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Prélèvements obligatoires : Edouard Philippe ment !

Prélèvements obligatoires :  Edouard Philippe ment !

 

«L’objectif fixé au gouvernement par le président (consiste notamment à) baisser les prélèvements obligatoires – cela a commencé cette année » «  a déclaré Édouard Philippe dimanche en réponse au mouvement des gilets jaunes. Un mensonge évidemment. Macron s’était engagé à réduire les prélèvements obligatoires de 44,5% du PIB à 43,6% d’ici fin 2022, avec une moitié des baisses pour les ménages et l’autre pour les entreprises. Des objectifs qui ne seront pas atteints. À peu près tous les gouvernements ont annoncé une baisse de la fiscalité cependant le taux et le montant des prélèvements obligatoires ne cessent  d’augmenter chaque année. C’était le cas en 2017 ce sera le cas en 2018 aussi en 2019.Pour la France c’est 10 points de plus que la moyenne de l’OCDE.

 

Total des prélèvements obligatoires, en % du PIB, dans quelques pays de l’OCDE,

 

Allemagne 37

Canada 31,9

Danemark 46,6

Espagne 33,8

États-Unis 26,4

France 45,5

Italie 43,3

.

Mexique 17,4

Royaume-Uni 32,5

Suède 43,3

Suisse 27,9

 

Moyenne OCDE 34,3

 

 

En pourcentage du produit intérieur brut (PIB), le taux de prélèvements obligatoires a atteint cette année-là son « point le plus haut », avec 45,3% du PIB. Les cotisations sociales ont pesé pour 37% des prélèvements obligatoires et les impôts pour 63%. Ce taux doit retomber à 45% du PIB en 2018 et à 44,2% du PIB en 2019, en raison des baisses d’impôts décidées par le gouvernement (taxe d’habitation, impôt sur la fortune, flat tax). Malgré tout, la quantité d’impôts et cotisations recouvrés par l’Etat, les collectivités et la sécurité sociale devrait continuer à augmenter, pour atteindre 1.057 milliards d’euros en 2018 et 1.070 milliards en 2019. Cela s’explique par l’ »évolution spontanée » des recettes fiscales, souligne Joël Giraud dans son rapport, destiné à éclairer les parlementaires sur le projet de loi de finances, qui sera débattu à l’Assemblée nationale à partir de lundi. Les rentrées d’impôts augmentent en effet quand l’activité économique croît, la bonne tenue de l’économie stimulant notamment la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et l’impôt sur le revenu, lié au salaire. Le taux de croissance attendu pour cette année comme pour l’an prochain (1,7% dans les deux cas selon le gouvernement) laisse entrevoir une hausse des recettes fiscales en volume supérieure aux baisses prévues par le gouvernement. Selon les calculs du rapporteur, l’évolution spontanée des recettes devrait ainsi avoisiner les 29,8 milliards en 2018, tandis que les baisses liées aux réformes fiscales de l’exécutif atteindront 10,4 milliards d’euros. En 2019, ces chiffres seront respectivement de 31,9 milliard

 

