Archive pour le Tag 'mensuels'

16 500 € mensuels : le salaire d’un patron d’une association d’insertion de SDF !

16 500 € mensuels : le salaire d’un patron d’une association d’insertion de SDF !

 

Comme malheureusement assez souvent les fonds publics qui financent certaines associations sociales ou de codéveloppement se perdent dans les sables des superstructures. Ainsi c’est un peu par hasard qu’on a découvert que le patron d’une association (Equalis ) s’était attribué une rémunération mensuelle de 16 500 €. C’est un peu beaucoup pour une association en charge de l’aide au SDF et à l’immigration.

 

Selon Le Canard Enchaîné, il se serait «octroyé» un salaire de plus de 16.500 euros bruts mensuels en 2020, ainsi que 533 euros d’aide au logement, et 2097 euros alloués par mois pour la location achat de sa voiture de fonction, un puissant SUV Audi, dans sa version 456 CV. Une puissance nécessaire pour rejoindre rapidement les différents centres d’hébergement ou d’insertion gérés par Equalis ?

Sept directeurs adjoints bénéficieraient de salaires compris entre 94.000 et 130.000 euros bruts annuels, et dix salariés auraient des voitures de fonction.

 

Le « Ségur de la santé » : hausse des salaires de 180 € nets mensuels

Le « Ségur de la santé » : hausse des salaires de 180 € nets mensuels

Après sept semaines de discussions et une dernière séance de près de onze heures mercredi soir, le « Ségur de la santé » pourrait enfin aboutir. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, et les syndicats sont parvenus dans la nuit du 8 au 9 juillet à un projet d’accord sur la répartition des 7,5 milliards d’euros promis aux salariés des hôpitaux publics, en première ligne face au coronavirus.

Mesure phare, le document prévoit une hausse de salaire de 180 euros net mensuel pour l’ensemble des personnels hospitaliers publics (infirmiers, aides-soignants, mais aussi agents ­tech­niques administratifs), à l’exception des médecins qui font l’objet de négociations séparées. L’augmentation de salaire, qui concerne à la fois les salariés des hôpitaux et ceux des Ehpad publics, interviendra en deux temps : une ­première revalorisation de 90 euros est programmée au 1er septembre, suivie d’une seconde en mars 2021. Les personnels du secteur privé devraient quant à eux bénéficier aussi d’une hausse en deux temps, pour un montant total de 160 à 170 euros.

 

Parallèlement, le protocole d’accord prévoit une refonte des « grilles » de salaires pour certains métiers soignants et médico-techniques, de l’ordre de 35 euros net par mois en moyenne selon le ministère. En ce qui concerne le volet sur l’emploi souhaité mardi par Jean Castex, 15.000 embauches, dont la moitié correspond à des créations de postes et l’autre moitié à des recrutements sur des postes non pourvus, sont annoncées. Enfin, le projet d’accord entérine la hausse de certaines primes, notamment pour le travail des dimanches et jours fériés.

Affaire De Rugy : comment ne pas payer d’impôts avec un revenu de plus de 13 000 euros mensuels ?

Affaire De Rugy : comment ne pas payer d’impôts avec un revenu de plus de 13  000 euros ?

 

