens. De la même façon, l’architecture du futur système de retraite ainsi progressivement mise en place exclut dans un délai assez long un chambardement des diverses institutions qui collectent les cotisations, calculent les droits et versent les retraites. La perspective d’une unification progressive encouragerait évidemment les synergies et regroupements utiles en toute transparence, mais sans traumatisme. Depuis le début de l’année 2011, la CFDT a organisé en interne plus de trente débats qui ont réuni près de 1500 militants autour de ce thème.

La réflexion a été menée conjointement avec d’autres acteurs de la société : chercheurs, associations, intellectuels, représentants synLa perspective d’une unification progressive encouragerait les synergies et regroupements utiles en toute transparence, mais sans traumatisme. 49 dicaux. Réformer le système de retraite est un enjeu majeur pour maintenir une protection sociale de haut niveau fondée sur la solidarité. Il est de notre responsabilité d’éclairer ce débat et de tracer des perspectives, afin que tous les choix collectifs soient posés et que toutes les générations puissent légitimement garder confiance dans la répartition. 1 Cf. Lettre de mission du Premier ministre adressée à Yannick Moreau, Présidente de la Commission. 2 Cf. Feuille de route de la conférence sociale, juillet 2012. 3 20% si on exclut les pensions de réversion.

Covid: Djokovic a menti

Covid: Djokovic  a menti

 

 

La lamentable pantomime autour de la pseudo vaccination de Djokovic continue et les autorités ne se grandissent pas en tergiversant  sur le sujet. L’association professionnelle des joueurs de tennis a cru mettre utilement son grain de sel dans cette affaire en soutenant le numéro un mondial. Une association qui confond sans doute corporatisme et sciences médicales. Quant aux autres joueurs professionnels,  ils ne s’en en connaissent pas plus que le commun des mortels et devraient se taire.

D’après les dernières informations Le test positif au Covid-19 de Novak Djokovic, qu’il présente comme datant du 16 décembre, pourrait avoir été falsifié.

Une affaire assez lamentable pour un champion mondial incontestable qui par sa position influence l’opinion et en particulier la jeunesse quand au respect des mesures de protection covid.

Rapportés ce mardi dans une enquête du média allemand Der Spiegel rapportés par BFM  plusieurs éléments informatiques supposent qu’une manipulation a pu avoir lieu. Le n°1 du tennis mondial pourrait avoir été testé positif le 26 décembre, et non pas le 16 décembre.

Dans le cadre de sa demande d’exemption pour entrer en Australie sans vaccination contre le Covid-19, Novak Djokovic a fourni un dossier avec un test positif datant du 16 décembre et un test négatif du 22 décembre. Ces deux résultats constituent un argument de poids: ils prouvent une immunité au coronavirus pour plusieurs semaines. De quoi convaincre les autorités sanitaires australiennes de le laisser entrer sur l’île pour disputer le tournoi du Grand Chelem.

Mais le document faisant état du test positif – accessible publiquement sur les serveurs du gouvernement australien – suscite de nombreux soupçons. Car en scannant le QR code fourni par les autorités serbes, plusieurs anomalies apparaissent: l’horodatage lié au QR code positif correspond au 26 décembre; ce même QR code a brièvement affiché « résultat négatif » sur un site officiel serbe; le numéro d’identification du test positif (7371999) est supérieur à celui du test négatif datant du 22 décembre (7320919).

En outre, l’écart entre ces deux numéros d’identification (environ 50.000) ne correspond pas aux 75.000 tests annoncés en Serbie entre le 16 et le 22 décembre. Or, sur la période 22-26 décembre, environ 50.000 tests ont été recensés. Contactés par Der Spiegel, les autorités serbes n’ont pas apporté de réponses aux questions soulevées par ces éléments.

À l’entraînement mardi sur le site de l’Open d’Australie, Novak Djokovic demeure toujours dans l’incertitude malgré sa première victoire judiciaire. Son visa peut être encore une fois annulé par les autorités australiennes.