Disparition Abeilles: le ministère d’agriculture ment

Disparition Abeilles: le ministère d’agriculture ment

D’après le ministère de l’agriculture productiviste, les pesticides ne joueraient qu’un rôle marginal dans la mortalité des abeilles (seulement dans 6,6 % des cas). Des conclusions très contestées par L’Union nationale de l’apiculture française (Unaf) qui considère que « Le dispositif de surveillance des mortalités massives aiguës d’abeilles mis en oeuvre au niveau national est défaillant et non fiable. Toutes les études internationales contredisent les conclusions d’un ministère de l’agriculture très productiviste qui ne veut pas remettre en cause l’utilisation excessive de pesticides. D’après les études internationales le  dépérissement des abeilles est observé depuis les années 90, mais le premier signal d’alarme remonte à l’automne 2006 : les abeilles commencent alors à disparaître de manière inquiétante aux Etats-Unis avec plus de la moitié des états touchés et des pertes de population comprises entre 30 % et 90 %, on parle alors de « syndrome d’effondrement des colonies  » (« colony collapse disorder » ou CCD). Ce phénomène très inquiétant, qui a débuté progressivement deux ans plus tôt, ne cesse de s’intensifier : les abeilles quittent leurs ruches, vraisemblablement pour aller mourir un peu plus loin, laissant derrière elles la reine et quelques jeunes. Loin de rester localisé, ce phénomène est observé en Europe (Grande-Bretagne, France, Belgique, Italie, Allemagne, Suisse, Espagne, Grèce, Pologne, Pays-Bas…) depuis le début des années 2000. Là aussi, certaines colonies d’abeilles perdent jusqu’à 90% de leurs population… Par exemple, en Italie, de nombreuses ruches sont restées désespérément vides selon rancesco Panella, président du Syndicat des apiculteurs professionnels italiens, du jamais vu… En Grande-Bretagne, le plus important apiculteur a perdu plus de la moitié de ses ruches, sans qu’une confirmation du phénomène n’ait été donnée pour l’ensemble du pays. Dans de nombreuses régions du monde, les populations d’abeilles sont en fort déclin, avec des variabilités suivant les années, mais la tendance est lourde et inquiétante depuis quelques années. Les conséquences sont désastreuses pour la pollinisation qui permet, depuis des millions d’années, d’assurer la reproduction des plantes à fleurs. De plus, 35 % de notre nourriture dépend de la pollinisation : fruits et légumes. Les fameux aliments conseillés par tous les nutritionnistes… D’ailleurs, dans certaines régions du monde comme au Sichuan (Chine), la disparition d’insectes pollinisateurs oblige les agriculteurs à polliniser manuellement, tous les insectes pollinisateurs ont été décimés par les pesticides … La mortalité a déjà beaucoup frappé les abeilles ces dernières années mais on devrait battre des records cet hiver. Les apiculteurs s’inquiètent en effet de la diminution importante de leurs colonies. En Charente et en Charente-Maritime, la mortalité peut aller jusqu’à 100% dans certaines ruches. Isabelle Garnier, apicultrice charentaise, constate le drame en ouvrant une de ses ruches : « En tapant sur ma ruche, je devrais entendre un bourdonnement et je ne l’entends pas ». « Maintenant, en l’ouvrant, normalement, sur l’hivernage, j’ai 10 à 15.000 abeilles alors que là, il me reste 100 abeilles dans ma ruche », poursuit-elle. Pour elle, « généralement, l’hiver se passe bien avec 5% de mortalité ». Aujourd’hui, elle déplore « 66% », « 80% » et parfois « 100% » de mortalité.   Et le recensement ne fait que commencer. Le président du syndicat apicole de la Charente-Maritime, Christian Girodet, est inquiet : « nous pensons qu’elles sont probablement mortes intoxiquées durant l’automne ». « Durant cette période, les apiculteurs ont constaté que des traitements ont été faits sur la vigne notamment et aussi sur certaines céréales qui avaient des pucerons et l’abeille va souvent butiner après les pucerons », explique-t-il à Europe 1. Les abeilles « absorbent alors l’insecticide et meurent sur le coup puisque ce sont des produits très puissants », ajoute-t-il. Cette surmortalité inédite est un nouveau coup dur pour les apiculteurs français qui produisent déjà de moins en moins. En 1995, ils ont fabriqué 32.000 tonnes de miel. En 2011, la production est tombée à 20.000 tonnes et en 2013, ils n’en fournissaient plus que 15.000 tonnes.  Les apiculteurs sont par conséquent de plus en plus nombreux à mettre la clef sous la porte. En 1994, on comptait en France près de 85.000 apiculteurs. En 2010, ils n’étaient plus que 42.000, soit une baisse de 40% en 20 ans. Et pour l’environnement, la conséquence est tout aussi dramatique. Les abeilles sont les maîtres d’œuvre principaux de la pollinisation dont dépendent pourtant les agriculteurs.  Selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), sur les 100 cultures qui produisent 90% de l’alimentation mondiale, 71 dépendent du travail des abeilles. En France, en raison de la surmortalité des colonies, la production de miel a été divisée par trois en vingt ans en France. Du coup, les importations ont fortement augmenté. Si la météo peut influer sur la production d’une année sur l’autre, la forte baisse au cours des deux dernières décennies est certainement due à l’effet combiné de certains pesticides (en particulier les néonicotinoïdes) et de parasites (varroa, frelon asiatique, etc.). Après une embellie en 2015, l’année 2016, marquée par une météo mauvaise pour les ruchers, a été particulièrement difficile pour les apiculteurs français avec seulement environ 9.000 tonnes récoltées.