Comment ne pas payer d’impôt avec un revenu d de 13 000 €. C’est la question qui se pose puisque le ministre de l’écologie a réussi à ne pas être imposable en 2015 et cela paraît-il en toute légalité. Or de Rugy  touche pas moins de 11.552 euros par mois : 7.209,74 euros bruts chaque mois, plus la jolie indemnité de frais de mandat qui s’élève à 5.770 euros, que chaque député peut dépenser comme il le souhaite, excepté pour acheter un bien immobilier et pour participer à une campagne électorale. Il faut donc que disposer d’un très compétent conseiller fiscal pour  parvenir à éviter l’imposition. Nombre de français dont le salaire représente 15 à 20 % du revenu du ministre de l’écologie sont pourtant condamnés à payer cet impôt sur le revenu. On objectera sans doute que nombreux de dirigeants de grandes entreprises sollicitent aussi l’évitement fiscal par exemple en se faisant rémunérer par des filiales à l’étranger dont la fiscalité est faible voir nulle. Les sommes sont alors  considérables. Cela aussi en toute légalité. Cela vaut pour les individus, chefs d’entreprise mais aussi pour l’imposition des sociétés. La combine la plus légale consiste à externaliser les profits dans des filiales situées dans des pays à très faible fiscalité ou sans fiscalité du tout et inversement à internaliser les pertes dans les sociétés en sur facturant les filiales françaises. Il existe bien d’autres mécanismes. La fraude légale ou pas porterait sur une somme de l’ordre de 50 milliards. Une somme en réalité très approximative car par définition on ne dispose pas de chiffres pertinents dans ce domaine. Bien sûr les sommes économisées par de Rugy  en 2015 n’ont rien à voir avec les fraudes qui viennent d’être évoquées. Pour autant c’est parce qu’elle présente un caractère d’exemplarité que cette affaire choque. Cela d’autant plus que Macron et de Rugy en particulier  dés le début du mandat ont affirmé le principe de la transparence et de la rigueur. Une rigueur qu’on applique aux autres mais pas à soi-même. En fait il n’y rien il n’y a rien de nouveau sous le soleil mais aujourd’hui compte tenu du contexte d’une part et des millions d’observateurs des réseaux sociaux les petites combines sont de plus en plus difficile à dissimuler.

 

Le Défenseur des Droits : 30.000 euros mensuels !

Le Défenseur des Droits : 30.000 euros mensuels !

 

 

Le Défenseur des droits Jacques Toubon percevrait près de 30 000 euros de revenus dont environ 15 000 € pour sa fonction de descendeur des droits.  Notons que l’intéressé a 76 ans, il perçoit donc 15.725 euros mensuels auxquels s’ajoutent ses pensions d’administrateur civil et de conseiller d’État ainsi que sa triple retraite d’adjoint au maire de Paris, de député et de parlementaire européen. Alors que la France traverse une crise profonde depuis le mois de novembre. Quand les gilets jaunes dénoncent un certain nombre de situations des privilégiés de la politique et de la haute administration, ils n’ont pas tort. Certes le parcours de Jacques Toubon justifie peut-être qu’il occupe cette fonction de défenseur des droits mais pourquoi cette fonction doit-elle être rémunérée. Nombre d’autres fonctions nationales et surtout locales ne donnent  lieu à aucun salaire souvent aucun remboursement de frais. En outre cette fonction de défenseur des droits est davantage de nature morale qu’administrative puisque l’intéressé ne peut faire que des analyses et des propositions. Le pire c’est que Jacques Toubon s’étonne que: «que ça choque, c’est un travail à plein temps pour lequel je suis rémunéré conformément aux règles». Le problème c’est que ces règles sont scandaleux notamment les règles de cumul de tensions elles-mêmes déjà inadmissibles. Dernière observation cette mission comme celle de nombreux autres organismes, conseils et autres hautes autorités constituent des sortes de machins inutiles qui font doublon notamment avec l’administration et la responsabilité politique. Ce sont souvent des placards dorés où viennent se réfugier des hauts fonctionnaires ou des politiques un peu obsolète. La défense des droits en France doit être assurée d’abord par la justice, par la loi, par les organisations associatives, politiques ou syndicales. Il n’est nul besoin d’un haut fonctionnaire supplémentaire dans l’activité est très marginale même si sur certains points très isolés elle peut être utile. Mais pas plus utile que nombre d’associations ou d’organismes dans les animateurs ne sont nullement rémunérés.  Le plus grand scandale de cette affaire ce n’est peut-être pas le niveau de revenus mais le fait que l’intéressé s’étonne qu’on s’interroge ! Et faut-il le rappeler il a 76 ans et largement de quoi vivre.