D’autant qu’un nouvel élément à charge est apparu: le joueur a omis de déclarer un voyage fin décembre en Espagne. Du côté de la Serbie, la Première ministre Ana Brnabic a déclaré être « ni optimiste ni pessimiste » sur l’issue finale de cette bataille judiciaire. Une affaire sans doute judiciaire mais aussi sportive et surtout de portée pédagogique et éthique

Nucléaire : l’Iran a menti

Nucléaire : l’Iran a menti

 

 

 

En contradiction avec l’accord international concernant le nucléaire, l’Iran qui devait limiter l’uranium enrichi à 10 % à en fait atteint la barre des 20 % et annonce son intention d’aller jusqu’à 60 % qui lui permettra le moment venu de consoler une bombe nucléaire.

 

Sans doute ce qui est justifié que le nouvel équipement récemment inauguré en grande pompe par les dignitaires iraniens effet l’objet d’un attentat. Un attentat que l’Iran attribue à Israël mais qui la renforce dans ses velléités de continuer à enrichir l’uranium et de s’asseoir sur l’accord international de Vienne. Il peut arrêt désormais peu probable qu’un nouvel accord devienne puisse être accepté par les pays occidentaux notamment les États-Unis et même la France. En outre l’Iran a négocié une forte collaboration économique et militaire avec la Chine. Ce qui lui permet d’une part d’écouler pétrole et gaz boycotté par les pays occidentaux aussi de se mettre sous l’aile militaire protectrice chinois notamment face à Israël.

 

L’enrichissement à 60% marquerait une étape supplémentaire et inédite dans la violation des engagements pris par l’Iran en vertu d’un accord international conclu à Vienne en 2015 pour limiter son programme nucléaire, au moment même où des discussions doivent continuer en Autriche pour sauver ce pacte. La République islamique enrichit actuellement de l’uranium à 20% en isotope 235, bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l’accord de 2015. Un enrichissement à 90% est nécessaire pour une utilisation à des fins militaires. La République islamique a toujours nié vouloir se doter de l’arme nucléaire, arguant d’un interdit moral et religieux.

L’Elysée a  »condamné » cette décision perçue comme un « développement grave » nécessitant  »une réponse coordonnée » des pays impliqués dans les négociations sur le dossier nucléaire.

ASSASSINAT SAMUEL PATY: L’ADOLESCENTE QUI A DÉNONCÉ L’INTÉRESSÉ A MENTI

ASSASSINAT SAMUEL PATY: L’ADOLESCENTE QUI A DÉNONCÉ L’INTÉRESSÉ A MENTI

 

 

L’adolescente en cause avait affirmé être présente lors de propos jugés racistes en classe. En réalité elle vient d’avouer, ce qu’on savait déjà, à savoir qu’elle n’était pas présente en classe au moment des faits. D’après son avocat ce sont ses camarades qui l’ont utilisé comme porte-parole. Des camarades ont déclaré qu’elle n’était pas présente, d’autres qu’elle était présente. Elle s’est sentie porter par une forme de représentation, par un mandat pour raconter ce que ses camarades ont vu et dénoncer d’après eux le comportement du professeur. »

Son mensonge a été le point de départ d’un engrenage, dans lequel une polémique a été amplifiée par les réseaux sociaux, ainsi que par son père Brahim Chnina et le militant islamiste Abdelhakim Sefrioui, tous les deux mis en examen.

COVID de Wuhan : les Chinois ont menti

COVID de Wuhan : les Chinois ont menti

selon une étude publiée par la Chine elle-même, le nombre de Chinois contaminés par le virus a été très sous-estimé. Il faudrait multiplier les chiffres au moins par trois. De toute manière, la Chine entretient des rapports très ambigus avec les réalités statistiques.

Tous les chiffres dans tous les domaines sont truqués chaque fois qu’ils présentent des aspects politiques. C’était le cas évidemment avec le virus dont  la Chine n’a pas accepté qu’il soit d’origine chinoise.

Avec une population totale de plus de 10 millions d’habitants, des chercheurs chinois ont estimé que jusqu’à 168000 habitants de Wuhan étaient infectés par le virus, contre le nombre officiel de 50340 cas hospitalisés.