 

 

Bygmalion : Sarkozy ment (Jérôme Lavrilleux)

Bygmalion : Sarkozy ment (Jérôme Lavrilleux)

« Je vais vous dire quelque chose que je n’ai jamais dit, et dont j’ai la certitude, conforté par la lecture du dossier aujourd’hui : les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 ont dérapé, et pas seulement le budget consacré aux meetings. Il ne faudrait plus appeler cette affaire +Bygmalion+, mais celle des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy », déclare le député européen, Jérôme Lavrilleux , ancien cadre de l’UMP. « Les comptes ont débordé de tous les côtés. Il n’y a que Nicolas Sarkozy pour dire dans sa déposition que cette affaire ne concerne pas sa campagne… C’est un système de défense voué à un échec total. Il adopte le même dans toutes les affaires où il est entendu : +c’est pas moi, c’est l’autre+. Dans Bygmalion, il dit +c’est pas moi, c’est Copé+. Il se défausse, il vit dans un monde irréel et ne sait pas assumer. Les grands chefs sont pourtant ceux qui assument. L’ingratitude est la marque des faibles », assène M. Lavrilleux, mis en examen dans cette affaire. « Nicolas Sarkozy ment », accuse-t-il encore en réponse aux affirmations de l’ancien chef de l’Etat pour qui Jérôme Lavrilleux, malgré ses dénégations, était au courant de l’état financier de sa campagne présidentielle. Lors de son audition début septembre par la police, Nicolas Sarkozy a reconnu l’existence d’un système de fausses factures mais à d’autres fins, entre l’UMP alors dirigée par Jean-François Copé et Bygmalion, la société de ses proches. Des accusations qui ont rendu furieux le camp Copé et fortement tendu les relations Sarkozy-Copé ces dernières semaines. Cinq figures de l’affaire Bygmalion se sont retrouvées chez les juges d’instruction toute la journée de vendredi pour une longue confrontation, la plus importante depuis le début de cette enquête. Parmi les cinq mis en examen arrivés au pôle financier dans la matinée, Franck Attal, le patron d’Event and Cie, filiale de Bygmalion et société prestataire des meetings, et Jérôme Lavrilleux, qui avaient révélé ce système frauduleux au printemps 2014. Etaient également présents le directeur de la campagne de Nicolas Sarkozy, Guillaume Lambert, l’ancien directeur général de l’UMP, Eric Cesari, et l’ancienne directrice des ressources du parti, Fabienne Liadze, qui nient avoir participé à une fraude. Les enquêteurs ont la conviction que des fausses factures ont permis d’imputer à l’UMP environ 18,5 millions d’euros de dépenses de meetings qui auraient dû figurer dans le budget de campagne du candidat. But de cette « ventilation », dissimuler une explosion du plafond légal des dépenses (22,5 M EUR). Jérôme Lavrilleux, acteur clé de l’affaire Bygmalion et ex-directeur de cabinet de Jean-François Copé, accuse Nicolas Sarkozy de « se défausser » et de ne pas « assumer » ses responsabilités dans ce système de fausses factures durant sa campagne présidentielle de 2012

Aéroport de Toulouse : Macron ment (Mamère)

Aéroport de Toulouse : Macron ment (Mamère)

 

Noël Mamère accuse Macron de mentir à propos de la vente de l’aéroport aux chinois. « Vous nous dites qu’il s’agit (…) d’une ouverture du capital. Ce n’est pas vrai, vous mentez devant la représentation nationale, pour la simple et bonne raison que vous n’avez pas évoqué le pacte d’actionnaires » entre l’Etat et les acquéreurs, a affirmé le député, au cours de la séance des questions au gouvernement, à l’Assemblée nationale. Ce pacte permet « à l’acquéreur chinois de faire ce qu’il veut dans le rachat de l’aéroport de Toulouse », a ajouté Noël Mamère, brandissant un document présenté comme un fac-similé de ce pacte d’actionnaires. Le site d’information en ligne Mediapart avait publié dimanche ce document, non daté et non signé, qui stipule que l’Etat ne s’opposera pas aux « décisions prises en conformité avec le projet industriel » de « l’acquéreur » et qu’il appartiendra à ce dernier de nommer les trois membres du directoire de la société d’exploitation de l’aéroport de Toulouse. « Oui, nous avons des conventions de vote, mais en même temps, la négociation (…) qui a été menée pour conduire à cette opération a garanti une minorité de blocage aux collectivités locales sur le plan stratégique, sur le plan d’investissement et sur les grandes décisions », a répondu Emmanuel Macron Pour le ministre d’ailleurs, le document publié par Mediapart, est  »incomplet », a-t-il justifié, avant d’assurer :  »Je me réengage à ce que (l’Etat reste) à hauteur de 10% au capital ». Le gouvernement a annoncé jeudi dernier la cession de 49,99% du capital de la société Aéroport Toulouse-Blagnac (ATB) au consortium chinois Symbiose. Les pouvoirs publics conservent 50,01%, répartis entre 10,01% à l’Etat, 25% à la Chambre de commerce et d’industrie de Toulouse (CCIT) et 5% chacun à l’agglomération Toulouse métropole, au département de Haute-Garonne et à la Région Midi-Pyrénées.