Grand débat national : 15 000 euros mensuels pour Chantal Jouanno

Grand débat national : 15 000 euros mensuels pour Chantal Jouanno

 

 

Une polémique vient de s’ouvrir à propos du salaire de Chantal Jouanneau qui a été notamment chargée d’animer le grand débat national ; cela sans doute en raison de sa qualité de présidente de la Commission nationale du débat public. Cela repose la question d’abord de l’utilité de ces comités ou autres commissions nationales (CNDP). Aussi de leur fonctionnement et de leur financement. Les statuts de ces différents organismes varient beaucoup. Dans certains, les principaux responsables et évidemment les collaborateurs sont rémunérés. Les présidents et vice-présidents sont souvent aussi détachés des grands corps par exemple du conseil d’État,  de la Cour des Comptes ou du conseil général de tel ou tel ministère. Dans d’autres cas, toute repose sur le bénévolat avec le soutien logistique parfois de l’administration. Il faut aussi convenir que nombre de ces organismes constitue aussi des sortes de placards pour recaser d’anciens hauts fonctionnaires voir d’anciens politiques. Pour ce qui concerne Chantal Jouanneau, elle pourrait tout aussi bien être payée par la Cour des Comptes et être détachée pour présider la commission nationale du débat public. Notons enfin que la nomination de Chantal Jouanneau comme présidente de cette commission nationale tient beaucoup à son appel à voter Macron aux présidentielles alors que c’est une ancienne collaboratrice de Sarkozy.  Dans un contexte où les «gilets jaunes» réclament davantage de pouvoir d’achat, l’ancienne ministre dit «comprendre» l’agacement. «Je pense que c’est important que les gens disent pourquoi ça les choque. S’ils veulent faire une proposition pour réviser ce salaire, ils en sont totalement libres», a-t-elle affirmé sur France Info.

 

Benalla: 7000 euros mensuels, pour quoi faire ?

Benalla:7000 euros mensuels, pour quoi faire ?

7000 € bruts soient 6000 € nets c’est le montant révélé par BFM pour Benalla dont on se demande bien quel pouvait être le rôle. En effet 7000 € brut c’est peut-être un peu beaucoup pour faire de la bicyclette à côté de Macron et de son épouse ou pour coller en permanence au président à chacune de ses apparitions publiques. En outre Benalla  n’était pas chargé officiellement chargé de la sécurité du président,  responsabilité qui incombe aux services de police officiels. On ne sait pas trop bien quel était la mission exacte de Benalla. Son dernier exploit a été d’intervenir fermement pour que le car des champions du monde de football franchisse les Champs-Élysées en quelques minutes pour permettre à Macron de fêter la victoire des bleus au journal télé de 20 heures. On se demande encore quel pouvait être son utilité lorsqu’il allait surveiller des manifestations voire à l’occasion taper sur quelques contestataires. En tout cas 6000 € net c’est peut-être un peu beaucoup pour un sulfureux collaborateur chargé d’une mission qui n’est pas définie, surtout quand l’intéressé en plus ne dispose d’aucune qualification ou de formation pour exercer une responsabilité à la présidence de la république.  Sur son contrat de travail de quatre pages que BFMTV a pu se procurer, il est indiqué qu’il est agent contractuel au sein du cabinet du président de la République. Ses fonctions ne sont pas détaillées; il est chargé de mission sans plus de précision. Plus tard sur TF1, il indique que sa tâche consistait notamment à préparer les déplacements du président. Autrement dit, il n’est pas agent de sécurité du chef de l’Etat - un poste réservé à des policiers et des gendarmes du GSPR, le groupe de sécurité de la présidence de la République, une unité d’élite.