L’étude a suggéré qu’au moins les deux tiers du nombre total étaient asymptomatiques et que des milliers auraient pu être infectés après «l’élimination» des cas cliniques, augmentant la possibilité que le virus puisse exister dans une communauté pendant une longue période sans provoquer d’hospitalisations.

Une étude distincte publiée par le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies (CDC) à la fin du mois dernier a mis le taux de «séroprévalence» à Wuhan, le pourcentage de la population ayant des anticorps, encore plus élevé à 4,43%, ce qui implique qu’environ un demi-million de personnes en la ville aurait pu être infectée.

La Chine essaye maintenant de prouver que le virus circulait  bien avant Wuhan en Europe notamment

Crise sanitaire–Macron a-t-il menti ? (Cour de justice de la République )

Crise  sanitaire–Macron a-t-il menti ?  (Cour de justice de la République )

La Cour de justice de la république s’interroge officiellement pour savoir si Macron a menti ou non à propos des pseudos consultations qu’il aurait eues avant sa déclaration à la télévision du 16 mars. Une lettre officielle a donc été adressée aux personnalités supposées consultées pour qu’elles apportent à la cour de justice de la république les preuves formelles de cette consultation.

En bref, la cour de justice de la république se demande si Macon a menti. Les juges de la commission d’instruction de la Cour de justice de la République (CJR) ont adressé, le 9 novembre, une requête officielle aux présidents de l’Assemblée nationale, ­Richard Ferrand, et du Sénat, Gérard Larcher, ainsi qu’aux ­anciens présidents de la ­République Nicolas Sarkozy et François Hollande.

 

Cette initiative s’inscrit dans l’enquête sur la gestion de l’épidémie de Covid-19, ouverte le 7 juillet pour « abstention de combattre un sinistre » à la suite d’une série de plaintes et visant l’ex-premier ministre Édouard Philippe et ses deux ministres de la Santé successifs, Agnès Buzyn et Olivier Véran. Selon le courrier de la CJR – que le JDD a pu consulter –, les juges s’intéressent aux discussions ­engagées par Emmanuel Macron au mois de mars, avant de décider du calendrier des élections municipales, perturbé par la pandémie.

Rappelant que le chef de l’État avait déclaré à la télévision, le 16 mars, « avoir consulté le président du Sénat, le président de l’Assemblée nationale et [ses] prédécesseurs », les juges demandent à chacun d’eux de « préciser par courrier si [lui]-même [a] été consulté sur ces problématiques et, dans l’affirmative, les dates et les natures de ces consultations ainsi que le positionnement qui était le [sien], tant au sujet du maintien du premier tour qu’à celui de la suppression du second ». En haut lieu et dans la macronie,  on s’interroge sérieusement sur la légalité de cette intervention de la cour de justice de la république dans la vie publique. Plus clairement, on considère que la cour de justice de la république n’est pas légitime à interroger des responsables cars ce serait contraire à la constitution !

Sondage crise sanitaire et les masques : pour 76% le gouvernement a menti

Sondage crise sanitaire et les masques : pour 76%  le gouvernement a menti

Trois Français sur quatre (77%) pensent que vis-à-vis des masques le gouvernement n’a été ni « clair » ni « cohérent« . Le sentiment d’inefficacité est partagé par tous les bords politiques, il est plus visible chez les sympathisants du Rassemblement national et de La France insoumise, un peu moins présent chez les sympathisants LREM. 73% des personnes interrogées estiment que le gouvernement « n’a pas fait ce qu’il fallait pour équiper les soignants et les hôpitaux« .

D’après ce sondage, les Français demandent une généralisation du port du masque : 72% demandent que le masque soit rendu obligatoire dans toutes les communes de France. Les seniors sont particulièrement demandeurs de cette mesure, à 81%.