 

Loi Taubira : Sarkozy ment pour 73% des Français

Loi Taubira : Sarkozy ment pour 73% des Français

 

Sarkozy n’est guère crédible quand il affirme maintenant qu’il procédera à l’abrogation de la loi Taubira, les ¾ des français n’y croient pas. Une raison sans doute fondamentale, ce n’est pas vraiment la première priorité du pays et Sarkozy tombe dans le piège qu’il dénonce :  des gouvernements qui défont ce que font les présidents ; Sarkozy n’a pas vraiment réussi son retour et auprès de l’ensemble des Français il est devancé par Bruno Lemaire en terme de popularité. Après avoir assuré pendant l’été qu’il « se foutait » du mariage homosexuel, qu’il avait toujours plaidé pour une union civile entre les personnes de même sexe, Nicolas Sarkozy est resté flou sur cette question lorsqu’il a fait son retour dans l’arène politique. Jusqu’au 15 novembre dernier, lors un meeting de Sens commun, l’association qui fait le pont entre la Manif pour tous et l’UMP. L’ancien président de la République s’est prononcé en faveur de l’abrogation de la loi Taubira. Mais d’après un sondage Odoxa pour i>Télé et Le Parisien publié vendredi  73% des Français ne pensent pas que « Nicolas Sarkozy abrogera la loi sur le mariage pour tous comme il l’a affirmé », s’il est président de la République. Un chiffre en légère baisse chez les sympathisants UMP, qui sont tout même 63% à penser qu’il ne tiendra pas son engagement. L’autre enseignement de ce sondage est la baisse de popularité de l’ancien locataire de l’Élysée auprès des sympathisants UMP, qu’il espère diriger dès le 29 novembre prochain. Ils sont 63% (contre 73% il y a un mois), à souhaiter voir Nicolas Sarkozy élu à la présidence du parti. Ses concurrents, eux, gagnent du terrain : 31% (+5) préfèrent Bruno Le Maire et 5% (+4) Hervé Mariton (1% sans opinion).  Auprès de l’ensemble des Français, Bruno Le Maire dépasse largement Nicolas Sarkozy : 48% contre 34%, tandis que 12% préfèrent Hervé Mariton (6% sans opinion), pour cette élection à laquelle ne participent toutefois que les adhérents de l’UMP (et non les sympathisants). 

 

Sondage emploi : Gattaz ment pour 81% des Français

Sondage emploi : Gattaz ment  pour 81% des Français

 