Salaires des cadres : 4000 euros mensuels bruts

Salaires des cadres : 4000 euros  mensuels bruts

 

Une remarque importante, il s’agit du salaire  médian (la moitié des cadres gagnent moins, l’autre moitié davantage). Par ailleurs il s’agit du brut. Ce salaire s’élevait en 2016 à 48.000 euros, comme l’année précédente, soit environ 3100 euros en net.  En outre, 80% des cadres ont un salaire annuel brut (fixe + part variable) compris entre 34.000 et 85.000 euros, ce qui illustre la « grande hétérogénéité des situations », en fonction de leur formation initiale, du poste occupé, de leur entreprise ou de leur parcours professionnel. Concernant l’évolution des salaires, en 2016, 66% des cadres ayant intégré une nouvelle entreprise suite à changement direct, sans période de chômage, ont vu leur rémunération augmenter, contre 38% pour ceux qui ont connu une période de chômage. Les cadres qui ont évolué en interne, ont vu pour 53% d’entre eux leur salaire augmenter en 2016, un niveau quasi stable par rapport à 2015. 43% des cadres qui n’ont pas connu de changement professionnel en 2016 ont néanmoins bénéficié d’une revalorisation salariale, contre 40% en 2015. Cette enquête a été réalisée en ligne en avril 2017 auprès d’un échantillon représentatif de 14.000 cadres du privé.

Affaire Fillon : 6000 euros mensuels pour Penelope, 600 euros pour sa collègue !!

Affaire Fillon : 6000 euros mensuels pour Penelope, 600 euros pour sa collègue !!

On sait que l’épouse de François Fillon bénéficiait d’un salaire de 6000 € alors qu’elle était supposée occuper un poste d’assistante parlementaire du suppléant de l’ancien premier ministre. Une autre assistante du même député pendant la même période gagnait, elle, 600 €. C’est avec une extrême prudence que ces chiffres ont été révélés par-Jeanne Robinson-Behre qui a été l’assistante parlementaire réelle de Marc Joulaud au même moment que Penelope Fillon. On comprend évidemment que l’intéressée refuse de s’étendre sur une affaire qui pourrait se retourner contre ses propres intérêts. Dans les petites villes de l’ouest de la France il n’est pas bon de se mettre à dos l’élite locale. Du coup, Jeanne Robinson-Behre qui gagnait 10 fois moins que Penelope Fillon refuse de porter le moindre jugement voire la moindre explication sur cette inégalité de traitement.  Marc Joulaud rémunérait Jeanne Robinson-Behre 607 euros par mois, raconte-t-elle cependant dans Le Courrier de l’Ouest, mercredi 8 février. De son côté, et dans le même temps, Penelope Fillon était payée en moyenne 6 000 euros net, selon les documents mis en ligne sur le site du candidat de la droite. Jeanne Robinson-Behre est-elle choquée par sa rémunération, dix fois plus basse que celle de Penelope Fillon ? L’intéressée botte en touche. « Ça ne me concernait pas. Moi, j’avais un boulot, j’avais un salaire. C’est celui que j’avais négocié et qui me convenait », raconte-t-elle au quotidien régional. Selon elle, il y a de grandes disparités dans les salaires des assistants. Et d’expliquer : « Il y en a qui gagnent 6 000 euros, d’autres qui ont sept contrats avec des députés et qui ont juste le temps d’ouvrir le courrier, d’autres qui font du vrai travail parlementaire. » Le scandale ne réside pas seulement dans cette inégalité salariale mais surtout dans le faite que le travail de Penelope été fictif. L’enquête en cours démontre en effet que le clan Fillon a été incapable de produire la moindre trace écrite du deux Penelope. Dans certaines baronnies notamment de l’Ouest subsiste en effet des pratiques proches de l’ancien régime. Des petits arrangements entre amis, entre mêmes membres de la famille politique. Pour entrer dans cette fratrie c’est-à-dire bénéficier du label politique leur d’une élection le ticket d’entrée et de la deux 20 000 €. ! 