Près de 4 Français sur 10 (37%) affirment qu’ils portent régulièrement un masque de protection. Parmi eux, près de la moitié indique même le porter « systématiquement dès qu’ils sortent de chez eux« . Parmi ceux qui portent des masques, 6 sur 10 (59%) utilisent des masques à usage médical, soit de type chirurgical, soit FFP2, des équipements qui sont pourtant en rupture de stock depuis des mois. Globalement, on estime donc que 22% des Français se promènent chaque jour dans les rues avec un masque à usage médical. Les autres utilisateurs prennent des masques prévus pour un autre usage comme des masques de chantier, ou des masques fabriqués maison.

 

Cette enquête Odoxa-Dentsu Consulting a été réalisée auprès d’un échantillon de 1 003 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, interrogés par internet entre les 7 et 9 avril 2020.

Sondage Coronavirus et les masques : pour 76% le gouvernement a menti

Sondage Coronavirus et les masques : pour 76%  le gouvernement a menti

Trois Français sur quatre (77%) pensent que vis-à-vis des masques le gouvernement n’a été ni « clair » ni « cohérent« . Le sentiment d’inefficacité est partagé par tous les bords politiques, il est plus visible chez les sympathisants du Rassemblement national et de La France insoumise, un peu moins présent chez les sympathisants LREM. 73% des personnes interrogées estiment que le gouvernement « n’a pas fait ce qu’il fallait pour équiper les soignants et les hôpitaux« .

D’après ce sondage, les Français demandent une généralisation du port du masque : 72% demandent que le masque soit rendu obligatoire dans toutes les communes de France. Les seniors sont particulièrement demandeurs de cette mesure, à 81%.

Près de 4 Français sur 10 (37%) affirment qu’ils portent régulièrement un masque de protection. Parmi eux, près de la moitié indique même le porter « systématiquement dès qu’ils sortent de chez eux« . Parmi ceux qui portent des masques, 6 sur 10 (59%) utilisent des masques à usage médical, soit de type chirurgical, soit FFP2, des équipements qui sont pourtant en rupture de stock depuis des mois. Globalement, on estime donc que 22% des Français se promènent chaque jour dans les rues avec un masque à usage médical. Les autres utilisateurs prennent des masques prévus pour un autre usage comme des masques de chantier, ou des masques fabriqués maison.

 

Cette enquête Odoxa-Dentsu Consulting a été réalisée auprès d’un échantillon de 1 003 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, interrogés par internet entre les 7 et 9 avril 2020.

Coronavirus : la Chine a menti

Coronavirus : la Chine a menti

 

D’après une étude publiée mardi au Canada, la Chine a caché la vérité pendant près d’un mois. , elle a même poursuivi des médecins qui avaient identifié la maladie.

L’incompétence, le mensonge et la répression à l’égard des lanceurs d’alerte du virus chinois témoignent à l’évidence de l’inefficacité du régime chinois. La vérité, c’est que l’obéissance aveugle au pouvoir central écrase tout gestion pertinente dans de nombreux domaines dont surtout celui de la santé. On ne peut cependant  pas discuter des progrès économiques, sociaux et technologiques qu’a obtenus la Chine. Mais on ne peut oublier que ce développement économique s’est produit dans un environnement démocratique qui bâillonne les citoyens, étouffe toute liberté individuelle et collective sans parler des millions de morts. C’est le triomphe d’un régime de dictature et d’aliénation. La plupart des morts sont dues aux terribles règnes de Mao. Une posture dans laquelle s’inscrit malheureusement le président chinois actuel qui vient de se mettre au-dessus du pays et même du parti puisqu’il est devenu président à vie. On compte sans doute sur la technologie type 5G  pour contrôler encore un peu plus fait et gestes et même pensées d’un peuple chinois privé de toute source d’information extérieure et de toute capacité d’expression contraire à celle du parti. On a vu récemment comment la grande Chine respectait le statut d’autonomie de Hong Kong : En s’asseyant tout simplement sur ces principes et en réclamant le droit de rapatrier en Chine les justiciables. Quand on sait comment fonctionne la justice Chine, on devine qu’elle peut être le sort de ces justiciables dont nombre finissent dans des geôles  digne de celles de Mao. Jusque-là les Chinois ont accepté d’être pratiquement totalement privés de liberté démocratique au profit d’un développement économique indéniable surtout pour les couches moyennes, aussi pour des membres du parti qui sont devenus milliardaires. La vérité sur le Coronavirus est apparu dès décembre à Wuhan, ville du centre du pays dont les quelque 11 millions d’habitants sont placés en quarantaine depuis fin janvier. Mais la gravité de la maladie n’a été publiquement reconnue que le 20 janvier, quand le président Xi Jinping a appelé à enrayer l’épidémie.