Les positions de Gattaz, patron du Medef, ne semblent guère appréciées par les Français. Sa dernière gaffe relative à la suppression de l’ISF a du d’ailleurs lui couter cher ; Il l’avait en effet justifié par le soutien aux PME comme si c’était la première préoccupation de PME dont certains patrons parviennent à peine à se verser un salaire de cadre. Le patron du Medef a sans doute confondu les intérêts de l’économie réelle et ceux de la sphère financière. Gattaz pratique en fait la provocation en ajoutant permanence des exigences sans tenir ses propres engagements. Notamment la promesse illusoire de créer  1 million d’emplois, un slogan éculé depuis des années. Les promesses chiffrées tant du gouvernement que du patronat n’engagent que ceux qui veulent bien y croire ! Du coup les demandes patronales justifiées celles là comme la simplification ou les allégements fiscaux s’en trouvent discréditées auprès de Français. Les diverses propositions de Pierre Gattaz ne suscitent donc pas l’adhésion des Français. Ainsi, la suppression de l’Impôt de solidarité sur la fortune (ISF), réclamée par le président du Medef, est rejetée par 68% d’entre eux, selon un sondage Odoxa pour i-Télé. La tendance est d’ailleurs la même parmi les bénéficiaires de hauts revenus (54% contre une suppression) et les sympathisants de droite (56% hostiles à une disparition de l’ISF). Le dirigeant de l’organisation patronale réclame régulièrement la suppression de cet impôt touchant les revenus les plus élevés, y voyant un frein à l’investissement en France. Il n’a d’ailleurs pas manqué de le rappeler lundi 17 novembre, à l’occasion de la Conférence annuelle des entrepreneurs, organisée au ministère de l’Economie et des Finances à Paris.  Emmanuel Macron, le patron de Bercy, avait alors réagi en évoquant une « provocation ». Autre point sur lequel Pierre Gattaz semble être en délicatesse avec l’opinion publique: le pacte de responsabilité. 81% des Français jugent ainsi que le « patron des patrons » ne respecte pas les engagements de ce projet, qui doit voir les entreprises investir et embaucher en échange de baisses de charges. Ni les sympathisants de droite (73% jugent que Pierre Gattaz ne respecte pas ses engagements), ni les chefs d’entreprises et les indépendants (63% dans cette catégorie) ne sont plus indulgents, à en croire cette enquête.  Le Pacte de responsabilité et de solidarité, plan économique phare du président François Hollande, prévoit un coup de pouce de 40 milliards d’euros aux entreprises sous la forme de baisses d’impôts et de charges. En contrepartie de ce dispositif, les entreprises sont censées investir et embaucher.

 

Abrogation loi Taubira : Sarkozy ment

Abrogation loi Taubira : Sarkozy ment

Sous la pression des militants radicalisés Sarkozy a été contraint de prononcer le mot abrogation mais tout de suite en complétant ce mot par l’annonce d’une future loi créant un mariage pour les hétéros et un autre mariage pour les homos. Bref, la coexistence de plusieurs mariages, celui en vigueur avant la loi Taubira, celui depuis la loi Taubira et le futur,  celui de la loi Sarkozy. Un imbroglio juridique forcément rejeté par le conseil constitutionnel à cause des inégalités que cela créerait. .En voulant ménager la chèvre et les choux (les réalistes et les ultras), Sarkozy s’est prix les pieds dans le tapis de la démagogie et du double langage. A tel point qu’il a aussitôt dénoncé par nombre de responsables de l’UMP (Pierre Lelouche)  par exemple).  Nicolas Sarkozy a donc évoqué pour la première fois une « abrogation » de la loi Taubira. C’était samedi devant les militants et sympathisants de « Sens commun », un mouvement de l’UMP issu de la Manif pour Tous. Sous la pression de la salle, l’ancien président de la République a finalement parlé d’abrogation à la tribune, avant de proposer l’idée d’un mariage pour les hétéros et d’un autre pour les homos. Une sortie qui n’a pas rencontré un franc succès. Si la gauche l’accuse d’avoir cédé à la frange a plus radicale de l’UMP, la droite n’est pas plus tendre avec l’ancien président de la République.  Mis à part sa garde rapprochée du moment et son équipe de campagne dans la course à la présidence du parti, à l’UMP Nicolas Sarkozy a presque fait l’unanimité contre lui. « Les Français attendent d’autres priorités que la réécriture de cette loi Taubira », a tweeté Nadine Morano, avant d’ajouter que le président de l’UMP « devra faire voter sur ce sujet ». Un autre ancien ministre sarkosyste, Christian Estrosi, a pour sa part tenu à redire que la droite ne devait pas revenir sur le mariage gay si elle retrouvait le pouvoir en 2017. Frédéric Lefèvre de son côté supplie sur son blog la même droite de « ne pas rouvrir de faux-débats ». L’ancienne ministre Valérie Pécresse, soutien de Nicolas Sarkozy pour la présidence de l’UMP, juge enfin que l’abrogation de la loi sur le mariage homosexuel n’est « pas humainement réaliste » et prône une réécriture, tout en admettant ne pas savoir « ce qu’a souhaité dire » l’ancien président. En évoquant sous la pression et presque dérision ce mot d’abrogation samedi, Nicolas Sarkozy a même réussi à mécontenter parmi les plus fervents pourfendeurs de la loi Taubira et à donner l’impression sur le sujet d’être le moins convaincu des trois candidats.  De son coté, François Fillon a jugé dimanche impossible l’abrogation  de la loi Taubira « pour des raisons juridiques ».