Penelope Fillon : deux salaires fictifs en même temps soit près de 9000 € mensuels !

Penelope Fillon : deux salaires fictifs en même temps soit près de 9000 € mensuels !

 

C’est encore une nouvelle révélation, Penelope Fillon a touché près de 4000 € pour son emploi fictif d’assistante parlementaire de l’ancien premier ministre et 5000 € pour son emploi fictif dans la revue « des deux mondes ». Soit 9000 € environ par mois en tout pendant une durée d’un an et demi. Comme dans les deux cas,  il s’agissait d’emplois à plein temps on suppose donc que Penelope Fillon travaillait 70 heures par semaine ce qui est interdit par la législation qui limite la durée maximale à 48 heures ! Un cumul qui paraît incompatible sauf quand le travail est inexistant. Lors de son audition devant les policiers, François Fillon a en effet reconnu que son épouse était employée à la Revue des deux mondes, entre mai 2012 et décembre 2013. Or, presque à la même période, de juillet 2012 à novembre 2013, elle disposait d’un autre contrat, étant cette fois collaboratrice de son mari à l’Assemblée. Selon des sources proches de l’enquête, ces deux contrats étaient censés être à temps plein. Sollicité sur ce cumul, l’avocat de François Fillon, Me Antonin Lévy, estime qu’« il n’existe aucune incompatibilité. » « C’est une question d’organisation du temps de travail », fait valoir le conseil de l’ex Premier ministre. Dans l’entourage de Penelope Fillon, on explique que le statut d’assistant parlementaire en CDI est dérogatoire au droit du travail. « Ce statut est très mal défini. L’employeur de Penelope est son mari, député, qui organise le travail de sa collaboratrice comme il l’entend.» Un spécialiste de droit du travail, Paul Van Deth, confirme qu’«il n’y a pas en théorie d’interdiction de cumul de fonctions, mais le salarié ne doit pas dépasser un total de 48 heures par semaine. En cas de dépassement, c’est une infraction pénale de 5e catégorie passible de 1500 euros d’amende. »

 

Hollande, une retraite à 36.000 euros ou 20 000 euros mensuels ?

 

Hollande, une retraite à 36.000 euros ou 20 000 euros mensuels ?

D’après Marianne, Hollande pourrait prétendre à une retraite de 36 000 euros mais d’après L’ ’Elysée (et sapin qui exprimait dimanche), c’est beaucoup moins, de l’ordre de 20 000 euros. Une somme quand même rondelette obtenue grâce aux cumuls des mandats et des fonctions professionnelles (pratiquement non occupées à la cour des comptes). ).  Pour arriver à la somme de 36.000 euros mensuels, Marianne a additionné les pensions et revenus auxquels aurait droit, à terme, François Hollande: 6.000 euros de retraite pour ses anciens mandats locaux, 6.800 euros comme ex-parlementaire, 6.000 euros comme ancien président de la République, 5.000 euros en tant qu’ancien haut fonctionnaire à la Cour des comptes et 12.000 euros d’indemnités comme membre à vie du Conseil constitutionnel. Mais samedi, l’entourage de François Hollande a démenti ces chiffres, « totalement faux ». Premièrement, ses proches, interrogés par l’AFP, soulignent que la pension au titre des mandats locaux serait inférieure à 6.000 euros. Ensuite, François Hollande, conseiller référendaire de la Cour des comptes depuis 1988, ne progresse plus depuis lors en termes d’avancement dans son corps d’origine et, contrairement à ce qu’affirme Marianne, « n’accumule aucun nouveau droit à la retraite au titre de la Cour des comptes depuis 2012″. Au total, la retraite à laquelle pourra prétendre le chef de l’Etat sera en réalité inférieure à 20.000 euros mensuels, insiste l’Elysée.