Selon Citizen Lab, un institut spécialisé dans le contrôle de l’information et rattaché à l’Université de Toronto, des termes généraux tels que « pneumonie inconnue de Wuhan » et « Commission de la Santé de Wuhan » ont été tabous sur plusieurs applications chinoises dès les premières semaines de l’épidémie.

Au nom de la stabilité, il est courant en Chine pour les géants de l’internet d’épurer les contenus considérés comme politiquement sensibles ou indésirables, souvent qualifiés de « rumeurs ».

Plusieurs médecins de Wuhan, qui avaient donné l’alerte après l’apparition du virus, ont ainsi été accusés par la police de propager des rumeurs, à l’image du docteur Li Wenliang, mort du virus début février et qui fait désormais figure de héros national.

Son décès a même généré d’inhabituels appels à la liberté d’expression sur les réseaux sociaux, ainsi que des critiques à l’encontre des dirigeants de la région de Wuhan, accusés d’avoir voulu étouffer l’information. Plusieurs d’entre eux ont depuis été limogés.

Entre fin décembre et mi-février, Citizen Lab a trouvé plus de 500 mots-clés et phrases bloqués sur la plateforme de vidéos en direct YY et sur la très populaire application de messagerie WeChat.

Certains termes censurés faisaient référence à des informations qui ont été rendues officielles par la suite, comme le fait que le virus était contagieux entre humains.

Les deux applications ont également censuré un large éventail de mots-clés, dont des critiques à l’encontre des dirigeants chinois mais aussi des informations factuelles.

Début février, le président chinois Xi Jinping a appelé à un contrôle encore plus strict des discussions en ligne afin de garantir une « énergie positive » et la stabilité du pays.

Mort d’al-Baghdadi: Trump a menti

Mort d’al-Baghdadi: Trump a menti

 

 

Avec des détail scabreux relevant davantage de l’exhibitionnisme que de la vérité, Trump a mis en scène le récit de la mort de Baghdadi , le chef de Daesh. Une mise en scène par ailleurs idiote avec des propos excessifs qui ne peuvent qu’attiser le velléités meurtrières  de déséquilibrés. Comme d’habitude , l’expression de Trump n’a pas de finalité diplomatique mais vise seulement à renforcer les convictions de ses fans en interne. En tout ce que Trump a dit de la fin du chef des terroristes est en grande partie faux.

D’après la presse américaine, les images auxquelles le chef d’Etat a eu accès en temps réel étaient en fait une captation aérienne du site, offrant plusieurs angles de vue, colorée par les signatures thermiques des protagonistes, le tout retransmis sur plusieurs écrans. Les militaires déployés au sol étaient bien équipés de caméras arrimées à leur torse mais elles ne faisaient qu’enregistrer sans diffuser aussitôt. Pour les visionner, il fallait les télécharger a posteriori. Ni le Pentagone ni la Maison Blanche n’avaient donc pu consulter ces images, selon le New York Times, au moment où Donald Trump s’est installé derrière les micros.

De surcroît, Donald Trump n’a rien pu entendre des échanges sur place. S’il était bien renseigné par des rapports in vivo, à l’instar de Barack Obama, abreuvé d’informations livrées par Leon Panetta, alors directeur de la CIA, lors de l’intervention ayant conduit à l’élimination d’Oussama Ben Laden au Pakistan en 2011, il n’existait pas de communication audio en direct entre le site syrien et la Maison Blanche.  Un dernier obstacle, bien qu’hypothétique à ce stade, vient gêner le récit de Donald Trump et sa faculté à avoir eu connaissance des derniers instants d’Abou Bakr al-Baghdadi : on ne sait pas si le chien qui a suivi al-Baghdadi dans le tunnel - dont l’action a été saluée sur Twitter par Donald Trump lundi - portait une caméra.