« Jean-Pierre Jouyet ment « (Fillon)

« Jean-Pierre Jouyet ment « (Fillon)

 

Il a sans doute raison Fillon, Jouyet ment. Il a d’abord menti en affirmant qu’il n’avait jamais parlé des affaires de Sarkozy avec Fillon puis ‘est rétracté en disant le contraire. D’après lui Filon aurait évoqué les pénalités financières infligées à Sarkozy et payées par l’UMP (suite aux dépassements de campagne). Cette affaire ressemble à une vaste manipulation. Car si effectivement les affaires ont été évoquées, Fillon n’aurait jamais demandé à l’Elysée d’accélérer les procédures contre Sarkozy. François Fillon a  donc affirmé dimanche soir qu’il n’avait « jamais fait pression sur la justice ». L’ancien premier ministre UMP a aussi accusé Jean-Pierre Jouyet d’avoir menti, sur leurs conversations lors d’un déjeuner révélé par deux journalistes du quotidien Le Monde.  La polémique déclenchée par les révélations de deux journalistes du journal Le Monde devrait rebondir au-delà d’un week-end déjà chargé en déclarations. Au cours d’un déjeuner, François Fillon aurait demandé au secrétaire général de l’Elysée d’accélérer les procédures judiciaires contre son grand rival à l’UMP, Nicolas Sarkozy. Lors d’un entretien sur TF1 dimanche soir, François Fillon a démenti toute intervention et reproché à Jean-Pierre Jouyet « un mensonge » sur la teneur de leur conversation.  François Fillon a choisi de mener une contre-offensive en rappelant qu’il n’a jamais été associé à la moindre affaire en trente ans de vie politique.   Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l’Elysée, a déclaré ces dernières heures avoir parlé avec François Fillon des pénalités de l’UMP. Il s’agit de l’ardoise payée par l’UMP pour le dépassement des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, en 2012. C’est un point de la polémique auquel s’accroche François Fillon, en maintenant qu’il n’a jamais évoqué à table, ce sujet. « Nous n’avons pas parlé des pénalités. Si Monsieur Jouyet dit cela, c’est un mensonge. » Si les enregistrements révélaient que Mr Jouyet s’était vraiment exprimé ainsi, alors ce serait un scandale d’Etat. » (François Fillon)  L’ancien Premier ministre a par ailleurs demandé aux deux journalistes à l’origine de l’affaire, de révéler les enregistrements qu’ils disent avoir en leur possession. Interrogé sur France Info, après l’intervention de François Fillon, Gérard Davet co-auteur avec Fabrice Lhomme du livre Sarko s’est tuer à l’origine des révélations, a maintenu la teneur des conversations avec Jean Pierre Jouyet. 

 

 

 

Écoutes de Sarkozy : Taubira ment encore

Écoutes de Sarkozy : Taubira ment encore

Taubira a de nouveau menti, en brandissant deux lettres qui prouvent qu’elle était bien informée (régulièrement et  depuis longtemps).  Ce sont deux feuillets qui disent beaucoup. On y lit tout ce que le procureur national financier a voulu faire remonter Place Vendôme. On y apprend qu’en janvier et février dernier, les policiers qui écoutaient Nicolas Sarkozy depuis cinq mois alors, ont surpris sur une ligne ouverte avec un nom d’emprunt une conversation entre l’ancien chef de l’État et son avocat Thierry Herzog.  Il est apparu que ce dernier était renseigné sur les écoutes téléphoniques qui le visaient, sur les enquêtes en cours, sur des perquisitions et qu’un magistrat de la Cour de cassation l’informait.  Dans son rapport, Éliane Houlette précise : « Nous savons bien qu’il s’agit d’une conversation avec un avocat en écoute incidente. Mais c’était une ligne sous faux nom et les infractions évoquées étaient importantes, d’où l’enquête ». Tout cela ne fait que deux pages, c’est assez minimes par rapport à un dossier d’instruction. Mais tout cela est détaillé.  En brandissant les documents à l’issue du Conseil des ministres, la garde des Sceaux assurait qu’elle n’avait reçu d’information ni sur la date, ni sur la durée, ni sur le contenu. Une partie de ces éléments figurent pourtant sur le document. La polémique sur le terrain n’est pas prête de s’éteindre.

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