Retraite Hollande à 31 000 euros mensuels ou le scandale des fonctionnaires élus politiques

Retraite Hollande à 31 000 euros mensuels ou le   scandale des fonctionnaires élus politiques

 

Pourquoi y –t-il autant d’élus anciens fonctionnaires, tout simplement parce qu’ils conservent pendant leur mandat les avantages de leur statut notamment la retraite (en plus de celle d’élus) comme Hollande qui va toucher une retraite de 31 000 euros par mois. En outre les fonctionnaires sont assurés de retrouver leur emploi en cas d’échec à une élection. Du coup les plus hautes institutions sons composées essentiellement de fonctionnaires. Fonctionnaires  qui n’ont  qu’une connaissance assez ésotérique de l’entreprise et des réalités socio-économiques  et pour qui réglementation et fiscalité sont l’alpha et l’oméga de la politique. La sociologie politique  est ainsi complètement faussée, elle n’est pas représentative de la France et la démocratie est confisquée par une caste. Plus grave, cela sécrète une culture de la bureaucratie qui étouffe l’économie et tue l’emploi. Certes on ne peut empêcher les fonctionnaires de faire de la politique mais sous condition qu’il renonce totalement à leur statut. Ce que n’a pas faiat Hollande et les autres. Pour se lancer dans la politique il faut du temps et des moyens ce que n’ont pas les français issus du privé. Cette situation aboutit à un Etat  surdimensionné car entre politiques  et fonctionnaires on se renvoie l’ascenseur et toute réforme de l’Etat devient impossible. D’où une fiscalité qui étouffe entreprise et ménages, le tout au non du service public qui  amalgame les concepts de  service public, entreprises publiques et statut. 57 % de la richesse nationale sont  ainsi consacrés aux dépenses publiques, aucun Etat ne peut être compétitif dans ces conditions, sans parler de la bureaucratie que cela génère. Le changement n’est pas pour demain car ces fonctionnaires sont présents dans tous les partis. Raymond Barre à son époque avait bien tenté de lancer une reforme pour remédier à cette situation mais il avait été vite « recadré ;  depuis, plus rien…

SMIC : hausse de 12 euros mensuels

SMIC : hausse  de 12 euros mensuels

 