 

Belloubet, la ministre de la justice a menti sur son patrimoine

Belloubet, la ministre de la justice a menti sur son patrimoine

 

À juste titre la ministre de la justice s’est fait allumer par Mélenchon à propos de ses mensonges concernant sa déclaration de patrimoine. Un oubli qu’elle a reconnu pour une «maison de 184 mètres carrés dans l’Aveyron» et «deux appartements à Paris de 61 et 32 mètres carrés». Belloubet détient des parts de ces trois biens pour une valeur totale de 336.000 euros. Une valeur évidemment à vérifier car la plupart des ministres comme d’habitude ont sous-évalué leurs biens

La ministre n’avait pas mentionné ces parts dans une première déclaration déposée le 21 juin 2017 après son entrée au gouvernement. Mais ils apparaissent ensuite dans celle du 1er décembre 2017.

 

Interrogée au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, elle a admis avoir «oublié de mentionner» plusieurs biens dans la première déclaration. «J’ai effectué une rectification et la HATVP a considéré que les choses s’en arrêtaient là», a-t-elle ajouté. «Ces biens là n’étaient pas sous le même régime que les autres, je les ai omis», a-t-elle expliqué, en précisant qu’elle avait déclaré ces biens dans des déclarations de patrimoine antérieures. «Il n’y avait donc aucune intention de fraude, ce qu’a reconnu la Haute autorité», a-t-elle ajouté.

Autorité indépendante créée après le scandale Cahuzac, la Haute autorité contrôle notamment le patrimoine des parlementaires et des ministres et peut saisir la justice si elle décèle une intention frauduleuse. Comme on le sait,  cette  Haute autorité, comme les autres comités de même nature, composée  de chapeau à plumes à bien entendu tendance à montrer une certaine complaisance à l’égard du pouvoir en place

 

Incendie Amazonie : « Bolsonaro menti « (Macron)

Incendie Amazonie : « Bolsonaro menti «  (Macron)

 

 

 

La guerre semble ouverte entre le président brésilien et le président français à propos de la responsabilité concernant les dramatiques incendies de l’Amazonie. On sait en effet que le président brésilien porte une lourde responsabilité dans ces incendies qui vont permettre de libérer d’immenses zones pour les reconvertir à l’industrie agricole. Le pire c’est que le président brésilien a accusé les O.N.G. d’être responsables de cette situation. Macron a réagi avec une certaine violence à cette situation en indiquant que dans ces conditions il refusait que la France ratifie le futur accord commercial Mercosur, un accord commercial entre l’union économique et le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay.-Peut-être aussi une manière pour Macron de se racheter vis-à-vis du traité CETA, lui, ratifié récemment par l’assemblée nationale. Un accord commercial avec le Canada très critiqué par le monde agricole pour les distorsions de concurrence qu’il introduit dans les désaccords commerciaux (conditions de production, conditions sanitaires, conditions environnementales). La France a accusé vendredi le président brésilien Jair Bolsonaro d’avoir “menti” à Emmanuel Macron sur ses engagements climatiques lors du sommet du G20 et annoncé “dans ces conditions” son opposition au projet de traité de libre-échange entre le Mercosur et l’Union européenne.

“Compte tenu de l’attitude du Brésil ces dernières semaines, le président de la République ne peut que constater que le président Bolsonaro lui a menti lors du Sommet d’Osaka”, a dit une source de la présidence française à la veille de l’ouverture du sommet du G7 de Biarritz. “Les décisions et propos du Brésil ces dernières semaines montrent bien que le président Bolsonaro a décidé de ne pas respecter ses engagements climatiques ni de s’engager en matière de biodiversité”, a-t-elle ajouté. “Dans ces conditions, la France s’oppose à l’accord Mercosur en l’état.”En juin à Osaka au Japon, les pays membres du G20 dont le Brésil fait partie, ont conclu un accord sur le climat, à l’exception des États-Unis comme lors des deux précédents sommets.

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