En fait la hausse du SMIC compensera à peine les hausses de TVA et compte tenu de l’inflation (faussée par l’INSEE pour des catégories qui dépensent pratiquement tous leurs revenus aux dépenses contraintes) , il y aura bien détérioration du pouvoir d’achat des smicards ( sans parler de la valse des étiquettes au premier janvier). En net, pour un temps plein, le gain devrait atteindre environ 12 euros par mois, avec un salaire mensuel de 1.113 euros en moyenne.   »Evidemment, pour tous ceux qui sont au Smic, ces chiffres sont des chiffres faibles mais, dans le contexte actuel, il nous a semblé impossible de faire plus », a déclaré Michel Sapin à la presse.  Cette revalorisation – supérieure à la hausse des prix de 0,6% sur un an – permet « un gain de pouvoir d’achat de 0,5%, ce qui n’est pas négligeable », a ajouté le ministre du Travail.  Après son élection, en juillet 2012 François Hollande avait décidé d’une hausse exceptionnelle de 0,6%, pour « rattraper ce qui n’a pas été accordé » aux smicards durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Le précédent coup de pouce remontait à 2006.  Au 1er janvier dernier, le gouvernement avait ensuite choisi de s’en tenir à la hausse légale (+0,3%) pour les 3,1 millions de Smicards, qui travaillent majoritairement dans le privé (1,9 million), notamment dans l’hôtellerie, la restauration et le tourisme.  L’annonce faite lundi a douché les espoirs des syndicats, dont la majorité réclamait un geste au gouvernement.  Agnès Le Bot (CGT) a ainsi jugé que cette décision était « très en deçà des attentes des salariés » et revendiqué un Smic à 1.700 euros brut. Elle a déploré qu’alors que « trois organisations syndicales (CGT, FO, CFTC) représentant 60% des salariés réclamaient un coup de pouce, elles n’aient pas été entendues, à l’opposé du patronat ».   »Pour les salariés, c’est +circulez y a rien à voir+ », a aussi réagi Marie-Alice Medeuf-Andrieu (FO), qui militait pour une hausse de 2%. « Alors que tout augmente (les impôts, l’électricité…), les salariés continuent à payer le prix de la crise et, de l’autre côté, le gouvernement aide les entreprises », a-t-elle regretté.  La CFTC demandait elle aussi que le gouvernement aille « au-delà de ce que prévoit la loi, contrairement aux recommandations (du groupe d’experts sur le Smic) qui ne prennent pas en compte les augmentations de prix à venir, notamment de l’électricité et des conséquences de la hausse de la TVA ».  Le Smic est revalorisé automatiquement chaque 1er janvier en fonction de l’évolution des prix (intégrant le loyer et l’énergie) et de l’évolution du salaire réel de base des ouvriers et employés, selon de nouvelles règles instituées en février dernier.  Le gouvernement avait alors précisé que la croissance, aujourd’hui atone, serait un « élément d’appréciation » pour décider d’un éventuel coup de pouce.  En refusant d’aller au-delà de la revalorisation légale, Michel Sapin suit les préconisations du groupe d’experts sur le Smic, chargé depuis 2008 d’ »éclairer » le gouvernement sur les évolutions du salaire minimum.  Dans son rapport remis fin novembre, le groupe présidé par François Bourguignon et entièrement renouvelé s’opposait à un coup de pouce, craignant notamment qu’une « hausse du Smic ne se traduise in fine par une baisse de l’emploi et une perte de compétitivité ».  Ces experts font aussi valoir que le Smic en France est « aujourd’hui très nettement au-dessus des niveaux constatés dans les autres pays de l’OCDE ».  Alors que l’Allemagne doit instituer prochainement un salaire minimum que les sociaux-démocrates souhaitent à 8,50 euros brut l’heure, le ministre du Travail s’est réjoui lundi que « le modèle français, si souvent décrié, remporte une belle victoire en étant imité par nos amis allemands ».

 

Salaires petits patrons : 4250 euros nets mensuels

Salaires petits patrons : 4250 euros nets mensuels

 

 Selon une étude de l’Insee réalisée pour le compte de la CGPME, le salaire mensuel net en équivalent temps plein d’un dirigeant d’entreprise de moins de 20 salariés s’élevait, en moyenne en 2010, à 4248,33 euros, soit 50.980 euros annuels. Une rémunération, peu ou prou, équivalente à celle d’un cadre supérieur et surtout très éloignée de celle des patrons du CAC 40. Pour mémoire, il y a 2,5 millions d’entreprises de moins de 20 salariés en France qui concentrent 66% des effectifs. Et 94% des entreprises sont des TPE, employant moins de 10 salariés. Le salaire du patron augmente avec la taille de l’entreprise mais sans jamais atteindre de sommets stratosphériques. Il grimpait ainsi à 77.270 euros pour celles dont les effectifs sont compris entre 20 et 50 personnes et dépassait à peine 107.000 euros pour les plus de 50 salariés. Toutes tailles et tous secteurs confondus, le salaire net moyen annuel d’un patron de PME s’établissait donc à 65.200 euros, en hausse de 7,1% sur un an. Soit une moyenne de 5433,33 euros par mois. Toute taille et tous secteurs confondus, la CGPME estimait en 2010 à 138.760 le nombre des dirigeants d’entreprises en France, en baisse de 11,4% par rapport à 2009 en raison du nombre élevé de défaillances enregistrées cette année-là. Sans surprise, le secteur des activités financières est celui où la rémunération des dirigeants d’entreprises était la plus élevée (111.130 euros en 2010, soit une hausse de 5,6% en un an toute taille confondue).




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